Un exilé est mort parce que les autorités lui ont interdit un accès sécurisé à une distribution de nourriture par des militants associatifs. On dit souvent que les frontières tuent mais ce sont des humains qui appliquent les lois racistes, et empêchent la solidarité qui assassinent.
Mercredi 17 avril, au petit matin, une vaste opération de police s’est tenue à Vitry-sur-Seine (94). 450 exilés, principalement de communautés tchadiennes, soudanaises et érythréennes, ont été mis à la porte du lieu qu’ils occupaient depuis trois ans. Reportage.
REFUS D’OBTEMPÉRER : ILS PRENNENT LA FUITE À SCOOTER POUR ÉCHAPPER AU CONTRÔLE DE POLICE, UN JEUNE DE 22 ANS « ENTRE LA VIE ET LA MORT » APRÈS AVOIR PERCUTÉ UN POTEAU
Les circonstances de l’accident doivent encore être éclaircies. Plusieurs sources évoquant notamment l’utilisation de gaz lacrymogène de la part des policiers, (…)
Après l’opération Wuambushu lancée il y a un an, « Place nette » prend le relais. Malgré des éléments de langage travaillés, les objectifs comme le mode opératoire restent les mêmes : détruire des bidonvilles, expulser massivement et mener des interventions « coup de poing ».
Interpellations brutales, gardes à vue interminables… 17 personnes ont été arrêtées le 8 avril dans le cadre d’une action contre Lafarge en 2023, avec les moyens « disproportionnés » de l’antiterrorisme. Elles racontent.
«Hier matin, des policiers ont mis feu à une embarcation de personnes exilées qui tentaient de rejoindre le Royaume-Uni. Si personne ne devrait avoir à se retrouver dans cette situation, la violence et la prise de risque qui découlent de l’action policière est insupportable.»
Le témoignage de la famille est glaçant : La femme de 54 ans venait de sortir de son lit. «J’étais à demi nue, ils ont tout de suite été très violents et très agressifs. Je leur ai demandé si au moins je pouvais m’habiller et là ça les a rendus dingues», témoigne-t-elle.
Le parquet a requis jeudi quatre ans de prison dont deux années et demie de sursis contre un ancien policier et un an ferme à l’encontre d’un complice jeudi au procès à Bobigny de la séquestration et du vol d’une femme en 2015. En mars 2015, la jeune femme de 19 ans se fait arrêter par une voiture de police banalisée qui la suit. Trois hommes se présentant comme policiers, brassards aux bras, l’interpellent et l’amènent pour une fausse perquisition de son domicile au Raincy (Seine-Saint-Denis).
En mars, Jordan D., un gardien de la paix âgé de 30 ans, avait comparu devant le tribunal de Créteil pour des faits commis dans le même bâtiment un an plus tôt. Il lui était reproché d’avoir passé ses nerfs sur un accusé des assises, puis sur l’une de ses collègues.
Le 20 mars, après une fusillade dans le quartier des Grésilles à Dijon, les forces de l’ordre ont fouillé une résidence étudiante à la recherche d’un suspect. Le syndicat Solidaire Etudiants dénonce des « étudiants mis en joue par des armes de guerre ».
La vidéo diffusée sur les réseaux sociaux montre deux fonctionnaires de police frapper un jeune homme alors que celui-ci ne semble pas se débattre. Devant des boxes de garage, un premier policier lui donne plusieurs coups, le jeune tombe au sol. C’est alors qu’un second policier arrive et lui administre un coup dans le ventre après l’avoir remis sur ses pieds.
Cette intervention, perçu comme disproportionnée et injustifiée, a profondément choqué non seulement les membres du personnel, mais aussi les élèves qui ont été témoins de cet événement selon les syndicats.
Un gendarme de Dordogne a été condamné à Périgueux, ce lundi 25 mars, à 15 mois de prison avec sursis pour des violences conjugales, et pour avoir détenu un fusil à pompe sans autorisation.
La journée du dimanche 24 mars 2024 sur le site de la Crem’arbre, à Saix près de Castres (Tarn), a été marquée par une nouvelle entrave à la liberté de la presse.
Mekki, un sans-abri, accuse les policiers de l’avoir violenté mi-février à Bagneux après un contrôle. Des faits corroborés par deux témoins interrogés par StreetPress.
Les deux hommes auraient porté un coup à un homme placé en garde à vue, et l’auraient traité de « bougnoule », indiquait, le mois dernier, Stéphanie Aouine, la procureure de la République à Angoulême.
Depuis quelques jours, une vidéo tournée à la prison de Villefranche-sur-Saône fait du bruit dans le milieu carcéral. Sur les images, on voit deux surveillants pénitentiaires passer à tabac un détenu dans la cour d’une promenade : coups de pieds et de poings sont donnés pendant près de 20 secondes, avant que la victime ne soit plaquée au sol.
Un surveillant du centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe (Orne) a été condamné ce jeudi 14 mars 2024, à Alençon, pour avoir commis des violences sur un détenu en mai 2023.
