Les faits se seraient déroulés entre l’été 2023 et mars 2024 : des antidépresseurs et des somnifères auraient été administrés à l’insu des collègues, deux femmes, lors de repas pris ensemble.
Les deux fonctionnaires avaient permis à leur informateur, un trafiquant de drogue, de retrouver celui qu’il soupçonnait lui avoir volé plusieurs dizaines de kilos de cannabis.
Le policier avait été mis en examen en 2020 pour trafic de stupéfiants, corruption, détournement de données de fichiers, détournement de scellés, violation du secret de l’enquête et de l’instruction et divulgation d’informations portant sur une enquête.
Officier de police judiciaire à la brigade des stupéfiants de Metz, le prévenu a, pendant plus de trois ans, conseillé des trafiquants, détournant à leur profit des produits saisis.
La justice s’intéresse aux agissements de membres de ce service de police d’élite chargé de la lutte antistupéfiants dans la cité phocéenne. Au centre de l’enquête, ouverte notamment pour vol aggravé et corruption, et menée par l’IGPN, la possible disparition d’une importante somme en liquide.
Les fonctionnaires dans ce dossier, parmi lesquels figurent l’ancien directeur de la PJ corse, Lucien Arleri et un officier de l’Oclo, Vincent Duszynski sont poursuivis notamment pour « destruction, soustraction, recel et altération de document ou objet concernant un crime ou un délit par une personne concourant par ses fonctions à la manifestation de la vérité ». Ils sont également soupçonnés de « violation du secret professionnel. »
Le parquet a requis jeudi quatre ans de prison dont deux années et demie de sursis contre un ancien policier et un an ferme à l’encontre d’un complice jeudi au procès à Bobigny de la séquestration et du vol d’une femme en 2015. En mars 2015, la jeune femme de 19 ans se fait arrêter par une voiture de police banalisée qui la suit. Trois hommes se présentant comme policiers, brassards aux bras, l’interpellent et l’amènent pour une fausse perquisition de son domicile au Raincy (Seine-Saint-Denis).
Un policier a été interpellé et placé en garde à vue le mardi 26 mars dernier pour corruption passive et trafic de stupéfiants au centre de rétention administrative (CRA) de Vincennes, près de Paris, a appris franceinfo auprès d’une source proche de l’enquête.
Un ancien gendarme de Canet a été condamné ce mardi 2 avril 2024 par le tribunal correctionnel de Perpignan à un an de prison ferme pour faux et usage de faux, mais aussi trafic de drogues de synthèse et de cocaïne entre 2022 et 2023.
250 armes dont un pistolet-mitrailleur de 9 mm, une dizaine d’obus et de grenades, 24 kilos de poudre noire et plus d’une tonne de munitions avaient été découverts par hasard, dans le cadre d’une perquisition de son domicile pour une affaire de prostitution de mineur au sujet de laquelle l’instruction est toujours en cours.
Le 13 mars 2024, la cour d’appel d’Orléans a infirmé les six mois de prison avec sursis infligés à K., agent au commissariat de Tours, pour avoir détourné un fichier interne. Elle a écopé de 4.000 € d’amende dont la moitié assortie d’un sursis.
Un policier en poste à Rouen entre 2019 et 2023 a été condamné à un an de prison avec sursis et un an d’interdiction d’exercer son métier pour violation du secret professionnel et consommation de stupéfiants. (suite…)
Trois surveillants de la prison de Réau ont été placés en détention provisoire ce mardi, après la mise en examen de six autres pour une affaire de trafic. La semaine dernière, le procureur de Melun Jean-Michel Bourlès avait annoncé le placement en garde à vue puis la mise en examen de six surveillants de Réau dans le cadre de l’information judiciaire ouverte pour trafic de stupéfiants, remise illicite d’objets en détention, blanchiment et corruption et association de malfaiteurs.
Vincent Lafon a comparu jeudi devant le tribunal correctionnel de Paris pour avoir consulté des fichiers confidentiels. Sa compagne, une joueuse de poker, elle est accusée d’escroquerie en se faisant passer pour une avocate.
