Quatre policiers de Tarascon ont été placés vendredi sous contrôle judiciaire dans l’attente de leur jugement le 4 avril pour « détention et transport de produits stupéfiants » et « faux et usage de faux »
ESPIONNAGE DE FRANÇOIS RUFFIN, HOMME DE MAIN DE BERNARD ARNAULT ET NICOLAS SARKOZY… BERNARD SQUARCINI CONDAMNÉ À QUATRE ANS DE PRISON, DONT DEUX AVEC SURSIS
L’ancien patron du renseignement intérieur sous Nicolas Sarkozy, Bernard Squarcini a été jugé coupable d’activités illicites notamment au profit du groupe de luxe LVMH. Condamné, vendredi 7 mars, à quatre ans de prison dont deux avec sursis, il est accusé d’avoir fait espionner le député-reporter François Ruffin.
Des cubis de rhum remplis de cocaïne liquide Affectés à l’aéroport d’Orly, ces fonctionnaires sont accusés d’avoir facilité le passage de « mules » en échange de pots-de-vin. Elles transportaient de la cocaïne à l’état liquide depuis l’aéroport Félix-Éboué, dans des cubis de rhum.
Le procès de l’ancien dirigeant de l’Iris Club de La Sentinelle s’est joué ce jeudi, au tribunal de Valenciennes. Jugé pour abus de confiance et blanchiment, le policier est suspecté d’avoir détourné plus de 200 000€ entre 2018 et 2023.
En 2020, un garagiste a obtenu auprès de la CRS autoroutière de Saint-Priest-en-Jarez des informations confidentielles concernant des voitures. L’un des policiers assume : il s’est laissé acheter. Les deux autres maintiennent « avoir voulu aider un collègue ». Ils sont jugés pour détournement et corruption.
Heures de travail non déclarées, fausses déclarations de frais kilométriques, salariés licenciés pour pouvoir en embaucher d’autres : entre 2019 et 2021, ce Lensois de 59 ans à la tête d’une société de sécurité privée a trompé le fisc. Une activité menée en parallèle de son métier de… policier municipal.
Le prévenu suivait son ex-compagne dans les environs de Bully-les-Mines depuis qu’ils étaient séparés. Policier, il a également utilisé le fichier des plaques d’immatriculation pour connaître l’homme qu’elle fréquentait.
Le parquet demande le renvoi en correctionnelle de l’ex-huissière d’audience soupçonnée d’avoir rabattu des clients pour des avocats. Pour eux aussi, le procès est requis. Le juge poursuivi n’est pas soupçonné de corruption.
Alors que les autres victimes ne souhaitent pas déposer plainte, l’un des détenus auditionnés, âgé d’une vingtaine d’années, décide de le faire. En plus du harcèlement présumé, le détenu aurait reçu des avances de nature sexuelle afin de lui faciliter sa sortie de détention. Soit des faits de « corruption passive ».
Mis en examen notamment pour vol et extorsion de fonds, un policier est suspecté d’avoir dérobé de l’argent dans un tripot clandestin. Placé sous contrôle judiciaire, il a interdiction d’exercer.
Trafic d’arme au PSPG de Golfech. Un jeune gendarme de 19 ans voit sa carrière prometteuse brutalement interrompue. Julian, fraîchement intégré au Peloton Spécialisé de Protection de la Gendarmerie (PSPG) de Golfech, une unité d’élite formée par le GIGN.
Neuf policiers franciliens, de grades et services variés, sont mis en examen pour « corruption » dans une enquête à tiroirs ouverte depuis bientôt quatre ans. Ils sont soupçonnés de s’être mis au service d’un sulfureux chef d’entreprise qui leur offrait des cadeaux.
Jeudi 6 février 2025, un policier, accusé de travail dissimulé et d’avoir dispensé des formations sans autorisation, a été condamné par le tribunal de Saint-Brieuc.
La personne la plus lourdement condamnée est Roland Chervet, un commandant de police « complaisant », coupable, pour le président du tribunal correctionnel Pascal Gand d’une « dérive déontologique et éthique très inquiétante ». C’était ce commandant de police qui avait validé, de son initiative et alors qu’il était en congés, les 194 procurations illégales. En conséquence, il a été condamné à trois ans de prison dont un an ferme à effectuer sous bracelet électronique à domicile, et cinq ans d’inéligibilité.
Le chef de la police municipale de Grigny-sur-Rhône (Rhône) a été condamné à six mois de prison avec sursis pour avoir récupéré une trottinette déposée aux objets trouvés. Il avait remis de faux documents au véritable propriétaire certifiant que l’engin avait été restitué à une autre personne.
La justice soupçonne le policier, un major de 50 ans, d’avoir prévenu le narcotrafiquant de son arrestation et de lui avoir transmis une note confidentielle du renseignement sur l’organisation du narcotrafic.
Un bout de papier a fait basculer la vie d’Aymen Ibrahim. Daté du 17 avril 2017 et signé par le policier Aaron Berkane, alors membre de brigade anticriminalité du XVIIIe arrondissement de Paris, ce procès-verbal l’accuse de détenir un sachet de cocaïne, découvert par hasard lors d’un contrôle routier. L’homme, de nationalité égyptienne et résidant en France depuis 2004, reproche dès son premier interrogatoire à la police de mentir et de lui avoir dérobé 450 euros en liquide au cours de son interpellation. En vain. La parole d’un immigré, sans papiers de surcroît, ne fait pas le poids face aux accusations des policiers.
[…] saisie de l’affaire, la section de recherches de gendarmerie d’Ajaccio procède aux premières vérifications. Au total, une quarantaine de procurations litigieuses sont retracées, comme le confirme une source proche de l’enquête auprès de Mediapart. Elles ont toutes été certifiées par le même gendarme, Ludovic P., arrivé en Corse en 2018 avant d’être affecté au peloton de surveillance et d’intervention de Boccognano.
Derrière [des] achats faramineux d’armes destinées à terroriser et blesser la population, il y a des fonctionnaires et des intermédiaires. Et justement, Médiapart vient de dévoiler qu’une enquête judiciaire du Parquet national financier (PNF) vise ce service du Ministère de l’Intérieur, pour des soupçons de corruption, notamment au cours de l’année 2022.
« Le motif est dérisoire mais pas l’acte de modifier un état civil », a expliqué l’avocate générale, Caroline Gaziot. « C’est symbolique, encore plus pour un gendarme. » La magistrate, qui avait requis deux mois de prison avec sursis et six mois d’inéligibilité, a également noté chez le gendarme la « porosité entre la sphère personnelle et professionnelle » en citant une autre affaire au cours de laquelle il avait consulté un fichier pour le compte de sa belle-sœur.
En février 2020, [Flagrant Déni] publie un article mettant en cause l’impunité de policiers de la brigade anti-criminalité (BAC) de Lyon. Dans les jours qui suivent, Lionel Perrin, à l’origine de l’article, et l’association sont submergés d’appels commerciaux et de courriels publicitaires. Coïncidence ? En quelques clics, ils découvrent que l’adresse IP à l’origine de ce démarchage indésirable provient de la Direction des services numériques de l’État (DINUM).
[…] il lui es reproché d’avoir volé une Rolex à un homme qui avait été placé en garde à vue dans les cellules du commissariat de Nïmes puis de l’avoir remplacée par une contrefaçon. L’enquête a aussi mis au jour des billets volés à d’autres gardés à vue puis remplacés par des billets contrefaits. Enfin, il lui est reproché d’avoir consulté illégalement et en grand nombre des fichiers de police auxquels il avait accès.