C’était une journée à fort enjeu pour un policier municipal d’Orange. Il devait être jugé pour deux affaires. L’une dans laquelle il lui est reproché d’avoir tiré sur un de ses collègues lors d’un exercice de tir le 12 octobre 2023 et l’autre pour des violences commises à l’occasion d’un match de futsal quelques semaines plus tard le 27 décembre. La première affaire a été renvoyée au mois d’octobre prochain. La seconde a été jugée ce jeudi…
Le gardien de la paix Ludovic Bazilet, 40 ans, était sur le banc des prévenus hier mardi pour violence par personne dépositaire de l’autorité publique suivie d’incapacité temporaire de travail n’excédant pas huit jours. Son collègue Fabrice Thierry, 51 ans, était lui poursuivi pour faux dans un document administratif par un dépositaire de l’autorité publique. En l’occurrence, il est soupçonné d’avoir falsifier le procès-verbal d’interpellation ne mentionnant pas les violences commises par son collègue sur la victime.
Un élève gendarme de l’école de Montluçon a été condamné, lundi 11 mars, par le tribunal de Montluçon à trois mois de prison avec sursis suite à des violences à l’encontre d’un camarade.
3 000 euros d’amende avec sursis. C’est la peine que le tribunal de Chalon-sur-Saône a prononcé à l’encontre d’un policier du Creusot, ce jeudi. Il avait assené trois gifles à un homme que lui et son collègue venaient d’interpeller.
Un gardien de la paix était jugé à Créteil, jeudi, pour des faits commis dans l’enceinte du tribunal un an plus tôt. Il lui est reproché d’avoir passé ses nerfs sur un accusé des assises puis sur l’une de ses collègues.
Une situation inouïe : des hommes, venus équipés de gants de combat, de bâtons et de gazeuses, ayant agressé des personnes, ont ensuite pu se ranger tranquillement avec les forces de l’ordre qui, d’habitude, chargent et arrêtent le moindre manifestant jugé suspect. Police et extrême droite sioniste main dans la main.
Agriculteur installé à Miélan, Régis Favre estime avoir été victime d' »abus de pouvoir » de policiers auscitains dans la nuit du 1er au 2 mars, lors de son interpellation devant Ciné 32. À tort ou à raison. L’exploitation des caméras qui équipent les agents est en cours. L’interpellé sera, lui, prochainement entendu par la justice.
Pour avoir gazé sans raison et au mépris de la loi un homme durant un contrôle routier à Bussang en 2023, un ex-gendarme vient d’être condamné à huit mois de prison avec sursis simple. Au moment des faits, il était gendarme et officier de police judiciaire.
Des violences policières sur fond de vengeance ? Selon un courrier que Libération a pu consulter, la députée insoumise Danielle Simonnet a transmis le 30 janvier dernier un signalement au parquet de Paris dénonçant «des violences dont [des retenus] auraient été victimes de la part des agents de police chargés de la surveillance» du centre de rétention administrative (CRA) de Vincennes. L’élue a également saisi la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté (CGPLP), Dominique Simonnot, le même jour.
Un gradé du centre de détention d’Argentan (Orne) a passé la journée du jeudi 22 février 2024 en garde à vue. Il est soupçonné d’avoir porté des coups à un détenu en décembre.
Dans les nuits précédentes, les agents ont harcelé et intimidé les écologistes en utilisant des lumières stroboscopiques pour les empêcher de dormir et ont imbibé le pied des arbres occupés d’essence. Privation de sommeil, d’eau et de nourriture, stress constant, menaces : ces pratiques mettent gravement en danger la vie des grimpeurs-euses et ont entraîné une plainte du collectif. À tel point que le rapporteur spécial des Nations Unies sur les défendeurs de l’environnement, Michel Forst, a dénoncé les exactions policières et a été invité par les manifestant-es à se rendre sur la ZAD.
Deux gendarmes mobiles extérieurs au département, qui armaient le poste provisoire de la station, sont renvoyés devant le tribunal correctionnel de Gap. Ils avaient été mis en examen pour des violences lors de l’interpellation. Un troisième protagoniste de l’affaire sera jugé pour “destruction de document dans le but de faire obstacle à la manifestation de la vérité”.
Ils ont chacun porté plainte contre l’autre. Geoffrey T., 40 ans, agent de police, accuse Tom C, 22 ans, de l’avoir insulté dans l’exercice de ses fonctions. Mais Tom C, reproche de son côté à Geoffrey T. de l’avoir violenté. Le tribunal de Lille a tranché mardi.
Ce policier avait d’abord déposé plainte lui-même pour violences avant que l’enquête, notamment une vidéo indépendante, démontre que c’était lui qui avait commis des violences de manière illégitime. Le tribunal l’a reconnu coupable d’avoir porté un coup de matraque et un coup de pied à un manifestant non-violent qui s’était porté au chevet d’une femme tombée dans la rue du Gros-Horloge.
L’ancien responsable de la communication du syndicat Unsa Police en Île-de-France, Jérôme Jimenez, a été condamné ce mercredi 14 février pour des violences sur son fils à un stage de parentalité.
