Selon une enquête dévoilée ce mardi par la Défenseure des Droits, plus de la moitié des policiers et gendarmes (51,8%) considèrent que mener à bien leur mission est prioritaire sur le respect de la loi. Près de 40% d’entre eux jugent par ailleurs les contrôles d’identité peu efficaces.
À l’approche des Jeux Olympiques, consigne a été donnée de nettoyer l’espace public. Une directive qui a forcément des conséquences sur les juridictions. Jusqu’à l’ultime épreuve, le BB chronique le quotidien du tribunal de Bobigny. Dans ce premier numéro, il est question des vendeurs à la sauvette. Poussés par la faim, ils reviennent inlassablement dans la rue malgré les arrestations et les condamnations.
L’amende forfaitaire est un outil répressif de masse utilisé auprès des classes populaires et des personnes racisées et discriminées. Cette sanction pénale est infligée par la police ou la gendarmerie hors de tout contrôle de magistrats indépendants, hors de tout procès.
Pour avoir gazé sans raison et au mépris de la loi un homme durant un contrôle routier à Bussang en 2023, un ex-gendarme vient d’être condamné à huit mois de prison avec sursis simple. Au moment des faits, il était gendarme et officier de police judiciaire.
La vidéo d’un témoin innocente le jeune homme des faits de violence décrits par les policiers à Beauvais. La scène filmée est bien différente du récit des fonctionnaires.
C’est au cours de la « mise en service » qu’il aurait accidentellement pressé sur la détente, provoquant le tir d’une balle qui a fini sa course dans le mur de l’appartement sans le traverser.
Le militaire a tiré au pistolet mitrailleur sur un homme de 63 ans, lors de son interpellation programmée jeudi 22 février au matin. Il a été placé en détention provisoire.
QUAND C’EST PAS LES FLICS QUI EXPULSENT, LES PROPRIOS S’EN OCCUPENT. RÉCIT D’UNE EXPULSION DE SQUAT À NOISY-LE-SEC ET DE 29 GARDES-À-VUES, NOVEMBRE 2023
Le 27 novembre 2023, un squat ouvert depuis quelques jours à Noisy-le-Sec (93), a été expulsé par le proprio à coups de « gros bras » musclés, le tout sous une haie d’honneur de flics qui protégeaient l’entrée en bloquant les personnes qui tentaient de les en empêcher. Dans la foulée, 29 personnes, dont la majorité venues en soutien au squat attaqué, ont été arrêtées et placées en garde-à-vue.
Des violences policières sur fond de vengeance ? Selon un courrier que Libération a pu consulter, la députée insoumise Danielle Simonnet a transmis le 30 janvier dernier un signalement au parquet de Paris dénonçant «des violences dont [des retenus] auraient été victimes de la part des agents de police chargés de la surveillance» du centre de rétention administrative (CRA) de Vincennes. L’élue a également saisi la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté (CGPLP), Dominique Simonnot, le même jour.
Les rassemblements devaient être organisés par le « Mouvement pour la justice et contre la corruption en Algérie », par un collectif pour « la libération immédiate de tous les détenus et prisonniers politiques et d’opinion en Algérie » et « pour l’installation d’une assemblée constituante souveraine », et par un autre collectif, « Libérons l’Algérie ».Laurent Nuñez avait déjà interdit de tels rassemblements la semaine dernière pour les mêmes motifs.
LETTRES DE L’INTÉRIEUR – VICTOIRE RACONTE LA MAF DE NICE – RÉPRESSION DE LA SOLIDARITÉ AVEC LA PALESTINE – RASSEMBLEMENT APRÈS UNE MORT SUSPECTE À FLEURY
Selon l’Observatoire international des prisons (OIP), 239 personnes étaient hébergées au 1er janvier dans cette maison d’arrêt pour hommes qui comporte 253 places. C’est le deuxième suicide dans cet établissement en quinze jours. Un autre détenu en effet, âgé de 23 ans, s’était pendu le 3 février à la maison d’arrêt. Il était décédé le lendemain.
Un détenu qui avait été lourdement sanctionné après sa tentative de suicide, en février 2022, à la prison de la Santé, s’est retourné contre l’administration pénitentiaire.
La prévenue s’était en effet rendue ce jour-là dans une agence bancaire avec une amie pour retirer de l’argent quand cette dernière s’était aperçue qu’une carte « bloquait la sienne » dans la machine. La prévenue l’avait alors « récupérée » et avait fait, dans les minutes qui avaient suivi, un paiement sans contact de 21,26 € et était parvenue à retirer 40 € en liquide.
A la suite de deux appels examinés le 5 décembre 2023, la chambre de l’instruction de Rennes a rendu sa décision, ce vendredi 23 février. Et confirmé, selon nos informations, l’ordonnance de mise en accusation. Elle renvoie un CRS, devant une cour criminelle, pour coups mortels, des violences ayant entraîné la mort, sans intention de la donner, d’Aboubacar Fofana, 22 ans, tué dans le quartier du Breil, à Nantes, le 3 juillet 2018. La décision a été rendue à huis clos.
La fonctionnaire devait être condamnée selon la procédure du plaider-coupable. Mais, pour le juge, le faux en écriture publique par dépositaire de l’autorité publique est un crime, selon le Code pénal, et non un délit.
Un gendarme a été placé en garde à vue, mercredi 21 février 2024, après avoir mortellement blessé un homme lors d’une intervention au domicile de la victime.
Le brigadier de 45 ans a été condamné en appel en procédure de « plaider-coupable ». Si la peine d’emprisonnement avec sursis reste la même qu’en première instance, son interdiction de porter une arme a été réduite, passant de 5 à 1 an.
Aux enquêteurs, la commerçante indiquera que la prévenue avait su gagner sa confiance en se présentant au volant d’une voiture allemande de sport, en se prévalant de sa qualité de gendarme et en montrant une photo d’une célèbre animateur de télévision lui remettant un chèque d’un montant conséquent.
La ministre déléguée chargée des Outre-Mer Marie Guévenoux a confirmé le lancement dans les prochains jours de l’opération Wuambushu 2 et de l’évacuation du stade Cavani à Mayotte.
Un gradé du centre de détention d’Argentan (Orne) a passé la journée du jeudi 22 février 2024 en garde à vue. Il est soupçonné d’avoir porté des coups à un détenu en décembre.
Le rapporteur de l’ONU sur les défenseurs de l’environnement est allé à la rencontre, jeudi 22 février 2024, des opposants au chantier de l’A69 afin de constater par lui-même les méthodes des forces de l’ordre employées dans le Tarn. Une visite au cours de laquelle la presse a été à nouveau entravée dans son travail.
Après plus de huit ans, le parquet a reconnu dans son réquisitoire « un lien de causalité » entre la mort d’Adama Traoré et sa violente interpellation par trois gendarmes en 2016 dans le cadre du procès en appel des gendarmes. L’Etat continue cependant à demander la confirmation du non-lieu.
Assumer leurs fautes, les détenus qui comptent les jours entre quatre murs n’y échappent pas. Mais assumer celles de l’administration pénitentiaire, hors de question !
Avec l’affaire de Clermont-l’Hérault, on peut dire que l’État tente de museler toute critique du génocide partout, des grandes métropoles jusqu’aux marchés des petits bourgs.
Le devoir de réserve dans la fonction publique ? Pff, une règle qui ne s’applique qu’aux profs wokistes et aux soignants ! Ça fait longtemps que la police affiche ouvertement ses idées d’extrême droite sans se cacher, et avec le soutien du gouvernement.
Pour gagner un peu d’argent, le fils avait transmis ses coordonnées bancaires à un interlocuteur anonyme pour qu’il puisse faire transiter de l’argent sur son compte bancaire. Une agence bancaire de Paris avait bloqué immédiatement le dépôt de trois chèques signalés volés.
Dans les nuits précédentes, les agents ont harcelé et intimidé les écologistes en utilisant des lumières stroboscopiques pour les empêcher de dormir et ont imbibé le pied des arbres occupés d’essence. Privation de sommeil, d’eau et de nourriture, stress constant, menaces : ces pratiques mettent gravement en danger la vie des grimpeurs-euses et ont entraîné une plainte du collectif. À tel point que le rapporteur spécial des Nations Unies sur les défendeurs de l’environnement, Michel Forst, a dénoncé les exactions policières et a été invité par les manifestant-es à se rendre sur la ZAD.
Placé en garde à vue samedi à la gendarmerie de Papeete, l’homme exerçant à Nuku Hiva serait impliqué dans une affaire de viols sur mineurs de plus et de moins de 15 ans. Certains seraient des membres de sa famille, selon Tahiti Infos.
En fait, les seules informations concernant cet évènement sont disponibles sur le Facebook de la préfecture du Finistère. On peut y lire que les centaines de flics mobilisés ont bien assuré la sécurité de la population et ont été reçus à bras ouverts par les brestois·es. Ces dernier·es leur auraient signifié leur reconnaissance de mille manières tout au long de la soirée (remerciements, cadeaux…). Les services de la préfecture semblent se trouver quelque part entre l’hallucination et le mensonge.
Le préfet de police de Paris a interdit les manifestations prévues dimanche pour la journée du Chahid, qui honore la mémoire des combattants algériens morts pendant la guerre d’Algérie, et marque également le cinquième anniversaire du lancement du Hirak, mouvement de contestation du pouvoir algérien.
La police municipale de Bollène est au cœur d’une affaire qui risque de faire scandale. Plusieurs personnels, dont des cadres, sont soupçonnés d’avoir perçu des heures de nuit pendant des années sans jamais avoir mis un pied dehors ou très rarement. Des centaines de documents et fichiers informatiques ont été saisies.
Deux gendarmes mobiles extérieurs au département, qui armaient le poste provisoire de la station, sont renvoyés devant le tribunal correctionnel de Gap. Ils avaient été mis en examen pour des violences lors de l’interpellation. Un troisième protagoniste de l’affaire sera jugé pour “destruction de document dans le but de faire obstacle à la manifestation de la vérité”.
Un homme de 24 ans accuse des policiers municipaux de l’avoir percuté délibérément en voiture dans la nuit de vendredi à samedi à Saint-Denis, en Seine-Saint-Denis, alors qu’il faisait du rodéo urbain sur son deux-roues. Il va porter plainte pour « tentative d’homicide volontaire », a annoncé son avocat. Le parquet a ouvert une enquête pour blessure involontaire.
« Nous sommes des otages ! Nous sommes des otages ! C’est ça la France ? Liberté, égalité, fraternité ? Moi, je suis père, j’ai un enfant en France et on m’enferme ici ! » proteste l’un des étrangers. Avec à son mégaphone, Delphine Dubuis, une des porte-parole du collectif, lui demande : « Avez-vous pu vous entretenir avec un avocat ? » La réponse fuse : « Non, rien du tout ! Rien du tout ! » Puis un autre étranger assure : « On n’a rien mangé depuis hier, j’ai la maladie de Crohn, ils veulent rien savoir, c’est Guantanamo ici ! » Le dialogue s’interrompt, les deux hommes sont visiblement reconduits à l’intérieur du bâtiment.
Les groupes sur messageries cryptées ne révèlent pas seulement des dérives, ils peuvent aussi mener à la constitution de véritables hiérarchies parallèles d’où peuvent émerger leaders occultes et porte-parole autoproclamés.
Les fonctionnaires de la brigade anticriminalité arrivent rapidement. Ils ordonnent, en français et en anglais à cet inquiétant personnage de lâcher son arme. Sans résultat, l’homme ne comprend pas … L’homme a continué de leur foncer dessus en courant avec son hachoir à la main », précise une source proche de l’affaire. Quatre des sept fonctionnaires sur place ouvrent le feu et tirent vingt-deux cartouches. Sept balles touchent l’agresseur …
Ils ont chacun porté plainte contre l’autre. Geoffrey T., 40 ans, agent de police, accuse Tom C, 22 ans, de l’avoir insulté dans l’exercice de ses fonctions. Mais Tom C, reproche de son côté à Geoffrey T. de l’avoir violenté. Le tribunal de Lille a tranché mardi.
Extrait Grâce à une vidéo, un policier comparaissait jeudi devant le tribunal correctionnel de Rouen pour des faits de violences envers un manifestant. Muré dans son amnésie, il écope de six mois de prison avec sursis mais sans interdiction de détenir une arme.
L’agent usait de son statut pour divulguer illégalement des informations personnelles à son ex-compagne, sur les personnes qu’elle côtoyait. (…) Par ailleurs, le prévenu harcelait et insultait régulièrement son ex-concubine.
“Ah, mais le terrorisme, ce n’est pas juste poser des bombes, c’est aussi tout le reste.” Et ça, c’est intéressant. C’est quoi, tout le reste ? […] Ce tout le reste, c’est ce que permettent les lois antiterroristes. Ce n’importe quoi qui peut justifier une association de malfaiteurs ; un truc tellement vague. »
Alors que la maison d’arrêt de Rouen est au cœur d’une polémique autour de la vétusté des bâtiments, un drame s’est produit entre ses murs le mercredi 14 février 2024. Un détenu âgé d’une trentaine d’années a été retrouvé mort.
Les forces de l’ordre vont bientôt être dotées de nouvelles grenades, dont deux au rayon des « assourdissantes ». Leur intensité sonore est susceptible de provoquer de graves séquelles. De plus, certaines projetteraient des fragments vulnérants. Politis a mis la main sur des informations exclusives… et inquiétantes !
Ce policier avait d’abord déposé plainte lui-même pour violences avant que l’enquête, notamment une vidéo indépendante, démontre que c’était lui qui avait commis des violences de manière illégitime. Le tribunal l’a reconnu coupable d’avoir porté un coup de matraque et un coup de pied à un manifestant non-violent qui s’était porté au chevet d’une femme tombée dans la rue du Gros-Horloge.
En première instance, le tribunal correctionnel de Besançon avait condamné le policier à 1 000 euros d’amende avec sursis et 500 euros au titre du préjudice moral, pour « violences volontaires avec arme par dépositaire de l’autorité publique ».
L’ancien responsable de la communication du syndicat Unsa Police en Île-de-France, Jérôme Jimenez, a été condamné ce mercredi 14 février pour des violences sur son fils à un stage de parentalité.
Après avoir récupéré la communauté de brigades de Braine et Vailly dans une situation compliquée en 2018, l’adjudant-chef aurait exercé une forte pression psychologique sur son équipe. Quatre ans après les faits, il était poursuivi pour harcèlement moral contre deux de ses anciens collègues.
Ce fonctionnaire depuis vingt ans, affecté à la brigade de recherches et d’investigations financières de la PJ parisienne, est suspecté d’avoir consulté des fichiers police notamment pour ses indics mais il était aussi, selon l’accusation, auteur de tentatives d’escroquerie. Incarcéré, il est mis en examen pour quatorze infractions.
L’histoire avait ému la France entière. Habitant en Loir-et-Cher, Patrice Dupas avait pris la route le 4 avril 2020, muni d’une attestation de déplacement, pour voir son père en fin de vie. Mais contrôlé par des gendarmes à l’entrée du pont de l’île de Ré, il avait été verbalisé de 135 euros et avait dû faire demi-tour. Son père était décédé quelques jours plus tard sans qu’il ait pu le voir.
Nouvelle preuve de la partialité de la justice envers le ministre de l’Intérieur, accusé de viol depuis 2017 : la Cour de cassation vient ce mercredi 14 février de valider le non-lieu dans le cadre de la plainte mettant en cause le ministre d’extrême droite à la tête de la police depuis 2020. Une lourde accusation criminelle qui ne l’avait pas empêché d’atteindre l’un des postes les plus importants du gouvernement.
Des adolescents parisiens ont porté plainte en 2015 contre des policiers, dénonçant des contrôles discriminatoires et des violences. Des années plus tard, les policiers ont été relaxés, mais l’État, lui, a été condamné. Récit d’un combat.
À Briançon, les demandeurs d’asile qui tentent de traverser la frontière par la montagne ont reçu illégalement des dizaines d’OQTF. Si elles ont pu être annulées par la justice, les associations dénoncent l’irrégularité des contrôles à la frontière.
Léonel Gomes ne veut pas parler de lui. Il préfère qu’on parle de son frère aîné : Olivio Gomes, tué devant son domicile, à Poissy (Yvelines), par un policier dans la nuit du 16 au 17 octobre 2020.
« Les pouvoirs ont tant été étendus qu’à mon sens, ils posent la question de leur constitutionnalité », soulève-t-il. En effet, pour le juriste, la loi de 2016 octroie aux agents des pouvoirs de police judiciaire. En parallèle, le Conseil constitutionnel a refusé ces pouvoirs à la police municipale, au motif qu’elle ne dépendait pas du procureur de Paris. Ni la Suge ni le GPSR n’en dépendent. Mais ce qui a rendu tout cela possible, c’est l’adhésion du monde politique à la doctrine du continuum de sécurité.
Au-delà de notre travail crucial dans les tribunaux, nous revendiquons une présence active dans la rue et assumons des pratiques de défense des cortèges face à la répression, parmi lesquelles l’organisation de la protection du cortège face au gazage généralisé, aux tirs de LBD, de grenades et autres armes de dispersion.
Une société privée a procédé, début février, à l’évacuation d’un appartement du quartier de La Plaine pour y déloger les occupants qui squattaient les lieux depuis quatre ans. La police n’a pas empêché cette intervention. Pourtant tout à fait illégale.
Ils avaient été jugés le 9 janvier par le tribunal correctionnel. Ce mardi, les deux policiers de Douai accusés par deux collègues de faits de nature sexuelle et de harcèlement moral entre 2018 et 2021 ont été condamnés.
En creusant, les gendarmes de la section d’enquête ont par ailleurs trouvé dans l’ordinateur et le téléphone d’Alexis Spanos des centaines d’images à caractère sexuel, certaines relevant même de la pédopornographie.
Avec 389 places pour 705 détenus, la surpopulation carcérale de Béziers est à l’image de celle de la France. Fréquemment pointé du doigt par la Cour Européenne des Droits de l’Homme, la France se situe parmi les pire pays pour la densité la plus élevé en Europe, derrière Chypre et la Roumanie. Surpopulation carcérale résultat d’une répression judiciaire, à Béziers et ailleurs, et dont une des causes est le recours à la comparution immédiate. Comparution immédiate qu’il faudrait réduire selon le dernier rapport de la Cour des Comptes, car le risque d’incarcération est 8 fois plus important du fait de cette procédure.
Six collaboratrices au parquet de Limoges ont témoigné de «propos graveleux, sexistes et de regards déplacés sur leurs poitrines». Une auditrice de justice rapporte ainsi les propos du procureur à son égard déclarant qu’«elle serait capable de passer sous le bureau pour obtenir un stage». Ces comportements ayant mené à la dépression et la demande de mutation en urgence d’une jeune magistrate. Une enquête administrative de la part de l’inspection générale de la Justice (IGJ), pour d’éventuels manquements d’ordre déontologique a été ouverte. Le procureur a été entendu début février 2024 lors d’une audience disciplinaire devant le Conseil Supérieur de la Magistrature.
L’État confie des armes à des idiots hors de tout contrôle, qui ont bien compris une seule chose : quoi qu’ils fassent, l’impunité sera toujours de leur côté. Qui se sent aujourd’hui en sécurité face à la police ? Et s’il fallait désarmer la police, pour la sécurité de la population et des agents de police eux-mêmes ?
D’autres victimes sont également évoquées par les plaignants : «les Mahorais, les Antillais, les Africains, les Arabes…» Pour autant, malgré des faits accablants, réitérés, des victimes multiples, une violence raciste inacceptable et assumée publiquement, le grand procureur de Nantes, Renaud Gaudeul revendique à Ouest France d’avoir classé cette plainte sans suite !
Ce vendredi, un détenu a été retrouvé mort dans sa cellule à la prison de Majicavo. Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances de la mort.
LES CELLULES « ANTI-SUICIDE » DE POITIERS-VIVONNE – UNE LETTRE DE ZOUZOU AUX BAUMETTES – DES PRISONNIERS DES CRA DU MESNIL ET DE PLAISIR SONT EN GRÈVE DE LA FAIM ET PRENNENT LA PAROLE
Les faits avaient eu lieu Place Bellecour à Lyon, lors d’une manifestation le 21 octobre 2010. La police encerclait une douzaine de personnes, privées de leur liberté pendant plusieurs heures. Une nasse de 6h sans aucune base légale ni aucune nécessité, sauf bien sûr celle d’instaurer la terreur. Depuis, la pratique des nasses, visant à enfermer des manifestant-es derrière des lignes de force de l’ordre, les empêchant de se déplacer et créant de fait une sorte de garde à vue à ciel ouvert, est devenue quasiment systématique.
Depuis plusieurs mois, des personnes se battent contre ce projet ubuesque d’un autre temps et luttent contre l’abattage d’arbres pluricentenaires et le saccage de zones préservées.
Quand on dit flics, il y a de tout : des réservistes de l’armée, la gendarmerie, la marine, il y a même la BAC, la PAF (Police Aux Frontières), et puis évidemment les CRS.
Un contrôle routier a dégénéré jeudi soir à Tourcoing. La police a ouvert le feu sur un véhicule qui a pris la fuite, avant de finir sa course dans des véhicules en stationnement. Ses deux occupants ont été blessés, dont un par balles.
Elle s’appelle Sephora O., elle est policière en banlieue parisienne. Durant l’été 2022, elle est mise en examen pour «corruption», «participation à une association de malfaiteurs» et «violation du secret professionnel», accusée d’avoir vendu des informations confidentielles. Dans ce cadre, l’IGPN découvre une conversation entre cette policière et ses parents.
À LA MAISON D’ARRÊT DE ROUEN, UNE CINQUANTAINE DE DÉTENUS ÉVACUÉS EN URGENCE
Article de presse réservé aux abonné-e-s
Extrait
Face au risque d’effondrement, une cinquantaine de détenus ont été transférés en urgence ce jeudi 8 février. En cause : un audit préventif évaluant les risques bâtimentaires et qui préconise la fermeture de plusieurs secteurs de la prison vétuste de Bonne-Nouvelle.
La surpopulation carcérale ne cesse de croître à Gradignan, en Gironde. Des détenus sont trois par cellule de 9 m² (130 triplettes au 8 février), alors que la loi prévoit une détention en cellule individuelle.
Alexandre Georges a été exfiltré du rassemblement puis s’est rendu chez son médecin traitant. Mais le lendemain, « en me mouchant, mon œil est sorti de son orbite… ». Direction les urgences où, après examen, sont diagnostiquées une fracture de la paroi antérieure du sinus maxillaire et une large fracture du plancher orbital.
Combien de personnes ces policiers ont-ils été amenés à croiser dans leur carrière? Combien de vies détruites? Combien d’actes de violence et de torture ? Combien de refus de plainte ? Combien de personnes victimes de violences sexuelles et sexistes contraintes au silence ?
Le 4 mars 2024, deux policier-ère-s adjoint-e-s (c’est à dire des contractuel-le-s) seront jugé-es pour avoir vendu des informations qu’iels avaient extraites de fichiers de police à des personnes qui les revendaient sur Telegram.
Au cours de l’audience, qui a duré plus de trois heures, les débats ont notamment porté sur les nombreux scellés et traces d’ADN qui, selon le parquet, prouvent l’implication des trois jeunes hommes. Pour le ministère public, ces indices biologiques sont sans équivoque. Pour la défense, au contraire, le « travail d’enquête n’a pas été fait ».
Absent lors du rendu de la décision, l’ancien fonctionnaire de police n’a pas été incarcéré à l’issue de l’audience, mais son avocat précise « qu’il n’a jamais cherché à fuir la justice ».
Vous pensez encore que la police est une institution «neutre», chargée de «maintenir l’ordre» de la même façon pour tous ? Voici en image comment la police choisit de violenter des personnes noires qui font la fête, sans autre raison que celle de maintenir un ordre raciste.
Sanctions rapides, directes et sans contrôle effectif ni contradictoire, les amendes forfaitaires voient leur champ s’étendre massivement. Outre des contraventions, elles concernent désormais aussi un certain nombre de délits. Une recherche de terrain interroge leur usage par les forces de l’ordre sur la voie publique et révèle leur impact, notamment économique, sur des jeunes multiverbalisés.
L’Observatoire International des Prisons (OIP) publie ce mardi 6 février un rapport d’enquête sur «la machine disciplinaire» afin de dénoncer la réalité des sanctions infligées aux prisonnier-es dans ces espaces d’enfermement où l’autorité, bien souvent hors de tout contrôle et de respect des principes fondamentaux, fait régner la terreur et la violence en toute impunité.
Lors de sa garde à vue, le policier adjoint a avoué avoir pénétré par effraction dans une maison, avec un complice, dans la nuit du 23 au 24 janvier à Plérin (Côtes d’Armor). Il savait que cette maison était inhabitée, car ses collègues policiers y étaient intervenus quelques jours plus tôt pour constater la mort du propriétaire. La voiture du défunt a été volée, sa carte bancaire aussi.
L’homme se trouvait dans la cage d’escalier de sa conjointe à Noisy-le-Grand, lorsqu’elle a activé son téléphone de protection de victimes de violences conjugales.
Xavier J. a été condamné pour un préjudice chiffré à 92 000 euros, mais des soupçons portent sur un détournement de fonds publics d’« au moins 1,5 million euros », selon les enquêtes de BFM-TV et « Mediapart ».
En sortant dans le quartier désert, Nora aurait vu apparaître un groupe de policiers en civil. Une balle provenant d’un LBD (lanceur de balle de défense) a alors heurté son biceps gauche. La victime est tombée et s’est blessée au coude, et souffre aussi de douleurs aux cervicales.
«Elle est feuj», «c’est pour ne pas avoir chaud»… Mediapart a publié le 5 février 2024 des vidéos accablantes, montrant des policiers humilier une femme de 67 ans, juive orthodoxe, privée de sa perruque après avoir été arrêtée pour refus d’obtempérer à Créteil. Dans certaines traditions du judaïsme, les femmes cachent leurs cheveux avec une perruque. L’attitude violente et méprisante des policiers avec cette dame d’âge mur est l’équivalent d’un arrachage de voile.
A la tête de l’opération accusée d’avoir provoqué la mort du jeune homme en juin 2019, Grégoire Chassaing sera jugé à partir du 10 juin, pour homicide involontaire. Le 1er juin, il sera nommé chef de la circonscription de police nationale de Lyon.
Dans le Var : la police intervient pour des violences sexistes, saisit plusieurs armes détenues illégalement, mais laisse le mari libre. Il assassine sa femme quelques minutes plus tard.
En grève de la faim depuis plusieurs jours, les retenus du CRA 1 de Vincennes nous ont transmis plusieurs textes de revendication dans lesquels ils dénoncent les violences policières, le racisme, la justice aveugle… Ils souhaitent que leurs conditions d’enfermement soient connues du public.
Un détenu âgé d’une trentaine d’années, ayant inhalé des fumées, a été évacué et transporté à l’hôpital, en vue d’examens complémentaires ce samedi 3 février, à la mi-journée, à la suite d’un feu de couverture dans l’enceinte du centre pénitentiaire de Bourg-en-Bresse.
«On envoie pas les CRS contre des gens qui souffrent» avait promis Gérald Darmanin le 22 janvier, lorsque la FNSEA saccageait des préfectures et des bâtiments administratifs. En réalité, cette promesse ne s’appliquait qu’aux agriculteurs de droite et d’extrême droite qui défendent le productivisme.
Deux agents de la brigade anticriminalité, Jordan M., 27 ans, et Loïc C., 31 ans, comparaissaient pour des violences injustifiées lors d’une interpellation, une nuit de mai 2023 à Saint-Ouen : des coups de pied, des coups de poing, des balayettes sur un individu, qui, au terme d’une course-poursuite, s’était mis de lui-même au sol, les mains en évidence.
L’avocate d’un quadragénaire incarcéré depuis quelques semaines au centre de détention de Nantes saisit les services du procureur pour des violences qu’il aurait subies, le 5 janvier, lors d’une fouille. Alertée, l’association Robin des lois demande au Garde des Sceaux une inspection de cet établissement récemment épinglé dans un rapport.
Insultes, chemises arrachées, coups de taser : l’histoire d’une rébellion contre les forces de l’ordre dans un appartement cossu des Champs Elysées. Un médecin comparait devant la 30è chambre correctionnelle du tribunal de Paris.
Les secours sont rapidement intervenus mais n’ont pas pu réanimer le jeune homme, qui était à l’isolement depuis quelques jours après un incident avec le personnel de l’administration pénitentiaire.
Le procès du 23 janvier avait été douloureux : le policier avait totalement assumé sa violence, estimant que le port d’un mégaphone méritait un matraquage, et la procureure avait cuisiné la victime comme si c’était elle qui était coupable. Le 1er février, la justice a finalement rendu son verdict : le policer est condamné, mais à une peine avec sursis qui ne sera même pas inscrite à son casier judiciaire.
