Cinq ans après la mort d’Allan Lambin, dans une cellule de dégrisement du commissariat de Saint-Malo (35), les quatre policiers chargés de sa surveillance sont renvoyés devant le tribunal correctionnel pour homicide involontaire.
« J’étais menotté, le policier m’a mis trois gifles gratuitement. Je l’ai insulté. Je n’ai pas voulu porter plainte car je voulais sortir au plus vite de cette garde à vue ». Quentin répète à de multiples reprises que dès lors qu’il a été gilflé, il s’est braqué et a refusé de se soumettre au contrôle d’alcoolémie. Et d’ajouter qu’il n’avait « pas bu un verre ».
Le montant des dépenses de sécurité, tel que celles-ci avait pu être prévues par les pouvoirs publics, n’est pas connu et n’a jamais été communiqué. Bruno Belin précise que « l’essentiel des crédits a en réalité été payé en 2024 », et que l’ampleur de la note à acquitter cette année n’avait pas forcément été anticipée à la hauteur de ce qu’elle aura été, conduisant « les deux forces à réduire certains [autres] postes de dépense ». Le paiement des loyers de la gendarmerie, par exemple, a ainsi été reporté.
Un homme de 38 ans est décédé dans la nuit du samedi 16 au dimanche 17 novembre 2024, dans la salle d’accueil du commissariat de Rouen (Seine-Maritime). Il avait été interpellé quelques minutes plus tôt.
Un homme a été abattu par un policier, tôt ce dimanche, à Villeneuve-Saint-Georges. Les fonctionnaires avaient été appelés pour un trouble du voisinage.
Ce fonctionnaire de 39 ans était jugé en correctionnelle à Cahors, jeudi 14 novembre, pour avoir envoyé plusieurs messages à caractère sexuel à une mineure, qu’il invitait à le rejoindre à son domicile.
Le policier interrogé par « Cash » poursuit : « Vous savez, on ne vous parle que de chiffre. Il faut montrer qu’on est performant au niveau européen. Il faut ramener du chiffre, il faut faire des expulsions ! »
Ce 14 novembre, la cour criminelle de Vaucluse a vécu un moment lunaire lorsque trois anciens policiers de la DGSI, de la DST et des RG sont venus témoigner les uns après les autres en faveur de leur ami Joseph C., accusé d’agression sexuelle sur Gisèle Pelicot. Une scène de théâtre assez pauvrement jouée…
Le Groupe Antifasciste Lyon et Environs (GALE) s’est formé en 2013 suite à la mort de Clément Méric. En 2022, l’État enclenche une procédure de dissolution à l’encontre du groupe. Une dissolution d’abord suspendue en référé par le Conseil d’État, puis finalement validée en novembre 2023. Dans « À bas l’état, les flics et les fachos », Olivier Minot recueille les paroles des militant·es de la GALE et raconte quinze années de luttes antifascistes, anarchistes et autonomes à Lyon. … De nombreux événements qui ont émaillé la vie politique lyonnaise de ces dernières années sont racontés par ces acteurs et actrices de premier plan dans la lutte antifasciste, jusqu’au harcèlement policier et à la dissolution qui s’est abattue sur leur groupe en mars 2022, confirmée en novembre 2023 par le Conseil d’État (et contestée actuellement devant la Cour Européenne des Droits de l’Homme).
Deux lettres de Bambina enfermées aux Baumettes qui raconte comment l’AP lui met la pression en retenant son courrier … Un message du poto à Fleury-Mérogis dont on avait passé un vocal dans cette émission il y a quelques semaines. Il dénonce les violences des matons que viennent de subir ses voisins de cellule au mitard alors que l’eau leur a été coupée … On lit et discute l’édito du dernier numéro du journal l’Envolée … On essaie la recette de cuisine écrite par un prisonnier au quartier d’isolement et publié en 4 de couv’ du dernier numéro de notre journal … On donne des nouvelles des personnes enfermées au centre de rétention de Marseille …
Après quinze ans de combat judiciaire, un non-lieu puis une relaxe en première instance, trois hommes ont finalement été reconnus victimes d’agressions sexuelles de la part de leur ex-chef scout, commandant de police, Jean-Christophe M., par la cour d’appel de Poitiers.
Maître Marceau le plaidera : « …Madame souffre d’une maladie incapacitante. Les traitements anti-inflammatoires et antalgiques autorisés par les médecins ne suffisent pas. Elle ne fume pas pour braver. Elle consomme pour vivre normalement. Elle veut être indépendante. J’entends les inquiétudes du parquet, mais un mandat de dépôt ? »
Interrogés par le Comité des droits de l’Homme de l’ONU sur la hausse du nombre de décès consécutifs à l’intervention de la police, les représentants de l’Etat français sont passés à côté du sujet.
Briefcam est un logiciel israélien de vidéosurveillance algorithmique qui permet la reconnaissance faciale. Après les révélations du média Disclose sur l’utilisation illégale de cet outil, il avait été désactivé en décembre 2023. Un rapport du Ministère de l’Intérieur publié le 28 octobre dernier fait mention de 20 utilisations de Briefcam par la section de recherches de la gendarmerie de Montpellier entre 2021 et 2023
Cette militante a cofondé l’association De Nice à Gaza et a été l’une des principales animatrices des manifestations propalestiniennes qui se succèdent à Nice depuis octobre 2023, au prix d’un bras de fer de plusieurs mois avec le préfet Hugues Moutouh.
Un policier dont les violences sur deux mineurs du 19ᵉ arrondissement de Paris avaient été relatées par le journaliste Valentin Gendrot dans Flic, un livre d’infiltration, sera jugé prochainement par le tribunal correctionnel, a appris l’Agence France-Presse (AFP) de source proche du dossier, lundi 4 novembre.
Pendant plusieurs mois, le gardien de la paix Sylvain M. a envoyé des messages à caractère sexuel à trois policières de son commissariat, qui témoignent pour la première fois auprès de Mediapart. Ces faits lui ont déjà valu une sanction disciplinaire et son procès doit se tenir le 21 novembre.
La tendance se généralise ces dernières années. Selon le ministère de l’Intérieur en 2021, 58% des policiers municipaux possédaient des armes létales. Le 1e janvier 2025, ce sera le tour des agents de la ville d’Hendaye au Pays basque.
En juillet, deux policiers ont violemment tabassé Mario, un Péruvien en garde à vue dans un commissariat parisien. L’un lui a même cassé le bras. Le tout sous des caméras et devant un service qui n’a rien fait. Une inertie dénoncée à l’audience.
À l’audience correctionnelle, Étienne*(36 ans) reconnaît tout ce qui lui est reproché, tout ce qu’il a pu faire ou dire d’insensé cette nuit d’août 2024 et s’en excuse. Il assume avoir bu exagérément, consommé de la cocaïne et pris le volant alors que son permis n’était plus valable. Il assume aussi avoir malmené sa femme, s’être débattu lorsque les gendarmes ont été obligés de le menotter, les avoir insultés, …
En Kanaky Nouvelle-Calédonie, l’institution judiciaire a accompagné la répression militaire des révoltes qui ont commencé en mai dernier. Trois mois après le début des événements, le procureur de la République de Nouméa annonçait plus de 2000 gardes à vue, 238 comparutions immédiates et 196 incarcérations. Louise Chauchat, qui défend Brenda Wanabo-Ipeze, Joël Tjibaou et Guillaume Vama, trois militant⋅es de la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT), nous parle de la lourdeur des peines, des plaidoiries problématiques de certain⋅es avocat⋅es, de l’envoi en détention provisoire de militant⋅es indépendantistes (en métropole pour certain⋅es d’entre eux et elles), de la demande de dépaysement du dossier.
Le Musée de l’Histoire vivante de Montreuil organise une confrontation de dessins satiriques autour de la police. D’un côté le caricaturiste Jossot, de L’Assiette au Beurre, un journal satirique du début du 20ème siècle (1901-1912), et de l’autre Loic Faujour, qui a accompagné Maurice Rajsfus dans son bulletin Que fait la police ? (1994-2014). Maurice Rajsfus, décédé en juin 2020, a passé sa lon gue vie à lutter contre le fascisme et la brutalité policière. Cette expo nous est commentée par Loic Faujour, éminent dessinateur de presse toujours en activité, et Marc Plocki, le propre fils de Maurice. Exposition co-préparée par l’association Les amis de Maurice Rajsfus et le Musée d’histoire vivante. Pendant l’écoute, vous pouvez parcourir quelques photos prises le jour de notre visite.
Lettre de Pascal : peine de mort lente dans les prisons « modernes ». Lettre de Blanche : galère au quotidien et arbitraire pénitentiaire Grèves de la faim au CRA (centre de rétention administrative) de Marseille : des prisonniers en grève de la faim pour protester contre une vidéo d’extrême-droite qui manipule leur image et leurs doléances. Présentation du journal L’Envolée n°60
Le parquet de Paris demande que trois policiers accusés d’avoir causé la mort du chauffeur-livreur Cédric Chouviat en 2020 soient jugés pour homicide involontaire. Chouviat, 42 ans, est décédé lors d’une interpellation policière en janvier 2020, répétant à plusieurs reprises : « J’étouffe ». Les trois officiers – âgés de 28, 33 et 38 ans – n’ont pas été démissionnés et continuent d’exercer leurs fonctions. Ils ont été mis en examen pour homicide involontaire en 2020, le temps qu’un juge d’instruction instruise le dossier.
Un an après les révélations de Disclose sur l’usage illégal de Briefcam, un logiciel de surveillance israélien équipé d’une fonctionnalité de reconnaissance faciale, et douze mois après la promesse d’une « enquête administrative indépendante » par l’alors ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, le précieux rapport a enfin été dévoilé le 28 octobre.
Après un refus d’obtempérer, un policier a fait usage de son arme alors qu’une voiture se dirigeait vers lui, jeudi 31 octobre 2024 à Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime). Aucun blessé n’est à déplorer, une enquête est ouverte.
Le tribunal administratif d’Orléans a validé le licenciement pour « insuffisance professionnelle » d’un gardien de la paix du commissariat de police de Tours-Nord, le 30 octobre 2024. En février 2023, il avait dénoncé des échanges racistes entre collègues.
Trois ans pour poser des moustiquaires, un an et demi pour changer des fenêtres… Le tribunal administratif de Nouvelle-Calédonie a condamné l’Etat, dans un jugement daté du 24 octobre dernier, pour ses délais d’exécution particulièrement longs. La justice réclame des mesures rapides face aux conditions de vie catastrophiques pour les détenus de Nouvelle-Calédonie à la prison de Nouméa.
Le nombre de détenus en France a atteint un nouveau record au 1er octobre, avec 79 631 personnes incarcérées contre 78 969 le mois précédent, selon des chiffres du ministère de la Justice consultés mercredi par l’AFP. En un an, ce sont près de 5 300 personnes supplémentaires qui ont été incarcérées dans les prisons françaises, malgré la surpopulation chronique.
Un rapport du ministère de l’intérieur publié en catimini, lundi 28 octobre, confirme les révélations de Disclose sur l’utilisation illégale par la police et la gendarmerie du logiciel Briefcam, entre 2015 et 2023. Cet outil qui permet la reconnaissance faciale a été désactivé juste après notre enquête. Une décision qui met fin, au moins temporairement, à l’une des plus graves atteintes à la vie privée en France ces dernières années.
Les 24 écrans du nouveau centre de supervision urbain (CSU) attendent bien sagement d’être accrochés au mur. Ils permettront bientôt à la quinzaine d’opérateurs de la police municipale d’observer en temps réel les images des 129 caméras de la ville … La livraison du futur CSU, dans la ZAC entrée Est, c’est bien pour demain. Plus précisément pour « la première quinzaine de décembre » …
Le tribunal correctionnel de Lyon a condamné ce lundi trois policiers après qu’ils aient roué de coups un homme, l’an dernier, dans un parking souterrain place Bellecour.
Au procès de trois policiers, ce mardi, devant le tribunal correctionnel de Paris, le procureur a réclamé des peines de six à 30 mois d’emprisonnement avec sursis contre trois fonctionnaires, après les graves violences infligées à un homme interpellé, en juillet 2024, à Paris. Avec, pour les auteurs présumés des faits les plus graves, des interdictions définitives d’exercer leur profession.
Un détenu de 58 ans a été retrouvé mort pendu dans sa cellule au centre pénitentiaire de Fresnes dans la matinée du mardi 22 octobre, selon une information confirmée jeudi par le parquet de Créteil. Les enquêteurs privilégient la piste du suicide, et une enquête pour recherche des causes de la mort a été ouverte, confiée au commissariat de L’Haÿ-les-Roses. Ce drame relance les interrogations sur les conditions de détention et la gestion des risques suicidaires dans les prisons françaises.
Rachid B., déjà condamné en 2023 pour avoir tenté de faire passer des téléphones portables à un détenu des Baumettes, consultait les fichiers de police (antécédents judiciaires, personnes recherchées et immatriculation), notamment de figures du grand banditisme marseillais. Il a reconnu des abus à des fins personnelles, mais nie tout contact avec la criminalité organisée.
Dans le pays de Quimper, pendant plusieurs mois, le beau-père, alors gendarme de profession, avait agressé sexuellement la fille de son épouse, une adolescente de 12 ans. Lundi 28 octobre, cet homme âgé de 42 ans a été condamné par le tribunal à trois ans de prison dont un an ferme.
L’église luthérienne malgache de Strasbourg est restée passive face aux plaintes de deux victimes de viols sur mineures visant leur chef de chœur. Trois ans après leurs signalements, les plaignantes dénoncent aussi l’immobilisme du service de police en charge de l’enquête.
Au commissariat de Levallois (Hauts-de-Seine) où il était affecté, ce brigadier-chef n’était pas occupé que par ses enquêtes. Ses recherches dans les fichiers de police, ceux des antécédents judiciaires, des plaques d’immatriculation, des personnes recherchées, occupaient aussi une partie de son temps de travail. Le problème, c’est qu’il s’agissait trop souvent de recherches irrégulières, faites pour le compte de connaissances plus ou moins proches et surtout, pour celui de son fils.
A., un retenu de 27 ans, est mort dans la nuit du jeudi 17 au vendredi 18 octobre, au CRA 3 du Mesnil-Amelot. Cette personne avait des problèmes de santé et devait être emmenée à l’hôpital depuis une semaine, ce que les flics ont refusé de faire « faute d’escorte ».
Samedi 26 octobre : un hélicoptère, des drones, des compagnies de CRS, des chiens policiers, des gendarmes, des grenades… La paisible commune de Vertou, au sud de Nantes, n’avait sans doute jamais vu ça. Un déploiement policier délirant pour protéger un meeting d’extrême droite.
… l’un des policiers sort son arme de service. Il tire à six reprises vers la voiture « pour (la) stopper ». Les balles transpercent le parebrise à plusieurs endroits, mais le conducteur ne s’arrête pas pour autant. Il prend la fuite, direction donc la porte d’Asnières où il finit par abandonner le véhicule. Côté policier, aucun blessé n’est à déplorer, pour ce qui est du ou des occupants de l’Audi, difficile à ce stade d’être affirmatif dans ce domaine. La voiture a été retrouvée vide, sans trace de sang.
Il y a dix ans, la mort de Rémi Fraisse à Sivens a bouleversé les luttes écologiques en France. Cet événement a été un moment charnière de ma vie. J’ai rapidement abandonné mes études pour me lancer dans la photographie des luttes. Dix ans plus tard, à Politis, je continue de couvrir les manifestations et le sujet des violences policières.
Aiden C. entre dans le box et s’assoit machinalement sur le banc. Le président le rappelle à l’ordre – « Levez-vous ! » –, et ajoute immédiatement, sarcastique : « Enfin si vous n’êtes pas trop fatigué ! » Le prévenu comparaît pour transport de stupéfiants dans le cadre d’un trafic. — Est-ce que vous travaillez ? — Non.
Près de cinq ans après les faits, une juge d’instruction parisienne a décidé de renvoyer un membre d’une compagnie républicaine de sécurité (CRS) devant la cour criminelle départementale de Paris. Le gardien de la paix T. est accusé d’avoir éborgné un manifestant, Manuel Coisne, 46 ans aujourd’hui, par un tir de lance-grenades Cougar non réglementaire car réalisé trop bas. Les faits ont eu lieu le 16 novembre 2019 place d’Italie, dans le 13e arrondissement de Paris, à l’occasion du premier anniversaire du mouvement des « gilets jaunes ».
Après le démantèlement d’un vaste trafic de véhicules, qui aurait empoché 3 millions d’euros, le cerveau de l’opération demande sa libération sous contrôle judiciaire. Cet homme sera fixé sur son sort mardi 29 octobre. Mais les charges qui pèsent sur lui sont accablante, d’après l’enquête de la section de recherches de Toulouse.
Cadeau de la Macronie, les nationalistes révolutionnaires voient dans les élections anticipées une autoroute vers le pouvoir. Dans la foulée, une partie de la population s’organise contre l’extrême droite. Le 11 juin à Nancy, alors que les fascistes, sous les yeux de la police, ont pu enfiler leurs cagoules et préparer leurs ceintures pour « taper du gaucho » sans être inquiétés, quelques semaines plus tard, trois militants de gauche sont placés en garde à vue pour violences en réunion.
Lundi 21 octobre, un jeune cycliste était violemment maintenu au sol et interpellé sur les quais de Bordeaux, après avoir circulé sur un trottoir. Les policiers avaient dénoncé un outrage et réfuté les accusations de violences. Des vidéos montrent pourtant l’usage de la matraque par les forces de l’ordre.
« Mon évasion » de Pierre Kropotkine : présentation de ce petit livre édité récemment par les éditions du bout de la ville … Lecture de la postface de ce livre, écrite par l’Envolée : « Une injection d’air pur : Sur l’évasion et sa criminalisation »… « Emprisonner pour soigner, les troubles psychiques en audience » : rediffusion de l’émission radio Tapages d’octobre 2024.
Le 22 octobre, un surveillant de la prison de Tarbes a été condamné pour des violences commises sur un détenu dans la cellule 130. La pièce serait devenue un lieu d’exactions dans une prison où règne la culture de l’ordre.
Ce haut fonctionnaire, aujourd’hui retraité, a été condamné à deux ans de prison, dont un an ferme sous bracelet électronique, et à une amende de 250 000 euros : il a été reconnu coupable de treize des dix-neuf infractions pour lesquelles il était poursuivi, dont corruption, trafic d’influence, prise illégale d’intérêts et détournement de fonds publics. A l’époque, Alain Gardère était préfet des sites aéroportuaires franciliens (2012-2014) puis directeur du Conseil national des activités privées de sécurité (CNAPS, 2015-2016).
Le procureur de la République de Bobigny a indiqué que l’intervention d’Aly Diouara lors d’une opération policière à La Courneuve n’avait « pas de caractère potentiellement problématique ». Le député de La France Insoumise a affirmé qu’il n’avait « pas manqué de respect » aux policiers.
Le tribunal correctionnel de Créteil a prononcé jeudi des peines de douze et dix-huit mois de prison avec sursis, accompagnées d’interdictions professionnelles, contre ces agents jugés pour avoir volé de l’argent à des vendeurs à la sauvette et arrêté un adolescent sans motif.
Un policier rémois jugé pour vol et agression sexuelle dans l’exercice de ses fonctions a été condamné mercredi à quatre ans de prison dont deux fermes par le tribunal correctionnel de Reims.
Une vidéo circule sur les réseaux sociaux, montrant un homme plaqué au sol par trois policiers. Selon plusieurs témoins, dont l’auteur de la vidéo, il aurait été violemment pris à partie pour avoir roulé à vélo sur un trottoir. La police, elle, accuse le cycliste d’insultes et de les avoir bousculés.
90 euros pour le port d’écouteurs à vélo. 95 euros pour avoir grillé un feu rouge, quai Lamartine. Dans le centre-ville de Rennes, les verbalisations des cyclistes en infraction ont fait quelques surpris ces derniers mois. Postée place de Bretagne, quai Lamartine ou encore rue Saint-Hélier, la police nationale effectue en effet des contrôles préventifs tous les mois et des contrôles avec procès-verbaux toutes les semaines.
Cette audience était surnommée à demi-mot : « Le procès des violences de la cellule 130« . L’affaire a été jugée ce mardi après-midi au tribunal de Tarbes, après avoir été révélée par le contrôleur général des lieux de privation de liberté qui avait dénoncé des conditions de détention indignes à la maison d’arrêt et des violences systémiques sur des détenus dans la cellule 130. Un surveillant pénitentiaire tarbais âgé de 40 ans a écopé d’une peine de quatre mois de prison avec sursis pour des violences sur un détenu à la mais d’arrêt de Tarbes. Les faits se sont déroulés le 2 mars 2024, dans la cellule 130 identifiée comme étant dédiée à des exactions sur les prisonniers.
Pourquoi, depuis plus d’un an, les policiers parisiens photographient-ils, avec leur téléphone portable, les personnes interpellées en marge de certaines manifestations ? La réponse tient en trois lettres : MAD, pour « mise à disposition ». Derrière cet acronyme, une application lancée en toute discrétion par la Préfecture de police de Paris à l’occasion de la Coupe du monde de rugby, qui s’est déroulée en France du 8 septembre au 28 octobre 2023. Après une refonte, son utilisation a été progressivement généralisée, à partir du mois de mai, à la faveur des Jeux olympiques de Paris. Cette application crée un nouveau fichier de police, et normalise une pratique qui relevait jusque-là de l’exception : le remplacement du procès-verbal (PV) d’interpellation par une « fiche de mise à disposition ».
Victime de violences policières à Montélimar en mars 2023, Sonya a déposé plainte. Mais un an et demie plus tard, elle n’a aucune nouvelle. Personne n’a entendu son témoignage, et son signalement à l’IGPN a fini à la poubelle. En septembre, elle vient de saisir un juge d’instruction pour tenter de réveiller la justice.
Le 10 octobre, Julien Helde, 39 ans, détenu au centre pénitentiaire depuis le mois de juin, trouvait la mort dans sa cellule. La veille, il avait été admis aux urgences après une intoxication médicamenteuse. Deux mois plus tôt, un autre détenu avait été retrouvé mort dans sa cellule.
« Ils sont arrivés avec des échelles, il y a avait la BAC, la police municipale, des huissiers de justice, un représentant de la mairie d’arrondissement »
L’homme de 72 ans, qui a été blessé vendredi soir après un échange de tirs avec les forces de l’ordre près de Nantes, à Saint-Herblain, est mort des suites de ses blessures ce samedi.
Samedi 19 octobre 2024 vers 10 h, en plein marché, le centre-ville d’Yvetot a été le théâtre d’une course-poursuite à distance engagée par les gendarmes suite au refus d’obtempérer d’un automobiliste. Un coup de feu a été tiré pour immobiliser son véhicule.
L’accident s’est produit à Plaissan, dans le coeur d’Hérault, début octobre. La victime a fini sous les roues de la police municipale qui certifie qu’il a refusé d’obtempérer et a glissé sur la route avant l’accident. Le plaignant dit tout le contraire.
Le taux d’occupation de la maison d’arrêt de Villepinte en Seine-Saint-Denis dépasse les 200 %, rendant le quotidien des détenus et du personnel complexe et surchargé. Des conditions d’incarcération qui pourraient être aggravées en cas de coupe budgétaire pour le secteur pénitentiaire.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, un prisonnier du CRA 3 du centre de rétention du Mesnil Amelot est décédé. Des prisonniers racontent qu’il était malade et n’a pas été pris en charge et qu’il est mort de manque de soin et de l’inaction des flics qui ne sont pas intervenus malgré les appels répétés de ses codétenus. On reçoit pour cette émission des membres du collectif A bas les CRA qui luttent contre les frontières et leurs prisons et soutient les personnes enfermées dans les CRA. On repasse ensuite l’enregistrement d’un bout d’une discussion avec Aurélie Garand, frère d’Angelo Garand, tué le 30 mars 2017 par le GIGN chez lui alors qu’il n’était pas revenu d’une permission.
Au volant d’une voiture banalisée, l’équipage de gendarmerie avait pris en chasse un cyclomoteur « surpris » à traverser le bourg à 60 km/h, et sans immatriculation. Malgré l’ordre de sa hiérarchie d’arrêter la poursuite et un comportement jugé « dangereux » sur la route par sa coéquipière, le gendarme avait persévéré et fini par mettre la main sur le cyclomotoriste… en le faisant tomber dans un fossé.
Le jugement est tombé pour « Haurus ». L’ex-agent de la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) Christophe Boutry a été condamné, jeudi 17 octobre à Marseille, à cinq ans de prison pour corruption. Une peine qu’il n’exécutera pas puisque le tribunal a prononcé sa confusion avec une condamnation identique infligée en 2021 dans un autre volet de l’affaire. Décrit par l’accusation comme le chef de la bande criminelle de Marignane liée au narcobanditisme marseillais, Pascal Gomez Galeote, 44 ans, s’est vu pour sa part infliger cinq ans de prison et une amende de 40 000 euros. Le tribunal l’a reconnu comme le corrupteur du policier en poste à la DGSI qui, sous le pseudonyme d' »Haurus »vendait en 2017 et 2018 sur le darknet des informations sensibles tirées de fichiers de police.
Lorsqu’on évoque des violences au sein de ce milieux, chacun pense naturellement aux détenus. Dans l’imaginaire carcéral, la violence n’émanerait que d’eux. Rarement de ceux qui les encadrent ou alors seulement dans le cadre d’une légitime défense. Et pourtant de nombreuses femmes qui travaillent dans les prisons françaises déclarent se sentir plus en sécurité avec les détenus qu’avec leur propre collègue. Viols, agressions, harcèlements sexuels. Une dizaine de femmes, surveillantes pénitentiaires, agent administratif, assistantes sociale ou conseillères d’insertion et de probation nous ont confié leur témoignage, leur histoire. Toutes racontent une mécanique infernale, une atmosphère de travail machiste et hyper sexualisée au sein de laquelle elles ne sont pas protégées. Une partie d’entre elle a accepté de témoigner face caméra dans l’espoir de faire changer les choses.
Le domicile de Vanessa, Marcel et leurs 4 enfants a été perquisitionné en mars 2024 dans les Yvelines. Ils dénoncent un tir policier et des violences. Un des fils, suspecté d’avoir incendié une école lors des émeutes de 2023, a été mis hors de cause.
L’ancien officier de police judiciaire avait embrassé contre son gré une étudiante en droit qui avait la moitié de son âge. Il a été condamné à 3 mois de prison avec sursis et inscrit au fichier des auteurs d’infractions sexuelles.
Un gendarme de Guingamp (Côtes-d’Armor) a demandé au tribunal administratif de Rennes, ce mercredi 16 octobre 2024, d’annuler la sanction qui lui avait été infligée par sa hiérarchie suite aux dénonciations de « harcèlement sexuel » faites par trois de ses collègues féminines quand il exerçait à Perros-Guirec.
Ce mercredi dans la matinée 70 policiers ont pénétré dans l’université de Lyon 2 pour déloger l’occupation des étudiants sans-facs, sur demande de la Présidence, qui a ensuite fermée administrativement le campus Berges du Rhône. Une répression inacceptable alors que la présidence refuse toujours d’inscrire les étudiants mobilisés.
Mardi 15 octobre 2024, le tribunal de Saint-Brieuc a jugé et condamné un policier à de la prison ferme. Agé d’une quarantaine d’années, il était accusé de violences conjugales.
L’histoire était écrite : renvoyé en comparution immédiate pour violences et rébellion contre les forces de l’ordre après la free party de Parnay (Maine-et-Loire) en mai dernier, Pablo Caron était promis à une condamnation par le tribunal de Saumur. Mais les témoignages et les vidéos de son arrestation ont conduit les juges à demander l’ouverture d’une nouvelle enquête. Un cas d’école.
Ce mercredi 16 octobre, une cinquantaine de policiers ont délogé les jeunes d’origines africaines qui se déclarent mineurs. Ils occupaient un immeuble de l’avenue de Grande-Bretagne depuis des mois.
Le parquet de Créteil a requis lundi des peines de dix à dix-huit mois de prison avec sursis contre trois policiers. Ils étaient jugés pour avoir volé de l’argent à des vendeurs à la sauvette et embarqué un mineur, relâché quelques kilomètres plus loin.
Arnaud Bonnefoy, ancien gardien de la paix au Blanc-Mesnil, va être jugé par la cour d’assises de Paris pour avoir tué sa compagne Amanda Glain en l’étranglant le 28 janvier 2022.
abus de pouvoir – Cette habitante du Gers de 49 ans accuse un policier en formation de la harceler depuis deux ans Celle qui est prénommée Sylvie par nos confrères de La Dépêche, n’a pas « osé » déposer plainte contre celui qu’elle accuse de harcèlement sexuel. En effet, cette habitante de Castéra-Verduzan (Gers), qui a fait la connaissance de ce jeune policier il y a deux ans, lors d’un événement de rassemblement automobile, a simplement déposé une main courante à la fin du mois d’août.
La victime avait reçu des coups dans un fourgon, le 11 février 2023, à Nantes, mais n’a pu reconnaître le policier mis en cause, lundi. Le tribunal rendra sa décision mardi 26 novembre. Que s’est-il passé dans le fourgon de la police nationale, le 11 février 2023, à Nantes ? Comment le manifestant interpellé sans une égratignure a-t-il pu arriver à Waldeck-Rousseau avec un œil au beurre noir et des dermabrasions sur le visage ? Lundi, deux heures d’échanges n’ont pas permis de répondre …
Recruté à la direction de la sécurité du groupe de luxe de Bernard Arnault, Jean-François Digeon a accepté une peine de huit mois de prison avec sursis après un «plaider coupable». Il ne comparaîtra donc pas, à partir du 13 novembre, au procès qui vise notamment Bernard Squarcini, ex-chef du renseignement intérieur, avec qui il travaillait.
« Cette garde à vue m’a empêchée d’aller travailler et m’a traumatisée. » Une Paloise de 25 ans, a appelé la police pour des violences conjugales et s’est retrouvée en garde à vue, suite à la plainte de son ex-compagnon pour vol. Alors même que ce dernier venait d’enfoncer sa porte. Elle dénonce une garde à vue « abusive ».
Les fonctionnaires de police ont alors sorti leur arme et l’ont pointé sur Sarah, disant qu’elle cherchait à fuir leur contrôle. “Je me suis vue mourir”, a-t-elle raconté au tribunal, expliquant avoir du mal à se souvenir de la chronologie précise des faits à cause du “traumatisme”. Pour le ministère public, la version des policiers est celle dont les juges doivent tenir compte, faute d’autres éléments matériels et du manque de souvenirs de la prévenue.
En Île-de-France, le tribunal correctionnel de Bobigny absorbe une grande quantité de dossiers. Les comparutions immédiates s’y déroulent, en partie, dans la 18ᵉ chambre, derrière l’accueil. Premier épisode de notre série, Comparution immédiate : une justice de classe.
De nombreuses personnes atteintes de troubles mentaux sont envoyées en prison après avoir été jugées en comparution immédiate. À travers deux récits d’audience, on revient sur cette question, qui croise la notion problématique de « dangerosité », la présence – ou non – d’expertise psychiatrique dans le dossier et l’illusion des magistrats que la prison peut être un lieu de soin.
Un homme de 37 ans a été condamné à quatre mois aménageables pour outrage, rébellion et usage de stupéfiants, lundi 7 octobre au tribunal de Chalon-sur-Saône. Il conteste les faits et annonce qu’il fera appel.
Samedi 5 Octobre, suite à l’appel au rassemblement de l’Assemblée Antifascite Paname contre une séance de dédicace de la Maison d’édition d’extrême-droite « Magnus » (publiant notamment Marguerite Stern, Papacito et autres influenceurs à la carrière échouée), une manifestation s’élance alors spontanément dans le Ve arrondissement dans l’optique d’aller perturber sa bonne tenue.
64 camarades seront alors interpellées, choisissant pour beaucoup de rester ensemble en cas d’arrestation. Cette stratégie permet en effet d’embourber la machine judiciaire et d’empêcher de rester isolées face aux arrestations.Un « Coup de filet dans la mouvance Antifasciste » titre la presse, à propos de ce qui s’avère être une farce de la préfécture et une nouvelle débâcle judiciaire.
Le sociologue et militant de La Quadrature du Net, Félix Tréguer, publie « Technopolice », un livre qui analyse les dispositifs de surveillance urbains actuels et les replace dans une histoire des technologies policières de rationalisation et de contrôle des villes et de leurs habitants.
Depuis l’été 2023, les vendeuses de pastels et de bissap sont réprimandées par les forces de l’ordre qui jettent leur nourriture et les verbalisent. Certaines dénoncent des agressions, dont un croche-pied. Ces vendeuses comme les habitants mobilisés autour d’elles s’insurgent contre le traitement « complètement disproportionné » qu’elles subissent et organisent une manifestation ce samedi 12 octobre à 10 heures sur la Place des fêtes.
Le 14 décembre 2022, le soir de la demi-finale France-Maroc de la Coupe du monde de football, une quarantaine de personnes pour la plupart proches du GUD, groupuscule d’extrême droite dissout en juin dernier, étaient interpellées à Paris. Elles sont soupçonnées d’avoir planifié des violences contre les supporters marocains présents ce soir-là sur les Champs-Élysées. Seulement 7 de ces individus ont été renvoyés devant le tribunal. Surprise, parmi ceux qui ont été relâchés, Blast a repéré la présence d’un policier… candidat Reconquête aux dernières législatives. L’homme avait pourtant reconnu les faits. Révélations.
Policier depuis 25 ans à Saumur, l’homme était jugé ce jeudi 10 octobre au tribunal correctionnel de Saumur pour avoir mis à disposition des appartements à des femmes qui s’adonnaient à la prostitution.
En chutant, certains ont frôlé la mort. Bien des « écureuils » opposés à l’A69 craignent les gendarmes de la Cnamo, censés les déloger de la cime des arbres. Enquête sur une cellule jugée incompétente et dangereuse.
SURPOPULATION ET VIOLENCES À FLEURY-MEROGIS – HOMMAGE IDIR MEDERES MORT AU MITARD – MUTINERIE ET DÉMISSION À MAYOTTE – RÉVOLTES ET RÉPRESSION EN MARTINIQUE
Un message d’un prisonnier de Fleury-Merogis qui dénonce la surpopulation qui explose, l’abandon total que subissent les prisonniers, les violences pénitentiaires dès le quartier des arrivants, les camisoles chimiques, les personnes déclarées suicidaires et placées au mitard, et les conditions dégueulasses de détention. On passe un enregistrement de la marche en qui s’est tenu le 8 septembre en hommage à Idir Mederess, mort au mitard de la prison de Lyon Corbas le 9 septembre 2020. Le 28 septembre, une trentaine de prisonniers se sont révoltés à la prison de Majicavo à Mayotte avant de subir la répression du GIGN. On revient sur le mouvement social en cours en Martinique contre la vie chère mais aussi contre les inégalités économiques héritées de la colonisation.
Le Collectif d’action judiciaire (CAJ), composé de travailleurs et travailleuses du droit (avocat.e.s, juristes…) engagé.es aux côtés du mouvement social depuis mars 2023, lance ses chroniques judiciaires révolutionnaires ! Chaque semaine, nous publierons un récit d’audience, un commentaire de décision ou une analyse pour dénoncer la réalité du droit et des tribunaux.
« Est-ce que tu te masturbes, est-ce que tu prends du plaisir en le faisant ? » Ces questions ont été posées notamment à un enfant de neuf ans par un gendarme au sein de la Maison de Protection des Familles de la Valette. […] Après une mise à l’écart préventive et un arrêt maladie de quelques mois, l’enquêteur a repris ses fonctions. Son retour a suscité l’incompréhension et un certain malaise dans les murs de la MPF.
Un automobiliste de 45 ans est mort à l’issue d’une course-poursuite à Pernes-les-Fontaines dans le Vaucluse la nuit dernière. L’automobiliste de 45 ans était pris en chasse par une patrouille du PSIG, le peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie.
Le gendarme soupçonné de voyeurisme après avoir photographié une mineure sous sa douche a été jugé le 3 octobre 2024 à Tours : douze mois de prison avec sursis probatoire ont été requis.
Dans une décision rendue le 4 octobre, le tribunal administratif de Montreuil condamne la préfecture de police et l’enjoint à remédier aux conditions de garde à vue dans le commissariat d’Aubervilliers. Une décision qui fait suite aux poursuites engagées par le barreau de Seine-Saint-Denis.
Le puzzle judiciaire de l’enquête sur la mort de Jean-Paul Benjamin illustre le soutien sans faille dont peut bénéficier un policier quand il est mis en cause pour avoir tué un homme. Dans le détail de la procédure et du dossier administratif de l’agent, consultés par Libération, apparaissent plusieurs preuves de l’aide fournie par le ministère de l’Intérieur à Emmanuel N. Ce brigadier, ancien de la brigade anticriminalité (BAC) d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), est aujourd’hui mis en accusation devant la cour criminelle de Seine-Saint-Denis pour des «violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner». Un crime pour lequel il encourt une peine de vingt ans de prison.
Une « mesure de rétorsion » prise par la direction « à la suite d’inondations provoquées par ‘un ou plusieurs détenus du quartier disciplinaire’ qui avaient volontairement bouché leurs robinets et toilettes ».
Le 1er octobre, un décret est venu encadrer la pratique déjà généralisée de la vidéosurveillance en garde à vue. La réforme qui entérine cette pratique suscite l’indignation des syndicats policiers qui exigent d’avoir les mains totalement libres pour réprimer.
Quatre portes d’une même résidence HLM du Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis) ont été défoncées par erreur par des gendarmes lors d’une intervention en février. Le début d’un véritable parcours du combattant pour Maria, 60 ans.
Il était 6 heures du matin vendredi dernier, quand la porte de l’appartement d’une femme est forcée tout à coup par la police nationale. Des policiers débarquent pour procéder à une interpellation. En sous-vêtements dans son salon, la femme est menottée dans l’incompréhension la plus totale. Les policiers réalisent après coup qu’ils se sont trompés de logement. Mais pendant ce laps de temps, la victime a été laissée en culotte au milieu de tous ces hommes. Elle a vécu cela comme une violation.
«En raison d’un important “trou” dans les caisses, la gendarmerie n’est plus en mesure de payer les loyers de ses locaux et de ses logements de fonction» explique le média France Bleu ce mardi 8 octobre. Les gendarmes seraient ainsi devenu les squatteurs de leurs locaux, en toute impunité.
Des policiers de la Brav-M ont arrêté samedi une soixantaine de militants antifascistes avant qu’ils n’arrivent sur les lieux d’une séance de dédicace organisée par une maison d’édition d’extrême droite. Hormis deux personnes déférées, tous les participants ont été relâchés sans poursuite.
L’aumônier national catholique des prisons Bruno Lachnitt s’alarme d’une surpopulation carcérale « record » et « contre-productive », alors que l’Église réunit, comme tous les six ans, ses aumôniers de prison du 10 au 13 octobre à Lourdes. « Au 1er septembre, 73 établissements avaient un taux d’occupation supérieur à 150 %, dont 17 à plus de 200 % », rappelle Bruno Lachnitt lors d’une rencontre avec des journalistes, en s’inquiétant d’une surpopulation carcérale qui « bat chaque mois de nouveaux records ».
Communiste libanais et fervent défenseur de la cause palestinienne, Georges Ibrahim Abdallah est enfermé depuis 41 ans dans les geôles de l’État français. Il est ainsi le plus ancien prisonnier politique d’Europe et le plus ancien détenu au monde incarcéré pour des faits liés au conflit Israélo-palestinien. Libérable depuis 1999, ce « Manouchian des temps modernes » a essuyé neuf refus de l’Etat français. Depuis 2013, sa libération a été validée par la justice mais conditionnée à un arrêté d’expulsion du territoire français que Manuel Valls cette année-là, puis Darmanin en 2022 lui ont systématiquement refusé.
La procédure est d’autant plus violente pour les gardés à vue, que « du stade de l’interpellation jusqu’au sein des commissariats, toute cette procédure a autorisé des propos transphobes. Et les policiers s’en sont donné à cœur joie », raconte Hanna Rajbenbach, avocate de la Coordination contre la répression et les violences policières. Une dizaine de comportements discriminatoires – mégenrage, blagues humiliantes, refus d’accès aux traitements, palpations appuyées – ont été rapportés à l’avocate. « Les policiers se faisaient un malin plaisir de m’appeler Monsieur », rapporte Aurélie (1).
C’est un procès sordide qui s’est déroulé à huis clos toute cette semaine, devant la cour criminelle départementale de Seine-et-Marne, à Melun. Des femmes « effondrées, anéanties, brisées à vie », selon Me Marion Saint Fort Ichon, qui se sont succédé à la barre pour raconter leur calvaire. Un calvaire qui, au total, s’est déroulé sur une vingtaine d’années d’agissements à répétition, commis par un policier seine-et-marnais, moniteur de tir.
Texte du RISI (Riposte Insurrectionnelle Si Incarcération) pour un soutien actif aux révoltes des prisonnier.es. Un phénomène global d’insurrection des prisonnier-es s’est intensifié ces derniers mois à travers le monde. Des mutineries des prisonniers kanak aux attaques de postes de police, en passant par la prise d’assaut de la prison de Narsingdi au Bangladesh, qui a permis l’évasion de 800 détenu-es, ou encore les soulèvements dans les prisons italiennes face à la canicule, l’évasion d’un détenu du CRA de Marseille jusqu’aux récentes mutineries dans les prisons en Martinique …
Trois policiers du commissariat du 5e et 6e arrondissements parisiens doivent être jugés prochainement après trois épisodes de violences dans lesquels ils sont soupçonnés d’être impliqués à des degrés divers, a appris l’AFP de source judiciaire samedi, confirmant des informations de Libération.
Deux membres de la BAC de Stains étaient jugés jeudi 3 octobre, à Bobigny, pour avoir tiré à huit reprises sur une voiture lors d’un refus d’obtempérer, le 16 août 2021. Le conducteur et sa passagère ont échappé de peu à la mort.
Les avocats de la famille de Rony Cély ont tenu à faire un point sur l’enquête, ce vendredi, à Goyave, commune où, le 9 janvier dernier, cet homme schizophrène a été tué par un gendarme, lors de son interpellation. Maître Maritza Bernier craint une clôture prématurée de l’instruction, au stade actuel, alors que le tireur est considéré comme simple « témoin assisté » ; elle demande sa mise en examen.
Selon nos informations, un jeune majeur, circulant sur une moto de 50 cm3, aurait fait un refus d’obtempérer quelques minutes auparavant avant d’être victime d’un accrochage avec une voiture de la police municipale.
Trois ans après les faits, le parquet de Bobigny a requis un an sous surveillance électronique à l’encontre des deux policiers qui ont tiré à huit reprises sur le véhicule dans lequel se trouvaient Nordine A. et Merryl B. en 2021. Le délibéré est attendu pour le 7 novembre prochain.
Quelle surprise ! Les Jeux Olympique de Paris ont été le théâtre d’expériences sécuritaires hors-norme, qui devaient être restreintes à la seule durée de Jeux olympiques et paralympiques. C’était notamment le cas pour la vidéo-surveillance algorithmique qui avait été autorisée par une loi JO validée par le conseil constitutionnel en mai 2023. Ces derniers jours Laurent Nuñez le Préfet de Paris a exprimé être «très favorable» à la généralisation de cette pratique.
Une lettre de Bambina du centre de détention pour femmes des Baumettes à Marseille où elle est arrivée après 8 transferts. Des nouvelles d’Aurélie dont on lit une lettre à l’antenne. Elle annonce son départ pour le CNE en fin d’année et revient sur l’arbitraire des matons à Poitiers-Vivonne … On parle de l’audience à venir au tribunal administratif de Paris le vendredi 11 octobre prochain dans le cadre des plaintes et des censures de l’administration pénitentiaire contre l’Envolée. Retour sur le procès de deux flics de la BAC du 93 qui avaient tiré sur Nordine et Meryl, qui a perdu le bébé qu’elle portait.
Trois ans après les faits, le procès des policiers de la BAC ayant tiré sur Nordine et sa compagne Merryl à Stains se tenait ce jeudi au tribunal correctionnel de Bobigny. Un procès qui met en lumière la violence de la police et son impunité.
ous avons en France un Ministre de l’Intérieur néofasciste : Bruno Retailleau. Ce sont les partis d’extrême droite qui en parlent le mieux. Prenons Sarah Knafo, députée européenne de Reconquête et compagne d’Eric Zemmour, qui commentait les propos du Bruno Retailleau : «Ça aurait pu être un discours de notre parti».
Le ministre de l’intérieur souhaite doubler la durée d’enfermement des étrangers en situation irrégulière dans les centres de rétention administrative. Sa position est pourtant démentie par la réalité : la durée de rétention n’a pas d’impact sur le taux d’éloignement.
Policiers « ripoux » recrutés sur Snapchat À ce stade de l’enquête, la brigade de répression du banditisme recherche d’éventuels prête-noms et faux stagiaires cités dans les centaines de sociétés fictives identifiées par leurs soins. Les enquêteurs ont également établi un lien entre cette arnaque massive au CPF et un nombre d’autres trafics, dont un réseau de voitures volées à Dubaï. Dans ce volet de l’affaire, plusieurs policiers et gendarmes sont soupçonnés d’avoir été recrutés sur Snapchat ou Telegram pour surveiller les inscriptions de voitures au fichier des véhicules volés.
FIN DE LA VIDÉOSURVEILLANCE SYSTÉMATIQUE EN GARDE À VUE : « EN L’ABSENCE DE CAMÉRAS DE SURVEILLANCE, QUI NOUS CROIRA », S’INQUIÈTE UN SYNDICAT DE POLICE
Pas assez de personnel Autre problème soulevé par Bruno Mengibar : le « manque de confiance » envers les policiers. « Si un détenu est agressif, en l’absence de caméras de surveillance, qui nous croira ? », interroge-t-il.
Les conditions de détention dans les prisons françaises sont « de pire en pire », s’indigne jeudi 3 octobre sur franceinfo Dominique Simonnot. La contrôleure générale des lieux de privation de liberté publie un rapport qui montre que les recours contre les conditions indignes de détention restent « limités et faiblement mobilisés » par les prisonniers malgré un nombre record de détenus dans les prisons françaises.
Félix Tréguer, chercheur au CNRS, s’inquiète de la décision de généralisation de cette technologie par le gouvernement Barnier, au départ prévu pour les seuls JO 2024.
Un policier du commissariat de Saintes (Charente-Maritime) a tiré sur un homme en garde à vue qui tentait de l’agresser avec un couteau, mardi 1er octobre 2024. Ce jour-là, le retrait de la vidéosurveillance dans les cellules entrait en vigueur.
Un policier de 54 ans est renvoyé devant la cour criminelle de Haute-Garonne pour viols, atteintes sexuelles et attouchements. Des faits commis entre 2017 et 2018 au sein d’un commissariat de Toulouse.
En août 2021, à Stains, la police a tiré cinq balles dans le corps de Nordine après un refus d’obtempérer. Ce 3 octobre, trois ans après, les agents vont à leur tour être jugés pour « violences volontaires ».
Toulouse, chambre des comparutions immédiates, mai 2024. Ridah R. comparaît pour violences sans interruption totale de travail, en récidive légale. Avant d’aborder les faits, le président tient à poser une question préliminaire : — À la lecture du dossier, je m’interroge : vous n’êtes pas suivi sur le plan psychique ou psychiatrique ? — Je vais très bien ! Physiquement et mentalement ! Le président répète en souriant « Vous allez très bien… »,
Le jeune Réunionnais âgé de 21 ans est décédé, après un tir de taser à la Ferté Saint-Aubin le 3 novembre 2013. Le parquet a requis 1 an de prison avec sursis à l’encontre de l’ancien militaire.
Un autre agent des forces de l’ordre a alors tiré deux coups de feu sur l’homme, le touchant gravement. Le pronostic vital du blessé était engagé au moment de sa prise en charge médicale, indique la chaîne de télévision locale.