En grève de la faim depuis plusieurs jours, les retenus du CRA 1 de Vincennes nous ont transmis plusieurs textes de revendication dans lesquels ils dénoncent les violences policières, le racisme, la justice aveugle… Ils souhaitent que leurs conditions d’enfermement soient connues du public.
Deux agents de la brigade anticriminalité, Jordan M., 27 ans, et Loïc C., 31 ans, comparaissaient pour des violences injustifiées lors d’une interpellation, une nuit de mai 2023 à Saint-Ouen : des coups de pied, des coups de poing, des balayettes sur un individu, qui, au terme d’une course-poursuite, s’était mis de lui-même au sol, les mains en évidence.
Insultes, chemises arrachées, coups de taser : l’histoire d’une rébellion contre les forces de l’ordre dans un appartement cossu des Champs Elysées. Un médecin comparait devant la 30è chambre correctionnelle du tribunal de Paris.
Le journaliste de Brut affirmait avoir reçu des coups de la part de deux policiers lors d’une manifestation le 1er mai 2023 à Paris. Rémy Buisine plaide auprès du Parisien « un manque de sérieux » dans l’enquête.
Témoignages des retenus du CRA de Vincennes : cette semaine, des flics visiblement bien éméchés sont rentrés dans les chambres au milieu de la nuit pour tabasser des gens. Suite à cela, les retenus du bâtiment 2A sont rentrés en grève de la faim ; c’est dans ce contexte qu’une manifestation réunissant 80 personnes a joyeusement déboulé, dimanche matin aux abords du CRA pour leur crier leur soutien, avant de se faire violemment refouler par des keufs un peu paniqués.
Fin 2022 au centre de rétention administrative de Toulouse, Samir est victime de violences policières. Pour couvrir leurs méfaits, deux fonctionnaires l’accusent lui de violences. Les images de vidéo-surveillance vont permettre à la vérité d’éclater.
Un ancien policier de la brigade anticriminalité (Bac) a été reconnu coupable d’avoir agi avec disproportion lors d’une interpellation en mars 2020 à Corbeil-Essonnes. Le tribunal d’Évry l’a condamné ce mardi à 5 mois de prison avec sursis.
Samedi 20 janvier, 200 gendarmes et des engins de chantier ont débarqué. Des grenades lacrymogènes ont été tirées, les cabanes au sol détruites – deux mois et demi de travail anéantis en quelques minutes. Mais aussi des tentes déchirées, des cuisinières, canapés, pharmacie, livres, enterrés dans une grande fosse ou volés par les militaires… Une pure opération de dévastation
Ce policier, qui exerce dans les Côtes-d’Armor, est poursuivi pour destruction de bien appartenant à autrui par incendie, et pour des faits de harcèlement et de consultation illégale de fichiers.
Face à la baisse des températures, la préfecture du Bas-Rhin a ouvert deux gymnases à Strasbourg pour accueillir des sans-abris. Vendredi 12 janvier au matin, la police nationale a fait irruption dans l’une des deux salles de sport, le gymnase du Conseil des XV pour arrêter un homme originaire d’Arménie. Il a ainsi été séparé de son épouse enceinte et de ses trois enfants, qui étaient également sur place.
Lacération, confiscation, expulsion… Le Collectif Accès au droit a recueilli près de 450 témoignages entre 2015 et 2023 qui font état, à Paris et dans sa banlieue nord, de violences envers les personnes migrantes vivant à la rue.
Le tribunal administratif de Rennes (Ille-et-Vilaine) a rejeté la demande d’un gardien de la paix d’être réintégré au sein de la police municipale de Lorient (Morbihan), où il avait été détaché durant un an. Il avait notamment caché à la Ville de Lorient, son employeur, les troubles du comportement de son chien. Et qu’il était visé par une enquête de l’IGPN.
Jeudi 4 janvier 2024, deux hommes jugés pour s’être battus avec des policiers au Bourget ont finalement été relaxés, la version des agents ayant été remise en cause.
Jordane G. affirme qu’un policier lui a mis un coup de genou au visage, puis un coup de poing, alors qu’il se trouvait en cellule. Malgré ses demandes répétées, il a dû attendre plus de quinze heures pour voir un médecin. Le parquet de Créteil a saisi l’IGPN.
Le mois dernier, le directeur de l’ENAP a vertement rappelé à l’ordre les recrues de la 216ème promotion, dans un discours sévère dont Blast publie l’enregistrement. Portés sur la bouteille, chahuteurs, volontiers bagarreurs, adeptes… de pratiques libertines, ces aspirants surveillants sont la risée de leurs futurs collègues. Ces incidents ne sont pourtant que les derniers symptômes d’une force de sécurité à la dérive depuis de longues années. Blast a mené l’enquête.
Des images de l’association Utopia 56 montrent deux policiers violentant un jeune homme dans une rue dimanche 17 décembre, dans le IVe arrondissement de la capitale, en marge de la dispersion d’un campement de réfugiés isolés. Ce mardi 19 décembre dans la matinée, le compte X (anciennement Twitter) de l’association de défense des personnes exilées Utopia 56 a relayé une courte vidéo. D’une durée de vingt secondes, elle montre deux policiers de la brigade de répression de l’action violente motorisée (Brav-M), reconnaissables à leur casque de moto, en train de violenter un jeune homme dans la rue. L’individu, assis au sol, est soulevé une première fois par un policier, avant d’être très brutalement jeté au sol, tête la première sur le bitume.