Prévenu de « corruption passive », le chef de la police comparaissait lundi 11 mars devant le tribunal de Béziers, aux côtés d’une ancienne collègue, toujours policière municipale dans un village du Biterrois et du compagnon de celle-ci.
L’animatrice regrette que cette garde à vue ait été rendue publique et donne son explication : « j’ai porté plainte en 2020 contre Mimi Marchand, la papesse de la presse people, pour tentative d’extorsion de fonds, ainsi que 3 policiers véreux du…Commissariat de la rue de la faisanderie, qui vendaient les infos des personnalités à cette « belle personne ».
Ceux-ci sont soupçonnés d’avoir consulté illégalement des fichiers de police, notamment le Système d’Immatriculation des Véhicules (SIV), et d’avoir transmis les informations au réseau.
Lors du démantèlement d’un trafic de stupéfiants il ya deux semaines à Fourmies, une gendarme-adjointe a été interpellée. La jeune femme entretenait une liaison avec un dealer à qui elle aurait délivré de précieuses informations.
Des fichiers de police vendus 50 euros sur Telegram qui mettent à mal de longues enquêtes. Jusqu’à son interpellation, Sephora O., 31 ans, était policière adjointe depuis cinq ans dans un commissariat d’Ermont (Val-d’Oise). Son procès débute ce lundi 4 mars à Paris, aux côtés de sept autres personnes à qui l’on reproche d’avoir participé à un vaste trafic de faux permis, montres de luxe contrefaites ou fiches de police via une chaîne Telegram appelée «la Genèverie».
Re-problème : selon la police de Lens, en charge de l’enquête, le policier municipal aurait maintenu sa plainte pour le vol de son équipement et de ses clés, avant de se rétracter. Il aurait aussi accusé à tort les deux jeunes d’avoir crevé les pneus de la voiture. C’est pour cette raison qu’il s’est retrouvé à son tour impliqué et a écopé d’une peine de quatre mois de prison avec sursis lors d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité.
Aux enquêteurs, la commerçante indiquera que la prévenue avait su gagner sa confiance en se présentant au volant d’une voiture allemande de sport, en se prévalant de sa qualité de gendarme et en montrant une photo d’une célèbre animateur de télévision lui remettant un chèque d’un montant conséquent.
La police municipale de Bollène est au cœur d’une affaire qui risque de faire scandale. Plusieurs personnels, dont des cadres, sont soupçonnés d’avoir perçu des heures de nuit pendant des années sans jamais avoir mis un pied dehors ou très rarement. Des centaines de documents et fichiers informatiques ont été saisies.
L’agent usait de son statut pour divulguer illégalement des informations personnelles à son ex-compagne, sur les personnes qu’elle côtoyait. (…) Par ailleurs, le prévenu harcelait et insultait régulièrement son ex-concubine.
Ce fonctionnaire depuis vingt ans, affecté à la brigade de recherches et d’investigations financières de la PJ parisienne, est suspecté d’avoir consulté des fichiers police notamment pour ses indics mais il était aussi, selon l’accusation, auteur de tentatives d’escroquerie. Incarcéré, il est mis en examen pour quatorze infractions.
Elle s’appelle Sephora O., elle est policière en banlieue parisienne. Durant l’été 2022, elle est mise en examen pour «corruption», «participation à une association de malfaiteurs» et «violation du secret professionnel», accusée d’avoir vendu des informations confidentielles. Dans ce cadre, l’IGPN découvre une conversation entre cette policière et ses parents.
Huit personnes, dont deux policiers adjoints, doivent être jugées au mois de mars à Paris. L’aboutissement d’une vaste enquête sur un réseau de revente de montres de luxe contrefaites, de cartes d’identité et d’informations tirées des fichiers de police.
Lors de sa garde à vue, le policier adjoint a avoué avoir pénétré par effraction dans une maison, avec un complice, dans la nuit du 23 au 24 janvier à Plérin (Côtes d’Armor). Il savait que cette maison était inhabitée, car ses collègues policiers y étaient intervenus quelques jours plus tôt pour constater la mort du propriétaire. La voiture du défunt a été volée, sa carte bancaire aussi.