Un policier est visé par une enquête après la découverte d’anomalies dans des enquêtes dans le Gard. Ce fonctionnaire basé à Marseille est suspecté d’avoir consulté les fiches de recherches d’un trafiquant et d’avoir vendu les informations.
« Cette enquête a permis de caractériser à l’encontre du mis en cause des infractions de violation du secret professionnel, de détournement de la finalité d’un traitement de données à caractère personnel, d’usage et d’acquisition de produits stupéfiants et de travail dissimulé par dissimulation d’activité ».
27 avril 2021. Sacha, qui venait d’avoir 18 ans, est retrouvé mort dans sa cellule du quartier disciplinaire de la maison d’arrêt de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor). Il a mis fin à ses jours. Il avait été condamné pour avoir volé 2 000 € dans la grande surface où il travaillait, une peine aménageable. Il était libérable en juillet 2021. Près de trois ans plus tard, un de ses anciens codétenus témoigne auprès de Ouest-France, « Quand j’ai lu des articles sur le suicide de Sacha, j’ai vu que ce qui s’était vraiment passé n’avait pas été dit. »
Le 23 juin 2021, Bilal M., 34 ans, est tué par des policiers qui procédaient à son expulsion locative. Ces derniers ont plaidé la légitime défense, accusant Bilal M. de les avoir agressés avec un couteau. INDEX a mené une contre-enquête et révèle des incohérences majeures dans la version policière des faits.
Les personnes qui ont témoigné à la barre évoquent un troisième véhicule qui a « brusquement accéléré », et aurait eu une vitesse excessive. Toujours d’après les témoins, une dizaine de personnes seraient tombées au sol.
Contrôles à répétition et harcèlement administratif : à quelques mois des Jeux olympiques et paralympiques, les forces de l’ordre semblent avoir les travailleuses du sexe dans le collimateur. Reportage au bois de Boulogne et à Vincennes.
Le journaliste de Brut affirmait avoir reçu des coups de la part de deux policiers lors d’une manifestation le 1er mai 2023 à Paris. Rémy Buisine plaide auprès du Parisien « un manque de sérieux » dans l’enquête.
Un homme était jugé, ce mercredi 31 janvier 2024, devant le tribunal correctionnel d’Angers (Maine-et-Loire), pour avoir diffusé sur son compte Tiktok l’adresse du policier mis en cause dans la mort de Nahel, le 27 juin dernier. Il a été condamné à 10 mois de prison avec sursis.
En décembre 2015, la presse annonce qu’un « forcené » a été tué par la police. L’affaire est promise à l’oubli. Mais très vite, le Collectif Babacar mène la bataille pour médiatiser les lacunes de l’enquête et réhabiliter la mémoire de la victime. Récit d’une victoire notable sur le front médiatique.
Le Conseil d’Etat a débouté un ancien colonel de gendarmerie de l’état-major de la base aérienne de Vélizy-Villacoublay (Yvelines) qui contestait le « blâme du ministre » pour avoir « tenu des propos racistes » devant d’autres hauts gradés, a-t-on appris dans un arrêt en date du 19 janvier 2024. Le 20 mars 2023, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, avait sanctionné d’un blâme cet ancien colonel qui s’était également vu reprocher d’avoir « participé pendant le confinement (…) à un déjeuner avec des membres du forum « Recolonisation France », un mouvement d’ultradroite démantelé.
Une enquête a été confiée à l’Inspection générale de la police nationale suite à l’usage d’une arme par un policier à Famars, lieu de l’interpellation, près de Valenciennes.
Le policier de 51 ans a été condamné à quatre mois de prison avec sursis, ce mardi 30 janvier 2024. Il avait été jugé la semaine dernière pour avoir commis des violences avec son taser sur un homme placé en garde à vue, à Angers (Maine-et-Loire). Il a fait appel de la décision.
Le militaire, âgé d’une quarantaine d’années et actuellement en renfort sur le poste provisoire de La Foux d’Allos, est accusé d’avoir porté un coup à un individu lors d’une interpellation houleuse.
Révélé et dénoncé par plusieurs associations de défense des droits des personnes transgenres, un récent arrêté ministériel autorise la création d’un fichier de recensement des changements d’état civil. Accessible par la police et présenté comme une simplification administrative, ce texte aboutit en réalité à la constitution d’un fichier plus que douteux, centralisant des données très sensibles, et propice à de nombreuses dérives. Le choix de créer un tel fichier pose d’immenses problèmes aussi bien politiquement que juridiquement.
« Il y a une partialité particulière, qui n’est pas due au fait qu’il soit son supérieur hiérarchique mais au fait que l’ancien directeur de la DTPN, qui a mené l’enquête, soit impliqué au premier chef dans cette affaire. Est-ce que cette personne peut diriger cette enquête ? Moi, il me semble que non. C’est du jamais-vu. C’est toujours choquant en tant que juriste de voir la police enquêter sur la police. »
En décembre dernier, cinq ans après les faits, la famille de Brandon avait enfin obtenu la tenue d’un procès. Mais leurs espoirs ont été douchés ce mardi au moment de la décision du tribunal.
Une audience extrêmement sensible doit se tenir au printemps à Marseille. Des policiers haut gradés de la police judiciaire comparaissent pour avoir passé un deal avec un voyou corse lors d’une garde à vue effectuée dans un dossier lié au Petit Bar. Leur défense : ce dernier serait un indic « officiel » de la PJ.
Le bâtonnier avignonnais Philippe Cano s’est fendu d’une lettre adressée à tout le monde judiciaire et jusqu’au garde des Sceaux. La fermeture des parloirs certains samedis pourrait s’éntendre à un autre jour de la semaine.
Le Centre Pénitentiaire de Béziers est au bord de l’implosion et a atteint un niveau critique. Avec une capacité théorique de 389 places, ce sont en réalité 710 détenus qui sont entassés au seins des murs de la prison.
En décembre dernier était jugé un policier pour avoir traitée de «grosse pute» une femme qui venait de déposer plainte pour agression sexuelle. Faits qualifiés «d’injure non publique en raison du sexe» et jugé devant le tribunal de police de Paris.
Les quatre fonctionnaires de police « semblaient commettre une discrimination envers » la plaignante, « lui affirmant qu’elle n’aurait pas le droit de se trouver dans les locaux de sa société et qu’elle serait « sans papier » », est-il relaté dans la plainte. L’un d’entre eux « lui indiquait qu’elle « pouvait rentrer dans son pays » si elle n’était pas satisfaite d’être ici ».
Une première version des policiers évoquait un refus d’obtempérer. Leur version a été contredite par l’exploitation des caméras de surveillance sur le périphérique, montrant que le véhicule d’Olivio Gomes roulait vite mais sans enfreindre le Code de la route, indique l’ordonnance de mise en accusation.
Un policier municipal à Orange (Vaucluse) doit comparaître devant la justice en mars 2024 pour violence volontaire en réunion. Il aurait jeté au sol et frappé un père de famille en décembre 2023. Il a invoqué la légitime défense pour expliquer son geste.
Témoignages des retenus du CRA de Vincennes : cette semaine, des flics visiblement bien éméchés sont rentrés dans les chambres au milieu de la nuit pour tabasser des gens. Suite à cela, les retenus du bâtiment 2A sont rentrés en grève de la faim ; c’est dans ce contexte qu’une manifestation réunissant 80 personnes a joyeusement déboulé, dimanche matin aux abords du CRA pour leur crier leur soutien, avant de se faire violemment refouler par des keufs un peu paniqués.
Condamné en novembre 2022 pour violences conjugales, un policier, membre d’une brigade canine, était renvoyé devant le tribunal judiciaire d’Évreux jeudi 25 janvier 2024 pour harcèlement sur quatre femmes.
Cela n’est pas acceptable : C’est en effet à une situation portant une atteinte grave et inacceptable des droits de la défense à laquelle nous sommes confrontés.
Cet homme de 37 ans était en semi-liberté. Au soir du 22 décembre 2023, il est arrivé devant la prison de Mont-de-Marsan, avec 4 heures de retard.
La procédure dans ces cas là est de prévenir le commissariat et de s’y rendre. Mais il explique ne pas avoir pu prévenir car son téléphone était déchargé et avoir « paniqué ». Il s’est effectivement rendu au commissariat à 14 h le lendemain.
(suite…)
Quel est ce message «politique» si choquant ? Il faut vraiment zoomer sur l’affiche pour l’apercevoir. C’est un tatouage inscrit en haut d’une joue, à peine lisible : «Je suis comme l’IGPN, je ne suis pas là pour faire le procès des policiers». Diantre, c’est vraiment très choquant ! Limite de l’incitation à l’émeute !
Lors des prises de parole, l’une des sœurs du jeune homme a déclaré qu’il était victime d’une « bavure » et de « violences policières ». Un sentiment partagé par les amis et membres d’associations à leurs côtés. Pour Yanise Cély, une autre sœur de Rony, tout n’a pas été dit sur cette affaire. Elle ne mâche pas ses mots. Il s’agit pour elle d’une « faute grave » du gendarme.
Avec 200 pneus de voitures crevés en deux mois, soit une moyenne de 100 par mois, le policier a sévi entre septembre et novembre 2023, dans la commune. Les habitants se demandaient quand cette situation chaotique allait prendre fin et n’osaient plus sortir, de peur de tomber nez-à-nez avec le suspect.
Fin 2023, au moment de quitter son poste, la procureure de Marseille Dominique Laurens lâche une bombe : la magistrate alerte sur les liens contre-nature entre le narcobanditisme et certains policiers et agents de la pénitentiaire, qui n’hésitent plus à fournir des informations contre rémunération. En 2022, le nombre de saisines de l’IGPN liées à la corruption a quasiment doublé par rapport à l’année précédente. Parmi les enquêtes ouvertes, celles qui concernent des détournements de fichiers de police ont bondi.
Un ancien commandant de police, âgé de 77 ans, a été condamné pour des violences habituelles commises sur son épouse. Attaché à rappeler son statut d’ancien gradé, le prévenu n’a cependant pas réussi à rassurer le tribunal de Brive, en Corrèze, quant à sa capacité d’introspection.
Le 13 décembre 2022, vers 19 heures, Chloé, 24 ans, avait été retrouvée inconsciente dans le hall d’un immeuble par les policiers, prévenus par des témoins. Deux heures auparavant, elle s’était présentée à l’accueil du commissariat de police de Blois où elle avait été invitée par le major à se représenter le lendemain.La jeune femme avait été placée dans le coma pendant plusieurs semaines avant d’en sortir avec des « séquelles définitives », notamment une cécité de l’œil droit.
Fin 2022 au centre de rétention administrative de Toulouse, Samir est victime de violences policières. Pour couvrir leurs méfaits, deux fonctionnaires l’accusent lui de violences. Les images de vidéo-surveillance vont permettre à la vérité d’éclater.
Placé en garde à vue lundi 22 janvier, l’agent de 34 ans a reconnu les faits. Il doit être jugé le 17 juin prochain au tribunal correctionnel de Bobigny.
C’est au cours de la nuit du 25 au 26 juillet 2017, que le corps du quadragénaire avait retrouvé dans un bosquet, situé sur une butte de l’aire d’autoroute connue pour être un lieu de rencontres homosexuelles.
D’après le dossier judiciaire consulté par « Le Monde », plusieurs policiers, qui ont bénéficié de places au Parc des Princes, ont rendu des services personnels, notamment à l’ex-directeur de la communication du club, mis en examen pour « corruption et trafic d’influence ».
« Une information judiciaire a été ouverte le 17 janvier contre Gérard Gallas pour violences habituelles sur conjoint ayant entrainé une infirmité permanente, des faits durant depuis au moins cinq ans, et viols sur conjoint depuis huit ans », a précisé le procureur Jean-Luc Blachon.
Un homme de 51 ans était jugé ce mardi 23 janvier 2024, devant le tribunal correctionnel d’Angers. Il est soupçonné d’avoir commis des violences avec son taser sur un homme en garde à vue.
Un policier adjoint, travaillant au commissariat du Mans (Sarthe), a été placé en garde à vue ce mardi 23 janvier 2024 dans le cadre d’une affaire de viol.
Ce Mauldois de 21 ans s’est présenté à l’audience de ce 15 janvier avec un casier vierge, il en est sorti avec une peine de trente mois de prison avec maintien en détention. Il s’était rendu coupable de deux refus d’obtempérer à Saint-Amand et Nivelle.
Le mouvement écologiste explique : « Après le rapport à charge de la Commission et la condamnation de plusieurs porte-paroles d’organisations (dont les Soulèvements) pour la manifestation de Sainte-Soline, ces poursuites s’inscrivent dans un acharnement politique et judiciaire à l’encontre de notre mouvement […] après l’annulation de notre dissolution, et visent à passer sous silence la brutalité policière effroyable qui s’est abattue le 25 mars ».
Depuis des semaines, les agriculteurs saccagent l’entrée de nombreuses préfectures, bloquent des autoroutes. Un bâtiment de l’État a même été soufflé par une bombe dans l’Aude. Tout cela ne constitue donc «pas des dégradations» pour le Ministre de l’Intérieur. Tant mieux, jusqu’ici le discours du gouvernement était totalement l’inverse. Il a aussi affirmé : «On n’envoie pas les CRS sur des gens qui souffrent.» C’est une autre excellente déclaration, car des dizaines de millions de personnes souffrent en France.
L’ancien militaire, à l’époque en poste à la brigade de Rives-en-Seine, conteste sa peine de douze ans de réclusion prononcée par la cour criminelle, à Rouen.
Le soir de Noël et le jour de l’An, des habitants du secteur de la gare et du quartier Saint-Assiscle ont été verbalisés par un même fonctionnaire. S’ils ne nient pas l’infraction, les « contrevenants » s’interrogent toutefois sur la promptitude et le côté tatillon de l’intéressé en cette période de fêtes.
Un ancien policier de la brigade anticriminalité (Bac) a été reconnu coupable d’avoir agi avec disproportion lors d’une interpellation en mars 2020 à Corbeil-Essonnes. Le tribunal d’Évry l’a condamné ce mardi à 5 mois de prison avec sursis.
Secret des affaires et secret-défense contre secret des sources : les attaques contre les journalistes d’investigation se multiplient. Dans cette course à l’intimidation, la Grande muette n’est pas la dernière. Trois journalistes de Radio France et Disclose sont convoqués par la justice le 30 janvier à Paris, soupçonnés d’avoir révélé en 2018 l’identité d’un membre des forces spéciales soupçonné de favoritisme.
Samedi 20 janvier, 200 gendarmes et des engins de chantier ont débarqué. Des grenades lacrymogènes ont été tirées, les cabanes au sol détruites – deux mois et demi de travail anéantis en quelques minutes. Mais aussi des tentes déchirées, des cuisinières, canapés, pharmacie, livres, enterrés dans une grande fosse ou volés par les militaires… Une pure opération de dévastation
Militante du rapprochement entre juifs et Palestiniens, Perrine Olff-Rastegar comparaissait ce lundi 22 janvier devant le tribunal correctionnel de Strasbourg pour « organisation d’une manifestation interdite ». Un chef d’accusation que sa défense a entièrement récusé, mettant en cause la légalité d’un arrêté préfectoral.
Espérant de meilleurs lendemains, Ousmane Sissoko a quitté le Mali pour la France, le 18 octobre 2000. Pourtant, plus de vingt ans après, le travailleur enchaîne les métiers « ingrats » et peine à obtenir une carte de résident.
Nathalie Debaillie a été égorgée par son ex-compagnon Jérôme Tonneau. Le 27 mai 2019 à Lille, aidé de trois complices, il l’enlève et la jette dans le coffre d’une voiture. On le retrouvera égorgée chez lui.
Pendant les 4 mois qui ont suivi leur rupture, elle avait pourtant alerté par 4 fois les services de police à propos des menaces qu’il proférait.
Cinq ans après l’opération de police controversée lors de la Fête de la musique sur les quais de la Loire à Nantes, le commissaire de police Grégoire Chassaing, sera jugé du 10 au 14 juin à Rennes pour « homicide involontaire » après la mort de Steve Maia Caniço.
L’homme avait été placé dans une cellule individuelle après avoir tenu des propos suicidaires. Une enquête devra déterminer les causes du décès mais également les conditions de son incarcération.
Neuf personnes, dont deux policiers et un Français extradé de Thaïlande, comparaîtront en mars devant le tribunal de Paris. Elles étaient toutes liées directement ou indirectement à une page Telegram qui proposait faux papiers, montres de luxe contrefaites et accès aux fichiers de police.
Les CRA sont des usines à expulsions, où sont retenus les étrangers dont l’administration ne reconnaît pas le droit de séjourner sur le territoire français. Bien que l’Union Européenne interdise à ses membres la détention des personnes au seul motif de la situation irrégulière, la France a trouvé la parade avec un terme plus acceptable que détention : la «Rétention Administrative».
Sept ans après les faits, le tribunal de Bobigny a condamné à des peines de sursis les trois policiers impliqués dans l’interpellation de Théodore Luhaka. La cour n’a pas retenu la qualification de violences volontaires ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente.
Ce policier, qui exerce dans les Côtes-d’Armor, est poursuivi pour destruction de bien appartenant à autrui par incendie, et pour des faits de harcèlement et de consultation illégale de fichiers.
Le 17 janvier, le tribunal de Niort a lourdement condamné neuf personnes pour «organisation» ou «participation à une manifestation interdite». En toute logique, il aurait fallu inculper les 30.000 personnes de tous horizons venues marcher contre les mégabassines, mais l’État voulait des exemples pour intimider. Un juge climato-sceptique s’est chargée d’administrer la punition.
L’homme est touché au ventre. Son pronostic vital est engagé, il a été transporté à l’hôpital », indique BFM TV. La police des polices, l’IGPN (Inspection générale de la Police nationale) a été saisie pour éclaircir cette affaire.
Après plusieurs mois d’enquête, dans le cadre d’une initiative européenne coordonnée par l’ONG britannique Fair Trials, La Quadrature publie aujourd’hui un rapport sur l’état de la police prédictive en France. Au regard des informations recueillies et compte tenu des dangers qu’emportent ces systèmes dès lors notamment qu’ils intègrent des données socio-démographiques pour fonder leurs recommandations, nous appelons à leur interdiction.
Un fonctionnaire de police était convoqué à la barre correctionnelle ce mardi (16 janvier) pour atteinte sexuelle sur sa nièce de 5 ans. C’était entre 2012 et 2014 mais l’affaire a été révélée seulement l’année dernière. Le prévenu de 65 ans a nié les faits.
Le tribunal d’Amiens a condamné ce mercredi 17 janvier 2024 deux policiers jugés pour avoir violenté un homme lors d’une interpellation en novembre 2022. L’exploitation des caméras-piétons portées par les prévenus a permis d’établir que l’usage d’une matraque télescopique n’était pas légitime. Les fonctionnaires ont écopé d’une peine de quatre mois de prison avec sursis mais restent en poste.
Condamné en 2017 pour trafic de stupéfiants et expulsé vers l’Egypte à l’issue de cette décision, Aymen I. va être de nouveau jugé. La Cour de révision a annulé sa condamnation ce jeudi 18 janvier après avoir constaté que le procès-verbal ayant mené à son interpellation était faux.
Dans la rubrique « Faits divers » de La République du Centre en date du 17 janvier 2024 (1), on apprend la mort récente d’un jeune de 24 ans retrouvé pendu dans sa cellule. L’article, très bref, se contente de relayer les propos d’un syndicat de matons selon lequel « rien n’aurait pu laisser transparaître un tel drame ». Autrement dit : la prison n’a rien à se reprocher. Face à ce drame, toujours ce même syndicat se félicite de la bonne prise en charge du personnel qui a « fait preuve de résilience ». Alors ça va. Le point de vue des matons, encore et toujours.
En avril dernier, les barreaux d’Île-de-France, plusieurs associations d’avocats alliées à l’Observatoire international des prisons saisissaient le tribunal administratif de Versailles concernant la situation des détenus à la maison d’arrêt de Bois d’Arcy. Qu’en est-il aujourd’hui ?
Un policier était jugé ce mercredi 17 janvier 2024 au tribunal judiciaire de Montpellier. Un homme dit avoir été blessé lors du passage d’un fourgon de police lors d’une soirée de fête de la musique en 2019. Le policier dément quant à lui qu’il y ait eu une collision.
Jeudi dernier, un détenu âgé de 19 ans a été retrouvé pendu dans sa cellule du quartier disciplinaire de la maison d’arrêt de Seysses. Une enquête a été ouverte et une autopsie prévue afin de déterminer les circonstances précises de sa mort.
En septembre 2021, deux membres de la brigade anticriminalité de nuit du IXe arrondissement ont frappé deux jeunes hommes dans un hall d’hôtel, puis omis de faire part de cet événement aux enquêteurs.
Rémy accuse deux policiers de violences très graves. Il est aujourd’hui en situation de handicap. L’IGPN reconnaît que les blessures sont consécutives à l’intervention policière mais l’accuse de s’être débattu et le parquet a classé l’enquête.
Le détenu serait en état de mort cérébrale. Les raisons de ce geste désespéré ne sont pas connues. La maison d’arrêt de Seysses compte désormais environ 1300 détenus pour environ 700 places. Des surveillants avaient d’ailleurs bloqué le site en septembre 2022 afin de réclamer plus de moyens.
Les images avaient choqué la France : des policiers lourdement équipés qui piétinaient une vieille dame aux cheveux blancs, tenant le drapeau arc-en-ciel de la paix, au point de lui provoquer de graves blessures à la tête. C’était à Nice, le 23 mars 2019 lors d’une manifestation de Gilets Jaunes, et la militante se nomme Geneviève Legay. Le procès du commissaire Rabah Souchi, qui avait ordonné la violente charge policière, s’est enfin tenu à Lyon ce jeudi 11 et vendredi 12 janvier 2024.
Dans certaines prisons, qu’elles soient vétustes ou plus modernes, les températures des cellules peuvent tomber sous les 15°C. Des détenus sont obligés d’allumer des plaques de cuisson pour se réchauffer.
Un trentenaire, fonctionnaire de la police aux frontières, a été interpellé. Il est soupçonné avec neuf autres individus d’avoir mis en place un vaste trafic de drogue en Île-de-France.
Un agent de la police municipale de Louis Aliot, le maire RN de Perpignan, a été présenté au parquet peu avant Noël : reconnu sur une vidéo publiée par nos confrères de Mediapart, dans laquelle il cogne la tête d’un mineur contre un mur, il sera jugé en mai prochain. Cette actualité vient corroborer l’enquête de Blast menée début 2023. Elle a aussi donné lieu à l’ouverture d’investigations de la justice, toujours en cours.
Face à la baisse des températures, la préfecture du Bas-Rhin a ouvert deux gymnases à Strasbourg pour accueillir des sans-abris. Vendredi 12 janvier au matin, la police nationale a fait irruption dans l’une des deux salles de sport, le gymnase du Conseil des XV pour arrêter un homme originaire d’Arménie. Il a ainsi été séparé de son épouse enceinte et de ses trois enfants, qui étaient également sur place.
Lors de son audition, le prévenu explique alors aux enquêteurs « qu’il s’invente une double vie » où il dit qu’il est une petite fille âgée de 8 ans pour avoir des relations sexuelles avec des hommes. L’ancien policier indique également qu’il a commencé par télécharger des photos de mineures sur Google, puis il s’est procuré des vidéos sur le Darknet.
Lacération, confiscation, expulsion… Le Collectif Accès au droit a recueilli près de 450 témoignages entre 2015 et 2023 qui font état, à Paris et dans sa banlieue nord, de violences envers les personnes migrantes vivant à la rue.
Près de 7 ans après les faits, le procès de l’ « affaire Théo » a débuté ce mardi et devrait durer jusqu’au 19 janvier. Pourtant au cœur des débats, la justice a déjà écarté la qualification de viol pour le coup ayant déchiré le rectum du jeune homme.
Jérôme Jimenez, délégué du syndicat Unsa police Île-de-France, comparaissait ce mercredi devant le tribunal correctionnel de Créteil, accusé d’avoir frappé sa compagne et son fils. Le jugement a été mis en délibéré.
Extrait Les gendarmes racontent avoir été attaqués à leur arrivée par la victime âgée de 39 ans, équipée d’une arme blanche, et avoir tiré. Cette version est contestée par la sœur et le neveu de la victime, sans plus de détails pour le moment.
Dans le cadre d’une enquête sur les technologies de police prédictive dont nous vous reparlerons très bientôt, La Quadrature s’est intéressée de près à Edicia. Cette startup est peu connue du grand public. Elle joue pourtant un rôle central puisqu’elle équipe des centaines de polices municipales à travers le pays. Son logiciel Smart Police, dont nous avons obtenu le manuel d’utilisation, permet de faire un peu tout et n’importe quoi. Loin de tout contrôle de la CNIL, Smart Police encourage notamment le fichage illégal, une pratique policière en vogue…
Trois policiers sont jugés à partir de ce mardi 9 janvier devant la cour d’assises de Seine-Saint-Denis pour l’interpellation violente en 2017 à Aulnay-sous-Bois du jeune homme, gravement blessé lors de l’intervention.
Deux policiers de Douai âgés de 49 ans ont été jugés ce mardi par le tribunal correctionnel. Accusés par deux femmes qui exerçaient avec eux entre 2018 et 2021 de faits de nature sexuelle et de harcèlement moral. Le tribunal se prononcera le 13 février.
L’homme comparaissait devant la cour criminelle, accusé d’un viol commis quand il était en poste à la brigade de Rives-en-Seine. La justice l’a reconnu coupable. Frédéric Darin, âgé de 39 ans, a été condamné à 12 ans de réclusion criminelle. Le ministère public par la voix de l’avocate générale Marie Gadith avait requis 14 ans de prison. Dans le box, pendant les deux jours de son procès, jeudi 8 et mardi 9 janvier à Rouen, l’ancien gendarme de Caudebec-en-Caux a persisté à nier les faits. L’homme, âgé de 39 ans, était accusé de viol commis par une personne abusant de l’autorité que lui confère sa fonction.
Le tribunal administratif de Rennes (Ille-et-Vilaine) a rejeté la demande d’un gardien de la paix d’être réintégré au sein de la police municipale de Lorient (Morbihan), où il avait été détaché durant un an. Il avait notamment caché à la Ville de Lorient, son employeur, les troubles du comportement de son chien. Et qu’il était visé par une enquête de l’IGPN.
Souvenez-vous, c’était le 23 mars 2019, place Garibaldi, à Nice, lors d’une manifestation de Gilets Jaunes. La scène est filmée, elle fait très vite le tour des réseaux sociaux. On y aperçoit une manifestante, cheveux gris, s’effondrer sur le sol lourdement, poussée par une violente charge policière.
Un jour sans doute on dira : « en ce temps-là, on avait imaginé pour punir les criminels de leur supprimer l’espace et le temps. » En 2002, la série « Au cœur de la prison, le châtiment » donne à entendre des témoignages sur la cruauté particulière du système carcéral, au micro de Catherine Baker.
Cette brochure propose une recension exhaustive des lois, décrets, fichiers et dispositifs régissant l’entrée et le séjour des étrangers en France mis en place de 1972 à 2023.
A l’heure de l’adoption de la révoltante « loi Darmanin », le collectif Ruptures publie une recension de toutes les lois régissant l’entrée et le séjour des étrangers en France. Loi après loi, décret après décret, dispositif après dispositif, année après année, ce panorama de la « gestion des flux migratoires » sur la période 1972-2023 vient compléter la brochure Lois répressives et autres bagatelles (France, 1974-2022) que nous avons édité au printemps.
De plus en plus, la Police est partout. Dans les quartiers populaires déjà, ça on le savait ; on lui savait surtout, déjà, un fonctionnement raciste. Elle investit désormais les mouvements sociaux, les manifestations et les piquets de grèves ; la Police intimide, matraque, éborgne, interpelle sommairement et parfois avec violence. Les victimes essaieront d’obtenir justice. Grand bien lui en fasse. Elle n’en aura rien.
“Police partout, Justice Nulle part”, c’est le titre de cet ouvrage paru aux éditions Massot, fruit d’une enquête menée par Anne-Sophie Simpere,
Que s’est-il passé le 31 mai 2012 sur un chemin agricole de Lewarde ? À l’occasion d’un stage de cohésion de policiers, l’un d’entre eux a été grièvement blessé à l’œil par un projectile. Par quoi, par qui ? L’un de ses collègues a été jugé il y a quelques jours mais le mystère n’est pas levé.
