Présentation

Un monsieur qui s’appelait Maurice Rajsfus avait inlassablement épluché l’actualité pendant 20 années, à la recherche de « bavures » policières.

Il a commencé sur une machine à écrire, sa page mensuelle a continué en ligne (Que fait la police ). Il découpait les articles dans les journaux.
Les articles ont rempli des classeurs, les classeurs des étagères, puis des armoires, et finalement sa maison.
Enfin il y a eu des livres, beaucoup de livres.

Ce n’était plus des exceptions, c’était un système. Brutal, raciste, sexiste, homophobe, qui ne s’encombrait pas de légalité, de vérité ou d’esprit républicain.

Révélant ainsi ce que fait la police, ce pourquoi elle a été créée, et par qui.

Nous tentons humblement de reprendre le flambeau.

Le site de l’Anti.Média est d’abord une base de données dans laquelle nous archivons des articles qui rendent compte des violences de l’État au quotidien. Son but est de mettre en évidence leur nombre et leur caractère systémique et de faciliter les recherches et analyses.

Nous compilons les articles, analyses qui traitent des violences de l’état, qu’elles soient physiques, sexuelles, psychologiques, judiciaires, financières …

Nous pratiquons une sorte de veille médiatique, sur l’activité de l’axe police-justice-prison.

Parmi les complices sur lesquels l’État peut compter, il y a les médias dominants qui pratiquent un certain journalisme de Préfecture et fabriquent au quotidien l’image fantasmée d’une police aimable, bienveillante, au service de la population, d’une justice indépendante et impartiale et d’une prison juste.

Pour recenser de façon aussi exhaustive que possible ce que fait la police, nous référençons de nombreux articles parus dans des titres de presse dont nous ne partageons pas forcément les points de vue et nous nous efforçons de choisir ceux qui sont les plus factuels.

Nous voudrions donner à relire les faits, débarrassés de toute forme de complaisance et de servilité, ce site s’appelle donc l’Anti.Média.

Il donne la parole aux médias militants et à toutes les formes de résistances.

C’est un hommage à Maurice.

C’est un outil au service des victimes.