Les faits se seraient déroulés entre l’été 2023 et mars 2024 : des antidépresseurs et des somnifères auraient été administrés à l’insu des collègues, deux femmes, lors de repas pris ensemble.
Le 13 mars 2024, la cour d’appel d’Orléans a infirmé les six mois de prison avec sursis infligés à K., agent au commissariat de Tours, pour avoir détourné un fichier interne. Elle a écopé de 4.000 € d’amende dont la moitié assortie d’un sursis.
Extrait : Selon le président du tribunal, les images de vidéosurveillance ne laissaient pourtant paraître aucun signe d’ivresse. Le mis en cause, qui marchait sans encombre, avait même été contrôlé par des agents de la brigade anticriminalité qui ne l’avaient pas jugé en état d’ébriété, indiquent nos confrères. Le policier auxiliaire aurait d’ailleurs appelé la police pour signaler avoir vu un suspect s’enfuir en voiture, note France Bleu. Interrogé à ce sujet, le prévenu a expliqué avoir voulu lancer les policiers sur une fausse piste.
Extrait : Selon La Nouvelle République, les agents s’échangeaient des propos à caractère raciste. L’un d’eux aurait par exemple écrit « Rebeu-cop, qu’Allah me prothèse », sous la photo d’une jeune fille syrienne blessée, appuyée sur des béquilles. « Des investigations réalisées, il est ressorti que les échanges entre les fonctionnaires étaient inappropriés et pouvaient revêtir une connotation discriminatoire », note le communiqué de presse de la préfecture d’Indre-et-Loire.