Il n’a pas été démis de ses fonctions, mais a reçu un blâme gelant l’évolution de sa carrière pour les 5 prochaines années. Son complice a été condamné à 5 mois de prison avec sursis.
La justice plus douce avec les pédocriminels qu’avec les voleurs de canettes Encore un “bon père de famille” selon la formule de Rose Lamy du compte “Préparez-vous pour la bagarre”. Olivier B., magistrat, ancien vice-président du tribunal judiciaire de Dijon, proposait sur un site internet à des hommes de violer sa fille âgée de 12 ans.
À Mayotte, le GIGN a réprimé une mutinerie qui a éclaté samedi dernier dans la prison de Majicavo, la plus surpeuplée de France et de ses colonies. Une trentaine de détenus avaient pris en otage quatre surveillants. Alors que la majorité des détenus dans cette prison sont des personnes catégorisées comme « étrangers », cette séquence met en lumière la politique de criminalisation et de carcéralisation massive des migrants menée par l’Etat français dans sa colonie la plus touchée par la pauvreté.
Au centre pénitentiaire du Port, un agent administratif affirme avoir été insulté par sa supérieure hiérarchique. Le fonctionnaire et trois de ses collègues expliquent avoir été traité de « bande de singes ». Des plaintes ont été déposées. Explications.
En dépit de l’acharnement des autorités à masquer l’ampleur du contentieux entre la population et sa police, les chiffres démontrent que la part des auteurs « non identifiés » dans les enquêtes ouvertes par la justice pénale ne cesse de croître. Une rupture a eu lieu sous Macron.
Le parquet de Marseille a requis mardi huit mois de prison avec sursis et une interdiction d’exercer sur la voie publique pendant un an contre un policier pour des violences illégitimes commises sur un manifestant kurde.
D’origine algérienne et résidant depuis dix ans en France, «Latifa» est soupçonnée par les autorités – à tort – d’être une terroriste. Son employeuse, la politiste Chloé Morin, témoigne de cette histoire ubuesque et dénonce la banalisation de mesures attentatoires aux libertés.
L’ironie grinçante n’a sans doute échappé à personne : le 1ᵉʳ juillet 2022, Marie* est venue porter plainte pour des faits survenus… dans le bureau des plaintes d’un commissariat d’arrondissement de Marseille. Trois jours plus tôt, Thomas, un fonctionnaire de police de 48 ans, avait embrassé sur la bouche cette étudiante en droit de 23 ans, qui, rêvant d’une carrière dans les forces de l’ordre, était venue faire un stage.
Un agent de police français a été condamné mercredi à six mois de prison ferme par la cour d’appel de Gand. Lorsqu’il a appris que sa compagne, originaire de Courtrai, le trompait depuis longtemps, le policier se serait énervé, l’aurait enfermée dans les toilettes pendant des heures et aurait uriné sur elle.
L’ensemble avait été nommé « Espace Communal de la Guillotière » par ses occupants, principalement des militants antifascistes, qui expliquaient sur les réseaux sociaux avoir « réquisitionné » les bâtiments pour loger des « exilés » et mettre à disposition des « espaces dédiés à la vie de quartier et à l’organisation concrète de la solidarité et des luttes ».
DÉCLARATION DE POLITIQUE GÉNÉRALE DE MICHEL BARNIER : TROIS QUESTIONS SUR LES « PEINES DE PRISON COURTES ET IMMÉDIATEMENT EXÉCUTÉES » VOULUES PAR LE PREMIER MINISTRE
Dans son discours prononcé devant l’Assemblée nationale, mardi après-midi, Michel Barnier a donné le ton d’une politique pénale plus stricte, ce qui suscite des réserves chez les magistrats.
Franck S., un jeune agent creillois de 21 ans, a été condamné à six mois de prison avec sursis après avoir été reconnu coupable de plusieurs infractions. Il était jugé ce mercredi par le tribunal de Senlis.
Le jeu de bonneteau est un jeu de dupes. Vous avez le bonneteur, le meneur de jeu. Deux cartes noires et une rouge sont posées sur un carton dans la rue, sont mélangées et le gagnant doit retrouver la rouge. Le chef est entouré de complices, « les barons », qui jouent les faux gagnants et les embrouilleurs. Les badauds, entraînés dans le jeu, sont inévitablement dépouillés. La vision du joueur est faussée par la vitesse de mouvement des cartes, il est irrémédiablement condamné à l’échec. Ça vous parait exotique ? Détrompez-vous, nous y sommes tous dedans. Comme avant la crise, les crimes policiers et la justice à la solde continuent à sévir. Dans les extrémités de l’empire colonial les affaires continuent. À Mayotte, les expulsions barbares sont à l’œuvre, en Kanaky deux morts s’ajoutent aux 9 autres tués, en Martinique les CRS débarquent et déjà un jeune est blessé par balles. En Métropole, l’entrée du Bonneteur se prépare.
Quatre policiers ont été suspendus et placés en garde à vue pour des violences commises sur une personne en situation de handicap dans la capitale de la Polynésie française Papeete (Tahiti) , ont annoncé, samedi 28 septembre le Haut-commissaire de la République en Polynésie française et la procureure. Une vidéo filmée la veille et diffusée sur les réseaux sociaux montre l’un des agents faisant tomber l’individu de son fauteuil roulant, et lui infligeant un puissant coup au visage.
Âgé de 39 ans, il a été condamné par le tribunal de Senlis ce lundi 30 septembre 2024 à 12 mois de prison avec sursis pour des violences sur sa compagne.
À Angers, la police a fait usage de grenades lacrymogènes pour bloquer les antifas qui manifestaient pour dénoncer l’instrumentalisation par l’extrême droite du meurtre et du viol de Philippine.
Dans cet article, on présente une revue non exhaustive de ces moyens de surveillance. L’objectif de cet article est double : d’une part, consigner des informations déjà connues mais souvent transmises uniquement par bouche-à-oreille, et d’autre part, encourager d’autres personnes à effectuer un tel travail d’observation de la surveillance policière lors d’évènements militants, autour de Bure ou ailleurs. Observer et comprendre les capacités de surveillance de l’État nous semble être une étape nécessaire si notre objectif est de les déjouer.
Le juge administratif n’est pas compétent pour enjoindre à l’autorité judiciaire de prendre une mesure de stop-écrou vient de décider le Conseil d’État. Inspirée d’une décision prise au printemps 2023 dans l’établissement de Bordeaux-Gradignan, cette mesure consiste à suspendre pendant un certain délai les admissions dans un établissement surpeuplé.
Au 1er septembre, 3 609 détenus étaient contraints de dormir sur un matelas posé au sol, contre 2 361 un an plus tôt, et les prisons françaises comptaient 62 014 places opérationnelles. La densité carcérale globale s’établit à 127,3% mais dans les maisons d’arrêt, où sont incarcérés les détenus en attente de jugement et donc présumés innocents, et ceux condamnés à de courtes peines, elle atteint 153,6%. Elle atteint ou dépasse même les 200% dans 17 établissements ou quartiers. Parmi les personnes incarcérées, 20 563 sont des prévenus, en détention dans l’attente de leur jugement définitif.
Au total, 94 906 personnes étaient placées sous écrou au 1er septembre.
TNTV a pu consulter la déclaration faite le soir même par les agents de la DTPN ayant violenté une personne en fauteuil roulant, dans le quartier Estall, à Papeete. Des propos qui ne concordent pas avec les images diffusées sur les réseaux sociaux.
L’une d’elles âgée de 21 ans était en urgence absolue après avoir inhalé des fumées. Les deux blessées ont été transportées vers les centres hospitaliers du département de Haute-Garonne.
Au printemps 2022, l’agent du commissariat des Ve et VIe arrondissements de Paris, aujourd’hui poursuivi pour de graves violences à l’encontre d’un homme placé en garde à vue en juillet 2024, avait déjà été mis en cause. Cette affaire avait été délaissée par le parquet.
Plus d’une centaine d’entre eux, qui se trouvaient dans deux cours de promenades, refusaient depuis 15h30 de les réintégrer, selon le Midi Libre. Ils protestaient contre leurs conditions d’incarcération dans cette prison, qui compte 476 détenus pour 200 places, précise le quotidien régional. (…) La surpopulation à la maison d’arrêt de Nîmes atteint 267 % dans le quartier hommes, et 270 % dans le quartier femmes, avait évalué le syndicat lundi dans le quotidien.
L’ancien chef de l’Office des stups, qui était accusé d’avoir réalisé une fausse garde à vue de son indic en 2012, a été acquitté ce vendredi 27 septembre. Un retournement de situation après un procès sous tension où policiers et magistrats se sont retrouvés dos à dos.
Deux adolescentes sont détenues dans le centre pénitentiaire de Saint-Denis de La Réunion, censé n’accueillir que des adultes, a dénoncé, ce jeudi, l’Observatoire international des prisons (OIP), demandant la « fin immédiate de cette affectation illégale ».
Le 7 octobre 2024, le tribunal d’application des peines tiendra audience pour statuer sur la libération conditionnelle du plus ancien prisonnier d’Europe.
Devant le tribunal, le procureur demandera « une réponse forte » : 4 mois de prisons avec sursis. Philippe sera finalement condamné à 800€ d’amende avec sursis et à payer 150€ de dommages et intérêts à la flic de l’accueil, en plus de ses amendes.
Le 25 septembre, le porte-parole du Rassemblement National, Laurent Jacobelli, expliquait tout sourire sur France Info : «Bruno Retailleau a très bien appris notre programme, il le récite à la perfection et pratiquement à la virgule près, je ne vais pas dire que ça ne nous satisfait pas.» Il oublie une chose, Bruno Retailleau a toujours été du même bord que lui, puisqu’il a commencé sa carrière politique dans un parti d’extrême droite vendéen.
La décision du procureur de la République de Rennes, Frédéric Teillet, vient de tomber, ce jeudi 26 septembre. Les différentes parties en ont été informées. Il n’y aura pas d’autre procès sur la mort de Steve Maia Caniço, tombé lors d’une charge policière dans la Loire et mort, la nuit de la Fête de la musique, le 22 juin 2019. La relaxe du commissaire de police Grégoire Chassaing est définitive.
Depuis le début du mois de septembre, plusieurs opérations policières particulièrement violentes ont été organisées pour expulser les militants qui luttent contre le projet d’autoroute A69 entre Toulouse et Castres. Fin août, c’est la ZAD de la Cal’Arbre (Saix, Tarn) qui a été démantelée de force par 300 policiers et gendarmes. L’opération de plusieurs jours a fait suite au harcèlement brutal que subissent depuis plusieurs mois les écologistes qui cherchent à empêcher le déboisement des terres où doit être construite la nouvelle voie rapide. Cette opération a menée à l’interpellation de six personnes mais également à la chute de plus de 7 mètres d’un des « écureuils », nom donné aux militant-es qui sont installé-es dans les arbres qui doivent être rasés, entrainant cinq fractures à la colonne vertébrale selon un communiqué des Soulèvements de la Terre.
Lundi 23 septembre au soir, l’ancien policier et eurodéputé Matthieu Valet fait le fier sur la chaîne LCI : il déclare qu’il a croisé le nouveau ministre de l’Intérieur en bas des studios, et qu’il lui a « demandé de déposer plainte contre l’élu Raphaël Arnault ». Ce député insoumis avait dénoncé les violences policières commises en Kanaky, inacceptable pour Matthieu Valet, porte-parole d’un syndicat policier d’extrême droite et coqueluche des médias de Bolloré depuis des années.
Extrait La direction de l’administration pénitentiaire publie chaque mois les statistiques des personnes écrouées. Au 1er août, Carcassonne, avec 158 écroués pour 64 places, faisait partie des 15 établissements à la densité supérieure à 200 %.
Le recours, à titre expérimental, à la vidéosurveillance algorithmique cet été durant les Jeux olympiques et paralympiques « a démontré son utilité » et, compte tenu d’un « bilan » qu’il a qualifié de « positif », le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, considère qu’il y a lieu de « proroger » cette utilisation de l’intelligence artificielle pour analyser les images.
Il y a deux ans, nous avions lancé deux procédures judiciaires suite aux manœuvres d’intimidation dont nous avions fait l’objet, depuis une adresse IP du ministère de l’Intérieur. Depuis, l’attente perdure.
Après quinze ans de combat judiciaire et une relaxe en première instance, quatre hommes qui s’étaient déclarés victimes d’agressions sexuelles de leur ex-chef scout, commandant de police, ont enfin été entendus par un parquet qui a requis cinq ans de prison dont quatre avec sursis.
C’est une projection de l’Administration pénitentiaire, alors que les prisons débordent déjà avec 78 000 détenus. En Allemagne, à l’inverse, le nombre de détenus diminue.
Prune Missoffe, responsable analyses et plaidoyer à l’Observatoire international des prisons (OIP), dénonce une surincarcération. Selon elle, c’est la raison principale qui a engendré cette situation de surpopulation dans les prisons. Elle nous explique.
En octobre 2022, la policière qui travaillait au commissariat de Vesoul fréquentait le gérant d’un snack situé à proximité de son lieu de travail. À sa demande, elle lui a communiqué des informations contenues dans un fichier confidentiel, avant de lui fournir des éléments soumis au secret de l’instruction dans le cadre des gardes à vue de trois hommes, des employés du snack, soupçonnés de trafic de cigarettes.
Alexandre Gilet, ancien gendarme appartenant à la mouvance néonazie a été condamné par la cour d’assises d’appel de Paris à 18 ans de réclusion criminelle pour des projets terroristes, vendredi 20 septembre 2024, a appris ce lundi l’Agence France-Presse (AFP) de source judiciaire.
Si l’on croise ces informations, tout semble concorder et désigner l’unité de CRS basée près de Nantes : un envoi au printemps, le rapatriement «sanitaire» pendant l’été mentionné par le Canard Enchaîné, une récompense en septembre. Coïncidence ? Des CRS auraient donc contracté la chaude-pisse dans une colonie française puis reçu des médailles pour «acte de courage et de dévouement» ? Après tout, les policiers les plus violents avaient bien été médaillés suite à la répression sanguinaire des Gilets Jaunes, tout est donc possible.
Le commissaire François Thierry, qui fut chef de l’office anti-stups, est attendu à la cour criminelle du Rhône à Lyon cette semaine pour être jugé pour « faux en écriture publique ou authentique par un dépositaire de l’autorité publique » et « destruction de document ou objet concernant un crime ou un délit par une personne concourant par ses fonctions à la manifestation de la vérité ».
Une table ronde était organisée à Angers, samedi 21 septembre, pour parler de la surpopulation carcérale. La maison d’arrêt angevine compte 489 détenus pour seulement 266 places. La Ligue des droits de l’Homme sonne l’alerte.
L’État et ATOSCA sont-ils prêts à tuer des écologistes pour faire construire une autoroute ? Ce dimanche 22 septembre 2024, aux alentours de 6h du matin, sur la Zad du Verger à Verfeil dans le département de la Haute-Garonne, un nouveau bond répressif a été franchi par les forces de l’ordre : des pistolets Taser ont été utilisés contre les opposant-es au projet d’autoroute A69.
Cette description résonne comme un triste écho aux émeutes de décembre 1959 en Martinique, date à partir de laquelle « aucune compagnie républicaine de sécurité n’avait été autorisée à intervenir » sur l’île, souligne le média ultramarin. Cette année-là, trois jours de soulèvement provoqués par un banal accident de la route sur fond de crise économique et sociale avaient conduit à des émeutes entre la police nationale − dont un détachement de CRS − et de jeunes manifestants martiniquais. Bilan ? Trois jeunes tués par les forces de l’ordre, provoquant un grave choc chez les responsables politiques locaux, extrêmement surpris par la brutalité des forces de l’ordre déployées.
La vidéo produite par l’avocat d’un Noyellois jugé pour rébellion à Libercourt, fin août, ne lui a pas évité d’être condamné et d’être renvoyé en prison. Mais elle pousse le parquet à ouvrir une enquête sur le comportement des policiers lors de l’interpellation.
Ce jeudi 19 septembre, deux Kanaks ont été tués lors d’une opération de police menée dans la tribu Saint-Louis. Le bilan s’alourdit à 13 morts. En Kanaky/Nouvelle-Calédonie, l’engrenage sécuritaire se déchaîne. Le gouvernement français a déployé plus de 6000 policiers et emprisonné en métropole 7 membres de la CCAT, la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT). Des méthodes qui en rappellent d’autres : celles mobilisées pendant la guerre d’Algérie. L’État français renoue, dans le silence médiatique, avec son passé colonial. Pour faire le point sur cette situation dans l’impasse, Blast reçoit le député indépendantiste kanak nouvellement élu Emmanuel Tjibaou.
Pourtant, au moment des faits, il aurait dit à la directrice « Elle part en prévention, ou je vous tracte ». Une menace sur fond d’engagement syndical, où tracter signifie écrire des dénonciations à son égard. Plus surprenant encore, le prévenu aurait lui-même joué un rôle dans la commission de discipline ayant envoyé la jeune femme au mitard. « Dans cette affaire, vous avez été juge et partie, étant vous-même la victime »
La justice administrative a donné raison à une avocate toulousaine qui avait attaqué l’État après avoir été obligée de retirer son soutien-gorge pour accéder à un parloir en prison.
Déja condamné l’an dernier pour viols, ce brigadier-chef s’était échappé de l’hôpital de Juvisy-sur-Orge, où il se trouvait après avoir été interpellé pour violences sur sa conjointe, début 2024. Ce vendredi, il comparaissait devant la cour d’appel de Paris.
Des affrontements secouent la Martinique depuis plusieurs nuits, dans un contexte de mouvement de contestation contre la vie chère, les tensions ne diminuent pas, un couvre-feu de 21h00 à 05h00 du matin a été décrété dès ce mercredi 18 septembre jusqu’au 23 septembre dans certains quartiers de Fort-de-France et de la commune limitrophe du Lamentin.
Dans l’arrêté préfectoral pris ce vendredi 20 septembre, le préfet de Martinique interdit « les manifestations et rassemblements revendicatifs sur la voie publique et les voies privées ouvertes à la circulation du public » sur différentes communes (Fort-de-France, Le Lamentin, Ducos et Le Robert).
Dans une de ses brèves, le Canard Enchaîné a révélé du même coup des liens du Flag ! avec l’extrême-droite et des soupçons de détournement des fonds de l’association par deux de ses présidents. Une preuve s’il en fallait une de l’imposture que représente cette association de policiers LGBT.
Pas de justice pas de paix : 5 ans après la charge policière qui avait fait des dizaines de blessés à Nantes et provoqué la noyade de Steve, le commissaire est blanchi par la justice et promu par le Ministère de l’Intérieur.
Vous avez aimé le raciste Manuel Valls ? L’éborgneur de Gilets Jaunes Christophe Castaner ? Le mythomane accusé d’agressions sexuelles Gérald Darmanin ? Alors vous allez adorer Bruno Retailleau, le nouveau Ministre de l’Intérieur, qui devient chef orchestre de la répression.
Une table ronde est organisée à Angers, ce samedi 21 septembre, de 10 h à 13 h, en présence de Dominique Simonnot, contrôleuse générale des lieux de privation de liberté. L’occasion de faire le point sur la situation angevine avec deux des intervenants : Jean Chevrollier, avocat, et Jean-Yves Dupont, de la Ligue des droits de l’Homme d’Angers. Regards croisés sur la surpopulation carcérale à la maison d’arrêt d’Angers.
Ce jeudi 19 septembre, Libération a révélé des vidéos de caméras de surveillance montrant des violences perpétrées dans un commissariat parisien. Les images montrent des policiers frappant violemment un homme en garde à vue pour outrage le 24 juillet. Les agents seront jugés pour violences volontaires le 29 octobre prochain.
De fortes tensions règnent encore en Nouvelle-Calédonie. Deux hommes de la tribu kanak ont été tués par des gendarmes du GIGN au cours d’une opération des forces de l’ordre.
Ils s’appelaient Samuel Moeika et Johan Kaidine. Ils avaient 30 et 29 ans, et ont été abattus par les agents du GIGN, venus de France métropolitaine pour mettre au pas leur archipel, ce jeudi 19 septembre.
La cour d’appel de Paris a confirmé, mardi 10 septembre, que le policier mis en examen pour des violences sur un adolescent de 14 ans lors de son interpellation, en 2020 à Bondy, ne serait pas jugé. L’avocat du jeune homme s’est pourvu en cassation.
Les médias du groupe Bolloré, le JDD en tête, suivi d’Europe 1 et de CNews, mènent une offensive pleine de contre-vérités dans l’affaire Nahel Marzouk, tué par un policier à Nanterre le 27 juin 2023. Prétextant un accès aux conclusions des juges d’instruction, ils remettent en cause la qualification « homicide volontaire » et évoquent « une trajectoire de tir déviée ». Blast avait mené l’enquête, en partenariat avec l’ONG Index, et dénonce une falsification. Explications.
Toulouse, chambre des comparutions immédiates, août 2024 Les deux garçons d’une vingtaine d’années qui comparaissent dans le box jettent des regards anxieux vers leurs familles. Ils sont accusés d’avoir été complices d’un trafic de drogue pendant un mois.
Bébé laissé sur le trottoir alors que la mère est arrêtée, coups de poings et de pieds à la tête sur un homme tenu à terre. Scène de bavure quotidienne à Mayotte avec vidéo à l’appui qui illustre la violence systémique sur le territoire, poussée par une course effrénée aux expulsions.
Les deux agents ont écopé mardi de 30 et 24 mois de prison avec sursis pour avoir frappé un homme qui se trouvait en garde à vue dans un commissariat parisien, en octobre 2023.
« tout est allé très vite ». Il a cru qu’il allait « [s’]en prendre une », alors il s’est « mis en garde ». Debout face au tribunal, Sébastien mime le geste, les deux poings en avant. L’un des trois policiers a tiré. Une balle a atteint l’automobiliste impatient au flanc, l’autre a touché le gilet pare-balles d’un collègue. Les deux enfants sont sortis de la voiture familiale « en panique ». Sébastien, pris en charge par les pompiers, a été conduit à l’hôpital. Sa blessure, par chance, était superficielle.
Un Cherbourgeois de 48 ans devait répondre, mardi 17 septembre 2024, de violences sur conjoint et d’appels malveillants devant le tribunal judiciaire de Cherbourg-en-Cotentin (Manche). Condamné à du sursis, il devra suivre un stage de lutte contre ce type de violences.
Un habitant du Val-de-Marne a saisi l’IGPN et porté plainte en avril, après la « palpation de sécurité » pratiquée par un agent de la Brav-M à l’occasion d’un contrôle routier. Le parquet de Créteil et la préfecture de police se sont emparés de ces faits, qui ont causé de graves séquelles.
L’affaire des centaines de PV distribués dans une seule rue de Marseille, impasse des Olivettes dans le 4ᵉ arrondissement, était déjà digne d’un film. Mais un nouveau rebondissement la fait basculer dans le rocambolesque. Hervé Street, le principal plaignant, assure avoir été informé, mardi 17 septembre, d’une procédure mise en place à l’encontre d’un policier municipal de Marseille qui porte le même nom que la policière, elle, travaillant à la division nord et sur qui l’IGPN est en train de mener une enquête.
Un piéton a été percuté par un véhicule de police ce mardi 17 septembre vers 19 heures, à hauteur de la station de tramway « Jet d’Eau Mendès-France » sur l’avenue Berthelot dans le 8e arrondissement de Lyon.
Un homme a été tué lors d’une opération de police à Saint-Louis (Nouvelle-Calédonie) dans la nuit de mercredi 18 à jeudi 19 septembre, portant à douze le nombre de morts depuis le début des troubles dans l’archipel, ont annoncé les autorités.
En France, seules 2% des victimes de violences sexuelles portent plainte. Quand elles le font, c’est un véritable parcours du combattant. Arrivées jusqu’au procès, les questions et remarques sexistes traumatisent de nouveau certaines victimes.
100 morts sous les balles de la police n’auront entraîné qu’un rapport parlementaire de mauvaise foi et une jurisprudence floue. La famille de Luis Bico, tué par la police en août 2017, vient de saisir la Cour européenne. Flagrant déni s’adresse à l’ONU pour dénoncer une inertie française inconséquente et criminelle.
Le 30 juillet 2024 vers 22 h, les gendarmes ont été appelés à Amboise alors que la situation était tendue aux abords d’un bar à bières. Sébastien, 52 ans, y fêtait son anniversaire : il décrit une réaction « disproportionnée » des militaires. « Avec tout ce qui s’était passé, nous étions un peu excités c’est vrai. Mais les gendarmes sont arrivés comme des cow-boys. »
En 2023, le barreau de Seine-Saint-Denis avait contraint l’État à rénover les cellules du commissariat de Bondy. Alors que les avocats souhaitent prolonger ce travail, un récent texte interdit désormais aux visiteurs habilités de prendre des photos.
Dans une caserne d’un bataillon de la police militaire brésilienne, un policier parisien, Steve L., pose fièrement, devant un hélicoptère, avec le drapeau de son unité dans les mains. La photo est postée en juin 2022 par le compte Instagram de l’amicale de la compagnie de sécurisation et d’intervention de Paris (CSI 75), et likée par l’un des plus hauts responsables de la préfecture de police, le directeur de l’ordre public et de la circulation, Jérôme Foucaud. Le cliché est accompagné de cette légende : «Stage au Brésil pour l’un des effectifs de la CSI 75 avec pour objectif de savoir patrouiller dans des milieux à hauts risques (style favelas…)»
Il y a quelques semaines, un retenu du CRA de Palaiseau a appelé les services du Défenseur des droits pour dénoncer ses conditions de rétention. Ceux-ci lui ont dit de contacter le Contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL). Le témoignage qui suit est extrait du mail envoyé au CGLPL (qui est resté sans réponse), que plusieurs retenus ont dicté par téléphone.
13 heures, jeudi 5 septembre, la 14e chambre correctionnelle du tribunal de Bobigny, en Seine-Saint-Denis, est remplie de journalistes. Tous s’y pressent pour assister au procès des policiers de la Brav-M, la brigade de répression de l’action violente motorisée, qui comparaissent pour « violences par personnes dépositaires de l’autorité publique » et « menaces de violences ». Les faits remontent au 20 mars 2023, en marge des manifestations nocturnes contre la réforme des retraites, lorsqu’une unité de la brigade interpelle à Paris un groupe de sept jeunes.
Toulouse, chambre des comparutions immédiates, juillet 2024 Nicolas P. est accusé de violences volontaires sans interruption totale de travail (ITT) sur sa compagne et de menaces de mort réitérées. La présidente résume les faits : les policiers ont été appelés par un ami du couple, paniqué, expliquant que Nicolas P. avait annoncé qu’il allait tuer tout le monde.
La famille de Luis Bico, tué en 2017 alors qu’il tentait de s’enfuir en voiture, a saisi jeudi la Cour européenne des droits de l’homme. C’est la première fois que la loi Cazeneuve, qui a élargi les conditions d’ouverture du feu pour les policiers, est ainsi contestée.
Au volant d’une voiture banalisée, il avait pris en chasse un cyclomoteur surpris à traverser le bourg de la commune à 60 km/h. (…) Le véhicule des gendarmes finit par couper brusquement la route du deux-roues et provoque ainsi sa chute dans le fossé. Légèrement blessé, le genou amoché, le pilote du cyclomoteur, encore au sol, est cueilli avec une arme braquée sur lui. (…) Aujourd’hui poursuivi par la justice pénale, il est également montré du doigt pour « son flagrant délit de mensonge. » Il n’a pas tout raconté sur le procès-verbal et aurait omis « volontairement » de préciser que le pilote du deux-roues s’était blessé à un genou lors de sa chute dans le fossé.
La sexagénaire a été transportée par les secours vers le centre hospitalier de Pontoise. Son pronostic vital n’était pas engagé. Elle souffrirait d’une fracture d’un tibia.
Cela fait deux ans que Maxime Rekik est mort à la maison d’arrêt de Rennes-Vezin. Deux ans que sa famille attend que les circonstances soient clairement établies. Leur objectif ? Qu’un tel drame ne se reproduise plus.
Près de deux mois après la mort de Maïky, tué par un tir de gendarme à Fenouillet près de Toulouse fin juillet, le rapport balistique n’est toujours pas versé au dossier, les militaires ont changé d’affectation et la famille espère visionner les bandes vidéo.
Vingt-quatre membres du Conseil de l’ordre du Barreau de Bordeaux ont visité 44 lieux de privation de liberté ce mardi 10 septembre. Ils ont été frappés par la surpopulation carcérale qui perdure malgré la construction d’une nouvelle prison
Un surveillant pénitentiaire a été condamné par le tribunal judiciaire de Rouen le 2 septembre 2024 pour avoir agressé sexuellement l’une de ses collègues.
Une agent pénitentiaire de Villepinte (Seine-Saint-Denis) a été écrouée après sa condamnation pour complicité de trafic de cocaïne. Le 12 août à l’aéroport d’Orly, 5 kg de poudre avaient été découverts dans le bagage d’une mule.
LETTRES DE CAEN, POITIERS-VIVONNE ET DES BAUMETTES – PAS DE JUGE, PAS D’AMÉNAGEMENT ! – MOUVEMENTS DE PRISONNIERS CET ÉTÉ – BRUTALITÉ SYSTÉMIQUE À TARBES – JO = ASSIGNATIONS ARBITRAIRES
Le chef adjoint de la police aux frontières de Figari a été révoqué de la police nationale, à la suite d’un rapport accablant de l’IGPN. Il est mis en examen pour corruption et extorsion aux dépens de personnes étrangères en situation irrégulière.
La loi du 27 juillet 2023 visant à protéger les logements contre l’occupation illicite durcit le ton face aux squatteurs et aux loyers impayés. Concrètement, la loi Kasbarian a triplé les sanctions encourues en la matière. Elles sont passées de 1 à 3 ans de prison et de 15 000 à 45 000 euros d’amende.
«Les gendarmes se sont faufilés derrière des talus qu’ils avaient érigés, ils sont montés à l’échelle et ils ont surpris les trois personnes qui étaient dans Astosc’arbre», témoigne un militant à Libération. Selon cette source, l’un des activistes a été interpellé et placé en garde à vue, tandis que les deux autres sont tombés d’une dizaine de mètres. Ils sont hospitalisés à l’heure actuelle.
Un jeune gardien de la paix du commissariat de Reims (Marne) a été placé en garde à vue puis en détention provisoire, a appris France 3 Champagne-Ardenne ce vendredi 6 septembre. Il est soupçonné notamment d’agression sexuelle. L’Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie.
Le tribunal correctionnel de Marseille a condamné, ce vendredi 6 septembre, un policier marseillais à 10 mois de prison avec sursis pour violences aggravées. L’agent est reconnu coupable d’avoir utilisé une matraque télescopique contre le gérant d’un bar lors d’un contrôle, en juillet 2020. Retour sur les faits et les suites judiciaires.
Pas de légitime défense. La thèse est exclue dans l’ordonnance de mise en accusation des juges, ont fait savoir des sources judiciaires ce vendredi 6 septembre. Le policier ne se trouvait pas sur la trajectoire du fourgon conduit par Jean-Paul Benjamin lorsqu’il a redémarré, en mars 2022 à Sevran (Seine-Saint-Denis), comme l’avait affirmé Libération dès les jours suivants. «En l’absence d’élément de danger immédiat, l’usage d’une arme en direction du conducteur n’est pas absolument nécessaire et est surtout disproportionné face au simple risque de fuite d’une personne soupçonnée du vol d’un bien», précisent les juges.
Le 15 août, à Thio, sur la côte est de la Nouvelle-Calédonie, un homme de 43 ans a été tué lors de violents affrontements entre la CCAT et les forces de l’ordre. Les militants indépendantistes contestent avoir fait usage d’armes à feu. Incompréhension aussi du côté de la mairie, qui rappelle qu’un accord avait été trouvé la veille.
Au total, dix policiers sont cités à comparaître le 3 avril prochain. Un enregistrement sonore rendu public avait révélé des intimidations et des insultes de fonctionnaires de cette brigade motorisée à l’égard de manifestants, le 20 mars 2023, en marge d’une manifestation contre la réforme des retraites, à Paris.
Un jeune policier a été interpellé mercredi après le vol d’un vélo commis voici deux semaines dans l’enceinte même du commissariat de la ville préfecture. Le suspect était toujours en garde à vue jeudi midi.
Toulouse, chambre des comparutions immédiates, mai 2024 Esteban B., 23 ans, comparaît pour avoir vendu 60 € de cocaïne et en avoir détenu chez lui une centaine de grammes en récidive. Il a reconnu les faits mais a refusé de fournir aux policiers le code de son téléphone. Le président résume : — En garde-à-vue, vous avez dit que c’était pour rembourser une dette.
Le poste de police de Bollène et la mairie sont secoués par des soupçons de fraude. Les investigations sont menées par le parquet de Carpentras et la brigade de recherches de la compagnie d’Orange. Une enquête est en cours pour établir un présumé système de détournement de fonds publics entre les services de la mairie et la police municipale.
Théo Luhaka, Cédric Chouviat, Michel Zecler, Geneviève Legay, Nahel, Hedi, et bien d’autres… Depuis 10 ans, la multiplication de ces affaires ont porté dans le débat public la problématique systémique des violences policières. Ces affaires là ont prouvé l’importance de l’existence de preuves vidéos pour obtenir justice et contrefaire des tentatives de maquillage. Sans ces images, ces affaires auraient-elles été autant médiatisé ? Des enquêtes auraient-elles été ouverte ? Auraient-elles abouties à des poursuites contre les policiers concernés ? Dans ce focus de Blast, Vincent Brengarth, avocat pénaliste au barreau de Paris et auteur du livre « À armes inégales, face au juge le policer est-il un citoyen comme les autres ? » (éditions Dialogue), revient sur les mécanismes à l’œuvre au sein de l’institution policière et judiciaire qui rendent possible de tels actes et une telle impunité.
« Ils nous ont bombardé, ce matin, au levé du soleil, 4h30 – 5h. Ils sont arrivés sans raison, ils nous ont bombardé comme des fous, il n’y avait pas beaucoup de personnes parce que les gens se relayaient pour aller dormir, et ils sont arrivés avec douze camions, des gendarmes, des militaires, la police. Ils sont arrivés, il n’y a pas eu de négociations, pas eu de dialogue, bombardage de lacrymos… ».
Un policier a été jugé fin août pour avoir cassé les côtes d’un homme ivre et menotté aux urgences de la Salpêtrière en 2020, ce qui a choqué le personnel soignant. Quatre ans plus tard, l’agent certifie avoir suivi la procédure.
Mediapart fait le point sur le droit applicable en matière d’accès judiciaire aux données de connexion ou aux communications échangées via des services tels que Telegram.
Les policiers ont interpellé, dimanche à Grigny, deux hommes en possession de plusieurs centaines de grammes de cocaïne. L’un d’eux est surveillant pénitentiaire à Fresnes.
Alors qu’il devait être jugé pour un incendie volontaire, un homme de 24 ans a été retrouvé pendu dimanche 1er septembre dans sa cellule du centre pénitentiaire de La Talaudière, proche de Saint-Étienne.
Le 27 juin 2023, le concierge d’un petit centre commercial de Montpellier avait été touché par trois tirs de LBD pendant les émeutes liées à la mort de Nahel. L’enquête de la police des polices confirme qu’il s’agit bien d’une erreur, mais aucun agent n’a été identifié. Le procureur a décerné un non-lieu. Explications.
Vendredi 30 août, l’État a lancé une nouvelle opération militaire ultra-violente contre la ZAD de la Cal’Arbre, à Saïx, dans le Tarn. On y trouve un campement qui résiste à la construction d’une autoroute inutile, destructrice et nuisible.
Les images filmées à Paris ce vendredi 30 août par un riverain sont à peine croyables, mais pourtant authentiques. Deux hommes chauves, hilares, dégainent des armes à feu sur un balcon, et tirent en l’air, avant de se regarder en rigolant. Des tirs à balles réelles en pleine capitale au petit matin.
Aurélie et Blanche racontent dans leurs lettres les conditions de travail déplorables, les cadences parfois infernales et la pression au rendement – le tout soumis à l’arbitraire de l’administration.
L’évasion de Mohamed Amra le 14 mai 2024, au cours de laquelle deux surveillants ont été tués, a choqué par sa brutalité et fait la une de tous les médias. En réaction, les matons ont bloqué la totalité des prisons pendant cinq jours. Un mouvement de blocage « œil pour œil, dent pour dent » qui, comme rarement, a assumé d’être une vengeance : tous les prisonnier·e·s de France devaient payer. Certain.e.s ont alors pris la parole pour raconter ce qu’ils et elles vivaient : voici quelques extraits de lettres lues à l’émission de radio l’Envolée, et de messages trouvés sur les réseaux sociaux.
«Je l’affirme haut et fort, la France a tué mon mari par son insuffisance, son laxisme et son excès de tolérance». Ce sont les accusations très fortes tenues par la veuve d’Eric Comyn, un gendarme décédé lundi 26 août dans l’exercice de ses fonctions … Toute vie est irremplaçable, l’immense souffrance de la femme du défunt est évidemment compréhensible. Ce qui l’est moins, c’est l’instrumentalisation de la mort de ce gendarme et la cascade de propos à la fois mensongers et dangereux qui en découlent. Pour y répondre, quelques faits qui ne seront pas diffusés dans les médias dominants.
Un homme de 47 ans est décédé d’un arrêt cardiaque au nouveau commissariat de Wattignies (Nord), le 16 août 2024, après avoir été placé en rétention. Contactée par la police après plusieurs jours, sa famille estime avoir été prévenue trop tard.
Le Conseil d’Etat doit se prononcer en urgence, mercredi 28 août, sur la trentaine de demandes d’injonctions formulées par l’Observatoire international des prisons (OIP) et cinq autres associations afin que cessent les atteintes aux droits fondamentaux des personnes détenues à la prison de Tarbes.
L’IGPN ne cesse d’affirmer qu’elle ne traite que 10 % des enquêtes ouvertes après des violences policières. Mais où passent les autres ? Souvent, elles échouent entre les mains des « cellules déontologie » : concentrés sur les affaires les moins visibles, ces services se révèlent partiaux et inefficaces.
Dans la nuit du dimanche 25 au lundi 26 août, des policiers ont fait usage de leur arme sur un homme suspecté d’avoir tenté de voler un commerce du cours Berriat à Grenoble. Blessé par balles, l’individu a été transporté en urgence absolue à l’hôpital nord.
Avant ce crime, Arnaud Bonnefoy était déjà connu des autorités pour des actes de violence domestique. En 2019, il avait été placé en garde à vue pour des violences exercées sur une autre compagne.
Dans un pays où la moindre expression de rue est réprimée militairement, où les médias sont presque totalement contrôlés par une poignée de milliardaires et où un président se permet même de piétiner les résultats d’une élections, l’arrestation du fondateur de Telegram est ainsi un bien mauvais signal pour la liberté d’expression et la protection des échanges. Un de plus.
En principe, un policier incarne la loi, il est assermenté, il est donc tenu d’être irréprochable et surtout de rendre des comptes. En France, c’est l’inverse : plus les policiers sont violents, plus on protège leur identité, moins ils rendent de compte. C’est un privilège de plus dont bénéficient les policiers violents. Alors même que les médias n’hésitent pas à diffuser l’identité des auteurs de délits et de crimes le reste du temps.
Une anecdote racontée par un habitant de La Ciotat suscite des réactions contrastées sur les réseaux sociaux. Le témoignage relate une scène survenue à la plage du Mugel mercredi 21 août, où un touriste, isolé dans les rochers, aurait été sommé par un policier de « ne pas consommer une bière en plein air ».
Un surveillant de la maison d’arrêt de Tarbes (Hautes-Pyrénées) sera jugé le 17 septembre prochain en correctionnelle, pour des violences sur un détenu, après le renvoi de son procès ce jeudi. Un fait loin d’être isolé alors qu’une cellule de la prison était dédiée à ces agressions.
Un homme de 46 ans a fait irruption ce mercredi midi dans le bureau des élus de la mairie d’Angoulême, avant de jeter de l’essence en direction d’employés. L’assaillant a été grièvement blessé par balles par la police municipale. Un gros dispositif est déployé depuis la mi-journée en centre-ville.
Un homme de 51 ans placé en garde à vue est retrouvé mort dans sa cellule au commissariat de Saint-Nazaire. Les circonstances du décès restent à éclaircir. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de cette mort mystérieuse qui soulève de nombreuses interrogations…
Ils sont souriants et nous protègent. Certains d’entre eux dansent même avec les passants ou font du skate. Tout au long des JO, les grands médias ont relayé, sans recul, la communication de la police. Au point de faire oublier les affaires qui contredisent le narratif d’une prétendue communion entre police et population.
Un quinquagénaire originaire de Saint-Nazaire a été retrouvé mort au commissariat de police de la cité portuaire ce mardi 20 août 2024, peu après 10 h. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes du décès.
Audiences en comparution immédiate ce lundi, au tribunal de Nouméa, dans le cadre des troubles persistants en Nouvelle-Calédonie. Des prévenus devaient répondre de violents jets de pierre contre les forces de l’ordre. Un jeune homme a été condamné à dix-huit mois de prison ferme, notamment pour avoir blessé une gendarme mobile à Poya et un autre, à une peine de six mois. Un procès concernant Thio a été renvoyé.
Renvoyé des fins de la poursuite, c’est-à-dire relaxé, Vincent Gérard, patron d’Oise Hebdo a été jugé une deuxième fois pour les mêmes faits. Pour avoir, le 6 juillet 2023, publié dans un article l’identité et la commune du policier qui a tiré sur Nahel Merzouk, 17 ans, à Nanterre, le 27 juin 2023 lors d’un contrôle routier.
Au terme d’une procédure chaotique, l’ex-patron de la DGSE Bernard Bajolet devrait être renvoyé devant le tribunal correctionnel pour l’intimidation d’un homme d’affaires auquel le service de renseignement réclamait 15 millions d’euros. Une première judiciaire susceptible d’avoir des répercussions sur les opérations des agents.
Un détenu de 16 ans a été retrouvé pendu dimanche 18 août 2024 dans sa cellule de l’établissement pénitentiaire pour mineurs de Porcheville (Yvelines), où il purgeait une peine, a indiqué lundi 19 août la procureure de la République de Versailles.
Un homme a été tué ce jeudi 15 août en Kanaky par un tir de gendarme à Thio (est), portant à onze le nombre de décès depuis le début du soulèvement dans l’archipel.
Du 23 au 27 septembre, la cour criminelle du Rhône va juger un superflic. Le commissaire François Thierry, qui fut chef de l’office anti-stups, est attendu à la cour criminelle du Rhône à Lyon du 23 au 27 septembre pour être jugé pour « faux en écriture publique ou authentique par un dépositaire de l’autorité publique » et « destruction de document ou objet concernant un crime ou un délit par une personne concourant par ses fonctions à la manifestation de la vérité ». Il sera assisté des avocats Francis Szpiner et Angélique Peretti.
Une course-poursuite entre des motards de la gendarmerie et une berline blanche s’est soldée par des coups de feu, mercredi 14 août 2024 aux Sorinières (Loire-Atlantique). Une enquête a été ouverte.
La victoire de l’équipe américaine de basketball aux Jeux Olympiques 2024 aurait dû être un moment de joie et de célébration. Cependant, pour la famille d’une des stars de l’équipe, la soirée a pris une tournure nettement moins festive. Une vidéo diffusée sur YouTube montre une confrontation tendue entre la famille Curry, Draymond Green et des policiers parisiens.
La juge des référés du tribunal administratif de Toulouse a rejeté ce mercredi 14 août les requêtes de quatre associations qui demandaient des mesures d’urgence pour la prison d’Albi. Les associations, parmi lesquelles la section française de l’Observatoire international des prisons (OIP) et la Ligue des droits de l’Homme, dénonçaient notamment la surpopulation carcérale et des locaux inadaptés. Elles réclamaient la mise en place immédiate de vingt mesures pour améliorer les conditions de détention.
Jeudi 8 août, au petit matin, une surveillante ouvrait la porte de la cellule de Stephan Hauteville, 35 ans, et le trouvait recroquevillé, inanimé. Quelques heures plus tôt, le détenu avait succombé à une occlusion intestinale. Une enquête a été ouverte.
Dans les rues de Semide, un village de 210 habitants près de Machault dans les Ardennes, les habitants sont encore sous le choc ce 14 août après le drame qui s’est déroulé la veille : un homme, diagnostiqué schizophrène, a été tué par le tir d’un gendarme. Alors qu’une dizaine de militaires tentaient de le maîtriser, il les a menacés avec une fourche.
Farid a été condamné pour terrorisme en 2017, libéré en 2019. Il dit tout faire depuis pour se réinsérer. Mais il a été déchu de sa nationalité en 2022. Et placé « à titre préventif » dans un centre de rétention le temps des épreuves à Nice, alors qu’il n’est pas expulsable.
Il y a 83 ans jour pour jour, la Police Nationale naissait sous le Régime de Vichy, par un décret du Maréchal Pétain. Jusqu’ici, il n’y avait pas de force de police unifiée en France, mais des polices municipales. La Direction Générale de la Police Française est créée et rattachée au Ministère de l’Intérieur. … Plus de 80 ans après la création de l’institution par les collaborationnistes, les leçons de l’histoire ont-elles été tirées ?
Un non-lieu a été prononcé pour le policier mis en cause dans l’enquête sur l’interpellation violente de Gabriel, un adolescent de 14 ans gravement blessé à l’oeil à Bondy (Seine-Saint-Denis) en 2020, a-t-on appris vendredi auprès du parquet de Bobigny.
Alors que les investigations se poursuivent, après qu’un policier a ouvert le feu sur un individu armé d’un couteau, vendredi soir à Bordeaux, l’autopsie de la victime doit être pratiquée ce lundi.
Jeudi 8 août, puis dimanche soir 11 août, des détenus ont refusé de réintégrer leur cellule après la promenade : leur demande principale consistait à bénéficier d’une douche quotidienne, revendication acceptée par la direction … À la suite du premier blocage, la direction a accepté d’instaurer « des douches quotidiennes pendant trois semaines », une décision dénoncée par FO justice : « Cette concession a été faite (…) en réponse à une simple vague de chaleur passagère ». Surtout, l’organisation syndicale y voit « un recul » qui adresse « un message dangereux » susceptible d’« affaiblir l’autorité des surveillants » s’il est « possible d’obtenir ce que l’on veut par la force et l’intimidation » … Le syndicat demande donc à la direction de revenir sur cette décision …
Samedi 27 juillet 2024, un homme de 43 ans était retrouvé pendu dans sa cellule du centre de détention de Carquefou, près de Nantes. Il purgeait une peine de trois ans ferme pour des faits de violence. Le quadragénaire signe le 45ème suicide répertorié d’un détenu en France depuis le 1er janvier 2024. En mars, un autre détenu s’était déjà donné la mort dans ce même établissement pénitentiaire. Dans la maison d’arrêt d’Orvault, en périphérie nantaise, deux personnes incarcérées sont décédées depuis le début de l’année, ainsi qu’un jeune de 17 ans en juin dans la prison pour mineurs. Selon l’OIP, «en prison, on compte en moyenne un décès tous les deux ou trois jours. La plupart du temps par suicide».
Âgé de 44 ans et habitant à Bruges, l’homme tué par des tirs d’un policier, vendredi 9 août, était en fugue de l’hôpital psychiatrique Charles Perrens et avait volé un couteau dans une épicerie de la rue d’Ornano, avant de revenir rôder autour du commerce.
Huit policiers du commissariat du Ve arrondissement sont dans la tourmente. En particulier l’un d’eux, poursuivi pour avoir commis des violences sur un homme placé en garde à vue, dans la nuit du 24 au 25 juillet au sein même du commissariat.