Extrait Un habitant de Ploufragan (Côtes-d’Armor) a été condamné à huit mois de prison pour avoir menacé et insulté des policiers à bord de sa voiture. Pour l’interpeller, les policiers avaient dû utiliser un taser à quatre reprises.
Extrait Il y a quelques mois, lors d’un rassemblement devant le chantier, Sylvain se fait interpeller violemment et est ensuite accusé de violences envers une personne dépositaire de l’autorité publique. “L’enquête a été menée de manière partielle et partiale”, réagissait son avocat au micro de France 3 à la sortie de l’audience. “Il est victime de violences policières“, a-t-il poursuivi. Le dossier a été renvoyé en septembre 2024 pour un défaut de procédure. En attendant, l’IGPN a été saisie pour violences et usages de faux en écriture publique.
Un quadragénaire, policier de profession, s’est montré violent, voici un an, envers deux clientes d’une discothèque de Lorient (Morbihan). Condamné à dédommager ses deux victimes, il attend désormais une sanction de sa hiérarchie. « Il nous a dit : “Meufs ou pas, je vous sors de là !” » Et de mettre sa menace à exécution : « Il m’a pris à la gorge, relâchée, puis empoigné les cheveux et ceux de mon amie… Ma tête a alors tapé le lavabo, je suis tombée au sol, j’ai perdu connaissance quelques secondes. »
Extrait Dans la ville dirigée par Louis Aliot (RN), où la police municipale est mise à contribution pour « harceler les dealers », une vidéo montre un agent en train de frapper la tête d’un adolescent menotté contre le mur. Le parquet a ouvert une enquête. La mairie défend l’action de ses agents.
Extrait Deux des quatre policiers mis en examen à Marseille pour avoir tiré au LBD et fracassé le crâne de Hedi avaient déjà commis de graves violences. Mediapart a eu accès à des documents qui révèlent que la direction de la police de Marseille, informée, n’avait pris aucune mesure disciplinaire à leur égard. Une impunité au coût dramatique.
Extrait Le tribunal correctionnel de Lisieux a rendu sa décision hier. Jugé le 7 novembre 2023, le gendarme de la Garde Républicaine de Deauvile poursuivi pour « sévices graves ou actes de cruauté » sur des chevaux a été relaxé pour cette affaire. En revanche, il a été condamné à une amende avec sursis pour actes de violence sur une collègue.
« SI MON FRÈRE N’ÉTAIT PAS INTERVENU, JE NE SERAIS PEUT-ÊTRE PAS LÀ AUJOURD’HUI » : UN GENDARME DU GERS RECONNU COUPABLE DE VIOLENCES SUR SA FILLE DE 13 ANS
Extrait Une mère de famille de 41 ans, policière dans le Gers, a été jugée mardi 5 décembre devant le tribunal judiciaire d’Agen pour violences sur sa fille de 13 ans. Elle a été condamnée à huit mois de prison.
De la peur, des blessures béantes, des gémissements de douleur et le tonnerre permanent des explosions de grenades. On croirait lire un récit de guerre, mais ce sont des témoignages de choses vues et vécues en manifestation.
Extrait La police n’a reçu aucun ordre de réquisition de la part du tribunal apprend-on également. Les policiers déclarent être « simplement » là pour empêcher les sans-papiers « d’installer leur piquet de grève ». Une fois encore, la police montre dans quel camp elle se situe et qu’elle n’a aucun problème à contourner les lois lorsque cela lui permet de mieux réprimer.
Extrait Seulement, une vidéo prise de l’altercation aurait été prise par une passagère de l’avion et transmise aux autorités tunisiennes, qui ont décidé d’interpeller les trois officiers peu après l’atterrissage à Tunis.
Extrait Le policier de 36 ans avait auparavant écopé d’une peine de prison avec sursis pour avoir, en août 2020, giflé un homme dans sa cellule de garde à vue.
Extrait Lundi, le tribunal de Dunkerque a condamné un gendarme à du sursis pour avoir fait usage d’un pistolet à impulsion électrique de façon disproportionnée. Il est relaxé pour les autres violences.
C’est une go-pro d’une policière municipale qui avait filmé la scène et contredit la version présente dans le PV rédigé par le brigadier chef. En effet on y voyait un individu se faire violemment frappé et recevoir des gaz lacrymogènes. Il perdra deux dents. Un enregistrement de la radio des policers rapporte les propos du brigadier chef : « Il dit que la police l’a frappé, mais il a glissé sur les cailloux et on ne l’a pas vu, hein ? »
Extrait Cinq et dix mois de prison avec sursis ont été requis contre deux policiers de la brigade anticriminalité de nuit du IXe arrondissement de Paris. Il leur est reproché d’avoir, en septembre 2021, après une bagarre avec des jeunes ivres, frappé deux d’entre eux dans un hall, puis d’avoir travesti la vérité.