Xavier J. a été condamné pour un préjudice chiffré à 92 000 euros, mais des soupçons portent sur un détournement de fonds publics d’« au moins 1,5 million euros », selon les enquêtes de BFM-TV et « Mediapart ».
Un policier est visé par une enquête après la découverte d’anomalies dans des enquêtes dans le Gard. Ce fonctionnaire basé à Marseille est suspecté d’avoir consulté les fiches de recherches d’un trafiquant et d’avoir vendu les informations.
« Cette enquête a permis de caractériser à l’encontre du mis en cause des infractions de violation du secret professionnel, de détournement de la finalité d’un traitement de données à caractère personnel, d’usage et d’acquisition de produits stupéfiants et de travail dissimulé par dissimulation d’activité ».
« Il y a une partialité particulière, qui n’est pas due au fait qu’il soit son supérieur hiérarchique mais au fait que l’ancien directeur de la DTPN, qui a mené l’enquête, soit impliqué au premier chef dans cette affaire. Est-ce que cette personne peut diriger cette enquête ? Moi, il me semble que non. C’est du jamais-vu. C’est toujours choquant en tant que juriste de voir la police enquêter sur la police. »
Une audience extrêmement sensible doit se tenir au printemps à Marseille. Des policiers haut gradés de la police judiciaire comparaissent pour avoir passé un deal avec un voyou corse lors d’une garde à vue effectuée dans un dossier lié au Petit Bar. Leur défense : ce dernier serait un indic « officiel » de la PJ.
Fin 2023, au moment de quitter son poste, la procureure de Marseille Dominique Laurens lâche une bombe : la magistrate alerte sur les liens contre-nature entre le narcobanditisme et certains policiers et agents de la pénitentiaire, qui n’hésitent plus à fournir des informations contre rémunération. En 2022, le nombre de saisines de l’IGPN liées à la corruption a quasiment doublé par rapport à l’année précédente. Parmi les enquêtes ouvertes, celles qui concernent des détournements de fichiers de police ont bondi.
Placé en garde à vue lundi 22 janvier, l’agent de 34 ans a reconnu les faits. Il doit être jugé le 17 juin prochain au tribunal correctionnel de Bobigny.
D’après le dossier judiciaire consulté par « Le Monde », plusieurs policiers, qui ont bénéficié de places au Parc des Princes, ont rendu des services personnels, notamment à l’ex-directeur de la communication du club, mis en examen pour « corruption et trafic d’influence ».
« Une information judiciaire a été ouverte le 17 janvier contre Gérard Gallas pour violences habituelles sur conjoint ayant entrainé une infirmité permanente, des faits durant depuis au moins cinq ans, et viols sur conjoint depuis huit ans », a précisé le procureur Jean-Luc Blachon.
Neuf personnes, dont deux policiers et un Français extradé de Thaïlande, comparaîtront en mars devant le tribunal de Paris. Elles étaient toutes liées directement ou indirectement à une page Telegram qui proposait faux papiers, montres de luxe contrefaites et accès aux fichiers de police.
Ce policier, qui exerce dans les Côtes-d’Armor, est poursuivi pour destruction de bien appartenant à autrui par incendie, et pour des faits de harcèlement et de consultation illégale de fichiers.
Un trentenaire, fonctionnaire de la police aux frontières, a été interpellé. Il est soupçonné avec neuf autres individus d’avoir mis en place un vaste trafic de drogue en Île-de-France.
Ce fonctionnaire du commissariat d’Antony (Hauts-de-Seine), habitué à traiter les affaires financières, est notamment accusé d’avoir tenté d’extorquer avec un complice 300 000 euros à un chef d’entreprise lui-même mis en cause dans un dossier d’escroquerie en bande organisée et blanchiment.
Le trafic d’armes et l’idéologie néonazie d’un jeune militaire et d’un policier à la retraite étaient connus de leurs collègues, sans que cela fasse réagir leurs administrations respectives. Sur les douze attentats d’extrême droite déjoués depuis 2017, c’est le septième à impliquer des membres des forces de sécurité.