La mort du jeune Nahel avait déclenché la colère populaire l’été dernier. Plus d’un an après les faits, l’enquête se poursuit. Les 15 et 16 juillet derniers marquent un tournant important dans le dossier. En effet, les juges d’instruction ont confronté le récit des policiers à celui des quatre témoins présents le jour du drame. Ces derniers remettent en doute les témoignages des deux motards accusés.
La délinquance n’explose pas et pourtant le gouvernement ne cesse de renforcer les peines passibles d’emprisonnement, ce qui a entraîné une augmentation d’un tiers du nombre de détenus depuis quatre ans. Une politique inhumaine, s’insurge Prune Missoffe, responsable du plaidoyer de l’Observatoire international des prisons.
La coordination anti-repression de l’A69, qui regroupe des collectifs d’opposants au projet d’autoroute, a comptabilisé les gardes à vue, poursuites et détentions subies par les militants. Des dizaines de procès sont à venir.
Les Jeux de Paris ne laisseront pas que des médailles en héritage. Profitant de la trêve institutionnelle décrétée par Emmanuel Macron, le ministre démissionnaire Gérald Darmanin est resté mobilisé pour vendre ses mérites et la vidéoprotection. Si l’attention s’est focalisée sur la moisson des athlètes, la France expérimentait un nouveau joujou : les caméras algorithmiques. Automatisées grâce à l’intelligence artificielle, elles sont réputées détecter les comportements suspects. Certains comme Éric Ciotti ou Christian Estrosi veulent aller plus loin et imposer la reconnaissance faciale. Légalisée il y a une trentaine d’années, malgré́ son coût exorbitant pour les finances publiques, la vidéosurveillance n’a jamais démontré́ son efficacité́. Enquête sur une obsession doublée d’un fiasco.
Ce jeudi matin, les hommes de la BRI, la brigade de recherche et d’intervention de la police judiciaire de Montpellier étaient en mission à Poussan, au nord de Sète. L’un d’eux a blessé par balle un suspect qui tentait de fuir.
Après une audience tenue le 24 juillet, M.Besle, juge des référés du tribunal administratif de Montpellier a rejeté dès le lendemain un recours présenté par plusieurs associations concernant les conditions de détention à la maison d’arrêt de Carcassonne, la plus surpeuplée de France.
Après plus de deux mois de grève pour une hausse de salaire et un treizième mois, les femmes de chambre de l’hôtel Radisson Blu à Marseille ont obtenu gain de cause et repris le travail. Une victoire ternie par des convocations au commissariat pour des dégradations et violences que les ex-grévistes nient avoir commises.
«L’homme qui a froidement abattu mon fils Souheil d’une balle en plein cœur se pavane lors d’un spectacle de BMX devant des millions de téléspectateurs […] comme si rien ne s’était passé, comme si nous n’existions pas». Ce sont les mots d’Issam El Khalfaou, le père de Souheil, dans une tribune poignante publiée le 4 août.
Deux journalistes, qui s’apprêtaient à suivre une quarantaine d’activistes écologistes en Seine-Saint-Denis, ont subi, avec eux, une garde à vue ayant abouti à un classement sans suite.
Si beaucoup d’élus du RN ont critiqué la cérémonie d’ouverture, les cadres du parti mettent en scène leurs félicitations des médaillés français, affichent leur soutien aux forces de l’ordre et fantasment un Paris ultra-sécuritaire dont la quinzaine offre un aperçu.
Comment à partir d’un dossier judiciaire vide de preuves fabriquer un faux terroriste ? Florian D, 39 ans, le raconte ici. Témoignage exclusif (disponible en vidéo) décryptant l’instrumentalisation de l’antiterrorisme pour réprimer les contestation sociales et radicales. Titre de l’émission : Antiterrorisme : une arme juridique utilisée pour faire taire les contestations
Flagrant Déni livre un dossier sur le silence qui entoure les homicides policiers. A partir de différentes affaires, il explore les différents mécanismes par lesquels policiers, procureurs et journalistes concourent à priver les victimes du droit à la vérité.
Les autorités assument avoir renforcé les contrôles policiers pendant les JOP. Les femmes en situation de prostitution forcée et les associations qui les accompagnent dénoncent une répression accrue ces derniers mois et leur éviction de l’espace public.
Alors que son procès a été renvoyé au 4 septembre, un homme de 44 ans lourdement handicapé a été placé en détention provisoire par le tribunal correctionnel de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique).
Sans domicile fixe depuis plus d’un an et désespéré de retrouver un logement, cet homme âgé de 28 ans a « pété un plomb » en s’en prenant à des agents d’accueil du bailleur social Tarn Habitat. Il vient d’être condamné par le tribunal correctionnel d’Albi pour menaces de mort, outrage et appels téléphoniques malveillants.
Héroïsation de la figure policière, glorification de l’action violente, occultation des principes élémentaires de l’état de Droit, le phénomène dépasse le folklore. Pour Au Poste, historiens et chercheurs sur la police le décortiquent.
Un Américain a été arrêté par la police à la sortie d’une épreuve des Jeux olympiques de Paris. Il accuse les policiers de faits de violences et a décidé de porter plainte.
Le collectif Stop violences policières à Saint-Denis mène des maraudes pour sensibiliser les habitants à leurs droits face à la police. Il dénonce la « militarisation » de la ville, encore accrue pendant les Jeux olympiques.
Un chef de brigade de gendarmerie de Laragne-Montéglin et un autre gendarme de la même compagnie sont poursuivis pour avoir falsifié des preuves dans une enquête sur des vols et incendies en série. Ils ont été suspendus de leurs fonctions.
Devant le parc des Guillaumes, à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis) ce samedi après-midi, les forces de l’ordre s’enquièrent de ce que contiennent sacs, paquets, boîtes et éventuelles glacières des visiteurs déchargeant leurs voitures. Car ici, depuis les beaux jours, on organise des barbecues sauvages, payants pour certains.
À la lecture du bilan clinique, on devine que la collision a dû être d’une extrême violence. L’étudiant est plongé depuis 1 mois dans un coma artificiel et souffre de multiples fractures aux jambes, d’un traumatisme crânien sévère, ainsi qu’une infection pulmonaire, si bien que son pronostic vital est toujours engagé.
Six ans après les faits, la justice a décidé de renvoyer neuf CRS devant un tribunal pour avoir matraqué des Gilets jaunes dans un restaurant Burger King à Paris en décembre 2018. Ils sont poursuivis pour violences volontaires aggravées.
Derrière le volant de sa Smart noire, Imane Chehaibou retient son souffle à chaque fois qu’elle approche d’un barrage de la police. La jeune femme de 25 ans, qui exerce à domicile dans les zones proches des installations olympiques de Saint-Denis et Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), a vu son quotidien professionnel sérieusement se compliquer avec les Jeux olympiques et leurs règles de sécurité. Depuis la cérémonie d’ouverture, le 26 juillet, circuler dans son périmètre d’intervention – constitué de communes de proche banlieue du 93 – est devenu un vrai casse-tête.
Dans le cadre de la mobilisation contre les mégabassines dans le Poitou, nous avons constitué un convoi vélo au départ de Toulouse. Ceci est le récit, dans sa version abrégée, de la filature policière dont nous avons fait l’objet dès notre départ. Version longue disponible à la fin de cet article ou par email à l’adresse voyage_a_velo_officiel@proton.me
Six et huit mois de prison avec sursis. Jeudi, deux policiers ont été condamnés pour avoir porté des violences, notamment des coups de poing et l’utilisation à plusieurs reprises de leur taser, à l’encontre d’un jeune homme lors d’une interpellation en 2021, dans le Val-d’Oise.
78 509 personnes étaient incarcérées ans les prisons françaises au 1er juillet, d’après les chiffres diffusés par le ministère de la Justice. Le nombre le plus élevé jamais enregistré. Leur nombre était de 77 880 début juin. Après dix mois consécutifs de hausse, la surpopulation, qui a progressé de 5,4 % sur un an, bat donc un nouveau record !
« C’est un jugement rare », estime-t-il, qui « met en lumière la difficulté énorme pour les détenus de collecter des preuves lorsqu’ils sont victimes de violences ». En 2019, l’OIP a publié une enquête qui dénonçait les « violences physiques de la part d’agents pénitentiaires » et « l’inertie des institutions chargées d’y mettre un terme ».
Le prévenu a également été reproché au gendarme d’avoir consulté le fichier TAJ (traitement des antécédents judiciaires) en dehors de tout cadre professionnel.
Ford a déposé un brevet qui consiste à identifier une voiture en excès de vitesse dans le but de la signaler aux autorités. Big Brother franchirait-il une nouvelle étape ?
Profitant du cadre expérimental fixé par les Jeux olympiques, Saint-Denis a acquis en début d’année un logiciel de vidéosurveillance algorithmique. La mairie espère qu’il sera opérationnel pour les Jeux paralympiques. L’opposition dénonce l’opacité du processus.
Depuis une semaine, dans le cadre des jeux Olympiques, la capitale est en état de siège policier. Et la répression de la moindre expression militante est maximale. En particulier à l’égard du collectif Extinction Rebellion, qui remporte malheureusement la médaille du nombre d’arrestations en une semaine : près de 70.
Tout au long de l’année, ils tentent de vendre des souvenirs aux passants qui arpentent les abords du lieu le plus touristique de Paris. En amont des Jeux olympiques, ils décrivent un stress permanent face à une présence policière élevée qui tente de les chasser.
Au printemps, la Cour de cassation a jugé que les policiers peuvent tirer même en dehors de la légitime défense. Dans la foulée, l’Assemblée nationale a esquissé un geste en faveur de la modification de l’article L435-1 du Code de sécurité intérieure… Juste avant d’être dissoute. Tout reste à faire.
Quelques jours avant l’ouverture des Jeux olympique, le collectif Stop Violences Policières a lancé ses premières maraudes à Saint-Denis. Ici, la sur-présence policière fait craindre une flambée de violence et d’arrestation arbitraire. L’initiative, bien accueillie par les habitants, permet déjà de souder les liens.
Selon les habitants, un homme de 25 ans a été roué de coups par ces agents de façon disproportionnée, à la suite d’un “outrage”. Une vidéo montre la victime frappée au sol, notamment au niveau de la tête. Une autre montre l’homme allongé et inconscient sur le trottoir, et les membres du service de sécurité qui viennent de le frapper qui l’emmènent, inanimé vers leur voiture.
Mais c’est peut être la première fois de l’histoire qu’une métropole est vidée sur plusieurs kilomètres, des jours à l’avance, et que des dispositifs de contrôle, de surveillance et de restrictions de libertés aussi drastiques, sophistiqués et systématiques sont employés.
Le groupe anti-répression, que nous avons rencontré au Bacamp à Saïx, tient la liste de toutes les exactions des forces de l’ordre (FDO) de ces trois derniers mois. Visiblement, le préfet Vilbois a donné pour consigne de ne pas faire de cadeaux. Violences, menaces de viols, insultes, contrôles abusifs, fouilles, gardes-à-vue, harcèlement envers les écureuils, gazages, grenades explosives et tirs de LBD : la liste est longue, et seule une petite partie de ces comportements policiers scandaleux sont sortis dans la presse, notamment grâce au rapporteur de l’ONU venu sur place.
Le gain en terme de maintien de l’ordre est nul : les policiers français parlent mal anglais, les services des différents pays n’ont pas le même fonctionnement ni la même formation. En cas d’urgence, cela risque même de créer plus de pagaille qu’autre chose. Imaginez un policier d’une dictature du Golfe chargé de faire des contrôles, ou en cas de tension.
Depuis son incarcération en mai, Kamel subit menaces, intimidations et violences, si bien qu’il a été placé en cellule d’isolement pour sa propre sécurité. La peur est palpable dans les yeux du prévenu chaque fois que la porte de la salle d’audience s’ouvre.
Après les faits, Ameer al-Halbi avait raconté qu’au moment des échauffourées en fin de manifestation, place de la Bastille, il avait pris « des photos de policiers qui étaient en train de frapper quelqu’un ». Quelques minutes plus tard, « les policiers sont arrivés » : « D’un coup, je me suis retrouvé au sol, je ne me suis pas rendu compte de ce qui s’est passé », expliquait-il.
Au moins deux autres agentes du commissariat bordelais ont déposé des plaintes pour des faits similaires au sein de la cellule violences intrafamiliales (VIF). (…) «Ta copine qui est allée voir le syndicat, c’est une grosse pute, tu peux lui répéter, c’est une grosse pute.» (…) Messages racistes et transphobes (…) A ce stade, Farah ne bénéficie toujours pas de la protection fonctionnelle. Une procédure administrative a en revanche bien été ouverte contre elle.
Amar Slimani a été tué le 29 juin dernier à Bobigny (Seine-Saint-Denis) par un policier hors service. Passionné de football, présent en France depuis quatre ans, il avait quitté sa terre natale en quête d’une vie meilleure. Amar est décrit par son entourage comme un homme respectueux, sans histoire et travailleur. Portrait posthume.
Il est ainsi privé de ses droits élémentaires et d’une vie normale depuis 16 ans : assignations à résidence, déplacements forcés dans différentes communes rurales, surveillance permanente, sa vie de famille hachée, ses relations disséquées… De quoi devenir fou, pris dans le labyrinthe arbitraire du Ministère de l’Intérieur. Selon une décision du Conseil d’État rendue en mars dernier, il est désormais maintenu dans les limbes de l’antiterrorisme notamment à cause de prétendus liens… avec «l’ultra-gauche» !
Le Sénégalais Ibrahima Keita, âgé de 27 ans a été abattu jeudi dernier, par la police française, dans les rues de Paris. L’incident a eu lieu aux environs de 19h15mn, à la rue Vernet, à proximité de la célèbre place des Champs-Élysées, dans le VIIIe arrondissement de Paris. En effet, le jeune sénégalais avait tenté un hold-up dans un commerce, a poignardé le binôme du policier qui tentait de l’interpeller.
Les unités les plus violentes du maintien de l’ordre français ont été envoyées pour charger, frapper et gazer sans relâche, chassant les manifestant-es partout où ils allaient. La CRS 8 a notamment passé à tabac une foule pacifique dans le seul but de la traumatiser. Les gendarmes, appuyés par des blindés et des canons à eau, ont également chargé l’avant et l’arrière d’un cortège simultanément, mettant en danger tout le monde.
Cette enquête débute par des écoutes téléphoniques sur fond de trafic de stupéfiants. En « branchant » un téléphone, l’attention des enquêteurs se porte sur une conversation curieuse le 15 octobre 2022. Un homme dialogue avec son frère et lui demande de se tourner vers sa copine : une femme qu’il appelle « la rnouch » (policier en arabe).
Mais ce jour, le Ministre de l’Intérieur s’est surpassé. Alors qu’un cortège de près de 10.000 personne s’élançait dans un pré des Deux-Sèvres pour contourner une ligne de gendarmes, les militaires ont tiré leurs grenades lacrymogènes dans un champ de blé qui venait d’être moissonné. Ces munitions dégagent des étincelles et une très forte chaleur pour diffuser leur gaz chimique. Sur de la paille bien sèche, cela provoque inévitablement un violent incendie.
« La majeure partie de nos demandes ont été rejetées au motif qu’elles ne relevaient pas de la compétence du juge des référés. Ou bien que l’administration pénitentiaire justifie avoir effectué des efforts afin d’améliorer la situation », regrette Me Mathieu Oudin, l’un des conseils des associations qui ont initié la procédure suite au rapport accablant de la contrôleuse des lieux de privation de liberté rendu public au mois de juin.
En mars, ce propriétaire a découvert la porte de son appartement cassée, à Grigny. Les policiers, missionnés sur une enquête de stupéfiants, se sont trompés. Depuis, aucune réparation n’a été faite et il est sans nouvelles du ministère de la Justice, qui doit l’indemniser.
« M. XXX s’est livré à des faits de harcèlement moral à l’encontre de sa conjointe, notamment en s’efforçant, de manière réitérée, de ternir sa réputation par la diffusion d’accusations calomnieuses et la divulgation de photos tirées de son intimité ou extraites de son téléphone », poursuivent les juges parisiens. L’ancien commandant de la compagnie de gendarmerie de Montargis – qui avait été décoré en 2019 de la médaille de la Sécurité intérieure par le préfet de région Centre-Val de Loire de l’époque Jean-Marc Falcone – avait aussi « usé de ses accès privilégiés que lui procuraient ses propres fonctions auprès de l’entourage professionnel de celle-ci ».
Une famille a été expulsée par une vingtaine de policiers dans la matinée de ce jeudi 18 juillet. Sans solution de logement, le couple et ses trois enfants occupaient un appartement de la barre d’immeuble Monmousseau vouée à la démolition, aux Minguettes, à Vénissieux. Depuis, ils se retrouvent à la rue alors qu’ils sont jugés prioritaires au Droit à l’hébergement opposable.
La Bibliothèque de menaces, publiée en 2023 en anglais par le No Trace Project, est désormais disponible en français. La Bibliothèque de menaces est une base de connaissances des techniques répressives de l’État, de mesures que l’on peut prendre pour y faire face, et d’opérations répressives où elles ont été utilisées.
La police des polices a été saisie ce lundi 15 juillet pour faire la lumière sur une vidéo, largement diffusée sur les réseaux sociaux au cours du week-end, montrant un groupe de policiers portant des coups à une personne menottée au sol en région parisienne. Plusieurs personnalités politiques de gauche ont exprimé leur indignation.
Près de 200 personnes se sont rassemblées samedi à Bobigny, en soutien à la famille d’Amar Slimani. Ce ressortissant algérien a été abattu de 6 balles par un policier en civil le 29 juin dernier. Dans la foule, une conviction : le caractère délibéré et raciste du crime.
Dimitri Qenegei, commissaire politique de l’Union calédonienne dans la région de Djubéa-Kaponé et neveu du leader kanak, Christian Tein, est arrivé à la maison d’arrêt de Villefranche-sur-Saône dans la nuit du 29 au 30 juin. Comme six autres figures indépendantistes, membres de la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT) – organisation accusée d’avoir commandité les émeutes en Nouvelle-Calédonie suite au projet de loi de réforme du corps électoral -, il a été arrêté le 19 juin puis transféré en hexagone et placé en détention provisoire, à 17 000 km de chez lui.
Souvenez-vous, il y a un an sur les réseaux sociaux, la France assistait au meurtre du jeune Nahel Merzouk, 17 ans, tué par un policier pour un refus d’obtempérer.Suite à cet homicide, une partie de la jeunesse française s’était embrasée. La majorité des médias s’était mis en ordre de bataille pour tenter de justifier du meurtre du jeune Nahel. Et une cagnotte avait été lancée en soutien au policier et à sa famille, qui a atteint 1,6 millions d’euros. Rien que ça. Mais alors le tir du policier était-il vraiment justifié ? Faisait-il face à un réel danger au point d’ôter la vie à un jeune garçon de 17 ans ? Grâce au travail de l’ONG @INDEX_ngo qui a eu accès aux images de vidéosurveillance et au dossier judiciaire, Blast vous révèle qu’à aucun moment le redémarrage du véhicule de Nahel n’a mis en danger le policier et les passants. Le tir n’était donc pas justifié. Révélations.
Un policier municipal en poste à Auxonne (Côte-d’Or) comparaissait jeudi 11 juillet 2024 devant le tribunal correctionnel de Dijon pour outrage homophobe. En septembre 2023, il s’était ouvertement moqué du maire de sa commune, récemment marié avec un homme, l’appelant à deux reprises « Madame » devant des témoins.
Depuis quelques semaines, la direction de la maison d’arrêt de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) a été contrainte d’installer des matelas au sol dans certaines cellules, pour absorber l’afflux de nouvelles personnes détenues. Mardi 9 juillet 2024, elles étaient 187, soit un taux d’occupation de 220 %.
Canicules, dégradation des bâtiments et même risque de submersion… Les prisons françaises sont particulièrement vulnérables au changement climatique, dénonce Notre Affaire à tous, dans un rapport publié jeudi 11 juillet. « Le changement climatique redessine une carte des prisons en fonction de leur exposition aux risques climatiques qui doit nous alerter », alerte l’association. Notre Affaire à tous, qui dresse son constat sur la base de données publiques, estime qu’« aucune des 188 prisons françaises n’échappe aux risques climatiques et environnementaux ».
Une enquête a été ouverte pour rechercher les causes de la mort. D’après nos informations, le détenu âgé de 29 ans, a été retrouvé entre 6h et 7h du matin, ce jeudi 11 juillet, dans une position anormale près de sa fenêtre, au sein de sa cellule, alertant le personnel pénitentiaire lors de sa ronde.
Un an après la mort de Nahel Merzouk, trois nouvelles expertises judiciaires ont été remises aux juges d’instruction chargés de l’enquête. Consultées par Libération, ces nouvelles pièces versées à la procédure le 28 juin et déjà évoquées par BFM et RTL, apportent des informations capitales sur les instants qui ont précédé le tir du policier Florian M. Ces trois rapports – balistique, médical et d’accidentologie – ont été réalisés suite à la reconstitution judiciaire organisée le 5 mai. Le récit des agents est conforté sur les risques pris par l’adolescent dans sa fuite mais est contredit à l’inverse concernant le danger immédiat pour les policiers au moment du tir.
À Rennes, les forces de l’ordre sont intervenues, jeudi 11 juillet 2024, pour évacuer le bâtiment du canal Saint-Martin occupé depuis janvier par des migrants. Selon l’association Utopia 56, « 80 personnes » vivaient dans cet immeuble vide. « Des femmes, des personnes très malades, des enfants ainsi que 19 mineurs non accompagnés ».
Dimanche soir à Rennes, quelques heures après les résultats du second tour des élections législatives, une dizaine de militants des Jeunes Insoumis ont été agressés par la police. Dans un communiqué publié mardi l’organisation relate que deux militants, qui rejoignaient leur domicile, ont été violemment plaqués au sol par des policiers et menacés par des LBD braqués sur eux à bout portant.
Dans la nuit du 3 juillet 2024, à Montpellier, Simon a été frappé et menacé de mort pour avoir déposé des tracts du Nouveau Front populaire sur des voitures. Apprenant qu’il militait pour la gauche, la police aurait refusé d’intervenir.
Une croix tatouée sur une main est-elle un symbole d’extrême-droite ? C’est la question qui a agité récemment la ville de Lille et la direction de la police municipale. Et qui a conduit à la sanction d’un agent.
Ce mercredi 10 juillet sur le parking du magasin Auchan d’Épagny près d’Annecy, un gendarme a ouvert le feu sur une voiture après un refus d’obtempérer. Le conducteur a réussi à prendre la fuite. Deux enquêtes ont été ouvertes.
Au moins trois personnes ont été blessées, dont une jeune femme à l’arrière de la tête. Ces trois personnes ont été hospitalisées, selon la LDH. (…) La LDH dénonce également l’attitude des policiers à l’encontre de ces membres présents sur place en tant qu’observateurs.
Le tribunal correctionnel de Perpignan a rendu son délibéré ce lundi 8 juillet 2024 concernant l’affaire d’un agent communal poursuivi pour violences en juin et en décembre 2023 dans le quartier Saint-Mathieu. La vidéo de ces derniers faits avait été diffusée sur les réseaux sociaux, puis reprise sur le site de Mediapart, conduisant le parquet à ouvrir une enquête.
La police vote à 80% pour la droite et l’extrême droite. Les gouvernements successifs ont donné les pleins pouvoirs à un corps armé qui prête majoritairement allégeance au RN.
L’enquête sur la cagnotte lancée par la figure de l’extrême droite Jean Messiha, en soutien à la famille du policier qui a tué le jeune Nahel, a été classée sans suite.
«Même mes collègues en ont marre des raclures, des nuisibles, des jeunes d’origine étrangère dans les quartiers populaires […] qui font chier et qui ne sont jamais sanctionnés». Ce ne sont pas les mots d’un militant d’extrême droite lambda en fin de meeting du RN, mais ceux du chef du syndicat Alliance, le premier syndicat policier de France, auprès de Mediapart.
Une avocate nancéienne s’est vue refuser l’accès au centre pénitentiaire de Metz-Queuleu ce vendredi, alors que l’armature de son soutien-gorge faisait sonner le portique de sécurité. Elle dénonce une entrave à sa profession, alors que d’autres solutions auraient pu lui être proposées.
Par un arrêté publié ce jeudi, le préfet de police de Paris Laurent Nunez a interdit un rassemblement ce dimanche devant l’Assemblée nationale, appelé par l’Action Antifasciste Paris Banlieue.
7 tirs, dont deux balles dans le dos et une dans la tête. Aucune chance de survie. Puis le tireur a pris des photos du cadavre. Cette scène d’exécution sommaire macabre s’est passée le 29 juin au petit matin. Le tueur qui s’est acharné sur un homme en fuite est un policier.
Sur le fond, le ministre de l’Intérieur s’est fondé sur le fait que le policier avait « entretenu des relations sexuelles » avec cette femme vulnérable après avoir « procédé le mois précédent à l’interpellation » de son conjoint « en situation irrégulière sur le territoire ».
Parmi eux, un homme d’une trentaine d’années arborant le T-shirt Nike avec le logo « Nike » sous lequel était écrit « la police ». Les policiers l’avaient invité à quitter la salle, ce que l’individu avait refusé. S’opposant à cet ordre, il a été interpellé et placé en garde à vue.
Le 1er juillet 2023, Nahel a été tué trois jours plus tôt par un policier, et la révolte gronde dans toute la France contre les violences d’État. À Marseille, une bande de 4 policiers de la BAC croise Hedi et un ami dans une rue. Ils lui tirent dessus : une balle en caoutchouc en pleine tête. Hedi s’effondre, gravement blessé. Les policiers le traînent au sol pour aller le tabasser dans une ruelle et l’abandonnent là. Laissé pour mort.
Après un rassemblement déclaré en préfecture vendredi 14 juin, 3 500 personnes étaient parties en manifestation spontanée dans les rues de Lyon. Parmi elles, Julien (prénom d’emprunt), Lyonnais de 35 ans et musicien amateur qui jouait de la clarinette dans une fanfare. « Je m’exprime par le biais de la musique », dit-il.
Âgé de 34 ans, un policier de la région lyonnaise est poursuivi pour « faux en écriture publique et usage », à cause d’un présumé faux témoignage qu’il aurait entièrement rédigé et signé, pour accuser un suspect dans une instruction judiciaire ouverte pour « tentative de meurtre ».
D’après nos informations, les faits remontent au 21 juin dernier : ce jour-là, un détenu de la prison âgé de 21 ans est transféré à l’hôpital après une tentative de suicide. L’homme est hospitalisé dans une chambre sécurisée. (…)Les deux gardiens auraient alors frappé le détenu, reconnaissant des gifles. Les forces de l’ordre, prévenues, ont été dépêchées sur place, et ont constaté que les deux agents étaient sous l’emprise de l’alcool, ce qui a ensuite été confirmé par un test d’alcoolémie.
Ce lundi, en début d’après-midi, un équipage de la brigade anticriminalité est intervenu rue Colbert à Chalon-sur-Saône. Plusieurs témoins indiquent que la police a tiré à trois reprises sur une voiture en fuite.
Les requérants soulignaient notamment une surpopulation carcérale importante (taux d’occupation de 227 % à la maison d’arrêt des hommes avec 126 personnes dormant sur un matelas au sol) générant un manque d’espace vital, d’intimité et des violences ; la vétusté des locaux et le manque d’équipements mobiliers ; la présence de nombreux nuisibles ; la mauvaise qualité de la nourriture ; les odeurs nauséabondes ; l’intensité exceptionnelle de la chaleur au sein des cellules ; les comportements de certains agents pénitentiaire et l’entrave à l’accès aux droits des personnes détenues, notamment étrangères ; l’absence de prise en charge médicale correcte et notamment des pathologies psychiatriques ; et les atteintes à la vie privée et familiale avec un accès restreint aux parloirs.
Samedi matin, un policier membre de la DOPC (direction de l’ordre public et de la circulation) a été placé en garde à vue. La raison ? Ce dernier est soupçonné d’avoir abattu un squatteur qui avait pris ses dispositions, chez sa grand-mère. Il lui aurait tiré dessus, avec son arme de service.
Le juge des référés du tribunal administratif d’Orléans (Loiret) vient de rejeter la requête « manifestement dénuée de fondement » d’un détenu du centre pénitentiaire d’Orléans-Saran. Celui-ci assure être réveillé « toutes les deux heures » la nuit, par les surveillants.
Depuis plusieurs jours, les affiches du candidat d’extrême droite Pierre-Nicolas Nups (candidat sur la 5e circonscription de Meurthe-et-Moselle) sont au cœur d’une polémique en raison d’un slogan provoquant l’indignation de nombreux élus et associations : « Donnons un avenir aux enfants blancs ».
La scène qui se déroule dans un hall d’un immeuble est impressionnante, notamment par la quantité de sang présente sur place, tant sur les murs que sur la porte d’ascenseur qui se trouve à gauche des deux protagonistes.
Cette situation contraint ainsi 3 322 détenus à dormir sur un matelas posé au sol, contre 2 336 il y a un an. Au 1er juin, les prisons françaises comptaient 61 694 places opérationnelles.
En grève, les policiers municipaux se sont mobilisés devant l’hôtel de ville de Bordeaux ce vendredi 28 juin. Ils réclament des armes létales individuelles au même titre que la police nationale.
La scène s’est déroulée après une promenade, au moment de réintégrer les cellules. Elle implique trois surveillantes qui auraient plaqué la détenue contre un mur, lui auraient tiré les cheveux, écrasé la cheville et l’auraient frappée au-dessus de l’oreille tout en lui répétant qu’elle était un homme.
L’affaire illustre l’un des nombreux dérapages de cette compagnie controversée. En 2019, cinq agents avaient été accusés d’avoir frappé un trafiquant de drogue de la cité Cordon à Saint-Ouen. Quatre viennent de bénéficier d’un non-lieu. Le cinquième sera jugé pour « faux en écritures publiques ».
Le parquet poursuivait un homme de 33 ans pour des faits de conduite en état d’ivresse et de rébellion à l’encontre des policiers l’ayant interpellé, le 17 mars 2023 à Alençon. Mais il avait lui-même déposé plainte pour violences de leur part. Le tribunal l’a relaxé ce jeudi 27 juin 2024, tandis qu’une enquête est toujours ouverte à l’encontre des policiers.
Un récit pris au sérieux par les autorités qui ont alors bouclé le quartier avec, sur place, des équipes de la brigade cynophile et du laboratoire central de la préfecture de police de Paris, rapportent nos confrères.
Un responsable d’Unsa Police Occitanie demande à son syndicat de se désolidariser des appels à faire barrage contre l’extrême-droite et le Rassemblement national lors des législatives.
« Y’a pas de caméra, vous allez me frapper » aurait lancé un des suspects pendant sa garde à vue « Oui on va te frapper, on n’aime pas les bougnoules » aurait rétorqué un des policiers. La scène est captée par la caméra piéton, involontairement allumée en salle de fouille, d’un des deux agents.
Un agent pénitentiaire de la maison d’arrêt de Nancy a été mis en examen et placé en détention provisoire ce mercredi 26 juin 2024. Il lui est reproché divers trafics (téléphones, stupéfiants…) avec plusieurs détenus, contre rémunération.
Sous Macron, la police a tué deux fois plus que sous Sarkozy, et tiré cinq fois plus au LBD sur la population. Macron ne cesse de jouer au rempart contre « les extrêmes ». Pourtant, ces chiffres montrent l’extrême violence d’une politique policière assumée.
Dans une enquête à paraître mercredi 26 juin, l’hebdomadaire révèle les photomontages racistes et antisémites partagés par l’unité CRS 4 sur leur boucle WhatsApp. Après avoir relaté des dérives à sa hiérarchie, le commandant de cette brigade aurait été évincé.
Depuis six semaines, la Nouvelle-Calédonie, et particulièrement Nouméa, est en proie à de violents troubles en raison d’un projet de réforme constitutionnelle permettant un dégel du corps électoral, qui selon ses opposants, marginaliserait davantage le peuple autochtone kanak.
Yannick Asquoet-Caunant avait l’habitude de mettre des claques sur les fesses des femmes qui travaillaient sous ses ordres. Il leur lançait des propositions graveleuses à tout-va. Il a également palpé la poitrine de l’une d’entre elle et touché le pubis d’une autre. À l’audience, il a nié quasiment tout ce qu’on lui reprochait.
3 ans de prison dont un avec sursis, obligation de soins et de travail, l’individu impliqué dans une course poursuite lundi 17 juin à Saint-Denis, reste derrière les barreaux. (…) Le conducteur continue sa course folle, obligeant les policiers à faire usage de leurs armes.
Cette histoire n’est malheureusement pas isolée. L’écrasante majorité des policiers, gendarmes et militaires votent pour l’extrême droite. Les persécutions de minorités, les humiliations d’opposants politique et les propos ouvertement fascistes, déjà structurels et impunis, deviendront la règle en cas de un gouvernement RN.
Le policier est soupçonné d’avoir porté des coups de matraque télescopique à un homme qu’il venait de contrôler. La victime en était sortie avec une fracture de l’avant-bras droit et une fracture de la main gauche.
Cinq fonctionnaires d’Argenteuil sont soupçonnés d’avoir violenté un jeune. Sur son téléphone, ce dernier était en possession d’une photo d’un de leurs collègues… en bas résilles.
Le chef de groupe a été condamné à trente mois de prison, dont 12 mois ferme sous bracelet électronique, et à cinq ans d’interdiction d’exercer. Un autre agent a reçu une peine de dix-huit mois de prison, dont 9 mois fermes, et une interdiction d’exercer pendant deux ans. Deux agents ont été condamnés à des peines avec sursis, tandis que le dernier a été relaxé « au bénéfice du doute ».
Ce jeudi 20 juin 2024, des coups de feu ont été tirés par un policier en moto sur un véhicule qui refusait de se soumettre à un contrôle, entre Bondy et Les Pavillons-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, indique une source policière à actu Paris.
La répression de la pride : la réalité derrière le pinkwashing de la mairie PS À mi-chemin sur le parcours de la manifestations, les CRS qui l’encerclaient ont tenté de la disperser sous les gaz lacrymogènes, provoquant un mouvement de foule durant lequel plusieurs personnes ont été blessées. Bloqué par les forces de répression, le cortège unitaire a fini par se dissoudre dans la manifestation. Mais la répression ne s’est pas arrêtée là puisqu’après la marche, des manifestants ont été violemment réprimés par la police dans le centre-ville.
Un homme a été condamné jeudi à 18 mois de prison ferme pour avoir participé à des violences urbaines à Cherbourg en réaction à la mort de Sulivan, un jeune homme tué par un tir policier, a-t-on appris auprès du parquet de cette ville.
Nulle part n’est mentionnée la moindre consigne de vote pour les élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet. Mais la lecture du tract incendiaire rendu public, jeudi 20 juin, par le syndicat Alliance-Police nationale, réputé pour ses positions très tranchées en matière de sécurité, ne fait guère illusion. Il pourrait être intitulé « Haro sur le Nouveau Front populaire ».
Si les flammes ont rapidement été maîtrisées, une détenue, âgée de 30 ans, a dû être transportée en urgence absolue à l’hôpital après avoir inhalé « beaucoup de fumées ». (…) Les parlementaires avaient relevé que les cellules étaient occupées par quatre à six détenues.
Alors brigadier-chef membre d’une compagnie de CRS, le policier est accusé d’avoir tué Aboubacar Fofana, 22 ans, le 3 juillet 2018, lors d’un contrôle routier dans le quartier du Breil, à Nantes. Après avoir invoqué la légitime défense, le mis en cause a plaidé en garde à vue un tir accidentel, expliquant qu’il tentait de se pencher dans l’habitacle du véhicule pour saisir le volant et empêcher Aboubacar Fofana de fuir.
Mamadou Bathily, conseiller municipal d’Épinay-sous-Sénart, a été placé en garde à vue, lundi 17 juin, après un affrontement avec la police à la suite d’un contrôle routier. Une partie de la scène a été filmée et diffusée.
Le policier accusé d’avoir tué par balles Olivio Gomes, un automobiliste, à Poissy (Yvelines) en 2020, va être renvoyée devant une cour d’assises pour homicide volontaire, a confirmé la cour d’appel de Versailles.
Un agent de voirie et un policier ont été blessés, sans que leur pronostic vital ne soit engagé. L’auteur de l’attaque, âgé de 47 ans, a été ensuite tué par balle au thorax par un policier municipal qui a fait usage de son arme à deux reprises, selon l’une des sources.
Le major Jackie D., 53 ans, officiant dans la CRS 7, a été mis en examen en février 2022. Il lui était reproché d’avoir involontairement blessé plusieurs manifestants mais aussi de les avoir mis en danger en lançant une grenade lacrymogène GLI-F4, une arme dite intermédiaire régulièrement accusée de causer des mutilations et interdite depuis 2020.
Le parquet de Bobigny a requis jeudi le renvoi devant le tribunal correctionnel de Bernard Bajolet, ex-patron de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), pour complicité de tentative d’extorsion envers un homme d’affaires en 2016, a-t-on appris mardi auprès du ministère public. Le parquet a également demandé que Bernard Bajolet soit jugé pour atteinte arbitraire à la liberté individuelle par personne dépositaire de l’autorité publique.
En Meuse, un homme en état d’ébriété a profané des insultes envers des gendarmes intervenus pour tapage. Résultat : il a été condamné à une peine de 12 mois de prison ferme.
Pour ces seuls et uniques faits, avoir exercé son métier, elle a été interpellée par la police, placée en garde-à-vue dans les locaux du commissariat du 11e arrondissement. En raison du refus de notre journaliste de donner le code de déverrouillage de son téléphone – en clair de livrer à la police le fruit de son travail et, potentiellement, un accès à ses documents, ses fichiers et ses sources -, sa garde-à-vue a été prolongée. Cet acte d’intimidation n’est pas acceptable.
En 2015, Robert, habitant du sud de l’Oise, est condamné à trois ans de prison avec sursis par le tribunal de Senlis pour des faits d’agressions sexuelles commis sur sa fille. Malgré cette condamnation, l’homme trouve du travail à la mairie de Nogent-sur-Oise en 2019. Encore aujourd’hui, la municipalité ne comprend pas comment cela a été possible. L’homme est d’abord employé à la brigade environnementale, puis comme agent de surveillance de la voie publique (ASVP) et policier municipal avant de finir, jusqu’à son interpellation, gardien de gymnase… au contact des enfants.
Les enquêteurs ont dénombré 171 réquisitions pour elle, 210 pour lui, soit près de 400 fausses attestations pour une facture de près de 100 000 euros, versés comme frais de justice par la cour d’appel de Paris.
En août 2022, Jérôme est interpellé à Auch suite à une dispute avec sa compagne. Placé en cellule de dégrisement, il a été roué de coups par un policier. Deux ans plus tard, il revient sur les faits et le traumatisme qui le marque aujourd’hui encore.
Mais comme sur les autres sujets, le RN est techniquement faible, même si en 2022 Marine Le Pen proclamait vouloir faire de la sécurité « partout et pour tous une priorité du quinquennat ». Elle n’avançait pour cela qu’une mesure emblématique, déjà présente dans son programme de 2012 et 2017, et dans celui de Jean-Marie Le Pen en 2007 : l’instauration d’une « présomption de légitime défense », propre aux policiers et gendarmes.
Xavier P. avait été condamné à 10 ans de réclusion criminelle par la cour d’assises en septembre dernier. Cinq femmes avaient déposé contre lui. Ayant fait appel, il avait été remis en liberté avant de commettre à nouveau des violences sur sa nouvelle compagne en mars dernier à Morsang-sur-Orge.
Il ajoute : « J’en suis ressortie avec des traces. Malheureusement je ne l’ai pas fait constater à l’infirmerie, qui avait pris pour habitude de malaxer les détenus une fois les portes fermées. » Des violences qui semblent être systématiques.
Cette sortie témoigne d’un nouveau saut dans l’offensive répressive, qui vise en particulier la jeunesse et les quartiers populaires. En avril dernier, le ministre de la Justice se déclarait en faveur de la réclusion criminelle à perpétuité, y compris pour les mineurs. En mai, c’est le premier ministre lui-même qui annonçait lors d’une visite à Valence vouloir réinstaurer la comparution immédiate pour les mineurs à partir de 16 ans, promettant un projet de loi d’ici la fin de l’année.
Ce jeudi 14 juin, alors que deux rassemblements revendicatifs étaient annoncés, un arrêté préfectoral et un dispositif policier important ont empêché la tenue des événements. (…) Notre journaliste a également eu le droit à un contrôle du même ordre. Caméra à la main, il a écopé d’une amende pour attroupement illégal bien qu’il ait décliné son identité et sa fonction.
Ce jour-là, un jeune de 18 ans comparaissait parce qu’il lui était reproché d’avoir frappé un fonctionnaire du commissariat lors d’un contrôle d’identité survenu sur la place des Martyrs-de-la-Résistance. La victime s’était vue délivrer trente jours d’interruption totale de travail (ITT), ce qui avait fait bondir Me Florence Mendez, alors conseil de la défense, qui avait croisé le policier blessé le lendemain des faits, lors d’un défèrement. Policier qui était même venu lui parler. « C’est se foutre de la gueule des avocats ! », avait alors balancé l’avocate.
Mais, contre toute attente, le policier lui assène un violent coup de matraque à la tête le faisant tomber par terre. La victime a même perdu connaissance pendant quelques secondes et saignait de l’oreille.
Un manifestant explique avoir été insulté et agressé par un policier, mardi 11 juin à Rennes, à la fin de la manifestation contre l’extrême droite. La victime est aussi le coordinateur de l’Observatoire rennais des libertés publiques.
Sébastien Soulé, 46 ans, policier de profession, a donc un peu plus de deux semaines pour convaincre les électeurs toulonnais sur une circonscription très contrastée.
Durant son procès, le 30 mai 2024, il assurait n’avoir été que simple passager du véhicule, sans donner l’identité du conducteur. Le tribunal d’Alençon l’a relaxé, ce jeudi 13 juin 2024.
Un homme retranché, refusant de quitter son immeuble, a été mortellement blessé par balle lors d’une intervention des forces de l’ordre à Marseille (Bouches-du-Rhône) ce jeudi, selon une information de la préfecture de police des Bouches-du-Rhône au Parisien.
UNE PRISON DE LA HONTE, « MARQUÉE PAR L’ARBITRAIRE ET LA VIOLENCE » DENONCÉE DANS UN RAPPORT DE LA CONTRÔLEURE GÉNÉRALE DES LIEUX DE PRIVATION DE LIBERTÉ
Les contrôleurs ont recueilli de « multiples témoignages concordants et circonstanciés » de détenus faisant état de « violences physiques et psychologiques » commises par une équipe de surveillants identifiés par des surnoms. Ces derniers sont accusés d’avoir infligé « gifles, simulacres d’étranglement et brutalités » aux prisonniers.
Le conducteur de la voiture, dont s’était échappé le jeune tué par la police après un contrôle dimanche soir à Cherbourg (Manche), a été condamné à une peine de huit mois de prison pour recel et défaut de permis, a-t-on appris, mercredi 12 juin, auprès du parquet de cette ville.
Article de presse gratuit disponible Extrait Nous avons ici, en images, une illustration claire et limpide du rôle des néo-nazis: celui de bras armé de la police et des patrons contre les luttes sociales.
Lors de cette deuxième journée d’audience, des policiers intervenus le soir de la disparition de Steve Maia Caniço ont défendu leur collègue, seul poursuivi pour homicide involontaire. Ils ont aussi chargé « les teufeurs » et plaidé la légitime défense.
Alors qu’il venait chercher de l’aide auprès de policiers municipaux après s’être fait voler une paire de lunettes à la sortie d’un concert, le jeune homme de 26 ans avance avoir été frappé par un agent, en présence de deux collègues. Après une halte à l’hôpital européen, les policiers l’auraient emmené ensuite au commissariat de l’Évêché.
Tout s’est passé le soir de son anniversaire, dans la nuit du 10 au 11 juin Lui et son ami qui circulent à moto, croisent un contrôle de police. Le jeune homme affirme ne pas comprendre ce qui s’est passé par la suite. Selon lui, ils étaient en règle. «Nous n’avons pas opposé de résistance. Ils ont effectué leur contrôle et n’ont rien trouvé mais ils ont continué à nous contrôler. Ils n’avaient rien contre nous. Ils ont alors amené mon collègue au sol violemment. Sa jambe est cassée, il est dans un sale état suite à cette interpellation, nous n’avions rien à nous reprocher.» Le jeune homme blessé aurait reçu des tirs de Taser pour être maitrisé. Il aurait été trainé par les cheveux selon son ami et témoin de la scène.
Mardi 11 juin, un homme de 34 ans est décédé à Dumbéa après avoir été grièvement blessé par un membre du GIGN le soir du 29 mai, dans un quartier de Koutio.
LUCAS DÉCRIT L’ENFER DE MONTMÉDY – AURÉLIE RACONTE LE BLOCAGE DES MATONS – VANESSA DES MUTILÉS POUR L’EXEMPLE REVIENT SUR SES BAGARRES – SOUTENIR CHRISTOPHE DETTINGER
Le jeudi 6 juin, une cinquantaine de lycéennes et lycéens ont été placés en garde à vue pendant 24 heures et sont actuellement poursuivis. Ce jour-là, à 18 heures, un déploiement disproportionnel de forces de police, incluant des compagnies de maintien de l’ordre destinées à lutter contre le grand banditisme et le terrorisme, est intervenu armé dans le lycée Hélène Boucher, exerçant des violences : gazages, gifles, menottage, coups, humiliation, insultes sexistes, homophobes, transphobes et racistes.
Ce samedi, face au courage et à la détermination des manifestant.e.s, l’État a encore dégainé les grands moyens : 1600 forces de l’ordre, des hélicoptères, des drones flambants neufs, et des grenades à profusion.
Le 17 janvier, après un interrogatoire de six heures, le policier âgé de 33 ans a ainsi échappé à ce stade à la mise en examen. L’information judiciaire est ouverte à Paris contre X depuis le printemps 2023. Elle vise des violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique, ayant entraîné une infirmité permanente. (…) « Ce lancer de grenade n’existe nulle part dans les fichiers policiers », s’indigne l’avocate. « J’ai oublié » de rédiger le rapport sur le Traitement relatif aux usages des armes (TSAU), lâche le commissaire. Il n’avait pas non plus déclenché sa caméra-piéton. (…) Mais les juges relèvent aussi que lui et ses services ont fait l’objet de plusieurs plaintes pour violences, et qu’il est mis en cause dans au moins deux autres affaires en cours.
La police intervenait après un différend sur fond d’alcool entre deux personnes. Le suspect n’a pas été atteint par le tir, mais il a été légèrement blessé par des éclats de verre.
Selon l’accusation, le commissaire a eu un usage disproportionné des armes, n’a pas attendu l’arrivée de renforts ou a voulu réaliser des interpellations alors qu’elles ne s’imposaient pas compte tenu de l’infériorité numérique et de la configuration des lieux. Selon Me Pineau, ce « désastre » est le résultat « d’un mauvais choix d’intervention tactique par un policier qui l’a individuellement décidé au mépris des règles qui gouvernent l’usage de la force ».
L’un des deux hommes blessés par balles par des gendarmes lundi en Nouvelle-Calédonie a succombé à ses blessures vendredi, ce qui porte à huit le nombre de morts depuis le début des troubles dans l’archipel français du Pacifique sud.
Un gendarme de Maine-et-Loire est visé par une enquête judiciaire après la disparition d’une mitrailleuse stockée en mairie de Rochefort-sur-Loire, près d’Angers.
Ancienne syndicaliste, elle se définissait comme une lanceuse d’alerte, qui s’était spécialisée sur la thématique des manquements dans les rangs des forces de l’ordre.
M. Ribes a eu des contacts étroits avec plusieurs policiers du RAID, l’unité d’intervention spécialisée de la police nationale, ainsi que de la brigade de répression du banditisme (BRB), de la DPJ de la préfecture de police de Paris et de la police aux frontières (PAF) d’Orly.