Alors que BDS (Boycott Désinvestissement Sanction, une association de soutien à la Palestine qui lutte contre la colonisation israélienne), menait une action de boycott au magasin Carrefour de Lattes ce samedi 6 janvier vers 15 heures, une personne s’est faite arrêter. Elle est finalement ressortie après 24 heures de garde à vue. Un rassemblement de soutien a réuni une grosse centaine de personnes
Elle est la prison la plus surpeuplée de France au 5 janvier 2024 avec 241 % de taux d’occupation. La maison d’arrêt de La Roche-sur-Yon déborde et les agents fatiguent. Un phénomène qui s’explique par la hausse de l’activité judiciaire en Vendée.
Un détenu a été retrouvé mort ce vendredi à la prison de Besançon, visiblement par pendaison, a-t-on appris ce samedi auprès du parquet, quelques jours après le décès de deux autres détenus dans le même établissement par overdose.
Le drame, survenu dans la nuit de mercredi à jeudi en Seine-Saint-Denis, est accablant sur tous les plans. Un homme de 30 ans, père de famille, avait été tué par une rafale de tirs de Taser. Pas moins de 18 agents ont été envoyés pour un homme, 6 policiers ont fait usage de leurs taser, pour 10 tirs. Une série d’impulsions électriques de 50.000 volts ont frappé, bien plus que ce qu’un corps humain peut supporter. Après deux arrêts cardiaques, la victime était déclaré morte.
En 2020 à Saint-Michel-sur-Orge, l’enfant avait été touché par un éclat de grenade de désencerclement lancée sur le tournage d’un clip sauvage en pleine rue. Il ne faisait que passer. Le Défenseur des droits recommande une procédure disciplinaire à l’encontre de trois policiers.
A Metz, une militante du comité de soutien à la Palestine et de Révolution Permanente est convoquée par la police le lundi 8 janvier suite à sa participation à une manifestation en soutien au peuple Palestinien. Une nouvelle tentative d’intimidation face à laquelle il faut faire front.
Le soir du 31 décembre, 12 personnes ont été interpellées aux abords du CRA de Vincennes pour « participation à un groupement », une semaine après l’évasion de 11 étrangers enfermés. La justice entend en faire un exemple de la répression de la solidarité avec les étrangers.
C’était le 6 avril dernier à Nantes, lors d’une grosse manifestation contre la réforme des retraites. Une horde de forces de l’ordre avaient forcé des milliers de personnes à reculer sur le pont Anne de Bretagne, au-dessus de la Loire. Une situation dangereuse.
C’est dans ce contexte qu’un lecteur, visiblement ému, avait publié un commentaire énervé contre la police. Il avait relayé la vidéo avec un message cinglant appelant à «assassiner les ennemis de la République et du peuple».
Visiblement, alors que les messages racistes et violents se comptent par centaines de milliers, c’est ce commentaire qui a attiré les autorités. Rien de ce qui pourrait chatouiller la police n’est permis.
Ce vendredi 5 janvier, une dizaine de caravanes appartenant à la communauté des gens du voyage ont tenté de s’installer sur le parking de l’ancien centre de tri de La Poste. Vers 13 h, trois d’entre d’elles sont parvenues à se garer sur ce terrain privé. Informé de leur présence, le maire de la commune a fait intervenir la police municipale, bientôt supplée par une équipe de la police nationale. À son bord, le commissaire de Thionville.
Un homme de 30 ans est décédé ce vendredi 5 janvier à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris, XIIIe arrondissement) où il avait été admis après une interpellation dans la nuit de mercredi à jeudi, a confirmé auprès de Libération le parquet de Bobigny.
Dans l’affaire du meurtre de Nahel par un policier, à Nanterre, le 27 juin 2023, l’avocat du CRAN, Me Alex Ursulet, revient sur la décision de la justice de ne pas accepter la constitution de l’association comme partie civile.
Ce vendredi 5 janvier, les rapports étaient tendus entre la police et les gens du voyage. Une cinquantaine de caravanes, suivies de près par les autorités, ont en effet transité entre la zone du Kinepolis à Thionville et celle du Linkling , en passant par Terville, à la recherche d’un nouveau point de chute.
Anis est au CRA 2 de Lyon-Saint-Exupéry depuis fin octobre 2023. Il vit en France depuis 42 ans. Ce texte est la transcription d’un témoignage audio du 15 décembre 2023. Anis y parle des conditions de vie dans le CRA, des violences policières, de la complicité des médecins et de Forum Réfugiés, de l’insalubrité des bâtiments et du non-respect du droit des détenu·es à communiquer via la cabines téléphoniques, ainsi que des nombreuses démarches qu’il a entreprises auprès de la justice et du Contrôleur général des lieux de privation de liberté pour faire respecter ses droits. Force à lui.
Jeudi 4 janvier 2024, deux hommes jugés pour s’être battus avec des policiers au Bourget ont finalement été relaxés, la version des agents ayant été remise en cause.
“Délit de générosité ?” C’est la question que posent les membres du Quartier Généreux, café associatif et culturel montpelliérain, depuis qu’ils ont appris qu’ils étaient convoqués au commissariat de la Comédie le 10 janvier. Sans trop comprendre pourquoi, étant donné que le lieu, qui accueille régulièrement concerts, conférences, débats et autres ateliers …
Un total de 4.686 étrangers délinquants ont été expulsés en 2023, en hausse de 30% par rapport à 2022, a annoncé jeudi à l’AFP le ministère de l’Intérieur, deux semaines après l’adoption dans la douleur de la loi immigration, qui prévoit de faciliter les éloignements.
Le niveau de recrutement au concours de la police nationale a baissé et certains candidats sont parfois admis avec des notes « catastrophiques ». Mais quel est leur examen d’entrée au juste ?
Moins de trois mètres carrés d’espace vital, des nuisibles et des moisissures. Un ancien détenu du centre pénitentiaire de Rémire-Montjoly a poursuivi l’État en Justice, dénonçant ses conditions de détention. L’homme a obtenu gain de cause en décembre 2023.
L’affaire Théo, emblématique pour certains des violences policières, avait été suivie d’une semaine de manifestations et d’émeutes urbaines, et avait ému jusqu’au plus haut sommet de l’État. Sept ans après, trois policiers vont comparaître devant la cour d’assises pour violences volontaires ayant entraîné une infirmité définitive. Le 2 février 2017, des images de vidéosurveillance montrent trois policiers en train de frapper le jeune Théo. Il tombe à terre. Un policier lui porte un coup de matraque qui va provoquer une grave déchirure dans la zone anale.
Reportage radio et Article de presse gratuit disponible
Extrait
Lorsque Sarah pousse la porte de la gendarmerie le 12 décembre, son visage est tuméfié, gonflé, plein de bleus, elle a un œil au beurre noir. Elle vient de se faire tabasser, dit-elle aux gendarmes, par le père de son ex, avec un poing américain. […] Et là, les gendarmes refusent de prendre sa plainte. Au motif, lui disent-elle, qu’elle est mise en cause dans une autre procédure.
Les policiers ont maintenu leur poids pendant plus de 5 minutes sur la tête et la gorge du livreur de 42 ans, alors qu’il était menotté au sol. Son agonie avait été captée en vidéo : Cédric, tué pour un contrôle routier, et quatre enfants rendus orphelins.
Extrait Arrêté lors d’une manifestation contre la loi des retraites le 6 juin dernier, il avait comparu libre devant le tribunal début juillet. Le compagnon avait été condamné à 10 mois de sursis, 5 ans d’interdiction de manif en Occitanie, et de lourdes amendes et des dédommagements pour les flics. Le 20 décembre, il a été arrêté dans un parc, par des flics en civil (l’ayant apparemment suivi à vélo) et qui lui ont annoncé un mandat de recherche le concernant. L’avocate qui avait défendu les flics lors du procès en juillet aurait dit qu’à la sortie de ce procès, elle a été bousculée et elle accuse le compagnon.
Jeudi 28 décembre, un détenu de la prison de Saint-Aubin-Routot s’est donné la mort dans sa cellule. Il s’est tranché la gorge avec un morceau de verre contendant.
Jugé en appel fin décembre pour des agressions sexuelles commises sur trois garçons mineurs de moins de 15 ans, un ancien policier du commissariat de Longwy a vu l’avocat général requérir cinq ans ferme à son encontre. L’affaire a été mise en délibéré au 8 février prochain.
Le 28 décembre dernier, nous, habitant·es d’un nouveau squat à Lyon 5, avons reçu un courrier de la Préfecture nous informant d’une « procédure de mise en demeure et évacuation forcée » à notre encontre, nous laissant 7 jours pour quitter les lieux sous peine de poursuites.
Extrait C’est un coup de téléphone qui ébranle toute une famille ce vendredi 29 décembre à midi. Celle d’un détenu de la maison d’arrêt de Besançon qui annonce le décès de leur frère et fils, retrouvé mort dans sa cellule. John avait 34 ans et était père de famille. « Ce n’est même pas le centre pénitentiaire qui nous a prévenus alors que le drame s’est produit dans la nuit de jeudi à vendredi. Depuis, nous contactons la prison, mais elle ne nous donne aucun renseignement et le Parquet nous envoie promener », ne décolère pas une des sœurs de John. « Depuis le décès, nous ne pouvons pas voir le corps. Cette attente est horrible. Oui, il était incarcéré pour une courte durée, mais il reste un être humain ».
Tout commence en 2019, lorsqu’un policier rouennais, membre de l’Unité d’assistance administrative et judiciaire (UAAJ) découvre l’existence d’un groupe WhatsApp privé, où plusieurs de ses collègues s’échangent des messages haineux, à caractère raciste, homophobe et sexiste
Extrait C’est le chiffre de détenus le plus élevé jamais enregistré, selon les statistiques de l’administration pénitentiaire. Le nombre de détenus en France a atteint un nouveau record au 1er décembre, avec 75.677 personnes incarcérées contre 75.130 le mois précédent, selon des chiffres publiés vendredi par le ministère de la Justice. Si le nombre de prisonniers est toujours plus haut, les prisons françaises comptaient 61.359 places opérationnelles début décembre, soit une surpopulation de 123,3%.
Pour rappel, celui-ci est accusé d’avoir dit : « Nos ancêtres sont arrivés dans le même bateau, mais pas au même étage » a une femme lors d’un contrôle en août.
Une femme de 25 ans est décédée ce vendredi matin, dans des circonstances qui restent à préciser. Selon les premières informations, il s’agirait d’un suicide.
Une dizaine de jeunes étrangers en situation irrégulière ont été arrêtés par la police à Grenoble, Bourgoin-Jallieu et Vienne lors d’une opération départementale de contrôle de livreurs de repas travaillant comme prestataires de services pour le compte des grandes plateformes de livraison.
Six policiers avaient été condamnés le 8 juin 2023 par la cour d’appel à des peines allant de quatre mois avec sursis à six mois ferme. Ils étaient poursuivis pour harcèlement moral au travail et injures raciales envers quatre de leurs collègues, trois hommes et une femme
L’Assemblée a voté en faveur du projet de loi Immigration. Si les versions précédentes avaient déjà de quoi faire pâlir le RN, celle approuvée, qui introduit la préférence nationale, tient incontestablement de la politique d’extrême droite. Cette alliance fait craindre le pire pour l’ensemble des politiques à venir, d’autant plus pour les populations minorisées et précarisées.
Selon les premières informations, et dans des circonstances qui restent à préciser, un véhicule de la brigade anticriminalité a été percuté par le scooter, dont le conducteur a été projeté sur la chaussée sous la violence du choc
Ce fonctionnaire du commissariat d’Antony (Hauts-de-Seine), habitué à traiter les affaires financières, est notamment accusé d’avoir tenté d’extorquer avec un complice 300 000 euros à un chef d’entreprise lui-même mis en cause dans un dossier d’escroquerie en bande organisée et blanchiment.
Vendredi 8 décembre à Calais, plus de 80 personnes ont été expulsées malgré une résistance déter’ d’un immeuble squatté qu’iels venaient de rendre public boulevard Lafayette, en plein centre-ville. Malgré cette défaite, cette action donne un peu d’espoir dans la ville la plus fliquée de France, où plus d’un millier de personnes bloquées à la frontière britannique dorment actuellement dehors.
Ce jour-là, le conseil municipal a présenté neuf vœux en hommage à la Marche pour l’égalité et contre le racisme de 1983. La municipalité a demandé au gouvernement diverses mesures, notamment le retour de la police de proximité et la mise en place d’un récépissé de contrôle d’identité pour lutter contre le contrôle au faciès. Un élu du RN, membre de l’opposition et policier, a contesté l’existence du contrôle au faciès. Une réaction qui a poussé l’élu socialiste a raconté son expérience personnelle.
Le 13/12, le squat d’accueil et d’habitation du Pado, à Briancon, a été évacué après notification d’un arrêté de mise en péril demandé par le maire, Arnaud Murgia. La trêve hivernale avait été obtenue en octobre, laissant normalement jusqu’au 31 mars aux habitantEs pour quitter les lieux. Depuis l’expulsion, les médias et rumeurs se déchainent : nous sommes tous.te.s dégoutéEs par le zèle que les médias mettent à montrer le Pado comme un lieu sale et violent. Nous devons reconnaitre que la vie n’y a pas toujours été aisée, mais tout ce qu’a representé le Pado, tout ce qui y a été vécu a besoin d’etre porté à la connaissance de celles et ceux qui ne l’ont pas experimenté, pour qu’iels puissent se faire un avis plus nuancé.
Jordane G. affirme qu’un policier lui a mis un coup de genou au visage, puis un coup de poing, alors qu’il se trouvait en cellule. Malgré ses demandes répétées, il a dû attendre plus de quinze heures pour voir un médecin. Le parquet de Créteil a saisi l’IGPN.
Fabien Verdier affirme qu’ »une grosse course poursuite s’est produite, fin novembre-début décembre, vers 19 h 15, dans et en dehors de Châteaudun, suite à un refus d’obtempérer ».
« Ces agissements ont été faits, semble-t-il, en dehors des règles de sécurité, de prudence, de diligence. S’ils sont avérés, ils sont potentiellement ou possiblement constitutifs d’un délit. Les policiers municipaux n’ont pas le droit de sortir du territoire de la commune, sauf si un officier de police judiciaire les y autorise. »
Divulgations de données personnelles sur une messagerie alimentée par des policiers municipaux: tout en donnant le sentiment de les minimiser, la Ville de Saint-Laurent-du-Var confirme l’ensemble des révélations de Nice-Matin et prend des mesures correctives.
Extrait En attente, depuis trois ans, du renouvellement de son titre de séjour, Ousmane Touré a été arrêté, la veille, alors qu’il était venu pointer à la gendarmerie de La Rochelle. En à peine vingt-quatre heures, il a été placé dans un avion en direction de son pays d’origine.
Nous allons tenter ici d’exposer les différentes méthodes des juges et des procureur.es au cours du procès des inculpé.es du 8.12 qui s’est déroulé du 3 au 27 octobre 2023 à la 16e chambre du Tribunal correctionnel de Paris. Nous ne reviendrons pas sur les aberrations que comporte le dossier en lui-même, que ce soit le rapport du juge d’instruction ou celui du PNAT, ni sur les mensonges et manipulations de la DGSI, car tout ceci mériterait un autre texte au vu de la quantité de matière à développer.
Extrait La jeune Comorienne, une femme menue aux ongles verts, restera muette. Elle n’aura pas l’occasion de venir témoigner à la barre. Considérant que la femme est née à Mayotte, le juge ordonnera finalement dans l’après-midi la libération du «père présumé». La petite fille, née à Toulouse l’été dernier et baptisée Princesse, a retrouvé Souleymane dans la soirée. Ce n’est pas un cadeau pour autant : l’ordonnance du tribunal précise que «l’intéressé a l’obligation de quitter le territoire français». Les sept autres recours de ce Noël au tribunal ont tous été rejetés.
Le 14 juin dernier, dans la nuit, Alhoussein Camara était atteint mortellement par le tir d’un policier, aux Planes. Six mois après, Charente Libre décortique ces quelques minutes qui ont conduit au drame. C’est l’affaire judiciaire qui a eu le plus fort retentissement cette année en Charente. Deux semaines avant l’affaire Nahel, le 14 juin, Alhoussein Camara, un Guinéen de 19 ans est tué d’une balle tirée par un policier aux Planes, alors qu’il partait travailler à la base Intermarché de Roullet.
Extrait Un, deux, trois, puis quatre. En une dizaine de jours seulement, en octobre 2023, quatre mineurs incarcérés à la prison de Villepinte (Seine-Saint-Denis) ont tenté de s’ôter la vie, dans leur cellule. Le premier d’entre eux, Mustapha, est décédé le 30 novembre après plusieurs semaines de coma, à la suite d’une décision d’arrêt des soins des médecins.
À l’approche des fêtes, l’insécurité routière explose. La preuve : en dix jours seulement en France, des véhicules de la police et de la gendarmerie française ont tué trois piétons.
Le trafic d’armes et l’idéologie néonazie d’un jeune militaire et d’un policier à la retraite étaient connus de leurs collègues, sans que cela fasse réagir leurs administrations respectives. Sur les douze attentats d’extrême droite déjoués depuis 2017, c’est le septième à impliquer des membres des forces de sécurité.
Extrait Un incendie s’est déclaré, hier soir, vendredi 22 décembre 2023, dans une cellule de la prison de Seysses, au sud de Toulouse en Haute-Garonne. Un homme de 30 ans a été évacué après avoir inhalé des fumées.
Extrait Une enquête est ouverte pour homicide involontaire. Elle est confiée conjointement à la direction départementale de la sécurité publique (DDSP) 37 et à la police judiciaire.
UNE NOUVELLE LOI ANTI-IMMIGRATION ENCORE PLUS REPRESSIVE – DES PRISONNIERS DU CRA DE VINCENNES PRENNENT LA PAROLE – LES JUGES SUIVENT LES PROCS DANS L’AFFAIRE DU 8 DECEMBRE
– Les prisonniers du centre de rétention administrative (CRA) de Vincennes nous appellent de nouveau pour lire un texte collectif qu’ils ont écrit et continuer de dénoncer leurs conditions d’enfermement.
– On en profite pour discuter de la dernière loi anti-immigration de Darmanin qui vient renforcer la répression des personnes étrangères et le pouvoir arbitraire des préfectures au nom des principes républicains ou des besoins économiques du patronat.
– Le verdict pour les 7 inculpé.es de l’affaire dite du 8 décembre est tombé dans une salle agitée : les juges ont largement suivi les réquisitions des proc et sont même allés plus loin en interdisant aux personnes de se voir pendant 5 ans (sachant que si certains ne se connaissaient pas, plusieurs sont meilleurs amis).
Un major de police de 48 ans, ancien chef du Groupe départemental d’intervention (GDI), a été condamné, vendredi 22 décembre, à trois ans de prison dont un ferme, à exécuter sous bracelet électronique, pour des agressions et le harcèlement sexuels de trois femmes, dont deux policières.
Le mois dernier, le directeur de l’ENAP a vertement rappelé à l’ordre les recrues de la 216ème promotion, dans un discours sévère dont Blast publie l’enregistrement. Portés sur la bouteille, chahuteurs, volontiers bagarreurs, adeptes… de pratiques libertines, ces aspirants surveillants sont la risée de leurs futurs collègues. Ces incidents ne sont pourtant que les derniers symptômes d’une force de sécurité à la dérive depuis de longues années. Blast a mené l’enquête.
Il leur est reproché d’avoir participé à un carnaval contre toutes les expulsions, organisé à la fin de la trêve hivernale 2022, à Montreuil. Carnaval au cours duquel, entres autres dégradations, la façade d’une agence immobilière s’est prise un extincteur de peinture, et de nombreuses autres ont été couvertes de tags. Ces personnes sont sorties de garde-à-vue avec un procès
C’était un simple rendez-vous pour se faire couper les cheveux. La coiffeuse était en retard et des propos déplacés à caractère sexuel ont été prononcés par le policier. Ce dernier est condamné, ce vendredi 22 décembre, après une audience sur le fond il y a quelques semaines au tribunal correctionnel de Nîmes, a une peine d’amende de 500 euros et 600 euros de dommages et intérêts à verser à « sa » coiffeuse.
Mercredi 13 décembre à Nantes, une contre-manifestation antifasciste était appelée en réaction à un rassemblement d’extrême-droite. Les manifestants ont rapidement été réprimés et verbalisés par la police, et cinq d’entre eux ont fini en garde-à-vue.
Le 26 juin 2023, une femme de 34 ans et un homme de 36 ans, convoqués devant la chambre correctionnelle, étaient interrogés sur des dégradations et des outrages commis le 31 décembre 2022 à Brest lors de la manifestation « normalement festive » de soutien aux détenus de la maison d’arrêt.
En octobre 2021 à Strasbourg, une voiture de police était percutée à un carrefour alors qu’elle venait de passer un feu rouge. Les policiers jurent qu’ils avaient mis leurs avertisseurs sonore et lumineux. Le conducteur impliqué n’a rien vu et les témoins ne sont sûrs de rien. L’automobiliste a été condamné.
19 décembre, nouvelle date sombre de notre histoire récente. Le projet de loi Darmanin sur l’immigration est adopté par l’Assemblée nationale. 349 ont voté pour, dont 88 du Rassemblement National, et 186 députés ont voté contre.
Florian Menesplier, le policier qui a exécuté Nahel à Nanterre le 27 juin dernier, est un agent de la compagnie motocycliste des Hauts-de-Seine. Il avait été décoré par Didier Lallement pour la répression du mouvement des gilets jaunes, et avait fait ses classes dans plusieurs brigades d’intervention ultra-violentes, notamment la CSI 93 mise en cause dans de nombreuses affaires de violences et d’extorsion, ainsi que la Brav-M, escadron de choc de la police parisienne. Il a été remis en liberté en novembre et possède désormais une véritable fortune grâce à une cagnotte lancée par l’extrême droite. L’enquête qui vient d’être révélée décrit les dernières minutes de la vie de Nahel : celle d’une agression délibérée du jeune conducteur, d’une mise à mort et des mensonges des policiers pour se couvrir.
L’ex-numéro 3 de l’Office des stups a été reconnu coupable de «complicité de trafic de stupéfiants» et de «complicité d’usage de faux documents administratifs» pour son rôle dans une importation de cocaïne en 2013, à l’issue d’un procès emblématique. Tout comme son ancien subordonné, Jocelyn Berret, qui a écopé de la même peine.
Dans une décision du 15 décembre 2023, le juge des référés du tribunal administratif de Grenoble a confirmé le caractère indigne des conditions de détention au centre pénitentiaire de Varces et ordonné au ministre de la Justice d’engager plusieurs mesures urgentes pour préserver les droits des personnes détenues.
Ce décryptage enrichi de rencontres avec divers acteur.ice.s du monde associatif ainsi qu’avec des exilés victimes de ce qui s’apparente à une véritable « chasse » institutionnalisée, révèle une réalité faite de violences et d’humiliations
Après l’accident mortel qui s’est produit ce lundi, à Senlis (Oise), une enquête de flagrance pour « homicide involontaire par conducteur » a été ouverte. Ce mardi, les deux militaires qui étaient à bord du véhicule ont été entendus. Nous avons retrouvé deux témoins du drame, ils racontent la terrible scène.
Le jeune homme de 22 ans découvert dans un état critique le 13 décembre 2023 après avoir tenté de fuir la police est mort. Il venait, semble-t-il, de chuter d’une esplanade haute de plusieurs mètres sur l’île de Nantes.
Le commissaire de police [Grégoire Chassaing] en charge de l’intervention policière au cours de laquelle le jeune homme est mort lors de la Fête de la musique à Nantes en 2019 est renvoyé devant le tribunal correctionnel pour «homicide involontaire». Un non-lieu a été ordonné pour les autres acteurs du dossier.
Des images de l’association Utopia 56 montrent deux policiers violentant un jeune homme dans une rue dimanche 17 décembre, dans le IVe arrondissement de la capitale, en marge de la dispersion d’un campement de réfugiés isolés. Ce mardi 19 décembre dans la matinée, le compte X (anciennement Twitter) de l’association de défense des personnes exilées Utopia 56 a relayé une courte vidéo. D’une durée de vingt secondes, elle montre deux policiers de la brigade de répression de l’action violente motorisée (Brav-M), reconnaissables à leur casque de moto, en train de violenter un jeune homme dans la rue. L’individu, assis au sol, est soulevé une première fois par un policier, avant d’être très brutalement jeté au sol, tête la première sur le bitume.
ANTI.SCOOP : L’EX-COLLABORATEUR DE LA MINISTRE GRANDJEAN QUI SE FAISAIT LIVRER DE LA COCAÏNE AU MINISTÈRE REBONDIT À LA DIRECTION DE LA POLICE NATIONALE*
Quand on a été amené à démissionner de son poste au Ministère du Travail après avoir consommé un peu trop de cocaïne, au point que ça risquait de se savoir, on peut toujours être embauché à la Direction générale de la police nationale. Tranquille.** __________________________
Le Conseil d’Etat estime que l’administration pénitentiaire « ne pouvait normalement ignorer » une lettre que le défunt avait laissé dans sa cellule, dans laquelle il évoquait une précédente tentative de suicide. Le Conseil d’État a condamné l’État, lundi, à verser 80.000 euros à la famille d’un détenu qui s’était pendu à la prison d’Uzerche (Corrèze) en 2014, reprochant à l’administration pénitentiaire un défaut de prévention après une première tentative de suicide.
Extrait Une peine de 10 mois de prison avec sursis prononcée ce mardi 19 décembre par le tribunal judiciaire de Bayonne à l’encontre d’un conducteur de 36 ans, jugé pour homicide involontaire. Fin 2022, ce policier avait accidentellement tué sur la route une femme de 93 ans.
Extrait Comble de l’indécence, ce décès été prononcé au moment même où la BRAV allait «distribuer des cadeaux» aux enfants hospitalisés de Necker devant les médias, pour redorer son image. Non contente de mutiler et terroriser des manifestants, la BRAV-M, tue désormais également de simples habitants qui ont le malheur de croiser son passage, par hasard, dans la rue !
La juge d’instruction du tribunal de Bobigny (Seine-Saint-Denis) a décidé de renvoyer devant le tribunal correctionnel les deux agents qui, dans la nuit du 15 au 16 août 2021, avaient tiré à huit reprises sur une voiture. Le conducteur, atteint par six balles, et sa passagère avaient été grièvement blessés.
Merter Keskin est décédé au cours d’une garde à vue au commissariat de Sélestat en janvier 2021. Le parquet de Colmar a classé sans suite l’enquête sur les causes de sa mort.
Le père a insulté deux jeunes Lorientaises, son fils a résisté à son interpellation : un gendarme retraité et un policier en poste à Rennes (Ille-et-Vilaine) ont été condamnés, ce lundi 18 décembre 2023, par le tribunal de Lorient (Morbihan).
Six mois après la mort de Nahel, tué à bout portant par un policier à Nanterre, la liste des personnes mortes après un « refus d’obtempérer » s’allonge. La dernière victime en date est un homme de 22 ans, mort dans la nuit de vendredi 15 à samedi 16 décembre, après une course-poursuite avec la BAC de Marseille.
Un ancien gendarme de 53 ans avait été convoqué devant le tribunal judiciaire de Brest, le 20 novembre 2023, pour des faits de harcèlement commis sur une collègue entre le 1er août 2017 et le 11 septembre 2022, dans le pays de Morlaix (29). Sa stagiaire de 19 ans, qui le qualifiait de « gros porc », avait supporté ses blagues salaces pendant près de cinq ans, avant de se résigner à déposer une plainte à son encontre. L’homme était aussi accusé d’avoir menacé de mort le conjoint de la victime.
Le procès du commissaire [Rabah Souchi], qui a ordonné la charge policière ayant gravement blessé Geneviève Legay en 2019, se tient le 11 janvier à Lyon. « C’est la première fois depuis 70 ans qu’un donneur d’ordre devra rendre des comptes devant la justice » souligne Attac France.
« Connu de la police ». La formule est banale, dès qu’il s’agit d’un fait divers. Étonnamment, elle vise à donner du contexte à un acte, l’hypothèse d’une récidive, mais la plupart du temps, elle ne dit rien, faute de précision. Et elle sonne à charge, validant le fantasme de l’impunité et du laxisme.
Déjà condamné par la justice, un ancien gendarme a été placé en garde à vue pour des faits d’agression sexuelle, sur la fille de sa compagne, commis dans le Maine-et-Loire. Il avait été révoqué de la gendarmerie après avoir commis les mêmes faits sur une autre mineure entre 2006 et 2016 et condamné.
Extrait Dans le XIXe arrondissement de Paris, le 12 décembre, un équipage de la BRAV-M, unité de police à moto, a percuté un homme. Grièvement blessé, il est décédé. Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour déterminer les circonstances de cet accident mortel et la responsabilité des policiers. Déjà décriées pour leurs interventions violentes contre des manifestant·es, les brigades de répression de l’action violente motorisées (BRAV-M), escouades de policiers se déplaçant en binôme sur des motos, sont aujourd’hui mises en cause pour leur conduite dangereuse dans les rues de Paris.