Le mois dernier, le directeur de l’ENAP a vertement rappelé à l’ordre les recrues de la 216ème promotion, dans un discours sévère dont Blast publie l’enregistrement. Portés sur la bouteille, chahuteurs, volontiers bagarreurs, adeptes… de pratiques libertines, ces aspirants surveillants sont la risée de leurs futurs collègues. Ces incidents ne sont pourtant que les derniers symptômes d’une force de sécurité à la dérive depuis de longues années. Blast a mené l’enquête.
L’ex-numéro 3 de l’Office des stups a été reconnu coupable de «complicité de trafic de stupéfiants» et de «complicité d’usage de faux documents administratifs» pour son rôle dans une importation de cocaïne en 2013, à l’issue d’un procès emblématique. Tout comme son ancien subordonné, Jocelyn Berret, qui a écopé de la même peine.
Extrait Pour que l’IGPN se déplace dans une caserne, c’est que le commandant de la CRS 4 a vraiment dû abuser. Vie de château, golf et primes sans travailler, racisme décomplexé au frais de l’État. Pour un cas entre les mains de l’IGPN, combien de fascistes pantouflards aux commandes des casernes de CRS ?
Jugé en appel ce jeudi 14 décembre à Rouen, un ancien policier rouennais, accusé de violation du secret d’enquête, risque un an de prison ferme. C’est ce qu’a requis le ministère public. La décision a été mise en délibéré.
Extrait Un policier de l’Office Central de Lutte Contre la Criminalité Organisée, Vincent Duszynski, et José Menconi, figure du banditisme insulaire, comparaîtront en avril devant le tribunal correctionnel de Marseille pour destruction de document. Placé en garde à vue, José Menconi avait passé un coup de téléphone à sa compagne pour lui demander de « faire le ménage » avant une perquisition.
Extrait Le parquet de Bordeaux a requis un non-lieu pour l’ex-patron de l’office antidrogue François Thierry, mis en examen pour complicité de trafic de stupéfiants après une saisie retentissante de cannabis en 2015 à Paris, a-t-on appris vendredi de source proche du dossier.
Extrait Ce mardi matin, une dizaine d’hommes de l’IGPN, l’inspection générale de la police nationale, se sont rendus au Château de Pomponne, à Lagny-sur-Marne, là où est cantonnée la CRS 4. Ils sont en charge d’une enquête préliminaire, ouverte le 8 novembre par le parquet de Meaux, compétent territorialement, comme l’avait révélé il y a trois semaines le Parisien (voir l’Anti-média à la date du 27/11/2023) et France Info. Elle vise des faits de « détournements de bien public, recel de détournement de bien public et violation du secret professionnel »
article de presse et version audio gratuits disponibles
Extrait Dépenser 150 euros trouvés par terre ? C’est la malheureuse idée qu’ont eu deux agents de surveillance de la voie publique dans l’Aisne. Au lieu de la rendre à son propriétaire, les deux agents ont décidé d’aller s’acheter 150 euros de parfum.
Extrait Nouvelle affaire de corruption en préfecture de police. Un agent du service des étrangers a été incarcéré. Il faisait croire à des étrangers qu’il pouvait gérer leur dossier de régularisation. En échange, ils lui ont fait des cadeaux et donné de l’argent…
Extrait Le patron d’une compagnie républicaine de sécurité de Seine-et-Marne est visé par une enquête préliminaire pour des soupçons de détournement de biens publics et de violation de secret professionnel. Georges-François Leclerc, préfet du Nord et des Hauts-de-France, n’est pas poursuivi, mais son nom apparaît dans l’affaire.