Le jeune homme a signalé l’entré de gaz lacrymogène dans le commerce qui asphyxiait ses clients, ce qui a provoqué un déferlement de violence raciste des agents de la tristement célèbre BST, une unité qui sème la terreur dans les quartiers. Jet de grenade, menace de LBD, coups de taser, de poing, de matraque, Iheb est sérieusement blessé, mais il est emmené en garde à vue.
Les surveillants du lycée dénoncent « dénonçons l’attitude de la direction de l’établissement qui a immédiatement saisi le rectorat afin que les forces de l’ordre procèdent à ces arrestations et intimidé les élèves mobilisés depuis plusieurs semaines maintenant ».
Ils ont reçu 200 euros pour escorter une star américaine, revendu des vêtements saisis ou consulté des fichiers pour « rendre service » : trois policiers et un gendarme étaient jugés à Bobigny, jeudi 6 juin, dans des affaires distinctes mettant en cause leur probité.
Un policier de Saumur (Maine-et-Loire) impliqué dans un dossier de proxénétisme a été placé sous contrôle judiciaire mercredi 5 juin 2024 au tribunal correctionnel de Saumur.
(…) elle met aussi en cause la réaction des forces de l’ordre qui auraient été présentes à proximité du lieu de l’agression. Ainsi que la façon dont sa plainte, déposée quelques heures plus tard selon la victime, aurait été reçue au commissariat de Montpellier.
« Parfois, c’est vingt heures d’affilée. C’est infernal », témoigne Anthony Granier, dont le balcon donne sur le chenil des chiens de la brigade cynophile, à côté de l’hôtel de police.
Une personne vêtue d’un uniforme de gendarme sur une affiche diffusée par le Rassemblement national pour les élections européennes. En légende du visuel, la mention »Je suis gendarme, je vote Bardella ».
Un ancien adjudant de gendarmerie de 55 ans a été condamné, le jeudi 6 juin 2024, à 15 mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Toulouse pour avoir agressé sexuellement en 2021 une gendarme adjoint volontaire de 23 ans.
Casqués et cagoulés, les policiers de la BRI en tête du dispositif se tiennent dans le couloir sombre conduisant à son appartement, prêts à intervenir. Ils obturent le judas de sa porte et installent un vérin pour l’ouvrir d’un coup. Mais le chien présent au domicile commence à aboyer, et réveille Emmerick D. Ce dernier, torse nu, se dirige vers la porte, regarde à l’œilleton, ne voit rien. Quand il entrouvre la porte, il reçoit une balle de pistolet quasi instantanément.
L’homme frappé sur la vidéo aurait ainsi fait partie d’un groupe d’une quinzaine de jeunes qui avait menacé la patrouille de la BST sur un point de deal avant de leur jeter des projectiles. Il se serait ensuite réfugié dans le bureau de tabac avant d’en être difficilement extrait. Sauf qu’une troisième vidéo a également été publiée, montrant les coups reçus derrière le bureau de tabac.
En juillet 2020, au moment de la nomination de Gérald Darmanin au ministère de l’intérieur, alors qu’il était mis en cause dans deux procédures distinctes, Valentin B. a crié « sale violeur, Darmanin violeur » lors d’une cérémonie. Il est depuis poursuivi pour outrage à personne dépositaire de l’autorité publique.
L’homme qui a farouchement nié son implication dans les faits reprochés avait été mis en examen en 2019 pour avoir volé de l’argent à des personnes gardées à vue à l’hôtel de police et pour l’avoir remplacé par de la fausse monnaie. Il était aussi suspecté d’avoir volé une montre Rolex à un homme placé en garde à vue après une conduite en état d’alcoolémie. Le trentenaire avait aussi été mis en examen pour association de malfaiteurs et consultation illégale de fichiers, en l’occurrence celui des personnes sous contrôle judiciaire.
Un agent du commissariat de Suresnes est suspecté d’avoir dressé trois fausses contraventions pendant la période Covid contre un mineur de 16 ans. L’enquête a établi que ni l’un ni l’autre n’était présent sur le lieu déclaré du contrôle.
Frappés, arrêtés, privés d’eau, de WC et de nourriture… Les mobilisations contre TotalEnergies et Green Dock ont vu la police se lâcher sur les écologistes. Reporterre a recueilli leurs témoignages.
Sur les réseaux sociaux, les photos ont suscité des réactions. Lundi 27 mai 2024, devant le lycée de Chemillé-en-Anjou, lors de l’agression au couteau d’une professeure d’anglais, des militaires du peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG) de Cholet arboraient tous un écusson rouge, accroché au dos du gilet pare-balles.
Cette enquête du journal marseillais La Provence met en lumière le système d’omerta et de protection mutuelle au sein de la police, et la nocivité de la vidéosurveillance qui se répand dans les villes.
Leader syndical très connu en Moselle, Christian Porta a été licencié le 23 avril par la direction du groupe Invivo, le grand groupe français de l’agrobusiness qui a racheté l’usine de boulangerie industrielle de Folschviller. Saisie par la CGT, l’Inspection du travail s’est opposée au licenciement en démontant point par point les arguments de la direction, mais la direction est passée outre et a confirmé le licenciement du délégué.
Un policier de la CRS 23 était soupçonné de harcèlement, violence et menaces de mort sur une autre policière avec qui il avait eu une liaison. (…) L’homme a finalement été relaxé de l’intégralité des faits qui lui étaient reprochés.
S’il admet que ça l’inquiète, il concède aussi que ça ne l’étonne plus : « On connaît la méthode désormais : à chaque fois qu’une manifestation approche, nous subissons une tentative d’intimidation… » … « Peut-être y a-t-il eu une plainte de la société protectrice des grilles et barbelés », a ironisé Julien le Guet. (porte-parole de Bassines non merci)
Une semaine après que l’un des opposants ait été violemment interpellé à son domicile, une dizaine de militants du collectif La Voie est Libre, deux responsables de l’association Attac et deux membres du Groupe National de Surveillance des Arbres (GNSA) dont Thomas Brail, ont été convoqués le 30 mai à la gendarmerie de Castres … « Ces convocations sont une atteinte grave aux libertés fondamentales d’expression et de manifestation. A ce jour, plus de 100 personnes sont poursuivies en raison de leur opposition au projet A69. Ces procédures cherchent à briser la contestation des habitants », dénonce La Voie est Libre.
Vous avez aimé la traque aux “robes longues” dans les lycées au nom d’une fausse “laïcité ? Vous allez adorer les amendes pour un pin’s en forme de pastèque !
La Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT) de Païta, organisation indépendantiste kanake, a donné une autre version des faits. Selon elle, ce sont des automobilistes qui ont profité du déblaiement de la route par les forces de l’ordre pour passer « à vive allure en ouvrant le feu avec des balles réelles sur nos jeunes positionnés aux abords de la route ».
Malgré les accusations de harcèlement envers une de ses collègues, un policier de la CRS 23 de Charleville-Mézières (Ardennes) a été jugé ce lundi 3 juin, puis relaxé par le tribunal.
Le collectif Le Revers de la médaille, qui regroupe une centaine d’associations accompagnant les plus précaires, publie un rapport qui documente la manière dont Paris et sa région traitent les sans-abri avant les JO. On constate une hausse des expulsions ou des évacuations de lieux de vie informels.
Le commandant de la CRS 4 « fait l’objet d’une convocation devant le tribunal correctionnel de Meaux le 4 décembre prochain pour des faits de détournement de fonds publics pour un montant total de 33 000 € », annonce à AEF info le procureur de Meaux (Seine-et-Marne), lundi 3 juin 2024.
L’extrême droite est elle « surreprésentée » au sein de la police et de la gendarmerie ? Le Rassemblement national choisit en tout cas de s’adresser directement à cette part de l’électorat avec la publication, dimanche 2 juin, d’un visuel de campagne par le Rassemblement National. On y voit un gendarme en uniforme et gilet pare-balles, de dos avec le message : « Je suis gendarme, le 9 juin, je vote Bardella! » Le sociologue Sébastian Roché revient sur le positonnement du RN et sur la place de l’extrême droite au sein de l’extrême droite.
La fuite en avant répressive des autorités continue dans le Sud-Ouest contre les opposants à l’A69. Depuis le lancement des travaux en 2023, l’État a débloqué 2.760.000€ rien que pour réprimer les opposant.e.s. Récemment, il a même déployé des centaines de gendarmes et les blindés pour déloger les “écureuils”, ces militants qui occupent les arbres sur le tracé du chantier afin d’empêcher leur abattage. À présent, la police convoque une dizaine de militants associatifs à quelques jours du grand week-end de mobilisation contre ce projet autoroutier mortifère qui doit relier l’axe Toulouse/Castres.
Malgré les accusations de harcèlement envers une de ses collègues, un policier de la CRS 23 de Charleville-Mézières (Ardennes) a été jugé ce lundi 3 juin, puis relaxé par le tribunal.
Ce mercredi 29 mai, une camarade italienne a été interpellée à l’aéroport d’Orly (Île-de-France). Elle rentrait d’Italie. Les flics l’ont emmenée directement à son domicile et ont procédé à une perquisition. Une instruction est en cours. La camarade a par ailleurs reçu une OQTF et est maintenant retenue au CRA du Mesnil-Amelot.
Il comparaissait, jeudi 30 mai, devant le tribunal correctionnel de Nîmes pour une série d’infractions datant de 2019, notamment trois vols dans les geôles du commissariat de Nîmes sur des gardés à vue. Il a aussi été sanctionné pour un accès frauduleux à des données permettant de « trafiquer » le contrôle judiciaire d’un de ses amis.
Mardi 7 mai dernier, un groupe d’étudiants a décidé d’occuper un amphithéâtre de l’université de la Sorbonne afin de contester les accords de leur faculté avec certaines universités israéliennes. Il leur est reproché notamment de soutenir le système d’apartheid israélien et de contribuer à la répression violente que subissent les Palestiniens.
Un communiqué les explicitant a été envoyé au président Eric Berton qui nous a simplement répondu le lendemain que sa mission était de « garantir un vivre-ensemble apaisé ». Sa réelle réponse est arrivée sur le coup de 19 heures, soit moins de 24 heures après le début de l’occupation pacifique en faisant intervenir une soixantaine de CRS, policiers, agents de la bac, renseignements généraux pour évacuer les étudiant-es !
Les plaignantes et témoins ont rapporté les mêmes propos graveleux, des claques répétées sur les fesses et des déclarations où il assurait disposer d’une totale immunité du fait de sa proximité avec la maire de l’époque.
Dérapages verbaux, usage dévoyé des caméras de surveillance, arme de service négligemment abandonnée sur un coin de table : inventaire des pratiques rapportées entre 2022 et 2023.
Alors que le garde des sceaux a envoyé une nouvelle inspection au parquet général de Tahiti – la quatrième en trois ans –, le chef de la police a été écarté de son poste après un rapport de la « police des polices ». Deuxième partie de notre enquête.
D’après plusieurs témoignages, des manifestant-es auraient été frappé-es par des policiers à l’intérieur d’une cage d’escalier. Bilan : des hématomes aux jambes, aux fesses, sur le nez et à l’œil, trois jours d’ITT, au moins une plainte déposée. Et cette question : quel insecte a piqué l’équipe de policiers qui s’est introduite dans l’immeuble situé au n°5 pour distribuer des coups pendant plusieurs minutes – mais sans procéder à aucune interpellation ?
Ce vendredi à Marseille, ce sont deux policiers qui ont été condamnés à respectivement cinq et six mois de prison avec sursis pour des violences sur deux jeunes manifestants lors de la dispersion d’un cortège en marge de la lutte contre le projet de réforme des retraites en 2023.
Au début, ce sont les adolescents qui sont placés en garde à vue pour violences sur personne dépositaire de l’autorité publique. La presse s’emballe, aidée par un syndicat de police plutôt très à droite. « Des sauvages les ont fracassés », titrait un certain site Internet. (…) L’homme fait des bruits de singe : « Retournez manger des bananes et des cacahuètes. S’ils ne sont pas dans leur cage, on ne peut pas les tenir. On quitte l’Ile-de-France pour éviter les gens comme vous et il y en a quand même ! »
L’idée de ce carnet provient d’une réflexion collective contre l’enfermement, quel qu’il soit, même si nous parlons ici de la prison en particulier. On souhaite que cet outil soit une façon de faciliter le soutien de personnes incarcérées. Il est pensé pour être rempli individuellement tout en étant destiné à être lu par les personnes qui sont dehors et leur permettre de réagir au mieux, surtout dans les premiers moments d’incarcération où la communication peut être inexistante.
En 2022, face aux menaces pesant sur les militants écologistes, les Nations unies ont créé le poste de rapporteur spécial sur les défenseurs de l’environnement. Ancien directeur d’Amnesty International France, Michel Forst a hérité de ce mandat inédit. Son objectif : les protéger contre toute forme de harcèlement, persécution ou pénalisation.
Alors qu’il s’apprête à sortir son premier livre, il subit à nouveau une vague d’intimidations policière et judiciaire. C’est tout d’abord un procès qui l’attend le 9 août suite à une plainte de Macron pour les propos tenus par Ritchy Thibault lors du salon de l’agriculture : «on est dans le pays de la révolution française, le pays qui fait tomber la tête des monarques». Des propos qui lui ont valu 48h de garde à vue et des poursuites judiciaires devant le tribunal de Paris pour menace de mort à l’encontre du président de la République.
L’une des militantes étant actuellement à l’étranger, ce sont finalement 10 opposants à l’autoroute A69 qui ont passé une bonne partie de la journée en garde à vue avant de ressortir aux alentours de 17h, sans que des poursuites judiciaires soient engagées à leur encontre. Ce qui fait dire au collectif La Voie est Libre, que « ces convocations étaient vraiment sans fondement ».
Le gradé de la gendarmerie a bien été reconnu coupable d’avoir détourné des données de la gendarmerie à des fins personnelles et d’avoir abusé de la vulnérabilité de onze femmes qui s’étaient rendues en gendarmerie dans le cadre d’un dépôt de plainte ou d’une garde à vue.
Un homme se trouvait ce jeudi entre la vie et la mort au Médipôle. Il a été blessé par balle à la poitrine et à l’épaule, dans le Sud de Dumbéa. L’auteur présumé du tir est un gendarme du GIGN.
En effet, ces dispositions pourraient avoir pour conséquence de soumettre des associations d’intérêt public œuvrant pour l’intérêt collectif à des obligations de déclaration des subventions de fondations étrangères, renforçant ainsi les possibilités de contrôle gouvernemental. Par ailleurs, dans une logique constante de solutionnisme technologique, le texte promeut l’extension d’une technique de renseignement dite de l’algorithme de détection ou « boîte noire de renseignement ». (…) L’actualité vient confirmer nos craintes et l’on ne compte plus les usages particulièrement préoccupants de cette notion : désignation « d’écoterroristes » pour des actions sans atteinte aux personnes, multiples poursuites pour « apologie du terrorisme », pour des demandes de cessez-le-feu et des propos liés à l’autodétermination du peuple palestinien, condamnations pour une préparation de projet terroriste sans qu’un projet n’ait pu être établi par l’accusation.
« c’est du pur délire, on condamne un porte-parole politique et militant syndical pour avoir pris la parole devant une université contre l’extrême-droite, c’est inacceptable. »
Tir de grenade explosive sur des fuyards. Écologistes frappés et menottés face contre terre, en attendant d’être raflés vers des commissariats. Individu en civil armé, avec T-shirt en lettres gothiques. LBD braqué à quelques centimètres de la tempe d’une personne plaquée au sol. Genou sur la gorge. Ces images ne viennent pas d’une dictature lointaine, mais bien la France de 2024.
Le tribunal correctionnel de Bobigny a condamné un ancien policier à quatre ans de prison dont deux avec sursis pour avoir séquestré une femme et effectué une fausse perquisition à son domicile au Raincy (Seine-Saint-Denis) en 2015.
Lundi matin, un homme de 38 ans et sa famille ont été brutalement réveillés par les policiers qui menaient une vague d’interpellations dans le cadre d’une affaire de trafic de stupéfiants. L’homme a été menotté sous les yeux de ses enfants. Sauf que le véritable suspect habitait dans l’appartement d’à-côté.
Alors qu’une vidéo montrant un policier frappant violemment un homme arrêté a été largement diffusée, la répression coloniale se poursuit dans l’archipel. Le couvre-feu est maintenu, et sept brigades de gendarmerie sont venues renforcer les effectifs sur place.
Dix victimes sont sur le banc des parties civiles. Nicolas Trache comparaît pour abus de confiance envers ces personnes, commis du 30 janvier 2018 au 30 janvier 2024… Ce gendarme d’une trentaine d’années était jugé pour avoir emprunté des sommes d’argent à ses collègues et à d’autres connaissances, à Estrées-Saint-Denis. Il s’agissait pour lui de financer son addiction aux jeux, notamment les paris sportifs. Ce qui s’apparente à une escroquerie.
Accusé par quatre hommes d’agressions sexuelles, un ancien policier haut gradé sera jugé en appel mercredi 29 mai. Deux d’entre eux soupçonnent cet ancien chef scout de les avoir drogués. La députée Sandrine Josso, qui mène une mission gouvernementale sur la soumission chimique, viendra soutenir les plaignants.
Sur une vidéo, on peut voir un agent « porter un violent coup de pied à la tête d’une personne, en position assise sur le sol, venant d’être interpellée », écrit le procureur de Nouméa.
Au terme de six mois de travaux, les députés Thomas Rudigoz (Renaissance) et Roger Vicot (PS) refusent de faire le lien entre l’augmentation du nombre de tirs policiers sur des véhicules lors de « refus d’obtempérer », réels ou supposés, et l’assouplissement du cadre légal voté en 2017.
Un coup de théâtre a secoué le procès en appel ce mercredi 29 mai 2024 à Poitiers qui confronte un ancien chef scout, commissaire de police aujourd’hui à la retraite, à trois hommes qui l’accusent d’agressions sexuelles. Les avocats de la défense se tournent vers à la Constitution française pour contester le bien-fondé du procès en appel. Le policier avait été relaxé en première instance.
En effet, la fillette, âgée de 13 ans à l’époque, avait dénoncé des faits de viols de la part de deux hommes, âgés de 19 et 20 ans. Et apparemment, il semblerait que les gendarmes aient commis une erreur de procédure. En effet, Lina aurait été entendue sans la présence de ses parents alors qu’elle était mineure.
Placé en isolement depuis avril dernier après une tentative de suicide suivie d’une tentative d’évasion, un détenu s’est pendu vers 18 h, à la maison d’arrêt de Brest (Finistère), ce mardi 28 mai 2024.
Grosse frayeur pour ces clients d’un VTC, ce vendredi soir dans le XIIe arrondissement de Paris. Ces derniers se trouvaient dans un véhicule avec chauffeur commandé via une application lorsqu’un homme a fait irruption au beau milieu de la route, brandissant une carte de policier.
La scène s’est produite au milieu des immeubles. Des coups de feu ont retenti ce mardi 28 mai à Viry-Chatillon, en Essonne. En début d’après-midi, un agent de police a tiré à plusieurs reprises dans le pneu d’une voiture qui fuyait un contrôle, a-t-on appris de source proche du dossier. Il n’y a pas de blessé. Une enquête est ouverte.
Mis en examen et placé en détention pendant six mois, Thierry Z. fournissait des informations à des personnes ciblées par ses collègues. Une entrave grave au déroulement d’enquêtes qui, pour certaines, concernaient de gros trafiquants de drogue.
Au-delà de ces questions juridiques, c’est la première fois qu’une démocratie occidentale bloque l’accès à un réseau social. Nous l’avons rappelé à l’audience : les seuls autres pays qui ont bloqué TikTok à ce jour, sont l’Afghanistan, la Somalie et l’Inde. En Europe, les autres pays regardent avec inquiétude ce qu’il se passe. Il existe des règles européennes qui interdisent ce genre de mesure, mais elles ne s’appliquent pas en Nouvelle-Calédonie.
Une jeune femme, élève à l’école de police de Nîmes, est venue dimanche matin dénoncer les agissement d’un camarade. Elle évoque un abus sexuel de la part d’un jeune homme, élève comme elle dans cette même école. Une plainte a été déposée et une enquête immédiatement engagée par le parquet de Nîmes. Le « suspect » a été placé en garde à vue le temps de l’enquête sans connaître à ce stade sa version des faits. L’enquête a été ouverte pour « agression sexuelle ».
La police a évacué, dimanche 26 mai dans la soirée, des étudiants propalestiniens qui occupaient des locaux parisiens de la prestigieuse Ecole normale supérieure (ENS), a constaté un photographe de l’Agence France-Presse (AFP).
Ce dimanche 26 mai 2024, un homme a refusé d’obtempérer à Saint-Denis. Un policier a fait usage de son arme à cinq reprises, blessant légèrement l’automobiliste.
Alors que le compte à rebours pour les JO de Paris 2024 a commencé, les prostituées chinoises du quartier de Belleville se disent victimes d’une intense campagne de harcèlement policier visant à les dissuader de travailler. Depuis plusieurs mois, des associations d’aide aux plus précaires dénoncent un nettoyage social destiné à faire briller la Ville Lumière le temps des Jeux.
Des manquements graves aux droits des manifestant·e·s et journalistes ont été observés : Des traitements dégradants constitutifs d’atteintes à la dignité humaine Une nasse continue de plus de 8 heures Une information inexistante de la part des forces de l’ordre Des RIO rarement portés Des interpellations violentes et dangereuses en plein cœur de la nasse Des entraves à la presse
Le détenu avait été retrouvé au sol, quasi-inconscient. La scène s’étant déroulée à l’intérieur de la douche, elle n’avait pas été capturée par les caméras de vidéosurveillance.
L’un des policiers sort de la voiture et se dirige vers le camion, sans brassard de police apparent. En l’espace de trois secondes, il se place à la hauteur de la portière conducteur de la fourgonnette, recule lorsque le véhicule redémarre et tire. Touché à l’omoplate, Jean-Paul Benjamin finit sa course dans le quartier voisin des Beaudottes à Sevran. La balle a traversé plusieurs organes vitaux et s’est logée dans le foie, provoquant une hémorragie interne.
Silence radio pour le «flic instagrameur». Vendredi soir, les comptes Instagram et Twitter de «Mike Delta» ou « matricule 007 » , policier roubaisien très actif sur les réseaux, ont été coupés. Sans que les raisons en soient connues. Dans une de ses dernières storys, il évoquait des signalements dont certaines publications auraient fait l’objet, invoquant des raisons de «droits d’auteur». Ces derniers jours, il s’était surtout fait remarquer pour des publications faisant l’éloge de l’autodéfense, sur fond d’émeutes en Nouvelle-Calédonie.
Le Beauvau des polices municipales s’est d’ores et déjà réuni à deux reprises. Mesure phare de vos propositions : le renforcement des compétences judiciaires. Les policiers municipaux vont-ils se transformer en officier de police judiciaire (OPJ) ?
Ce lundi de Pentecôte, le ministre de l’Intérieur était à Rouen pour décorer les policiers et sapeurs-pompiers qui sont intervenus vendredi pour maîtriser le début d’incendie de la synagogue ainsi que l’auteur des faits. L’homme, sous le coup d’une obligation de quitter le territoire (OQTF), a été tué par les forces de l’ordre. «Il a fait usage de son arme administrative et je veux dire qu’il a eu raison de le faire», avait déclaré le ministre le jour même, à propos du policier qui a neutralisé l’assaillant.
Un ex-policier aux frontières d’Orly et un ancien responsable de sûreté aéroportuaire ont été condamnés vendredi à deux et un an de sursis pour avoir fait fuiter entre 2016 et 2017 des informations confidentielles, dont des fiches S, aux renseignements marocains.
Alors que la justice suit son cours (main dans la main avec la sous-direction antiterroriste) dans l’enquête sur le désarmement de l’usine Lafarge de Bouc-Bel-Air, le tribunal de Nanterre s’est laissé aller à un drôle de Spin-Off : condamner à 45 000 euros d’amendes 5 militants ayant refusé de se soumettre à un prélèvement de signalétique, soit 37,5 fois ce qu’avait requis le parquet. Reportage et analyse d’un épisode ennuyeux mais inquiétant.
L’écrivain signe un livre sur ses deux mois de l’année 1970 passés à la prison de Saint-Nazaire. Il y est question d’enfermement, de liberté, de révolte et d’engagement.
La réponse apportée par le gouvernement aux émeutes en Nouvelle-Calédonie ressemble à s’y méprendre à celle de l’été 2023, lors des révoltes urbaines. Entre répression et dépolitisation des jeunes, le pouvoir recycle de vieilles méthodes dont la filiation coloniale fait peu de doute.
Un Tunisien âgé de 25 ans a été condamné à six mois de prison ferme après un contrôle routier qui a dégénéré à Cholet le 14 mai. À l’audience, le prévenu assure avoir été insulté de « sale arabe » par les policiers municipaux.
L’un des deux policiers municipaux mis en examen après un grave accident de scooter dans les quartiers nord de Bourges, le 15 avril 2024, est à nouveau autorisé à exercer. Les modalités du contrôle judiciaire du second policier, celui soupçonné d’avoir gazé le pilote du scooter, restent les mêmes : sa demande a été rejetée.
Le tribunal de Nancy a condamné, ce jeudi, un gendarme qui a tasé à quatre reprises un automobiliste sans ceinture. Le militaire a écopé de 3 mois de prison avec sursis. Le conducteur sans ceinture qui s’était rebellé, a eu droit à la même peine.
Depuis sept ans, la famille et les proches de Jérôme Laronze, attendent un procès. Cet agriculteur de 37 ans a été abattu par les gendarmes le 20 mai 2017. Marie-Pierre Laronze, sœur de l’éleveur et avocate au barreau de Lyon, s’indigne des lenteurs de la justice.
La Quadrature du Net, la Ligue des droits de l’homme ainsi que des Néo-Calédoniens ont déposé trois référés contre la décision, annoncée par le premier ministre, de bloquer au nom de l’état d’urgence le réseau social chinois, accusé de diffuser de la propagande. Il s’agit de la première application de cette mesure introduite en 2015.
Depuis mardi 14 mai, le blocage de la plupart des établissements pénitentiaires a conduit de nombreuses personnes détenues à contacter l’Observatoire international des prisons (OIP). Elles témoignent de leur détresse et de leur vulnérabilité face à ce qui s’apparente à une punition collective pour un crime dont elles ne portent nullement la responsabilité.
Ces « journées prison morte » signifient des prisons désertées par leurs agents pénitentiaires, et donc l’aggravation des conditions de détention déjà particulièrement indignes pour les 77 450 personnes détenues dans des prisons françaises au 1er avril 2024, selon le dernier rapport de la Contrôleure générale des lieux de privation de liberté.
Conséquence logique du sabotage méthodique du processus de décolonisation par l’État français, l’heure est à l’affrontement en Kanaky-Nouvelle Calédonie, qui a déjà fait plusieurs morts. Il est urgent de dénoncer la responsabilité première de la politique coloniale française, des colons sur place, de s’opposer à la menace qui plane sur les indépendantistes et la CCAT (Cellule de coordination des actions sur le terrain) en particulier et de soutenir la lutte légitime du peuple Kanak.
Le 23 avril dernier, lors d’une manifestation intersyndicale contre l’extrême-droite à Béziers, deux membres de Solidaires Etudiant-e-s Montpellier avaient été interpellés et amenés au commissariat pour avoir porté des gazeuses. Ils étaient convoqués ce jeudi 16 mai devant le tribunal … A noter que selon Ricardo Parreira, journaliste indépendant spécialisé dans les symboles récupérés par l’extrême-droite, des policiers présents à la manifestation du 23 avril arboraient une “Thin blue Line” un symbole suprémaciste blanc très présent dans la police aux USA … Les deux membres du syndicats ont été condamné à 300 euros d’amende. Ils dénoncent des “provocations” qu’ils auraient subi de la part de policiers à la sortie de l’audience.
Ce mercredi 15 mai, une étudiante de 21 ans était jugée pour un jet de pierre contre un gendarme le 9 février 2024. Son avocate réclamait la relaxe. La jeune femme a finalement été condamnée à de la prison avec sursis.
Un policier à la retraite a été condamné par le tribunal de Nancy à un an de prison avec sursis pour avoir téléchargé 8 400 images pédopornographiques ainsi que 77 vidéos pornos mettant en scène des enfants ou des ados. L’ex-flic a expliqué avoir agi « par curiosité malsaine ».
Dans un premier temps, il s’en était pris verbalement à un passant, à Montargis, avant de repartir et se rendre à Châlette-sur-Loing où les policiers lui ont sommé de sortir de son véhicule. Luis Bico a refusé et tenté de s’enfuir, ce qu’il est parvenu à faire lorsque les 18 coups de feu ont été tirés.
Un homme de 30 ans, gendarme de profession, a été jugé par le tribunal correctionnel d’Angers, mercredi 15 mai, poursuivi pour agression sexuelle. Au bénéfice du doute, il a été relaxé.
Ce mercredi, la police est entrée dans l’occupation de l’EHESS pour l’expulser après 3 jours de mobilisation. Une expulsion demandée par la présidence, dans la continuité de la répression du mouvement étudiant de soutien à la Palestine.
En juin 2023, un Bisontin a été grièvement blessé par erreur à la suite d’un tir de la police à Besançon. Un an après les faits, on ignore toujours quelles seront les poursuites judiciaires réservées à l’auteur du coup de feu. Ce que déplore la victime. Une information judiciaire devrait être ouverte dans les prochains jours.
Le référent arme est dans le collimateur depuis que le parquet national antiterroriste a vu apparaître son nom au détour d’une procédure. A-t-il fourni une arme intéressant un homme ayant le profil d’un terroriste prêt à passer à l’action ?
Avec leurs visages cagoulés, leurs tatouages nazis et leurs t-shirts aux messages suprémacistes, une large partie des militants réunis ce 11 mai cochaient pourtant les cases des motifs initialement brandis par le préfet pour justifier l’interdiction : « dissimulation illicite de visage », ou encore risque de « propos nationalistes appelant à la haine et à la discrimination ». « On peut reprocher aux forces de l’ordre l’absence d’interpellations, ne serait-ce que pour dissimulation du visage, c’est un délit et ils le constatent toutes les semaines avec les black blocs », estime Serge Slama.
Le 15 juin 2023, le tribunal correctionnel de Bobigny a condamné quatre policiers de la compagnie de sécurisation et d’intervention de Seine-Saint-Denis (CSI 93) à des peines allant de six mois de sursis à dix-huit mois de prison, dont neuf mois ferme.
En début de semaine, la presse locale relatait l’évasion le week-end dernier de dix personnes du centre de rétention administrative de Sète. Deux rapports, l’un du contrôleur général des lieux de privation de libertés, l’autre d’un ensemble d’associations œuvrant pour les exilés et migrants, dressent des constats alarmants quant aux conditions de vie des personnes dans ces centres.
Début Avril, l’Observatoire national des prisons (ONI) révélait que pour le 5ème mois consécutif, le record du nombre de personnes incarcérées était battu. 76.766 detenu-es au 1er mars 2024 quand le nombre de place disponible est de 61.629. Cherchez l’erreur. Dans ce même communiqué, on apprend que ces derniers mois le nombre d’incarcération a fortement augmenté avec 4000 personnes sur un an. Ce chiffre est énorme mais non étonnant puisque, lors des révoltes pour Nahel la justice a prononcé des peines de prison ferme pour le vol d’une simple canette de Red Bull.
Pour identifier les voitures et savoir s’ils étaient recherchés, les trafiquants bénéficiaient du concours d’un policier du Val-de-Marne qui passait par l’intermédiaire d’un ex-collègue devenu garagiste.
Le 11 avril dernier, la police des stupéfiants à Marseille a été perquisitionnée par la police des polices, pour des soupçons de corruption. Depuis le début de l’année, les affaires se multiplient. À Rouen (Seine-Maritime), un policier a, par exemple, été condamné pour services rendus aux dealers.
Les forces de l’ordre ont chargé la Free Party vers 17h, tirant un grand nombre de grenades lacrymogènes et explosives et des balles en caoutchouc. Plusieurs personnes ont été brutalement arrêtées.
Il est jugé à partir du lundi 13 mai jusqu’au 20 juin aux côtés de 12 autres personnes et deux entreprises par le tribunal correctionnel de Paris pour une longue liste d’infractions, dont corruption active ou passive, abus d’autorité, prise illégale d’intérêt, abus de bien sociaux ou encore recel d’abus de biens sociaux. (…)
Trois heures à peine. C’est le temps qu’aura duré la nouvelle mobilisation du comité Palestine Unistras ce lundi 13 mai. Aux alentours de midi, près de 25 étudiants et étudiantes ont installé une dizaine de tentes pour former un « campement pour Gaza ». Ils entendaient rester sur le campus central jusqu’à ce que leurs revendications soient satisfaites.
Cinq jeunes âgés de 18 à 26 ans étaient jugés ce lundi 13 mai au tribunal de Bobigny pour leur participation présumée aux exactions commises dans la nuit du 17 au 18 mars. Quatre d’entre eux ont été condamnés.
Anis B. et ses deux frères, originaires de Longjumeau (Essonne), sont soupçonnés d’avoir mis en œuvre une vaste filière d’importation de résine de cannabis et un ingénieux système de blanchiment, le tout avec la complicité d’un flic corrompu.
Durant six semaines, l’Observatoire toulousain des pratiques policières a observé la manière dont les forces de l’ordre géraient la mobilisation locale. Bilan : une militarisation disproportionnée, des entraves répétées à la liberté d’information et une stratégie du « pourrissement ».
Les autorités françaises ont interdit à des Sahraouis d’organiser, samedi 11 mai, un rassemblement dans la commune de Bressuire, située dans le département des Deux-Sèvres, pour commémorer le «51e anniversaire de la création du Polisario», rapporte Ouest-France.
Radié tout récemment, un commandant de gendarmerie aurait profité de ses fonctions pour solliciter les faveurs de nombreuses jeunes femmes. Il est soupçonné d’agressions et de harcèlement sexuels.
La cour administrative d’appel de Paris a rejeté le recours d’un policier de la Brigade anti-criminalité (BAC) du 18e arrondissement de Paris qui voulait être réintégré dans la fonction publique malgré sa condamnation pénale pour « faux », « détention de stupéfiants » et « violences » policières.
Comme chaque mois, des juges du tribunal de Bobigny ne voient que des fonctionnaires de police se présenter à la barre. Début mai, StreetPress a assisté au procès de trois agents, dont l’un était « dealer la nuit ». Récit.
Après les convocations de trois membres de RP, dont notre porte-parole Anasse Kazib, un journaliste a été convoqué à son tour. L’offensive contre les soutiens de la Palestine se poursuit, il faut faire front.
La décision-cadre de la Défenseure des droits du 25 avril dernier pointe des “atteintes multiples aux droits” des personnes migrantes traversant la frontière franco-italienne, dans les Hautes-Alpes notamment.
Une surveillante de prison a été condamnée, mardi 7 mai 2024, à 2000 euros d’amende dont 1 000 avec sursis, pour avoir proféré à l’encontre d’une détenue juive un salut nazi. Elle avait en outre collé un ruban adhésif noir au-dessus de sa bouche pour imiter la moustache d’Adolf Hitler.
C’est un cas rare, pour être souligné : un surveillant de la prison d’Argentan (Orne) est poursuivi pour des violences commises sur un détenu. Son avocat du barreau de Paris estime qu’elles relèvent de « la légitime défense. » La présidente a préféré se laisser du temps pour délibérer.
Ce trentenaire aurait refusé de lâcher son arme contraignant les policiers à lui tirer dessus. Il a été déclaré mort malgré l’intervention des secours.
Qui n’a jamais entendu parler de la garde à vue ? Aujourd’hui connu de toustes, et complètement banalisé, le dispositif n’est entré dans le droit qu’en 1957. La GAV, qui permet à la police une privation de liberté, est loin de n’être qu’un “moment policier” de la procédure pénale, mais comme une mesure de contrôle social. La GAV, qu’est-ce que c’est, et quels sont vos droits lorsque vous êtes enfermé·e dans ce cadre ?
Nouvelle évacuation par la police des étudiant·es manifestant, mardi 7 mai, devant Sciences Po à Paris ; des forces de l’ordre mobilisées dans au moins une vingtaine d’universités ou instituts de sciences politiques au cours des deux dernières semaines ; et un discours martial martelé sur tous les tons par l’exécutif. La consigne venue d’en haut est limpide : tolérance zéro pour les blocages dans l’enseignement supérieur, menés au nom de la cause propalestinienne.
Le meurtre de Nahel a replacé sur le devant de la scène les conditions dans lesquelles les policiers peuvent aujourd’hui faire usage de leurs armes. A travers une série d’enquêtes et de témoignages, Flagrant déni révèle l’opacité, le flou et la dangerosité des instructions relatives à l’usage de ces armes. Au cœur des controverses, l’article L435-1 du Code de sécurité intérieure. Une seule solution : son abolition.
En 2023, 627 incidents ont été observés en détention à la prison d’Aix-Luynes avec des « faits de plus en plus graves », avait souligné le procureur d’Aix-en-Provence lors de l’audience de rentrée.
Mustapha faisait partie des mineurs marocains à la dérive de Barbès. Il avait pourtant un plan : aller à l’école, trouver un travail, des papiers et sortir sa famille de la misère. Ses espérances se sont fracassées au dénuement. Il a été retrouvé pendu.
Lundi s’ouvre le procès du double assassinat de deux figures du grand banditisme corse, en 2017. Parmi les 17 accusés, Cathy Chatelain, surveillante de prison.
Surveiller, filmer, photographier des visages et des plaques d’immatriculation, faire des contrôles d’identité, lister des numéros de téléphone et des contacts, prendre des empreintes digitales et ADN, etc… Le système policier accumule des montagnes de données sur nos vies, nos identités et nos activités. Ces datas font exploser de très nombreux fichiers de police, connus ou inconnus, légaux ou illégaux, secrets ou accessibles, qui sont complétés/alimentés par les nombreux fichiers détenus par les administrations et les banques (relevés bancaires, impôts, CAF, France Travail, permis de conduire, carte d’identité et passeport…).
Dans la ville dirigée par Louis Aliot (RN), où la police municipale revendique de « harceler les dealers », le parquet a requis six mois de prison avec sursis contre un agent qui a cogné la tête d’un mineur isolé contre un mur et « balayé » un jeune homme d’origine algérienne.
Justice. Lundi 6 mai 2024, la cour d’appel de Rouen blanchit ce jeune trentenaire havrais, policier de profession aujourd’hui très malade, qui conteste les violences sur la mère de leur enfant.
Un policier qui ouvre le feu contre un véhicule sur le pont de Choisy-le-Roi … Il s’agissait de la fin d’une course-poursuite entamée un peu plus tôt entre la police et une voiture. Les faits ont démarré vers 13h15 à Villejuif, où le conducteur d’une Renault Clio a refusé de se soumettre au contrôle des forces de l’ordre. La chasse a duré plusieurs kilomètres, traversant Villejuif et Alfortville.
Pour l’heure, il n’a pas été placé en garde à vue et ne fait l’objet d’aucune sanction administrative, souligne le quotidien régional Ouest-France qui révèle cette affaire. (…) Il gérait en famille, mais a depuis cessé cette activité immobilière complémentaire et aurait indiqué avoir vendu l’ensemble des logements, soit entre dix et 15 appartements dans la cité du Cadre noir.
La « Dépêche du Midi » raconte qu’un enfant de dix ans est venu le 1er mai au commissariat central de Toulouse pour demander de l’aide, dans un conflit avec ses parents. Il aurait été invité à partir, sans même qu’on lui demande son identité
Dans le viseur de l’opérateur : un extrait vidéo où l’on peut apercevoir deux policiers municipaux approcher d’un homme éméché, puis lui asséner des coups. Soudainement, la caméra de surveillance change d’angle de vue et filme une autre partie de la rue. Puis tout aussi soudainement, elle se replace dans l’angle initial. Entre-temps, les agents et l’homme sont sortis du champ.
Un gendarme mobile, affecté à la caserne Dutertre de Joué-lès-Tours, est poursuivi pour « voyeurisme », après avoir pris des photos de sa belle-fille de 11 ans sous la douche. Le père de famille a été suspendu par sa hiérarchie.
Cependant, c’est lors d’un arrêt à Roissy que tout va basculer. Selon nos confrères, huit agents de la police aux frontières sont montés à bord de la rame pour interpeller les trois jeunes considérés comme des clandestins pour les débarquer.
Un jeune homme, âgé d’une vingtaine d’années, est décédé ce jeudi en début d’après-midi à la prison de Nîmes. Les secours, notamment une équipe médicale du Samu 30, ont été appelés alors que ce « garçon » était inanimé dans sa cellule.
C’est devenu une (mauvaise) habitude. Le record de personnes incarcérées a encore été battu. Au mois de février, un nouveau seuil a été établi à 76 258 personnes, soit 3 964 de plus que le mois précédent. Mais derrière, mars est venu, puis avril, et la tendance est restée la même. C’est sans surprise que le nombre de détenus a encore augmenté et atteint 77 450 personnes, selon les chiffres du ministère de la Justice.
Nicolas Mayart du Media explique : «C’était dingue la répression de ce soir dans les rues de Paris. Des manifestants frappés au sol, des coups de poing au visage, des journalistes agressés et menacés: les BRAV et CI étaient en roue libre. Curieux de connaître les ordres de la préf’…»
Deux policiers du commissariat de Béziers étaient prévenus des faits de violation du secret professionnel. Le plus impliqué devait aussi répondre d’une accusation d’agression sexuelle.
Le 13 juin 2023 dans la ville du Doubs, Antoine a été touché au thorax, à son domicile, par un tir d’un agent de l’unité d’intervention. L’IGPN a conclu en janvier à l’absence de légitime défense mais le parquet n’a pour l’heure décidé d’aucune poursuite contre le policier.
Car l’homme n’a pas hésité à pourchasser sa petite amie en voiture lorsqu’elle tentait de fuir. Il a également avoué avoir utilisé des techniques de combat pour la maîtriser, en la plaquant au sol. L’enquête révèle aussi que Florent avait dégainé son arme de service lors d’un dîner en famille, il y a quelques mois. Malgré tout, le tribunal ne l’a pas condamné. Au motif que le fonctionnaire avait déjà reçu une sanction disciplinaire. Et qu’un verdict pourrait lui coûter son emploi.
Comme le révèlent nos confrères du Parisien, depuis ce dimanche soir, un Réunionnais âgé de 33 ans, est actuellement hospitalisé entre la vie et la mort et dans le coma.
On pense à une parodie, on espère que c’est faux, puis il faut se faire une raison : le concours pour être commissaire dans la police française possède les mêmes critères d’admission qu’un plateau de Cnews.
Arrivés dans la gare de Calais ville, ce même groupe a de nouveau été contrôlé dans un autre TER. « Les forces de l’ordre ont d’abord effectué un tri des personnes dans le wagon au faciès avant d’entrer avec les gazeuses braquées sur les personnes et en tenant un chien par le collier prêt à être lâché », indique HRO. Certains auraient même été « frappés par des agents de police équipés de matraques », poursuit le communiqué.
« En ce moment, l’inflation carcérale est uniquement liée aux durées de détention plus longues, explique Annie Kensey. Sur les deux dernières années, le nombre de condamnés à moins de six mois diminue, mais tout le reste augmente, notamment les condamnations à des peines d’un à deux ans. » « Les juges prononcent des peines plus longues pour être sûrs que la personne ira en prison. »
Un homme de 29 ans a été pris en charge par les secours dimanche soir à Toulouse après une chute du 5e étage de la coursive d’un immeuble de Bellefontaine. Hospitalisé en urgence, il va mieux. Quand il est tombé, il essayait d’échapper à la police.
Mediapart révèle un rapport sur les contrôles d’identité que le ministère de l’intérieur refuse de publier. Après deux ans de travail ayant abouti à ce résultat très modeste en décembre 2023, le « comité d’évaluation de la déontologie policière », caution citoyenne de la police des polices, est au point mort.
Trois hommes ont été condamnés ce lundi à dix-huit mois de prison avec sursis et 3 000 euros d’amende pour avoir participé aux émeutes qui avaient suivi la manifestation organisée le 22 juillet 2017 à Beaumont-sur-Oise pour commémorer le premier anniversaire de la mort d’Adama Traoré. Une interdiction de détenir une arme pendant quinze ans a aussi été prononcée à leur encontre. Les six gendarmes qui s’étaient constitués partie civile lors de l’audience, le 13 mars dernier, verront leur préjudice corporel évalué lors d’une audience ultérieure en janvier.
COMMENT LA POLICE ET LES AUTORITÉS ESSAIENT D’OCCULTER LES MEURTRES COMMIS PAR LES POLICIERS OU GENDARMES. BIEN AIDÉES EN CELA PAR LES MÉDIAS.
Un exemple parmi tant d’autres : le cas du meurtre de Samba
Le texte ci-dessous est constitué à partir d’informations recueillies dans différents journaux. La plupart de ces informations sont suivies d’une note indiquant le lien de l’article de presse où cette information se trouve. De manière à alléger un peu le texte, un certain nombre de ces informations ne sont suivies d’aucune note : dans ce cas elles proviennent de l’article de « FR3 régions » dont le lien est noté (1).
Bref rappel : Samba Dior Diagne a été abattu de 3 balles par la police le 13 mars 2024 à Wattignies (59).
Il y a ce syndicaliste policier (2) qui se précipite pour faire savoir que Samba avait perdu son travail. Sans doute doit-on comprendre que, s’il a perdu son travail, il doit être en détresse et donc suceptible du pire ?
Deux enquêteurs du commissariat de Béziers comparaissent devant la justice ce lundi 29 avril 2024. L’un aurait agressé sexuellement la femme d’un violeur présumé en prétextant la reconstitution de la scène. Le second aurait révélé des informations concernant ce même dossier à l’épouse du violeur présumé. Tous les deux nient les faits.
Le militaire a fait usage de son arme lors d’une tentative d’interpellation d’une voiture à Varetz, près de Brive, ce dimanche. Plus tard dans la journée, le véhicule a été retrouvé dans le nord de la Dordogne.
Un homme de 25 ans a été retrouvé mort mercredi dernier, dans sa cellule à la prison des Baumettes. Une enquête est ouverte pour rechercher les causes de la mort. Il pourrait s’agir d’un suicide, indique le parquet.
Près de 18 mois après avoir dénoncé des faits de violence dans la cellule de dégrisement à Auch (Gers), Jérôme est sans nouvelle de sa plainte. Pourtant, une vidéo dans laquelle il est molesté par un policier soutient sa version. Son avocate attend désespérément une réponse du parquet.
Socialisme : 330 mouchards qui surveillent l’espace public, 20 millions d’euros de facture en vidéosurveillance, 110 millions en dépenses sur la sécurité
Le procureur de la République a ouvert une enquête préliminaire pour agression sexuelle susceptible d’avoir été commise par des policiers. Les faits remontent au 15 avril dernier et ont eu lieu au commissariat de Châtellerault.
Suspectés d’avoir participé aux incendies criminels ayant détruit le parc automobile de la police municipale de Moissacdans la nuit du 1er au 2 juillet 2023, trois jeunes individus dont une adolescente, ont été déférés au palais de justice de Montauban, mercredi 24 avril 2024.
Un homme de 23 ans a été mis en examen et placé en détention provisoire ce vendredi 26 avril, sixième suspect dans une information judiciaire où un militaire et un ancien policier sont déjà mis en cause pour des projets d’action violente inspirés d’une idéologie d’ultradroite.
En 2015, Alexandre est interpellé par des policiers municipaux de Drancy. Il résiste et est grièvement blessé à l’anus par une matraque télescopique. Si les circonstances rappellent celles de l’affaire Théo, son dossier n’a toujours pas été jugé au fond.
Un voleur de voiture vient d’être jugé par le tribunal correctionnel de Toulouse. Il a expliqué qu’il avait dérobé le véhicule pour échapper à un homme qui lui avait fait des « propositions bizarres » dans une chambre d’hôtel.