Un jeune homme est mort dans la nuit du vendredi 15 au samedi 16 décembre, en tentant d’échapper à un contrôle de police, dans le 9e arrondissement de Marseille. Un jeune homme de 22 ans est mort à Marseille après un accident de scooter, à la suite d’un « refus d’obtempérer », ont confirmé le parquet de Marseille et deux sources policières à France 3 Provence-Alpes.
Extrait Pour que l’IGPN se déplace dans une caserne, c’est que le commandant de la CRS 4 a vraiment dû abuser. Vie de château, golf et primes sans travailler, racisme décomplexé au frais de l’État. Pour un cas entre les mains de l’IGPN, combien de fascistes pantouflards aux commandes des casernes de CRS ?
Extrait Un habitant de Ploufragan (Côtes-d’Armor) a été condamné à huit mois de prison pour avoir menacé et insulté des policiers à bord de sa voiture. Pour l’interpeller, les policiers avaient dû utiliser un taser à quatre reprises.
Jugé en appel ce jeudi 14 décembre à Rouen, un ancien policier rouennais, accusé de violation du secret d’enquête, risque un an de prison ferme. C’est ce qu’a requis le ministère public. La décision a été mise en délibéré.
Extrait Il y a quelques mois, lors d’un rassemblement devant le chantier, Sylvain se fait interpeller violemment et est ensuite accusé de violences envers une personne dépositaire de l’autorité publique. “L’enquête a été menée de manière partielle et partiale”, réagissait son avocat au micro de France 3 à la sortie de l’audience. “Il est victime de violences policières“, a-t-il poursuivi. Le dossier a été renvoyé en septembre 2024 pour un défaut de procédure. En attendant, l’IGPN a été saisie pour violences et usages de faux en écriture publique.
– Appel de prisonniers du centre de rétention administrative (CRA) de Vincennes pour dénoncer les conditions d’enfermement et les violences des flics.
– On passe un enregistrement publié sur le site Info-prison-Saint-Étienne où Eddy explique comment Pôle Emploi l’a arnaqué pendant qu’il était incarcéré.
Extrait Un policier de l’Office Central de Lutte Contre la Criminalité Organisée, Vincent Duszynski, et José Menconi, figure du banditisme insulaire, comparaîtront en avril devant le tribunal correctionnel de Marseille pour destruction de document. Placé en garde à vue, José Menconi avait passé un coup de téléphone à sa compagne pour lui demander de « faire le ménage » avant une perquisition.
Extrait Sous l’empire de l’alcool, un Lannionnais de 22 ans avait menacé et outragé trois gendarmes, à Trébeurden. Le tribunal de Guingamp l’a condamné, ce vendredi, à sept mois de prison ferme.
Extrait Le parquet de Bordeaux a requis un non-lieu pour l’ex-patron de l’office antidrogue François Thierry, mis en examen pour complicité de trafic de stupéfiants après une saisie retentissante de cannabis en 2015 à Paris, a-t-on appris vendredi de source proche du dossier.
Un quadragénaire, policier de profession, s’est montré violent, voici un an, envers deux clientes d’une discothèque de Lorient (Morbihan). Condamné à dédommager ses deux victimes, il attend désormais une sanction de sa hiérarchie. « Il nous a dit : “Meufs ou pas, je vous sors de là !” » Et de mettre sa menace à exécution : « Il m’a pris à la gorge, relâchée, puis empoigné les cheveux et ceux de mon amie… Ma tête a alors tapé le lavabo, je suis tombée au sol, j’ai perdu connaissance quelques secondes. »
Extrait Il y a seize mois, deux fonctionnaires de la région lyonnaise tiraient à plusieurs reprises sur une voiture, tuant ses deux occupants. Ils plaident la légitime défense et l’un d’eux a été placé sous le statut de témoin assisté. La mère d’une des victimes témoigne auprès de «Libé».
Extrait Le 24 juin 1973, Malika Yezid, 8 ans, est enfermée dans sa chambre par un gendarme qui veut lui soutirer des informations sur son grand frère soupçonné d’avoir volé une mobylette. Elle en sort inconsciente et décède quatre jours plus tard à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris.
Extrait Au cours d’une réunion organisée à Bruxelles le 12 décembre, la France, main dans la main avec la Hongrie, a réclamé des mesures toujours plus liberticides contre les journalistes dans le cadre des discussions sur l’European Media Freedom Act, révèlent de nouveaux documents obtenus par Disclose, Investigate Europe et Follow the Money.
Une gendarme a été jugée mardi, devant le tribunal du Puy, pour homicide involontaire, six ans après l’accident qui a coûté la vie à un jeune homme de 22 ans.
Extrait Un policier comparaissait ce mardi au tribunal de Valenciennes. Âgé de 46 ans, il a été condamné pour avoir eu recours à la prostitution d’une jeune fille mineure à Anzin et Valenciennes.
Extrait Le MDES (Mouvement de Décolonisation et d’Émancipation Sociale) demande l’ouverture d’une enquête sur les propos racistes tenus par un policier de Cayenne dans une vidéo qui circule actuellement sur les réseaux sociaux.
Extrait Moisissures dans les cellules, toitures en mauvais état, plafond effondré… Dans une lettre ouverte adressée le 6 décembre 2023 au directeur de l’administration pénitentiaire, plusieurs syndicats de la maison d’arrêt de Rouen, dont FO, la CFDT, la CGT et le SPS (syndicat pénitentiaire des surveillants) ont voulu « attirer l’attention sur la situation désastreuse des infrastructures pénitentiaires ».
Extrait Dans la ville dirigée par Louis Aliot (RN), où la police municipale est mise à contribution pour « harceler les dealers », une vidéo montre un agent en train de frapper la tête d’un adolescent menotté contre le mur. Le parquet a ouvert une enquête. La mairie défend l’action de ses agents.
Ainsi, il avait été constaté, entre autres, que les détenus se trouvaient « en total abandon », dans un état d’impotence, qu’ils ne pouvaient pas se hisser sur leur chaise roulante ou sur leur lit médicalisé.
En 2023, le gouvernement a ouvert dix « sas d’accueil temporaire » en région pour accueillir les migrants franciliens. Parfois au détriment d’autres publics ou sur des terrains pollués. Et selon un bilan exclusif, le dispositif est un échec. Enquête.
Extrait Pas moins de cinq interpellations ont eu lieu ce mardi 12 décembre, dès 6 heures du matin, dans le cadre d’une opération policière d’envergure à Brionne. Sur les cinq arrestations, trois personnes sont majeures et deux sont mineures. Elles ont abouti à la mise en garde à vue des suspects en raison des événements de la nuit du 30 juin au 1er juillet 2023.
Extrait Depuis l’arrivée des premiers froids, plusieurs personnes détenues ont contacté l’Observatoire international des prisons (OIP) pour signaler des températures très basses dans leur cellule. Loin d’être réservé aux établissements anciens et vétustes, le problème concerne également des prisons « nouvelle génération », qui viennent de voir le jour dans le cadre du dernier plan de construction du ministère de la Justice.
Extrait Ce mardi matin, une dizaine d’hommes de l’IGPN, l’inspection générale de la police nationale, se sont rendus au Château de Pomponne, à Lagny-sur-Marne, là où est cantonnée la CRS 4. Ils sont en charge d’une enquête préliminaire, ouverte le 8 novembre par le parquet de Meaux, compétent territorialement, comme l’avait révélé il y a trois semaines le Parisien (voir l’Anti-média à la date du 27/11/2023) et France Info. Elle vise des faits de « détournements de bien public, recel de détournement de bien public et violation du secret professionnel »
Extrait Deux des quatre policiers mis en examen à Marseille pour avoir tiré au LBD et fracassé le crâne de Hedi avaient déjà commis de graves violences. Mediapart a eu accès à des documents qui révèlent que la direction de la police de Marseille, informée, n’avait pris aucune mesure disciplinaire à leur égard. Une impunité au coût dramatique.
Un rassemblement organisé par le mouvement Les Soulèvements de la Terre a été dispersé lundi devant une usine du groupe industriel, en périphérie de l’agglomération nantaise. Les forces de l’ordre ont interpellé 12 personnes.
Des avocats du barreau de Seine-Saint-Denis (93) ont déposé un référé devant le tribunal administratif de Montreuil pour améliorer les conditions de détention au sein du commissariat de Bondy. Depuis cet été, les entretiens entre avocats et détenus se déroulent au milieu des toilettes. Ils dénoncent un « mépris généralisé ».
J.B. comparaissait devant le tribunal où il a maintenu sa version des faits livrée en garde à vue. «Quand je suis arrivé sur le pont, je n’ai pas reconnu les gendarmes», affirme le prévenu. «Je me suis déjà fait braquer à deux reprises au même endroit. J’ai cru qu’il s’agissait de braqueurs. C’est un accident, je n’ai pas voulu faire de mal à cette personne»
Un nouvel appel d’offres vient d’être publié pour des lance-grenades de 40 mm. Ce alors que le gouvernement vient déjà de passer sa plus grande commande de grenades de maintien de l’ordre, pour 78 millions d’euros.
article de presse et version audio gratuits disponibles
Extrait Dépenser 150 euros trouvés par terre ? C’est la malheureuse idée qu’ont eu deux agents de surveillance de la voie publique dans l’Aisne. Au lieu de la rendre à son propriétaire, les deux agents ont décidé d’aller s’acheter 150 euros de parfum.
Extrait Me Ilazki Ortego Sampedro a déposé début novembre une requête en conditions de vie indignes après qu’un client lui a parlé de rats et cafards à la maison d’arrêt de Pau
Un accident survenu vendredi soir en Seine-et-Marne a coûté la vie à deux jeunes de 17 ans. D’après les premiers éléments de l’enquête, l’accident serait consécutif à un refus d’obtempérer lors d’un contrôle de police.
Extrait L’UE a accouché d’un accord sur la régulation de l’intelligence artificielle. S’obligeant à allier protection des droits fondamentaux tout en favorisant l’innovation, ce texte entérine un recul des droits.
Extrait À la sortie de la messe ce 8 décembre vers 19h30, le collectif Soutiens/Migrants Croix-Rousse ainsi que plusieurs jeunes sont rentrés dans l’église, demandant à y passer la nuit. Le prêtre, interloqué, a d’abord refusé avant d’accepter face au froid « intenable » de cette nuit. Le Père Renaud a appelé l’archevêque de Lyon, Olivier de Germay, qui s’est rendu sur place à 23h, à l’issue de la messe du 8 décembre, et s’est entretenu avec les jeunes et le collectif.
Cinq des six jeunes hommes, déjà en détention, restent en prison à l’issue de l’audience. L’un d’entre eux, le seul à n’avoir jamais été condamné par la justice jusqu’à vendredi, dispose d’une peine aménagée à domicile. Le septième prévenu a lui été entièrement relaxé. Le ministère public avait requis entre 18 mois et quatre ans de prison à l’encontre des sept jeunes hommes.
Dans l’arrêt de la chambre de l’instruction de la cour d’appel consulté par l’AFP, le parquet estime que « la condition de proportionnalité est remplie s’agissant de l’utilisation d’une arme » et que le policier pouvait donc tirer.
Selon l’arrêt, les policiers ont maintenu qu’un individu menaçait de jeter un objet sur les forces de l’ordre, même si celui-ci n’a jamais été retrouvé
Plusieurs préfectures de France ont envoyé un mail aux médias vendredi 8 décembre pour promouvoir le projet de loi immigration du gouvernement. Dans ces mails, également reçus par franceinfo, on peut lire des exemples d’« étrangers délinquants » qui pourraient être renvoyés « dans leur pays d’origine si la loi était adoptée ». À la suite de l’envoi de ces mails, certaines préfectures ont exprimé leur étonnement, mettant en avant une communication politique et questionnant la méthode employée.
Dans cette ville du Val-de-Marne, des agents ont partagé, sur leur groupe WhatsApp professionnel, des photos et vidéos d’hommes en état d’arrestation, ivres et menottés, accompagnées de commentaires moqueurs. Le parquet de Créteil a ouvert une enquête, confiée à l’IGPN.
Il y cinq ans, le Mercredi 6 décembre, 151 lycéens issus des quartiers populaires sont restés agenouillés pendant des heures, filmés et humiliés par des policiers. Des images-choc, qui révélaient la volonté de discipliner la jeunesse des quartiers populaires. Depuis, le gouvernement n’a fait qu’aller plus loin dans la mise au pas des jeunes et des quartiers populaires.
Les CRA ont pour vocation de retenir, par une mesure de privation de liberté, les individus étrangers qui sont contraints de quitter le territoire français.
Le 30 octobre, à Marseille, environ 200 Roms sont expulsés de quatre hangars squattés depuis un peu plus d’un an. Dans la foulée, un nouveau squat est ouvert. Derrière ses murs, petit à petit, le quotidien s’organise. Reportage.
Le 16 novembre dernier, lors d’une simple « casserolade » contre la venue d’Olivier Dussopt dans la capitale bretonne, le jeune homme a reçu un total de 709 euros d’amendes pour avoir osé manifester un peu trop bruyamment, selon les forces de l’ordre.
Extrait Interpellés lundi 4 décembre 2023 à Gaillon (Eure) pour leur participation supposée à des violences urbaines après la mort de Nahel, dans la nuit du 30 juin au 1er juillet 2023, deux personnes ont été condamnées à six mois de prison ferme en comparution immédiate, jeudi 7 décembre.
Extrait Deux Brestois de 19 ans et 20 ans ont été interpellés, ce mardi 5 décembre 2023, pour le pillage du magasin de prêt-à-porter Lacoste lors des émeutes de juin.
Extrait Deux hommes étaient jugés ce jeudi 7 décembre pour leur participation, le 29 juin, en réaction à la mort de Nahel. Le tribunal rendra sa décision le 15 janvier.
Extrait Augmentation monstrueuse du prix des transports, spéculation immobilière, quadrillage policier massif, expulsion d’étudiants, déportation de SDF : les Jeux Olympiques prévus l’été prochain seront un laboratoire de ce que le futur promet de pire.
Extrait Selon des révélations du « Canard enchaîné », le parquet de Valence mène l’enquête sur les fuites au sein de la police, dont des agents auraient livré à des militants d’extrême droite, pressés d’en découdre, la liste détaillée des suspects impliqués dans la mort de Thomas, à Crépol. Des faits qui révèlent la porosité entre police et extrême droite.
Extrait Pour dénoncer une «justice qui marche sur la tête», des internautes évoquent la condamnation en appel d’un gendarme, en octobre, pour meurtre. Il avait en fait tué le conducteur d’une voiture en train de reculer, et ensuite tenté, dans un premier temps, de camoufler la vérité.
Extrait Faute de moyens, les conditions de détention des femmes dans la maison d’arrêt rouennaise deviennent de plus en plus dures. Dans des lettres envoyées à leurs avocats, auxquelles Le Poulpe a eu accès, les détenues dénoncent la vétusté de l’établissement.
Extrait Le recrutement de Rabah Souchi, le commissaire visé dans l’affaire Geneviève Legay et bientôt jugé, au sein de la police municipale de Nice, suscite des oppositions. En cause, la mise en examen de Rabah Souchi pour « complicité de violence par une personne dépositaire de l’autorité publique » après une manifestation interdite des « gilets jaunes », le 23 mars 2019 à Nice. Ce dernier est accusé d’avoir donné des ordres « inadaptés » lors de ce rassemblement, conduisant les policiers à lancer une « charge disproportionnée », selon l’IGPN.
Extrait La tension monte sur la montagne de Lure, dans les Alpes-de-Haute-Provence, où la multinationale Boralex a commencé la construction d’un parc photovoltaïque sur deux parcelles forestières communales. Au petit matin, le 6 décembre, plusieurs militants ont tenté de s’enchaîner aux engins pour entraver pacifiquement le travail des ouvriers, rapporte France 3. Des agents de sécurité sont intervenus pour essayer de les évacuer. Selon les informations de nos confrères, trois participants à l’action auraient été blessés, dont une à la côte. Cette dernière aurait écopé de quatorze jours d’interruption temporaire de travail (ITT).
Pour la première fois, la France est visée par une procédure auprès de la Cour Européenne des droits de l’Homme pour «acte de torture ou traitement inhumain» sur un manifestant. Si la France était condamnée, cela pourrait avoir un impact sur l’usage des armes policières en France et en Europe.
Acte central dans les pratiques de la police et de la gendarmerie, les contrôles d’identité font l’objet de nombreux débats. La Défenseure des droits en a saisi la Cour, afin qu’elle engage une étude sur les conditions de leur pratique – régulièrement questionnée dans le débat public. La saisine de la Défenseure des droits relevait le triple constat de l’absence de traçabilité des contrôles, d’un cadre légal insuffisamment protecteur face aux discriminations (« contrôles au faciès ») et d’une absence de contrôle effectif de l’autorité judiciaire. Sa demande portait notamment sur le nombre de contrôles d’identité réalisés et sur l’analyse qualitative de ces contrôles (fondements juridiques, effets sur la délinquance, effets sur la population notamment en matière de confiance dans les forces de l’ordre). La Cour a pris en compte ces questionnements et analysé la place de l’exercice de ces contrôles dans la stratégie de sécurité publique mise en œuvre par les forces de sécurité intérieure.
Extrait En avril 2021, un policier aurait falsifié des procès-verbaux concernant le non-respect du confinement lors de la pandémie de Covid-19, ciblant un adolescent âgé de 16 ans. Ce mineur avait été placé en garde à vue pour avoir enfreint à plusieurs reprises le couvre-feu, mais ses parents ont déposé plainte pour faux en écriture publique en mai 2021.
Extrait Le tribunal correctionnel de Lisieux a rendu sa décision hier. Jugé le 7 novembre 2023, le gendarme de la Garde Républicaine de Deauvile poursuivi pour « sévices graves ou actes de cruauté » sur des chevaux a été relaxé pour cette affaire. En revanche, il a été condamné à une amende avec sursis pour actes de violence sur une collègue.
Note de lecture À la demande de la Défenseure des droits, la Cour des comptes a réalisé une enquête sur les très nombreux contrôles d’identité (CI) réalisés en France par la police et la gendarmerie. En réalité, on ne connaît que de manière imprécise le nombre de contrôles et, par ailleurs, on ne sait pas trop à quoi ils servent. Ce qui est clair, c’est que les agents et agentes des forces de l’ordre font à peu près ce qu’ils veulent lors des CI.
Extrait Evénement triste mais banal dans ce monde où certains sont multipropriétaires et exigent des loyers de ceux qui n’ont rien. Caché.e.s derrière les fenêtres de leurs beaux appartements, certain.e.s habitant.e.s se réjouissent de l’opération : leur mobilisation a payé, le squat est expulsé !
Extrait Grâce à une saisine de la Commission d’accès aux documents administratifs, Mediapart a pu obtenir des documents éclairant la façon dont la préfecture des Deux-Sèvres a préparé l’encadrement de la manifestation du 25 mars contre les mégabassines. Mais des réunions importantes n’ont fait l’objet d’aucun compte rendu.
« SI MON FRÈRE N’ÉTAIT PAS INTERVENU, JE NE SERAIS PEUT-ÊTRE PAS LÀ AUJOURD’HUI » : UN GENDARME DU GERS RECONNU COUPABLE DE VIOLENCES SUR SA FILLE DE 13 ANS
Extrait Une mère de famille de 41 ans, policière dans le Gers, a été jugée mardi 5 décembre devant le tribunal judiciaire d’Agen pour violences sur sa fille de 13 ans. Elle a été condamnée à huit mois de prison.
De la peur, des blessures béantes, des gémissements de douleur et le tonnerre permanent des explosions de grenades. On croirait lire un récit de guerre, mais ce sont des témoignages de choses vues et vécues en manifestation.
Macron parle de confusion entre le virtuel et le réel, mais la jeunesse révoltée après la mort de Nahel a parfaitement conscience de ce qu’est la vie et la mort, du caractère irremplaçable de la mort d’un adolescent. Ce n’est pas le cas des policiers qui dégainent et mettent en joue avec une facilité déconcertante, comme s’ils n’avaient pas des êtres humains en face, ou tirent au LBD en rigolant, comme s’il s’agissait d’un jeu. Et c’est ainsi que les communicants «vendent» le métier : un passe-temps sympa où on peut se défouler.
Il lui reste donc à intégrer la municipale. C’est là que ça coince. Rabah Souchi doit comparaître devant le tribunal correctionnel de Lyon, le 11 janvier. Le commissaire niçois passé par Arras (Pas-de-Calais), où il avait déjà subi une enquête de la police des polices selon nos confrères de La Voix du Nord, puis par Amiens (Somme), est embourbé judiciairement à Nice dans l’affaire Legay.
Le 21 novembre, le tribunal administratif à ordonné aux jeunes du collectif AutonoMIE de quitter le bâtiment 4R3 avec seulement un mois de délai. En plein trêve hivernale, le tribunal laisse ainsi la voie libre à la présidence de la fac de demander une expulsion par les forces de l’ordre, alors qu’aucune solution de relogement n’a été proposée aux jeunes, et alors que beaucoup d’entre eux sont scolarisés.
Depuis 2018, un projet de 14 nouvelles prisons françaises axées sur la réinsertion et l’autonomie est en cours. Si certaines ont déjà ouvert, le résultat est loin du projet de base. Le ministère de la Justice a préféré prendre un virage sécuritaire.
Extrait Ce 5 décembre 1986, deux jeunes hommes, Abdelwahab Benyahia et Malik Oussekine, sont tués par des policiers. Ces crimes provoquent des réactions politiques en chaîne.
Extrait « Ce qui vaut la peine », c’est le podcast de chroniques judiciaires des Dernières Nouvelles d’Alsace et de L’Alsace. À la barre aujourd’hui, un jeune homme qui finit mal sa soirée en boîte de nuit : ivre et en insultant le videur. Rien que de tristement banal… sauf que, circonstances aggravantes, le fêtard de 26 ans est gardien de la paix et son insulte raciste.
Extrait Ce lundi 4 décembre 2023, un policier était jugé à Paris pour avoir insulté une plaignante de « pute ». Le parquet a requis la relaxe à son encontre.
Extrait En 2023, trois médias indépendants du Limousin ont été privés des subventions du ministère de la culture. La raison ? Engagés dans les luttes environnementales et jugés « trop à gauche », ils sont sur la liste rouge du ministère de l’intérieur de Darmanin. Censure, avez-vous dit ?
Extrait Le 7 décembre, la cour d’appel de Lyon doit statuer sur les lacunes criantes du dossier. Mehdi D. a trouvé la mort en 2016 alors qu’il roulait en scooter. A-t-il été « parchoqué » par une voiture de police ? Malgré la destruction avérée de l’arrière du scooter, la justice ne s’est même pas posé la question.
Extrait
Ces deux interventions ont été réalisées par quatre pelotons de surveillance et d’intervention de la gendarmerie, des effectifs de la compagnie de Louviers, de l’escadron départemental de sécurité routière et de la cellule départementale d’observation et de surveillance, soit 75 personnes. Trois équipes cynophiles et un hélicoptère de la section aérienne de la gendarmerie de Villacoublay faisaient aussi des moyens déployés.
Extrait « Une année noire pour les libertés publiques » : tel est le constat dressé par l’observatoire toulousain des pratiques policières (OPP) dans son 3e rapport, dévoilé le 28 novembre. Un bilan qui a notamment couvert les différentes manifestations contre la réforme des retraites, mais aussi, plus globalement, toutes les mobilisations depuis le mois d’avril 2021.
Extrait Pour avoir été identifié notamment parmi les individus ayant mené un assaut contre un bus à Maromme, dans la nuit du 29 au 30 juin 2023, un Marommais a été condamné à quatre mois de prison avec sursis vendredi 1er décembre 2023 par le tribunal judiciaire de Rouen.
Extrait Dans la nuit du jeudi 29 au vendredi 30 juin 2023, le complexe sportif du Tennis-club brestois avait été la cible des émeutiers, qui l’avait incendié. L’un d’eux était jugé au tribunal de Brest ce lundi.
Extrait Samedi 25 novembre 2023, un homme âgé de 37 ans avait été retrouvé pendu dans sa cellule de la prison de Condé-sur-Sarthe, près d’Alençon (Orne). S’il avait été ranimé par les pompiers, son pronostic vital restait engagé. Il est finalement décédé, dimanche 3 décembre, dans la soirée.
Extrait Au sein même de l’institution policière, les violences visant les personnes racisées, les femmes, les personnes LGBTQIA+ existent. Une omerta puissante au sein des commissariats et gendarmeries les laisse cependant souvent impunies, et empêche les institutions de prendre le problème à bras le corps.
Le police a tellement de pouvoir et a acquis tellement d’autonomie qu’elle peut, d’un claquement de doigts, décider de censurer ou d’interdire tout regard critique à son encontre. En route vers la dictature policière ?
Un détenu de la prison de Bordeaux Gradignan a été intoxiqué par les fumées provoquées par l’incendie de son matelas, dans sa cellule, ce samedi 2 décembre 2023.
Extrait Une vidéo accablante sur les circonstances de la mort de Mohamed Bendriss à Marseille vient d’être diffusée, cinq mois jour pour jour après le drame. Outre la question de la responsabilité des forces de l’ordre, c’est aussi celle du donneur d’ordre qui interroge : un certain Gérald Darmanin.
Extrait Mardi 14 novembre 2023, une personne protégée par la Cour européenne des droits de l’homme (CourEDH) a été expulsée vers son pays de nationalité. Sept associations de défense de droits humains dénoncent cette expulsion illégale et la violation manifeste de la Convention européenne des droits de l’homme (ConvEDH).
– Une lettre de Kémi, prisonnier longue-peine actuellement enfermé à la centrale d’Arles, qui souhaite de joyeuses fêtes à tous et toutes !
– Une lettre de Claudio, extradé en France après avoir purgé une peine de vingt-cinq piges en Espagne, qui ne devait passer que quelques semaines dans les geôles françaises mais qui est pris en otage par l’administration depuis 2021.
– Notre inénarrable ministre des tribunaux et des prisons a été relaxé dans le cadre d’une affaire de trafic d’influence, dans laquelle lui était reproché d’avoir profité de sa fonction pour mettre la pression à des juges qui l’ont emmerdé quand il était avocat.
– On revient longuement sur la situation des prisonniers et prisonnières palestinien·ne·s et sur la manière dont la prison et la rétention administrative, sous des motifs purement arbitraires, sont un mode fondamental de gestion coloniale par la puissance occupante.
Extrait Un policier municipal de la région de Tréguier, près de Lannion dans les Côtes-d’Armor, a été placé sous contrôle judiciaire dans l’attente de son jugement pour avoir crevé les pneus de véhicules dans plusieurs communes du département, dont celle où il exerçait. Le suspect évoque des « conflits avec les victimes ».
Extrait Philippe Payet avait expliqué avoir « tiré par réflexe » sur « une masse sombre » dans une rue sans lumière. Philippe Muller, alors procureur de Saint-Denis, avait ensuite estimé que plusieurs éléments laissent à penser que « le fonctionnaire qui a tiré n’a pas utilisé son arme à bon escient ». Il avait ouvert une information judiciaire. L’enquête confiée à l’inspection générale des services de la police nationale (IGPN) établira que le tir a été porté à un mètre du visage de l’adolescent, une distance beaucoup trop courte pour un tir réglementaire. (suite…)
Extrait Une vie de couple de 28 ans, placée sous le signe de la violence pour lui et de l’alcoolisme pour elle. Elle avait confié à une amie qu’elle buvait pour oublier les coups. Lui présentait l’image du bon collègue, du gendarme exemplaire à l’extérieur, mais chez lui, il a été décrit par ses quatre enfants qui sont venus témoigner à la barre comme un tyran domestique.
Depuis plusieurs mois, l’établissement pénitentiaire ne compte plus aucun médecin dans son unité sanitaire, révèle notre partenaire Rue89 Lyon. Une situation inédite d’autant plus alarmante que la maison d’arrêt fait face à une surpopulation record.
Le procès de Loïc Schneider, poursuivi pour avoir relayé sur YouTube en novembre 2022 une chanson contre le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, dont il n’était pas l’auteur, s’est tenu ce vendredi matin. 140 heures de travail d’intérêt général ont été requises.
Extrait Les produits marquants codés, utilisés pour marquer des individus soupçonnés d’avoir commis des violences, ne seront plus utilisés lors d’opérations de maintien de l’ordre, d’après les informations d’AEF info. Le ministère de l’Intérieur, qui a jugé les quelques utilisations peu convaincantes, préfère parler de la fin d’une « expérimentation » et évoque une « évaluation en cours ».