Une quinzaine de commerçants du marché de Saint-Ouen (93) accusent la cheffe de la brigade chargée de lutte contre la contrefaçon et deux autres policiers de nombreux vols d’argent. Le système de racket serait en place depuis au moins deux ans.
Accusé d’avoir consulté irrégulièrement des fichiers de police au bénéfice de membres du crime organisé, le quadragénaire, déjà condamné à deux reprises,a écopé de deux ans de prison ferme, et d’une interdiction définitive d’exercer.
En octobre 2023, une enquêtrice de police du commissariat de Tarbes qui a volé plus de 10 000 euros dans les scellés a été définitivement interdite d’exercer dans la fonction publique par le tribunal de Tarbes (Hautes-Pyrénées). Une décision que la policière a contestée en interjetant appel.
À Paris, le procès de Bernard Squarcini se poursuit devant la 11ème chambre correctionnelle. Au programme ce mercredi, un face à face avec François Ruffin. L’ancien patron sarkozyste du renseignement intérieur répond avec neuf autres prévenus d’un usage détourné des moyens de l’État au profit d’intérêts privés. Principalement ceux du groupe LVMH avec lequel le préfet était en contrat de 2013 à 2020. Si le géant du luxe a échappé à une convocation devant le juge pénal, son PDG Bernard Arnault est cité à la barre comme témoin. Troisième et avant-dernier volet de notre série.
Selon nos confrères de France Bleu Normandie, une directrice d’un service technique de la police nationale est visée par une enquête de l’IGPN pour soupçon de travail dissimulé en Seine-Maritime. Détails.
Dans cette affaire révélée par Camille Polloni (alors au Jours et désormais chez Mediapart), quelque six agents de le brigade anticriminalité du 18ème arrondissement sont en effet condamnés pour des faits de corruption, de trafic de stupéfiants, de violences et de procédures falsifiées.
Entre 2013 et 2016, LVMH a voulu faire taire le député de la Somme, avant qu’il ne soit élu de la Nation. A l’époque journaliste à la tête de l’impertinent trimestriel Fakir, le Picard indisposait au plus haut point la direction de la multinationale. Mais les opérations de basse police du géant du luxe, confiées à l’ex-grand flic Bernard Squarcini, ont tourné au fiasco et le trublion Ruffin s’est joué de son adversaire. Second volet de notre série, alors que le procès Squarcini débute ce mercredi à Paris.
Le policier de la Bac d’Amiens, au-dessus de tout soupçon au moment de son interpellation en mars 2023, est renvoyé devant la cour d’assises pour sept faits, à Chaulnes et Nesle. Il en reconnaît cinq.
L’ancien patron du renseignement intérieur français Bernard Squarcini comparait à partir du 13 novembre pour trafic d’influence devant le tribunal correctionnel de Paris, avec sept autres hauts fonctionnaires. Ils sont accusés d’avoir usé des moyens de l’État, détournés au profit de LVMH. Le géant du luxe ne sera pas sur le banc des prévenus : le 15 décembre 2021, au terme d’une convention judiciaire d’intérêt public (CJIP) conclue avec le parquet de Paris (1), le groupe et son patron Bernard Arnault ont accepté de payer une amende de 10 millions d’euros. De quoi échapper à un procès public – mais pas au ridicule.
Extrait L’année dernière, six personnes, dont deux travaillaient au centre pénitentiaire de Meaux, ont été mises en examen. Parmi elles, une greffière de l’administration pénitentiaire qui est soupçonnée d’avoir, au cours de l’année 2021 à la prison de Meaux, modifié des fiches pénales et de ne pas avoir transmis des demandes […]
Rachid B., déjà condamné en 2023 pour avoir tenté de faire passer des téléphones portables à un détenu des Baumettes, consultait les fichiers de police (antécédents judiciaires, personnes recherchées et immatriculation), notamment de figures du grand banditisme marseillais. Il a reconnu des abus à des fins personnelles, mais nie tout contact avec la criminalité organisée.
Au commissariat de Levallois (Hauts-de-Seine) où il était affecté, ce brigadier-chef n’était pas occupé que par ses enquêtes. Ses recherches dans les fichiers de police, ceux des antécédents judiciaires, des plaques d’immatriculation, des personnes recherchées, occupaient aussi une partie de son temps de travail. Le problème, c’est qu’il s’agissait trop souvent de recherches irrégulières, faites pour le compte de connaissances plus ou moins proches et surtout, pour celui de son fils.
Après le démantèlement d’un vaste trafic de véhicules, qui aurait empoché 3 millions d’euros, le cerveau de l’opération demande sa libération sous contrôle judiciaire. Cet homme sera fixé sur son sort mardi 29 octobre. Mais les charges qui pèsent sur lui sont accablante, d’après l’enquête de la section de recherches de Toulouse.
Ce haut fonctionnaire, aujourd’hui retraité, a été condamné à deux ans de prison, dont un an ferme sous bracelet électronique, et à une amende de 250 000 euros : il a été reconnu coupable de treize des dix-neuf infractions pour lesquelles il était poursuivi, dont corruption, trafic d’influence, prise illégale d’intérêts et détournement de fonds publics. A l’époque, Alain Gardère était préfet des sites aéroportuaires franciliens (2012-2014) puis directeur du Conseil national des activités privées de sécurité (CNAPS, 2015-2016).
Le tribunal correctionnel de Créteil a prononcé jeudi des peines de douze et dix-huit mois de prison avec sursis, accompagnées d’interdictions professionnelles, contre ces agents jugés pour avoir volé de l’argent à des vendeurs à la sauvette et arrêté un adolescent sans motif.
Un policier rémois jugé pour vol et agression sexuelle dans l’exercice de ses fonctions a été condamné mercredi à quatre ans de prison dont deux fermes par le tribunal correctionnel de Reims.
Le jugement est tombé pour « Haurus ». L’ex-agent de la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) Christophe Boutry a été condamné, jeudi 17 octobre à Marseille, à cinq ans de prison pour corruption. Une peine qu’il n’exécutera pas puisque le tribunal a prononcé sa confusion avec une condamnation identique infligée en 2021 dans un autre volet de l’affaire. Décrit par l’accusation comme le chef de la bande criminelle de Marignane liée au narcobanditisme marseillais, Pascal Gomez Galeote, 44 ans, s’est vu pour sa part infliger cinq ans de prison et une amende de 40 000 euros. Le tribunal l’a reconnu comme le corrupteur du policier en poste à la DGSI qui, sous le pseudonyme d' »Haurus »vendait en 2017 et 2018 sur le darknet des informations sensibles tirées de fichiers de police.
Nouveau procès pour « Haurus ». Cet ancien policier de la DGSI comparaît pour corruption au tribunal judiciaire de Marseille jusqu’au jeudi 17 octobre. Mais ce n’est pas la première fois qu’il fait face à la justice. Entre son passé de ripou, sa carrière d’auteur et ses nouvelles activités en conseil pour les enquêtes criminelles, qui se cache derrière ce pseudo ?
Recruté à la direction de la sécurité du groupe de luxe de Bernard Arnault, Jean-François Digeon a accepté une peine de huit mois de prison avec sursis après un «plaider coupable». Il ne comparaîtra donc pas, à partir du 13 novembre, au procès qui vise notamment Bernard Squarcini, ex-chef du renseignement intérieur, avec qui il travaillait.
Policier depuis 25 ans à Saumur, l’homme était jugé ce jeudi 10 octobre au tribunal correctionnel de Saumur pour avoir mis à disposition des appartements à des femmes qui s’adonnaient à la prostitution.