Extraits Le patron d’une compagnie républicaine de sécurité, la CRS 4, basée à Lagny-sur-Marne (Seine-et-Marne) est visé par une enquête préliminaire pour des soupçons de détournement de biens publics et de violation de secret professionnel, a appris lundi 20 novembre franceinfo auprès du parquet de Meaux. (…) (suite…)
Extrait Selon la militante associative, cette entorse aux dispositions de la loi Informatique et Libertés de 78 peut à la fois » faire l’objet de sanctions de la part de l’autorité administrative de contrôle qu’est la CNIL » mais aussi » relever du pénal « . » En l’occurrence de l’article 226-18 : le fait de collecter des données à caractère personnel, par un moyen frauduleux, déloyal ou illicite, est passible de 5 ans d’emprisonnement et 300 000 euros d’amende. «
Titre modifié en : « Les policiers municipaux ont constitué leurs propres fichiers de délinquants dans cette commune azuréenne »
Extrait Entre 2016 et 2019, le jeune homme en poste à la gendarmerie de Châteaurenard vendait les données sensibles et confidentielles à une personne mise sur écoute dans une dossier judiciaire.
Cette corruption se déroule à bas bruit dans les couloirs des services publics. Des élus et des fonctionnaires rendent des services à des délinquants contre rémunération, notamment en divulguant des informations sensibles contenues dans des fichiers administratifs.
Un policier parisien, en poste au commissariat du 12e arrondissement de Paris, a été mis en examen. Il a été placé en détention provisoire au printemps dernier, soupçonné d’avoir consulté et revendu des centaines de fichiers de police, a appris ce vendredi franceinfo.
Les gangs d’escrocs au bonneteau ont-ils bénéficié de l’aide de la police ? Un fonctionnaire a été placé en garde à vue mardi par les enquêteurs de l’inspection générale de la police nationale (IGPN) pour ses liens présumés avec des malfaiteurs roumains, spécialisés dans cette arnaque à touristes, selon les informations du Journal du dimanche (JDD). Il s’agit du deuxième policier soupçonné d’avoir été corrompu par un gang criminel arrêté en cinq mois.
À Paris, dans l’affaire de complicité de trafic de stupéfiants dans laquelle est inquiété Stephane Lapeyre, l’ancien numéro 3 de l’OCRTIS, office de la lutte anti-stupéfiant, qui précédait l’OFAST, une peine de deux ans avec sursis vient d’être requise ce mardi 7 novembre.
A Villepinte le chef de la police municipale est visé par plusieurs plaintes. Vols de cigarettes de contrebande, d’argent en numéraire, violences, harcèlement. Et il est aussi inquiété pour son rôle dans une altercation avec la responsable du service des caméras de surveillance de la ville.
Le 28 septembre dernier, le tribunal correctionnel a condamné un surveillant pénitentiaire de Nuutania qui était poursuivi pour “corruption passive” à quatre ans de prison dont un an avec sursis ainsi qu’à l’interdiction définitive d’exercer dans la fonction publique. Ce père de famille âgé de 33 ans, qui percevait un confortable salaire mensuel de 500 000 francs, a été reconnu coupable d’avoir demandé de l’argent à des trafiquants en échange de services.
Un gendarme devant le tribunal de Cahors. Il était jugé pour avoir falsifié des procès-verbaux dans deux enquêtes différentes. Il a été condamné à six mois de prison avec sursis, et l’interdiction définitive d’exercer une fonction dans la gendarmerie
L’affaire remonte à 2019 et à cette époque, le trentenaire travaille comme policier au commissariat de Nîmes. Il est notamment affecté au niveau du service qui s’occupe des cellules et des gardes à vue. Une enquête avait été ouverte et avait conduit à sa mise en examen pour des vols d’argent et d’effets personnels aux personnes gardées à vue. Il est aussi suspecté d’avoir remplacé de l’argent volé à une victime en le remplaçant par de la fausse monnaie. Il est aussi suspecté d’avoir remplacé une Rolex d’une personne qui était placée en garde à vue pour alcoolémie.