Article de presse et vidéo gratuit-e-s disponibles
Extrait La vidéo a été révélée par le journal Le Parisien et a été filmée au sein de l’école de police de Oissel, en Normandie. On y voit un jeune homme nommé Jordan subir une séance de torture : un formateur lui plaque un T-Shirt trempé sur le visage, et le force à chanter la Marseillaise en lui donnant des coups à l’estomac. Le tissu humide le fait suffoquer et les coups lui coupent le souffle. Dès qu’il essaie d’enlever le T-Shirt pour respirer, il est frappé à nouveau.
Extrait Dans le détail, 26,5 % des personnes placées derrière les barreaux sont des prévenus, incarcérés dans l’attente de leur jugement donc présumés innocents. Ces 19 885 détenus sont incarcérés dans les maisons d’arrêt qui ont les taux d’occupation parmi les plus hauts. Et dans ces établissements abritant les prévenus en détention et les personnes condamnées à de courtes peines, le taux d’occupation est de 147,6 %.
Extrait La dessinatrice Ana Pich’ était encore une fois présente à l’audience, qui a duré treize heures cette fois-ci. Un marathon de joutes verbales, d’écologie, de mauvaise foi et d’analyse d’un État policier en roue libre. Un procès hautement politique dont le verdict sera rendu le 17 janvier.
Mardi soir, cité Saint-Martin, où se déroulait un nouveau contrôle, un chien a attaqué et mordu au pied un CRS. Il a fait usage de son arme de service pour l’abattre.
Extrait Un combat judiciaire de longue haleine, marqué par de nombreuses incohérences : que ce soit la destruction de l’arme du tireur « par erreur » en 2018, la « disparition » de la dernière balle, les témoignages de policiers qui ne correspondent pas à l’expertise médico-légale et balistique, ou encore le fait qu’à huit policiers, ils aient été incapable de maîtriser un seul homme, tout indique que l’argumentaire de « légitime défense » avancé par les policiers ne tient pas la route. Pourtant, après un premier non-lieu contesté, la justice a décidé de blanchir les policiers et a tranché un deuxième non-lieu en mai 2023.
Extrait Alors que la police nationale intervenait vendredi 24 novembre à Saintes pour un différend familial, un homme de 29 ans a réagi très vivement à son interpellation puis à sa garde à vue. Une logorrhée d’insultes, des coups de pied, une morsure à une main… Ce mardi 28 novembre, le tribunal de Saintes jugeait en comparution immédiate un homme de 29 ans qui devait répondre de violences sur trois fonctionnaires de la police nationale, outrages à personnes dépositaires de l’autorité publique et dégradation d’un bien destiné à l’utilité publique. […] Après s’être retiré, le tribunal de Saintes a condamné l’homme à deux ans d’emprisonnement, dont une année avec sursis probatoire. Il a prononcé son maintien en détention.
Extrait Vus de l’extérieur, les bâtiments du centre pénitentiaire de Riom semblent aussi neufs que lorsque l’établissement a été ouvert, en janvier 2016. À l’intérieur, la situation est tout autre. Entre surpopulation, problèmes récurrents de fenêtres et cellules inutilisables, le fonctionnement de la prison laisse fortement à désirer.
Extrait Dans la nuit du samedi 25 à dimanche 26 novembre 2023, vers 2h du matin, un homme a été blessé par balle après un refus d’obtempérer lors d’un contrôle de gendarmerie à Saint-Vincent-de-Tyrosse dans les Landes […] deux enquêtes auraient été ouvertes. La première, menée sous l’autorité du procureur de la République de Dax, concerne l’auteur présumé du refus d’obtempérer et du délit de fuite. La seconde concerne le gendarme et elle devra déterminer les circonstances de l’usage de son arme de service.
Extrait Fondé en 2017, l’observatoire toulousain des violences policières sort son troisième rapport et en profite pour rappeler son rôle : « Mettre à disposition des journalistes, des hommes politiques, des associations et des citoyens, des éléments documentés leur permettant de se faire une opinion ». L’observatoire n’a pas de rôle politique. Son travail est scientifique, sous la houlette d’un laboratoire du CNRS. Il a pour vocation de documenter, d’analyser et de restituer ses observations à la société.
Extrait Cela veut dire qu’un policier ou un proche de l’enquête a fait fuiter volontairement la liste de noms à des individus dangereux. Cette affaire est extrêmement grave. D’autant que, dans les conversations entre néo-nazis, certains appelaient à s’en prendre aux mères des mis en cause, afin de les faire souffrir.
Le prévenu était sur le point de coller une affiche sur le rideau de fer d’un magasin Louis Vuitton. Mais un policier, en civil, ne l’a pas laissé faire, racontent nos confrères. Avec son pinceau, l’ouvrier viticole a alors badigeonné de colle à papier le visage et la veste du fonctionnaire. « Je n’ai pas compris que c’était un policier », a-t-il assuré lors de l’audience, en évoquant « un geste spontané ». L’homme a ensuite affirmé qu’il pensait avoir affaire à « un militant d’extrême droite ».
Extrait Le militant de la première Internationale et communard Eugène Varlin n’est pas mort, et il a décidé de continuer son engagement en synthétisant des ouvrages de sciences sociales pour Le Poing ! Aujourd’hui, premier résumé du livre de l’économiste Paul Rocher : « Que fait la police ? Et comment s’en passer ? » aux éditions La Fabrique (2022).
Extrait Jeudi 30 novembre aura lieu le procès de Cédric, poursuivi pour avoir été présent à une manifestation contre les violences policières suite à l’assassinat de Nahel le 27 juin dernier. Un rassemblement est appelé à 8h30 devant le Palais de justice de Chambéry pour le soutenir.
Dylan était détenu à Argentan (Orne) lorsqu’il avait déjà intenté à ses jours par pendaison. Il avait alors été interné en hôpital psychiatrique pendant huit jours, puis renvoyé en prison.
Mais deux semaines plus tard, il s’est suicidé. Il avait 22 ans. Le tribunal administratif a estimé que les services pénitentiaires ont manqué de vigilance et qu’il s’agit là d’une faute qui engage la responsabilité de l’Etat.
Extrait Poursuivi pour violence sur fonctionnaire de police, en marge de la manifestation contre l’A69 Ramdam sur le macadam, un trentenaire a été condamné à une peine d’amende pour refus d’obtempérer. Accusé d’avoir « foncé » sur des policiers à vélo, le dossier montre une réalité plus nuancée.
Extrait Condamné en septembre 2023 à dix ans de prison pour viols et violences conjugales, un policier de 45 ans a été remis en liberté après avoir fait appel. Ses victimes dénoncent cette décision judiciaire et craignent une récidive. Le nouveau procès devrait avoir d’ici deux ans maximum.
Extrait «Ils n’ont pas dû mener une enquête très poussée, parce qu’il a une bonne réputation de facho». Pire, quelques semaines plus tard l’élève qui a validé sa formation reçoit les honneurs : le 17 novembre, le sous-préfet lui remet son diplôme de police avec la carte du «meilleur élève» ! Une photo de cette remise de prix a même été publiée par l’école de police avec les mots clés #fierté et #honneur.
Extrait C’est un témoignage qui date d’il y a plus d’un an, on a traîné pour le retranscrire mais voilà on le publie quand même, il est issu d’une émission de radio de l’envolée, une prisonnière y raconte l’enfermement seule dans la chambre du CRA, sans droit ni de visite, ni de promenade, ni même de réfectoire. Un témoignage de plus qui montre l’arbitraire des règles imposées par la PAF aux personnes retenues en CRA.
Extrait Une enquête interne a été ouverte au centre pénitentiaire d’Orléans-Saran après qu’une femme a été oubliée dans un parloir où elle s’était rendue pour rendre visite à un détenu avant d’y passer la nuit entière du mercredi 15 au jeudi 16 novembre dernier.
Note de lecture Un représentant d’un syndicat de policiers et policières avait traité le député Ugo Bernalicis de collabo. Celui-ci avait déposé plainte pour injure publique. Le 9 novembre 2023, le tribunal correctionnel de Paris a relaxé ce syndicaliste policier.
Extrait Chaque année plus d’une centaines d’appels proviennent de compagnes de policiers ou militaires. Dénoncer un conjoint violent n’est jamais simple, c’est encore plus compliqué lorsqu’il est armé, assermenté et représente l’autorité.
Extrait Un policier agenais de 36 ans comparaissait à Auch ce jeudi pour répondre de violences, faux en écritures et insultes racistes, des faits survenus le 20 novembre 2022, à 3 h 30 du matin.
Titre modifié en « LE POLICIER AGENAIS CONDAMNÉ À 12 MOIS DE PRISON »
Un nouveau protocole entériné par le parquet de Paris prévoit que les viols conjugaux seront désormais traités par les commissariats, et non plus par la police judiciaire, réputée plus aguerrie. Cette décision suscite des inquiétudes de magistrats et d’avocats.
« C’EST SURRÉALISTE » : LE POLICIER NOMMÉ À LA TÊTE D’UNE NOUVELLE UNITÉ DE LUTTE CONTRE LES VIOLENCES INTRAFAMILIALES ÉTAIT À L’ÉPOQUE LUI-MÊME ACCUSÉ DE VIOLENCES
Extrait Très à l’aise, le gendarme se dit « référent sur cette thématique (des violences pas seulement conjugales, mais plus largement intrafamiliales) depuis trois, quatre ans ». Un sujet qu’il affirme connaître « en long, en large et en diagonale ». Interrogé sur les plaintes dont il fait l’objet, il ne fera « pas de commentaires ». Lui estime n’avoir « rien à se reprocher » ; son commandant, qui arrive peu après, ne dira rien de plus. Après ce tournage, l’ex-compagne apprendra le classement sans suite des plaintes déposées.
Extrait Aussi formateur à l’école de police, il s’en est pris à une vingtaine de femmes, parfois d’anciennes élèves. Il était déjà suspendu par l’IGPN, le voilà condamné à de la prison ferme. Un policier, ancien formateur à l’école de police de Toulouse, a été reconnu coupable jeudi de harcèlement sexuel et de mise en danger de la vie d’autrui par le tribunal correctionnel. Il a écopé de trois ans de prison dont 30 mois avec sursis.
Extrait Nouvelle affaire de corruption en préfecture de police. Un agent du service des étrangers a été incarcéré. Il faisait croire à des étrangers qu’il pouvait gérer leur dossier de régularisation. En échange, ils lui ont fait des cadeaux et donné de l’argent…
– Une très longue lettre de l’Infâme, un vieux correspondant de l’Envolée, prisonnier longue peine qui multiplie les peines internes pour ses révoltes et a déjà passé 23 ans derrière les barreaux dont beaucoup d’année à l’isolement. – Une lettre de Francis, « la surreprésentation de l’État », où il parle de la gestion sécuritaire des classes populaires par l’État, au dedans comme au dehors – On discute avec des membres d’À bas les CRA de la situation dans les centres de rétention administrative (CRA) du Mesnil Amelot, à côté de l’aéroport de Roissy et de Vincennes. – Appel d’un prisonnier du CRA de Vincennes pour dénoncer les conditions d’enfermement
Extrait Six ans après, l’Etat jugé coupable. La France a été condamnée pour «faute lourde» et devra verser 138 000 euros aux proches de Shaoyao Liu, tué à Paris en 2017 lors d’une intervention de la police, selon un jugement civil rendu mercredi dont l’AFP a pris connaissance ce vendredi 24 novembre.
Extrait Déterminé, il entame une manœuvre pour s’enfuir et y parvient, manquant de percuter un policier en uniforme sans le blesser. C’est là que son collègue, placé face au véhicule, sort son arme de service et tire à une reprise sur le véhicule en mouvement. Personne n’a été touché. Le projectile n’aurait pas été retrouvé.
Extrait La mère d’un jeune détenu de la maison d’arrêt de Villepinte a saisi la justice pour que les soins dont bénéficie son fils ne soient pas arrêtés après sa tentative de suicide.
Extrait « Nous avons soixante chasseurs alpins et quinze légionnaires présents. Nous les sollicitons pour retrouver et nasser les individus dans des zones difficiles d’accès », explique le commissaire Gazan. « Ce sont ensuite les agents de la PAF qui procèdent aux interpellations ».
Extrait Entretien avec Paul Le Derff, volet 2. Les violences policières touchent des catégories de plus en plus larges de personnes. Les homicides policiers se multiplient… et les mobilisations aussi. Le chercheur pointe le rôle central des émeutes urbaines dans l’évolution du rapport de force.
Extrait Entretien avec Paul Le Derff, volet 1. Le chercheur décrit les mécanismes qui contribuent à laisser la plupart des homicides policiers dans l’ombre du débat public. Il pointe les liens de collusion entre police, médias et justice, et le rôle central de cette dernière.
Extrait Lundi, le tribunal d’Auch jugera une affaire remontant au 28 avril 2022. En pleine nuit, plusieurs jeunes font du rodéo à toute vitesse en voiture autour d’un campement d’Éclaireurs de France à Auch, semant la panique. Avant de tirer avec des armes à air comprimé sur les adultes qui encadrent les enfants.
Extrait À l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, France 2 consacre une soirée-événement à la cause, jeudi 23 novembre 2023, avec notamment un documentaire de Complément d’enquête sur le phénomène des policiers et gendarmes violents avec leur compagne. L’occasion de révéler un chiffre inédit sur l’ampleur de ce fléau.
Extrait La police n’a reçu aucun ordre de réquisition de la part du tribunal apprend-on également. Les policiers déclarent être « simplement » là pour empêcher les sans-papiers « d’installer leur piquet de grève ». Une fois encore, la police montre dans quel camp elle se situe et qu’elle n’a aucun problème à contourner les lois lorsque cela lui permet de mieux réprimer.
Extrait Alors que le massacre se poursuit à Gaza, avec à ce jour plus de 14.000 morts recensés, la répression continue en France contre les soutiens de la Palestine. Cette semaine, Gaëtan Gracia, militant toulousain à Révolution Permanente et à la CGT, a ainsi été convoqué à son tour par la police. En cause ? Des tweets de solidarité avec la Palestine considérés comme de « l’apologie du terrorisme ».
Extrait Seulement, une vidéo prise de l’altercation aurait été prise par une passagère de l’avion et transmise aux autorités tunisiennes, qui ont décidé d’interpeller les trois officiers peu après l’atterrissage à Tunis.
Extrait Harcèlement, violences physiques, insultes, confiscations et destructions de biens, dispersions… Les personnes exilées à Paris sont quotidiennement en proie à des violences perpétrées par les forces de l’ordre. Si ces agissements sont bien connus des acteurs du terrain, il semble régner une forme d’indifférence dans le débat public. Les hommes et les femmes qui en sont victimes, par peur de la police, se refusent généralement à porter plainte. Ce qui empêche d’avoir une visibilité claire et chiffrée à opposer aux pouvoirs publics pour faire évoluer les choses.
Extrait C’est une lecture difficile, mais révélatrice, et indispensable. Silence, on cogne (Éd. Grasset, 22 euros, 384 p.), publié en 2019, est le titre du livre co-écrit par la journaliste Sophie Boutboul (à droite sur la photo d’illustration) et Alizé Bernard (à gauche sur la même photo), attachée commerciale, qui alterne entre l’enquête de la première et le récit personnel, intime, de la seconde sur les violences conjugales perpétrées par des policiers et gendarmes.
Les violences policières s’amplifient. Ces violences touchent chaque jour les classes populaires, les personnes racisées, les plus précaires et, de plus en plus souvent, les manifestant·es. Pour de nombreuses victimes, la situation est d’autant plus douloureuse qu’elles se retrouvent souvent isolées, sans informations ni savoir vers qui se tourner
Extrait Surpopulation, vétusté, manque de personnels… Un rapport du contrôleur général des lieux de privation des libertés (CGLPL), publié en novembre 2023, dénonce des conditions indignes pour les détenus de la maison d’arrêt de Saint-Malo.
Extrait « C’est un moment très anxiogène pour les familles, qui ne se considèrent pas du tout comme des gangsters et qui voient débarquer tous ces policiers, décrit Germain Mignot. Et le plus problématique est la situation d’errance que ce genre d’opération crée, d’autant plus que nous sommes en plein hiver. Car même si la préfecture va parler de prise en charge, on sait très bien qu’une partie de ces personnes va retourner à la rue et sans accompagnement. »
Extrait Les agent·es de police sont resté·es derrière nous, à nous contrôler, jusqu’à ce que l’intégralité des affichettes soit enlevée. L’une d’entre nous a dû retirer le nom d’une personne qu’elle connaissait personnellement. Ce qui s’est passé est une honte absolue, honte d’effacer encore une fois ces femmes, honte de faire taire les collectifs qui dénoncent ces violences, honte de cette humiliation, honte pour ces victimes que la police ni n’écoute, ni ne protège, ni ne respecte, même après leur mort.
Extrait La jeune gendarme, aujourd’hui âgée de 26 ans, a dit s’être sentie « un peu seule » au moment de porter plainte. « Tous les jours, on défend des victimes en tant que gendarmes mais, dans l’institution même de la gendarmerie, il y a un gros problème », a-t-elle témoigné, disant avoir subi « différentes moqueries ».
Extrait Le patron d’une compagnie républicaine de sécurité de Seine-et-Marne est visé par une enquête préliminaire pour des soupçons de détournement de biens publics et de violation de secret professionnel. Georges-François Leclerc, préfet du Nord et des Hauts-de-France, n’est pas poursuivi, mais son nom apparaît dans l’affaire.
Extraits Le patron d’une compagnie républicaine de sécurité, la CRS 4, basée à Lagny-sur-Marne (Seine-et-Marne) est visé par une enquête préliminaire pour des soupçons de détournement de biens publics et de violation de secret professionnel, a appris lundi 20 novembre franceinfo auprès du parquet de Meaux. (…) (suite…)
Extrait « Je ne comprends pas comment c’est possible qu’il soit sorti. Aujourd’hui, j’ai peur pour moi et j’ai peur que d’autres jeunes soient tués lors de contrôles », confie-t-il dans un court texte. « Nahel était dans ma classe, c’était mon ami. Je pense à lui tous les jours », ajoute-t-il.
Extrait «C’est l’histoire d’un mec… qui fait des blagues en 2023» écrit l’humoriste Guillaume Meurice ce mardi 21 novembre 2023, en publiant la photo de sa convocation par la police. Probablement suite à une blague contre Netanyahou, qu’il avait qualifié de «nazi sans prépuce» au micro de France Inter le 29 octobre.
Extrait Le policier de 36 ans avait auparavant écopé d’une peine de prison avec sursis pour avoir, en août 2020, giflé un homme dans sa cellule de garde à vue.
Extrait La décision a été mise en délibéré au 9 janvier prochain. En attendant les deux hommes ont rendez-vous ce jeudi avec leur direction d’Enedis pour un entretien préalable, procédure pouvant déboucher à terme sur un licenciement.
Extrait La France insoumise réclame l’abrogation de la réforme Cazeneuve, qui a assoupli les règles d’ouverture du feu pour les policiers et entraîné une hausse des tirs mortels. Le député Thomas Portes a auditionné les proches de plusieurs personnes tuées lors de « refus d’obtempérer », ainsi qu’un homme ayant survécu à sept balles.
Extrait Selon la militante associative, cette entorse aux dispositions de la loi Informatique et Libertés de 78 peut à la fois » faire l’objet de sanctions de la part de l’autorité administrative de contrôle qu’est la CNIL » mais aussi » relever du pénal « . » En l’occurrence de l’article 226-18 : le fait de collecter des données à caractère personnel, par un moyen frauduleux, déloyal ou illicite, est passible de 5 ans d’emprisonnement et 300 000 euros d’amende. «
Titre modifié en : « Les policiers municipaux ont constitué leurs propres fichiers de délinquants dans cette commune azuréenne »
Extrait Le procureur de la République de Dijon referme l’enquête concernant la noyade de Check Camara. La famille et les proches de ce jeune homme de 18 ans estiment qu’il est tombé dans l’eau en fuyant la police. La justice écarte cette hypothèse.
Extraits L’assaillant ne sera jugé que pour «violences volontaires avec armes» et «injures à caractère racial». Et d’ici son procès, il a seulement l’obligation de pointer toutes les deux semaines au commissariat de police. Il n’a ni interdiction de port d’arme, ni interdiction de paraître sur les lieux de l’agression. (…) Rappelons aussi que les policiers avaient d’abord refusé de prendre la plainte de Rajaa, la cliente de Mourad qui lui avait porté secours.
Extrait Lundi, le tribunal de Dunkerque a condamné un gendarme à du sursis pour avoir fait usage d’un pistolet à impulsion électrique de façon disproportionnée. Il est relaxé pour les autres violences.
Extrait Du 14 au 17 novembre se tenait près de Paris le salon MILIPOL, «événement mondial de la sûreté et de la sécurité intérieure des États», où tous les autocrates du monde viennent faire leur marché en visitant les stands présentant les nouvelles armes pour réprimer leurs populations. Une équipe d’Amnesty International s’est promenée dans le salon et a identifié «des armes de maintien de l’ordre illégales ainsi que des équipements considérés comme interdits par la rapporteuse de l’ONU sur la torture».
Extrait Le 14 juin 2023 près d’Angoulême, un jeune Guinéen est tué par un policier lors d’un contrôle. Les éléments recueillis sur place par la cellule investigation de Radio France remettent en cause la version policière. Secrets d’info a enquêté pour essayer de reconstituer le trajet du jeune homme et comprendre ce qui aurait pu se passer cette nuit-là.
Extrait Il avait pris la fuite devant les policiers qui, à Lons-le-Saunier, le contrôlaient trop souvent à son goût. Pas vraiment une excuse pour le tribunal de Lons, qui a décidé de le condamner à une peine de prison ferme. D’autant que du cannabis a été trouvé dans son véhicule.
Extrait Charles-Henri Salin était un lycéen. Ce soir du 18 novembre 1985, il sort du cinéma, son cartable sur le dos. Sa route croise celle d’un convoi de gendarmes patrouillant à Boissard à Pointe-à-Pitre. Charles-Henri n’ira pas plus loin, il sera tué par Michel Maas, 42 ans maréchal des logis de la gendarmerie. Trois balles d’un pistolet-mitrailleur, reçues en plein thorax. Charles-Henri Salin s’effondre.
Extrait Quatre personnes ont été déférées vendredi soir devant un juge antiterroriste à Paris en vue de leur mise en examen pour association de malfaiteurs terroriste criminelle et trafic d’armes. Parmi ces membres de l’ultradroite, un jeune de 20 ans fan du Ku Klux Klan et un ancien policier des Renseignements territoriaux aujourd’hui à la retraite.
C’est une go-pro d’une policière municipale qui avait filmé la scène et contredit la version présente dans le PV rédigé par le brigadier chef. En effet on y voyait un individu se faire violemment frappé et recevoir des gaz lacrymogènes. Il perdra deux dents. Un enregistrement de la radio des policers rapporte les propos du brigadier chef : « Il dit que la police l’a frappé, mais il a glissé sur les cailloux et on ne l’a pas vu, hein ? »
Extrait Avec le sociologue Théo Boulakia, l’historien revient sur l’expérience d’«obéissance de masse» du premier confinement de 2020, sur la base d’une enquête auprès de 16 000 personnes. Si les Français ont globalement respecté les règles, c’est moins par peur du Covid-19 qu’à cause des contrôles et des caméras de vidéosurveillance.
Extrait Cinq et dix mois de prison avec sursis ont été requis contre deux policiers de la brigade anticriminalité de nuit du IXe arrondissement de Paris. Il leur est reproché d’avoir, en septembre 2021, après une bagarre avec des jeunes ivres, frappé deux d’entre eux dans un hall, puis d’avoir travesti la vérité.
Extrait Le Conseil constitutionnel a censuré l’article de la loi de programmation de la justice adoptée en octobre dernier qui permettait d’activer à distance le micro et la caméra d’un appareil connecté. Il a en revanche validé la géolocalisation en temps réel.
Extrait Dans la nuit du vendredi 30 juin au samedi 1er juillet 2023, alors que la ville de Lorient (Morbihan) était le théâtre d’émeutes urbaines, un groupe, formé environ d’une trentaine de jeunes, parmi lesquels plusieurs se présentant comme des militaires, s’étaient postés en appui des forces de police. Et avait procédé à plusieurs interpellations musclées, notamment avec l’aide de colliers de serrage. Au lendemain de cette nuit de violences, le maire Fabrice Loher, avait assuré qu’« aucune milice n’est à l’œuvre aux côtés ou à la place de la police », dans un communiqué en réaction à la « rumeur ».
Note de lecture Deux policiers d’une BAC, Julien D., ancien militaire en Afghanistan, et Nicolas S. ont été jugés en correctionnelle, le 16 novembre 2023, pour avoir exercé , en 2021, des violences sur deux hommes d’une vingtaine d’années. Ils ont leur version des faits mais elle est tout à fait contredite par les images de vidéosurveillance.
« JE N’AI RIEN CONTRE LES « GILETS JAUNES », JE FAISAIS MON TRAVAIL »: LA JUSTICE REND SON HONNEUR AU COMMANDANT DIDIER ANDRIEUX, POURSUIVI POUR « VIOLENCES POLICIÈRES » À TOULON
Extrait L’affaire avait éclaté après la diffusion de vidéos d’interpellations sur les réseaux sociaux. L’un de ces enregistrements montrait l’officier portant cinq coups au visage d’un individu qui, indifférent au mouvement des « gilets jaunes », a reconnu avoir opportunément provoqué les forces de l’ordre. « La protection des agents » Cette séquence a fait l’objet d’un non-lieu pendant l’instruction. Selon un expert, il s’agissait d’un « geste référencé dans le contenu des formations » suivies par les policiers.
Extrait Alors que les forces de l’ordre menaient une opération antidrogue dans le quartier Mistral à Grenoble, des jeunes ont tenté de prendre la fuite. Selon le Dauphiné Libéré, deux adolescents ont sauté sur un puissant scooter et ont foncé sur les policiers rue de la Solidarité. La plupart des fonctionnaires ont réussi à s’écarter mais l’un d’entre eux a dégainé son arme et, se sentant en danger, a ouvert le feu.
Extrait Un policier a fait usage de son arme lors d’une course-poursuite avec des suspects dans la métropole de Lyon (Rhône) survenue dans la nuit du mercredi 15 au jeudi 16 novembre 2023.
Extrait Entre 2016 et 2019, le jeune homme en poste à la gendarmerie de Châteaurenard vendait les données sensibles et confidentielles à une personne mise sur écoute dans une dossier judiciaire.
Extrait Un Vierzonnais, âgé de 48 ans, était poursuivi pour avoir adressé en juin et septembre 2022, un doigt d’honneur à des policiers de Vierzon. Le tribunal correctionnel a prononcé sa culpabilité malgré une demande de relaxe de son avocat. […] [Il] a été condamné à cinq mois de prison avec sursis, à une amende de 800 euros, à 1.000 euros de dommages et intérêts et 400 euros de frais de justice. Il était poursuivi pour des outrages envers des policiers de Vierzon et une rébellion. Le parquet avait requis six mois de prison avec sursis.
Extrait Alliance Police a rassemblé ses troupes ce jeudi matin à Toulon afin d’évoquer de possibles actions si Gérald Darmanin ne répond pas favorablement à la demande concernant notamment l’annulation du refus systématique des congés lors des JO de 2024. L’ultimatum court jusqu’à la fin de l’année.
Extrait Le 19 août 2022, Adam a été tué par la police. Comme souvent dans ces affaires, sa mère a été informée par la presse. Le procureur affirme que l’identité d’Adam n’a été établie que l’après-midi. Pourtant dès le matin, Darmanin présentait Adam comme un jeune « défavorablement connu ».
Extrait « J’ai d’abord été frappé, puis bloqué contre l’évier, et ensuite il a menacé de me tuer. Il était gendarme actif. J’ai fait un enregistrement à son insu, il m’a dit qu’il avait fait 16 ans de gendarmerie, que je n’étais rien, qu’il fera témoigné ses collègues à mon encontre et qu’il me fera passer pour folle »
Extrait La cour d’appel de Paris a relaxé six fonctionnaires de police condamnés en première instance pour violences et propos racistes lors de l’interpellation d’un homme de nationalité égyptienne en avril 2020 à Asnières-sur-Seine dans les Hauts-de-Seine. Les juges ont confirmé la condamnation pour injures racistes pour l’un d’entre eux.
Dans la foulée, ce sont les services de la police judiciaire, les préfectures de police de Paris et Marseille, la sûreté publique et la gendarmerie nationale qui vont être dotés du logiciel de Briefcam sur des ordinateurs dédiés. Une installation massive qui s’est faite en dehors du cadre légal prévu par une directive européenne et la loi française Informatique et Libertés.
Extrait Ce mardi, le tribunal correctionnel de Grenoble a condamné deux anciens gendarmes à 18 et 9 mois de prison avec sursis pour ne pas avoir empêché l’un de leurs collègues, ivre, de prendre le volant de sa voiture le 26 février 2019. Il avait provoqué un accident qui avait coûté la vie à un couple de septuagénaire.