Policiers « ripoux » recrutés sur Snapchat À ce stade de l’enquête, la brigade de répression du banditisme recherche d’éventuels prête-noms et faux stagiaires cités dans les centaines de sociétés fictives identifiées par leurs soins. Les enquêteurs ont également établi un lien entre cette arnaque massive au CPF et un nombre d’autres trafics, dont un réseau de voitures volées à Dubaï. Dans ce volet de l’affaire, plusieurs policiers et gendarmes sont soupçonnés d’avoir été recrutés sur Snapchat ou Telegram pour surveiller les inscriptions de voitures au fichier des véhicules volés.
Il n’a pas été démis de ses fonctions, mais a reçu un blâme gelant l’évolution de sa carrière pour les 5 prochaines années. Son complice a été condamné à 5 mois de prison avec sursis.
L’ancien chef de l’Office des stups, qui était accusé d’avoir réalisé une fausse garde à vue de son indic en 2012, a été acquitté ce vendredi 27 septembre. Un retournement de situation après un procès sous tension où policiers et magistrats se sont retrouvés dos à dos.
En octobre 2022, la policière qui travaillait au commissariat de Vesoul fréquentait le gérant d’un snack situé à proximité de son lieu de travail. À sa demande, elle lui a communiqué des informations contenues dans un fichier confidentiel, avant de lui fournir des éléments soumis au secret de l’instruction dans le cadre des gardes à vue de trois hommes, des employés du snack, soupçonnés de trafic de cigarettes.
Le commissaire François Thierry, qui fut chef de l’office anti-stups, est attendu à la cour criminelle du Rhône à Lyon cette semaine pour être jugé pour « faux en écriture publique ou authentique par un dépositaire de l’autorité publique » et « destruction de document ou objet concernant un crime ou un délit par une personne concourant par ses fonctions à la manifestation de la vérité ».
Dans une de ses brèves, le Canard Enchaîné a révélé du même coup des liens du Flag ! avec l’extrême-droite et des soupçons de détournement des fonds de l’association par deux de ses présidents. Une preuve s’il en fallait une de l’imposture que représente cette association de policiers LGBT.
Une agent pénitentiaire de Villepinte (Seine-Saint-Denis) a été écrouée après sa condamnation pour complicité de trafic de cocaïne. Le 12 août à l’aéroport d’Orly, 5 kg de poudre avaient été découverts dans le bagage d’une mule.
Le chef adjoint de la police aux frontières de Figari a été révoqué de la police nationale, à la suite d’un rapport accablant de l’IGPN. Il est mis en examen pour corruption et extorsion aux dépens de personnes étrangères en situation irrégulière.
Un jeune gardien de la paix du commissariat de Reims (Marne) a été placé en garde à vue puis en détention provisoire, a appris France 3 Champagne-Ardenne ce vendredi 6 septembre. Il est soupçonné notamment d’agression sexuelle. L’Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie.
Un jeune policier a été interpellé mercredi après le vol d’un vélo commis voici deux semaines dans l’enceinte même du commissariat de la ville préfecture. Le suspect était toujours en garde à vue jeudi midi.
Le poste de police de Bollène et la mairie sont secoués par des soupçons de fraude. Les investigations sont menées par le parquet de Carpentras et la brigade de recherches de la compagnie d’Orange. Une enquête est en cours pour établir un présumé système de détournement de fonds publics entre les services de la mairie et la police municipale.
Les policiers ont interpellé, dimanche à Grigny, deux hommes en possession de plusieurs centaines de grammes de cocaïne. L’un d’eux est surveillant pénitentiaire à Fresnes.
Au terme d’une procédure chaotique, l’ex-patron de la DGSE Bernard Bajolet devrait être renvoyé devant le tribunal correctionnel pour l’intimidation d’un homme d’affaires auquel le service de renseignement réclamait 15 millions d’euros. Une première judiciaire susceptible d’avoir des répercussions sur les opérations des agents.
Du 23 au 27 septembre, la cour criminelle du Rhône va juger un superflic. Le commissaire François Thierry, qui fut chef de l’office anti-stups, est attendu à la cour criminelle du Rhône à Lyon du 23 au 27 septembre pour être jugé pour « faux en écriture publique ou authentique par un dépositaire de l’autorité publique » et « destruction de document ou objet concernant un crime ou un délit par une personne concourant par ses fonctions à la manifestation de la vérité ». Il sera assisté des avocats Francis Szpiner et Angélique Peretti.
Un chef de brigade de gendarmerie de Laragne-Montéglin et un autre gendarme de la même compagnie sont poursuivis pour avoir falsifié des preuves dans une enquête sur des vols et incendies en série. Ils ont été suspendus de leurs fonctions.
Le prévenu a également été reproché au gendarme d’avoir consulté le fichier TAJ (traitement des antécédents judiciaires) en dehors de tout cadre professionnel.
Une policière du commissariat de Lens a été jugée lundi par le tribunal judiciaire de Béthune après avoir consulté et vendu des dizaines de fichiers confidentiels.
Ce gardien de la paix de 38 ans, affecté au commissariat du Kremlin-Bicêtre dans le Val-de-Marne, est soupçonné d’avoir escroqué ses ex-petites amies. Après avoir emprunté de l’argent à des collègues, il a disparu des radars depuis dix mois.
Cette enquête débute par des écoutes téléphoniques sur fond de trafic de stupéfiants. En « branchant » un téléphone, l’attention des enquêteurs se porte sur une conversation curieuse le 15 octobre 2022. Un homme dialogue avec son frère et lui demande de se tourner vers sa copine : une femme qu’il appelle « la rnouch » (policier en arabe).
Sur le fond, le ministre de l’Intérieur s’est fondé sur le fait que le policier avait « entretenu des relations sexuelles » avec cette femme vulnérable après avoir « procédé le mois précédent à l’interpellation » de son conjoint « en situation irrégulière sur le territoire ».
Un agent pénitentiaire de la maison d’arrêt de Nancy a été mis en examen et placé en détention provisoire ce mercredi 26 juin 2024. Il lui est reproché divers trafics (téléphones, stupéfiants…) avec plusieurs détenus, contre rémunération.
Le parquet de Bobigny a requis jeudi le renvoi devant le tribunal correctionnel de Bernard Bajolet, ex-patron de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), pour complicité de tentative d’extorsion envers un homme d’affaires en 2016, a-t-on appris mardi auprès du ministère public. Le parquet a également demandé que Bernard Bajolet soit jugé pour atteinte arbitraire à la liberté individuelle par personne dépositaire de l’autorité publique.
Les enquêteurs ont dénombré 171 réquisitions pour elle, 210 pour lui, soit près de 400 fausses attestations pour une facture de près de 100 000 euros, versés comme frais de justice par la cour d’appel de Paris.
Ce jour-là, un jeune de 18 ans comparaissait parce qu’il lui était reproché d’avoir frappé un fonctionnaire du commissariat lors d’un contrôle d’identité survenu sur la place des Martyrs-de-la-Résistance. La victime s’était vue délivrer trente jours d’interruption totale de travail (ITT), ce qui avait fait bondir Me Florence Mendez, alors conseil de la défense, qui avait croisé le policier blessé le lendemain des faits, lors d’un défèrement. Policier qui était même venu lui parler. « C’est se foutre de la gueule des avocats ! », avait alors balancé l’avocate.
Un gendarme de Maine-et-Loire est visé par une enquête judiciaire après la disparition d’une mitrailleuse stockée en mairie de Rochefort-sur-Loire, près d’Angers.
M. Ribes a eu des contacts étroits avec plusieurs policiers du RAID, l’unité d’intervention spécialisée de la police nationale, ainsi que de la brigade de répression du banditisme (BRB), de la DPJ de la préfecture de police de Paris et de la police aux frontières (PAF) d’Orly.