C’est le premier procès emblématique des dérives de la lutte antidrogue. L’ex-numéro 3 de l’Office des stups (Ocrtis, devenu Ofast) et actuel patron adjoint de la PJ de Bordeaux, Stéphane Lapeyre, va être jugé à Paris à partir du lundi 30 octobre pour «complicité de trafic de drogue» aux côtés de huit autres prévenus, dont son ancien subordonné Jocelyn Berret. Tous deux sont accusés d’avoir monté de toutes pièces une importation de drogue dans le seul but de réaliser une belle saisie. Deux de leurs informateurs auraient ainsi convaincu un homme tout juste sorti de prison, Jean-Michel L., de faire venir de la cocaïne depuis la Guyane sans prendre le moindre risque grâce à un passage sécurisé à l’aéroport.
Un policier et sa femme sont soupçonnés d’avoir effectué de fausses signatures pour évincer leur associé dans la gestion d’un snack. Le policier aurait également utilisé son poste pour régulariser le fourgon du snack qui n’avait pas de carte grise. Un troisième homme, lui aussi policier, est par ailleurs suspecté d’avoir aidé son collègue en levant l’ordre d’immobilisation qui concernait le fourgon de snack.
Mercredi 18 octobre 2023, un réseau de proxénétisme de Saône-et-Loire a été jugé par le tribunal correction de Mâcon. Parmi les sept personnes devant la justice, il y avait une gendarme de 20 ans, tombée dans la prostitution pour payer une opération de chirurgie esthétique.
Extrait : Le premier, qui était brigadier-chef à Paris avant d’être radié, a été condamné à un an de prison avec sursis et une interdiction d’exercer une fonction publique pendant trois ans. L’homme, absent au procès, a notamment été reconnu coupable de faux et usage de faux en écriture pour avoir sollicité une réquisition judiciaire afin de géolocaliser une personne via son opérateur téléphonique. (suite…)
Extrait : Employé au noir pour assurer la sécurité d’un des cabarets, Claude Da Luz, à l’époque brigadier-chef dans la police nationale, a été condamné à neuf mois de prison sous surveillance électronique et à une amende de 7.000 euros. En 2018, il avait mortellement atteint un client menaçant, à l’extérieur du cabaret. Mis en examen, il plaide la légitime défense.
Ce n’est pas un ex-gendarme mais un gendarme en fonction en poste à Luxeuil-les-Bains en octobre 2022 qui a été jugé en 2023, au tribunal de Vesoul pour avoir commis les actes suivants : – falsification d’un test PCR – révélation des informations sur des contrôles de gendarmerie. Pour ce fait précis (mais pas pour le reste) il obtiendra la relaxe, son avocat plaidant qu’il n’en a tiré aucun bénéfice et qu’il a agi par « excès de gentillesse ».
Extrait : A Tarbes (Hautes-Pyrénées), une policière jugée comme exemplaire par ses collègues a été condamnée pour vol. Elle récupérait l’argent des saisies et faisait les poches des défunts sur la voie publique.
Extrait : Les faits auraient été commis entre 2021 et le courant de cette année. Affectés au Groupe de sécurité de proximité (GSP) de Cavaillon, ils étaient alors visés par une enquête interne pour faux en écriture et trafic de stupéfiants
Extrait : N’ayant pas supporté la rupture, une Morbihannaise de 32 ans avait obtenu d’un ex, policier à Lorient (Morbihan), qu’il consulte le fichier judiciaire de son ancien petit ami, qu’elle accusait de proxénétisme et auquel elle voulait faire du chantage.
Trois surveillant-e-s étaient jugé-e-s pour avoir permis et couvert les agissements d’un détenu. Ils et elle ont été relaxé-e-s après six heures d’audience au tribunal correctionnel de Bordeaux, le 27 septembre 2023.
Au centre pénitentiaire de Bordeaux-Gradignan, le 3 août 2019, trois surveillant-e-s ouvrent la porte d’une cellule où se trouve un premier détenu et y laissent entrer un 2ème détenu. Ce premier détenu ressortira, blessé par un coup à la tête. Pourquoi ces 3 surveillant-e-s ont-ils laissé faire ? La vidéosurveillance les montre passifs devant la porte de la cellule ouverte.
Extrait : Le brigadier-chef avait en fait reconnu devant les policiers du commissariat central de l’Haÿ-les-Roses avoir consulté « à deux reprises » les fichiers de police et avoir « transmis les informations (…) à des tiers », dont celui à qui il avait acquis, « moyennant paiement », une « attestation de formation en l’absence de stage ».