Extrait Dans la nuit du vendredi 30 juin au samedi 1er juillet 2023, alors que la ville de Lorient (Morbihan) était le théâtre d’émeutes urbaines, un groupe, formé environ d’une trentaine de jeunes, parmi lesquels plusieurs se présentant comme des militaires, s’étaient postés en appui des forces de police. Et avait procédé à plusieurs interpellations musclées, notamment avec l’aide de colliers de serrage. Au lendemain de cette nuit de violences, le maire Fabrice Loher, avait assuré qu’« aucune milice n’est à l’œuvre aux côtés ou à la place de la police », dans un communiqué en réaction à la « rumeur ».
Extrait La cour d’appel de Paris a relaxé six fonctionnaires de police condamnés en première instance pour violences et propos racistes lors de l’interpellation d’un homme de nationalité égyptienne en avril 2020 à Asnières-sur-Seine dans les Hauts-de-Seine. Les juges ont confirmé la condamnation pour injures racistes pour l’un d’entre eux.
Le 2 novembre, un agent de la BAC a violemment plaqué au sol un enfant de 11 ans parce que ce dernier a ouvert le sac d’une amie pour prendre du chocolat. Un nouvel exemple de violences policières, encouragées par la mise en place d’un plan de sécurisation contre la « délinquance » à Gare du Nord à Paris.
A Villepinte le chef de la police municipale est visé par plusieurs plaintes. Vols de cigarettes de contrebande, d’argent en numéraire, violences, harcèlement. Et il est aussi inquiété pour son rôle dans une altercation avec la responsable du service des caméras de surveillance de la ville.
Après quatre ans de procédure, le policier Jérémie A. a été condamné à 7 mois de prison avec sursis par le tribunal de Bobigny pour des violences dans le cadre de l’interpellation de Lamine Ba, alors médiateur de la ville de Sevran (Seine-Saint-Denis).
Alors que la trêve hivernale entre en vigueur mercredi, les expulsés se retrouvent sans solution de relogement concrète. C’est au son des camions de CRS et d’une porte que l’on enfonce que se sont réveillés lundi matin, à 7 heures, une vingtaine d’habitants de la Halle Benfleet, dite «la Caboteuse», à Romainville (Seine-Saint-Denis) … Cette halle, acquise par l’EPFIF en 2013, ne faisait l’objet d’aucun projet immobilier. Repérée par un groupe d’une dizaine de personnes en situation de précarité en mai 2022, le bâtiment a ensuite été occupé : «On passait devant depuis un moment et on voyait qu’il était vide. On a vu qu’il n’y avait pas de projet, donc on s’est installés», raconte Valentin, membre du collectif le Carton, qui défend l’usage de lieux abandonnés.
Le tribunal a condamné, lundi, deux fonctionnaires de police pour des violences en réunion, infligées à un mineur de 17 ans, en garde à vue, au sein du commissariat de Nantes, le 8 août 2020.
Récit de l’expulsion des 475 mineurs qui squattaient dans le parc de Belleville faute de mieux et des suites. La préfecture de Paris a organisé jeudi 19 octobre avec le soutien de la mairie une opération de « mise à l’abri » des jeunes migrants mineurs qui, faute de prise en charge, campaient dans le parc de Belleville depuis juin 2023. A la date de l’évacuation, ils étaient 475.
Lyon – Les forces de l’ordre ont évacué lundi matin le squat « Pyramide », un des plus importants de Lyon, une opération jugée « inacceptable » par la mairie écologiste à deux jours de la trêve hivernale.
Le tribunal correctionnel de Créteil (Val-de-Marne) a condamné ce vendredi un gardien de la prison de Fresnes à 18 mois de prison avec sursis. L’homme de 41 ans, travaillant au quartier de semi-liberté (QSL) de Villejuif, a été reconnu coupable de violence envers un détenu. Il a aussi écopé d’une interdiction d’exercer sa profession.
Extrait Suite à l’expulsion d’un squat à Saint-Martin-du-Touch par la Mairie de Toulouse deux cents personnes se sont retrouvées à la rue ce 25 octobre. Dès le lendemain, grâce à la solidarité d’étudiants, une centaine d’entre eux ont pu trouver refuge dans un bâtiment désaffecté de l’université du Mirail.
Le 30 avril 2021, en pleine épidémie de Covid-10, les deux fonctionnaires Cyril A. et Randy S. étaient intervenus pour interrompre une soirée sauvage dans un appartement proche de la gare. Ils avaient notamment interpellé un jeune homme et sa compagne, une vidéo filmée par une voisine montrant Eliott frappé, étranglé et traîné au sol par les cheveux jusqu’à la voiture de la BAC, Marion poussée et gazée par un policier.
Extrait Plaqué sur le capot d’un véhicule, ce dernier a reçu ensuite un coup de tête, alors que, selon le parquet, « il n’y a pas de danger », avant d’être menotté, empoigné par les cheveux et conduit vers le véhicule de police. Le second policier – celui qui a été le plus sévèrement sanctionné – est vu repousser l’amie du jeune homme et la faire violemment chuter au sol à deux reprises. Cette dernière, une infirmière, a été blessée au coude.