Ils ont reçu 200 euros pour escorter une star américaine, revendu des vêtements saisis ou consulté des fichiers pour « rendre service » : trois policiers et un gendarme étaient jugés à Bobigny, jeudi 6 juin, dans des affaires distinctes mettant en cause leur probité.
Un policier de Saumur (Maine-et-Loire) impliqué dans un dossier de proxénétisme a été placé sous contrôle judiciaire mercredi 5 juin 2024 au tribunal correctionnel de Saumur.
L’homme qui a farouchement nié son implication dans les faits reprochés avait été mis en examen en 2019 pour avoir volé de l’argent à des personnes gardées à vue à l’hôtel de police et pour l’avoir remplacé par de la fausse monnaie. Il était aussi suspecté d’avoir volé une montre Rolex à un homme placé en garde à vue après une conduite en état d’alcoolémie. Le trentenaire avait aussi été mis en examen pour association de malfaiteurs et consultation illégale de fichiers, en l’occurrence celui des personnes sous contrôle judiciaire.
Le commandant de la CRS 4 « fait l’objet d’une convocation devant le tribunal correctionnel de Meaux le 4 décembre prochain pour des faits de détournement de fonds publics pour un montant total de 33 000 € », annonce à AEF info le procureur de Meaux (Seine-et-Marne), lundi 3 juin 2024.
Il comparaissait, jeudi 30 mai, devant le tribunal correctionnel de Nîmes pour une série d’infractions datant de 2019, notamment trois vols dans les geôles du commissariat de Nîmes sur des gardés à vue. Il a aussi été sanctionné pour un accès frauduleux à des données permettant de « trafiquer » le contrôle judiciaire d’un de ses amis.
Dérapages verbaux, usage dévoyé des caméras de surveillance, arme de service négligemment abandonnée sur un coin de table : inventaire des pratiques rapportées entre 2022 et 2023.
Alors que le garde des sceaux a envoyé une nouvelle inspection au parquet général de Tahiti – la quatrième en trois ans –, le chef de la police a été écarté de son poste après un rapport de la « police des polices ». Deuxième partie de notre enquête.
Le gradé de la gendarmerie a bien été reconnu coupable d’avoir détourné des données de la gendarmerie à des fins personnelles et d’avoir abusé de la vulnérabilité de onze femmes qui s’étaient rendues en gendarmerie dans le cadre d’un dépôt de plainte ou d’une garde à vue.
Le tribunal correctionnel de Bobigny a condamné un ancien policier à quatre ans de prison dont deux avec sursis pour avoir séquestré une femme et effectué une fausse perquisition à son domicile au Raincy (Seine-Saint-Denis) en 2015.
Dix victimes sont sur le banc des parties civiles. Nicolas Trache comparaît pour abus de confiance envers ces personnes, commis du 30 janvier 2018 au 30 janvier 2024… Ce gendarme d’une trentaine d’années était jugé pour avoir emprunté des sommes d’argent à ses collègues et à d’autres connaissances, à Estrées-Saint-Denis. Il s’agissait pour lui de financer son addiction aux jeux, notamment les paris sportifs. Ce qui s’apparente à une escroquerie.
Mis en examen et placé en détention pendant six mois, Thierry Z. fournissait des informations à des personnes ciblées par ses collègues. Une entrave grave au déroulement d’enquêtes qui, pour certaines, concernaient de gros trafiquants de drogue.
Un ex-policier aux frontières d’Orly et un ancien responsable de sûreté aéroportuaire ont été condamnés vendredi à deux et un an de sursis pour avoir fait fuiter entre 2016 et 2017 des informations confidentielles, dont des fiches S, aux renseignements marocains.
Le référent arme est dans le collimateur depuis que le parquet national antiterroriste a vu apparaître son nom au détour d’une procédure. A-t-il fourni une arme intéressant un homme ayant le profil d’un terroriste prêt à passer à l’action ?
Pour identifier les voitures et savoir s’ils étaient recherchés, les trafiquants bénéficiaient du concours d’un policier du Val-de-Marne qui passait par l’intermédiaire d’un ex-collègue devenu garagiste.
Le 11 avril dernier, la police des stupéfiants à Marseille a été perquisitionnée par la police des polices, pour des soupçons de corruption. Depuis le début de l’année, les affaires se multiplient. À Rouen (Seine-Maritime), un policier a, par exemple, été condamné pour services rendus aux dealers.
Il est jugé à partir du lundi 13 mai jusqu’au 20 juin aux côtés de 12 autres personnes et deux entreprises par le tribunal correctionnel de Paris pour une longue liste d’infractions, dont corruption active ou passive, abus d’autorité, prise illégale d’intérêt, abus de bien sociaux ou encore recel d’abus de biens sociaux. (…)
Anis B. et ses deux frères, originaires de Longjumeau (Essonne), sont soupçonnés d’avoir mis en œuvre une vaste filière d’importation de résine de cannabis et un ingénieux système de blanchiment, le tout avec la complicité d’un flic corrompu.
La cour administrative d’appel de Paris a rejeté le recours d’un policier de la Brigade anti-criminalité (BAC) du 18e arrondissement de Paris qui voulait être réintégré dans la fonction publique malgré sa condamnation pénale pour « faux », « détention de stupéfiants » et « violences » policières.
Comme chaque mois, des juges du tribunal de Bobigny ne voient que des fonctionnaires de police se présenter à la barre. Début mai, StreetPress a assisté au procès de trois agents, dont l’un était « dealer la nuit ». Récit.
Lundi s’ouvre le procès du double assassinat de deux figures du grand banditisme corse, en 2017. Parmi les 17 accusés, Cathy Chatelain, surveillante de prison.
Dans le viseur de l’opérateur : un extrait vidéo où l’on peut apercevoir deux policiers municipaux approcher d’un homme éméché, puis lui asséner des coups. Soudainement, la caméra de surveillance change d’angle de vue et filme une autre partie de la rue. Puis tout aussi soudainement, elle se replace dans l’angle initial. Entre-temps, les agents et l’homme sont sortis du champ.
Deux enquêteurs du commissariat de Béziers comparaissent devant la justice ce lundi 29 avril 2024. L’un aurait agressé sexuellement la femme d’un violeur présumé en prétextant la reconstitution de la scène. Le second aurait révélé des informations concernant ce même dossier à l’épouse du violeur présumé. Tous les deux nient les faits.
Les faits se seraient déroulés entre l’été 2023 et mars 2024 : des antidépresseurs et des somnifères auraient été administrés à l’insu des collègues, deux femmes, lors de repas pris ensemble.
Les deux fonctionnaires avaient permis à leur informateur, un trafiquant de drogue, de retrouver celui qu’il soupçonnait lui avoir volé plusieurs dizaines de kilos de cannabis.
Le policier avait été mis en examen en 2020 pour trafic de stupéfiants, corruption, détournement de données de fichiers, détournement de scellés, violation du secret de l’enquête et de l’instruction et divulgation d’informations portant sur une enquête.
Officier de police judiciaire à la brigade des stupéfiants de Metz, le prévenu a, pendant plus de trois ans, conseillé des trafiquants, détournant à leur profit des produits saisis.
La justice s’intéresse aux agissements de membres de ce service de police d’élite chargé de la lutte antistupéfiants dans la cité phocéenne. Au centre de l’enquête, ouverte notamment pour vol aggravé et corruption, et menée par l’IGPN, la possible disparition d’une importante somme en liquide.