Ce matin, quelques centaines d’étudiant-es et de militant-es étaient rassemblés dans la Sorbonne et Place du Panthéon pour s’opposer à la venue d’Emmanuel Macron à l’université.. Une fois de plus, les soutiens à la Palestine ont été très fortement réprimés, la police expulsant les étudiant-es de leur propre université et interpellant deux personnes.
Théo, à Aulnay-sous-Bois, et Alexandre, à Drancy, ne sont pas les seuls à avoir reçu des coups inappropriés de bâton de défense policier. Ils occasionnent des blessures que les victimes ne signalent pas toujours mais que dénoncent des ONG comme Amnesty International dans de nombreux régimes autoritaires… et en France.
L’Observatoire international des prisons (OIP) plaide pour la lutte contre la surpopulation et milite pour une transformation des orientations en matière de politique pénale. Entretien avec Prune Missoffe, responsable du plaidoyer à l’OIP.
« Recours à une force abusive, ainsi qu’à des pratiques de maintien de l’ordre discriminatoires ». L’ONG Amnesty International, qui lutte pour le respect des droits de l’Homme dans le monde, alerte, dans son rapport annuel publié ce mercredi sur certaines pratiques menées en France en 2023.
La France n’a jamais compté autant de détenus dans ses prisons. Le taux de suicide y est sept fois plus élevé qu’à l’extérieur et les troubles psychiatriques s’y aggravent. La France est pourtant régulièrement condamnée par les instances européennes.
Dans « Brique par brique, mur par mur », trois chercheurs tentent la première histoire de l’abolitionnisme pénal, qui place la critique radicale de la prison, de la justice et de la police au cœur de ses analyses. Une tradition militante et politique riche. Y compris en Europe.
Un détenu partageait son quotidien sur le réseau social TikTok et ça lui a coûté cher… Il s’amusait à poster des vidéos depuis sa cellule de la prison d’Annœullin, près de Lille, comme le rapporte France Bleu.
Ce mardi 23 avril, la députée Insoumise Mathilde Panot, cheffe de file des élus Insoumis, le premier groupe d’opposition à l’Assemblée Nationale, apprend qu’elle est convoquée par la police pour «apologie du terrorisme».
D’après nos informations, la manœuvre aurait fait chuter le policier qui aurait fait feu à une reprise, sans toucher l’auteur qui finira par être interpellé.
LE POLICIER QUI A ÉBORGNÉ ALEXANDRE A PORTÉ PLAINTE CONTRE LUI : À MARSEILLE, UN POLICIER ÉBORGNE UN MANIFESTANT, BOUSCULE UN ÉLU ET PROFÈRE DES INSULTES HOMOPHOBES
Le 1er février dernier à Marseille, un militant LGBTQIA+ a perdu un œil après un coup de poing d’un homme qui venait de proférer des insultes homophobes et de bousculer un élu. Surprise : l’agresseur s’avère être un policier en civil.
Quand tu vas à l’isolement tu dois enlever tes claquettes, ton pantalon, ton t-shirt, tu restes en boxer et en chaussettes. T’as froid, t’es humilié. Tu passes des heures enfermé dans cette petite cellule avec une fenêtre de 20 centimètres et un lit en fer. Alors normal, tu pètes un câble, tu tapes à la porte pour sortir, ou au moins pour avoir des vêtements pour te réchauffer. Et là les flics ils rentrent à plusieurs et ils te tapent. Y a pas de caméra. Ils se gênent pas. L’autre jour y a un jeune qui est sorti de là avec la tête toute gonflée, du sang plein la bouche…
D’après nos informations, confirmées par l’AFP, un jeune homme de nationalité brésilienne qui faisait du transport pour des sites d’orpaillage clandestin a été tué le 18 avril par un tir de gendarme.
Le ministre de l’Intérieur a porté plainte contre le militant Olivier Cuzon, entendu vendredi en audition libre pour «diffamation et injure publiques envers la gendarmerie nationale et la police nationale», a-t-on appris dimanche 21 avril auprès du syndicaliste.
Alors que la préfecture de police de Paris teste ce dimanche, pour la première fois, la vidéosurveillance algorithmique lors de la rencontre Paris Saint-Germain – Olympique lyonnais, certains fans de football s’inquiètent de l’impact potentiel de cette technologie sur leurs libertés.
C’est devant le tribunal judiciaire de Villefranche-sur-Saône le mercredi 17 avril, que ce trentenaire, surveillant pénitentiaire, comparaissait pour conduite alcoolique et mise en danger d’autrui.
« Il y a un décalage évident entre le fait de vider les rues maintenant, et le fait que les JO ne sont que dans plusieurs mois », avance ainsi Elisa Koubi, coordinatrice du Syndicat du travail sexuel (Strass). Elle y voit un autre motif, politique, quelques mois après l’adoption de la loi immigration. Alors que les prostituées de rue sont à plus de 90% étrangères (comme le rappelle un rapport parlementaire de 2011), l’accroissement des contrôles relèverait d' »un prétexte à des fins d’expulsions de personnes sans papiers ».
Un exilé est mort parce que les autorités lui ont interdit un accès sécurisé à une distribution de nourriture par des militants associatifs. On dit souvent que les frontières tuent mais ce sont des humains qui appliquent les lois racistes, et empêchent la solidarité qui assassinent.
Ces derniers jours, ce harcèlement a pris un tournant encore plus inquiétant, puisqu’il est organisé directement par le sommet de l’État français. Plusieurs conférences prévues avec la candidate ont été purement et simplement interdites par des préfets et des présidents d’université. Une représentante du plus grand mouvement de gauche en France censurée en pleine campagne, c’est tout simplement du jamais vu.
La solidarité avec la Palestine est devenue un délit. Vouloir l’exprimer par la parole, l’écrit ou la manifestation, est passible de convocation policière, de condamnation pénale ou d’interdiction préalable. Tous les démocrates devraient s’en inquiéter.
(…) une grande manifestation «contre le racisme, l’islamophobie et pour la protection des enfants» prévue dimanche 21 avril à Paris et organisée par de très nombreuses organisations dont le collectif Urgence notre police assassine, fondé par Amal Bentounsi qui se bat de façon héroïque depuis que son frère a été tué d’une balle dans le dos par un policier en 2012, vient d’être interdite.
Dans l’enquête sur une action militante menée en décembre dernier sur le site d’une cimenterie Lafarge, 17 personnes ont été interpellées le 8 avril et ont subi trois jours de garde à vue. Huit ont été relâchées sans poursuites. Témoignages.
Les mineurs de Pointe-à-Pitre également dans le viseur du ministre de l’Intérieur. Gérald Darmanin a ordonné mercredi 17 avril au soir l’instauration d’un couvre-feu pendant deux mois pour les moins de 18 ans dans la commune de Guadeloupe afin de lutter contre une flambée de la délinquance.
La France rappelée à l’ordre. Le pays a été condamné, jeudi 18 avril, par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) pour les conditions de détention dans la prison de Condé-sur-Sarthe (Orne). L’affaire concerne « les conditions matérielles de détention » de deux détenus durant un mouvement social en mars 2019 dans ce centre pénitentiaire. La France devra verser 2 000 euros à chacun des requérants pour préjudice moral.
Le parquet d’Aix-en-Provence a requis 90 heures de travail d’intérêt général à l’égard d’un militant de gauche salonais. Il avait formulé une demande d’interview imaginaire pour interpeller Jean-Marc Zulesi, député Renaissance des Bouches-du-Rhône, sur la réforme des retraites.
Mercredi 17 avril, au petit matin, une vaste opération de police s’est tenue à Vitry-sur-Seine (94). 450 exilés, principalement de communautés tchadiennes, soudanaises et érythréennes, ont été mis à la porte du lieu qu’ils occupaient depuis trois ans. Reportage.
Conférences sur la Palestine interdites à Rennes, Lille et Bordeaux. Soirées de soutien à la Palestine interdites da,s les facs de Marseille et Montpellier. Syndicaliste CGT condamné pour « apologie du terrorisme » pour un tract. Jusqu’où ira la chasse aux sorcières ?
Près de 6 ans après les faits, aucune date de procès, ni certitude de poursuite de la procédure n’est garantie. On le sait, l’État est prêt à tout pour protéger ses chiens de garde. Il ne s’agit pas d’une bavure, mais bien d’une stratégie de terreur à grande échelle contre toutes celles et ceux qui remettent en question l’ordre établi et dénonce la violence étatique.
Abattue, la mère de famille ne souhaite pas s’exprimer. Elle a désormais quatre mois pour saisir la Cour de cassation (1). « C’est une honte ! Le message qu’on envoie, c’est que les policiers peuvent faire ce qu’ils veulent tant qu’il n’y a pas de témoins », commente un membre de l’association SOS Fonctionnaire Victime.
Le 28 mars dernier, le secrétaire général de l’UD CGT 59, Jean-Paul Delescaut était convoqué au tribunal pour « apologie du terrorisme » suite à la publication le 20 octobre d’un communiqué de soutien au peuple palestinien évoquant l’« occupation militaire et coloniale » menée par Israël en Palestine.
11 chefs d’inculpation, dont détournement de fonds publics et faux en écriture publique par un dépositaire de l’autorité publique, suivi de son placement en détention provisoire, des décisions exceptionnelles concernant un magistrat. A l’inverse, l’avocat général Jean-François Mailhes avait demandé son maintien en détention afin «d’éviter tout risque majeur de concertation frauduleuse» entre les parties. La magistrate est soupçonnée d’avoir entretenu des liens avec des personnalités du banditisme corse. Les enquêteurs la soupçonnent notamment d’avoir, en échange de travaux non déclarés et payés au rabais au sein de sa villa de luxe située au sud d’Ajaccio avec son ancien compagnon, un ex-gendarme, «rendu des services» à des membres du banditisme insulaire notamment des informations sur des procédures judiciaires en cours et des conseils juridiques.
Ils dénoncent « un coup de force alors que la tranche 2 de la LEO, contournement routier d’Avignon, a du plomb dans l’aile avec le retrait des collectivités », souligne M. Rippert et que « cette ferme est inoccupée depuis cinq ans. Il n’y avait aucune urgence », estime Kristell Guillou, de Puma.
REFUS D’OBTEMPÉRER : ILS PRENNENT LA FUITE À SCOOTER POUR ÉCHAPPER AU CONTRÔLE DE POLICE, UN JEUNE DE 22 ANS « ENTRE LA VIE ET LA MORT » APRÈS AVOIR PERCUTÉ UN POTEAU
Les circonstances de l’accident doivent encore être éclaircies. Plusieurs sources évoquant notamment l’utilisation de gaz lacrymogène de la part des policiers, (…)
Les premiers arrêtés préfectoraux autorisant la vidéosurveillance algorithmique (VSA) dans le cadre de la loi JO viennent d’être publiés. La RATP et la SNCF peuvent désormais surveiller automatiquement les personnes à l’occasion du match PSG/OL du 19 au 22 avril et du concert des Black Eyed Peas le 20 avril. La Quadrature du Net s’est mobilisée depuis 2019 contre cette technologie et continue sa bataille. Nous vous tiendrons au courant dans les prochaines semaines des actions à venir.
Après l’opération Wuambushu lancée il y a un an, « Place nette » prend le relais. Malgré des éléments de langage travaillés, les objectifs comme le mode opératoire restent les mêmes : détruire des bidonvilles, expulser massivement et mener des interventions « coup de poing ».
Convoqués par la police antiterroriste entre février et mars, six membres du syndicat étudiant Solidaires EHESS pourraient eux aussi être poursuivis pour “apologie du terrorisme“. Un délit puni de cinq à sept ans de prison, et accompagné d’une inscription au fichier des auteurs d’infractions terroristes.
Interpellations brutales, gardes à vue interminables… 17 personnes ont été arrêtées le 8 avril dans le cadre d’une action contre Lafarge en 2023, avec les moyens « disproportionnés » de l’antiterrorisme. Elles racontent.
Un incendie s’est déclaré dans la cellule d’un détenu à la maison d’arrêt de Pau (Pyrénées-Atlantiques) lundi 15 avril 2024. Le jeune homme de 25 ans, qui était seul dans sa cellule, n’a pas survécu.
Les faits se seraient déroulés entre l’été 2023 et mars 2024 : des antidépresseurs et des somnifères auraient été administrés à l’insu des collègues, deux femmes, lors de repas pris ensemble.
Après un passage par l’Armée de l’Air, Shauna M. est aujourd’hui chargée de communication pour la Garde Nationale. Elle est surtout l’une des militantes du collectif Némésis et fréquente des néofascistes aux évènements d’Academia Christiana.
Dans le détail, ce texte prévoit de durcir les sanctions déjà prévues par l’article 227-17 du Code pénal. Ainsi, la peine déjà effective de 2 ans de prison et 30 000 euros d’amende pour les parents dont les enfants mineurs auraient commis plusieurs crimes ou délits pourrait être renforcée. En effet, si le texte est voté en l’état, cette peine pourrait alors passer à 3 ans de prison et 45 000 euros d’amende. De plus, une peine complémentaire de travail d’intérêt général pour le parent défaillant est aussi présente dans le texte.
Jugée ce mardi 16 avril à Niort, l’affaire a été dépaysée en raison de la qualité du prévenu, un militaire de la gendarmerie âgé de 53 ans. Le quinquagénaire nie être un conjoint violent. Et se dit victime d’une relation hautement toxique.
Jugés tous les deux pour des violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique avec usage d’une arme à feu, l’un, Lionel M., 37 ans, a été condamné à un an de prison avec sursis et à une interdiction pendant cinq ans de détenir une arme, l’autre, Eric A., 55 ans, a été relaxé.
Également suspecté d’avoir incendié la voiture de la victime, il lui est par ailleurs reproché d’avoir suivi le jeune homme et d’avoir consulté le système d’immatriculation des véhicules (SIV) pour identifier ses amis.
Témoignage d’un prisonnier d’un des deux centres de rétention administrative de Lyon recueilli le 9 avril 2024. A. y parle entre autres du harcèlement policier et des violences qu’il a subies, et des conditions de vie au sein du CRA.
Visée par des collages l’accusant de protéger des agresseurs, l’École nationale d’administration pénitentiaire déploie beaucoup d’énergie pour faire taire les accusations. Les victimes, elles, regrettent de n’être pas assez protégées. Voire d’être soupçonnées.
Un gendarme mis en cause pour des violences commises sur deux anciennes compagnes a été condamné ce jeudi au tribunal d’Arras. La peine est inscrite à son casier judiciaire.
Elle le dit. Et le redit encore. « La prison de Perpignan est le pire établissement que j’ai vu. Les membres des détenus rongés par les morsures de punaises de lit, les chats errants, la fiente de goéland… je me suis dit, j’ai touché le fond ». Une des raisons pour lesquelles Dominique Simmonot, contrôleuse générale des lieux de privation de liberté, ne se satisfait pas des résultats de l’enquête interne qui ne confirme pas son rapport, rendu en juillet dernier, pointant « des comportements inadaptés » des surveillants.
En janvier 2023, à Paris, Véronique T. a été percutée par un motard de la garde républicaine qui roulait à contresens sur une piste cyclable. Elle a passé plus de sept mois à l’hôpital et marche toujours avec des béquilles. Le gendarme a accepté un « plaider-coupable ».
Les deux fonctionnaires avaient permis à leur informateur, un trafiquant de drogue, de retrouver celui qu’il soupçonnait lui avoir volé plusieurs dizaines de kilos de cannabis.
La police nationale a réalisé une vaste opération de contrôles routiers avec l’appui d’un drone mercredi 10 avril dans le quartier du Neuhof. Des habitants interrogés estiment que ces dispositifs sont disproportionnés et relèvent d’une stigmatisation.
Le policier avait été mis en examen en 2020 pour trafic de stupéfiants, corruption, détournement de données de fichiers, détournement de scellés, violation du secret de l’enquête et de l’instruction et divulgation d’informations portant sur une enquête.
Un policier du commissariat de Châteauroux, âgé de 27 ans, a été condamné à trois mois de prison avec sursis simple, mardi 9 avril 2024. Il a été reconnu coupable d’avoir violenté sa compagne à Salbris (Loir-et-Cher), le 20 décembre dernier.
Officier de police judiciaire à la brigade des stupéfiants de Metz, le prévenu a, pendant plus de trois ans, conseillé des trafiquants, détournant à leur profit des produits saisis.
La justice s’intéresse aux agissements de membres de ce service de police d’élite chargé de la lutte antistupéfiants dans la cité phocéenne. Au centre de l’enquête, ouverte notamment pour vol aggravé et corruption, et menée par l’IGPN, la possible disparition d’une importante somme en liquide.
«Hier matin, des policiers ont mis feu à une embarcation de personnes exilées qui tentaient de rejoindre le Royaume-Uni. Si personne ne devrait avoir à se retrouver dans cette situation, la violence et la prise de risque qui découlent de l’action policière est insupportable.»
En juin 2023, une adjudante de 41 ans avait été placée en garde à vue à Auch puis déférée devant le parquet d’Agen pour des faits supposés de « tentative d’étranglement » sur sa fille de 13 ans survenus le 29 mars de la même année à L’Isle-Jourdain.
Les requérants reprochent à la France de violer la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discriminations raciales, qu’elle a signée en 1971.
Commissaire à la BAC du Val-De-Marne, Matthieu Valet est […] régulièrement invité sur les plateaux de BFM et CNews pour y défendre les policiers, en particulier lorsque ceux-ci sont accusés de meurtre. En 2018, Valet a fait ses armes dans la répression du mouvement des Gilets jaunes à La Ciotat, où le mouvement a connu son lot de manifestants violentés et emprisonnés. Depuis, le commissaire a été propulsé star médiatique de la défense de la répression et de l’impunité policière sur les plateaux de toutes les chaînes, de BFM et CNews à France 5.
L’Agence européenne des droits fondamentaux (FRA), publie ce mercredi 10 avril, un rapport qui engage les vingt-sept pays de l’Union Européenne à «éradiquer le racisme» dans la police. Mais l’ampleur du phénomène reste difficile à évaluer.
Les deux policiers qui avaient exercé des violences illégitimes contre un jeune à Villiers-le-Bel et avaient été filmés ont été condamnés à 5 mois de prison avec sursis dans le cadre d’une procédure sur reconnaissance préalable de culpabilité.
Le témoignage de la famille est glaçant : La femme de 54 ans venait de sortir de son lit. «J’étais à demi nue, ils ont tout de suite été très violents et très agressifs. Je leur ai demandé si au moins je pouvais m’habiller et là ça les a rendus dingues», témoigne-t-elle.
Un braquage a eu lieu ce mercredi 10 avril à la banque Dupuy de Parseval de Clermont-l’Hérault. Un périmètre de sécurité a été mis en place … Le porteur du fusil est mort, abattu par un gendarme.
En novembre, à la suite des révélations de Disclose sur l’utilisation par la police du logiciel de reconnaissance faciale Briefcam, Gérald Darmanin annonçait le lancement d’une enquête indépendante dont les conclusions devaient être rendues « sous trois mois ». Alors que le ministère de l’intérieur refuse de communiquer sur le sujet, un rapport confidentiel démontre que la fonction reconnaissance faciale est « activée par défaut » depuis 2018.
Ce jour-là, les fonctionnaires de la brigade territoriale de contact (BTC) interpellaient Mamby K. à la suite d’une rixe un soir de match de foot. « Leurs agissements contribuent à ternir l’image de la police nationale », a fustigé le ministère public lors de l’audience qui s’est tenue fin mars au tribunal de Bobigny.
Les fonctionnaires dans ce dossier, parmi lesquels figurent l’ancien directeur de la PJ corse, Lucien Arleri et un officier de l’Oclo, Vincent Duszynski sont poursuivis notamment pour « destruction, soustraction, recel et altération de document ou objet concernant un crime ou un délit par une personne concourant par ses fonctions à la manifestation de la vérité ». Ils sont également soupçonnés de « violation du secret professionnel. »
Qu’on se le dise : le gouvernement passe ses journées à appeler à la «rigueur» budgétaire et à rogner des économies sur les minimas sociaux, le chômage et autres nécessités vitales, mais il ouvre grand le portefeuille pour mater la moindre contestation et imposer des projets écocidaires.
Après huit ans de procédure, la justice vient de lui donner raison. Un détenu du centre pénitentiaire de Réau (Seine-et-Marne) vient de faire condamner l’État via un arrêt de la Cour administrative d’appel de Paris du 1er février pour l’avoir abonné sans son accord à un bouquet payant de chaînes télévisées au sein de la prison …
Un homme de 23 ans a écopé, vendredi, d’une peine d’un an de prison ferme pour avoir jeté des pierres en direction de gendarmes au niveau de la tribu de Saint-Louis (Mont-Dore, Nouvelle-Calédonie).
Un Luzien de 33 ans, originaire d’Agen, était jugé ce 4 avril pour des faits survenus lors d’une visite officielle du garde des Sceaux. Ce travailleur social, anarchiste, s’est montré courtois à la barre. Cela n’a pas suffi.
Il y a un an, Alexandre Beddock a organisé une casserolade et des lancers de confettis pour manifester contre la réforme des retraites devant la permanence du député Jean-Marc Zulesi, à Salon-de-Provence. Lui a porté plainte pour harcèlement. Le procès aura lieu le 16 avril.
Cette semaine on parle de Dissoudre, l’essai de Pierre Douillard-Lefèvre qui est paru aux éditions Grevis début 2024. Un petit guide de survie au pays de l’arbitraire d’État.
Il est question d’un acte purement administratif qui permet au gouvernement, sur la base de soupçons et non de faits, de rayer de la carte n’importe quel groupement politique qui « menacerait la république ». Ça a été voté en 1936 sous le Front populaire pour réprimer les milices armées fascistes et antisémites qui voulaient imposer un régime autoritaire. Mais depuis, cette mesure à survécu à tous les régimes, les ligues fascistes ont été dissoutes en 1936, puis sous Pétain ce sera au tour du PC et de toutes ses organisations affiliées, après la guerre aux mouvements d’indépendances anti-coloniaux sous la 4e et 5e, puis les groupes dits « terroristes », jusqu’aux associations luttant contre l’islamophobie, et puis plus récemment, la tentative d’éradication des Soulèvements de la terre, qui a échoué devant le Conseil d’État.
En octobre 2022, la maire socialiste Johanna Rolland se rendait dans le bureau de Gérald Darmanin pour le supplier de lui donner plus de moyens pour «lutter contre l’insécurité», dans un contexte de discours médiatique anxiogène sur Nantes. La ville était présentée comme un coupe gorge – un récit largement démenti par les chiffres officiels, mais qui a été tellement répété par Cnews et BFM qu’il est rentré dans les esprits. Darmanin, malin, profitait de cette situation pour annoncer l’implantation à Nantes d’une compagnie de CRS 8, unité de super-flics ultra-violents qu’il venait de créer, et surtout un nouveau Centre de Rétention. Le Parti Socialiste aura donc réussi à transformer Nantes en champ de tir policier et en prison géante.
Le tribunal a décidé de le condamner à seize mois de prison dont six assortis d’un sursis probatoire de deux ans, avec mandat de dépôt. Son permis a aussi été annulé et il devra payer 200 € d’amende.
Une opération « Place nette » est annoncée dans le quartier Manchester à Charleville-Mézières. Lors d’une assemblée des habitants, les forces de l’ordre ont demandé à être « aidées » par le biais de SMS anonymes. Leur proposition n’a, semble-t-il, pas convaincu.
Le requérant – qui avait déjà été débouté en première instance par le tribunal administratif de Bordeaux en janvier 2022 – avait en fait « fait preuve d’insubordination » à l’égard de ses chefs et s’était livré à une « agression » d’une autre policière municipale, selon sa hiérarchie.
Après le «karcher» de Sarkozy, «l’opération place nette» de Darmanin. Toujours le même recours à l’image méprisante d’un «nettoyage» contre des populations jugées indésirables. Depuis plusieurs semaines, le gouvernement lance ces opérations dans de nombreuses villes françaises : des centaines de policiers et gendarmes envahissent un quartier ou une place et contrôlent tout le monde, dans l’espoir de faire un maximum d’interpellations et de trouver un peu de drogue.
Pendant le mouvement des Gilets jaunes en 2018, Vanessa est victime d’un tir de LBD. Elle perd la vue de son œil gauche. Six ans plus tard, elle raconte à StreetPress les séquelles physiques et psychologiques qu’elle a gardées.
Une première fois en mai 2023 puis une seconde fois en février dernier, Virginie (le prénom a été modifié), gardien brigadier, a déposé plainte en raison d’une agression sexuelle dont elle raconte avoir été victime le 30 novembre 2021. « C’était un viol », corrige-t-elle, annonçant son intention de retourner au commissariat avec son avocat.
Le parquet a requis jeudi quatre ans de prison dont deux années et demie de sursis contre un ancien policier et un an ferme à l’encontre d’un complice jeudi au procès à Bobigny de la séquestration et du vol d’une femme en 2015. En mars 2015, la jeune femme de 19 ans se fait arrêter par une voiture de police banalisée qui la suit. Trois hommes se présentant comme policiers, brassards aux bras, l’interpellent et l’amènent pour une fausse perquisition de son domicile au Raincy (Seine-Saint-Denis).
Ce jeudi 4 avril, Kamel Brahmi, secrétaire de l’UD CGT 93, a été interpellé après un rassemblement pour réclamer la mise en place d’un plan d’urgence pour l’éducation dans le 93. Une répression qu’il faut dénoncer largement.
En mars, Jordan D., un gardien de la paix âgé de 30 ans, avait comparu devant le tribunal de Créteil pour des faits commis dans le même bâtiment un an plus tôt. Il lui était reproché d’avoir passé ses nerfs sur un accusé des assises, puis sur l’une de ses collègues.
Les 3 et 16 février, deux autres détenus de la maison d’arrêt, âgés de 23 et 38 ans, s’étaient déjà donné la mort. Selon les statistiques du ministère de la Justice, 281 hommes étaient écroués au 1er février dans cet établissement qui compte 298 places, soit une densité carcérale de 94 %. En 2022, 125 personnes incarcérées sont décédées par suicide en France, selon l’Observatoire international des prisons.
Il a joué avec le feu, jusqu’au jour où le tir est parti : un ex-policier de Seine-Saint-Denis a été condamné jeudi à quatre ans de prison, dont trois avec sursis, pour avoir accidentellement tué sa collègue avec son arme de service au commissariat de Saint-Denis en 2018.
Son mode opératoire était le même à chaque prise : le quadragénaire s’attaquait aux voitures stationnées mais ouvertes ou aux véhicules dont les fenêtres n’étaient pas remontées en totalité. 55 centimes, bob, sweat-shirt : lors des vols opportuns, le butin récolté n’était guère glorieux. « Je vole pour survivre », s’est-il défendu. Depuis septembre 2023, l’homme vit dans la rue suite à l’incendie de son appartement.
Saisi en référé sur le fond par « le Bloc lorrain », le Conseil d’État confirme mercredi 3 avril 2024 la dissolution définitive de l’association anarchiste.
La juge Hélène Gerhards, au cœur d’une enquête sur des soupçons d’infiltration de la mafia corse et de possibles détournements de fonds publics, a été placée en garde à vue. Une affaire explosive au vu de ses liens anciens avec l’actuel ministre de la justice, découverts par Mediapart.
« DefCo », aussi prénommé « DC », est apparu à Rennes en 2016, à l’époque où les manifestations contre la loi Travail s’enchaînaient dans la capitale bretonne. Sur les réseaux sociaux, « Défense Collective » propose entre autres des caisses de soutien aux personnes inculpées. Il s’agit en fait d’une « legal team », c’est-à-dire un groupe de soutien juridique contre la répression d’évènements militants. Il en existe dans de nombreux pays. D’ailleurs, le collectif DC est également présent dans plusieurs villes de France, comme Paris, Marseille, Toulouse.
Quelques mois après le drame, l’enquête avait été close sans qu’aucun lien n’ait été établi entre le tir de taser et le décès du Réunionnais. Jusqu’à ce que le procureur de la République de l’époque ouvre une information judiciaire pour homicide involontaire. Le gendarme auteur du tir est alors placé sous statut de témoin assisté, avant d’être mis en examen en octobre 2023, dix ans après les faits.
Après deux renvois de son procès, le policier de 51 ans soupçonné d’avoir agressé sexuellement l’une de ses collègues, le 6 juin 2023, au sein même du commissariat de Douai, a été condamné par la justice ce mardi.
Un policier a été interpellé et placé en garde à vue le mardi 26 mars dernier pour corruption passive et trafic de stupéfiants au centre de rétention administrative (CRA) de Vincennes, près de Paris, a appris franceinfo auprès d’une source proche de l’enquête.
J’ai d’abord vu l’homme faire usage du taser à travers la vitre baissée du conducteur. Le véhicule est reparti et le second homme a alors fait usage de son arme à feu, tirant sur le véhicule.
L’automobiliste refuse de s’arrêter et tente de prendre la fuite. Fonçant, il prend la direction de l’autoroute A8 pour tenter de semer les forces de l’ordre.
Dans le cadre d’une opération nationale menée le mardi 2 avril 2024, des avocats du barreau du Havre ont procédé à des contrôles inopinés de plusieurs lieux de privation de liberté au Havre et à Bolbec. Maître Lemétais explique la démarche et son ressenti au sortir du centre pénitentiaire du Havre.
Un ancien gendarme de Canet a été condamné ce mardi 2 avril 2024 par le tribunal correctionnel de Perpignan à un an de prison ferme pour faux et usage de faux, mais aussi trafic de drogues de synthèse et de cocaïne entre 2022 et 2023.
Flagrant Déni décrypte le meurtre de Luis Bico, l’une des première victime du « permis de tuer » offert à la police. La plus haute juridiction française doit juger l’affaire ce 4 avril. Une centaine de personnes sont mortes depuis.
250 armes dont un pistolet-mitrailleur de 9 mm, une dizaine d’obus et de grenades, 24 kilos de poudre noire et plus d’une tonne de munitions avaient été découverts par hasard, dans le cadre d’une perquisition de son domicile pour une affaire de prostitution de mineur au sujet de laquelle l’instruction est toujours en cours.
Il n’existe plus aucune séparation des pouvoirs en France, l’État est en roue libre et crache sur tous les principes de droits fondamentaux. L’urgence est là.
L’affaire fait du bruit à l’hôtel de police : un gardien de la paix a été brièvement placé en garde à vue par la « police des polices », après les cent pneus crevés sur le parking.
Les forces de l’ordre leur demandent d’évacuer les lieux. Un homme est alors retranché chez lui, avec plusieurs armes à feu. Il s’agit d’un policier d’une quarantaine d’années, en arrêt maladie depuis près d’un an, qui aurait menacé de se suicider.
Le 20 mars, après une fusillade dans le quartier des Grésilles à Dijon, les forces de l’ordre ont fouillé une résidence étudiante à la recherche d’un suspect. Le syndicat Solidaire Etudiants dénonce des « étudiants mis en joue par des armes de guerre ».
Une association de défense des rivières a perdu des subventions et son siège dans plusieurs instances consultatives sur l’eau en raison de sa participation supposée à l’organisation de la manifestation de Sainte-Soline. La préfecture assume.
Le 13 mars 2024, la cour d’appel d’Orléans a infirmé les six mois de prison avec sursis infligés à K., agent au commissariat de Tours, pour avoir détourné un fichier interne. Elle a écopé de 4.000 € d’amende dont la moitié assortie d’un sursis.
La densité carcérale globale s’établit à 124,6 % mais dans les maisons d’arrêt, où sont incarcérés les détenus en attente de jugement, et donc présumés innocents, et ceux condamnés à de courtes peines, elle atteint 148,7 %. Elle atteint ou dépasse même les 200 % dans douze établissements ou quartiers. Parmi les personnes incarcérées, 20 220 sont des prévenus, incarcérés dans l’attente de leur jugement. Au total, 93 708 personnes étaient placées sous écrou au 1er mars. Parmi elles, on compte 16 942 personnes non détenues faisant l’objet d’un placement sous bracelet électronique ou d’un placement à l’extérieur.
Ce jeudi, le tribunal a requis un an de prison avec sursis à l’encontre du secrétaire de l’UD CGT 59, jugé pour « apologie du terrorisme » à la suite d’un tract en soutien à la Palestine.
La vidéo diffusée sur les réseaux sociaux montre deux fonctionnaires de police frapper un jeune homme alors que celui-ci ne semble pas se débattre. Devant des boxes de garage, un premier policier lui donne plusieurs coups, le jeune tombe au sol. C’est alors qu’un second policier arrive et lui administre un coup dans le ventre après l’avoir remis sur ses pieds.
Une audience hallucinante où la partialité du président, ancien procureur de Nantes encore récemment, était tellement aberrante que cela aurait pu en devenir risible…
Visionnés par la police avant diffusion, les programmes en immersion avec les forces de l’ordre continuent à captiver le public. Objets médiatiques clés dans la représentation de l’institution policière, ils nourrissent le fantasme d’une insécurité galopante et passent les bavures sous silence.
Jugé pour avoir consulté des fichiers confidentiels, le commissaire Vincent Lafon a été condamné ce jeudi à huit mois de prison avec sursis et six mois d’interdiction d’exercer ses fonctions de policier. Sa compagne a été condamnée à six mois de prison avec sursis pour escroquerie.
Plus de quatre personnes détenues sur dix sont des pères de famille. Une part d’identité souvent occultée dans le système binaire et viriliste organisé par la prison. Comment ces pères et leurs proches vivent-ils cette situation ? Quels liens peuvent-ils entretenir ? Et comment cette réalité est-elle prise en compte par la justice et l’administration pénitentiaire ? Entre silence, suspicion et préjugés, la paternité incarcérée sort de l’ombre.
Cette intervention, perçu comme disproportionnée et injustifiée, a profondément choqué non seulement les membres du personnel, mais aussi les élèves qui ont été témoins de cet événement selon les syndicats.
Mi-juin 2023, le ministère de l’intérieur avait pris 107 « interdictions administratives de territoire » contre des militants étrangers susceptibles de venir manifester en France. Mardi, le tribunal administratif de Paris a rendu ses quatre premières décisions, qui condamnent l’État.
Le véhicule fait volontairement demi-tour juste avant que le deux-roues vienne s’encastrer à pleine vitesse dessus. Avec le choc, elle se retourne complètement et le pilote est légèrement blessé au coude.
«L’enfermement des corps est une violence. Cette violence ne peut qu’engendrer de la fracture, là où il faudrait du lien et de la réparation. Nous ne pouvons que tendre vers un monde sans prison, en cherchant dans chaque situation, le chemin d’une moindre violence».
Lundi soir, Gérald Darmanin a annoncé les premiers résultats de l’opération « Place Nette » commencée la semaine dernière à Marseille. Vingt ans après « le nettoyage des banlieues au Kärcher » lancé par Sarkozy quelques mois avant les révoltes de 2005, Darmanin affiche sa volonté d’intensifier la répression des quartiers populaires à quatre mois des JO.
Un gendarme de Dordogne a été condamné à Périgueux, ce lundi 25 mars, à 15 mois de prison avec sursis pour des violences conjugales, et pour avoir détenu un fusil à pompe sans autorisation.
Manifestant contre les mégabassines, Serge Duteuil-Graziani a été très gravement blessé par les gendarmes. Une violente répression physique qui résulte d’une consigne politique, analyse-t-il pour Off Investigation et Reporterre. (suite…)
Celui qui s’y est présenté mi-février était poursuivi pour plusieurs infractions. D’une part, plusieurs de ses collègues, qu’il commandait, lui reprochent des faits de harcèlement moral et harcèlement sexuel. D’autre part, son ex-compagne a été victime de violences de sa part.
Cette critique d’un livre écrit en anglais par une anthropologue turque, avance sur deux axes : d’une part, elle nous renseigne sur une réalité peu connue en français, la vie des quartiers-ghettos ethniques des grandes villes turques avec un historique des formes d’autogestion qui s’y sont affirmées avant d’être presque anéanties par la police, d’autre part, elle procède à une analyse plus générale, et qui nous concerne aussi directement, sur le rôle de la police, non pas comme institution de maintien de l’ordre, mais comme productrice d’un désordre visant à « démanteler les structures organisationnelles et politiques locales, et plonger les quartiers dans le chaos et la peur. » (suite…)
Après une casserolade pendant la bataille des retraites, un député Renaissance a eu le droit à 15 jours d’ITT pour « jet de confettis » et porté plainte. Le manifestant accusé risque 1 an de prison et témoigne pour RP.
La journée du dimanche 24 mars 2024 sur le site de la Crem’arbre, à Saix près de Castres (Tarn), a été marquée par une nouvelle entrave à la liberté de la presse.
Des vidéos montrant les techniques d’intervention en mer de la police française dans la Manche ont été publiées par le journal Le Monde, ce samedi 23 mars. Thomas Chambon, coordinateur d’Utopia 56 à Grande Synthe, réagit à ces images. (suite…)
Membre actif d’un canal de discussion Telegram baptisé « FR DETER 83 », un policier adjoint de Fréjus a été condamné jeudi 21 mars par le tribunal correctionnel de Draguignan pour provocation à la haine raciale.
De fait, selon les derniers chiffres disponibles et datant de 2010, la prévalence du virus de l’immunodéficience humaine (VIH) et des hépatites virales (notamment le virus de l’hépatite C ou VHC) est six à dix fois plus importante en prison qu’à l’extérieur. (suite…)
Un policier en poste à Rouen entre 2019 et 2023 a été condamné à un an de prison avec sursis et un an d’interdiction d’exercer son métier pour violation du secret professionnel et consommation de stupéfiants. (suite…)
Le 11 octobre 2021, deux jeunes de St Ouen sont frappés par des policiers. L’un perd même deux dents. L’agent Franck V., qui a donné l’essentiel des coups, est un multirécidiviste dont la réputation violente est déjà bien connue des prétoires. (suite…)
Multiplication des patrouilles de police et des audiences de comparution immédiate, nouvelles lois répressives : le dispositif sécuritaire qui se met en place à l’approche des Jeux olympiques et paralympiques (JOP) de Paris, du 26 juillet au 8 septembre, pousse à leur paroxysme les logiques à l’œuvre ces dernières années. Une dérive qui banalise l’incarcération et envoie toujours plus de personnes derrière les barreaux – au point que les prisons françaises sont déjà aujourd’hui proches de l’explosion.
« La première fois que tu te fais contrôler, il y a une incompréhension. Tu te demandes ce que tu as fait de mal », raconte Mamadou en se remémorant de son premier contrôle d’identité à la sortie du lycée quand il avait 15 ans. (suite…)
CHRONIQUE “EN LÉGER DIFFÉRÉ” – Sur RMC Découverte, un documentaire consacré aux “camions XXL” se mue en ode à la militarisation du maintien de l’ordre, célébrant les blindés… dont raffolent aussi les journalistes de BFMTV.
Mekki, un sans-abri, accuse les policiers de l’avoir violenté mi-février à Bagneux après un contrôle. Des faits corroborés par deux témoins interrogés par StreetPress.
Alors que la vidéosurveillance algorithmique va être expérimentée pour les JO, le journaliste Jean-Marc Manach et la juriste Noémie Levain s’accordent sur le manque d’efficacité des technologies de surveillance mais pas sur leurs dangers. Entretien.
Les deux hommes auraient porté un coup à un homme placé en garde à vue, et l’auraient traité de « bougnoule », indiquait, le mois dernier, Stéphanie Aouine, la procureure de la République à Angoulême.
Depuis 2020, sur décision de Didier Lallement, les consignes données aux policiers sont beaucoup plus souples en région parisienne que partout ailleurs en France. (suite…)
Un petit garçon de 3 ans a été renversé par une voiture de police qui circulait avec le gyrophare et la sirène allumés, en centre-ville de Choisy-le-Roi, mercredi après-midi.
Plus de 20 000 personnes font actuellement l’objet, en France, d’une surveillance de la part des services de renseignement. Les techniques sont de plus en plus élaborées et ne visent pas que le terrorisme ou la grande criminalité.
Le jeune homme ajoute : «Ils disaient ‘yes on a réussi à les renverser’, ils ont vu que j’étais conscient et que j’avais entendu, alors ils m’ont tapé ou essayé de m’étouffer (…) pour que je me rendorme.» (suite…)
Les maris de Maeva, de Kelly et d’Hafida sont en prison. Subitement confrontées au milieu carcéral et à la solitude, ces jeunes femmes ont trouvé du soutien, des conseils et de nouvelles amitiés sur TikTok.
Dans un courrier adressé à la juge d’instruction antiterroriste, Franck Elong Abé, mis en examen et en détention provisoire pour « l’assassinat en relation avec une entreprise terroriste » d’Yvan Colonna le 2 mars 2022 à la prison d’Arles, revient sur ses déclarations et accuse les services de l’État et de la DGSI (Direction générale de la Sécurité intérieure) d’avoir commandité sa mort.
Les gendarmes empêchent depuis un mois le ravitaillement des militants perchés dans des arbres du Tarn pour s’opposer à l’A69. Afin de dénoncer cette « torture », des activistes ont manifesté à Bruxelles. (suite…)
Trois figures de la lutte contre les violences policières ont accepté de revenir avec Flagrant Déni sur les enjeux sociaux et politiques de l’article L435-1.
La police national a tiré six fois de suite sur un individu qui avait refusé d’obtempérer. Des faits qui se sont déroulés ce mardi après-midi dans le quartier de La Bornala à Nice-Ouest.
Trois surveillants de la prison de Réau ont été placés en détention provisoire ce mardi, après la mise en examen de six autres pour une affaire de trafic. La semaine dernière, le procureur de Melun Jean-Michel Bourlès avait annoncé le placement en garde à vue puis la mise en examen de six surveillants de Réau dans le cadre de l’information judiciaire ouverte pour trafic de stupéfiants, remise illicite d’objets en détention, blanchiment et corruption et association de malfaiteurs.
Les réfugiés ont appelé plusieurs fois la police mais les agents au bout du fil leur ont systématiquement répondu qu’ils avaient reçu l’ordre de ne pas intervenir. Dimanche matin, la situation a manqué de tourner au drame puisqu’une mère malade et sa fille de 14 ans sont passées par-dessus le portail pour se rendre à l’hôpital. Une femme enceinte a voulu faire de même et est tombée de 2 mètres.
La révolte des jeunes de la Courneuve après la mort de Wanys a remis sur la table la colère des quartiers populaires, quelques mois après la mort de Nahel.
Le 10 mars, Monsieur Pinto a été incarcéré pour «non respect de sa procédure judiciaire», car il s’était rendu sur son terrain – que la justice lui interdit d’approcher – pour donner une interview.
Le taux moyen d’occupation des prisons et maisons d’arrêt est de 147,6 %. Le Conseil de l’Europe demande à Paris de revoir sa stratégie de lutte contre la surpopulation carcérale.
La sœur du détenu décédé estime que « des surveillants » ont voulu « faire payer à son frère » son évasion de la prison en 2012. Début février, il a été retrouvé pendu dans sa cellule.
Son nom figurait dans le fichier de Traitement des antécédents judiciaires (TAJ) de la police comme « mis en cause ou mentionné » dans des affaires vieilles de plus de vingt ans, en 1999, pour « violences volontaires ayant entraîné la mort » et « vol par employé ».
La préfecture de police des Bouches-du-Rhône a décidé d’interdire le carnaval de la Plaine, dimanche 17 mars, à Marseille, en raison de « graves troubles à l’ordre public », constatés par le passé.
Vincent Lafon a comparu jeudi devant le tribunal correctionnel de Paris pour avoir consulté des fichiers confidentiels. Sa compagne, une joueuse de poker, elle est accusée d’escroquerie en se faisant passer pour une avocate.
Prévenu de « corruption passive », le chef de la police comparaissait lundi 11 mars devant le tribunal de Béziers, aux côtés d’une ancienne collègue, toujours policière municipale dans un village du Biterrois et du compagnon de celle-ci.
Depuis quelques jours, une vidéo tournée à la prison de Villefranche-sur-Saône fait du bruit dans le milieu carcéral. Sur les images, on voit deux surveillants pénitentiaires passer à tabac un détenu dans la cour d’une promenade : coups de pieds et de poings sont donnés pendant près de 20 secondes, avant que la victime ne soit plaquée au sol.
Un surveillant du centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe (Orne) a été condamné ce jeudi 14 mars 2024, à Alençon, pour avoir commis des violences sur un détenu en mai 2023.
C’est un embarquement qui a tourné au drame, début mars dans le Nord, sous les yeux de policiers voulant empêcher un groupe d’exilés de prendre le départ.
La préfecture de police de Paris a interdit une manifestation prévue ce jeudi 14 mars au soir devant Sciences-Po Paris, en soutien aux étudiants qui avaient organisé une mobilisation propalestinienne dans un amphithéâtre de l’école.
Dans la nuit du mercredi 13 au jeudi 14 mars, un jeune homme qui circulait à scooter, à Aubervilliers en Seine-Saint-Denis, est mort après avoir été percuté par une voiture de police. Il n’avait que 18 ans et était originaire de La Courneuve. Il a été déclaré mort quelques heures après les faits, qui ont eu lieu en début de soirée.
Après un bras de fer avec le ministère de l’Intérieur, Flagrant déni a obtenu communication de l’instruction qui fixe les règles d’usage des armes applicables aux policiers. Tenue secrète depuis sa rédaction en 2021, elle présente de grosses lacunes juridiques.
C’était une journée à fort enjeu pour un policier municipal d’Orange. Il devait être jugé pour deux affaires. L’une dans laquelle il lui est reproché d’avoir tiré sur un de ses collègues lors d’un exercice de tir le 12 octobre 2023 et l’autre pour des violences commises à l’occasion d’un match de futsal quelques semaines plus tard le 27 décembre. La première affaire a été renvoyée au mois d’octobre prochain. La seconde a été jugée ce jeudi…
Les prévenus ont été condamnés à de la prison ferme. Mais la peine est aménageable. La gendarme adjointe volontaire a écopé de sursis et ne pourra plus exercer sa fonction durant 5 ans.
« Il continuait d’avancer sur les policiers dans l’appartement », a ajouté une source proche du dossier, qui indique que deux policiers ont tiré pour un total de cinq tirs, dont trois ont atteint l’homme.
À la frontière franco-britannique comme ailleurs, de nombreux indices laissent penser que la police française surveille à distance le contenu des communications Whatsapp de nombreuses personnes, en particulier des gens qu’elle soupçonne de vouloir franchir la frontière clandestinement.
Le 3 mars 2024, des centaines de migrants ont tenté la traversée de la Manche sur le littoral du Nord. Une nuit meurtrière au cours de laquelle Jumaa Alhasan, migrant syrien, a disparu. À ce jour il n’a pas été retrouvé. Plusieurs associations ont saisi le Parquet de Dunkerque pour rouvrir les recherches, qui ont été jugées trop courtes.
« LES 3 POLICIERS M’ONT TIRÉ ALORS QUE J’ÉTAIS À TERRE, Y’EN A UN QUI M’A DIT « J’AI MA FEMME EN GUINÉE AUSSI, TU VAS POUVOIR VITE REVENIR » » : VIOLENCES OBSTÉTRICALES ET POLICIÈRES CONTRE UNE PRISONNIÈRE AU MESNIL-AMÉLOT
On a recueilli ici le témoignage de K., une femme qui a été détenue au CRA du Mesnil-Amélot entre décembre 2023 et janvier 2024. K. a fait une fausse-couche suite aux violences physiques et aux refus de soin qu’elle a subi de la part de la police et de l’administration du CRA, lors de son arrestation, sa détention et sa première tentative d’expulsion. Après sa fausse-couche, K. a été ré-mise sur un avion et expulsée. Dans cette prison pour étrangerEs qui est le CRA, où des personnes enceintes se retrouvent enfermées quotidiennement, déjà d’autres retenues avaient dénoncé des violences obstétricales qui avaient causé la perte du bébé de l’une d’entre elles …
Le gardien de la paix Ludovic Bazilet, 40 ans, était sur le banc des prévenus hier mardi pour violence par personne dépositaire de l’autorité publique suivie d’incapacité temporaire de travail n’excédant pas huit jours. Son collègue Fabrice Thierry, 51 ans, était lui poursuivi pour faux dans un document administratif par un dépositaire de l’autorité publique. En l’occurrence, il est soupçonné d’avoir falsifier le procès-verbal d’interpellation ne mentionnant pas les violences commises par son collègue sur la victime.