Extrait En Martinique, un gendarme en intervention sur ce qui parait être une propriété agricole a proféré des propos racistes envers des Martiniquais. Des propos qui, loin d’être isolés comme tend à le faire croire la préfecture de police, illustrent le caractère colonial de la présence française en Martinique.
Extrait Un surveillant pénitentiaire de Rennes, soupçonné de harcèlement sexuel, avait été relaxé, en 2021. Le tribunal administratif vient toutefois de condamner l’administration pénitentiaire, pour ne pas avoir protégé la salariée qui avait porté plainte.
Extrait L’accident s’est produit vers 23 h 45, boulevard Mortier, dans le XXe arrondissement. Un passager d’un véhicule poursuivi par la police est mort et deux autres gravement blessés, après possiblement avoir percuté un arbre.
Dans la nuit du 30 juin au 1er juillet 2023, à Marseille, Abdelkarim Y. a été touché à l’œil par un tir de lanceur de balle de défense (LBD). Ce soir là, la révolte suite à la mort de Nahel, se déroulait dans le centre-ville.
Il vivait confortablement, à 50 ans, dans une villa qui lui coûtait 3 000 euros par mois, alors que dans le même temps, il louait des logements insalubres à des dizaines de familles précaires. Gérard Gallas, ancien policier marseillais, est jugé à partir de ce lundi 13 novembre. Gérard Gallas a été gardien de la paix. Il a notamment travaillé dans des centres de rétention administrative, y côtoyant une population d’immigrés, vivant dans des situations plus que précaires. C’est à cette même population qu’il louait des logements insalubres dans les quartiers défavorisés de Marseille.
Ce samedi après-midi, la LICRA – acronyme qui veut littéralement dire «Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme» – appelait à interdire cette manifestation CONTRE LE RACISME ET L’ANTISÉMITISME. Cette organisation, qui n’est plus qu’une succursale du gouvernement, préfère défiler avec le Rassemblement National et Reconquête, les héritiers des SS et des pétainistes le même jour. L’inversion est totale. Dans son message, la LICRA interpellait la préfecture de police de Paris. Celle qui, précisément, avait organisé la rafle du Vel’ d’Hiv. Quelques heures plus tard, son souhait a été exaucé.
Extrait Dans la perspective des Jeux olympiques et paralympiques de l’été prochain, un plan « zéro délinquance » a été lancé par la préfecture de police de Paris. Depuis janvier dernier, 2 000 opérations ont été menées en Seine-Saint-Denis.
Commentaire de l’Anti.media
La Seine-Saint-Denis, département parmi les plus pauvres de France, sera le lieu des prochains jeux olympiques et paralympiques. Des touristes, des journalistes, des athlètes du monde entier vont venir.
Un climat sexiste et pesant régnait au peloton motorisé de la gendarmerie de Rouen. Vendredi 10 novembre 2023, un sous-officier comparaissait au tribunal pour des faits d’agression et harcèlement sexuels contre ses collègues pendant 11 mois.
Une femme âgée de 45 ans a été condamnée par le tribunal de Metz (Moselle) à un stage de citoyenneté pour provocation publique à commettre un crime ou un délit […] Elle avait comparu devant la justice le 19 octobre dernier pour avoir posté sur Facebook deux photos. La première montrait des CRS victimes d’un jet de cocktails Molotov lors de la manifestation du 1er-Mai à Paris, la seconde un poulet en train de rôtir. « C’était beau », avait-elle simplement commenté.
Cette corruption se déroule à bas bruit dans les couloirs des services publics. Des élus et des fonctionnaires rendent des services à des délinquants contre rémunération, notamment en divulguant des informations sensibles contenues dans des fichiers administratifs.
Un policier parisien, en poste au commissariat du 12e arrondissement de Paris, a été mis en examen. Il a été placé en détention provisoire au printemps dernier, soupçonné d’avoir consulté et revendu des centaines de fichiers de police, a appris ce vendredi franceinfo.
Les gangs d’escrocs au bonneteau ont-ils bénéficié de l’aide de la police ? Un fonctionnaire a été placé en garde à vue mardi par les enquêteurs de l’inspection générale de la police nationale (IGPN) pour ses liens présumés avec des malfaiteurs roumains, spécialisés dans cette arnaque à touristes, selon les informations du Journal du dimanche (JDD). Il s’agit du deuxième policier soupçonné d’avoir été corrompu par un gang criminel arrêté en cinq mois.
Un Guinéen de 25 ans s’est défenestré jeudi à l’aube à Blois, dans le centre de la France. Le jeune homme, visé par une Obligation de quitter le territoire français (OQTF), a sauté du troisième étage quand la police est arrivée. Il a été transporté en urgence absolue à l’hôpital.
67% des plaintes pour cyberharcèlement sont refusées Le cyberharcèlement est un phénomène de société de plus en plus répandu. Pourtant, dans les gendarmeries et les commissariats, les victimes peinent encore à porter plainte pour ces motifs. Entre des policiers non formés sur les questions du numérique et des parquets qui ne prennent pas encore assez au sérieux le problème, le chemin reste long à parcourir.
Un « groupe d’initiative citoyenne » a déposé une structure #FreePalestine sur la place Masséna, ce vendredi après-midi à Nice. Ils l’ont remballée au bout de vingt minutes à l’arrivée de la police nationale et de la police municipale.
D’un côté des rebelles pacifistes qui ne sachant plus comment être entendu·e·s en viennent à faire un peu d’affichages sauvages. De l’autre, une multinationale écocide qui n’en finit plus d’encaisser des profits records. D’un côté, les supposées dégradations des rebelles ont de toute façon disparu avec les pluies d’automne. De l’autre, TotalEnergies qui par ces activités est directement responsable des dégradations climatiques dont les trop abondantes précipitations ont lavé les traces de ceux qui dénoncent leur implication.
Extrait Le ministère de l’Intérieur vient de passer sa plus grande commande de grenades de maintien de l’ordre en plus de dix ans. Elle comprend des grenades lacrymogènes, mais aussi des explosives et assourdissantes, dont certaines jamais encore employées.
Extrait : Si le mouvement écologiste, dans le viseur du gouvernement, a été sauvé par la justice administrative jeudi 9 novembre, celle-ci a confirmé la dissolution de la Coordination contre le racisme et l’islamophobie, du Groupe antifasciste Lyon et environs et de l’Alvarium.
Dans la nuit du 18 au 19 mai dernier, un homme âgé de 24 ans avait été percuté de plein fouet par un automobiliste qui avait pris la fuite à pied en laissant ses passagers sur les lieux de l’accident. La victime renversée sur un passage piéton, avait perdu la vie sur place malgré les tentatives de réanimations.
Mariam se préparait à partir ce samedi 11 novembre en Égypte pour pouvoir regagner son domicile et sa famille à Gaza, où elle a perdu un grand nombre de proches dans les bombardements israéliens.
Contrairement à ce qu’affirme la présidence dans son message à la communauté universitaire, l’opération ne s’est pas déroulée « dans le calme » : l’expulsion a été particulièrement rapide et brutale. Pourquoi la présidence n’indique-t-elle pas qu’un périmètre de 100m autour du bâtiment avait été totalement bloqué par plus d’une centaine de policiers, dont la B.A.C. et la Police aux Frontières ? La préfecture avait-elle prévenu la présidence du déploiement de ce dispositif d’ampleur démesurée ? Pourquoi l’accès au périmètre a-t-il été refusé à la presse et aux associations d’aide aux réfugié⋅es ? Des personnes n’ont-elles pas été traînées de force hors du bâtiment sans pouvoir récupérer leurs effets personnels dont des médicaments ?
D’après nos confrères, les gendarmes intervenaient pour une panne de véhicule lorsqu’ils ont été percutés par ce policier municipal de 29 ans rattaché au commissariat de Creil. Le suspect, qui n’avait pas vu le gyrophare, a été contrôlé avec un taux de 1,96 g/l de sang.
Saisi par l’avocate d’un détenu qui dénonçait la présence de rats et de cafards dans les cellules, le juge d’application des peines a donné un mois à l’administration pénitentiaire pour agir.
Extrait Au petit matin ce mercredi 8 novembre, un coup de feu a été entendu à Cours. Selon les informations du Progrès, un gendarme aurait dû faire usage de son arme pour immobiliser un véhicule, en tirant dans un des pneus.
À Paris, dans l’affaire de complicité de trafic de stupéfiants dans laquelle est inquiété Stephane Lapeyre, l’ancien numéro 3 de l’OCRTIS, office de la lutte anti-stupéfiant, qui précédait l’OFAST, une peine de deux ans avec sursis vient d’être requise ce mardi 7 novembre.
Dupond-Moretti est mis en cause pour avoir usé des pouvoirs que lui accordaient ses fonctions pour «mener une vendetta personnelle contre des magistrats avec lesquels il était en conflit quand il était avocat» résume Médiapart. Il a en effet «engagé en septembre 2020 des poursuites disciplinaires contre trois procureurs du Parquet national financier (PNF) qu’il traitait quelques semaines plus tôt, comme avocat, de «barbouzes» et de «dingues» en marge de l’affaire Bismuth, dans laquelle étaient mis en cause l’ancien président Nicolas Sarkozy mais aussi l’avocat Thierry Herzog, qui se trouve être l’un des meilleurs amis d’Éric Dupond-Moretti».
En 2020, soit un an avant cette action, le Conseil d’État avait enjoint le gouvernement français à modifier la loi afin que ces variétés de semences soient soumises aux obligations imposées aux OGM : c’est-à-dire une évaluation au cas par cas des risques pour la santé et l’environnement, ainsi qu’une traçabilité et un étiquetage [1]. « L’État est dans l’illégalité puisque il aurait dû interdire la commercialisation de ses variétés suite à la décision du Conseil d’État », nous avait confié un militant.
Le 2 novembre, un agent de la BAC a violemment plaqué au sol un enfant de 11 ans parce que ce dernier a ouvert le sac d’une amie pour prendre du chocolat. Un nouvel exemple de violences policières, encouragées par la mise en place d’un plan de sécurisation contre la « délinquance » à Gare du Nord à Paris.
Une fonctionnaire a reconnu avoir « bidonné » un document à la suite d’une banale saisie de cannabis et d’ecstasy, début octobre dans une cave à Suresnes. Elle avait voulu cacher que l’opération ne s’était pas déroulée dans les règles. La fautive devrait être jugée selon la procédure de plaider-coupable.
Âgé de 19 ans, le jeune a chuté d’un balcon alors qu’il tentait de fuir la police. Des violences ont éclaté dans la nuit
Le quartier de la Ronde-Couture à Charleville-Mézières (Ardennes) a connu des violences dans la nuit de lundi à mardi après qu’un jeune de 19 ans a été blessé grièvement, en chutant du balcon d’un immeuble, alors qu’il tentait de fuir devant des policiers, a indiqué le parquet.
Extrait Dans le cadre de cette procédure, un homme âgé de 23 ans, de nationalité marocaine et demeurant en Seine-et-Marne, comme confirmé par son avocat auprès de 20 Minutes, a été invité à porter plainte le 30 octobre à l’IGPN. Selon sa déposition, le jeune homme assure qu’à sa sortie d’un restaurant en avril à Paris avec des amis, il a été insulté, notamment avec des propos racistes ou homophobes, par des hommes en civil, qui ont fini par arborer un brassard police et le frapper à plusieurs reprises, via des « coups de coudes et des tartes dans le visage ».
Enfin, le Parquet a fait ses comptes : la maison d’arrêt de Foix compte aujourd’hui “plus de personnes placées en détention provisoire et en attente d’être jugées (souvent, par des juridictions extérieures) que de personnes jugées, condamnées, et qui sont en train d’exécuter leurs peines”.
A Villepinte le chef de la police municipale est visé par plusieurs plaintes. Vols de cigarettes de contrebande, d’argent en numéraire, violences, harcèlement. Et il est aussi inquiété pour son rôle dans une altercation avec la responsable du service des caméras de surveillance de la ville.
«C’est un raton, achève-le» : par cette manchette du 3 mars 1975, la violence et le racisme policiers entrent, pleins phares, dans l’histoire de Libération. Les mots sont ceux d’un fonctionnaire de l’antigang à un collègue : ils viennent de tuer par balles plusieurs hommes réputés criminels dans le café parisien Le Thélème, puis tabassent deux avocats algériens clients du même établissement. Dans les pages intérieures, Libé attaque : «La violence policière, inutile et dangereuse, semblait avoir l’approbation d’une partie de la presse qui applaudissait aux [précédentes] interventions de l’antigang. Cet accident ouvrira peut-être les yeux des journalistes lèche-bottes qui se font les porte-parole disciplinés [du ministre de l’Intérieur] M. Poniatowski et d’une certaine opinion publique.»
Le pouvoir pompidolien, l’administration policière, la presse et l’opinion de droite : tous complices, selon cet article aux airs d’éditorial.
Près de deux ans après un rapport accablant du contrôleur général, nous avons suivi un député lors d’une visite impromptue du centre pénitentiaire, un temps présenté comme « modèle. » Les rats sont toujours là. Dans l’une des cours de promenade du centre pénitentiaire de Seysses, les rongeurs filent en plein jour derrière le grillage tendu devant les cellules du rez-de-chaussée du quartier des hommes.
Ce sous-officier de gendarmerie est notamment accusé d’avoir effectué de fausses déclarations dans des documents concernant deux plaintes déposées par des particuliers.
On pouvait imaginer naïvement que les vrais écoterroristes étaient les multinationales qui dévastent notre planète et n’hésitent pas, dans les pays du Sud, à assassiner les défenseurs de la nature, mais non. Il s’agit de militants occidentaux en «perte de repère». Et voilà qui justifierait un arsenal répressif inouï, des blindés aux dissolutions, des grenades explosives à la surveillance et aux descentes de policiers d’élite.
Le 28 septembre dernier, le tribunal correctionnel a condamné un surveillant pénitentiaire de Nuutania qui était poursuivi pour “corruption passive” à quatre ans de prison dont un an avec sursis ainsi qu’à l’interdiction définitive d’exercer dans la fonction publique. Ce père de famille âgé de 33 ans, qui percevait un confortable salaire mensuel de 500 000 francs, a été reconnu coupable d’avoir demandé de l’argent à des trafiquants en échange de services.
Les chiffres sont vertigineux : «80% des plaintes pour viols sont classées sans suite et moins de 1% d’entre elles aboutissent à une condamnation ». Et les plaintes auprès des services de police sont loin d’être systématiques. C’est dire l’impunité dont bénéficient les violences masculines.
Dans le procès-verbal, qu’il avait rédigé dans les minutes suivant les violences, le policier avait rapporté avoir porté un coup à la victime parce qu’elle lui aurait saisi le bras. Confronté une première fois aux images vidéo par l’IGPN, il avait finalement reconnu avoir initié l’altercation. « S’il n’était pas parti à l’hôpital, il aurait été poursuivi pour outrage et violences sur policier », signale Me Nabil Boudi, avocat de la victime.
Après quatre ans de procédure, le policier Jérémie A. a été condamné à 7 mois de prison avec sursis par le tribunal de Bobigny pour des violences dans le cadre de l’interpellation de Lamine Ba, alors médiateur de la ville de Sevran (Seine-Saint-Denis).
Les premières pièces de l’enquête judiciaire consultées par «Libération» révèlent le rôle trouble du commissaire de Nanterre et mettent en lumière des versions divergentes entre les deux motards.
Alors que la trêve hivernale entre en vigueur mercredi, les expulsés se retrouvent sans solution de relogement concrète. C’est au son des camions de CRS et d’une porte que l’on enfonce que se sont réveillés lundi matin, à 7 heures, une vingtaine d’habitants de la Halle Benfleet, dite «la Caboteuse», à Romainville (Seine-Saint-Denis) … Cette halle, acquise par l’EPFIF en 2013, ne faisait l’objet d’aucun projet immobilier. Repérée par un groupe d’une dizaine de personnes en situation de précarité en mai 2022, le bâtiment a ensuite été occupé : «On passait devant depuis un moment et on voyait qu’il était vide. On a vu qu’il n’y avait pas de projet, donc on s’est installés», raconte Valentin, membre du collectif le Carton, qui défend l’usage de lieux abandonnés.
Le sociologue Corentin Durand décrypte ce qui se joue en commission disciplinaire.
Extrait de l’entretien :
Dans vos travaux, vous soulignez que le nombre de comportements passibles de sanctions disciplinaires est « potentiellement infini, sinon indéfini ». Corentin Durand : Le principe même du droit disciplinaire est d’être encadré jusqu’à un certain point : il y a toujours des clauses fourre-tout, y compris dans des listes restrictives. Par exemple, est défini comme une faute par le code pénitentiaire le fait de « refuser d’obtempérer immédiatement aux injonctions du personnel de l’établissement » ; ce peut être tout et n’importe quoi, comme enlever votre serviette de la fenêtre, déboucher un œilleton, baisser le volume de votre radio… toutes choses qui font partie du quotidien en détention. De telles formulations permettent de sanctionner des comportements un peu à l’infini.
Circulant à très vive allure, l’homme au volant de la Golf aurait grillé des feux rouges et doublé des véhicules en franchissant des lignes continues, avant d’être bloqué dans le flux de la circulation. Les policiers, qui poursuivaient le véhicule en fuite, ont alors mis pied à terre pour aller à la rencontre de ses occupants. Selon une source proche du dossier, c’est dans ces instants que le conducteur aurait redémarré pour foncer en direction d’un des agents et que l’un de ses collègues aurait répliqué en tirant en direction du capot de la Volkswagen.
Le tribunal a condamné, lundi, deux fonctionnaires de police pour des violences en réunion, infligées à un mineur de 17 ans, en garde à vue, au sein du commissariat de Nantes, le 8 août 2020.
Dans la nuit du 27 au 28 octobre 2023, la police a traqué un groupe de quatre personnes parti de Clavière vers 4h du matin. Après une course poursuite, deux d’entre eux ont été arrêtés, tandis que les deux autres se sont retrouvés seuls et perdus dans la montagne sans téléphone, et donc sans gps, traqués par la police.
Récit de l’expulsion des 475 mineurs qui squattaient dans le parc de Belleville faute de mieux et des suites. La préfecture de Paris a organisé jeudi 19 octobre avec le soutien de la mairie une opération de « mise à l’abri » des jeunes migrants mineurs qui, faute de prise en charge, campaient dans le parc de Belleville depuis juin 2023. A la date de l’évacuation, ils étaient 475.
L’affaire remonte à 2019 et à cette époque, le trentenaire travaille comme policier au commissariat de Nîmes. Il est notamment affecté au niveau du service qui s’occupe des cellules et des gardes à vue. Une enquête avait été ouverte et avait conduit à sa mise en examen pour des vols d’argent et d’effets personnels aux personnes gardées à vue. Il est aussi suspecté d’avoir remplacé de l’argent volé à une victime en le remplaçant par de la fausse monnaie. Il est aussi suspecté d’avoir remplacé une Rolex d’une personne qui était placée en garde à vue pour alcoolémie.
«Libé, journal des taulards» : l’envers des barreaux a, dès les débuts, été une préoccupation centrale. Conditions d’enfermement, petites annonces, longues peines… Le quotidien n’a jamais cessé de dénoncer un univers pénitentiaire que la société préférait ne pas voir.
Lyon – Les forces de l’ordre ont évacué lundi matin le squat « Pyramide », un des plus importants de Lyon, une opération jugée « inacceptable » par la mairie écologiste à deux jours de la trêve hivernale.
Le tribunal correctionnel de Créteil (Val-de-Marne) a condamné ce vendredi un gardien de la prison de Fresnes à 18 mois de prison avec sursis. L’homme de 41 ans, travaillant au quartier de semi-liberté (QSL) de Villejuif, a été reconnu coupable de violence envers un détenu. Il a aussi écopé d’une interdiction d’exercer sa profession.
Ana Pich’, dessinatrice nantaise publiée dans plusieurs médias indépendants locaux, dont Contre Attaque, s’assoit quotidiennement sur les bancs du tribunal de la ville. Elle témoigne ainsi des violences ordinaires qui se déroulent entre les murs confinés d’une institution qui a le pouvoir de broyer des vies et d’en épargner d’autres, selon des motifs qui relèvent de choix politiques et sociaux. La bande dessinée qui vient de paraître rassemble des dessins de procès réalisés ces deux dernières années, et l’autrice n’en est pas à son coup d’essai.
C’est le premier procès emblématique des dérives de la lutte antidrogue. L’ex-numéro 3 de l’Office des stups (Ocrtis, devenu Ofast) et actuel patron adjoint de la PJ de Bordeaux, Stéphane Lapeyre, va être jugé à Paris à partir du lundi 30 octobre pour «complicité de trafic de drogue» aux côtés de huit autres prévenus, dont son ancien subordonné Jocelyn Berret. Tous deux sont accusés d’avoir monté de toutes pièces une importation de drogue dans le seul but de réaliser une belle saisie. Deux de leurs informateurs auraient ainsi convaincu un homme tout juste sorti de prison, Jean-Michel L., de faire venir de la cocaïne depuis la Guyane sans prendre le moindre risque grâce à un passage sécurisé à l’aéroport.
Extrait Suite à l’expulsion d’un squat à Saint-Martin-du-Touch par la Mairie de Toulouse deux cents personnes se sont retrouvées à la rue ce 25 octobre. Dès le lendemain, grâce à la solidarité d’étudiants, une centaine d’entre eux ont pu trouver refuge dans un bâtiment désaffecté de l’université du Mirail.
Extrait Nous publions le témoignage d’un retenu du centre de rétention administratif de Vincennes qui raconte comment la distribution massive de médicaments permet de “mieux contrôler” les personnes enfermées.
Extrait Un gendarme a tué ses trois enfants à son domicile à Vémars (Val-d’Oise) ce dimanche avant de se suicider, a appris franceinfo de source proche de l’enquête, confirmant une information du Parisien. Il a fait usage de son arme à feu de service, a précisé le parquet de Pontoise à France Bleu Paris.
C’est une « INFO LE PARISIEN« , une exclusivité dont les journalistes police-justice du quotidien, Ronan Folgoas et Jean-Michel Décugis, se frottent les mains : « La flamme olympique dans le viseur des Soulèvements de la Terre ». Oui, vous savez, ces « écologistes radicaux » dont « la dissolution doit être examinée par le Conseil d’État vendredi » ? En plus d’être des radicaux-presque-dissous, ils veulent gâcher les Jeux olympiques ! Le rapporteur du Conseil d’État s’est prononcé pour la dissolution du mouvement à l’issue d’une audience le 27 octobre, mais la décision des juges ne sera connue que dans plusieurs semaines.
Cinémas, théâtres, salles de concert… Les policiers et les gendarmes vont bientôt avoir le droit d’entrer, en dehors de leur service, dans les établissements recevant du public (ERP) munis de leur arme de poing. Le ministère de l’Intérieur a préparé la rédaction d’un décret à cette fin qui doit être publié au Journal officiel, a affirmé RMC jeudi 18 octobre.
Ces cinq dernières années, plus de 35 personnes ont été blessées et une tuée par des tirs de lanceur de balles de défense. Pourtant, dans ses instructions, le ministère de l’intérieur a abaissé la distance réglementaire. Une décision que la gendarmerie conseille de ne pas suivre.
Quatre mois après la mort de Nahel tué par un policier, juges et procureurs appliquent encore la circulaire Dupont-Moretti. Ni exemplaire ni banale, une audience comme beaucoup d’autres : tristes théâtres d’une justice aux ordres.
Extrait La Première ministre a présenté le 26 octobre ses mesures devant plus de 200 maires concernés par les révoltes survenues après la mort de Nahel. Derrière la panoplie autoritaire, la question des violences policières a été soigneusement évitée.
Il y a 18 ans, jour pour jour, Zyed et Bouna perdaient la vie suite à un contrôle de police à Clichy-sous-Bois. Il y a quatre mois, jour pour jour, Nahel se faisait tirer à bout portant par un policier, à Nanterre. Ces disparitions ont provoqué des révoltes dans les quartiers. Dès 2005, ces révoltes ont semé des graines. Le Bondy Blog en est le fruit.
Laurent Nunez, préfet de Paris, ose tout, et c’est à ça qu’on le reconnaît. Il annonce le 26 octobre qu’il compte encore interdire les mobilisations pour la Palestine. Alors que des millions de personnes défilent sans problème, de Sidney à New York en passant par Barcelone, en solidarité avec Gaza, la France est le seul pays à appliquer des mesures aussi liberticides.
Extrait Un policier du commissariat de Fort-de-France est incarcéré à la prison de Ducos depuis le week-end dernier. L’homme est accusé de viol aggravé sur une jeune femme, venue déposer plainte.
Extrait En Occitanie, des affaires pour le moins suspectes secouent le commissariat d’Auch (Gers) depuis des mois. De faux procès-verbaux auraient notamment été rédigés par la police.
Extrait Ces cinq dernières années, plus de 35 personnes ont été blessées et une tuée par des tirs de lanceur de balles de défense. Pourtant, dans ses instructions, le ministère de l’intérieur a abaissé la distance réglementaire.
Extrait L’homme de 41 ans jugé ce vendredi devant le tribunal correctionnel de Créteil (Val-de-Marne) a contesté avoir fait une « balayette » et giflé le détenu qui a porté plainte contre lui.
Extrait L’affaire débute en février 2022 dans une rue animée de Paris. Une jeune femme âgée de 34 ans dénonce une agression sexuelle et décide de porter plainte dans le commissariat voisin. Le lendemain, un policier la rappelle et lui laisse un message sur son répondeur. Le policier est persuadé d’avoir raccroché, mais l’enregistrement continue à son insu sur le répondeur de la jeune femme, alors qu’il commente le dossier avec ses collègues. « Évidemment, elle refuse la confrontation. C’est vraiment une pute. Comme par hasard. C’était juste pour lui casser les couilles, je suis sûr », lance-t-il.
Un policier et sa femme sont soupçonnés d’avoir effectué de fausses signatures pour évincer leur associé dans la gestion d’un snack. Le policier aurait également utilisé son poste pour régulariser le fourgon du snack qui n’avait pas de carte grise. Un troisième homme, lui aussi policier, est par ailleurs suspecté d’avoir aidé son collègue en levant l’ordre d’immobilisation qui concernait le fourgon de snack.
Extrait Les procureurs ont ciblé Florian D., un combattant revenant du Kurdistan syrien, en tant que cerveau, moteur et animateur du groupe dit du « 8 décembre 2020 ». Il est le seul des prévenus dont le Parquet national antiterroriste réclame le retour en détention.
Extrait L’Etat a été condamné par le tribunal administratif de Poitiers jeudi 26 octobre à verser près de 282 000 euros à Samuel Maigre, un homme blessé par le tir d’un gendarme en février 2017, lors d’une visite du président François Hollande sur un chantier ferroviaire à Villognon (Charente). Un tireur d’élite de la sécurité nationale, chargé de sécuriser les lieux, l’avait accidentellement atteint au pied droit.
Extrait Par miracle, aucun mort n’est à déplorer. Mais Ilan est catapulté à grande vitesse par-dessus le scooter et s’écrase au sol, en sang, blessé. Des policiers de la BAC, arrivés en renfort, se précipitent, le plaquent et le secouent brutalement. Ils menottent l’enfant qu’ils viennent de percuter. Celui-ci est placé en garde à vue pour complicité de refus d’obtempérer. Ainsi, au lieu de s’assurer de son état de santé et de veiller à sa sécurité, la première réaction de la police face à Ilan consiste à l’entraver pour le jeter en cellule.
Extrait Un policier municipal de Lille (Nord) a été placé en garde à vue lundi 23 octobre 2023 pour harcèlement sexuel sur une collègue. Les faits auraient eu lieu à plusieurs reprises, durant des patrouilles en février et mars.
Le 30 avril 2021, en pleine épidémie de Covid-10, les deux fonctionnaires Cyril A. et Randy S. étaient intervenus pour interrompre une soirée sauvage dans un appartement proche de la gare. Ils avaient notamment interpellé un jeune homme et sa compagne, une vidéo filmée par une voisine montrant Eliott frappé, étranglé et traîné au sol par les cheveux jusqu’à la voiture de la BAC, Marion poussée et gazée par un policier.
Extrait Plaqué sur le capot d’un véhicule, ce dernier a reçu ensuite un coup de tête, alors que, selon le parquet, « il n’y a pas de danger », avant d’être menotté, empoigné par les cheveux et conduit vers le véhicule de police. Le second policier – celui qui a été le plus sévèrement sanctionné – est vu repousser l’amie du jeune homme et la faire violemment chuter au sol à deux reprises. Cette dernière, une infirmière, a été blessée au coude.