Extrait : Convoqué devant la justice vendredi, un policier, en exercice au moment des faits qui remontent à 2021, a dû s’expliquer sur les accusations de vol et abus de confiance déposées à son encontre par une plaignante de 86 ans. Il est ressorti libre du tribunal correctionnel de Chalon-sur-Saône.
Extrait : Le représentant du ministère les a qualifiés de « justiciers » se sentant « pousser des ailes ». Cinq policiers d’une brigade de proximité de Pantin (Seine-Saint-Denis) qui opéraient dans des quartiers sensibles ont été lourdement condamnés ce jeudi par le tribunal de Bobigny. Main fracturée à la matraque en guise de leçon, faux procès-verbaux, perquisition nocturne illégale… La liste est effrayante !
Extrait : L’ancien mentor de Gérald Darmanin, l’ex-député Christian Vanneste accuse le ministre d’avoir bénéficié en 2006, d’un emploi fictif de collaborateur parlementaire européen. Il n’est pas le seul à douter de la réalité du job. Contre-enquête.
Anthony L. 42 ans était à la tête de la brigade des stups de cannes de puis 2015. Ce qui a mis la puce à l’oreille de ses collègues et supérieurs, c’est qu’il voulait se charger de tout le travail administratif, notamment quand il s’agissait de déposer, à la Caisse de des Dépôts et Consignations, des somme saisies lors d’interpellations ou perquisitions. On a découvert alors qu’il manquait des bordereaux de remises d’argent, et qu’en fait, ces sommes avaient été accaparées par ce policier.
Extrait : Un homme s’est introduit dans son ancienne maison à Liévin et a, d’après les nouveaux propriétaires, volé 200 €. Ce qui interroge, c’est la profession de cet homme : policier.
Extrait : Une fonctionnaire de police a été condamnée à 18 mois de prison avec sursis, ce mardi 5 septembre. En 2021, elle a engagé de malfrats pour expulser les locataires d’un de ses logements, situé à Launaguet, au nord de Toulouse. Les deux hommes portaient une tenue de policier…
Extrait : Otman a été violemment passé à tabac par des policiers lors des émeutes. Il assure que l’un d’entre eux est rentré en contact avec lui pour passer un marché.
Extrait : Mis en examen dès 2016, l’ex-directeur central du renseignement intérieur (DCRI, devenue DGSI) entre 2008 et 2012 sera jugé pour onze infractions. Parmi elles, trafic d’influence passif, détournement de fonds publics, compromission du secret de la défense nationale, abus de confiance, faux en écriture publique ou encore complicité et recel de violation du secret professionnel et de l’instruction.
Extrait : Jean-François Illy était notamment soupçonné d’avoir utilisé son chauffeur et sa carte bancaire de service pour des activités et des frais non professionnels. Il était aussi soupçonné d’avoir triché sur la composition de sa famille afin d’obtenir des logements de fonction plus grands.
Jean-François Illy était notamment soupçonné d’avoir utilisé son chauffeur et sa carte bancaire de service pour des activités et des frais non professionnels. Il était aussi soupçonné d’avoir triché sur la composition de sa famille afin d’obtenir des logements de fonction plus grands.
Extrait : Nos confrères de Cnews et du JDD ont raison : il y en a marre de cette insécurité qui plane sur le pays. Quelques exemples d’affaires inquiétantes dont ces médias ne parleront pas, rien que ces derniers jours en France
Extrait : Surprise pour les militaires de l’Hérault : dimanche, ils ont interpellé un gendarme, qui, avec des complices exigeait 2 000€ à deux adolescents accusés, à tort du vol d’un scooter
Extrait : Depuis plusieurs jours, des centaines de polices, CRS, membres de la BAC et autres se mettent en arrêt maladie pour soutenir leurs collègues criminels. Non seulement ils n’assurent pas leur service, mais ils continuent de toucher leur salaire illégalement, pour une cause parfaitement indigne tout en menaçant la justice.