Le 13 septembre dernier, l’agent Xavier P. était condamné à 10 ans de prison pour viols et violences conjugales sur trois femmes, entre 2008 et 2014. Il était, depuis cette affaire, suspendu. La mise en suspension de fonctions implique un éloignement provisoire d’un agent de son service, suite à des agissements susceptibles de représenter une faute disciplinaire et d’affecter le bon déroulement du service. La suspension n’est pas une sanction disciplinaire.
En août 2022, deux jeunes lyonnais étaient abattus à Vénissieux (Rhône) par la police, après un refus d’obtempérer. Une situation de légitime défense, ont plaidé les forces de l’ordre et le ministère de l’Intérieur. Cette version est largement remise en cause par une expertise de l’ONG Index, rendue publique ce lundi. Révélations sur une affaire symptomatique de la sacralisation de la parole policière.
Condamné en 2005 et assigné à résidence depuis 2008, Kamel Daoudi est interdit de territoire en France, mais il n’est pas expulsable en Algérie en raison des risques de torture encourus.
Ce dimanche, Gérald Darmanin a annoncé saisir la justice contre un slogan chanté par des manifestant.e.s lors de la manifestation du 8 mars. Une nouvelle illustration de la surenchère répressive du gouvernement.
Un élève gendarme de l’école de Montluçon a été condamné, lundi 11 mars, par le tribunal de Montluçon à trois mois de prison avec sursis suite à des violences à l’encontre d’un camarade.
Le 24 mai 2019, à Drancy, Philippe Ferrières, 36 ans, a été tué par un policer. Lors d’une interpellation mouvementée, celui-ci l’avait attrapé au cou pour le maîtriser. Philippe est décédé peu après.
Il avait interdiction d’approcher son ex-femme. Ce jour là, il a tenté d’entrer de force chez elle et elle a appelé la police (1). Selon un des 3 policiers présents, il était agressif et « excité mais gérable ». Néanmoins, il semble que Philippe ait résisté à son interpellation. Les policiers lui assènent des coups de poing au ventre et au visage puis un coup de matraque à la cuisse. Puis ils l’amènent au sol ventre à terre. Alors, le brigadier Pierre-Yves A. se place à califourchon sur Philippe et lui inflige une clé d’étranglement avec son avant-bras (2) .
L’animatrice regrette que cette garde à vue ait été rendue publique et donne son explication : « j’ai porté plainte en 2020 contre Mimi Marchand, la papesse de la presse people, pour tentative d’extorsion de fonds, ainsi que 3 policiers véreux du…Commissariat de la rue de la faisanderie, qui vendaient les infos des personnalités à cette « belle personne ».
3 000 euros d’amende avec sursis. C’est la peine que le tribunal de Chalon-sur-Saône a prononcé à l’encontre d’un policier du Creusot, ce jeudi. Il avait assené trois gifles à un homme que lui et son collègue venaient d’interpeller.
Un gardien de la paix était jugé à Créteil, jeudi, pour des faits commis dans l’enceinte du tribunal un an plus tôt. Il lui est reproché d’avoir passé ses nerfs sur un accusé des assises puis sur l’une de ses collègues.
Début février, un couple de trentenaires comparaissait devant le tribunal de Valenciennes pour des violences réciproques survenues à Marly en 2022. Des viols étaient aussi reprochés au prévenu, un policier.
BLANCHE PARLE DE LA CENSURE DU COURRIER – 36 TRANSFERTS POUR NATHAN – « CHRONIQUE DE L’INJUSTICE ORDINAIRE » AVEC ANA PICH – MARCHE NATIONALE CONTRE LES VIOLENCES D’ÉTAT
Comme ailleurs en France, la maison d’arrêt de Tours arrive à saturation. Son taux d’occupation a frôlé 240 %, fin février 2024, menant à une campagne de transfert de certains détenus vers d’autres établissements pénitentiaires.
Un jeune homme de 23 ans a été condamné à 18 mois de prison, dont un an ferme, par le tribunal correctionnel du Mans pour avoir jeté des pétards dans la mairie de Challes (Sarthe), indique France Bleu Maine, vendredi 8 mars. Il a également interdiction de paraître à Challes pendant cinq ans.
Au 1er février 2024, 2 380 femmes sont détenues dans les prisons françaises. Elles représentent ainsi 3,4 % des 76 258 personnes incarcérées1. Comme celles des hommes détenus, leurs conditions de détention sont indignes et aggravées par la surpopulation carcérale chronique des prisons françaises2. En minorité numéraire, les femmes détenues subissent en plus des discriminations en raison de leur genre ainsi que l’absence de mesures adaptées prises par l’État français face à leurs besoins spécifiques, autant de problématiques toujours invisibilisées en 2024.
Le tribunal correctionnel de Lyon a rendu son verdict ce vendredi 8 mars dans l’affaire de la charge policière ayant gravement blessé la retraitée et militante d’Attac, en 2019. Le commissaire Souchi, condamné, fait appel.
Une situation inouïe : des hommes, venus équipés de gants de combat, de bâtons et de gazeuses, ayant agressé des personnes, ont ensuite pu se ranger tranquillement avec les forces de l’ordre qui, d’habitude, chargent et arrêtent le moindre manifestant jugé suspect. Police et extrême droite sioniste main dans la main.
Deux jeunes ont été interpellés alors qu’ils taguaient « ACAB » (« All cops are bastards ») sur des garages. Ils ont prétexté vouloir revendiquer une autre signification : « All clitoris are beautiful »… ce qui ne les a pas empêchés de finir en garde à vue.
Sur le banc des accusés, un ex-officier de la police nationale : le numéro 2 de la sûreté urbaine d’Agen plus précisément. Il est accusé de harcèlement moral, entre 2017 et 2021, par deux de ses anciennes collègues.
Un homme de 46 ans, détenu à la prison de Melun (Seine-et-Marne), a été retrouvé mort mardi 5 mars 2024 au matin. Selon les premiers éléments de l’enquête, le détenu aurait mis fin à ses jours avec une lame de rasoir jetable. (suite…)
Romain Chenevat a été tué par un tir policier en 2018. La justice a déclaré un non-lieu, estimant que le policier était en situation de légitime défense. La famille a fait appel.
Trois anciens détenus racontent l’enfer du mitard, la cellule où les détenus sont enfermés quand ils sont sanctionnés en prison. Insalubrité, suicide, séquelles psychologiques et physiques, une association réclame sa suppression.
Ceux-ci sont soupçonnés d’avoir consulté illégalement des fichiers de police, notamment le Système d’Immatriculation des Véhicules (SIV), et d’avoir transmis les informations au réseau.
Lors du démantèlement d’un trafic de stupéfiants il ya deux semaines à Fourmies, une gendarme-adjointe a été interpellée. La jeune femme entretenait une liaison avec un dealer à qui elle aurait délivré de précieuses informations.
Le quartier des femmes dans la prison de Nîmes (Gard) bat un record de surpopulation : 60 détenues pour… 20 places seulement. Le sol ne peut même plus accueillir de matelas.
Problème récurrent lors des interpellations policières, le “profilage racial” reste difficile à démontrer et à sanctionner. Mais pour Robin Médard-Inghilterra, docteur en droit et chercheur sur le sujet, des solutions existent pour prévenir et lutter contre les contrôles au faciès.
La surpopulation des prisons françaises a explosé en 2023. Mais plutôt que de changer de cap, gouvernement et parlementaires ont reconduit les mêmes orientations politiques et budgétaires qui en sont à l’origine.
Une hausse de 5,5% en un an. Le nombre de détenus en France a atteint un nouveau record au 1er février, avec 76 258 personnes incarcérées, soit 3 964 de plus que l’année précédente, selon des chiffres publiés par le ministère de la Justice jeudi 29 février. Il s’agit du chiffre de détenus le plus élevé jamais enregistré, selon les statistiques de l’administration pénitentiaire. Au 1er février, les prisons françaises comptaient 61 737 places opérationnelles. La surpopulation carcérale s’établissait donc à 123,5%.
Ce n’est pas exactement le casse du siècle. On peut même se demander si un dossier de ce type ne charge pas inutilement l’audience correctionnelle à juge unique de ce mardi 5 mars, à Niort.
Avec un taux d’occupation de 190 %, soit 1 060 détenus au lieu des 582 prévus, la maison d’arrêt de Villepinte est l’établissement le plus encombré d’Île-de-France. (suite…)
Un homme âgé de 30 ans, incarcéré au centre de détention de Nantes, a mis fin à ses jours. Les surveillants ont découvert son corps, ce mardi 5 mars 2024. Le centre pénitentiaire a connu une série de drames, ces dernières semaines.
Agriculteur installé à Miélan, Régis Favre estime avoir été victime d' »abus de pouvoir » de policiers auscitains dans la nuit du 1er au 2 mars, lors de son interpellation devant Ciné 32. À tort ou à raison. L’exploitation des caméras qui équipent les agents est en cours. L’interpellé sera, lui, prochainement entendu par la justice.
Des fichiers de police vendus 50 euros sur Telegram qui mettent à mal de longues enquêtes. Jusqu’à son interpellation, Sephora O., 31 ans, était policière adjointe depuis cinq ans dans un commissariat d’Ermont (Val-d’Oise). Son procès débute ce lundi 4 mars à Paris, aux côtés de sept autres personnes à qui l’on reproche d’avoir participé à un vaste trafic de faux permis, montres de luxe contrefaites ou fiches de police via une chaîne Telegram appelée «la Genèverie».
Olivier Varlet, le très influent patron du syndicat Unsa Police a remué ciel et terre pour protéger son « meilleur ami » Yves Milla. Un policier condamné pour des violences sur sa femme et ses enfants. Il a fait appel.
Au lendemain de décès impliquant l’intervention des forces de l’ordre, les procureurs sont souvent amenés à prendre la parole publiquement. Au risque de colporter des mensonges policiers… et de se faire ensuite corriger par la Justice.
En 2022 et 2023, la Cour européenne des droits de l’homme a accepté de se pencher sur huit requêtes qui demandent la condamnation de la France dans des affaires de viols, pour des mauvais traitements, « stéréotypes de genre », ou encore « idéologie sexiste ». Ce chiffre est d’une ampleur inédite.
Vendredi 1er mars 2024, les occupants du gymnase Saint-Sernin, au centre de Toulouse, ont été évacués. Ils occupaient illégalement le site depuis plusieurs jours.
Re-problème : selon la police de Lens, en charge de l’enquête, le policier municipal aurait maintenu sa plainte pour le vol de son équipement et de ses clés, avant de se rétracter. Il aurait aussi accusé à tort les deux jeunes d’avoir crevé les pneus de la voiture. C’est pour cette raison qu’il s’est retrouvé à son tour impliqué et a écopé d’une peine de quatre mois de prison avec sursis lors d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité.
Mediapart les a recensés un par un : la préfecture de police de Paris a publié, depuis leur autorisation le 19 avril 2023, au minimum 144 arrêtés permettant l’usage de drones ou d’hélicoptères de surveillance. Les compétitions sportives et les manifestations sont les principaux événements concernés par cette banalisation.
Une enquête préliminaire a été ouverte à la suite d’un signalement dénonçant des violences de la part de policiers au centre de rétention administrative de Vincennes, a indiqué jeudi le parquet de Paris.
Désormais préfet des Alpes-Maritimes, Hugues Moutouh fait l’objet d’une demande de rapport administratif pour avoir autorisé une rencontre entre le chef de file du Rassemblement National et une compagnie de CRS, qui a été filmée par un député RN. Normalement, les visites de parlementaires dans des lieux de privation de libertés doivent se faire sans presse ni communication
Nos confrères expliquent que le détenu de 32 ans a été transporté à l’hôpital du Kremlin-Bicêtre en novembre 2023, après des signes montrant une leptospirose à atteinte hépatique. La bactérie responsable est généralement transmise à l’homme par le chien ou les urines de rat. Après un mois d’hospitalisation et alors qu’il souffre de séquelles à la suite de sa maladie, il retourne dans une cellule située au premier étage de la maison d’arrêt, étage envahi par les rongeurs.
Selon une enquête dévoilée ce mardi par la Défenseure des Droits, plus de la moitié des policiers et gendarmes (51,8%) considèrent que mener à bien leur mission est prioritaire sur le respect de la loi. Près de 40% d’entre eux jugent par ailleurs les contrôles d’identité peu efficaces.
À l’approche des Jeux Olympiques, consigne a été donnée de nettoyer l’espace public. Une directive qui a forcément des conséquences sur les juridictions. Jusqu’à l’ultime épreuve, le BB chronique le quotidien du tribunal de Bobigny. Dans ce premier numéro, il est question des vendeurs à la sauvette. Poussés par la faim, ils reviennent inlassablement dans la rue malgré les arrestations et les condamnations.
L’amende forfaitaire est un outil répressif de masse utilisé auprès des classes populaires et des personnes racisées et discriminées. Cette sanction pénale est infligée par la police ou la gendarmerie hors de tout contrôle de magistrats indépendants, hors de tout procès.
Pour avoir gazé sans raison et au mépris de la loi un homme durant un contrôle routier à Bussang en 2023, un ex-gendarme vient d’être condamné à huit mois de prison avec sursis simple. Au moment des faits, il était gendarme et officier de police judiciaire.
La vidéo d’un témoin innocente le jeune homme des faits de violence décrits par les policiers à Beauvais. La scène filmée est bien différente du récit des fonctionnaires.
C’est au cours de la « mise en service » qu’il aurait accidentellement pressé sur la détente, provoquant le tir d’une balle qui a fini sa course dans le mur de l’appartement sans le traverser.
Le militaire a tiré au pistolet mitrailleur sur un homme de 63 ans, lors de son interpellation programmée jeudi 22 février au matin. Il a été placé en détention provisoire.
QUAND C’EST PAS LES FLICS QUI EXPULSENT, LES PROPRIOS S’EN OCCUPENT. RÉCIT D’UNE EXPULSION DE SQUAT À NOISY-LE-SEC ET DE 29 GARDES-À-VUES, NOVEMBRE 2023
Le 27 novembre 2023, un squat ouvert depuis quelques jours à Noisy-le-Sec (93), a été expulsé par le proprio à coups de « gros bras » musclés, le tout sous une haie d’honneur de flics qui protégeaient l’entrée en bloquant les personnes qui tentaient de les en empêcher. Dans la foulée, 29 personnes, dont la majorité venues en soutien au squat attaqué, ont été arrêtées et placées en garde-à-vue.
Des violences policières sur fond de vengeance ? Selon un courrier que Libération a pu consulter, la députée insoumise Danielle Simonnet a transmis le 30 janvier dernier un signalement au parquet de Paris dénonçant «des violences dont [des retenus] auraient été victimes de la part des agents de police chargés de la surveillance» du centre de rétention administrative (CRA) de Vincennes. L’élue a également saisi la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté (CGPLP), Dominique Simonnot, le même jour.
Les rassemblements devaient être organisés par le « Mouvement pour la justice et contre la corruption en Algérie », par un collectif pour « la libération immédiate de tous les détenus et prisonniers politiques et d’opinion en Algérie » et « pour l’installation d’une assemblée constituante souveraine », et par un autre collectif, « Libérons l’Algérie ».Laurent Nuñez avait déjà interdit de tels rassemblements la semaine dernière pour les mêmes motifs.
LETTRES DE L’INTÉRIEUR – VICTOIRE RACONTE LA MAF DE NICE – RÉPRESSION DE LA SOLIDARITÉ AVEC LA PALESTINE – RASSEMBLEMENT APRÈS UNE MORT SUSPECTE À FLEURY
Selon l’Observatoire international des prisons (OIP), 239 personnes étaient hébergées au 1er janvier dans cette maison d’arrêt pour hommes qui comporte 253 places. C’est le deuxième suicide dans cet établissement en quinze jours. Un autre détenu en effet, âgé de 23 ans, s’était pendu le 3 février à la maison d’arrêt. Il était décédé le lendemain.
Un détenu qui avait été lourdement sanctionné après sa tentative de suicide, en février 2022, à la prison de la Santé, s’est retourné contre l’administration pénitentiaire.
La prévenue s’était en effet rendue ce jour-là dans une agence bancaire avec une amie pour retirer de l’argent quand cette dernière s’était aperçue qu’une carte « bloquait la sienne » dans la machine. La prévenue l’avait alors « récupérée » et avait fait, dans les minutes qui avaient suivi, un paiement sans contact de 21,26 € et était parvenue à retirer 40 € en liquide.
A la suite de deux appels examinés le 5 décembre 2023, la chambre de l’instruction de Rennes a rendu sa décision, ce vendredi 23 février. Et confirmé, selon nos informations, l’ordonnance de mise en accusation. Elle renvoie un CRS, devant une cour criminelle, pour coups mortels, des violences ayant entraîné la mort, sans intention de la donner, d’Aboubacar Fofana, 22 ans, tué dans le quartier du Breil, à Nantes, le 3 juillet 2018. La décision a été rendue à huis clos.
La fonctionnaire devait être condamnée selon la procédure du plaider-coupable. Mais, pour le juge, le faux en écriture publique par dépositaire de l’autorité publique est un crime, selon le Code pénal, et non un délit.
Un gendarme a été placé en garde à vue, mercredi 21 février 2024, après avoir mortellement blessé un homme lors d’une intervention au domicile de la victime.
Le brigadier de 45 ans a été condamné en appel en procédure de « plaider-coupable ». Si la peine d’emprisonnement avec sursis reste la même qu’en première instance, son interdiction de porter une arme a été réduite, passant de 5 à 1 an.
Aux enquêteurs, la commerçante indiquera que la prévenue avait su gagner sa confiance en se présentant au volant d’une voiture allemande de sport, en se prévalant de sa qualité de gendarme et en montrant une photo d’une célèbre animateur de télévision lui remettant un chèque d’un montant conséquent.
La ministre déléguée chargée des Outre-Mer Marie Guévenoux a confirmé le lancement dans les prochains jours de l’opération Wuambushu 2 et de l’évacuation du stade Cavani à Mayotte.
Un gradé du centre de détention d’Argentan (Orne) a passé la journée du jeudi 22 février 2024 en garde à vue. Il est soupçonné d’avoir porté des coups à un détenu en décembre.
Le rapporteur de l’ONU sur les défenseurs de l’environnement est allé à la rencontre, jeudi 22 février 2024, des opposants au chantier de l’A69 afin de constater par lui-même les méthodes des forces de l’ordre employées dans le Tarn. Une visite au cours de laquelle la presse a été à nouveau entravée dans son travail.
Après plus de huit ans, le parquet a reconnu dans son réquisitoire « un lien de causalité » entre la mort d’Adama Traoré et sa violente interpellation par trois gendarmes en 2016 dans le cadre du procès en appel des gendarmes. L’Etat continue cependant à demander la confirmation du non-lieu.
Assumer leurs fautes, les détenus qui comptent les jours entre quatre murs n’y échappent pas. Mais assumer celles de l’administration pénitentiaire, hors de question !
Avec l’affaire de Clermont-l’Hérault, on peut dire que l’État tente de museler toute critique du génocide partout, des grandes métropoles jusqu’aux marchés des petits bourgs.
Le devoir de réserve dans la fonction publique ? Pff, une règle qui ne s’applique qu’aux profs wokistes et aux soignants ! Ça fait longtemps que la police affiche ouvertement ses idées d’extrême droite sans se cacher, et avec le soutien du gouvernement.
Pour gagner un peu d’argent, le fils avait transmis ses coordonnées bancaires à un interlocuteur anonyme pour qu’il puisse faire transiter de l’argent sur son compte bancaire. Une agence bancaire de Paris avait bloqué immédiatement le dépôt de trois chèques signalés volés.
Dans les nuits précédentes, les agents ont harcelé et intimidé les écologistes en utilisant des lumières stroboscopiques pour les empêcher de dormir et ont imbibé le pied des arbres occupés d’essence. Privation de sommeil, d’eau et de nourriture, stress constant, menaces : ces pratiques mettent gravement en danger la vie des grimpeurs-euses et ont entraîné une plainte du collectif. À tel point que le rapporteur spécial des Nations Unies sur les défendeurs de l’environnement, Michel Forst, a dénoncé les exactions policières et a été invité par les manifestant-es à se rendre sur la ZAD.
Placé en garde à vue samedi à la gendarmerie de Papeete, l’homme exerçant à Nuku Hiva serait impliqué dans une affaire de viols sur mineurs de plus et de moins de 15 ans. Certains seraient des membres de sa famille, selon Tahiti Infos.
En fait, les seules informations concernant cet évènement sont disponibles sur le Facebook de la préfecture du Finistère. On peut y lire que les centaines de flics mobilisés ont bien assuré la sécurité de la population et ont été reçus à bras ouverts par les brestois·es. Ces dernier·es leur auraient signifié leur reconnaissance de mille manières tout au long de la soirée (remerciements, cadeaux…). Les services de la préfecture semblent se trouver quelque part entre l’hallucination et le mensonge.
Le préfet de police de Paris a interdit les manifestations prévues dimanche pour la journée du Chahid, qui honore la mémoire des combattants algériens morts pendant la guerre d’Algérie, et marque également le cinquième anniversaire du lancement du Hirak, mouvement de contestation du pouvoir algérien.
La police municipale de Bollène est au cœur d’une affaire qui risque de faire scandale. Plusieurs personnels, dont des cadres, sont soupçonnés d’avoir perçu des heures de nuit pendant des années sans jamais avoir mis un pied dehors ou très rarement. Des centaines de documents et fichiers informatiques ont été saisies.
Deux gendarmes mobiles extérieurs au département, qui armaient le poste provisoire de la station, sont renvoyés devant le tribunal correctionnel de Gap. Ils avaient été mis en examen pour des violences lors de l’interpellation. Un troisième protagoniste de l’affaire sera jugé pour “destruction de document dans le but de faire obstacle à la manifestation de la vérité”.
Un homme de 24 ans accuse des policiers municipaux de l’avoir percuté délibérément en voiture dans la nuit de vendredi à samedi à Saint-Denis, en Seine-Saint-Denis, alors qu’il faisait du rodéo urbain sur son deux-roues. Il va porter plainte pour « tentative d’homicide volontaire », a annoncé son avocat. Le parquet a ouvert une enquête pour blessure involontaire.
« Nous sommes des otages ! Nous sommes des otages ! C’est ça la France ? Liberté, égalité, fraternité ? Moi, je suis père, j’ai un enfant en France et on m’enferme ici ! » proteste l’un des étrangers. Avec à son mégaphone, Delphine Dubuis, une des porte-parole du collectif, lui demande : « Avez-vous pu vous entretenir avec un avocat ? » La réponse fuse : « Non, rien du tout ! Rien du tout ! » Puis un autre étranger assure : « On n’a rien mangé depuis hier, j’ai la maladie de Crohn, ils veulent rien savoir, c’est Guantanamo ici ! » Le dialogue s’interrompt, les deux hommes sont visiblement reconduits à l’intérieur du bâtiment.
Les groupes sur messageries cryptées ne révèlent pas seulement des dérives, ils peuvent aussi mener à la constitution de véritables hiérarchies parallèles d’où peuvent émerger leaders occultes et porte-parole autoproclamés.
Les fonctionnaires de la brigade anticriminalité arrivent rapidement. Ils ordonnent, en français et en anglais à cet inquiétant personnage de lâcher son arme. Sans résultat, l’homme ne comprend pas … L’homme a continué de leur foncer dessus en courant avec son hachoir à la main », précise une source proche de l’affaire. Quatre des sept fonctionnaires sur place ouvrent le feu et tirent vingt-deux cartouches. Sept balles touchent l’agresseur …
Ils ont chacun porté plainte contre l’autre. Geoffrey T., 40 ans, agent de police, accuse Tom C, 22 ans, de l’avoir insulté dans l’exercice de ses fonctions. Mais Tom C, reproche de son côté à Geoffrey T. de l’avoir violenté. Le tribunal de Lille a tranché mardi.
Extrait Grâce à une vidéo, un policier comparaissait jeudi devant le tribunal correctionnel de Rouen pour des faits de violences envers un manifestant. Muré dans son amnésie, il écope de six mois de prison avec sursis mais sans interdiction de détenir une arme.
L’agent usait de son statut pour divulguer illégalement des informations personnelles à son ex-compagne, sur les personnes qu’elle côtoyait. (…) Par ailleurs, le prévenu harcelait et insultait régulièrement son ex-concubine.
“Ah, mais le terrorisme, ce n’est pas juste poser des bombes, c’est aussi tout le reste.” Et ça, c’est intéressant. C’est quoi, tout le reste ? […] Ce tout le reste, c’est ce que permettent les lois antiterroristes. Ce n’importe quoi qui peut justifier une association de malfaiteurs ; un truc tellement vague. »
Alors que la maison d’arrêt de Rouen est au cœur d’une polémique autour de la vétusté des bâtiments, un drame s’est produit entre ses murs le mercredi 14 février 2024. Un détenu âgé d’une trentaine d’années a été retrouvé mort.
Les forces de l’ordre vont bientôt être dotées de nouvelles grenades, dont deux au rayon des « assourdissantes ». Leur intensité sonore est susceptible de provoquer de graves séquelles. De plus, certaines projetteraient des fragments vulnérants. Politis a mis la main sur des informations exclusives… et inquiétantes !
Ce policier avait d’abord déposé plainte lui-même pour violences avant que l’enquête, notamment une vidéo indépendante, démontre que c’était lui qui avait commis des violences de manière illégitime. Le tribunal l’a reconnu coupable d’avoir porté un coup de matraque et un coup de pied à un manifestant non-violent qui s’était porté au chevet d’une femme tombée dans la rue du Gros-Horloge.
En première instance, le tribunal correctionnel de Besançon avait condamné le policier à 1 000 euros d’amende avec sursis et 500 euros au titre du préjudice moral, pour « violences volontaires avec arme par dépositaire de l’autorité publique ».
L’ancien responsable de la communication du syndicat Unsa Police en Île-de-France, Jérôme Jimenez, a été condamné ce mercredi 14 février pour des violences sur son fils à un stage de parentalité.
Après avoir récupéré la communauté de brigades de Braine et Vailly dans une situation compliquée en 2018, l’adjudant-chef aurait exercé une forte pression psychologique sur son équipe. Quatre ans après les faits, il était poursuivi pour harcèlement moral contre deux de ses anciens collègues.
Ce fonctionnaire depuis vingt ans, affecté à la brigade de recherches et d’investigations financières de la PJ parisienne, est suspecté d’avoir consulté des fichiers police notamment pour ses indics mais il était aussi, selon l’accusation, auteur de tentatives d’escroquerie. Incarcéré, il est mis en examen pour quatorze infractions.
L’histoire avait ému la France entière. Habitant en Loir-et-Cher, Patrice Dupas avait pris la route le 4 avril 2020, muni d’une attestation de déplacement, pour voir son père en fin de vie. Mais contrôlé par des gendarmes à l’entrée du pont de l’île de Ré, il avait été verbalisé de 135 euros et avait dû faire demi-tour. Son père était décédé quelques jours plus tard sans qu’il ait pu le voir.
Nouvelle preuve de la partialité de la justice envers le ministre de l’Intérieur, accusé de viol depuis 2017 : la Cour de cassation vient ce mercredi 14 février de valider le non-lieu dans le cadre de la plainte mettant en cause le ministre d’extrême droite à la tête de la police depuis 2020. Une lourde accusation criminelle qui ne l’avait pas empêché d’atteindre l’un des postes les plus importants du gouvernement.
Des adolescents parisiens ont porté plainte en 2015 contre des policiers, dénonçant des contrôles discriminatoires et des violences. Des années plus tard, les policiers ont été relaxés, mais l’État, lui, a été condamné. Récit d’un combat.
À Briançon, les demandeurs d’asile qui tentent de traverser la frontière par la montagne ont reçu illégalement des dizaines d’OQTF. Si elles ont pu être annulées par la justice, les associations dénoncent l’irrégularité des contrôles à la frontière.
Léonel Gomes ne veut pas parler de lui. Il préfère qu’on parle de son frère aîné : Olivio Gomes, tué devant son domicile, à Poissy (Yvelines), par un policier dans la nuit du 16 au 17 octobre 2020.
« Les pouvoirs ont tant été étendus qu’à mon sens, ils posent la question de leur constitutionnalité », soulève-t-il. En effet, pour le juriste, la loi de 2016 octroie aux agents des pouvoirs de police judiciaire. En parallèle, le Conseil constitutionnel a refusé ces pouvoirs à la police municipale, au motif qu’elle ne dépendait pas du procureur de Paris. Ni la Suge ni le GPSR n’en dépendent. Mais ce qui a rendu tout cela possible, c’est l’adhésion du monde politique à la doctrine du continuum de sécurité.
Au-delà de notre travail crucial dans les tribunaux, nous revendiquons une présence active dans la rue et assumons des pratiques de défense des cortèges face à la répression, parmi lesquelles l’organisation de la protection du cortège face au gazage généralisé, aux tirs de LBD, de grenades et autres armes de dispersion.
Une société privée a procédé, début février, à l’évacuation d’un appartement du quartier de La Plaine pour y déloger les occupants qui squattaient les lieux depuis quatre ans. La police n’a pas empêché cette intervention. Pourtant tout à fait illégale.
Ils avaient été jugés le 9 janvier par le tribunal correctionnel. Ce mardi, les deux policiers de Douai accusés par deux collègues de faits de nature sexuelle et de harcèlement moral entre 2018 et 2021 ont été condamnés.
En creusant, les gendarmes de la section d’enquête ont par ailleurs trouvé dans l’ordinateur et le téléphone d’Alexis Spanos des centaines d’images à caractère sexuel, certaines relevant même de la pédopornographie.
Avec 389 places pour 705 détenus, la surpopulation carcérale de Béziers est à l’image de celle de la France. Fréquemment pointé du doigt par la Cour Européenne des Droits de l’Homme, la France se situe parmi les pire pays pour la densité la plus élevé en Europe, derrière Chypre et la Roumanie. Surpopulation carcérale résultat d’une répression judiciaire, à Béziers et ailleurs, et dont une des causes est le recours à la comparution immédiate. Comparution immédiate qu’il faudrait réduire selon le dernier rapport de la Cour des Comptes, car le risque d’incarcération est 8 fois plus important du fait de cette procédure.
Six collaboratrices au parquet de Limoges ont témoigné de «propos graveleux, sexistes et de regards déplacés sur leurs poitrines». Une auditrice de justice rapporte ainsi les propos du procureur à son égard déclarant qu’«elle serait capable de passer sous le bureau pour obtenir un stage». Ces comportements ayant mené à la dépression et la demande de mutation en urgence d’une jeune magistrate. Une enquête administrative de la part de l’inspection générale de la Justice (IGJ), pour d’éventuels manquements d’ordre déontologique a été ouverte. Le procureur a été entendu début février 2024 lors d’une audience disciplinaire devant le Conseil Supérieur de la Magistrature.
L’État confie des armes à des idiots hors de tout contrôle, qui ont bien compris une seule chose : quoi qu’ils fassent, l’impunité sera toujours de leur côté. Qui se sent aujourd’hui en sécurité face à la police ? Et s’il fallait désarmer la police, pour la sécurité de la population et des agents de police eux-mêmes ?
D’autres victimes sont également évoquées par les plaignants : «les Mahorais, les Antillais, les Africains, les Arabes…» Pour autant, malgré des faits accablants, réitérés, des victimes multiples, une violence raciste inacceptable et assumée publiquement, le grand procureur de Nantes, Renaud Gaudeul revendique à Ouest France d’avoir classé cette plainte sans suite !
Ce vendredi, un détenu a été retrouvé mort dans sa cellule à la prison de Majicavo. Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances de la mort.
LES CELLULES « ANTI-SUICIDE » DE POITIERS-VIVONNE – UNE LETTRE DE ZOUZOU AUX BAUMETTES – DES PRISONNIERS DES CRA DU MESNIL ET DE PLAISIR SONT EN GRÈVE DE LA FAIM ET PRENNENT LA PAROLE
Les faits avaient eu lieu Place Bellecour à Lyon, lors d’une manifestation le 21 octobre 2010. La police encerclait une douzaine de personnes, privées de leur liberté pendant plusieurs heures. Une nasse de 6h sans aucune base légale ni aucune nécessité, sauf bien sûr celle d’instaurer la terreur. Depuis, la pratique des nasses, visant à enfermer des manifestant-es derrière des lignes de force de l’ordre, les empêchant de se déplacer et créant de fait une sorte de garde à vue à ciel ouvert, est devenue quasiment systématique.
Depuis plusieurs mois, des personnes se battent contre ce projet ubuesque d’un autre temps et luttent contre l’abattage d’arbres pluricentenaires et le saccage de zones préservées.
Quand on dit flics, il y a de tout : des réservistes de l’armée, la gendarmerie, la marine, il y a même la BAC, la PAF (Police Aux Frontières), et puis évidemment les CRS.
Un contrôle routier a dégénéré jeudi soir à Tourcoing. La police a ouvert le feu sur un véhicule qui a pris la fuite, avant de finir sa course dans des véhicules en stationnement. Ses deux occupants ont été blessés, dont un par balles.
Elle s’appelle Sephora O., elle est policière en banlieue parisienne. Durant l’été 2022, elle est mise en examen pour «corruption», «participation à une association de malfaiteurs» et «violation du secret professionnel», accusée d’avoir vendu des informations confidentielles. Dans ce cadre, l’IGPN découvre une conversation entre cette policière et ses parents.
À LA MAISON D’ARRÊT DE ROUEN, UNE CINQUANTAINE DE DÉTENUS ÉVACUÉS EN URGENCE
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Extrait
Face au risque d’effondrement, une cinquantaine de détenus ont été transférés en urgence ce jeudi 8 février. En cause : un audit préventif évaluant les risques bâtimentaires et qui préconise la fermeture de plusieurs secteurs de la prison vétuste de Bonne-Nouvelle.
La surpopulation carcérale ne cesse de croître à Gradignan, en Gironde. Des détenus sont trois par cellule de 9 m² (130 triplettes au 8 février), alors que la loi prévoit une détention en cellule individuelle.
Alexandre Georges a été exfiltré du rassemblement puis s’est rendu chez son médecin traitant. Mais le lendemain, « en me mouchant, mon œil est sorti de son orbite… ». Direction les urgences où, après examen, sont diagnostiquées une fracture de la paroi antérieure du sinus maxillaire et une large fracture du plancher orbital.
Combien de personnes ces policiers ont-ils été amenés à croiser dans leur carrière? Combien de vies détruites? Combien d’actes de violence et de torture ? Combien de refus de plainte ? Combien de personnes victimes de violences sexuelles et sexistes contraintes au silence ?
Le 4 mars 2024, deux policier-ère-s adjoint-e-s (c’est à dire des contractuel-le-s) seront jugé-es pour avoir vendu des informations qu’iels avaient extraites de fichiers de police à des personnes qui les revendaient sur Telegram.
Au cours de l’audience, qui a duré plus de trois heures, les débats ont notamment porté sur les nombreux scellés et traces d’ADN qui, selon le parquet, prouvent l’implication des trois jeunes hommes. Pour le ministère public, ces indices biologiques sont sans équivoque. Pour la défense, au contraire, le « travail d’enquête n’a pas été fait ».
Absent lors du rendu de la décision, l’ancien fonctionnaire de police n’a pas été incarcéré à l’issue de l’audience, mais son avocat précise « qu’il n’a jamais cherché à fuir la justice ».
Vous pensez encore que la police est une institution «neutre», chargée de «maintenir l’ordre» de la même façon pour tous ? Voici en image comment la police choisit de violenter des personnes noires qui font la fête, sans autre raison que celle de maintenir un ordre raciste.
Sanctions rapides, directes et sans contrôle effectif ni contradictoire, les amendes forfaitaires voient leur champ s’étendre massivement. Outre des contraventions, elles concernent désormais aussi un certain nombre de délits. Une recherche de terrain interroge leur usage par les forces de l’ordre sur la voie publique et révèle leur impact, notamment économique, sur des jeunes multiverbalisés.
L’Observatoire International des Prisons (OIP) publie ce mardi 6 février un rapport d’enquête sur «la machine disciplinaire» afin de dénoncer la réalité des sanctions infligées aux prisonnier-es dans ces espaces d’enfermement où l’autorité, bien souvent hors de tout contrôle et de respect des principes fondamentaux, fait régner la terreur et la violence en toute impunité.
Lors de sa garde à vue, le policier adjoint a avoué avoir pénétré par effraction dans une maison, avec un complice, dans la nuit du 23 au 24 janvier à Plérin (Côtes d’Armor). Il savait que cette maison était inhabitée, car ses collègues policiers y étaient intervenus quelques jours plus tôt pour constater la mort du propriétaire. La voiture du défunt a été volée, sa carte bancaire aussi.
L’homme se trouvait dans la cage d’escalier de sa conjointe à Noisy-le-Grand, lorsqu’elle a activé son téléphone de protection de victimes de violences conjugales.
Xavier J. a été condamné pour un préjudice chiffré à 92 000 euros, mais des soupçons portent sur un détournement de fonds publics d’« au moins 1,5 million euros », selon les enquêtes de BFM-TV et « Mediapart ».
En sortant dans le quartier désert, Nora aurait vu apparaître un groupe de policiers en civil. Une balle provenant d’un LBD (lanceur de balle de défense) a alors heurté son biceps gauche. La victime est tombée et s’est blessée au coude, et souffre aussi de douleurs aux cervicales.
«Elle est feuj», «c’est pour ne pas avoir chaud»… Mediapart a publié le 5 février 2024 des vidéos accablantes, montrant des policiers humilier une femme de 67 ans, juive orthodoxe, privée de sa perruque après avoir été arrêtée pour refus d’obtempérer à Créteil. Dans certaines traditions du judaïsme, les femmes cachent leurs cheveux avec une perruque. L’attitude violente et méprisante des policiers avec cette dame d’âge mur est l’équivalent d’un arrachage de voile.
A la tête de l’opération accusée d’avoir provoqué la mort du jeune homme en juin 2019, Grégoire Chassaing sera jugé à partir du 10 juin, pour homicide involontaire. Le 1er juin, il sera nommé chef de la circonscription de police nationale de Lyon.
Dans le Var : la police intervient pour des violences sexistes, saisit plusieurs armes détenues illégalement, mais laisse le mari libre. Il assassine sa femme quelques minutes plus tard.
En grève de la faim depuis plusieurs jours, les retenus du CRA 1 de Vincennes nous ont transmis plusieurs textes de revendication dans lesquels ils dénoncent les violences policières, le racisme, la justice aveugle… Ils souhaitent que leurs conditions d’enfermement soient connues du public.
Un détenu âgé d’une trentaine d’années, ayant inhalé des fumées, a été évacué et transporté à l’hôpital, en vue d’examens complémentaires ce samedi 3 février, à la mi-journée, à la suite d’un feu de couverture dans l’enceinte du centre pénitentiaire de Bourg-en-Bresse.
«On envoie pas les CRS contre des gens qui souffrent» avait promis Gérald Darmanin le 22 janvier, lorsque la FNSEA saccageait des préfectures et des bâtiments administratifs. En réalité, cette promesse ne s’appliquait qu’aux agriculteurs de droite et d’extrême droite qui défendent le productivisme.
Deux agents de la brigade anticriminalité, Jordan M., 27 ans, et Loïc C., 31 ans, comparaissaient pour des violences injustifiées lors d’une interpellation, une nuit de mai 2023 à Saint-Ouen : des coups de pied, des coups de poing, des balayettes sur un individu, qui, au terme d’une course-poursuite, s’était mis de lui-même au sol, les mains en évidence.
L’avocate d’un quadragénaire incarcéré depuis quelques semaines au centre de détention de Nantes saisit les services du procureur pour des violences qu’il aurait subies, le 5 janvier, lors d’une fouille. Alertée, l’association Robin des lois demande au Garde des Sceaux une inspection de cet établissement récemment épinglé dans un rapport.
Insultes, chemises arrachées, coups de taser : l’histoire d’une rébellion contre les forces de l’ordre dans un appartement cossu des Champs Elysées. Un médecin comparait devant la 30è chambre correctionnelle du tribunal de Paris.
Les secours sont rapidement intervenus mais n’ont pas pu réanimer le jeune homme, qui était à l’isolement depuis quelques jours après un incident avec le personnel de l’administration pénitentiaire.
Le procès du 23 janvier avait été douloureux : le policier avait totalement assumé sa violence, estimant que le port d’un mégaphone méritait un matraquage, et la procureure avait cuisiné la victime comme si c’était elle qui était coupable. Le 1er février, la justice a finalement rendu son verdict : le policer est condamné, mais à une peine avec sursis qui ne sera même pas inscrite à son casier judiciaire.
Un policier est visé par une enquête après la découverte d’anomalies dans des enquêtes dans le Gard. Ce fonctionnaire basé à Marseille est suspecté d’avoir consulté les fiches de recherches d’un trafiquant et d’avoir vendu les informations.
« Cette enquête a permis de caractériser à l’encontre du mis en cause des infractions de violation du secret professionnel, de détournement de la finalité d’un traitement de données à caractère personnel, d’usage et d’acquisition de produits stupéfiants et de travail dissimulé par dissimulation d’activité ».
27 avril 2021. Sacha, qui venait d’avoir 18 ans, est retrouvé mort dans sa cellule du quartier disciplinaire de la maison d’arrêt de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor). Il a mis fin à ses jours. Il avait été condamné pour avoir volé 2 000 € dans la grande surface où il travaillait, une peine aménageable. Il était libérable en juillet 2021. Près de trois ans plus tard, un de ses anciens codétenus témoigne auprès de Ouest-France, « Quand j’ai lu des articles sur le suicide de Sacha, j’ai vu que ce qui s’était vraiment passé n’avait pas été dit. »
Le 23 juin 2021, Bilal M., 34 ans, est tué par des policiers qui procédaient à son expulsion locative. Ces derniers ont plaidé la légitime défense, accusant Bilal M. de les avoir agressés avec un couteau. INDEX a mené une contre-enquête et révèle des incohérences majeures dans la version policière des faits.
Les personnes qui ont témoigné à la barre évoquent un troisième véhicule qui a « brusquement accéléré », et aurait eu une vitesse excessive. Toujours d’après les témoins, une dizaine de personnes seraient tombées au sol.
Contrôles à répétition et harcèlement administratif : à quelques mois des Jeux olympiques et paralympiques, les forces de l’ordre semblent avoir les travailleuses du sexe dans le collimateur. Reportage au bois de Boulogne et à Vincennes.
Le journaliste de Brut affirmait avoir reçu des coups de la part de deux policiers lors d’une manifestation le 1er mai 2023 à Paris. Rémy Buisine plaide auprès du Parisien « un manque de sérieux » dans l’enquête.
Un homme était jugé, ce mercredi 31 janvier 2024, devant le tribunal correctionnel d’Angers (Maine-et-Loire), pour avoir diffusé sur son compte Tiktok l’adresse du policier mis en cause dans la mort de Nahel, le 27 juin dernier. Il a été condamné à 10 mois de prison avec sursis.
En décembre 2015, la presse annonce qu’un « forcené » a été tué par la police. L’affaire est promise à l’oubli. Mais très vite, le Collectif Babacar mène la bataille pour médiatiser les lacunes de l’enquête et réhabiliter la mémoire de la victime. Récit d’une victoire notable sur le front médiatique.
Le Conseil d’Etat a débouté un ancien colonel de gendarmerie de l’état-major de la base aérienne de Vélizy-Villacoublay (Yvelines) qui contestait le « blâme du ministre » pour avoir « tenu des propos racistes » devant d’autres hauts gradés, a-t-on appris dans un arrêt en date du 19 janvier 2024. Le 20 mars 2023, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, avait sanctionné d’un blâme cet ancien colonel qui s’était également vu reprocher d’avoir « participé pendant le confinement (…) à un déjeuner avec des membres du forum « Recolonisation France », un mouvement d’ultradroite démantelé.
Une enquête a été confiée à l’Inspection générale de la police nationale suite à l’usage d’une arme par un policier à Famars, lieu de l’interpellation, près de Valenciennes.
Le policier de 51 ans a été condamné à quatre mois de prison avec sursis, ce mardi 30 janvier 2024. Il avait été jugé la semaine dernière pour avoir commis des violences avec son taser sur un homme placé en garde à vue, à Angers (Maine-et-Loire). Il a fait appel de la décision.
Le militaire, âgé d’une quarantaine d’années et actuellement en renfort sur le poste provisoire de La Foux d’Allos, est accusé d’avoir porté un coup à un individu lors d’une interpellation houleuse.
Révélé et dénoncé par plusieurs associations de défense des droits des personnes transgenres, un récent arrêté ministériel autorise la création d’un fichier de recensement des changements d’état civil. Accessible par la police et présenté comme une simplification administrative, ce texte aboutit en réalité à la constitution d’un fichier plus que douteux, centralisant des données très sensibles, et propice à de nombreuses dérives. Le choix de créer un tel fichier pose d’immenses problèmes aussi bien politiquement que juridiquement.
« Il y a une partialité particulière, qui n’est pas due au fait qu’il soit son supérieur hiérarchique mais au fait que l’ancien directeur de la DTPN, qui a mené l’enquête, soit impliqué au premier chef dans cette affaire. Est-ce que cette personne peut diriger cette enquête ? Moi, il me semble que non. C’est du jamais-vu. C’est toujours choquant en tant que juriste de voir la police enquêter sur la police. »
En décembre dernier, cinq ans après les faits, la famille de Brandon avait enfin obtenu la tenue d’un procès. Mais leurs espoirs ont été douchés ce mardi au moment de la décision du tribunal.
Une audience extrêmement sensible doit se tenir au printemps à Marseille. Des policiers haut gradés de la police judiciaire comparaissent pour avoir passé un deal avec un voyou corse lors d’une garde à vue effectuée dans un dossier lié au Petit Bar. Leur défense : ce dernier serait un indic « officiel » de la PJ.
Le bâtonnier avignonnais Philippe Cano s’est fendu d’une lettre adressée à tout le monde judiciaire et jusqu’au garde des Sceaux. La fermeture des parloirs certains samedis pourrait s’éntendre à un autre jour de la semaine.
Le Centre Pénitentiaire de Béziers est au bord de l’implosion et a atteint un niveau critique. Avec une capacité théorique de 389 places, ce sont en réalité 710 détenus qui sont entassés au seins des murs de la prison.
En décembre dernier était jugé un policier pour avoir traitée de «grosse pute» une femme qui venait de déposer plainte pour agression sexuelle. Faits qualifiés «d’injure non publique en raison du sexe» et jugé devant le tribunal de police de Paris.
Les quatre fonctionnaires de police « semblaient commettre une discrimination envers » la plaignante, « lui affirmant qu’elle n’aurait pas le droit de se trouver dans les locaux de sa société et qu’elle serait « sans papier » », est-il relaté dans la plainte. L’un d’entre eux « lui indiquait qu’elle « pouvait rentrer dans son pays » si elle n’était pas satisfaite d’être ici ».
Une première version des policiers évoquait un refus d’obtempérer. Leur version a été contredite par l’exploitation des caméras de surveillance sur le périphérique, montrant que le véhicule d’Olivio Gomes roulait vite mais sans enfreindre le Code de la route, indique l’ordonnance de mise en accusation.
Un policier municipal à Orange (Vaucluse) doit comparaître devant la justice en mars 2024 pour violence volontaire en réunion. Il aurait jeté au sol et frappé un père de famille en décembre 2023. Il a invoqué la légitime défense pour expliquer son geste.