Extrait Lundi, le tribunal correctionnel de Dunkerque jugeait le gendarme de Merville qui, en intervention à La Gorgue, a « tasé » un homme alcoolisé pendant 33 secondes. Le parquet requiert une peine de sursis simple. Délibéré le 13 novembre.
Au mois de juin dernier, quelques jours avant la mort de Nahel et le début des émeutes qui ont embrasé les banlieues, la Commission nationale de l’indemnisation de la détention devait se prononcer sur le cas de 8 jeunes mis en cause pour avoir tiré des cocktails Molotov sur des policiers à Viry-Châtillon en 2016. Ces jeunes, acquittés, ont fait jusqu’à quatre ans de détention provisoire alors qu’ils étaient à peine sortis de l’adolescence. Me Yaël Scemama est l’avocate de l’un d’entre eux. Elle déplore que l’institution peine à reconnaître leur « perte de chance » pour être justement indemnisés. Entretien.
C’est la 30e opération de ce type menée depuis le début de l’année par la préfecture de Police. Plus de 5 520 ont été prises en charge, dont 2 463 personnes orientées vers des structures d’accueil temporaire en région, en dehors de l’Île-de-France.
Note de lecture Le 6 décembre 2018, un lycéen de 16 ans perd un œil du fait d’un tir effectué avec un lanceur de balle de défense (LBD) par un policier. Une manifestation de gilets jaunes avait fait quelques dégâts en ville. Puis des lycéens et lycéennes et d’autres personnes se sont avancés vers le lycée Jean Moulin de Béziers et ont jeté des pierres vers les policiers et policières et gendarmes présents. Ceux-ci et celles-ci ont envoyé des gaz lacrymogènes et donc tiré avec un LBD.
Extrait À La Rochelle, le 15 octobre, un graffeur a été contrôlé par la police. Il était en train de dessiner un drapeau palestinien sur l’un des murs d’expression libre du Gabut, avec la mention « Freedom ». Les forces de l’ordre lui ont demandé ses papiers d’identité, qu’il n’avait pas sur lui. Il a été embarqué au commissariat et entendu.
Le parquet ne pouvait pas dans l’immédiat confirmer l’état de santé du jeune homme, mais une source policière et une source au fait des investigations assurent qu’il a été hospitalisé en urgence absolue, même si son pronostic vital n’est pas engagé.
« Sévices graves ou actes de cruauté envers un animal domestique détenu », c’est sur cette qualification qu’un militaire de 41 ans est renvoyé devant le tribunal correctionnel de Lisieux. En l’occurrence, détaille la procureure de Lisieux Delphine Mienniel, « des claques sur les naseaux et sur le ventre, des coups de pied, et même des coups de fourche dans les flancs ».
Le ministère de l’Intérieur affirme qu’Ibrahim a 22 ans. Il en a pourtant six de moins. Pour pouvoir expulser des étrangers, des policiers font grandir des mineurs non accompagnés d’un simple coup de crayon. Une pratique illégale.
En septembre 2023, un homme jugé au tribunal correctionnel de Châteauroux a lancé un code pénal en direction de la juge qui devait le juger. On a dû estimer que ce lancer vers une magistrate au sein d’un tribunal est un acte bien grave puisque, pour ce fait, il a été mis en détention provisoire, puis jugé et condamné à un an de prison ferme.
Titre modifié en OUBLIÉ DANS LES GEÔLES DU PALAIS DE JUSTICE DE BOBIGNY
Note de lecture
Un homme âgé de 24 ans s’était évadé, en juillet 2023, alors qu’il était en garde à vue dans une gendarmerie. Un mandat de recherche européen a été lancé et il a été arrêté à Barcelone. Pour le transférer vers Toulouse où il doit être jugé on l’envoie en France en passant pas Roissy ? De Roissy on l’amène au tribunal de Bobigny. Là, on lui dit qu’il sera placé à la prison de fleury-Mérogis, en attendant son transfert à Toulouse et… on l’oublie dans une geôle du tribunal de Bobigny.
L’engin est présenté comme «polyvalent». Sous le capot, 300 chevaux, et sur le véhicule : un tas d’instruments inquiétants. Une mitrailleuse capable de tirer jusqu’à 1000 coups à la minute. Une caméra d’une portée de 9 kilomètres de jour comme de nuit. Des micros sophistiqués permettant de détecter les tirs. Un lance-grenades qui permet de tirer 30 coups en une seule fois.
Deux invités d’un mariage ont tiré au mortier d’artifice sur le parvis de l’hôtel de ville, samedi. Le cortège a fini par être dispersé par la police à coups de tirs de grenades de désencerclement et lacrymogène. Deux convives ont été interpellés, un troisième a été légèrement blessé à l’œil.
Article de presse et vidéo gratuit-e-s disponibles
Extrait
Ce dimanche, l’énorme dispositif militaire mis en place tout le week-end est passé à l’offensive. Les gendarmes ont chargé et tiré des grenades lacrymogènes et explosives, déclenchant un incendie dans l’herbe sèche d’un champ, des blindés ont été déployés contre une chorale, des enfants ont été gazés, le gaz lacrymogène a été tiré jusque sur le parking et devant la maison d’un octogénaire, des personnes âgées matraquées… Thomas Brail, le gréviste de la faim qui défend les arbres menacés par le projet a été évacué inanimé.
Elle se précipite, ouvre et se retrouve face à deux hommes cagoulés et armés. La jeune femme précise qu’elle n’a pas remarqué leur brassard « Police » et qu’ils étaient alors habillés en civil. Et pour cause, il s’agit de deux agents de la brigade anticriminelle (BAC), venus de Lyon pour interpeller une femme impliquée dans un trafic de stupéfiants. Elle tente donc de refermer la porte et se retrouve plaquée au sol, en peignoir, une arme braquée sur la tête
Dans un nouvel avis de la Commission nationale consultative des droits de l’homme publié ce 19 octobre, celle-ci appelle de nouveau les pouvoirs publics « à se saisir pleinement du problème de la rupture de confiance entre la police et la population ».
Photographe et journaliste, Ricardo Parreira travaille sur les symboles d’extrême droite dans la police. Il revient ici sur l’inquiétante arrivée en France de l’iconographie Thin Blue Line, qui fantasme les bleus en super-héros au-dessus des lois.
Nous sommes fin 2014, aux États-Unis. Depuis la mort d’Eric Garner et de Michael Brown, deux Noirs américains tués par des policiers pendant l’été, le mouvement Black Lives Matter [La vie des Noir·es compte] s’insurge dans tout le pays contre les violences racistes de la police. Le 20 décembre, deux agents de la police de New York sont tués à Brooklyn, en représailles. En réaction, trois de leurs collègues créent le mouvement Blue Lives Matter [La vie des bleus compte] afin de soutenir les forces de l’ordre face aux accusations de violences et de racisme. Leur symbole ? Une mince ligne bleue (thin blue line). Pour ses partisans, cette ligne représente la police comme dernier rempart contre le chaos, protégeant le bien contre le mal et la population contre les criminels. Un symbole qu’ils prétendent apolitique, censé exprimer une forme d’hommage à la police comme institution.
Mercredi 18 octobre 2023, un réseau de proxénétisme de Saône-et-Loire a été jugé par le tribunal correction de Mâcon. Parmi les sept personnes devant la justice, il y avait une gendarme de 20 ans, tombée dans la prostitution pour payer une opération de chirurgie esthétique.
Nelson Goncalves écope d’un an de prison avec sursis probatoire de deux ans. Le prévenu devra justifier de soins psychologiques et devra suivre un stage de sensibilisation aux responsabilités parentales.
Extrait : Selon Stéphane Vonthron, représentant du bureau de la CGT dans le Nord, le secrétaire départemental Jean-Paul Delescaut ainsi qu’une salariée ont été interpellés «à 6 h 20 chez eux par des policiers cagoulés, pour apologie du terrorisme, en raison de notre soutien au peuple palestinien». Il a précisé à l’AFP que l’arrestation pour «apologie du terrorisme» avait «bien été notifiée» à Jean-Paul Delescaut, «devant sa femme».
Extrait : On pensait avoir touché le fond avec le «soutien inconditionnel» du gouvernement à Israël, à l’interdiction totale de toute manifestations pour la Palestine et aux torrents de diffamations contre la France Insoumise, mais non, on creuse encore.
Extrait : Vendredi 20 octobre vers 6h, la police nationale a procédé à l’évacuation d’un des bâtiments du squat. À 9h, des ouvriers étaient en train de murer les entrées des numéros 12 et 14 de la rue de Sarlat et l’évacuation était toujours en cours. Sur place, Nicolas Fuchs, coordinateur régional de Médecins du Monde, était tenu à l’écart du lieu de l’évacuation et ne pouvait parler qu’aux personnes qui l’ont quitté avant l’arrivée des forces de l’ordre.
Un gendarme de 52 ans en poste dans le Loir-et-Cher est mis en examen pour viols et torture sur deux femmes et pour avoir commis sur elles des actes de barbarie.
L’affaire commence le 24 mai 2022, lorsqu’un médecin légiste signale des viols commis sur une personne vulnérable suivie en psychologie comme bipolaire. Interrogée, celle-ci déclare avoir connu le gendarme sur un site de rencontres, mais il utilisait un faux nom. Elle décrit des actes que le gendarme va reconnaître en déclarant qu’il s’agissait de « jeux acceptés ».
Il a pratiqué sur elle des pénétrations, notamment anales, à l’aide d’une bouteille. Il l’a forcée a manger des excréments, « jusqu’à la suffocation » dit-elle , en la menaçant à l’aide d’un couteau sur le ventre. Elle aura neuf mois d’ITT.
Au tribunal de Créteil, 3 jeunes de 19 à 22 ans, Idriss, Belmelhel et Pascal, étaient jugés pour avoir, lors des révoltes suite à la mort de Nahel, dérobé un camion, puis, à l’aide de ce camion, cassé le mât d’une caméra de vidéosurveillance et aussi pour avoir participé à l’attaque et la destruction des locaux de la police municipale à Villecresne (Val de Marne). Par ailleurs, un mineur avait déjà été jugé pour les mêmes événements. Ils ont été reconnus sur les vidéosurveillances de la ville, avant qu’ils ne cachent leurs visages.
Extrait : Trois mois après la mort de Nahel, tué par un tir policier à Nanterre, les jeunes interpellés pour leur participation aux révoltes retrouvent peu à peu la liberté. Des milliers de condamnations de circonstance qui ne résolvent pas les problèmes plus profonds. Témoignage de l’un d’eux, innocenté après plusieurs semaines de détention.
Extrait : « J’ai montré ma carte de presse, mais le policier m’a dit qu’il s’en ‘fiche’ et qu’il n’en avait pas besoin, m’accusant de participer à une manifestation interdite », a déclaré la journaliste, qui a préféré rester anonyme par crainte d’être « persécutée davantage par la police », a-t-elle déclaré à Anadolu.
Extrait : Filmée mercredi soir, on y voit des policiers municipaux s’adresser au gérant du «Chamas Tacos», un restaurant de fast-food à Valence (Drôme), et le menacer d’une fermeture administrative.
Extrait : Dans la nuit de samedi à dimanche 15 octobre, un deux-roues est entré en collision avec un véhicule de la police aux frontières à Roquebrune-Cap-Martin. Dans cet accident, Thomas Manna, 28 ans et originaire de Vintimille, est décédé. Sa famille révèle dans la presse italienne ne pas avoir été prévenu par les autorités françaises et s’être rapprochée d’un avocat.
Extrait : Un jour avant un meeting réclamant la libération du plus vieux prisonnier politique de France, Georges Ibrahim Abdallah, la préfecture de Paris l’a interdit. Pour justifier cette mesure autoritaire, l’État n’hésite pas à aligner les mensonges et accusations graves.
Extrait : La journaliste Ellen Salvi de Médiapart s’étonne : «Comme chaque année, les militants associatifs voulaient se rendre près de la plaque du 17 octobre pour jeter des fleurs dans la Seine en hommage aux Algériens tués par la police en 1961. Ils en ont été empêchés par les forces de l’ordre qui ont bloqué l’accès au pont St-Michel.»
Extrait : Une sinistre arithmétique qui vient résumer les circonstances de l’accident qui a causé la mort de Geneviève et Florencio Duron, 69 et 71 ans, au soir du 26 février 2019. Le véhicule du couple était à l’arrêt dans un embouteillage quand il a été embouti par une voiture arrivant à vive allure derrière eux. « La voiture de mes parents a été littéralement broyée », raconte leur fils, Olivier Duron. Les retraités sont morts sur le coup.
Un policier de la BAC de Compiègne soupçonnait sa compagne d’infidélité. Le 18 juillet 2023, il rentre tard dans la nuit après avoir terminé son service. Sa compagne dort, il en profite pour fouiller dans son téléphone et s’aperçoit qu’elle a eu une longue conversation avec un homme. Une dispute éclate au cours de laquelle elle se heurte à un meuble. Puis le policier sort son arme de service et crie « Avoue ou je tire ! ». Elle se réfugie chez sa mère avec leur enfant.
Extrait : Des matelas au sol, des chambres bondées. 743 détenus pour 575 places réelles, c’est le constat de la prison de Domenjod. On ne parle pas de surpopulation carcérale car cela ne concerne pas l’ensemble du bâtiment.
Extrait : Un chauffeur de bus, un travailleur associatif, un gazier racontent la matraque, les menottes, les gardes à vue et les suites judiciaires qu’ils ont subies après s’être mobilisés contre la réforme des retraites.
Extrait : Le premier, qui était brigadier-chef à Paris avant d’être radié, a été condamné à un an de prison avec sursis et une interdiction d’exercer une fonction publique pendant trois ans. L’homme, absent au procès, a notamment été reconnu coupable de faux et usage de faux en écriture pour avoir sollicité une réquisition judiciaire afin de géolocaliser une personne via son opérateur téléphonique. (suite…)
Extrait : Le tribunal de Châlons-en-Champagne a condamné le 16 octobre un policier de Châlons-en-Champagne pour violences. Ce dernier compte d’ores et déjà faire appel de ce jugement.
Extrait : Mis en examen dans trois différentes affaires d’agressions sexuelles sur mineures, le major de police Maurice Joseph-Auguste est passé en comparution immédiate ce mardi [le 17 octobre].
Extrait : Cinq ans qu’il défend Mathieu Burellier, qui a porté plainte contre la police aux frontières (Paf) de Montgenèvre (05). Une voiture l’a renversé et lui a roulé sur le pied en mai 2017, lors d’une manifestation dans le village situé à la frontière italienne dans les Hautes-Alpes. À son volant, Christophe A., un agent de la Paf, 54 ans le jour des faits, aujourd’hui à la retraite.
Extrait : Employé au noir pour assurer la sécurité d’un des cabarets, Claude Da Luz, à l’époque brigadier-chef dans la police nationale, a été condamné à neuf mois de prison sous surveillance électronique et à une amende de 7.000 euros. En 2018, il avait mortellement atteint un client menaçant, à l’extérieur du cabaret. Mis en examen, il plaide la légitime défense.
Extrait : Ce samedi 14 octobre 2023, vers 15 heures, un jeune détenu de 23 ans a été retrouvé pendu dans sa cellule a révélé Antenne Réunion ce mardi 17 octobre.
Extrait : Mariam Abudaqa est née en 1951 à Gaza. C’est une militante palestinienne et intellectuelle féministe, membre du Front Populaire de Libération de la Palestine et de l’Union Générale des Femmes Palestiniennes. Sa vie est marquée par un engagement sans faille autant que par des guerres, des blocus et des bombardements israéliens.
Extrait : Non seulement la France est l’un des seuls pays au monde à interdire les rassemblements pour la Palestine, mais sa police arrête et réprime des militant-es juifs et juives qui sont solidaires du peuple de Gaza. Ces personnes seront-elles aussi qualifiés de «complices du terrorisme», «d’islamistes» ou «d’antisémites »? Le fanatisme pro-israélien du gouvernement est sans limite.
Ce n’est pas un ex-gendarme mais un gendarme en fonction en poste à Luxeuil-les-Bains en octobre 2022 qui a été jugé en 2023, au tribunal de Vesoul pour avoir commis les actes suivants : – falsification d’un test PCR – révélation des informations sur des contrôles de gendarmerie. Pour ce fait précis (mais pas pour le reste) il obtiendra la relaxe, son avocat plaidant qu’il n’en a tiré aucun bénéfice et qu’il a agi par « excès de gentillesse ».
Extraits : Il sait qu’il va passer sur le gril. Car il doit répondre de faits de harcèlement sexuel, corruption de mineur et détention de l’image d’un mineur présentant un caractère pornographique. (…) (suite…)
Extrait : Ce matin, des policiers sont venus réprimer le blocus du lycée Jacques Decour à Paris dans le cadre de la journée interprofessionnelle du 13 octobre. Une répression durant laquelle un policier a menacé les lycéens à coup de taser !
Procédure rare, le commissaire Rabah Souchi, 54 ans, est poursuivi pour « complicité de violence par une personne dépositaire de l’autorité publique », en sa qualité de chef opérationnel du dispositif sécuritaire déployé pour cette manifestation interdite.
Article de presse et vidéo réservé-e-s aux abonnés
Note de lecture :
Ce 13 octobre 2023, jour de mobilisation nationale pour les salaires et contre la vie chère, les élèves du lycée Balzac à Tours bloquent l’entrée. Ils sont sur les trottoirs et ne bloquent donc pas la circulation.
Extrait : TRIBUNE. L’interdiction des distributions de nourriture par la préfecture de police de Paris dans des secteurs du Nord de la capitale est « une décision scélérate, inhumaine et porteuse de désarroi » dénoncent des organisations politiques, syndicales et associatives.
Extrait : Le tribunal de Coutances (Manche) a rendu son jugement le 11 octobre 2023 : il a estimé que les violences aggravées sur les enfants étaient caractérisées, mais prescrites.
Extrait : La police vous interpelle ? Pas de chance… Que ce soit dans une manif, lors d’une action collective ou dans une histoire qui n’a rien à voir avec la politique, ne paniquez pas. Cette bande dessinée d’Ana Pich vous explique le déroulement d’une garde à vue, vos droits et les conseils essentiels à avoir en tête lorsque vous êtes placé-e en garde à vue.
Extrait : A Tarbes (Hautes-Pyrénées), une policière jugée comme exemplaire par ses collègues a été condamnée pour vol. Elle récupérait l’argent des saisies et faisait les poches des défunts sur la voie publique.
Extrait : Les agents pénitentiaires ont découvert le corps sans vie du jeune homme ce jeudi 12 octobre 2023. Selon les syndicats, il était libérable à la fin du mois. Une enquête a été ouverte.
Extrait : Le prévenu avait été identifié après avoir filmé l’incendie et avoir diffusé les images sur Snapchat. Pour sa défense, le mis en cause a évoqué un « effet de groupe » associé à sa volonté de filmer pour « faire de l’audience ». Il a cependant nié toute participation à l’incendie.
Note de lecture Valentin Gendrot est un journaliste qui s’est infiltré dans la police pendant 2 ans. Il en a tiré un livre intitulé « flic » publié en septembre 2020. Il y parle, entre autres choses, de racisme et d’actes violents commis par les policiers avec lesquels il travaillait.
Extrait : Il est soupçonné de violences répétées sur son ex-conjointe entre mars 2017 et mai 2023 et de violences sur son fils, mineur de moins de 15 ans, « en présence d’un ou plusieurs mineurs », entre novembre 2022 et août 2023, a rapporté le parquet de Créteil. D’après Le Parisien, « des ITT [incapacité totale de travail] supérieures à huit jours ont été retenues concernant les faits retenus contre la conjointe de Jérôme Jimenez ».
Extraits : Alors que la manifestation se déroulait dans le calme, sans aucun trouble à l’ordre public, la police a chargé les manifestants de la place de la République à coup de grenades lacrymogènes et de canon à eau, les poussant dans les rues de Paris.
En août 2023, on a pu voir sur les réseaux sociaux un détenu se baigner dans une petite baignoire gonflable, dans sa cellule. Et, en fait, cette piscine circulait de cellule en cellule. Il s’agissait d’un trentenaire qui purgeait une longue peine en prison centrale à Valence. Une enquête interne a immédiatement été ouverte.
Le mardi 10 octobre 2023, trois surveillants de la maison d’arrêt de Strasbourg sont jugés au tribunal correctionnel. Ils sont poursuivis pour violences : un jeune homme qui arrivait à la prison a refusé de donner son téléphone à une surveillante sous prétexte que c’était une femme. Selon Romain G. , le plus gravement mis en cause, il se serait alors montré menaçant. Romain G. dit qu’il a voulu protéger sa collègue Estelle G. et qu’il a tenté de mettre le jeune homme au sol, aidé par un autre collègue, Davy B. (suite…)
Extrait : Saisie par plusieurs associations, la plus haute juridiction de l’ordre administratif a rendu mercredi 11 octobre une décision importante, enjoignant au ministère de l’Intérieur de rendre effectif le port du numéro d’identification des forces de l’ordre.
Extrait : La rapporteuse publique, dont le rôle est d’apporter une analyse juridique à la formation de jugement, estimait cependant que ces éléments permettent de présumer de l’existence de pratiques «graves», «répandues» et «ne se limitant pas à des dérives individuelles comme le prétend le ministère de l’Intérieur».
Extrait : L’avocat de la famille de la victime, Maître Paul Sollacaro, a salué une « décision particulièrement lourde », dans une procédure « rare », contre un membre des forces de l’ordre.
Extrait Près d’une centaine de détenus du centre pénitentiaire de Seysses protestent ce mardi 10 octobre après-midi contre les brouilleurs de téléphonie installés par la direction de la prison. Ils refusent de retourner dans leurs cellules.
Extrait : Le procès du commissaire, qui a ordonné la charge policière ayant gravement blessé Geneviève Legay en 2019, se tient ce 13 octobre à Lyon. « C’est la première fois depuis 70 ans qu’un donneur d’ordre devra rendre des comptes devant la justice » souligne Attac France.
Extrait : Ce texte dresse un « bilan du respect par la France des obligations découlant de son adhésion au Conseil de l’Europe » et s’attarde sur plusieurs points, comme le « problème systémique » de la surpopulation carcérale, les « inquiétudes » sur la « concentration dans le secteur des médias » ou le besoin de « transparence » concernant « l’action des forces de l’ordre ».
Extrait : « On ne sait jamais à qui on a à faire« , se désole un proche du major de police Maurice Joseph-Auguste. Ce dernier a été placé en détention provisoire avant le passage devant le juge dans deux semaines. Il est mis en examen pour trois agressions sexuelles sur mineures.
Extrait : Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin s’est rendu à Toulouse, samedi 7 octobre, pour satisfaire les ambitions sécuritaires du maire Jean-Luc Moudenc. Alors que le gouvernement renforce son arsenal répressif après des mois de contestation sociale, cette visite illustre le rôle joué par le maire de Toulouse : une vitrine de la politique sécuritaire du gouvernement.
Extrait : La préfecture du Puy-de-Dôme a ouvert une enquête administrative après des témoignages faisant état de policiers prenant ostensiblement des selfies avec le patron du RN lors d’un salon de l’élevage le 5 octobre.
Article de presse et vidéo gratuit-e-s disponibles
Extrait : La cellule investigation de Radio France et Médiapart viennent de révéler les premiers éléments de l’enquête de l’IGPN suite au décès par balle d’Alhoussein Camara, le 14 Juin dernier à Angoulême. Le jeune homme de 19 ans est mort d’un tir policier au cours d’un contrôle alors qu’il se rendait en voiture à son travail. Les éléments révélés par les deux médias pointent des contradictions dans le récit des événements, livré par le policier auteur du tir.
Extrait : Le jeune serveur de 23 ans a été condamné à cinq mois de prison et devra effectuer un stage de citoyenneté, suivre des soins et indemniser les quatre autres policiers présents ce jour-là de 200 euros, et de 300 pour le militant d’extrême-droite.
Extrait : Les édiles sont-ils tombés sur la tête ? Dans la ville de Bergerac, commune de Dordogne de 28.000 habitants, la librairie La Colline aux livres a reçu une étrange visite. Trois agents de la police municipale se sont présentés, avec la mission de faire supprimer… un post sur Facebook, sur ordre de la mairie.
Extrait : Après quatre ans de procédure, le policier Jérémie A. a comparu devant le tribunal de Bobigny pour des violences dans le cadre de l’interpellation de Lamine Ba, un médiateur de la ville de Sevran (Seine-Saint-Denis).
Extrait : Selon nos informations, les lieux de l’accident ne seraient pourvus d’aucun dispositif de surveillance. Et aucun témoin n’aurait assisté au drame. Par ailleurs, les trois motards de la police municipale ne disposaient d’aucune caméra-piéton sur eux ou sur leurs engins. Les trois policiers ont été auditionnés pour livrer leur version des faits.
Extrait : Il se rendait à son travail de nuit à moto et a franchi un feu rouge puis percuté un piéton, vendredi soir. Ce dernier est entre la vie et la mort. Blessé, le fonctionnaire a été placé en garde à vue à l’hôpital.
Extrait : Jeudi 5 octobre 2023, à Moissac en Tarn-et-Garonne, un homme armé d’un couteau et menaçant s’est retranché à son domicile. Un gendarme à ouvert le feu et l’a blessé à la main.
Extrait : Les faits auraient été commis entre 2021 et le courant de cette année. Affectés au Groupe de sécurité de proximité (GSP) de Cavaillon, ils étaient alors visés par une enquête interne pour faux en écriture et trafic de stupéfiants
Extrait : Il indique que son client est « dans l’incompréhension totale » et qu’il s’agit « d’une agression particulièrement violente » qui a conduit à « une fracture au niveau du cou ».
Extrait : Selon ce rapport de l’organe de contrôle interne de la police française, relayé par la presse, 38 personnes sont décédées à la suite d’une action de police au cours de l’année 2022, dont 22 après un tir, précisant que sur ces 22 tirs, 13 sont liés à un refus d’obtempérer.
Extrait : L’avocate du jeune homme avait plaidé pour une relaxe, reconnaissant que son client a bel et bien filmé et diffusé des images prises lors des émeutes, il n’y a dans le dossier qu’une seule image – extraite de la vidéo diffusée – « sur laquelle on voit trois jeunes, de dos, avec une poubelle qui brûle ». Donc une image de dégradation, et non d’agression, argue l’avocate. « D’ailleurs, les commentaires postés sur TikTok évoquent des dégradations, pas des violences », souligne-t-elle, selon des propos rapportés par le Bien public.
Extrait : Les détenues de la prison des femmes de Rennes ne pouvaient plus boire l’eau de leur cellule cet été. L’administration pénitentiaire assure que tout est rentré dans l’ordre. Il aura fallu un mois et demi.
Extrait : Ce jeudi 5 octobre, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin intervenait devant la «Commission d’enquête sur les groupuscules violents de l’Assemblée Nationale». Une commission chargée de criminaliser le militantisme de gauche, suite à la manifestation de Sainte-Soline. Le Ministre, issu de l’extrême droite, a exposé les choses avec une clarté foudroyante …
Extrait : Les enfants ont relaté des coups de cravache Dès le début de l’audience, la présidente du tribunal a précisé qu’elle était mal à l’aise avec ce dossier : le prévenu avait des responsabilités au sein de la gendarmerie, l’enquête a été menée par des gendarmes et le contrôle judiciaire effectué par des gendarmes.
Extrait : Le cycliste, un septuagénaire nazairien, est décédé malgré les tentatives de réanimation prodiguées pendant 45 minutes, après la collision survenue à 10 h 06 à hauteur du 175, boulevard Jean-de-Neyman, juste devant le CIS (Centre d’intervention et de secours).
Extrait : Rebondissement dans l’affaire Loïc Louise, du nom de ce Réunionnais de 21 ans mort à la suite d’un tir de taser à Orléans, en novembre 2013. Près de dix ans après les faits, le gendarme auteur du tir a été mis en examen pour homicide involontaire. Un procès va donc se tenir. Un soulagement pour la famille Louise.
Article de presse et vidéo gratuit-e-s disponibles
Extrait : Sur cette vidéo amateur, on voit les forces de l’ordre charger tentes et effets personnels dans des camions. Le campement est vide, ses occupants sont partis prendre leur repas de la journée. « Ça a duré dix minutes, maximum », affirme un témoin oculaire. L’association Solidarité Migrants Réfugiés (Solmiré) fustige « un acte d’une extrême violence, seule réponse des institutions ».
Extrait : Il est passé dans le camp des condamnés. Un policier toulousain de 54 ans, déjà suspendu après des plaintes pour harcèlement sexuel, a été condamné lundi à un an de prison pour des agressions sexuelles dans l’espace public, indique son avocat, Cédrik Bréan, confirmant une information de La Dépêche du Midi. L’homme a comparu pour avoir abordé deux femmes dans la rue et leur avoir touché les fesses, au cours du mois de septembre.