Deux invités d’un mariage ont tiré au mortier d’artifice sur le parvis de l’hôtel de ville, samedi. Le cortège a fini par être dispersé par la police à coups de tirs de grenades de désencerclement et lacrymogène. Deux convives ont été interpellés, un troisième a été légèrement blessé à l’œil.
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Extrait
Ce dimanche, l’énorme dispositif militaire mis en place tout le week-end est passé à l’offensive. Les gendarmes ont chargé et tiré des grenades lacrymogènes et explosives, déclenchant un incendie dans l’herbe sèche d’un champ, des blindés ont été déployés contre une chorale, des enfants ont été gazés, le gaz lacrymogène a été tiré jusque sur le parking et devant la maison d’un octogénaire, des personnes âgées matraquées… Thomas Brail, le gréviste de la faim qui défend les arbres menacés par le projet a été évacué inanimé.
Elle se précipite, ouvre et se retrouve face à deux hommes cagoulés et armés. La jeune femme précise qu’elle n’a pas remarqué leur brassard « Police » et qu’ils étaient alors habillés en civil. Et pour cause, il s’agit de deux agents de la brigade anticriminelle (BAC), venus de Lyon pour interpeller une femme impliquée dans un trafic de stupéfiants. Elle tente donc de refermer la porte et se retrouve plaquée au sol, en peignoir, une arme braquée sur la tête
Extrait : Vendredi 20 octobre vers 6h, la police nationale a procédé à l’évacuation d’un des bâtiments du squat. À 9h, des ouvriers étaient en train de murer les entrées des numéros 12 et 14 de la rue de Sarlat et l’évacuation était toujours en cours. Sur place, Nicolas Fuchs, coordinateur régional de Médecins du Monde, était tenu à l’écart du lieu de l’évacuation et ne pouvait parler qu’aux personnes qui l’ont quitté avant l’arrivée des forces de l’ordre.
Un gendarme de 52 ans en poste dans le Loir-et-Cher est mis en examen pour viols et torture sur deux femmes et pour avoir commis sur elles des actes de barbarie.
L’affaire commence le 24 mai 2022, lorsqu’un médecin légiste signale des viols commis sur une personne vulnérable suivie en psychologie comme bipolaire. Interrogée, celle-ci déclare avoir connu le gendarme sur un site de rencontres, mais il utilisait un faux nom. Elle décrit des actes que le gendarme va reconnaître en déclarant qu’il s’agissait de « jeux acceptés ».
Il a pratiqué sur elle des pénétrations, notamment anales, à l’aide d’une bouteille. Il l’a forcée a manger des excréments, « jusqu’à la suffocation » dit-elle , en la menaçant à l’aide d’un couteau sur le ventre. Elle aura neuf mois d’ITT.
Extrait : Le tribunal de Châlons-en-Champagne a condamné le 16 octobre un policier de Châlons-en-Champagne pour violences. Ce dernier compte d’ores et déjà faire appel de ce jugement.
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Note de lecture :
Ce 13 octobre 2023, jour de mobilisation nationale pour les salaires et contre la vie chère, les élèves du lycée Balzac à Tours bloquent l’entrée. Ils sont sur les trottoirs et ne bloquent donc pas la circulation.
Extrait : Le tribunal de Coutances (Manche) a rendu son jugement le 11 octobre 2023 : il a estimé que les violences aggravées sur les enfants étaient caractérisées, mais prescrites.
Note de lecture Valentin Gendrot est un journaliste qui s’est infiltré dans la police pendant 2 ans. Il en a tiré un livre intitulé « flic » publié en septembre 2020. Il y parle, entre autres choses, de racisme et d’actes violents commis par les policiers avec lesquels il travaillait.
Extrait : Le procès du commissaire, qui a ordonné la charge policière ayant gravement blessé Geneviève Legay en 2019, se tient ce 13 octobre à Lyon. « C’est la première fois depuis 70 ans qu’un donneur d’ordre devra rendre des comptes devant la justice » souligne Attac France.
Extrait : Après quatre ans de procédure, le policier Jérémie A. a comparu devant le tribunal de Bobigny pour des violences dans le cadre de l’interpellation de Lamine Ba, un médiateur de la ville de Sevran (Seine-Saint-Denis).
Extrait : Les enfants ont relaté des coups de cravache Dès le début de l’audience, la présidente du tribunal a précisé qu’elle était mal à l’aise avec ce dossier : le prévenu avait des responsabilités au sein de la gendarmerie, l’enquête a été menée par des gendarmes et le contrôle judiciaire effectué par des gendarmes.
Extrait : Briançon, le 2 octobre 2023 – La semaine dernière, la préfecture des Hautes-Alpes a annoncé l’arrivée, dès le jeudi 21 septembre, de 84 effectifs supplémentaires dédiés au renforcement des contrôles à la frontière franco-italienne. Depuis, des interpellations se multiplient autour de la frontière, jusque dans la ville de Briançon, et même au-delà, où la police traque les personnes exilées pour les chasser de l’espace public. Or, si la préfecture se targue de respecter la loi, il n’en est rien et ces pratiques policières et préfectorales sont illégales et dangereuses.