Témoignages des retenus du CRA de Vincennes : cette semaine, des flics visiblement bien éméchés sont rentrés dans les chambres au milieu de la nuit pour tabasser des gens. Suite à cela, les retenus du bâtiment 2A sont rentrés en grève de la faim ; c’est dans ce contexte qu’une manifestation réunissant 80 personnes a joyeusement déboulé, dimanche matin aux abords du CRA pour leur crier leur soutien, avant de se faire violemment refouler par des keufs un peu paniqués.
Condamné en novembre 2022 pour violences conjugales, un policier, membre d’une brigade canine, était renvoyé devant le tribunal judiciaire d’Évreux jeudi 25 janvier 2024 pour harcèlement sur quatre femmes.
Cela n’est pas acceptable : C’est en effet à une situation portant une atteinte grave et inacceptable des droits de la défense à laquelle nous sommes confrontés.
Cet homme de 37 ans était en semi-liberté. Au soir du 22 décembre 2023, il est arrivé devant la prison de Mont-de-Marsan, avec 4 heures de retard.
La procédure dans ces cas là est de prévenir le commissariat et de s’y rendre. Mais il explique ne pas avoir pu prévenir car son téléphone était déchargé et avoir « paniqué ». Il s’est effectivement rendu au commissariat à 14 h le lendemain.
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Quel est ce message «politique» si choquant ? Il faut vraiment zoomer sur l’affiche pour l’apercevoir. C’est un tatouage inscrit en haut d’une joue, à peine lisible : «Je suis comme l’IGPN, je ne suis pas là pour faire le procès des policiers». Diantre, c’est vraiment très choquant ! Limite de l’incitation à l’émeute !
Lors des prises de parole, l’une des sœurs du jeune homme a déclaré qu’il était victime d’une « bavure » et de « violences policières ». Un sentiment partagé par les amis et membres d’associations à leurs côtés. Pour Yanise Cély, une autre sœur de Rony, tout n’a pas été dit sur cette affaire. Elle ne mâche pas ses mots. Il s’agit pour elle d’une « faute grave » du gendarme.
Avec 200 pneus de voitures crevés en deux mois, soit une moyenne de 100 par mois, le policier a sévi entre septembre et novembre 2023, dans la commune. Les habitants se demandaient quand cette situation chaotique allait prendre fin et n’osaient plus sortir, de peur de tomber nez-à-nez avec le suspect.
Fin 2023, au moment de quitter son poste, la procureure de Marseille Dominique Laurens lâche une bombe : la magistrate alerte sur les liens contre-nature entre le narcobanditisme et certains policiers et agents de la pénitentiaire, qui n’hésitent plus à fournir des informations contre rémunération. En 2022, le nombre de saisines de l’IGPN liées à la corruption a quasiment doublé par rapport à l’année précédente. Parmi les enquêtes ouvertes, celles qui concernent des détournements de fichiers de police ont bondi.
Un ancien commandant de police, âgé de 77 ans, a été condamné pour des violences habituelles commises sur son épouse. Attaché à rappeler son statut d’ancien gradé, le prévenu n’a cependant pas réussi à rassurer le tribunal de Brive, en Corrèze, quant à sa capacité d’introspection.
Le 13 décembre 2022, vers 19 heures, Chloé, 24 ans, avait été retrouvée inconsciente dans le hall d’un immeuble par les policiers, prévenus par des témoins. Deux heures auparavant, elle s’était présentée à l’accueil du commissariat de police de Blois où elle avait été invitée par le major à se représenter le lendemain.La jeune femme avait été placée dans le coma pendant plusieurs semaines avant d’en sortir avec des « séquelles définitives », notamment une cécité de l’œil droit.
Fin 2022 au centre de rétention administrative de Toulouse, Samir est victime de violences policières. Pour couvrir leurs méfaits, deux fonctionnaires l’accusent lui de violences. Les images de vidéo-surveillance vont permettre à la vérité d’éclater.
Placé en garde à vue lundi 22 janvier, l’agent de 34 ans a reconnu les faits. Il doit être jugé le 17 juin prochain au tribunal correctionnel de Bobigny.
C’est au cours de la nuit du 25 au 26 juillet 2017, que le corps du quadragénaire avait retrouvé dans un bosquet, situé sur une butte de l’aire d’autoroute connue pour être un lieu de rencontres homosexuelles.
D’après le dossier judiciaire consulté par « Le Monde », plusieurs policiers, qui ont bénéficié de places au Parc des Princes, ont rendu des services personnels, notamment à l’ex-directeur de la communication du club, mis en examen pour « corruption et trafic d’influence ».
« Une information judiciaire a été ouverte le 17 janvier contre Gérard Gallas pour violences habituelles sur conjoint ayant entrainé une infirmité permanente, des faits durant depuis au moins cinq ans, et viols sur conjoint depuis huit ans », a précisé le procureur Jean-Luc Blachon.
Un homme de 51 ans était jugé ce mardi 23 janvier 2024, devant le tribunal correctionnel d’Angers. Il est soupçonné d’avoir commis des violences avec son taser sur un homme en garde à vue.
Un policier adjoint, travaillant au commissariat du Mans (Sarthe), a été placé en garde à vue ce mardi 23 janvier 2024 dans le cadre d’une affaire de viol.
Ce Mauldois de 21 ans s’est présenté à l’audience de ce 15 janvier avec un casier vierge, il en est sorti avec une peine de trente mois de prison avec maintien en détention. Il s’était rendu coupable de deux refus d’obtempérer à Saint-Amand et Nivelle.
Le mouvement écologiste explique : « Après le rapport à charge de la Commission et la condamnation de plusieurs porte-paroles d’organisations (dont les Soulèvements) pour la manifestation de Sainte-Soline, ces poursuites s’inscrivent dans un acharnement politique et judiciaire à l’encontre de notre mouvement […] après l’annulation de notre dissolution, et visent à passer sous silence la brutalité policière effroyable qui s’est abattue le 25 mars ».
Depuis des semaines, les agriculteurs saccagent l’entrée de nombreuses préfectures, bloquent des autoroutes. Un bâtiment de l’État a même été soufflé par une bombe dans l’Aude. Tout cela ne constitue donc «pas des dégradations» pour le Ministre de l’Intérieur. Tant mieux, jusqu’ici le discours du gouvernement était totalement l’inverse. Il a aussi affirmé : «On n’envoie pas les CRS sur des gens qui souffrent.» C’est une autre excellente déclaration, car des dizaines de millions de personnes souffrent en France.
L’ancien militaire, à l’époque en poste à la brigade de Rives-en-Seine, conteste sa peine de douze ans de réclusion prononcée par la cour criminelle, à Rouen.
Le soir de Noël et le jour de l’An, des habitants du secteur de la gare et du quartier Saint-Assiscle ont été verbalisés par un même fonctionnaire. S’ils ne nient pas l’infraction, les « contrevenants » s’interrogent toutefois sur la promptitude et le côté tatillon de l’intéressé en cette période de fêtes.
Un ancien policier de la brigade anticriminalité (Bac) a été reconnu coupable d’avoir agi avec disproportion lors d’une interpellation en mars 2020 à Corbeil-Essonnes. Le tribunal d’Évry l’a condamné ce mardi à 5 mois de prison avec sursis.
Secret des affaires et secret-défense contre secret des sources : les attaques contre les journalistes d’investigation se multiplient. Dans cette course à l’intimidation, la Grande muette n’est pas la dernière. Trois journalistes de Radio France et Disclose sont convoqués par la justice le 30 janvier à Paris, soupçonnés d’avoir révélé en 2018 l’identité d’un membre des forces spéciales soupçonné de favoritisme.
Samedi 20 janvier, 200 gendarmes et des engins de chantier ont débarqué. Des grenades lacrymogènes ont été tirées, les cabanes au sol détruites – deux mois et demi de travail anéantis en quelques minutes. Mais aussi des tentes déchirées, des cuisinières, canapés, pharmacie, livres, enterrés dans une grande fosse ou volés par les militaires… Une pure opération de dévastation
Militante du rapprochement entre juifs et Palestiniens, Perrine Olff-Rastegar comparaissait ce lundi 22 janvier devant le tribunal correctionnel de Strasbourg pour « organisation d’une manifestation interdite ». Un chef d’accusation que sa défense a entièrement récusé, mettant en cause la légalité d’un arrêté préfectoral.
Espérant de meilleurs lendemains, Ousmane Sissoko a quitté le Mali pour la France, le 18 octobre 2000. Pourtant, plus de vingt ans après, le travailleur enchaîne les métiers « ingrats » et peine à obtenir une carte de résident.
Nathalie Debaillie a été égorgée par son ex-compagnon Jérôme Tonneau. Le 27 mai 2019 à Lille, aidé de trois complices, il l’enlève et la jette dans le coffre d’une voiture. On le retrouvera égorgée chez lui.
Pendant les 4 mois qui ont suivi leur rupture, elle avait pourtant alerté par 4 fois les services de police à propos des menaces qu’il proférait.
Cinq ans après l’opération de police controversée lors de la Fête de la musique sur les quais de la Loire à Nantes, le commissaire de police Grégoire Chassaing, sera jugé du 10 au 14 juin à Rennes pour « homicide involontaire » après la mort de Steve Maia Caniço.
L’homme avait été placé dans une cellule individuelle après avoir tenu des propos suicidaires. Une enquête devra déterminer les causes du décès mais également les conditions de son incarcération.
Neuf personnes, dont deux policiers et un Français extradé de Thaïlande, comparaîtront en mars devant le tribunal de Paris. Elles étaient toutes liées directement ou indirectement à une page Telegram qui proposait faux papiers, montres de luxe contrefaites et accès aux fichiers de police.
Les CRA sont des usines à expulsions, où sont retenus les étrangers dont l’administration ne reconnaît pas le droit de séjourner sur le territoire français. Bien que l’Union Européenne interdise à ses membres la détention des personnes au seul motif de la situation irrégulière, la France a trouvé la parade avec un terme plus acceptable que détention : la «Rétention Administrative».
Sept ans après les faits, le tribunal de Bobigny a condamné à des peines de sursis les trois policiers impliqués dans l’interpellation de Théodore Luhaka. La cour n’a pas retenu la qualification de violences volontaires ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente.
Ce policier, qui exerce dans les Côtes-d’Armor, est poursuivi pour destruction de bien appartenant à autrui par incendie, et pour des faits de harcèlement et de consultation illégale de fichiers.
Le 17 janvier, le tribunal de Niort a lourdement condamné neuf personnes pour «organisation» ou «participation à une manifestation interdite». En toute logique, il aurait fallu inculper les 30.000 personnes de tous horizons venues marcher contre les mégabassines, mais l’État voulait des exemples pour intimider. Un juge climato-sceptique s’est chargée d’administrer la punition.
L’homme est touché au ventre. Son pronostic vital est engagé, il a été transporté à l’hôpital », indique BFM TV. La police des polices, l’IGPN (Inspection générale de la Police nationale) a été saisie pour éclaircir cette affaire.
Après plusieurs mois d’enquête, dans le cadre d’une initiative européenne coordonnée par l’ONG britannique Fair Trials, La Quadrature publie aujourd’hui un rapport sur l’état de la police prédictive en France. Au regard des informations recueillies et compte tenu des dangers qu’emportent ces systèmes dès lors notamment qu’ils intègrent des données socio-démographiques pour fonder leurs recommandations, nous appelons à leur interdiction.
Un fonctionnaire de police était convoqué à la barre correctionnelle ce mardi (16 janvier) pour atteinte sexuelle sur sa nièce de 5 ans. C’était entre 2012 et 2014 mais l’affaire a été révélée seulement l’année dernière. Le prévenu de 65 ans a nié les faits.
Le tribunal d’Amiens a condamné ce mercredi 17 janvier 2024 deux policiers jugés pour avoir violenté un homme lors d’une interpellation en novembre 2022. L’exploitation des caméras-piétons portées par les prévenus a permis d’établir que l’usage d’une matraque télescopique n’était pas légitime. Les fonctionnaires ont écopé d’une peine de quatre mois de prison avec sursis mais restent en poste.
Condamné en 2017 pour trafic de stupéfiants et expulsé vers l’Egypte à l’issue de cette décision, Aymen I. va être de nouveau jugé. La Cour de révision a annulé sa condamnation ce jeudi 18 janvier après avoir constaté que le procès-verbal ayant mené à son interpellation était faux.
Dans la rubrique « Faits divers » de La République du Centre en date du 17 janvier 2024 (1), on apprend la mort récente d’un jeune de 24 ans retrouvé pendu dans sa cellule. L’article, très bref, se contente de relayer les propos d’un syndicat de matons selon lequel « rien n’aurait pu laisser transparaître un tel drame ». Autrement dit : la prison n’a rien à se reprocher. Face à ce drame, toujours ce même syndicat se félicite de la bonne prise en charge du personnel qui a « fait preuve de résilience ». Alors ça va. Le point de vue des matons, encore et toujours.
En avril dernier, les barreaux d’Île-de-France, plusieurs associations d’avocats alliées à l’Observatoire international des prisons saisissaient le tribunal administratif de Versailles concernant la situation des détenus à la maison d’arrêt de Bois d’Arcy. Qu’en est-il aujourd’hui ?
Un policier était jugé ce mercredi 17 janvier 2024 au tribunal judiciaire de Montpellier. Un homme dit avoir été blessé lors du passage d’un fourgon de police lors d’une soirée de fête de la musique en 2019. Le policier dément quant à lui qu’il y ait eu une collision.
Jeudi dernier, un détenu âgé de 19 ans a été retrouvé pendu dans sa cellule du quartier disciplinaire de la maison d’arrêt de Seysses. Une enquête a été ouverte et une autopsie prévue afin de déterminer les circonstances précises de sa mort.
En septembre 2021, deux membres de la brigade anticriminalité de nuit du IXe arrondissement ont frappé deux jeunes hommes dans un hall d’hôtel, puis omis de faire part de cet événement aux enquêteurs.
Rémy accuse deux policiers de violences très graves. Il est aujourd’hui en situation de handicap. L’IGPN reconnaît que les blessures sont consécutives à l’intervention policière mais l’accuse de s’être débattu et le parquet a classé l’enquête.
Le détenu serait en état de mort cérébrale. Les raisons de ce geste désespéré ne sont pas connues. La maison d’arrêt de Seysses compte désormais environ 1300 détenus pour environ 700 places. Des surveillants avaient d’ailleurs bloqué le site en septembre 2022 afin de réclamer plus de moyens.
Les images avaient choqué la France : des policiers lourdement équipés qui piétinaient une vieille dame aux cheveux blancs, tenant le drapeau arc-en-ciel de la paix, au point de lui provoquer de graves blessures à la tête. C’était à Nice, le 23 mars 2019 lors d’une manifestation de Gilets Jaunes, et la militante se nomme Geneviève Legay. Le procès du commissaire Rabah Souchi, qui avait ordonné la violente charge policière, s’est enfin tenu à Lyon ce jeudi 11 et vendredi 12 janvier 2024.
Dans certaines prisons, qu’elles soient vétustes ou plus modernes, les températures des cellules peuvent tomber sous les 15°C. Des détenus sont obligés d’allumer des plaques de cuisson pour se réchauffer.
Un trentenaire, fonctionnaire de la police aux frontières, a été interpellé. Il est soupçonné avec neuf autres individus d’avoir mis en place un vaste trafic de drogue en Île-de-France.
Un agent de la police municipale de Louis Aliot, le maire RN de Perpignan, a été présenté au parquet peu avant Noël : reconnu sur une vidéo publiée par nos confrères de Mediapart, dans laquelle il cogne la tête d’un mineur contre un mur, il sera jugé en mai prochain. Cette actualité vient corroborer l’enquête de Blast menée début 2023. Elle a aussi donné lieu à l’ouverture d’investigations de la justice, toujours en cours.
Face à la baisse des températures, la préfecture du Bas-Rhin a ouvert deux gymnases à Strasbourg pour accueillir des sans-abris. Vendredi 12 janvier au matin, la police nationale a fait irruption dans l’une des deux salles de sport, le gymnase du Conseil des XV pour arrêter un homme originaire d’Arménie. Il a ainsi été séparé de son épouse enceinte et de ses trois enfants, qui étaient également sur place.
Lors de son audition, le prévenu explique alors aux enquêteurs « qu’il s’invente une double vie » où il dit qu’il est une petite fille âgée de 8 ans pour avoir des relations sexuelles avec des hommes. L’ancien policier indique également qu’il a commencé par télécharger des photos de mineures sur Google, puis il s’est procuré des vidéos sur le Darknet.
Lacération, confiscation, expulsion… Le Collectif Accès au droit a recueilli près de 450 témoignages entre 2015 et 2023 qui font état, à Paris et dans sa banlieue nord, de violences envers les personnes migrantes vivant à la rue.
Près de 7 ans après les faits, le procès de l’ « affaire Théo » a débuté ce mardi et devrait durer jusqu’au 19 janvier. Pourtant au cœur des débats, la justice a déjà écarté la qualification de viol pour le coup ayant déchiré le rectum du jeune homme.
Jérôme Jimenez, délégué du syndicat Unsa police Île-de-France, comparaissait ce mercredi devant le tribunal correctionnel de Créteil, accusé d’avoir frappé sa compagne et son fils. Le jugement a été mis en délibéré.
Extrait Les gendarmes racontent avoir été attaqués à leur arrivée par la victime âgée de 39 ans, équipée d’une arme blanche, et avoir tiré. Cette version est contestée par la sœur et le neveu de la victime, sans plus de détails pour le moment.
Dans le cadre d’une enquête sur les technologies de police prédictive dont nous vous reparlerons très bientôt, La Quadrature s’est intéressée de près à Edicia. Cette startup est peu connue du grand public. Elle joue pourtant un rôle central puisqu’elle équipe des centaines de polices municipales à travers le pays. Son logiciel Smart Police, dont nous avons obtenu le manuel d’utilisation, permet de faire un peu tout et n’importe quoi. Loin de tout contrôle de la CNIL, Smart Police encourage notamment le fichage illégal, une pratique policière en vogue…
Trois policiers sont jugés à partir de ce mardi 9 janvier devant la cour d’assises de Seine-Saint-Denis pour l’interpellation violente en 2017 à Aulnay-sous-Bois du jeune homme, gravement blessé lors de l’intervention.
Deux policiers de Douai âgés de 49 ans ont été jugés ce mardi par le tribunal correctionnel. Accusés par deux femmes qui exerçaient avec eux entre 2018 et 2021 de faits de nature sexuelle et de harcèlement moral. Le tribunal se prononcera le 13 février.
L’homme comparaissait devant la cour criminelle, accusé d’un viol commis quand il était en poste à la brigade de Rives-en-Seine. La justice l’a reconnu coupable. Frédéric Darin, âgé de 39 ans, a été condamné à 12 ans de réclusion criminelle. Le ministère public par la voix de l’avocate générale Marie Gadith avait requis 14 ans de prison. Dans le box, pendant les deux jours de son procès, jeudi 8 et mardi 9 janvier à Rouen, l’ancien gendarme de Caudebec-en-Caux a persisté à nier les faits. L’homme, âgé de 39 ans, était accusé de viol commis par une personne abusant de l’autorité que lui confère sa fonction.
Le tribunal administratif de Rennes (Ille-et-Vilaine) a rejeté la demande d’un gardien de la paix d’être réintégré au sein de la police municipale de Lorient (Morbihan), où il avait été détaché durant un an. Il avait notamment caché à la Ville de Lorient, son employeur, les troubles du comportement de son chien. Et qu’il était visé par une enquête de l’IGPN.
Souvenez-vous, c’était le 23 mars 2019, place Garibaldi, à Nice, lors d’une manifestation de Gilets Jaunes. La scène est filmée, elle fait très vite le tour des réseaux sociaux. On y aperçoit une manifestante, cheveux gris, s’effondrer sur le sol lourdement, poussée par une violente charge policière.
Un jour sans doute on dira : « en ce temps-là, on avait imaginé pour punir les criminels de leur supprimer l’espace et le temps. » En 2002, la série « Au cœur de la prison, le châtiment » donne à entendre des témoignages sur la cruauté particulière du système carcéral, au micro de Catherine Baker.
Cette brochure propose une recension exhaustive des lois, décrets, fichiers et dispositifs régissant l’entrée et le séjour des étrangers en France mis en place de 1972 à 2023.
A l’heure de l’adoption de la révoltante « loi Darmanin », le collectif Ruptures publie une recension de toutes les lois régissant l’entrée et le séjour des étrangers en France. Loi après loi, décret après décret, dispositif après dispositif, année après année, ce panorama de la « gestion des flux migratoires » sur la période 1972-2023 vient compléter la brochure Lois répressives et autres bagatelles (France, 1974-2022) que nous avons édité au printemps.
De plus en plus, la Police est partout. Dans les quartiers populaires déjà, ça on le savait ; on lui savait surtout, déjà, un fonctionnement raciste. Elle investit désormais les mouvements sociaux, les manifestations et les piquets de grèves ; la Police intimide, matraque, éborgne, interpelle sommairement et parfois avec violence. Les victimes essaieront d’obtenir justice. Grand bien lui en fasse. Elle n’en aura rien.
“Police partout, Justice Nulle part”, c’est le titre de cet ouvrage paru aux éditions Massot, fruit d’une enquête menée par Anne-Sophie Simpere,
Que s’est-il passé le 31 mai 2012 sur un chemin agricole de Lewarde ? À l’occasion d’un stage de cohésion de policiers, l’un d’entre eux a été grièvement blessé à l’œil par un projectile. Par quoi, par qui ? L’un de ses collègues a été jugé il y a quelques jours mais le mystère n’est pas levé.
Alors que BDS (Boycott Désinvestissement Sanction, une association de soutien à la Palestine qui lutte contre la colonisation israélienne), menait une action de boycott au magasin Carrefour de Lattes ce samedi 6 janvier vers 15 heures, une personne s’est faite arrêter. Elle est finalement ressortie après 24 heures de garde à vue. Un rassemblement de soutien a réuni une grosse centaine de personnes
Elle est la prison la plus surpeuplée de France au 5 janvier 2024 avec 241 % de taux d’occupation. La maison d’arrêt de La Roche-sur-Yon déborde et les agents fatiguent. Un phénomène qui s’explique par la hausse de l’activité judiciaire en Vendée.
Un détenu a été retrouvé mort ce vendredi à la prison de Besançon, visiblement par pendaison, a-t-on appris ce samedi auprès du parquet, quelques jours après le décès de deux autres détenus dans le même établissement par overdose.
Le drame, survenu dans la nuit de mercredi à jeudi en Seine-Saint-Denis, est accablant sur tous les plans. Un homme de 30 ans, père de famille, avait été tué par une rafale de tirs de Taser. Pas moins de 18 agents ont été envoyés pour un homme, 6 policiers ont fait usage de leurs taser, pour 10 tirs. Une série d’impulsions électriques de 50.000 volts ont frappé, bien plus que ce qu’un corps humain peut supporter. Après deux arrêts cardiaques, la victime était déclaré morte.
En 2020 à Saint-Michel-sur-Orge, l’enfant avait été touché par un éclat de grenade de désencerclement lancée sur le tournage d’un clip sauvage en pleine rue. Il ne faisait que passer. Le Défenseur des droits recommande une procédure disciplinaire à l’encontre de trois policiers.
A Metz, une militante du comité de soutien à la Palestine et de Révolution Permanente est convoquée par la police le lundi 8 janvier suite à sa participation à une manifestation en soutien au peuple Palestinien. Une nouvelle tentative d’intimidation face à laquelle il faut faire front.
Le soir du 31 décembre, 12 personnes ont été interpellées aux abords du CRA de Vincennes pour « participation à un groupement », une semaine après l’évasion de 11 étrangers enfermés. La justice entend en faire un exemple de la répression de la solidarité avec les étrangers.
C’était le 6 avril dernier à Nantes, lors d’une grosse manifestation contre la réforme des retraites. Une horde de forces de l’ordre avaient forcé des milliers de personnes à reculer sur le pont Anne de Bretagne, au-dessus de la Loire. Une situation dangereuse.
C’est dans ce contexte qu’un lecteur, visiblement ému, avait publié un commentaire énervé contre la police. Il avait relayé la vidéo avec un message cinglant appelant à «assassiner les ennemis de la République et du peuple».
Visiblement, alors que les messages racistes et violents se comptent par centaines de milliers, c’est ce commentaire qui a attiré les autorités. Rien de ce qui pourrait chatouiller la police n’est permis.
Ce vendredi 5 janvier, une dizaine de caravanes appartenant à la communauté des gens du voyage ont tenté de s’installer sur le parking de l’ancien centre de tri de La Poste. Vers 13 h, trois d’entre d’elles sont parvenues à se garer sur ce terrain privé. Informé de leur présence, le maire de la commune a fait intervenir la police municipale, bientôt supplée par une équipe de la police nationale. À son bord, le commissaire de Thionville.
Un homme de 30 ans est décédé ce vendredi 5 janvier à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris, XIIIe arrondissement) où il avait été admis après une interpellation dans la nuit de mercredi à jeudi, a confirmé auprès de Libération le parquet de Bobigny.
Dans l’affaire du meurtre de Nahel par un policier, à Nanterre, le 27 juin 2023, l’avocat du CRAN, Me Alex Ursulet, revient sur la décision de la justice de ne pas accepter la constitution de l’association comme partie civile.
Ce vendredi 5 janvier, les rapports étaient tendus entre la police et les gens du voyage. Une cinquantaine de caravanes, suivies de près par les autorités, ont en effet transité entre la zone du Kinepolis à Thionville et celle du Linkling , en passant par Terville, à la recherche d’un nouveau point de chute.
Anis est au CRA 2 de Lyon-Saint-Exupéry depuis fin octobre 2023. Il vit en France depuis 42 ans. Ce texte est la transcription d’un témoignage audio du 15 décembre 2023. Anis y parle des conditions de vie dans le CRA, des violences policières, de la complicité des médecins et de Forum Réfugiés, de l’insalubrité des bâtiments et du non-respect du droit des détenu·es à communiquer via la cabines téléphoniques, ainsi que des nombreuses démarches qu’il a entreprises auprès de la justice et du Contrôleur général des lieux de privation de liberté pour faire respecter ses droits. Force à lui.
Jeudi 4 janvier 2024, deux hommes jugés pour s’être battus avec des policiers au Bourget ont finalement été relaxés, la version des agents ayant été remise en cause.
“Délit de générosité ?” C’est la question que posent les membres du Quartier Généreux, café associatif et culturel montpelliérain, depuis qu’ils ont appris qu’ils étaient convoqués au commissariat de la Comédie le 10 janvier. Sans trop comprendre pourquoi, étant donné que le lieu, qui accueille régulièrement concerts, conférences, débats et autres ateliers …
Un total de 4.686 étrangers délinquants ont été expulsés en 2023, en hausse de 30% par rapport à 2022, a annoncé jeudi à l’AFP le ministère de l’Intérieur, deux semaines après l’adoption dans la douleur de la loi immigration, qui prévoit de faciliter les éloignements.
Le niveau de recrutement au concours de la police nationale a baissé et certains candidats sont parfois admis avec des notes « catastrophiques ». Mais quel est leur examen d’entrée au juste ?
Moins de trois mètres carrés d’espace vital, des nuisibles et des moisissures. Un ancien détenu du centre pénitentiaire de Rémire-Montjoly a poursuivi l’État en Justice, dénonçant ses conditions de détention. L’homme a obtenu gain de cause en décembre 2023.
L’affaire Théo, emblématique pour certains des violences policières, avait été suivie d’une semaine de manifestations et d’émeutes urbaines, et avait ému jusqu’au plus haut sommet de l’État. Sept ans après, trois policiers vont comparaître devant la cour d’assises pour violences volontaires ayant entraîné une infirmité définitive. Le 2 février 2017, des images de vidéosurveillance montrent trois policiers en train de frapper le jeune Théo. Il tombe à terre. Un policier lui porte un coup de matraque qui va provoquer une grave déchirure dans la zone anale.
Reportage radio et Article de presse gratuit disponible
Extrait
Lorsque Sarah pousse la porte de la gendarmerie le 12 décembre, son visage est tuméfié, gonflé, plein de bleus, elle a un œil au beurre noir. Elle vient de se faire tabasser, dit-elle aux gendarmes, par le père de son ex, avec un poing américain. […] Et là, les gendarmes refusent de prendre sa plainte. Au motif, lui disent-elle, qu’elle est mise en cause dans une autre procédure.
Les policiers ont maintenu leur poids pendant plus de 5 minutes sur la tête et la gorge du livreur de 42 ans, alors qu’il était menotté au sol. Son agonie avait été captée en vidéo : Cédric, tué pour un contrôle routier, et quatre enfants rendus orphelins.
Extrait Arrêté lors d’une manifestation contre la loi des retraites le 6 juin dernier, il avait comparu libre devant le tribunal début juillet. Le compagnon avait été condamné à 10 mois de sursis, 5 ans d’interdiction de manif en Occitanie, et de lourdes amendes et des dédommagements pour les flics. Le 20 décembre, il a été arrêté dans un parc, par des flics en civil (l’ayant apparemment suivi à vélo) et qui lui ont annoncé un mandat de recherche le concernant. L’avocate qui avait défendu les flics lors du procès en juillet aurait dit qu’à la sortie de ce procès, elle a été bousculée et elle accuse le compagnon.
Jeudi 28 décembre, un détenu de la prison de Saint-Aubin-Routot s’est donné la mort dans sa cellule. Il s’est tranché la gorge avec un morceau de verre contendant.
Jugé en appel fin décembre pour des agressions sexuelles commises sur trois garçons mineurs de moins de 15 ans, un ancien policier du commissariat de Longwy a vu l’avocat général requérir cinq ans ferme à son encontre. L’affaire a été mise en délibéré au 8 février prochain.
Le 28 décembre dernier, nous, habitant·es d’un nouveau squat à Lyon 5, avons reçu un courrier de la Préfecture nous informant d’une « procédure de mise en demeure et évacuation forcée » à notre encontre, nous laissant 7 jours pour quitter les lieux sous peine de poursuites.
Extrait C’est un coup de téléphone qui ébranle toute une famille ce vendredi 29 décembre à midi. Celle d’un détenu de la maison d’arrêt de Besançon qui annonce le décès de leur frère et fils, retrouvé mort dans sa cellule. John avait 34 ans et était père de famille. « Ce n’est même pas le centre pénitentiaire qui nous a prévenus alors que le drame s’est produit dans la nuit de jeudi à vendredi. Depuis, nous contactons la prison, mais elle ne nous donne aucun renseignement et le Parquet nous envoie promener », ne décolère pas une des sœurs de John. « Depuis le décès, nous ne pouvons pas voir le corps. Cette attente est horrible. Oui, il était incarcéré pour une courte durée, mais il reste un être humain ».
Tout commence en 2019, lorsqu’un policier rouennais, membre de l’Unité d’assistance administrative et judiciaire (UAAJ) découvre l’existence d’un groupe WhatsApp privé, où plusieurs de ses collègues s’échangent des messages haineux, à caractère raciste, homophobe et sexiste
Extrait C’est le chiffre de détenus le plus élevé jamais enregistré, selon les statistiques de l’administration pénitentiaire. Le nombre de détenus en France a atteint un nouveau record au 1er décembre, avec 75.677 personnes incarcérées contre 75.130 le mois précédent, selon des chiffres publiés vendredi par le ministère de la Justice. Si le nombre de prisonniers est toujours plus haut, les prisons françaises comptaient 61.359 places opérationnelles début décembre, soit une surpopulation de 123,3%.
Pour rappel, celui-ci est accusé d’avoir dit : « Nos ancêtres sont arrivés dans le même bateau, mais pas au même étage » a une femme lors d’un contrôle en août.
Une femme de 25 ans est décédée ce vendredi matin, dans des circonstances qui restent à préciser. Selon les premières informations, il s’agirait d’un suicide.
Une dizaine de jeunes étrangers en situation irrégulière ont été arrêtés par la police à Grenoble, Bourgoin-Jallieu et Vienne lors d’une opération départementale de contrôle de livreurs de repas travaillant comme prestataires de services pour le compte des grandes plateformes de livraison.
Six policiers avaient été condamnés le 8 juin 2023 par la cour d’appel à des peines allant de quatre mois avec sursis à six mois ferme. Ils étaient poursuivis pour harcèlement moral au travail et injures raciales envers quatre de leurs collègues, trois hommes et une femme
L’Assemblée a voté en faveur du projet de loi Immigration. Si les versions précédentes avaient déjà de quoi faire pâlir le RN, celle approuvée, qui introduit la préférence nationale, tient incontestablement de la politique d’extrême droite. Cette alliance fait craindre le pire pour l’ensemble des politiques à venir, d’autant plus pour les populations minorisées et précarisées.
Selon les premières informations, et dans des circonstances qui restent à préciser, un véhicule de la brigade anticriminalité a été percuté par le scooter, dont le conducteur a été projeté sur la chaussée sous la violence du choc
Ce fonctionnaire du commissariat d’Antony (Hauts-de-Seine), habitué à traiter les affaires financières, est notamment accusé d’avoir tenté d’extorquer avec un complice 300 000 euros à un chef d’entreprise lui-même mis en cause dans un dossier d’escroquerie en bande organisée et blanchiment.
Vendredi 8 décembre à Calais, plus de 80 personnes ont été expulsées malgré une résistance déter’ d’un immeuble squatté qu’iels venaient de rendre public boulevard Lafayette, en plein centre-ville. Malgré cette défaite, cette action donne un peu d’espoir dans la ville la plus fliquée de France, où plus d’un millier de personnes bloquées à la frontière britannique dorment actuellement dehors.
Ce jour-là, le conseil municipal a présenté neuf vœux en hommage à la Marche pour l’égalité et contre le racisme de 1983. La municipalité a demandé au gouvernement diverses mesures, notamment le retour de la police de proximité et la mise en place d’un récépissé de contrôle d’identité pour lutter contre le contrôle au faciès. Un élu du RN, membre de l’opposition et policier, a contesté l’existence du contrôle au faciès. Une réaction qui a poussé l’élu socialiste a raconté son expérience personnelle.
Le 13/12, le squat d’accueil et d’habitation du Pado, à Briancon, a été évacué après notification d’un arrêté de mise en péril demandé par le maire, Arnaud Murgia. La trêve hivernale avait été obtenue en octobre, laissant normalement jusqu’au 31 mars aux habitantEs pour quitter les lieux. Depuis l’expulsion, les médias et rumeurs se déchainent : nous sommes tous.te.s dégoutéEs par le zèle que les médias mettent à montrer le Pado comme un lieu sale et violent. Nous devons reconnaitre que la vie n’y a pas toujours été aisée, mais tout ce qu’a representé le Pado, tout ce qui y a été vécu a besoin d’etre porté à la connaissance de celles et ceux qui ne l’ont pas experimenté, pour qu’iels puissent se faire un avis plus nuancé.
Jordane G. affirme qu’un policier lui a mis un coup de genou au visage, puis un coup de poing, alors qu’il se trouvait en cellule. Malgré ses demandes répétées, il a dû attendre plus de quinze heures pour voir un médecin. Le parquet de Créteil a saisi l’IGPN.
Fabien Verdier affirme qu’ »une grosse course poursuite s’est produite, fin novembre-début décembre, vers 19 h 15, dans et en dehors de Châteaudun, suite à un refus d’obtempérer ».
« Ces agissements ont été faits, semble-t-il, en dehors des règles de sécurité, de prudence, de diligence. S’ils sont avérés, ils sont potentiellement ou possiblement constitutifs d’un délit. Les policiers municipaux n’ont pas le droit de sortir du territoire de la commune, sauf si un officier de police judiciaire les y autorise. »
Divulgations de données personnelles sur une messagerie alimentée par des policiers municipaux: tout en donnant le sentiment de les minimiser, la Ville de Saint-Laurent-du-Var confirme l’ensemble des révélations de Nice-Matin et prend des mesures correctives.
Extrait En attente, depuis trois ans, du renouvellement de son titre de séjour, Ousmane Touré a été arrêté, la veille, alors qu’il était venu pointer à la gendarmerie de La Rochelle. En à peine vingt-quatre heures, il a été placé dans un avion en direction de son pays d’origine.
Nous allons tenter ici d’exposer les différentes méthodes des juges et des procureur.es au cours du procès des inculpé.es du 8.12 qui s’est déroulé du 3 au 27 octobre 2023 à la 16e chambre du Tribunal correctionnel de Paris. Nous ne reviendrons pas sur les aberrations que comporte le dossier en lui-même, que ce soit le rapport du juge d’instruction ou celui du PNAT, ni sur les mensonges et manipulations de la DGSI, car tout ceci mériterait un autre texte au vu de la quantité de matière à développer.
Extrait La jeune Comorienne, une femme menue aux ongles verts, restera muette. Elle n’aura pas l’occasion de venir témoigner à la barre. Considérant que la femme est née à Mayotte, le juge ordonnera finalement dans l’après-midi la libération du «père présumé». La petite fille, née à Toulouse l’été dernier et baptisée Princesse, a retrouvé Souleymane dans la soirée. Ce n’est pas un cadeau pour autant : l’ordonnance du tribunal précise que «l’intéressé a l’obligation de quitter le territoire français». Les sept autres recours de ce Noël au tribunal ont tous été rejetés.
Le 14 juin dernier, dans la nuit, Alhoussein Camara était atteint mortellement par le tir d’un policier, aux Planes. Six mois après, Charente Libre décortique ces quelques minutes qui ont conduit au drame. C’est l’affaire judiciaire qui a eu le plus fort retentissement cette année en Charente. Deux semaines avant l’affaire Nahel, le 14 juin, Alhoussein Camara, un Guinéen de 19 ans est tué d’une balle tirée par un policier aux Planes, alors qu’il partait travailler à la base Intermarché de Roullet.
Extrait Un, deux, trois, puis quatre. En une dizaine de jours seulement, en octobre 2023, quatre mineurs incarcérés à la prison de Villepinte (Seine-Saint-Denis) ont tenté de s’ôter la vie, dans leur cellule. Le premier d’entre eux, Mustapha, est décédé le 30 novembre après plusieurs semaines de coma, à la suite d’une décision d’arrêt des soins des médecins.
À l’approche des fêtes, l’insécurité routière explose. La preuve : en dix jours seulement en France, des véhicules de la police et de la gendarmerie française ont tué trois piétons.
Le trafic d’armes et l’idéologie néonazie d’un jeune militaire et d’un policier à la retraite étaient connus de leurs collègues, sans que cela fasse réagir leurs administrations respectives. Sur les douze attentats d’extrême droite déjoués depuis 2017, c’est le septième à impliquer des membres des forces de sécurité.
Extrait Un incendie s’est déclaré, hier soir, vendredi 22 décembre 2023, dans une cellule de la prison de Seysses, au sud de Toulouse en Haute-Garonne. Un homme de 30 ans a été évacué après avoir inhalé des fumées.
Extrait Une enquête est ouverte pour homicide involontaire. Elle est confiée conjointement à la direction départementale de la sécurité publique (DDSP) 37 et à la police judiciaire.
UNE NOUVELLE LOI ANTI-IMMIGRATION ENCORE PLUS REPRESSIVE – DES PRISONNIERS DU CRA DE VINCENNES PRENNENT LA PAROLE – LES JUGES SUIVENT LES PROCS DANS L’AFFAIRE DU 8 DECEMBRE
– Les prisonniers du centre de rétention administrative (CRA) de Vincennes nous appellent de nouveau pour lire un texte collectif qu’ils ont écrit et continuer de dénoncer leurs conditions d’enfermement.
– On en profite pour discuter de la dernière loi anti-immigration de Darmanin qui vient renforcer la répression des personnes étrangères et le pouvoir arbitraire des préfectures au nom des principes républicains ou des besoins économiques du patronat.
– Le verdict pour les 7 inculpé.es de l’affaire dite du 8 décembre est tombé dans une salle agitée : les juges ont largement suivi les réquisitions des proc et sont même allés plus loin en interdisant aux personnes de se voir pendant 5 ans (sachant que si certains ne se connaissaient pas, plusieurs sont meilleurs amis).
Un major de police de 48 ans, ancien chef du Groupe départemental d’intervention (GDI), a été condamné, vendredi 22 décembre, à trois ans de prison dont un ferme, à exécuter sous bracelet électronique, pour des agressions et le harcèlement sexuels de trois femmes, dont deux policières.
Le mois dernier, le directeur de l’ENAP a vertement rappelé à l’ordre les recrues de la 216ème promotion, dans un discours sévère dont Blast publie l’enregistrement. Portés sur la bouteille, chahuteurs, volontiers bagarreurs, adeptes… de pratiques libertines, ces aspirants surveillants sont la risée de leurs futurs collègues. Ces incidents ne sont pourtant que les derniers symptômes d’une force de sécurité à la dérive depuis de longues années. Blast a mené l’enquête.
Il leur est reproché d’avoir participé à un carnaval contre toutes les expulsions, organisé à la fin de la trêve hivernale 2022, à Montreuil. Carnaval au cours duquel, entres autres dégradations, la façade d’une agence immobilière s’est prise un extincteur de peinture, et de nombreuses autres ont été couvertes de tags. Ces personnes sont sorties de garde-à-vue avec un procès
C’était un simple rendez-vous pour se faire couper les cheveux. La coiffeuse était en retard et des propos déplacés à caractère sexuel ont été prononcés par le policier. Ce dernier est condamné, ce vendredi 22 décembre, après une audience sur le fond il y a quelques semaines au tribunal correctionnel de Nîmes, a une peine d’amende de 500 euros et 600 euros de dommages et intérêts à verser à « sa » coiffeuse.
Mercredi 13 décembre à Nantes, une contre-manifestation antifasciste était appelée en réaction à un rassemblement d’extrême-droite. Les manifestants ont rapidement été réprimés et verbalisés par la police, et cinq d’entre eux ont fini en garde-à-vue.
Le 26 juin 2023, une femme de 34 ans et un homme de 36 ans, convoqués devant la chambre correctionnelle, étaient interrogés sur des dégradations et des outrages commis le 31 décembre 2022 à Brest lors de la manifestation « normalement festive » de soutien aux détenus de la maison d’arrêt.
En octobre 2021 à Strasbourg, une voiture de police était percutée à un carrefour alors qu’elle venait de passer un feu rouge. Les policiers jurent qu’ils avaient mis leurs avertisseurs sonore et lumineux. Le conducteur impliqué n’a rien vu et les témoins ne sont sûrs de rien. L’automobiliste a été condamné.
19 décembre, nouvelle date sombre de notre histoire récente. Le projet de loi Darmanin sur l’immigration est adopté par l’Assemblée nationale. 349 ont voté pour, dont 88 du Rassemblement National, et 186 députés ont voté contre.
Florian Menesplier, le policier qui a exécuté Nahel à Nanterre le 27 juin dernier, est un agent de la compagnie motocycliste des Hauts-de-Seine. Il avait été décoré par Didier Lallement pour la répression du mouvement des gilets jaunes, et avait fait ses classes dans plusieurs brigades d’intervention ultra-violentes, notamment la CSI 93 mise en cause dans de nombreuses affaires de violences et d’extorsion, ainsi que la Brav-M, escadron de choc de la police parisienne. Il a été remis en liberté en novembre et possède désormais une véritable fortune grâce à une cagnotte lancée par l’extrême droite. L’enquête qui vient d’être révélée décrit les dernières minutes de la vie de Nahel : celle d’une agression délibérée du jeune conducteur, d’une mise à mort et des mensonges des policiers pour se couvrir.
L’ex-numéro 3 de l’Office des stups a été reconnu coupable de «complicité de trafic de stupéfiants» et de «complicité d’usage de faux documents administratifs» pour son rôle dans une importation de cocaïne en 2013, à l’issue d’un procès emblématique. Tout comme son ancien subordonné, Jocelyn Berret, qui a écopé de la même peine.
Dans une décision du 15 décembre 2023, le juge des référés du tribunal administratif de Grenoble a confirmé le caractère indigne des conditions de détention au centre pénitentiaire de Varces et ordonné au ministre de la Justice d’engager plusieurs mesures urgentes pour préserver les droits des personnes détenues.
Ce décryptage enrichi de rencontres avec divers acteur.ice.s du monde associatif ainsi qu’avec des exilés victimes de ce qui s’apparente à une véritable « chasse » institutionnalisée, révèle une réalité faite de violences et d’humiliations
Après l’accident mortel qui s’est produit ce lundi, à Senlis (Oise), une enquête de flagrance pour « homicide involontaire par conducteur » a été ouverte. Ce mardi, les deux militaires qui étaient à bord du véhicule ont été entendus. Nous avons retrouvé deux témoins du drame, ils racontent la terrible scène.
Le jeune homme de 22 ans découvert dans un état critique le 13 décembre 2023 après avoir tenté de fuir la police est mort. Il venait, semble-t-il, de chuter d’une esplanade haute de plusieurs mètres sur l’île de Nantes.
Le commissaire de police [Grégoire Chassaing] en charge de l’intervention policière au cours de laquelle le jeune homme est mort lors de la Fête de la musique à Nantes en 2019 est renvoyé devant le tribunal correctionnel pour «homicide involontaire». Un non-lieu a été ordonné pour les autres acteurs du dossier.
Des images de l’association Utopia 56 montrent deux policiers violentant un jeune homme dans une rue dimanche 17 décembre, dans le IVe arrondissement de la capitale, en marge de la dispersion d’un campement de réfugiés isolés. Ce mardi 19 décembre dans la matinée, le compte X (anciennement Twitter) de l’association de défense des personnes exilées Utopia 56 a relayé une courte vidéo. D’une durée de vingt secondes, elle montre deux policiers de la brigade de répression de l’action violente motorisée (Brav-M), reconnaissables à leur casque de moto, en train de violenter un jeune homme dans la rue. L’individu, assis au sol, est soulevé une première fois par un policier, avant d’être très brutalement jeté au sol, tête la première sur le bitume.
ANTI.SCOOP : L’EX-COLLABORATEUR DE LA MINISTRE GRANDJEAN QUI SE FAISAIT LIVRER DE LA COCAÏNE AU MINISTÈRE REBONDIT À LA DIRECTION DE LA POLICE NATIONALE*
Quand on a été amené à démissionner de son poste au Ministère du Travail après avoir consommé un peu trop de cocaïne, au point que ça risquait de se savoir, on peut toujours être embauché à la Direction générale de la police nationale. Tranquille.** __________________________
Le Conseil d’Etat estime que l’administration pénitentiaire « ne pouvait normalement ignorer » une lettre que le défunt avait laissé dans sa cellule, dans laquelle il évoquait une précédente tentative de suicide. Le Conseil d’État a condamné l’État, lundi, à verser 80.000 euros à la famille d’un détenu qui s’était pendu à la prison d’Uzerche (Corrèze) en 2014, reprochant à l’administration pénitentiaire un défaut de prévention après une première tentative de suicide.
Extrait Une peine de 10 mois de prison avec sursis prononcée ce mardi 19 décembre par le tribunal judiciaire de Bayonne à l’encontre d’un conducteur de 36 ans, jugé pour homicide involontaire. Fin 2022, ce policier avait accidentellement tué sur la route une femme de 93 ans.
Extrait Comble de l’indécence, ce décès été prononcé au moment même où la BRAV allait «distribuer des cadeaux» aux enfants hospitalisés de Necker devant les médias, pour redorer son image. Non contente de mutiler et terroriser des manifestants, la BRAV-M, tue désormais également de simples habitants qui ont le malheur de croiser son passage, par hasard, dans la rue !
La juge d’instruction du tribunal de Bobigny (Seine-Saint-Denis) a décidé de renvoyer devant le tribunal correctionnel les deux agents qui, dans la nuit du 15 au 16 août 2021, avaient tiré à huit reprises sur une voiture. Le conducteur, atteint par six balles, et sa passagère avaient été grièvement blessés.
Merter Keskin est décédé au cours d’une garde à vue au commissariat de Sélestat en janvier 2021. Le parquet de Colmar a classé sans suite l’enquête sur les causes de sa mort.