Les fonctionnaires dans ce dossier, parmi lesquels figurent l’ancien directeur de la PJ corse, Lucien Arleri et un officier de l’Oclo, Vincent Duszynski sont poursuivis notamment pour « destruction, soustraction, recel et altération de document ou objet concernant un crime ou un délit par une personne concourant par ses fonctions à la manifestation de la vérité ». Ils sont également soupçonnés de « violation du secret professionnel. »
Le parquet a requis jeudi quatre ans de prison dont deux années et demie de sursis contre un ancien policier et un an ferme à l’encontre d’un complice jeudi au procès à Bobigny de la séquestration et du vol d’une femme en 2015. En mars 2015, la jeune femme de 19 ans se fait arrêter par une voiture de police banalisée qui la suit. Trois hommes se présentant comme policiers, brassards aux bras, l’interpellent et l’amènent pour une fausse perquisition de son domicile au Raincy (Seine-Saint-Denis).
La juge Hélène Gerhards, au cœur d’une enquête sur des soupçons d’infiltration de la mafia corse et de possibles détournements de fonds publics, a été placée en garde à vue. Une affaire explosive au vu de ses liens anciens avec l’actuel ministre de la justice, découverts par Mediapart.
Un policier a été interpellé et placé en garde à vue le mardi 26 mars dernier pour corruption passive et trafic de stupéfiants au centre de rétention administrative (CRA) de Vincennes, près de Paris, a appris franceinfo auprès d’une source proche de l’enquête.
Un ancien gendarme de Canet a été condamné ce mardi 2 avril 2024 par le tribunal correctionnel de Perpignan à un an de prison ferme pour faux et usage de faux, mais aussi trafic de drogues de synthèse et de cocaïne entre 2022 et 2023.
250 armes dont un pistolet-mitrailleur de 9 mm, une dizaine d’obus et de grenades, 24 kilos de poudre noire et plus d’une tonne de munitions avaient été découverts par hasard, dans le cadre d’une perquisition de son domicile pour une affaire de prostitution de mineur au sujet de laquelle l’instruction est toujours en cours.
Le 13 mars 2024, la cour d’appel d’Orléans a infirmé les six mois de prison avec sursis infligés à K., agent au commissariat de Tours, pour avoir détourné un fichier interne. Elle a écopé de 4.000 € d’amende dont la moitié assortie d’un sursis.
Un policier en poste à Rouen entre 2019 et 2023 a été condamné à un an de prison avec sursis et un an d’interdiction d’exercer son métier pour violation du secret professionnel et consommation de stupéfiants. (suite…)
Trois surveillants de la prison de Réau ont été placés en détention provisoire ce mardi, après la mise en examen de six autres pour une affaire de trafic. La semaine dernière, le procureur de Melun Jean-Michel Bourlès avait annoncé le placement en garde à vue puis la mise en examen de six surveillants de Réau dans le cadre de l’information judiciaire ouverte pour trafic de stupéfiants, remise illicite d’objets en détention, blanchiment et corruption et association de malfaiteurs.
Vincent Lafon a comparu jeudi devant le tribunal correctionnel de Paris pour avoir consulté des fichiers confidentiels. Sa compagne, une joueuse de poker, elle est accusée d’escroquerie en se faisant passer pour une avocate.
Prévenu de « corruption passive », le chef de la police comparaissait lundi 11 mars devant le tribunal de Béziers, aux côtés d’une ancienne collègue, toujours policière municipale dans un village du Biterrois et du compagnon de celle-ci.
L’animatrice regrette que cette garde à vue ait été rendue publique et donne son explication : « j’ai porté plainte en 2020 contre Mimi Marchand, la papesse de la presse people, pour tentative d’extorsion de fonds, ainsi que 3 policiers véreux du…Commissariat de la rue de la faisanderie, qui vendaient les infos des personnalités à cette « belle personne ».
Ceux-ci sont soupçonnés d’avoir consulté illégalement des fichiers de police, notamment le Système d’Immatriculation des Véhicules (SIV), et d’avoir transmis les informations au réseau.
Lors du démantèlement d’un trafic de stupéfiants il ya deux semaines à Fourmies, une gendarme-adjointe a été interpellée. La jeune femme entretenait une liaison avec un dealer à qui elle aurait délivré de précieuses informations.
Des fichiers de police vendus 50 euros sur Telegram qui mettent à mal de longues enquêtes. Jusqu’à son interpellation, Sephora O., 31 ans, était policière adjointe depuis cinq ans dans un commissariat d’Ermont (Val-d’Oise). Son procès débute ce lundi 4 mars à Paris, aux côtés de sept autres personnes à qui l’on reproche d’avoir participé à un vaste trafic de faux permis, montres de luxe contrefaites ou fiches de police via une chaîne Telegram appelée «la Genèverie».
Re-problème : selon la police de Lens, en charge de l’enquête, le policier municipal aurait maintenu sa plainte pour le vol de son équipement et de ses clés, avant de se rétracter. Il aurait aussi accusé à tort les deux jeunes d’avoir crevé les pneus de la voiture. C’est pour cette raison qu’il s’est retrouvé à son tour impliqué et a écopé d’une peine de quatre mois de prison avec sursis lors d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité.
Aux enquêteurs, la commerçante indiquera que la prévenue avait su gagner sa confiance en se présentant au volant d’une voiture allemande de sport, en se prévalant de sa qualité de gendarme et en montrant une photo d’une célèbre animateur de télévision lui remettant un chèque d’un montant conséquent.
La police municipale de Bollène est au cœur d’une affaire qui risque de faire scandale. Plusieurs personnels, dont des cadres, sont soupçonnés d’avoir perçu des heures de nuit pendant des années sans jamais avoir mis un pied dehors ou très rarement. Des centaines de documents et fichiers informatiques ont été saisies.
L’agent usait de son statut pour divulguer illégalement des informations personnelles à son ex-compagne, sur les personnes qu’elle côtoyait. (…) Par ailleurs, le prévenu harcelait et insultait régulièrement son ex-concubine.
Ce fonctionnaire depuis vingt ans, affecté à la brigade de recherches et d’investigations financières de la PJ parisienne, est suspecté d’avoir consulté des fichiers police notamment pour ses indics mais il était aussi, selon l’accusation, auteur de tentatives d’escroquerie. Incarcéré, il est mis en examen pour quatorze infractions.
Elle s’appelle Sephora O., elle est policière en banlieue parisienne. Durant l’été 2022, elle est mise en examen pour «corruption», «participation à une association de malfaiteurs» et «violation du secret professionnel», accusée d’avoir vendu des informations confidentielles. Dans ce cadre, l’IGPN découvre une conversation entre cette policière et ses parents.
Le 4 mars 2024, deux policier-ère-s adjoint-e-s (c’est à dire des contractuel-le-s) seront jugé-es pour avoir vendu des informations qu’iels avaient extraites de fichiers de police à des personnes qui les revendaient sur Telegram.
Lors de sa garde à vue, le policier adjoint a avoué avoir pénétré par effraction dans une maison, avec un complice, dans la nuit du 23 au 24 janvier à Plérin (Côtes d’Armor). Il savait que cette maison était inhabitée, car ses collègues policiers y étaient intervenus quelques jours plus tôt pour constater la mort du propriétaire. La voiture du défunt a été volée, sa carte bancaire aussi.
Xavier J. a été condamné pour un préjudice chiffré à 92 000 euros, mais des soupçons portent sur un détournement de fonds publics d’« au moins 1,5 million euros », selon les enquêtes de BFM-TV et « Mediapart ».
Un policier est visé par une enquête après la découverte d’anomalies dans des enquêtes dans le Gard. Ce fonctionnaire basé à Marseille est suspecté d’avoir consulté les fiches de recherches d’un trafiquant et d’avoir vendu les informations.
« Cette enquête a permis de caractériser à l’encontre du mis en cause des infractions de violation du secret professionnel, de détournement de la finalité d’un traitement de données à caractère personnel, d’usage et d’acquisition de produits stupéfiants et de travail dissimulé par dissimulation d’activité ».