Extrait : L’ancien homme de confiance d’Emmanuel Macron a été de nouveau condamné en appel à trois ans de prison, dont un an ferme, pour les violences du 1er mai 2018 à Paris.
Extrait : Pour Politis, plusieurs blessé·es et mutilé·es par les forces de l’ordre racontent leur histoire et s’interrogent : comment survivre après les coups de la police ?
Le 22 décembre 2022. Deux amis alcoolisés traversent un parking à Pontivy (Morbihan). Ils aperçoivent deux hommes qui crient police. L’un des policiers envoie un coup de poing à l’un des amis qui ne reprendra connaissance qu’à l’hôpital.
Extrait : Le 30 août, deux policiers étaient jugés pour avoir produit un faux rapport de police qui devait justifier une arrestation musclée le 29 janvier dans le centre de Lille. Ils ont été relaxés pour cet écrit mais la policière a été condamnée pour violences. Elle avait aspergé de gaz un homme qui n’était pas menaçant.
Extrait : Une trentaine de très jeunes migrants laissés à la rue s’est rassemblée devant les locaux du groupe délégataire de service du Département chargé de leur accueil pour leur droit à la mise à l’abri et à la scolarisation.
Extrait : Hauts-de-Seine Les six policiers qui avaient interpellé un ressortissant égyptien en 2020 avaient été condamnés en première instance jusqu’à un an de prison, dont six mois ferme
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Extrait : « Un bicot comme ça, ça ne nage pas » : en 2022, six policiers ont été condamnés pour injures racistes et violences lors de l’interpellation de Samir E., un ressortissant égyptien de 28 ans, à l’Île-Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Cinq d’entre eux ont fait appel du jugement et leur procès s’ouvre aujourd’hui. À cette occasion, INDEX livre une analyse des enregistrements audio et vidéo de cette interpellation – publiés pour la première fois dans leur intégralité – où l’on entend distinctement les insultes et éclats de rire des policiers, ainsi que les cris de l’interpellé.
Un policier a frappé une personne gardée à vue : une gifle ou un coup de poing, puis un coup de pied.
En fait, il a suffi que le détenu fasse des doigts d’honneur à la caméra de sa cellule puis essaie de cacher l’objectif avec son matelas pour que des policiers interviennent et que l’un d’entre eux se permette ces actes violents.
Extrait : C’est à ce moment que Romain décide d’intervenir. Il plaque Jonathan contre une vitre du bar puis l’emmène dans les WC en défonçant une porte au passage. Jonathan sera d’ailleurs poursuivi et relaxé pour cette dégradation…Dans les toilettes, Romain lui fait une clé de bras. L’homme est costaud, il fait plus de 100 kg. Jonathan perd connaissance et se retrouve au sol.
Extrait : Les retenus et l’association qui leur apporte une aide juridique dénoncent une hausse des violences policières et des insultes racistes, sur fond d’allongement de la durée moyenne de rétention. France Culture a accompagné une délégation de parlementaires venue visiter inopinément le centre.
Jean-Alexandre a été diagnostiqué autiste avec dyssynchronie pendant son enfance. Son amie Awa souffre de schizophrénie. Ensemble ils étaient partis dîner en ville le 1er mai 2023 à Paris. Ils se sont retrouvés nassés par la police. Signalons au passage que la pratique de la nasse a été jugée illégale par le Conseil d’Etat en juin 2021. Jean-Alexandre et Awa sont alors dans une ruelle peu éclairée et il leur est interdit de boire, de bouger, d’aller aux toilettes.
Extrait : Le 28 mai 2023, un surveillant du centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe (Orne) aurait poussé un détenu, le blessant au dos. Le gardien sera convoqué en audience du tribunal d’Alençon.
Extrait : Arthur*, 13 ans, porte toujours son attelle à une jambe, 38 jours après les faits survenus le 24 juillet dans un supermarché de Chanteloup-en-Brie (Seine-et-Marne). Il souffre d’une luxation du genou en raison des coups de pied assénés par son père, policier municipal. Jugé le 30 août, il a dit sa honte et ses regrets.
Extrait : Le chef du service et deux agents mis en examen, des soupçons de violences lors d’une intervention et de faux en écriture… L’affaire révélée jeudi soir par Mediapart ébranle la police municipale d’Hénin-Beaumont, l’une des plus importantes du secteur. On fait le point.
Extrait : En août dans les Alpes-Maritimes, les violences contre les personnes en situation d’exil se sont multipliées de façon alarmante. Le collectif Progetto 20K dénonce ces attaques, l’opacité des conditions de détention des mineur·e·s non-accompagné·e·s, et le silence complice qui fait de la frontière une zone de non droit, de déshumanisation et de violence impunie.
Extrait : Mardi soir, les passagers d’un train reliant Vintimille à Cuneo ont été choqués par des forces de l’ordre françaises qui s’évertuaient à faire descendre violemment une famille ivoirienne.