Le père a insulté deux jeunes Lorientaises, son fils a résisté à son interpellation : un gendarme retraité et un policier en poste à Rennes (Ille-et-Vilaine) ont été condamnés, ce lundi 18 décembre 2023, par le tribunal de Lorient (Morbihan).
Six mois après la mort de Nahel, tué à bout portant par un policier à Nanterre, la liste des personnes mortes après un « refus d’obtempérer » s’allonge. La dernière victime en date est un homme de 22 ans, mort dans la nuit de vendredi 15 à samedi 16 décembre, après une course-poursuite avec la BAC de Marseille.
Un ancien gendarme de 53 ans avait été convoqué devant le tribunal judiciaire de Brest, le 20 novembre 2023, pour des faits de harcèlement commis sur une collègue entre le 1er août 2017 et le 11 septembre 2022, dans le pays de Morlaix (29). Sa stagiaire de 19 ans, qui le qualifiait de « gros porc », avait supporté ses blagues salaces pendant près de cinq ans, avant de se résigner à déposer une plainte à son encontre. L’homme était aussi accusé d’avoir menacé de mort le conjoint de la victime.
Le procès du commissaire [Rabah Souchi], qui a ordonné la charge policière ayant gravement blessé Geneviève Legay en 2019, se tient le 11 janvier à Lyon. « C’est la première fois depuis 70 ans qu’un donneur d’ordre devra rendre des comptes devant la justice » souligne Attac France.
« Connu de la police ». La formule est banale, dès qu’il s’agit d’un fait divers. Étonnamment, elle vise à donner du contexte à un acte, l’hypothèse d’une récidive, mais la plupart du temps, elle ne dit rien, faute de précision. Et elle sonne à charge, validant le fantasme de l’impunité et du laxisme.
Déjà condamné par la justice, un ancien gendarme a été placé en garde à vue pour des faits d’agression sexuelle, sur la fille de sa compagne, commis dans le Maine-et-Loire. Il avait été révoqué de la gendarmerie après avoir commis les mêmes faits sur une autre mineure entre 2006 et 2016 et condamné.
Extrait Dans le XIXe arrondissement de Paris, le 12 décembre, un équipage de la BRAV-M, unité de police à moto, a percuté un homme. Grièvement blessé, il est décédé. Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour déterminer les circonstances de cet accident mortel et la responsabilité des policiers. Déjà décriées pour leurs interventions violentes contre des manifestant·es, les brigades de répression de l’action violente motorisées (BRAV-M), escouades de policiers se déplaçant en binôme sur des motos, sont aujourd’hui mises en cause pour leur conduite dangereuse dans les rues de Paris.
Un jeune homme est mort dans la nuit du vendredi 15 au samedi 16 décembre, en tentant d’échapper à un contrôle de police, dans le 9e arrondissement de Marseille. Un jeune homme de 22 ans est mort à Marseille après un accident de scooter, à la suite d’un « refus d’obtempérer », ont confirmé le parquet de Marseille et deux sources policières à France 3 Provence-Alpes.
Extrait Pour que l’IGPN se déplace dans une caserne, c’est que le commandant de la CRS 4 a vraiment dû abuser. Vie de château, golf et primes sans travailler, racisme décomplexé au frais de l’État. Pour un cas entre les mains de l’IGPN, combien de fascistes pantouflards aux commandes des casernes de CRS ?
Extrait Un habitant de Ploufragan (Côtes-d’Armor) a été condamné à huit mois de prison pour avoir menacé et insulté des policiers à bord de sa voiture. Pour l’interpeller, les policiers avaient dû utiliser un taser à quatre reprises.
Jugé en appel ce jeudi 14 décembre à Rouen, un ancien policier rouennais, accusé de violation du secret d’enquête, risque un an de prison ferme. C’est ce qu’a requis le ministère public. La décision a été mise en délibéré.
Extrait Il y a quelques mois, lors d’un rassemblement devant le chantier, Sylvain se fait interpeller violemment et est ensuite accusé de violences envers une personne dépositaire de l’autorité publique. “L’enquête a été menée de manière partielle et partiale”, réagissait son avocat au micro de France 3 à la sortie de l’audience. “Il est victime de violences policières“, a-t-il poursuivi. Le dossier a été renvoyé en septembre 2024 pour un défaut de procédure. En attendant, l’IGPN a été saisie pour violences et usages de faux en écriture publique.
– Appel de prisonniers du centre de rétention administrative (CRA) de Vincennes pour dénoncer les conditions d’enfermement et les violences des flics.
– On passe un enregistrement publié sur le site Info-prison-Saint-Étienne où Eddy explique comment Pôle Emploi l’a arnaqué pendant qu’il était incarcéré.
Extrait Un policier de l’Office Central de Lutte Contre la Criminalité Organisée, Vincent Duszynski, et José Menconi, figure du banditisme insulaire, comparaîtront en avril devant le tribunal correctionnel de Marseille pour destruction de document. Placé en garde à vue, José Menconi avait passé un coup de téléphone à sa compagne pour lui demander de « faire le ménage » avant une perquisition.
Extrait Sous l’empire de l’alcool, un Lannionnais de 22 ans avait menacé et outragé trois gendarmes, à Trébeurden. Le tribunal de Guingamp l’a condamné, ce vendredi, à sept mois de prison ferme.
Extrait Le parquet de Bordeaux a requis un non-lieu pour l’ex-patron de l’office antidrogue François Thierry, mis en examen pour complicité de trafic de stupéfiants après une saisie retentissante de cannabis en 2015 à Paris, a-t-on appris vendredi de source proche du dossier.
Un quadragénaire, policier de profession, s’est montré violent, voici un an, envers deux clientes d’une discothèque de Lorient (Morbihan). Condamné à dédommager ses deux victimes, il attend désormais une sanction de sa hiérarchie. « Il nous a dit : “Meufs ou pas, je vous sors de là !” » Et de mettre sa menace à exécution : « Il m’a pris à la gorge, relâchée, puis empoigné les cheveux et ceux de mon amie… Ma tête a alors tapé le lavabo, je suis tombée au sol, j’ai perdu connaissance quelques secondes. »
Extrait Il y a seize mois, deux fonctionnaires de la région lyonnaise tiraient à plusieurs reprises sur une voiture, tuant ses deux occupants. Ils plaident la légitime défense et l’un d’eux a été placé sous le statut de témoin assisté. La mère d’une des victimes témoigne auprès de «Libé».
Extrait Le 24 juin 1973, Malika Yezid, 8 ans, est enfermée dans sa chambre par un gendarme qui veut lui soutirer des informations sur son grand frère soupçonné d’avoir volé une mobylette. Elle en sort inconsciente et décède quatre jours plus tard à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris.
Extrait Au cours d’une réunion organisée à Bruxelles le 12 décembre, la France, main dans la main avec la Hongrie, a réclamé des mesures toujours plus liberticides contre les journalistes dans le cadre des discussions sur l’European Media Freedom Act, révèlent de nouveaux documents obtenus par Disclose, Investigate Europe et Follow the Money.
Une gendarme a été jugée mardi, devant le tribunal du Puy, pour homicide involontaire, six ans après l’accident qui a coûté la vie à un jeune homme de 22 ans.
Extrait Un policier comparaissait ce mardi au tribunal de Valenciennes. Âgé de 46 ans, il a été condamné pour avoir eu recours à la prostitution d’une jeune fille mineure à Anzin et Valenciennes.
Extrait Le MDES (Mouvement de Décolonisation et d’Émancipation Sociale) demande l’ouverture d’une enquête sur les propos racistes tenus par un policier de Cayenne dans une vidéo qui circule actuellement sur les réseaux sociaux.
Extrait Moisissures dans les cellules, toitures en mauvais état, plafond effondré… Dans une lettre ouverte adressée le 6 décembre 2023 au directeur de l’administration pénitentiaire, plusieurs syndicats de la maison d’arrêt de Rouen, dont FO, la CFDT, la CGT et le SPS (syndicat pénitentiaire des surveillants) ont voulu « attirer l’attention sur la situation désastreuse des infrastructures pénitentiaires ».
Extrait Dans la ville dirigée par Louis Aliot (RN), où la police municipale est mise à contribution pour « harceler les dealers », une vidéo montre un agent en train de frapper la tête d’un adolescent menotté contre le mur. Le parquet a ouvert une enquête. La mairie défend l’action de ses agents.
Ainsi, il avait été constaté, entre autres, que les détenus se trouvaient « en total abandon », dans un état d’impotence, qu’ils ne pouvaient pas se hisser sur leur chaise roulante ou sur leur lit médicalisé.
En 2023, le gouvernement a ouvert dix « sas d’accueil temporaire » en région pour accueillir les migrants franciliens. Parfois au détriment d’autres publics ou sur des terrains pollués. Et selon un bilan exclusif, le dispositif est un échec. Enquête.
Extrait Pas moins de cinq interpellations ont eu lieu ce mardi 12 décembre, dès 6 heures du matin, dans le cadre d’une opération policière d’envergure à Brionne. Sur les cinq arrestations, trois personnes sont majeures et deux sont mineures. Elles ont abouti à la mise en garde à vue des suspects en raison des événements de la nuit du 30 juin au 1er juillet 2023.
Extrait Depuis l’arrivée des premiers froids, plusieurs personnes détenues ont contacté l’Observatoire international des prisons (OIP) pour signaler des températures très basses dans leur cellule. Loin d’être réservé aux établissements anciens et vétustes, le problème concerne également des prisons « nouvelle génération », qui viennent de voir le jour dans le cadre du dernier plan de construction du ministère de la Justice.
Extrait Ce mardi matin, une dizaine d’hommes de l’IGPN, l’inspection générale de la police nationale, se sont rendus au Château de Pomponne, à Lagny-sur-Marne, là où est cantonnée la CRS 4. Ils sont en charge d’une enquête préliminaire, ouverte le 8 novembre par le parquet de Meaux, compétent territorialement, comme l’avait révélé il y a trois semaines le Parisien (voir l’Anti-média à la date du 27/11/2023) et France Info. Elle vise des faits de « détournements de bien public, recel de détournement de bien public et violation du secret professionnel »
Extrait Deux des quatre policiers mis en examen à Marseille pour avoir tiré au LBD et fracassé le crâne de Hedi avaient déjà commis de graves violences. Mediapart a eu accès à des documents qui révèlent que la direction de la police de Marseille, informée, n’avait pris aucune mesure disciplinaire à leur égard. Une impunité au coût dramatique.
Un rassemblement organisé par le mouvement Les Soulèvements de la Terre a été dispersé lundi devant une usine du groupe industriel, en périphérie de l’agglomération nantaise. Les forces de l’ordre ont interpellé 12 personnes.
Des avocats du barreau de Seine-Saint-Denis (93) ont déposé un référé devant le tribunal administratif de Montreuil pour améliorer les conditions de détention au sein du commissariat de Bondy. Depuis cet été, les entretiens entre avocats et détenus se déroulent au milieu des toilettes. Ils dénoncent un « mépris généralisé ».
J.B. comparaissait devant le tribunal où il a maintenu sa version des faits livrée en garde à vue. «Quand je suis arrivé sur le pont, je n’ai pas reconnu les gendarmes», affirme le prévenu. «Je me suis déjà fait braquer à deux reprises au même endroit. J’ai cru qu’il s’agissait de braqueurs. C’est un accident, je n’ai pas voulu faire de mal à cette personne»
Un nouvel appel d’offres vient d’être publié pour des lance-grenades de 40 mm. Ce alors que le gouvernement vient déjà de passer sa plus grande commande de grenades de maintien de l’ordre, pour 78 millions d’euros.
article de presse et version audio gratuits disponibles
Extrait Dépenser 150 euros trouvés par terre ? C’est la malheureuse idée qu’ont eu deux agents de surveillance de la voie publique dans l’Aisne. Au lieu de la rendre à son propriétaire, les deux agents ont décidé d’aller s’acheter 150 euros de parfum.
Extrait Me Ilazki Ortego Sampedro a déposé début novembre une requête en conditions de vie indignes après qu’un client lui a parlé de rats et cafards à la maison d’arrêt de Pau
Un accident survenu vendredi soir en Seine-et-Marne a coûté la vie à deux jeunes de 17 ans. D’après les premiers éléments de l’enquête, l’accident serait consécutif à un refus d’obtempérer lors d’un contrôle de police.
Extrait L’UE a accouché d’un accord sur la régulation de l’intelligence artificielle. S’obligeant à allier protection des droits fondamentaux tout en favorisant l’innovation, ce texte entérine un recul des droits.
Extrait À la sortie de la messe ce 8 décembre vers 19h30, le collectif Soutiens/Migrants Croix-Rousse ainsi que plusieurs jeunes sont rentrés dans l’église, demandant à y passer la nuit. Le prêtre, interloqué, a d’abord refusé avant d’accepter face au froid « intenable » de cette nuit. Le Père Renaud a appelé l’archevêque de Lyon, Olivier de Germay, qui s’est rendu sur place à 23h, à l’issue de la messe du 8 décembre, et s’est entretenu avec les jeunes et le collectif.
Cinq des six jeunes hommes, déjà en détention, restent en prison à l’issue de l’audience. L’un d’entre eux, le seul à n’avoir jamais été condamné par la justice jusqu’à vendredi, dispose d’une peine aménagée à domicile. Le septième prévenu a lui été entièrement relaxé. Le ministère public avait requis entre 18 mois et quatre ans de prison à l’encontre des sept jeunes hommes.
Dans l’arrêt de la chambre de l’instruction de la cour d’appel consulté par l’AFP, le parquet estime que « la condition de proportionnalité est remplie s’agissant de l’utilisation d’une arme » et que le policier pouvait donc tirer.
Selon l’arrêt, les policiers ont maintenu qu’un individu menaçait de jeter un objet sur les forces de l’ordre, même si celui-ci n’a jamais été retrouvé
Plusieurs préfectures de France ont envoyé un mail aux médias vendredi 8 décembre pour promouvoir le projet de loi immigration du gouvernement. Dans ces mails, également reçus par franceinfo, on peut lire des exemples d’« étrangers délinquants » qui pourraient être renvoyés « dans leur pays d’origine si la loi était adoptée ». À la suite de l’envoi de ces mails, certaines préfectures ont exprimé leur étonnement, mettant en avant une communication politique et questionnant la méthode employée.
Dans cette ville du Val-de-Marne, des agents ont partagé, sur leur groupe WhatsApp professionnel, des photos et vidéos d’hommes en état d’arrestation, ivres et menottés, accompagnées de commentaires moqueurs. Le parquet de Créteil a ouvert une enquête, confiée à l’IGPN.
Il y cinq ans, le Mercredi 6 décembre, 151 lycéens issus des quartiers populaires sont restés agenouillés pendant des heures, filmés et humiliés par des policiers. Des images-choc, qui révélaient la volonté de discipliner la jeunesse des quartiers populaires. Depuis, le gouvernement n’a fait qu’aller plus loin dans la mise au pas des jeunes et des quartiers populaires.
Les CRA ont pour vocation de retenir, par une mesure de privation de liberté, les individus étrangers qui sont contraints de quitter le territoire français.
Le 30 octobre, à Marseille, environ 200 Roms sont expulsés de quatre hangars squattés depuis un peu plus d’un an. Dans la foulée, un nouveau squat est ouvert. Derrière ses murs, petit à petit, le quotidien s’organise. Reportage.
Le 16 novembre dernier, lors d’une simple « casserolade » contre la venue d’Olivier Dussopt dans la capitale bretonne, le jeune homme a reçu un total de 709 euros d’amendes pour avoir osé manifester un peu trop bruyamment, selon les forces de l’ordre.
Extrait Interpellés lundi 4 décembre 2023 à Gaillon (Eure) pour leur participation supposée à des violences urbaines après la mort de Nahel, dans la nuit du 30 juin au 1er juillet 2023, deux personnes ont été condamnées à six mois de prison ferme en comparution immédiate, jeudi 7 décembre.
Extrait Deux Brestois de 19 ans et 20 ans ont été interpellés, ce mardi 5 décembre 2023, pour le pillage du magasin de prêt-à-porter Lacoste lors des émeutes de juin.
Extrait Deux hommes étaient jugés ce jeudi 7 décembre pour leur participation, le 29 juin, en réaction à la mort de Nahel. Le tribunal rendra sa décision le 15 janvier.
Extrait Augmentation monstrueuse du prix des transports, spéculation immobilière, quadrillage policier massif, expulsion d’étudiants, déportation de SDF : les Jeux Olympiques prévus l’été prochain seront un laboratoire de ce que le futur promet de pire.
Extrait Selon des révélations du « Canard enchaîné », le parquet de Valence mène l’enquête sur les fuites au sein de la police, dont des agents auraient livré à des militants d’extrême droite, pressés d’en découdre, la liste détaillée des suspects impliqués dans la mort de Thomas, à Crépol. Des faits qui révèlent la porosité entre police et extrême droite.
Extrait Pour dénoncer une «justice qui marche sur la tête», des internautes évoquent la condamnation en appel d’un gendarme, en octobre, pour meurtre. Il avait en fait tué le conducteur d’une voiture en train de reculer, et ensuite tenté, dans un premier temps, de camoufler la vérité.
Extrait Faute de moyens, les conditions de détention des femmes dans la maison d’arrêt rouennaise deviennent de plus en plus dures. Dans des lettres envoyées à leurs avocats, auxquelles Le Poulpe a eu accès, les détenues dénoncent la vétusté de l’établissement.
Extrait Le recrutement de Rabah Souchi, le commissaire visé dans l’affaire Geneviève Legay et bientôt jugé, au sein de la police municipale de Nice, suscite des oppositions. En cause, la mise en examen de Rabah Souchi pour « complicité de violence par une personne dépositaire de l’autorité publique » après une manifestation interdite des « gilets jaunes », le 23 mars 2019 à Nice. Ce dernier est accusé d’avoir donné des ordres « inadaptés » lors de ce rassemblement, conduisant les policiers à lancer une « charge disproportionnée », selon l’IGPN.
Extrait La tension monte sur la montagne de Lure, dans les Alpes-de-Haute-Provence, où la multinationale Boralex a commencé la construction d’un parc photovoltaïque sur deux parcelles forestières communales. Au petit matin, le 6 décembre, plusieurs militants ont tenté de s’enchaîner aux engins pour entraver pacifiquement le travail des ouvriers, rapporte France 3. Des agents de sécurité sont intervenus pour essayer de les évacuer. Selon les informations de nos confrères, trois participants à l’action auraient été blessés, dont une à la côte. Cette dernière aurait écopé de quatorze jours d’interruption temporaire de travail (ITT).
Pour la première fois, la France est visée par une procédure auprès de la Cour Européenne des droits de l’Homme pour «acte de torture ou traitement inhumain» sur un manifestant. Si la France était condamnée, cela pourrait avoir un impact sur l’usage des armes policières en France et en Europe.
Acte central dans les pratiques de la police et de la gendarmerie, les contrôles d’identité font l’objet de nombreux débats. La Défenseure des droits en a saisi la Cour, afin qu’elle engage une étude sur les conditions de leur pratique – régulièrement questionnée dans le débat public. La saisine de la Défenseure des droits relevait le triple constat de l’absence de traçabilité des contrôles, d’un cadre légal insuffisamment protecteur face aux discriminations (« contrôles au faciès ») et d’une absence de contrôle effectif de l’autorité judiciaire. Sa demande portait notamment sur le nombre de contrôles d’identité réalisés et sur l’analyse qualitative de ces contrôles (fondements juridiques, effets sur la délinquance, effets sur la population notamment en matière de confiance dans les forces de l’ordre). La Cour a pris en compte ces questionnements et analysé la place de l’exercice de ces contrôles dans la stratégie de sécurité publique mise en œuvre par les forces de sécurité intérieure.
Extrait En avril 2021, un policier aurait falsifié des procès-verbaux concernant le non-respect du confinement lors de la pandémie de Covid-19, ciblant un adolescent âgé de 16 ans. Ce mineur avait été placé en garde à vue pour avoir enfreint à plusieurs reprises le couvre-feu, mais ses parents ont déposé plainte pour faux en écriture publique en mai 2021.
Extrait Le tribunal correctionnel de Lisieux a rendu sa décision hier. Jugé le 7 novembre 2023, le gendarme de la Garde Républicaine de Deauvile poursuivi pour « sévices graves ou actes de cruauté » sur des chevaux a été relaxé pour cette affaire. En revanche, il a été condamné à une amende avec sursis pour actes de violence sur une collègue.
Note de lecture À la demande de la Défenseure des droits, la Cour des comptes a réalisé une enquête sur les très nombreux contrôles d’identité (CI) réalisés en France par la police et la gendarmerie. En réalité, on ne connaît que de manière imprécise le nombre de contrôles et, par ailleurs, on ne sait pas trop à quoi ils servent. Ce qui est clair, c’est que les agents et agentes des forces de l’ordre font à peu près ce qu’ils veulent lors des CI.
Extrait Evénement triste mais banal dans ce monde où certains sont multipropriétaires et exigent des loyers de ceux qui n’ont rien. Caché.e.s derrière les fenêtres de leurs beaux appartements, certain.e.s habitant.e.s se réjouissent de l’opération : leur mobilisation a payé, le squat est expulsé !
Extrait Grâce à une saisine de la Commission d’accès aux documents administratifs, Mediapart a pu obtenir des documents éclairant la façon dont la préfecture des Deux-Sèvres a préparé l’encadrement de la manifestation du 25 mars contre les mégabassines. Mais des réunions importantes n’ont fait l’objet d’aucun compte rendu.
« SI MON FRÈRE N’ÉTAIT PAS INTERVENU, JE NE SERAIS PEUT-ÊTRE PAS LÀ AUJOURD’HUI » : UN GENDARME DU GERS RECONNU COUPABLE DE VIOLENCES SUR SA FILLE DE 13 ANS
Extrait Une mère de famille de 41 ans, policière dans le Gers, a été jugée mardi 5 décembre devant le tribunal judiciaire d’Agen pour violences sur sa fille de 13 ans. Elle a été condamnée à huit mois de prison.
De la peur, des blessures béantes, des gémissements de douleur et le tonnerre permanent des explosions de grenades. On croirait lire un récit de guerre, mais ce sont des témoignages de choses vues et vécues en manifestation.
Macron parle de confusion entre le virtuel et le réel, mais la jeunesse révoltée après la mort de Nahel a parfaitement conscience de ce qu’est la vie et la mort, du caractère irremplaçable de la mort d’un adolescent. Ce n’est pas le cas des policiers qui dégainent et mettent en joue avec une facilité déconcertante, comme s’ils n’avaient pas des êtres humains en face, ou tirent au LBD en rigolant, comme s’il s’agissait d’un jeu. Et c’est ainsi que les communicants «vendent» le métier : un passe-temps sympa où on peut se défouler.
Il lui reste donc à intégrer la municipale. C’est là que ça coince. Rabah Souchi doit comparaître devant le tribunal correctionnel de Lyon, le 11 janvier. Le commissaire niçois passé par Arras (Pas-de-Calais), où il avait déjà subi une enquête de la police des polices selon nos confrères de La Voix du Nord, puis par Amiens (Somme), est embourbé judiciairement à Nice dans l’affaire Legay.
Le 21 novembre, le tribunal administratif à ordonné aux jeunes du collectif AutonoMIE de quitter le bâtiment 4R3 avec seulement un mois de délai. En plein trêve hivernale, le tribunal laisse ainsi la voie libre à la présidence de la fac de demander une expulsion par les forces de l’ordre, alors qu’aucune solution de relogement n’a été proposée aux jeunes, et alors que beaucoup d’entre eux sont scolarisés.
Depuis 2018, un projet de 14 nouvelles prisons françaises axées sur la réinsertion et l’autonomie est en cours. Si certaines ont déjà ouvert, le résultat est loin du projet de base. Le ministère de la Justice a préféré prendre un virage sécuritaire.
Extrait Ce 5 décembre 1986, deux jeunes hommes, Abdelwahab Benyahia et Malik Oussekine, sont tués par des policiers. Ces crimes provoquent des réactions politiques en chaîne.
Extrait « Ce qui vaut la peine », c’est le podcast de chroniques judiciaires des Dernières Nouvelles d’Alsace et de L’Alsace. À la barre aujourd’hui, un jeune homme qui finit mal sa soirée en boîte de nuit : ivre et en insultant le videur. Rien que de tristement banal… sauf que, circonstances aggravantes, le fêtard de 26 ans est gardien de la paix et son insulte raciste.
Extrait Ce lundi 4 décembre 2023, un policier était jugé à Paris pour avoir insulté une plaignante de « pute ». Le parquet a requis la relaxe à son encontre.
Extrait En 2023, trois médias indépendants du Limousin ont été privés des subventions du ministère de la culture. La raison ? Engagés dans les luttes environnementales et jugés « trop à gauche », ils sont sur la liste rouge du ministère de l’intérieur de Darmanin. Censure, avez-vous dit ?
Extrait Le 7 décembre, la cour d’appel de Lyon doit statuer sur les lacunes criantes du dossier. Mehdi D. a trouvé la mort en 2016 alors qu’il roulait en scooter. A-t-il été « parchoqué » par une voiture de police ? Malgré la destruction avérée de l’arrière du scooter, la justice ne s’est même pas posé la question.
Extrait
Ces deux interventions ont été réalisées par quatre pelotons de surveillance et d’intervention de la gendarmerie, des effectifs de la compagnie de Louviers, de l’escadron départemental de sécurité routière et de la cellule départementale d’observation et de surveillance, soit 75 personnes. Trois équipes cynophiles et un hélicoptère de la section aérienne de la gendarmerie de Villacoublay faisaient aussi des moyens déployés.
Extrait « Une année noire pour les libertés publiques » : tel est le constat dressé par l’observatoire toulousain des pratiques policières (OPP) dans son 3e rapport, dévoilé le 28 novembre. Un bilan qui a notamment couvert les différentes manifestations contre la réforme des retraites, mais aussi, plus globalement, toutes les mobilisations depuis le mois d’avril 2021.
Extrait Pour avoir été identifié notamment parmi les individus ayant mené un assaut contre un bus à Maromme, dans la nuit du 29 au 30 juin 2023, un Marommais a été condamné à quatre mois de prison avec sursis vendredi 1er décembre 2023 par le tribunal judiciaire de Rouen.
Extrait Dans la nuit du jeudi 29 au vendredi 30 juin 2023, le complexe sportif du Tennis-club brestois avait été la cible des émeutiers, qui l’avait incendié. L’un d’eux était jugé au tribunal de Brest ce lundi.
Extrait Samedi 25 novembre 2023, un homme âgé de 37 ans avait été retrouvé pendu dans sa cellule de la prison de Condé-sur-Sarthe, près d’Alençon (Orne). S’il avait été ranimé par les pompiers, son pronostic vital restait engagé. Il est finalement décédé, dimanche 3 décembre, dans la soirée.
Extrait Au sein même de l’institution policière, les violences visant les personnes racisées, les femmes, les personnes LGBTQIA+ existent. Une omerta puissante au sein des commissariats et gendarmeries les laisse cependant souvent impunies, et empêche les institutions de prendre le problème à bras le corps.
Le police a tellement de pouvoir et a acquis tellement d’autonomie qu’elle peut, d’un claquement de doigts, décider de censurer ou d’interdire tout regard critique à son encontre. En route vers la dictature policière ?
Un détenu de la prison de Bordeaux Gradignan a été intoxiqué par les fumées provoquées par l’incendie de son matelas, dans sa cellule, ce samedi 2 décembre 2023.
Extrait Une vidéo accablante sur les circonstances de la mort de Mohamed Bendriss à Marseille vient d’être diffusée, cinq mois jour pour jour après le drame. Outre la question de la responsabilité des forces de l’ordre, c’est aussi celle du donneur d’ordre qui interroge : un certain Gérald Darmanin.
Extrait Mardi 14 novembre 2023, une personne protégée par la Cour européenne des droits de l’homme (CourEDH) a été expulsée vers son pays de nationalité. Sept associations de défense de droits humains dénoncent cette expulsion illégale et la violation manifeste de la Convention européenne des droits de l’homme (ConvEDH).
– Une lettre de Kémi, prisonnier longue-peine actuellement enfermé à la centrale d’Arles, qui souhaite de joyeuses fêtes à tous et toutes !
– Une lettre de Claudio, extradé en France après avoir purgé une peine de vingt-cinq piges en Espagne, qui ne devait passer que quelques semaines dans les geôles françaises mais qui est pris en otage par l’administration depuis 2021.
– Notre inénarrable ministre des tribunaux et des prisons a été relaxé dans le cadre d’une affaire de trafic d’influence, dans laquelle lui était reproché d’avoir profité de sa fonction pour mettre la pression à des juges qui l’ont emmerdé quand il était avocat.
– On revient longuement sur la situation des prisonniers et prisonnières palestinien·ne·s et sur la manière dont la prison et la rétention administrative, sous des motifs purement arbitraires, sont un mode fondamental de gestion coloniale par la puissance occupante.
Extrait Un policier municipal de la région de Tréguier, près de Lannion dans les Côtes-d’Armor, a été placé sous contrôle judiciaire dans l’attente de son jugement pour avoir crevé les pneus de véhicules dans plusieurs communes du département, dont celle où il exerçait. Le suspect évoque des « conflits avec les victimes ».
Extrait Philippe Payet avait expliqué avoir « tiré par réflexe » sur « une masse sombre » dans une rue sans lumière. Philippe Muller, alors procureur de Saint-Denis, avait ensuite estimé que plusieurs éléments laissent à penser que « le fonctionnaire qui a tiré n’a pas utilisé son arme à bon escient ». Il avait ouvert une information judiciaire. L’enquête confiée à l’inspection générale des services de la police nationale (IGPN) établira que le tir a été porté à un mètre du visage de l’adolescent, une distance beaucoup trop courte pour un tir réglementaire. (suite…)
Extrait Une vie de couple de 28 ans, placée sous le signe de la violence pour lui et de l’alcoolisme pour elle. Elle avait confié à une amie qu’elle buvait pour oublier les coups. Lui présentait l’image du bon collègue, du gendarme exemplaire à l’extérieur, mais chez lui, il a été décrit par ses quatre enfants qui sont venus témoigner à la barre comme un tyran domestique.
Depuis plusieurs mois, l’établissement pénitentiaire ne compte plus aucun médecin dans son unité sanitaire, révèle notre partenaire Rue89 Lyon. Une situation inédite d’autant plus alarmante que la maison d’arrêt fait face à une surpopulation record.
Le procès de Loïc Schneider, poursuivi pour avoir relayé sur YouTube en novembre 2022 une chanson contre le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, dont il n’était pas l’auteur, s’est tenu ce vendredi matin. 140 heures de travail d’intérêt général ont été requises.
Extrait Les produits marquants codés, utilisés pour marquer des individus soupçonnés d’avoir commis des violences, ne seront plus utilisés lors d’opérations de maintien de l’ordre, d’après les informations d’AEF info. Le ministère de l’Intérieur, qui a jugé les quelques utilisations peu convaincantes, préfère parler de la fin d’une « expérimentation » et évoque une « évaluation en cours ».
Article de presse et vidéo gratuit-e-s disponibles
Extrait La vidéo a été révélée par le journal Le Parisien et a été filmée au sein de l’école de police de Oissel, en Normandie. On y voit un jeune homme nommé Jordan subir une séance de torture : un formateur lui plaque un T-Shirt trempé sur le visage, et le force à chanter la Marseillaise en lui donnant des coups à l’estomac. Le tissu humide le fait suffoquer et les coups lui coupent le souffle. Dès qu’il essaie d’enlever le T-Shirt pour respirer, il est frappé à nouveau.
Extrait Dans le détail, 26,5 % des personnes placées derrière les barreaux sont des prévenus, incarcérés dans l’attente de leur jugement donc présumés innocents. Ces 19 885 détenus sont incarcérés dans les maisons d’arrêt qui ont les taux d’occupation parmi les plus hauts. Et dans ces établissements abritant les prévenus en détention et les personnes condamnées à de courtes peines, le taux d’occupation est de 147,6 %.
Extrait La dessinatrice Ana Pich’ était encore une fois présente à l’audience, qui a duré treize heures cette fois-ci. Un marathon de joutes verbales, d’écologie, de mauvaise foi et d’analyse d’un État policier en roue libre. Un procès hautement politique dont le verdict sera rendu le 17 janvier.
Mardi soir, cité Saint-Martin, où se déroulait un nouveau contrôle, un chien a attaqué et mordu au pied un CRS. Il a fait usage de son arme de service pour l’abattre.
Extrait Un combat judiciaire de longue haleine, marqué par de nombreuses incohérences : que ce soit la destruction de l’arme du tireur « par erreur » en 2018, la « disparition » de la dernière balle, les témoignages de policiers qui ne correspondent pas à l’expertise médico-légale et balistique, ou encore le fait qu’à huit policiers, ils aient été incapable de maîtriser un seul homme, tout indique que l’argumentaire de « légitime défense » avancé par les policiers ne tient pas la route. Pourtant, après un premier non-lieu contesté, la justice a décidé de blanchir les policiers et a tranché un deuxième non-lieu en mai 2023.
Extrait Alors que la police nationale intervenait vendredi 24 novembre à Saintes pour un différend familial, un homme de 29 ans a réagi très vivement à son interpellation puis à sa garde à vue. Une logorrhée d’insultes, des coups de pied, une morsure à une main… Ce mardi 28 novembre, le tribunal de Saintes jugeait en comparution immédiate un homme de 29 ans qui devait répondre de violences sur trois fonctionnaires de la police nationale, outrages à personnes dépositaires de l’autorité publique et dégradation d’un bien destiné à l’utilité publique. […] Après s’être retiré, le tribunal de Saintes a condamné l’homme à deux ans d’emprisonnement, dont une année avec sursis probatoire. Il a prononcé son maintien en détention.
Extrait Vus de l’extérieur, les bâtiments du centre pénitentiaire de Riom semblent aussi neufs que lorsque l’établissement a été ouvert, en janvier 2016. À l’intérieur, la situation est tout autre. Entre surpopulation, problèmes récurrents de fenêtres et cellules inutilisables, le fonctionnement de la prison laisse fortement à désirer.
Extrait Dans la nuit du samedi 25 à dimanche 26 novembre 2023, vers 2h du matin, un homme a été blessé par balle après un refus d’obtempérer lors d’un contrôle de gendarmerie à Saint-Vincent-de-Tyrosse dans les Landes […] deux enquêtes auraient été ouvertes. La première, menée sous l’autorité du procureur de la République de Dax, concerne l’auteur présumé du refus d’obtempérer et du délit de fuite. La seconde concerne le gendarme et elle devra déterminer les circonstances de l’usage de son arme de service.
Extrait Fondé en 2017, l’observatoire toulousain des violences policières sort son troisième rapport et en profite pour rappeler son rôle : « Mettre à disposition des journalistes, des hommes politiques, des associations et des citoyens, des éléments documentés leur permettant de se faire une opinion ». L’observatoire n’a pas de rôle politique. Son travail est scientifique, sous la houlette d’un laboratoire du CNRS. Il a pour vocation de documenter, d’analyser et de restituer ses observations à la société.
Extrait Cela veut dire qu’un policier ou un proche de l’enquête a fait fuiter volontairement la liste de noms à des individus dangereux. Cette affaire est extrêmement grave. D’autant que, dans les conversations entre néo-nazis, certains appelaient à s’en prendre aux mères des mis en cause, afin de les faire souffrir.
Le prévenu était sur le point de coller une affiche sur le rideau de fer d’un magasin Louis Vuitton. Mais un policier, en civil, ne l’a pas laissé faire, racontent nos confrères. Avec son pinceau, l’ouvrier viticole a alors badigeonné de colle à papier le visage et la veste du fonctionnaire. « Je n’ai pas compris que c’était un policier », a-t-il assuré lors de l’audience, en évoquant « un geste spontané ». L’homme a ensuite affirmé qu’il pensait avoir affaire à « un militant d’extrême droite ».
Extrait Le militant de la première Internationale et communard Eugène Varlin n’est pas mort, et il a décidé de continuer son engagement en synthétisant des ouvrages de sciences sociales pour Le Poing ! Aujourd’hui, premier résumé du livre de l’économiste Paul Rocher : « Que fait la police ? Et comment s’en passer ? » aux éditions La Fabrique (2022).
Extrait Jeudi 30 novembre aura lieu le procès de Cédric, poursuivi pour avoir été présent à une manifestation contre les violences policières suite à l’assassinat de Nahel le 27 juin dernier. Un rassemblement est appelé à 8h30 devant le Palais de justice de Chambéry pour le soutenir.
Dylan était détenu à Argentan (Orne) lorsqu’il avait déjà intenté à ses jours par pendaison. Il avait alors été interné en hôpital psychiatrique pendant huit jours, puis renvoyé en prison.
Mais deux semaines plus tard, il s’est suicidé. Il avait 22 ans. Le tribunal administratif a estimé que les services pénitentiaires ont manqué de vigilance et qu’il s’agit là d’une faute qui engage la responsabilité de l’Etat.
Extrait Poursuivi pour violence sur fonctionnaire de police, en marge de la manifestation contre l’A69 Ramdam sur le macadam, un trentenaire a été condamné à une peine d’amende pour refus d’obtempérer. Accusé d’avoir « foncé » sur des policiers à vélo, le dossier montre une réalité plus nuancée.
Extrait Condamné en septembre 2023 à dix ans de prison pour viols et violences conjugales, un policier de 45 ans a été remis en liberté après avoir fait appel. Ses victimes dénoncent cette décision judiciaire et craignent une récidive. Le nouveau procès devrait avoir d’ici deux ans maximum.
Extrait «Ils n’ont pas dû mener une enquête très poussée, parce qu’il a une bonne réputation de facho». Pire, quelques semaines plus tard l’élève qui a validé sa formation reçoit les honneurs : le 17 novembre, le sous-préfet lui remet son diplôme de police avec la carte du «meilleur élève» ! Une photo de cette remise de prix a même été publiée par l’école de police avec les mots clés #fierté et #honneur.
Extrait C’est un témoignage qui date d’il y a plus d’un an, on a traîné pour le retranscrire mais voilà on le publie quand même, il est issu d’une émission de radio de l’envolée, une prisonnière y raconte l’enfermement seule dans la chambre du CRA, sans droit ni de visite, ni de promenade, ni même de réfectoire. Un témoignage de plus qui montre l’arbitraire des règles imposées par la PAF aux personnes retenues en CRA.
Extrait Une enquête interne a été ouverte au centre pénitentiaire d’Orléans-Saran après qu’une femme a été oubliée dans un parloir où elle s’était rendue pour rendre visite à un détenu avant d’y passer la nuit entière du mercredi 15 au jeudi 16 novembre dernier.
Note de lecture Un représentant d’un syndicat de policiers et policières avait traité le député Ugo Bernalicis de collabo. Celui-ci avait déposé plainte pour injure publique. Le 9 novembre 2023, le tribunal correctionnel de Paris a relaxé ce syndicaliste policier.
Extrait Chaque année plus d’une centaines d’appels proviennent de compagnes de policiers ou militaires. Dénoncer un conjoint violent n’est jamais simple, c’est encore plus compliqué lorsqu’il est armé, assermenté et représente l’autorité.
Extrait Un policier agenais de 36 ans comparaissait à Auch ce jeudi pour répondre de violences, faux en écritures et insultes racistes, des faits survenus le 20 novembre 2022, à 3 h 30 du matin.
Titre modifié en « LE POLICIER AGENAIS CONDAMNÉ À 12 MOIS DE PRISON »
Un nouveau protocole entériné par le parquet de Paris prévoit que les viols conjugaux seront désormais traités par les commissariats, et non plus par la police judiciaire, réputée plus aguerrie. Cette décision suscite des inquiétudes de magistrats et d’avocats.
« C’EST SURRÉALISTE » : LE POLICIER NOMMÉ À LA TÊTE D’UNE NOUVELLE UNITÉ DE LUTTE CONTRE LES VIOLENCES INTRAFAMILIALES ÉTAIT À L’ÉPOQUE LUI-MÊME ACCUSÉ DE VIOLENCES
Extrait Très à l’aise, le gendarme se dit « référent sur cette thématique (des violences pas seulement conjugales, mais plus largement intrafamiliales) depuis trois, quatre ans ». Un sujet qu’il affirme connaître « en long, en large et en diagonale ». Interrogé sur les plaintes dont il fait l’objet, il ne fera « pas de commentaires ». Lui estime n’avoir « rien à se reprocher » ; son commandant, qui arrive peu après, ne dira rien de plus. Après ce tournage, l’ex-compagne apprendra le classement sans suite des plaintes déposées.
Extrait Aussi formateur à l’école de police, il s’en est pris à une vingtaine de femmes, parfois d’anciennes élèves. Il était déjà suspendu par l’IGPN, le voilà condamné à de la prison ferme. Un policier, ancien formateur à l’école de police de Toulouse, a été reconnu coupable jeudi de harcèlement sexuel et de mise en danger de la vie d’autrui par le tribunal correctionnel. Il a écopé de trois ans de prison dont 30 mois avec sursis.
Extrait Nouvelle affaire de corruption en préfecture de police. Un agent du service des étrangers a été incarcéré. Il faisait croire à des étrangers qu’il pouvait gérer leur dossier de régularisation. En échange, ils lui ont fait des cadeaux et donné de l’argent…
– Une très longue lettre de l’Infâme, un vieux correspondant de l’Envolée, prisonnier longue peine qui multiplie les peines internes pour ses révoltes et a déjà passé 23 ans derrière les barreaux dont beaucoup d’année à l’isolement. – Une lettre de Francis, « la surreprésentation de l’État », où il parle de la gestion sécuritaire des classes populaires par l’État, au dedans comme au dehors – On discute avec des membres d’À bas les CRA de la situation dans les centres de rétention administrative (CRA) du Mesnil Amelot, à côté de l’aéroport de Roissy et de Vincennes. – Appel d’un prisonnier du CRA de Vincennes pour dénoncer les conditions d’enfermement
Extrait Six ans après, l’Etat jugé coupable. La France a été condamnée pour «faute lourde» et devra verser 138 000 euros aux proches de Shaoyao Liu, tué à Paris en 2017 lors d’une intervention de la police, selon un jugement civil rendu mercredi dont l’AFP a pris connaissance ce vendredi 24 novembre.
Extrait Déterminé, il entame une manœuvre pour s’enfuir et y parvient, manquant de percuter un policier en uniforme sans le blesser. C’est là que son collègue, placé face au véhicule, sort son arme de service et tire à une reprise sur le véhicule en mouvement. Personne n’a été touché. Le projectile n’aurait pas été retrouvé.
Extrait La mère d’un jeune détenu de la maison d’arrêt de Villepinte a saisi la justice pour que les soins dont bénéficie son fils ne soient pas arrêtés après sa tentative de suicide.
Extrait « Nous avons soixante chasseurs alpins et quinze légionnaires présents. Nous les sollicitons pour retrouver et nasser les individus dans des zones difficiles d’accès », explique le commissaire Gazan. « Ce sont ensuite les agents de la PAF qui procèdent aux interpellations ».
Extrait Entretien avec Paul Le Derff, volet 2. Les violences policières touchent des catégories de plus en plus larges de personnes. Les homicides policiers se multiplient… et les mobilisations aussi. Le chercheur pointe le rôle central des émeutes urbaines dans l’évolution du rapport de force.
Extrait Entretien avec Paul Le Derff, volet 1. Le chercheur décrit les mécanismes qui contribuent à laisser la plupart des homicides policiers dans l’ombre du débat public. Il pointe les liens de collusion entre police, médias et justice, et le rôle central de cette dernière.
Extrait Lundi, le tribunal d’Auch jugera une affaire remontant au 28 avril 2022. En pleine nuit, plusieurs jeunes font du rodéo à toute vitesse en voiture autour d’un campement d’Éclaireurs de France à Auch, semant la panique. Avant de tirer avec des armes à air comprimé sur les adultes qui encadrent les enfants.
Extrait À l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, France 2 consacre une soirée-événement à la cause, jeudi 23 novembre 2023, avec notamment un documentaire de Complément d’enquête sur le phénomène des policiers et gendarmes violents avec leur compagne. L’occasion de révéler un chiffre inédit sur l’ampleur de ce fléau.
Extrait La police n’a reçu aucun ordre de réquisition de la part du tribunal apprend-on également. Les policiers déclarent être « simplement » là pour empêcher les sans-papiers « d’installer leur piquet de grève ». Une fois encore, la police montre dans quel camp elle se situe et qu’elle n’a aucun problème à contourner les lois lorsque cela lui permet de mieux réprimer.
Extrait Alors que le massacre se poursuit à Gaza, avec à ce jour plus de 14.000 morts recensés, la répression continue en France contre les soutiens de la Palestine. Cette semaine, Gaëtan Gracia, militant toulousain à Révolution Permanente et à la CGT, a ainsi été convoqué à son tour par la police. En cause ? Des tweets de solidarité avec la Palestine considérés comme de « l’apologie du terrorisme ».
Extrait Seulement, une vidéo prise de l’altercation aurait été prise par une passagère de l’avion et transmise aux autorités tunisiennes, qui ont décidé d’interpeller les trois officiers peu après l’atterrissage à Tunis.
Extrait Harcèlement, violences physiques, insultes, confiscations et destructions de biens, dispersions… Les personnes exilées à Paris sont quotidiennement en proie à des violences perpétrées par les forces de l’ordre. Si ces agissements sont bien connus des acteurs du terrain, il semble régner une forme d’indifférence dans le débat public. Les hommes et les femmes qui en sont victimes, par peur de la police, se refusent généralement à porter plainte. Ce qui empêche d’avoir une visibilité claire et chiffrée à opposer aux pouvoirs publics pour faire évoluer les choses.
Extrait C’est une lecture difficile, mais révélatrice, et indispensable. Silence, on cogne (Éd. Grasset, 22 euros, 384 p.), publié en 2019, est le titre du livre co-écrit par la journaliste Sophie Boutboul (à droite sur la photo d’illustration) et Alizé Bernard (à gauche sur la même photo), attachée commerciale, qui alterne entre l’enquête de la première et le récit personnel, intime, de la seconde sur les violences conjugales perpétrées par des policiers et gendarmes.
Les violences policières s’amplifient. Ces violences touchent chaque jour les classes populaires, les personnes racisées, les plus précaires et, de plus en plus souvent, les manifestant·es. Pour de nombreuses victimes, la situation est d’autant plus douloureuse qu’elles se retrouvent souvent isolées, sans informations ni savoir vers qui se tourner
Extrait Surpopulation, vétusté, manque de personnels… Un rapport du contrôleur général des lieux de privation des libertés (CGLPL), publié en novembre 2023, dénonce des conditions indignes pour les détenus de la maison d’arrêt de Saint-Malo.
Extrait « C’est un moment très anxiogène pour les familles, qui ne se considèrent pas du tout comme des gangsters et qui voient débarquer tous ces policiers, décrit Germain Mignot. Et le plus problématique est la situation d’errance que ce genre d’opération crée, d’autant plus que nous sommes en plein hiver. Car même si la préfecture va parler de prise en charge, on sait très bien qu’une partie de ces personnes va retourner à la rue et sans accompagnement. »
Extrait Les agent·es de police sont resté·es derrière nous, à nous contrôler, jusqu’à ce que l’intégralité des affichettes soit enlevée. L’une d’entre nous a dû retirer le nom d’une personne qu’elle connaissait personnellement. Ce qui s’est passé est une honte absolue, honte d’effacer encore une fois ces femmes, honte de faire taire les collectifs qui dénoncent ces violences, honte de cette humiliation, honte pour ces victimes que la police ni n’écoute, ni ne protège, ni ne respecte, même après leur mort.
Extrait La jeune gendarme, aujourd’hui âgée de 26 ans, a dit s’être sentie « un peu seule » au moment de porter plainte. « Tous les jours, on défend des victimes en tant que gendarmes mais, dans l’institution même de la gendarmerie, il y a un gros problème », a-t-elle témoigné, disant avoir subi « différentes moqueries ».