« Il y a une partialité particulière, qui n’est pas due au fait qu’il soit son supérieur hiérarchique mais au fait que l’ancien directeur de la DTPN, qui a mené l’enquête, soit impliqué au premier chef dans cette affaire. Est-ce que cette personne peut diriger cette enquête ? Moi, il me semble que non. C’est du jamais-vu. C’est toujours choquant en tant que juriste de voir la police enquêter sur la police. »
Une audience extrêmement sensible doit se tenir au printemps à Marseille. Des policiers haut gradés de la police judiciaire comparaissent pour avoir passé un deal avec un voyou corse lors d’une garde à vue effectuée dans un dossier lié au Petit Bar. Leur défense : ce dernier serait un indic « officiel » de la PJ.
Fin 2023, au moment de quitter son poste, la procureure de Marseille Dominique Laurens lâche une bombe : la magistrate alerte sur les liens contre-nature entre le narcobanditisme et certains policiers et agents de la pénitentiaire, qui n’hésitent plus à fournir des informations contre rémunération. En 2022, le nombre de saisines de l’IGPN liées à la corruption a quasiment doublé par rapport à l’année précédente. Parmi les enquêtes ouvertes, celles qui concernent des détournements de fichiers de police ont bondi.
Placé en garde à vue lundi 22 janvier, l’agent de 34 ans a reconnu les faits. Il doit être jugé le 17 juin prochain au tribunal correctionnel de Bobigny.
D’après le dossier judiciaire consulté par « Le Monde », plusieurs policiers, qui ont bénéficié de places au Parc des Princes, ont rendu des services personnels, notamment à l’ex-directeur de la communication du club, mis en examen pour « corruption et trafic d’influence ».
« Une information judiciaire a été ouverte le 17 janvier contre Gérard Gallas pour violences habituelles sur conjoint ayant entrainé une infirmité permanente, des faits durant depuis au moins cinq ans, et viols sur conjoint depuis huit ans », a précisé le procureur Jean-Luc Blachon.
Neuf personnes, dont deux policiers et un Français extradé de Thaïlande, comparaîtront en mars devant le tribunal de Paris. Elles étaient toutes liées directement ou indirectement à une page Telegram qui proposait faux papiers, montres de luxe contrefaites et accès aux fichiers de police.
Ce policier, qui exerce dans les Côtes-d’Armor, est poursuivi pour destruction de bien appartenant à autrui par incendie, et pour des faits de harcèlement et de consultation illégale de fichiers.
Un trentenaire, fonctionnaire de la police aux frontières, a été interpellé. Il est soupçonné avec neuf autres individus d’avoir mis en place un vaste trafic de drogue en Île-de-France.
Ce fonctionnaire du commissariat d’Antony (Hauts-de-Seine), habitué à traiter les affaires financières, est notamment accusé d’avoir tenté d’extorquer avec un complice 300 000 euros à un chef d’entreprise lui-même mis en cause dans un dossier d’escroquerie en bande organisée et blanchiment.
Le trafic d’armes et l’idéologie néonazie d’un jeune militaire et d’un policier à la retraite étaient connus de leurs collègues, sans que cela fasse réagir leurs administrations respectives. Sur les douze attentats d’extrême droite déjoués depuis 2017, c’est le septième à impliquer des membres des forces de sécurité.
Le mois dernier, le directeur de l’ENAP a vertement rappelé à l’ordre les recrues de la 216ème promotion, dans un discours sévère dont Blast publie l’enregistrement. Portés sur la bouteille, chahuteurs, volontiers bagarreurs, adeptes… de pratiques libertines, ces aspirants surveillants sont la risée de leurs futurs collègues. Ces incidents ne sont pourtant que les derniers symptômes d’une force de sécurité à la dérive depuis de longues années. Blast a mené l’enquête.
L’ex-numéro 3 de l’Office des stups a été reconnu coupable de «complicité de trafic de stupéfiants» et de «complicité d’usage de faux documents administratifs» pour son rôle dans une importation de cocaïne en 2013, à l’issue d’un procès emblématique. Tout comme son ancien subordonné, Jocelyn Berret, qui a écopé de la même peine.
Extrait Pour que l’IGPN se déplace dans une caserne, c’est que le commandant de la CRS 4 a vraiment dû abuser. Vie de château, golf et primes sans travailler, racisme décomplexé au frais de l’État. Pour un cas entre les mains de l’IGPN, combien de fascistes pantouflards aux commandes des casernes de CRS ?
Jugé en appel ce jeudi 14 décembre à Rouen, un ancien policier rouennais, accusé de violation du secret d’enquête, risque un an de prison ferme. C’est ce qu’a requis le ministère public. La décision a été mise en délibéré.
Extrait Un policier de l’Office Central de Lutte Contre la Criminalité Organisée, Vincent Duszynski, et José Menconi, figure du banditisme insulaire, comparaîtront en avril devant le tribunal correctionnel de Marseille pour destruction de document. Placé en garde à vue, José Menconi avait passé un coup de téléphone à sa compagne pour lui demander de « faire le ménage » avant une perquisition.
Extrait Le parquet de Bordeaux a requis un non-lieu pour l’ex-patron de l’office antidrogue François Thierry, mis en examen pour complicité de trafic de stupéfiants après une saisie retentissante de cannabis en 2015 à Paris, a-t-on appris vendredi de source proche du dossier.
Extrait Ce mardi matin, une dizaine d’hommes de l’IGPN, l’inspection générale de la police nationale, se sont rendus au Château de Pomponne, à Lagny-sur-Marne, là où est cantonnée la CRS 4. Ils sont en charge d’une enquête préliminaire, ouverte le 8 novembre par le parquet de Meaux, compétent territorialement, comme l’avait révélé il y a trois semaines le Parisien (voir l’Anti-média à la date du 27/11/2023) et France Info. Elle vise des faits de « détournements de bien public, recel de détournement de bien public et violation du secret professionnel »
article de presse et version audio gratuits disponibles
Extrait Dépenser 150 euros trouvés par terre ? C’est la malheureuse idée qu’ont eu deux agents de surveillance de la voie publique dans l’Aisne. Au lieu de la rendre à son propriétaire, les deux agents ont décidé d’aller s’acheter 150 euros de parfum.
Extrait Nouvelle affaire de corruption en préfecture de police. Un agent du service des étrangers a été incarcéré. Il faisait croire à des étrangers qu’il pouvait gérer leur dossier de régularisation. En échange, ils lui ont fait des cadeaux et donné de l’argent…
Extrait Le patron d’une compagnie républicaine de sécurité de Seine-et-Marne est visé par une enquête préliminaire pour des soupçons de détournement de biens publics et de violation de secret professionnel. Georges-François Leclerc, préfet du Nord et des Hauts-de-France, n’est pas poursuivi, mais son nom apparaît dans l’affaire.
Extraits Le patron d’une compagnie républicaine de sécurité, la CRS 4, basée à Lagny-sur-Marne (Seine-et-Marne) est visé par une enquête préliminaire pour des soupçons de détournement de biens publics et de violation de secret professionnel, a appris lundi 20 novembre franceinfo auprès du parquet de Meaux. (…) (suite…)
Extrait Selon la militante associative, cette entorse aux dispositions de la loi Informatique et Libertés de 78 peut à la fois » faire l’objet de sanctions de la part de l’autorité administrative de contrôle qu’est la CNIL » mais aussi » relever du pénal « . » En l’occurrence de l’article 226-18 : le fait de collecter des données à caractère personnel, par un moyen frauduleux, déloyal ou illicite, est passible de 5 ans d’emprisonnement et 300 000 euros d’amende. «
Titre modifié en : « Les policiers municipaux ont constitué leurs propres fichiers de délinquants dans cette commune azuréenne »
Extrait Entre 2016 et 2019, le jeune homme en poste à la gendarmerie de Châteaurenard vendait les données sensibles et confidentielles à une personne mise sur écoute dans une dossier judiciaire.