Titre modifié : Un homme de 44 ans, policier de profession, a été condamné par le tribunal, hier
Extrait : Un Auxerrois de 44 ans a été condamné à dix-huit mois de prison avec sursis, ce jeudi 20 juillet 2023 à Auxerre, pour avoir harcelé son ex-compagne et installé sous sa voiture un traceur GPS, persuadé qu’elle le trompait.
Extrait : Selon les informations d’Europe 1, Bruno Attal, le secrétaire général adjoint du syndicat « France Police – Policiers en colère », a passé près de la moitié de sa carrière en arrêt maladie ou en formation.
Extrait : La cagnotte de soutien à la famille du policier qui a tué en juin le jeune Nahel, lancée par la figure de l’extrême droite Jean Messiha et qui a récolté plus de 1,6 million d’euros, fait l’objet d’une enquête à Paris, indique mercredi 19 juillet le parquet.
Extrait : Une policière de Roubaix (Nord) a été reconnue coupable de « vol par personne dépositaire de l’autorité publique dans l’exercice de ses fonctions » vendredi 7 juillet 2023. Elle avait reconnu avoir dérobé 1 200 € lors d’une opération dans une épicerie en janvier 2023.
Extrait : En Guyane, onze policiers adjoints ont été placés en garde à vue à Cayenne, soupçonnés d’avoir aidé des mules à passer de la drogue en métropole, a-t-on appris ce vendredi de source proche du dossier. Les forces de l’ordre ont opéré un coup de filet mardi dans le milieu du trafic de stupéfiants. Ces gardes à vue font suite à l’ouverture de deux informations judiciaires par le parquet de Créteil, selon la même source.
Extrait : Au bout des deux jours de son procès, Jean-François Illy, ex-patron de la police du Bas-Rhin et des Alpes-Maritimes, s’est vu requérir à son encontre six mois de prison avec sursis.
Extrait : Ces agents essentiellement de la police aux frontières (PAF) faisaient passer la drogue directement en zone d’embarquement, évitant les contrôles de sécurité grâce à leur uniforme.
Extrait Puisant à loisir dans des fichiers confidentiels, ce policier de la DGSI fournissait aux trafiquants marseillais des renseignements sur leurs rivaux. Une activité lucrative mais sanglante : ses bons tuyaux ont provoqué une hécatombe.
Extrait : Interpellés lundi et mardi lors d’un vaste coup de filet à Paris et en banlieue, ils sont suspectés d’avoir escroqué des touristes étrangers près du Champ-de-Mars. Un mandat d’arrêt européen a été lancé contre le chef de gang en Roumanie.
Extrait : Une policière de 22 ans a été mise en examen vendredi dernier à Grenoble (Isère) pour « consultation illégale de fichiers informatiques de police et communication non autorisée avec un détenu », rapporte Le Dauphiné Libéré. La jeune femme avait été interpellée la veille après cinq mois d’enquête interne.
Extrait : Dans l’Oise, plus d’une centaine de véhicules volés auraient été retirés l’an dernier du fichier officiel pour être blanchis. L’enquête, toujours en cours, a pris une ampleur nationale.
Extrait : La nièce de Gérald Darmanin et son ancien amant gendarme ont été tous les deux condamnés ce mardi à Périgueux. On leur reproche d’avoir consulté illégalement des informations confidentielles sur des proches de la jeune femme. Le ministre n’a aucun lien avec cette affaire.
Extrait : L’ex-intendant du club de football de Nantes a comparu le 19 juin en Loire-Atlantique pour une affaire de « trafic » de maillots du club. À ses côtés notamment, un gendarme collectionneur de maillots en poste à l’époque à Saint-Rémy-en-Bouzemont-Saint-Genest-et-Isson, près de Vitry-le-François.
Extrait Le tribunal administratif de Nantes a validé la légalité de la révocation de l’ancien chef de la police municipale de Guérande (Loire-Atlantique), qui avait été sanctionné pour avoir couvert un dispositif « illégal » d’heures supplémentaires fictives et « forfaitisées » à son profit et celui des agents de son service.