Extrait : Une Angoumoisine affirme avoir été malmenée par deux policiers municipaux à l’occasion d’un contrôle d’identité. Elle aurait ensuite été menottée et frappée dans le dos. Elle a porté plainte pour violences policières. Les policiers municipaux ont porté plainte contre elle pour outrage et rébellion
Extrait : Expulsée de son logement de fonction par la police au printemps dernier, Jacqueline Statdler avait reçu deux tirs de taser. Elle porte plainte contre les forces de l’ordre pour des faits de violences.
Extrait : Une cinquantaine de sans-abris pensaient avoir trouvé un refuge dans un bâtiment inoccupé du Neuhof dimanche 13 août. Mais la police a évacué le site le lendemain vers 14h30.
Extrait : Ce père de famille a-t-il eu la main lourde sur son adolescent ? Faute de représentant légal de l’enfant à l’audience, l’affaire, présentée ce lundi 14 août devant le tribunal correctionnel de Compiègne, a été renvoyée au 2 octobre prochain.
Extrait : Dans les colonnes de Médiapart, journalistes, lecteur.rice.s, ont témoigné de l’indifférence, voire de l’approbation, d’une partie de la population vis-à-vis des violences policières. Celles-ci ont pourtant provoqué la mort de deux jeunes adultes et fait de nombreux blessés graves. Dans mon entourage, nous faisons, stupéfait.e.s et sidéré.e.s, le même constat, plusieurs semaines après ces drames.
Extrait : Au centre de rétention administrative du Mesnil-Amelot, en Seine-et-Marne, des personnes accusent des policiers de violences lors de leur incarcération. Deux femmes ont porté plainte.
Extrait : Dans la nuit du vendredi 30 juin au samedi 1er juillet 2023, les retenus du CRA de Marseille se sont révoltés face à leurs conditions de vie indignes. Cette émeute a été déclenchée suite au refus de soin de A., en détresse médicale.
Extrait : Cinq policiers d’une compagnie de Saint-Denis, la CSI 93, ont été renvoyés devant la cour criminelle de Bobigny pour avoir, lors de son interpellation, tabassé un jeune et avoir occulté ces violences en rédigeant de faux procès-verbaux. Un crime passible de 15 ans d’emprisonnement. « Une décision courageuse qui devrait être la règle », commente l’avocat de la victime, Me Yassine Bouzrou.
Extrait : Vingt-quatre heures après son interpellation lors de la manifestation interdite en mémoire de son frère Adama, Yssoufou Traoré est sorti libre de l’hôpital, dimanche.
SAINTE-SOLINE : « CE N’EST PAS EN PROCÉDANT AVEC UNE VIOLENCE AUSSI INOUÏE DE LA PART DES FORCES DE L’ORDRE QU’ON VA PARVENIR » À RÉCONCILIER LA POLICE ET LA POPULATION, POINTE LA LDH
Extrait : Dans son rapport sur l’intervention des forces de l’ordre à Saint-Soline le 25 mars, la Ligue des droits de l’Homme dénonce une « volonté délibérée de ne pas porter secours » aux blessés.
Extrait : Malgré l’interdiction du rassemblement, au moins 2 000 personnes se sont rassemblées à Paris. Des journalistes racontent avoir reçu des coups lors de ce rassemblement. Une enquête administrative a été ouverte, a annoncé la préfecture de police.
Extrait : La préfecture de police annonce l’ouverture d’une enquête administrative après des faits de violences commises par des policiers sur des journalistes couvrant la marche interdite en mémoire d’Adama Traore, samedi 8 juillet 2023.
Extrait : Un gardien de la paix stagiaire qui avait frappé à coups de poings et de pieds un homme menotté au tribunal de Paris contestait sa suspension. La justice ne l’a pas suivi.
Extrait : Interpellée à Nanterre le jour de la marche pour Nahel, une jeune femme de 21 ans s’est retrouvée accusée par un policier de lui avoir asséné des « coups de poing ». Grâce à une vidéo sur les réseaux sociaux, son avocate a obtenu que le tribunal requalifie ces prétendues « violences » en « rébellion ».
Extrait : Depuis samedi dernier, des groupes militants d’extrême droite paradent et agressent des habitant.e.s dans les rues de Chambéry. Une offensive raciste et décomplexée, menée dans un contexte d’escalade policière.
Extrait : Jaouad Bouaich sortait d’un cybercafé du centre-ville quand il a été pris à partie par deux fonctionnaires, qui croyaient reconnaître le responsable d’une attaque quelques minutes auparavant…
Extrait : Plus de 6 000 personnes ont pris part à la marche blanche organisée en hommage à l’adolescent tué mardi par un policier et pour demander la fin de l’impunité policière. Des tensions ont émaillé le parcours du cortège.
Extrait : Les faits remontent au 26 juin 2021, ils ont été jugés par le tribunal correctionnel ce mardi 27 juin. La justice reprochait aux deux muto’i ainsi qu’à un troisième prévenu d’avoir, sur le quai de Vaiare, porté des coups à plusieurs personnes dont un homme qui sortait de prison. Les magistrats sont allés en deçà des réquisitions du parquet.