Cette corruption se déroule à bas bruit dans les couloirs des services publics. Des élus et des fonctionnaires rendent des services à des délinquants contre rémunération, notamment en divulguant des informations sensibles contenues dans des fichiers administratifs.
Un policier parisien, en poste au commissariat du 12e arrondissement de Paris, a été mis en examen. Il a été placé en détention provisoire au printemps dernier, soupçonné d’avoir consulté et revendu des centaines de fichiers de police, a appris ce vendredi franceinfo.
Les gangs d’escrocs au bonneteau ont-ils bénéficié de l’aide de la police ? Un fonctionnaire a été placé en garde à vue mardi par les enquêteurs de l’inspection générale de la police nationale (IGPN) pour ses liens présumés avec des malfaiteurs roumains, spécialisés dans cette arnaque à touristes, selon les informations du Journal du dimanche (JDD). Il s’agit du deuxième policier soupçonné d’avoir été corrompu par un gang criminel arrêté en cinq mois.
À Paris, dans l’affaire de complicité de trafic de stupéfiants dans laquelle est inquiété Stephane Lapeyre, l’ancien numéro 3 de l’OCRTIS, office de la lutte anti-stupéfiant, qui précédait l’OFAST, une peine de deux ans avec sursis vient d’être requise ce mardi 7 novembre.
A Villepinte le chef de la police municipale est visé par plusieurs plaintes. Vols de cigarettes de contrebande, d’argent en numéraire, violences, harcèlement. Et il est aussi inquiété pour son rôle dans une altercation avec la responsable du service des caméras de surveillance de la ville.
Le 28 septembre dernier, le tribunal correctionnel a condamné un surveillant pénitentiaire de Nuutania qui était poursuivi pour “corruption passive” à quatre ans de prison dont un an avec sursis ainsi qu’à l’interdiction définitive d’exercer dans la fonction publique. Ce père de famille âgé de 33 ans, qui percevait un confortable salaire mensuel de 500 000 francs, a été reconnu coupable d’avoir demandé de l’argent à des trafiquants en échange de services.
L’affaire remonte à 2019 et à cette époque, le trentenaire travaille comme policier au commissariat de Nîmes. Il est notamment affecté au niveau du service qui s’occupe des cellules et des gardes à vue. Une enquête avait été ouverte et avait conduit à sa mise en examen pour des vols d’argent et d’effets personnels aux personnes gardées à vue. Il est aussi suspecté d’avoir remplacé de l’argent volé à une victime en le remplaçant par de la fausse monnaie. Il est aussi suspecté d’avoir remplacé une Rolex d’une personne qui était placée en garde à vue pour alcoolémie.
C’est le premier procès emblématique des dérives de la lutte antidrogue. L’ex-numéro 3 de l’Office des stups (Ocrtis, devenu Ofast) et actuel patron adjoint de la PJ de Bordeaux, Stéphane Lapeyre, va être jugé à Paris à partir du lundi 30 octobre pour «complicité de trafic de drogue» aux côtés de huit autres prévenus, dont son ancien subordonné Jocelyn Berret. Tous deux sont accusés d’avoir monté de toutes pièces une importation de drogue dans le seul but de réaliser une belle saisie. Deux de leurs informateurs auraient ainsi convaincu un homme tout juste sorti de prison, Jean-Michel L., de faire venir de la cocaïne depuis la Guyane sans prendre le moindre risque grâce à un passage sécurisé à l’aéroport.
Un policier et sa femme sont soupçonnés d’avoir effectué de fausses signatures pour évincer leur associé dans la gestion d’un snack. Le policier aurait également utilisé son poste pour régulariser le fourgon du snack qui n’avait pas de carte grise. Un troisième homme, lui aussi policier, est par ailleurs suspecté d’avoir aidé son collègue en levant l’ordre d’immobilisation qui concernait le fourgon de snack.
Mercredi 18 octobre 2023, un réseau de proxénétisme de Saône-et-Loire a été jugé par le tribunal correction de Mâcon. Parmi les sept personnes devant la justice, il y avait une gendarme de 20 ans, tombée dans la prostitution pour payer une opération de chirurgie esthétique.
Extrait : Le premier, qui était brigadier-chef à Paris avant d’être radié, a été condamné à un an de prison avec sursis et une interdiction d’exercer une fonction publique pendant trois ans. L’homme, absent au procès, a notamment été reconnu coupable de faux et usage de faux en écriture pour avoir sollicité une réquisition judiciaire afin de géolocaliser une personne via son opérateur téléphonique. (suite…)
Extrait : Employé au noir pour assurer la sécurité d’un des cabarets, Claude Da Luz, à l’époque brigadier-chef dans la police nationale, a été condamné à neuf mois de prison sous surveillance électronique et à une amende de 7.000 euros. En 2018, il avait mortellement atteint un client menaçant, à l’extérieur du cabaret. Mis en examen, il plaide la légitime défense.
Ce n’est pas un ex-gendarme mais un gendarme en fonction en poste à Luxeuil-les-Bains en octobre 2022 qui a été jugé en 2023, au tribunal de Vesoul pour avoir commis les actes suivants : – falsification d’un test PCR – révélation des informations sur des contrôles de gendarmerie. Pour ce fait précis (mais pas pour le reste) il obtiendra la relaxe, son avocat plaidant qu’il n’en a tiré aucun bénéfice et qu’il a agi par « excès de gentillesse ».
Extrait : A Tarbes (Hautes-Pyrénées), une policière jugée comme exemplaire par ses collègues a été condamnée pour vol. Elle récupérait l’argent des saisies et faisait les poches des défunts sur la voie publique.
Extrait : Les faits auraient été commis entre 2021 et le courant de cette année. Affectés au Groupe de sécurité de proximité (GSP) de Cavaillon, ils étaient alors visés par une enquête interne pour faux en écriture et trafic de stupéfiants
Extrait : N’ayant pas supporté la rupture, une Morbihannaise de 32 ans avait obtenu d’un ex, policier à Lorient (Morbihan), qu’il consulte le fichier judiciaire de son ancien petit ami, qu’elle accusait de proxénétisme et auquel elle voulait faire du chantage.
Trois surveillant-e-s étaient jugé-e-s pour avoir permis et couvert les agissements d’un détenu. Ils et elle ont été relaxé-e-s après six heures d’audience au tribunal correctionnel de Bordeaux, le 27 septembre 2023.
Au centre pénitentiaire de Bordeaux-Gradignan, le 3 août 2019, trois surveillant-e-s ouvrent la porte d’une cellule où se trouve un premier détenu et y laissent entrer un 2ème détenu. Ce premier détenu ressortira, blessé par un coup à la tête. Pourquoi ces 3 surveillant-e-s ont-ils laissé faire ? La vidéosurveillance les montre passifs devant la porte de la cellule ouverte.
Extrait : Le brigadier-chef avait en fait reconnu devant les policiers du commissariat central de l’Haÿ-les-Roses avoir consulté « à deux reprises » les fichiers de police et avoir « transmis les informations (…) à des tiers », dont celui à qui il avait acquis, « moyennant paiement », une « attestation de formation en l’absence de stage ».
Extrait : Convoqué devant la justice vendredi, un policier, en exercice au moment des faits qui remontent à 2021, a dû s’expliquer sur les accusations de vol et abus de confiance déposées à son encontre par une plaignante de 86 ans. Il est ressorti libre du tribunal correctionnel de Chalon-sur-Saône.
Extrait : Le représentant du ministère les a qualifiés de « justiciers » se sentant « pousser des ailes ». Cinq policiers d’une brigade de proximité de Pantin (Seine-Saint-Denis) qui opéraient dans des quartiers sensibles ont été lourdement condamnés ce jeudi par le tribunal de Bobigny. Main fracturée à la matraque en guise de leçon, faux procès-verbaux, perquisition nocturne illégale… La liste est effrayante !
Extrait : L’ancien mentor de Gérald Darmanin, l’ex-député Christian Vanneste accuse le ministre d’avoir bénéficié en 2006, d’un emploi fictif de collaborateur parlementaire européen. Il n’est pas le seul à douter de la réalité du job. Contre-enquête.
Anthony L. 42 ans était à la tête de la brigade des stups de cannes de puis 2015. Ce qui a mis la puce à l’oreille de ses collègues et supérieurs, c’est qu’il voulait se charger de tout le travail administratif, notamment quand il s’agissait de déposer, à la Caisse de des Dépôts et Consignations, des somme saisies lors d’interpellations ou perquisitions. On a découvert alors qu’il manquait des bordereaux de remises d’argent, et qu’en fait, ces sommes avaient été accaparées par ce policier.
Extrait : Un homme s’est introduit dans son ancienne maison à Liévin et a, d’après les nouveaux propriétaires, volé 200 €. Ce qui interroge, c’est la profession de cet homme : policier.
Extrait : Une fonctionnaire de police a été condamnée à 18 mois de prison avec sursis, ce mardi 5 septembre. En 2021, elle a engagé de malfrats pour expulser les locataires d’un de ses logements, situé à Launaguet, au nord de Toulouse. Les deux hommes portaient une tenue de policier…
Extrait : Otman a été violemment passé à tabac par des policiers lors des émeutes. Il assure que l’un d’entre eux est rentré en contact avec lui pour passer un marché.
Extrait : Mis en examen dès 2016, l’ex-directeur central du renseignement intérieur (DCRI, devenue DGSI) entre 2008 et 2012 sera jugé pour onze infractions. Parmi elles, trafic d’influence passif, détournement de fonds publics, compromission du secret de la défense nationale, abus de confiance, faux en écriture publique ou encore complicité et recel de violation du secret professionnel et de l’instruction.
Extrait : Jean-François Illy était notamment soupçonné d’avoir utilisé son chauffeur et sa carte bancaire de service pour des activités et des frais non professionnels. Il était aussi soupçonné d’avoir triché sur la composition de sa famille afin d’obtenir des logements de fonction plus grands.
Jean-François Illy était notamment soupçonné d’avoir utilisé son chauffeur et sa carte bancaire de service pour des activités et des frais non professionnels. Il était aussi soupçonné d’avoir triché sur la composition de sa famille afin d’obtenir des logements de fonction plus grands.
Extrait : Nos confrères de Cnews et du JDD ont raison : il y en a marre de cette insécurité qui plane sur le pays. Quelques exemples d’affaires inquiétantes dont ces médias ne parleront pas, rien que ces derniers jours en France
Extrait : Surprise pour les militaires de l’Hérault : dimanche, ils ont interpellé un gendarme, qui, avec des complices exigeait 2 000€ à deux adolescents accusés, à tort du vol d’un scooter
Extrait : Depuis plusieurs jours, des centaines de polices, CRS, membres de la BAC et autres se mettent en arrêt maladie pour soutenir leurs collègues criminels. Non seulement ils n’assurent pas leur service, mais ils continuent de toucher leur salaire illégalement, pour une cause parfaitement indigne tout en menaçant la justice.
Titre modifié : Un homme de 44 ans, policier de profession, a été condamné par le tribunal, hier
Extrait : Un Auxerrois de 44 ans a été condamné à dix-huit mois de prison avec sursis, ce jeudi 20 juillet 2023 à Auxerre, pour avoir harcelé son ex-compagne et installé sous sa voiture un traceur GPS, persuadé qu’elle le trompait.
Extrait : Selon les informations d’Europe 1, Bruno Attal, le secrétaire général adjoint du syndicat « France Police – Policiers en colère », a passé près de la moitié de sa carrière en arrêt maladie ou en formation.
Extrait : La cagnotte de soutien à la famille du policier qui a tué en juin le jeune Nahel, lancée par la figure de l’extrême droite Jean Messiha et qui a récolté plus de 1,6 million d’euros, fait l’objet d’une enquête à Paris, indique mercredi 19 juillet le parquet.
Extrait : Une policière de Roubaix (Nord) a été reconnue coupable de « vol par personne dépositaire de l’autorité publique dans l’exercice de ses fonctions » vendredi 7 juillet 2023. Elle avait reconnu avoir dérobé 1 200 € lors d’une opération dans une épicerie en janvier 2023.
Extrait : En Guyane, onze policiers adjoints ont été placés en garde à vue à Cayenne, soupçonnés d’avoir aidé des mules à passer de la drogue en métropole, a-t-on appris ce vendredi de source proche du dossier. Les forces de l’ordre ont opéré un coup de filet mardi dans le milieu du trafic de stupéfiants. Ces gardes à vue font suite à l’ouverture de deux informations judiciaires par le parquet de Créteil, selon la même source.
Extrait : Au bout des deux jours de son procès, Jean-François Illy, ex-patron de la police du Bas-Rhin et des Alpes-Maritimes, s’est vu requérir à son encontre six mois de prison avec sursis.
Extrait : Ces agents essentiellement de la police aux frontières (PAF) faisaient passer la drogue directement en zone d’embarquement, évitant les contrôles de sécurité grâce à leur uniforme.
Extrait Puisant à loisir dans des fichiers confidentiels, ce policier de la DGSI fournissait aux trafiquants marseillais des renseignements sur leurs rivaux. Une activité lucrative mais sanglante : ses bons tuyaux ont provoqué une hécatombe.
Extrait : Interpellés lundi et mardi lors d’un vaste coup de filet à Paris et en banlieue, ils sont suspectés d’avoir escroqué des touristes étrangers près du Champ-de-Mars. Un mandat d’arrêt européen a été lancé contre le chef de gang en Roumanie.
Extrait : Une policière de 22 ans a été mise en examen vendredi dernier à Grenoble (Isère) pour « consultation illégale de fichiers informatiques de police et communication non autorisée avec un détenu », rapporte Le Dauphiné Libéré. La jeune femme avait été interpellée la veille après cinq mois d’enquête interne.
Extrait : Dans l’Oise, plus d’une centaine de véhicules volés auraient été retirés l’an dernier du fichier officiel pour être blanchis. L’enquête, toujours en cours, a pris une ampleur nationale.
Extrait : La nièce de Gérald Darmanin et son ancien amant gendarme ont été tous les deux condamnés ce mardi à Périgueux. On leur reproche d’avoir consulté illégalement des informations confidentielles sur des proches de la jeune femme. Le ministre n’a aucun lien avec cette affaire.
Extrait : L’ex-intendant du club de football de Nantes a comparu le 19 juin en Loire-Atlantique pour une affaire de « trafic » de maillots du club. À ses côtés notamment, un gendarme collectionneur de maillots en poste à l’époque à Saint-Rémy-en-Bouzemont-Saint-Genest-et-Isson, près de Vitry-le-François.
Extrait Le tribunal administratif de Nantes a validé la légalité de la révocation de l’ancien chef de la police municipale de Guérande (Loire-Atlantique), qui avait été sanctionné pour avoir couvert un dispositif « illégal » d’heures supplémentaires fictives et « forfaitisées » à son profit et celui des agents de son service.