Extrait : Le 1er juillet au soir, une bande de 4 policiers de la BAC croisent Hedi et un ami dans une rue de Marseille. Ils lui tirent dessus : une balle en caoutchouc en pleine tête. Hedi s’effondre, gravement blessé. Les policiers le traînent au sol pour aller le tabasser dans une ruelle et l’abandonnent là. Laissé pour mort.
Extrait : Briançon, le 2 octobre 2023 – La semaine dernière, la préfecture des Hautes-Alpes a annoncé l’arrivée, dès le jeudi 21 septembre, de 84 effectifs supplémentaires dédiés au renforcement des contrôles à la frontière franco-italienne. Depuis, des interpellations se multiplient autour de la frontière, jusque dans la ville de Briançon, et même au-delà, où la police traque les personnes exilées pour les chasser de l’espace public. Or, si la préfecture se targue de respecter la loi, il n’en est rien et ces pratiques policières et préfectorales sont illégales et dangereuses.
Le 28 septembre 2023, à Saint-Nazaire se déroule la reconstitution judiciaire d’un meurtre. On ne peut pas voir ce qui se passe car des bâches plastiques ont été tendues, un périmètre de sécurité a été installé et il y a de nombreux policiers. Parmi plusieurs journalistes présents, se trouvent deux membres de la rédaction de Presse Océan. Aucune tension n’est perceptible aux environs.
Extrait : La scène fait froid dans le dos. Un véhicule qui peine à se frayer un chemin, avant d’échapper à l’objectif de la caméra qui le filme depuis un endroit surélevé, avec en toile de fond plusieurs coups de feu tirés par des policiers.
Extrait : Car celui-ci ne s’est pas présenté comme le responsable de l’accident. Et plusieurs auditions et témoignages auront été nécessaires pour faire « accoucher la reconnaissance de la vérité ».
Pire, dans un premier temps, ce sont les occupants d’une voiture qui se trouvaient derrière lui, et qui n’étaient pas responsables de l’accident, qui seront entendus par les gendarmes. L’auteur, lui, fera mine de rien, se mêlant à ses collègues gendarmes pour faire la circulation pendant le drame.
Extrait : Deux surveillants pénitentiaires, dans la nuit du vendredi 29 au samedi 30 septembre 2023, ont été refoulés d’un bar, à Caen (Calvados), à cause de leur état d’ivresse. Ils sont revenus et l’un d’eux a donné un violent coup de bouteille au barman, devant l’établissement. L’homme de 27 ans, placé en détention provisoire, a été jugé en comparution immédiate, lundi 2 octobre 2023.
Extrait : Emmanuel Macron a dévoilé lundi, dans le Lot-et-Garonne, la carte des 238 nouvelles brigades de gendarmerie. La moitié des députés RN et LR vont avoir une brigade supplémentaire.
Extrait : À quoi joue la préfecture de police de Paris ? Elle vient d’annoncer la promotion du commissaire Paul-Antoine Tomi au poste d’adjoint au sous-directeur de l’ordre public de l’agglomération parisienne. Un joli poste pour ce policier soupçonné de violences policières, frère de Michel Tomi, surnommé « le parrain des parrains », qui selon Mediapart, lui aurait régulièrement envoyé d’importantes sommes en liquide.
Extrait : L’ancien secrétaire général de Synergie Officiers, Patrice Ribeiro, était poursuivi pour « injure publique » devant le tribunal correctionnel de Paris, lundi 2 octobre. En novembre 2020, il s’en était pris à l’élu de La France insoumise dans un tweet.
Extrait : Jusqu’à six mois de prison avec sursis ont été requis contre deux policiers de la Bac marseillaise accusés de violences lors d’une intervention dans le centre-ville après la diffusion d’une vidéo dans la presse, pièce maîtresse de ce dossier
Extrait : C’était LA «grande» mobilisation de soutien à la police. Relayée par la plupart des grands médias, notamment les chaînes d’infos en continu regardées par des millions de personnes, appelée par toutes les stars de Cnews, et initiée par le fasciste Jean Messiha.
Extrait : La plus haute juridiction administrative a examiné deux recours lui demandant d’enjoindre au ministère de l’intérieur de prendre toute mesure, y compris disciplinaire, permettant de faire respecter l’obligation de port du « référentiel des identités et de l’organisation », très peu respectée par les policiers et gendarmes. Sa décision sera rendue d’ici quelques semaines.
Extrait : L’ancien homme de confiance d’Emmanuel Macron a été de nouveau condamné en appel à trois ans de prison, dont un an ferme, pour les violences du 1er mai 2018 à Paris.
Extrait : Six ONG ont saisi le Conseil d’État pour qu’il constate le « manquement » de l’État face aux contrôles au faciès, qualifiés de « discrimination systémique ». La rapporteure publique juge quant à elle qu’il n’y a pas de « carence fautive ».
Extrait : Trois mois après les émeutes qui ont embrasé plusieurs villes de France après la mort du jeune Nahel, le Conseil d’État, saisi par six associations, se penche sur la question sensible du contrôle d’identité au faciès.
Extrait : Un rapport alarmant de la contrôleuse générale des lieux de privations de liberté (CGLPL) a été publié vendredi 29 septembre au Journal Officiel. Il alerte sur les conditions de détention « indignes », la surpopulation et le manque de personnel au sein du centre pénitentiaire de Grenoble-Varces.
Extrait : Un non-lieu vient d’être prononcé pour une affaire de tir de LBD qui avait blessé une mère de famille au bras gauche, en 2017. La partie civile a annoncé qu’elle allait faire appel
Extrait : N’ayant pas supporté la rupture, une Morbihannaise de 32 ans avait obtenu d’un ex, policier à Lorient (Morbihan), qu’il consulte le fichier judiciaire de son ancien petit ami, qu’elle accusait de proxénétisme et auquel elle voulait faire du chantage.
Extrait : Contrôles d’identité dans les trains, militaires patrouillant dans les montagnes, caméras de surveillance… La frontière française de Menton est de plus en plus militarisée pour empêcher les passages de migrants de l’Italie vers la France, par anticipation des arrivées depuis Lampedusa. Chaque jour, une centaine de personnes reçoivent un refus d’entrée délivré par les autorités françaises et doivent retourner de l’autre côté de la frontière, à Vintimille.
Extrait : La France sera soumise ce vendredi à Genève à l’Examen périodique universel du Conseil des droits de l’homme. Elle doit urgemment reconnaître la réalité de l’existence du racisme structurel, estiment deux experts de l’ONG Human Rights Watch.
Extrait : En Guyane française, les peuples autochtones tentent de freiner le chantier d’une centrale électrique. Gendarmes, quads, lacrymos… Les jeunes militants sont fortement réprimés.
Extrait : La victime était inconsciente mais respirait encore au moment de son transport vers l’hôpital jeudi matin. Elle est finalement décédée des suites de ses blessures. Une enquête est ouverte pour déterminer les circonstances de l’accident.
Extrait : Pour Politis, plusieurs blessé·es et mutilé·es par les forces de l’ordre racontent leur histoire et s’interrogent : comment survivre après les coups de la police ?
Extrait Conformément aux lois de programmation qui ont été votées récemment, les budgets des ministères de l’Intérieur, de la Justice et des Armées augmenteront nettement en 2024. Les effectifs vont aussi progresser sensiblement.
Trois surveillant-e-s étaient jugé-e-s pour avoir permis et couvert les agissements d’un détenu. Ils et elle ont été relaxé-e-s après six heures d’audience au tribunal correctionnel de Bordeaux, le 27 septembre 2023.
Au centre pénitentiaire de Bordeaux-Gradignan, le 3 août 2019, trois surveillant-e-s ouvrent la porte d’une cellule où se trouve un premier détenu et y laissent entrer un 2ème détenu. Ce premier détenu ressortira, blessé par un coup à la tête. Pourquoi ces 3 surveillant-e-s ont-ils laissé faire ? La vidéosurveillance les montre passifs devant la porte de la cellule ouverte.
Extrait : Mercredi dernier, le 20 septembre, l’IGPN de Lyon a placé en garde à vue six fonctionnaires de police dans le cadre d’une affaire qui avait débuté l’année dernière.
Extrait : Presque trois ans après la mort d’un homme de 56 ans atteint de schizophrénie et tué par les tirs d’un gendarme à Mélisey, les magistrats ont prononcé un non-lieu, retenant la légitime défense. Décision que la famille de la victime conteste.
Extrait : Parmi les familles et victimes qui interpellent le président de la République dans Politis, la plupart se heurtent à la justice, sa lenteur, voire son ignominie, parfois. Elles racontent leur lutte quotidienne pour que justice soit rendue.
Extrait : Dans la nuit de dimanche à lundi, un jeune homme âgé de 22 ans est mort noyé dans le Clain en tentant de fuir un contrôle de police. Trois personnes ont été placées en garde à vue.
Extrait : Le 8 décembre 2020, une opération antiterroriste visait 9 militant·es politiques français·es. Les quelques éléments de langage et de procédure distillés dans la presse par la police laissent alors songeur. Une association de Paint Ball, un artificier qui travaille à Disneyland et quelques discussions de fin de soirée où l’on dit tout le mal que l’on pense de la police nationale captées par des micros cachés par la DGSI. (suite…)
Extrait : Un fonctionnaire de police fait alors usage de son arme à une reprise et touche le véhicule suspect sur le bas du pare choc arrière gauche. Le conducteur s’arrête un peu plus loin. Les trois occupants sont interpellés.
Extrait : Le gouvernement compte «expérimenter» la vidéosurveillance algorithmique appuyée par Intelligence Artificelle lors des Jeux Olympiques. Une technologie ultra-liberticide permettant de suivre et d’identifier tous les individus en temps réel dans l’espace public. Les autorités avaient promis juré craché que cela ne durerait que le temps des JO, et pas après. Paroles de macronistes. (suite…)
Extrait : La militarisation c’est ça. Lors de la marche parisienne contre les violences policières, un agent surexcité pointe des manifestants avec son arme à feu.
Extrait : La journaliste de Disclose, Ariane Lavrilleux, raconte son interpellation par des policiers du renseignement intérieur français, la perquisition de son domicile, la fouille de ses outils de travail, sa nuit passée en cellule. Son tort ? La révélation de secrets d’État.
Extrait : Dans le règne de l’inversion généralisée
Ce n’est pas la police qui est au service de l’État, mais l’État qui est au service de la police.
Les armes de guerre utilisées par la répression ne sont pas dangereuses, alors même que l’on recense près de 100 personnes mutilées à vie en France depuis 15 ans.
Ce sont en réalité les slogans qui «font mal» à la police. C’est vrai, après tout, qu’est-ce qu’un modeste tir de LBD ou de grenade dans le visage comparé à un slogan ?
Extrait : Lors d’une manifestation à Nantes (Loire-Atlantique), le 27 novembre 2007, le visage de Pierre Douillard-Lefevre est percuté par une balle en caoutchouc. À cet instant, l’adolescent de 16 ans ignore ce qui vient de lui ôter l’usage de l’œil droit pour le restant de ses jours. « Tout ce que j’ai vu, c’est un policier encagoulé me mettre en joue avec une arme d’épaule et me tirer dessus, se remémore Pierre Douillard-Lefevre seize ans plus tard. Le lendemain, j’ai dit ce que j’avais vu mais personne ne me croyait, personne n’avait encore jamais vu à Nantes de policiers avec ce genre d’armes. » (suite…)
Extrait : Aux yeux des gardiens de l’ordre, manifester contre le racisme systémique, les violences policières et pour la justice sociale n’entre pas dans le périmètre des actions « acceptables ». Discréditée par anticipation– à l’instar de précédentes manifestations, celle contre l’islamophobie par exemple (novembre 2019) –, la marche du 23 septembre donne l’occasion aux grands intervieweurs de trier le bon grain de l’ivraie. Au milieu des rappels à l’ordre, le journalisme de préfecture est au beau fixe.
Extrait : Visé par une procédure pour violences conjugales, et en attendant l’issue que lui donnera la justice, un policier municipal quimpérois fait actuellement l’objet d’une mesure de suspension à titre conservatoire.
Note de lecture En juillet 2022, pour la première fois, c’est une magistrate, Agnès Thibault-Lecuivre, et pas un haut gradé de la police nationale qui a été nommée à la tête de l’IGPN. Elle a été précédemment conseillère justice du cabinet de Gérald Darmanin. Ce jeudi 21 septembre, a été publié le bilan 2022 de cette IGPN, mais contrairement aux années précédentes, il n’a pas été présenté à la presse, mais seulement publié sur le site du ministère de l’intérieur.
Extrait : Au début de l’été, les autorités ont tout simplement interdit deux marches organisées par la famille d’Adama Traoré, mort lors d’une interpellation de gendarmes, en 2016. Pour imposer cette interdiction, la police parisienne avait agressé la famille du défunt, des manifestants, mais aussi des journalistes. Une répression inédite pour cette marche annuelle toujours très calme.
Extrait : Après la mort de M. au CRA de Vincennes en mai dernier, nous avons appris il y a quelques jours qu’une autre personne était décédée au CRA. Il s’agit d’une personne qui, apparemment après une tentative de suicide, a été envoyée à l’hôpital, et y est morte 10 jours plus tard, le 21 août.
Extrait : La police est intervenue dans un collège de Mont-Saint-Aignan, près de Rouen, pour interpeller un élève suspecté d’avoir montré une vidéo « violente » à ses camarades.
Extrait : C’est une journée qui aurait dû être remplie de joie et d’amour qui s’est transformée en cauchemar lorsque Churros a sauté et jappé joyeusement après un policier qui croisait leur chemin. Au lieu de réagir avec compassion et compréhension, le policier a sorti son arme à feu et a tiré sur Churros à trois reprises, sans aucune pitié. Les enfants ont supplié le policier pour qu’il épargne leur chien, mais leurs prières sont restées vaines. Churros a été laissé agonisant, sans aucune assistance, tandis que le policier s’éloignait froidement.
Extrait : Selon le président du tribunal, les images de vidéosurveillance ne laissaient pourtant paraître aucun signe d’ivresse. Le mis en cause, qui marchait sans encombre, avait même été contrôlé par des agents de la brigade anticriminalité qui ne l’avaient pas jugé en état d’ébriété, indiquent nos confrères. Le policier auxiliaire aurait d’ailleurs appelé la police pour signaler avoir vu un suspect s’enfuir en voiture, note France Bleu. Interrogé à ce sujet, le prévenu a expliqué avoir voulu lancer les policiers sur une fausse piste.
Le 22 décembre 2022. Deux amis alcoolisés traversent un parking à Pontivy (Morbihan). Ils aperçoivent deux hommes qui crient police. L’un des policiers envoie un coup de poing à l’un des amis qui ne reprendra connaissance qu’à l’hôpital.
Extrait : L’État poursuit l’intimidation des journalistes. Ce jeudi, trois journalistes de Libération ont été convoqués par la police judiciaire après avoir écrit des articles sur le meurtre policier d’Amine Leknoun, tué par un agent de la BAC en août 2022.
Extrait : Dans ce secteur du nord de Toulouse, les policiers font décidément parler d’eux. Fin mai, À Saint-Jory, commune collée à Bruguières, le chef de la police municipale locale et son adjointe auraient consulté le fichier des Traitements des antécédents judiciaires pour avoir des informations personnelles sur certains agents. Et pas plus tard que le 19 septembre, deux policiers de Bessières, à quelques kilomètres plus loin, ont été placés en garde à vue pour violences aggravées.
Extrait : Des hurlements glaçants s’échappent des bâtiments de la prison de Nanterre (92), ce vendredi 25 août 2023. Les détenus frappent contre la porte de leurs cellules. « Y’a le feu ! ». Ils crient de toutes leurs forces. « Appelez le samu ! » Une fumée noire épaisse s’échappe d’une fenêtre. La silhouette sombre est prise au piège. Des flammes rouges vives virevoltent et occupent désormais la quasi-totalité de la cellule de 9m2. Derrière leurs barreaux, les prisonniers assistent impuissants au drame.
Extrait : Le 30 août, deux policiers étaient jugés pour avoir produit un faux rapport de police qui devait justifier une arrestation musclée le 29 janvier dans le centre de Lille. Ils ont été relaxés pour cet écrit mais la policière a été condamnée pour violences. Elle avait aspergé de gaz un homme qui n’était pas menaçant.
Extrait : Un policier a fait usage de son arme de service à Aix-en-Provence et a tiré deux cartouches en direction d’une voiture pour tenter de l’arrêter après un refus d’obtempérer, ce mardi 19 septembre, peu avant 5 heures du matin.
Extrait : Les termes de la conversation radio et notamment l’expression « a déboulé » pour caractériser le mouvement de la voiture percutée par Sefa viennent s’ajouter aux questions soulevées par la famille du jeune homme sur les circonstances de la collision. Le conseil de la famille, Me Yassine Bouzrou, martèle depuis les faits « qu’il ne peut en aucun cas s’agir d’un accident » et que l’équipage du deuxième véhicule a « volontairement » coupé la route à la moto-cross.
Extrait : Ariane Lavrilleux travaille pour le média d’investigation Disclose et publie également des articles sur Mediapart. En l’occurrence, l’opération policière menée ce mardi vise une enquête publiée par Disclose en novembre 2021 sur un opération militaire française en Égypte, baptisée Sirli. Le média d’investigation révélait que le renseignement français avait été utilisé par l’armée égyptienne pour traquer et assassiner des civils.
Extrait : Un événement survenu au cours du dernier mouvement social (contre la réforme des retraites) pourrait alimenter la thèse (complotiste) selon laquelle les violences ou dégradations constatées en manifestation seraient le fait de policiers infiltrés, dans le but de discréditer le mouvement ou incriminer des manifestants. Cette interrogation sur l’existence d’une police politique nous amène à questionner plus largement le rôle politique de la police.
Extrait : Le graal est un tableau : une poignée de lignes, quelques dizaines de colonnes, quelques centaines de nombres (Libération le met à disposition du public sur la plateforme data.gouv.fr). Il ne contient rien qui menace l’ordre public ; rien de préjudiciable à la vie privée ou à la sécurité des citoyens et des agents du ministère ; rien qui porte atteinte à la sûreté de l’Etat ou aux intérêts fondamentaux de la nation : autant de raisons souvent opposées par l’administration pour refuser de communiquer des informations. (suite…)
Extrait : Au lendemain des faits, Mariame se plaint toujours de douleurs au ventre et sur les hanches. La jeune femme âgée de 18 ans aurait été giflée par des policiers de la police aux frontières. Ils lui auraient ensuite asséné des coups de pieds au ventre et à la jambe. Lui occasionnant 5 jours d’itt.
Extrait : Le brigadier-chef avait en fait reconnu devant les policiers du commissariat central de l’Haÿ-les-Roses avoir consulté « à deux reprises » les fichiers de police et avoir « transmis les informations (…) à des tiers », dont celui à qui il avait acquis, « moyennant paiement », une « attestation de formation en l’absence de stage ».
Dans la nui t du 27 au 28 juin 2019, Quentin, alors policier en poste en région parisienne à Pantin, a tué Dylan. On avait d’abord annoncé à la famille que Quentin avait asséné 34 coups de couteau à Dylan , mais ils ont appris lors du procès en première instance qu’il lui en avait porté 135.
Extrait : Convoqué devant la justice vendredi, un policier, en exercice au moment des faits qui remontent à 2021, a dû s’expliquer sur les accusations de vol et abus de confiance déposées à son encontre par une plaignante de 86 ans. Il est ressorti libre du tribunal correctionnel de Chalon-sur-Saône.
Extrait : En marge des manifestations contre la réforme des retraites, des policiers de Lille (Hauts-de-France) ont été photographiés arborant des tatouages suprémacistes et néonazis sur les bras. L’IGPN a rendu sa décision les concernant.
Extrait : Après avoir validé son examen pour entrer en école de police, Karim, 24 ans, a été écarté. Son tort ? Avoir une marque sur le front (une « tabaâ »), signe d’une pratique régulière de la prière. La préfecture de police de Paris y voit un signe possible de « repli identitaire », la justice une atteinte au principe de neutralité.
Extrait : Lors de la vague de perquisitions antiterroristes menées contre le mouvement écologiste au mois de juin dernier, un journaliste a été arrêté, accusé d’avoir couvert l’action contre l’usine Lafarge. Il est désormais poursuivi. Cette situation scandaleuse illustre le recul de la liberté de la presse en France : plusieurs dizaines de reporters de terrains blessés par la police en manifestation, pressions contre des reporters, médias indépendants menacés… (suite…)
Extrait : Le week-end dernier, dans le quartier du théâtre antique à Orange, un homme de 23 ans a contacté la police en composant le “17”. Il a affirmé qu’un individu, armé d’une arme de poing, avait menacé l’un de ses amis. La police arrive sur place et identifie rapidement l’individu suspect. Il se révèle être un gendarme affecté à l’antenne du GIGN d’Orange. Une source proche de l’affaire révèle qu’il était en état d’ébriété au moment des faits.
Extrait : Dans la foulée du dernier rapport sur la lutte antidrogue dans le monde d’une ONG britannique, Alexandre Marchant, docteur en histoire et spécialiste de la prohibition, souligne auprès de «Libé» les dérives néfastes de cette politique.
Le 17 août 2023, à Saint Girons (Ariège) , Hélène, 53 ans, conductrice de car constate qu’une voiture vient de se stationner sur l’emplacement réservé aux bus où elle doit s’arrêter. Elle klaxonne donc plusieurs fois. Arrivent Deux policiers municipaux qui …. signifient à Hélène d’arrêter de klaxonner. Celle-ci, estimant que le rôle des policiers municipaux est plutôt de demander à l’automobiliste mal garé de partir du stationnement des bus, leur demande de « faire leur travail » et ceci « sans insulte et sans que ce soit violent », précise-t-elle.
Extrait : Le représentant du ministère les a qualifiés de « justiciers » se sentant « pousser des ailes ». Cinq policiers d’une brigade de proximité de Pantin (Seine-Saint-Denis) qui opéraient dans des quartiers sensibles ont été lourdement condamnés ce jeudi par le tribunal de Bobigny. Main fracturée à la matraque en guise de leçon, faux procès-verbaux, perquisition nocturne illégale… La liste est effrayante !
Extrait : Dans les locaux de rétention administrative, les droits des sans-papiers retenus sont réduits. Souvent sans avocats, ni même de téléphones, ils ne peuvent défendre leurs droits. Enquête dans l’angle mort de la rétention française.
Extrait : Dans deux « avis » concomitants, la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté et le Cese appellent les pouvoirs publics à en finir avec le « tout prison ».
Extrait : Une trentaine de très jeunes migrants laissés à la rue s’est rassemblée devant les locaux du groupe délégataire de service du Département chargé de leur accueil pour leur droit à la mise à l’abri et à la scolarisation.
Extrait : Hauts-de-Seine Les six policiers qui avaient interpellé un ressortissant égyptien en 2020 avaient été condamnés en première instance jusqu’à un an de prison, dont six mois ferme
Article de presse, vidéo, audio gratuit-e-s disponibles
Extrait : « Un bicot comme ça, ça ne nage pas » : en 2022, six policiers ont été condamnés pour injures racistes et violences lors de l’interpellation de Samir E., un ressortissant égyptien de 28 ans, à l’Île-Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Cinq d’entre eux ont fait appel du jugement et leur procès s’ouvre aujourd’hui. À cette occasion, INDEX livre une analyse des enregistrements audio et vidéo de cette interpellation – publiés pour la première fois dans leur intégralité – où l’on entend distinctement les insultes et éclats de rire des policiers, ainsi que les cris de l’interpellé.
Extrait : Deux policiers de Dijon étaient jugés ce 12 septembre au tribunal correctionnel. Ils sont soupçonnés de violences lors d’une interpellation, et d’avoir rédigé un compte-rendu mensonger.
Extrait : Cet ancien formateur de l’école de police de Toulouse, brigadier chef qui était encore en arrêt maladie au mois de mai dernier, en est sa quatrième procédure judiciaire. Une vingtaine de jeunes femmes ont porté plainte contre lui.
Extrait : En vue de la mobilisation du 23 septembre contre les violences policières, Rapports de Force publie une série d’articles, dont le deuxième porte sur la réponse judiciaire mise en place lors des affrontements urbains qui ont suivi la mort du jeune Nahel. Les taux de comparutions immédiates et de condamnations à la prison ferme ont explosé, révèle un rapport des ministères de la Justice et de l’Intérieur.
Ce policier a reconnu avoir eu des propos « durs, sarcastiques, méchants » envers plusieurs de ses compagnes successives , mais pas de les avoir tapées, fait tomber, ni violées. L’avocate générale a réclamé 14 ans de prison et il a finalement été condamné à 10 ans plus une interdiction de porter ni posséder une arme pendant 5 ans. En fait, les victimes ont dû se battre pendant 14 ans pour arriver à ce procès. Pour l’une des plaignantes notamment, il y a eu classement sans suite puis non-lieu.
Un policier a frappé une personne gardée à vue : une gifle ou un coup de poing, puis un coup de pied.
En fait, il a suffi que le détenu fasse des doigts d’honneur à la caméra de sa cellule puis essaie de cacher l’objectif avec son matelas pour que des policiers interviennent et que l’un d’entre eux se permette ces actes violents.
Extrait : Le jeune conducteur de la moto, en état de mort cérébrale depuis sa collision avec une voiture de police à Elancourt est mort ce lundi en Turquie où il avait été transféré.
Extrait : Les détenus et les surveillants suffoquent. Fortes chaleurs, promiscuité, cour en béton… Les prisons, vétustes et surpeuplées, ne sont pas adaptées à la canicule. Reportage à la maison d’arrêt du Val d’Oise à Osny.
Extrait : Un policier a ouvert le feu à deux reprises sur un conducteur qui tentait de prendre la fuite dans sa direction sur le parking d’AuShopping à Englos (Nord). Blessé, le pronostic vital du jeune homme de 20 ans n’est pas engagé. Trois personnes, âgées de 15 à 21 ans, ont été placées en garde à vue. L’IGPN a été saisie.
Extrait : On ne peut plus parler de “cas isolés” ou de policiers qui tachent l’uniforme de police. La symbolique fasciste, voire néonazie, est désormais un fait courant au sein des compagnies de police. Combien de cas faut-il pour que l’on puisse enfin démasquer une tendance qui se propage au sein des forces de police, sans que personne ne puisse l’arrêter ? Les derniers tatouages identifiés chez les policiers, aisément utilisés par des suprémacistes blancs, appuient cette tendance.
Extrait : Un policier dijonnais de 46 ans a été mis en examen pour tentative d’homicide et écroué. Dans la nuit du dimanche 10 au lundi 11 septembre, cet habitant d’Is-sur-Tille a poignardé à plusieurs reprises sa compagne. La victime, policière municipale à Dijon, est gravement blessée.
Extrait : L’ancien mentor de Gérald Darmanin, l’ex-député Christian Vanneste accuse le ministre d’avoir bénéficié en 2006, d’un emploi fictif de collaborateur parlementaire européen. Il n’est pas le seul à douter de la réalité du job. Contre-enquête.
Anthony L. 42 ans était à la tête de la brigade des stups de cannes de puis 2015. Ce qui a mis la puce à l’oreille de ses collègues et supérieurs, c’est qu’il voulait se charger de tout le travail administratif, notamment quand il s’agissait de déposer, à la Caisse de des Dépôts et Consignations, des somme saisies lors d’interpellations ou perquisitions. On a découvert alors qu’il manquait des bordereaux de remises d’argent, et qu’en fait, ces sommes avaient été accaparées par ce policier.
Extrait : Le 7 septembre 2022, Zied, conducteur sans permis d’une voiture volée, est tué par un coup de feu après avoir refusé d’obtempérer à un contrôle. Le policier qui a tiré a été mis en examen pour violences volontaires avec arme ayant causé la mort sans intention de la donner. Où en est l’enquête ? Eléments de réponse.
Extrait : « Les propos polémiques figurant dans ce tract n’étaient pas assez explicites, ni dirigés contre [des personnes identifiées], pour constituer une infraction », détaille le parquet de Paris.
Extrait : Récit d’un gardé-à-vue au coeur de la Sous-Direction-Anti-Terroriste pour sa participation présumée à une action sur un vaste site Lafarge, le plus gros producteur mondial de ciment, du 10 décembre 2022, à Bouc-Bel-Air dans la périphérie marseillaise.
Extrait : Un des allocataires du RSA présent à cette réunion témoigne pour Street Press : «En gros, ils nous ont dit qu’ils recherchaient 200 agents pour nettoyer les rues avant l’arrivée des touristes». Ils seront ainsi équipés de matraques et de gazeuses, révèle Street Press, alors même que la question de l’encadrement et la formation concernant l’usage de ces armes reste particulièrement floue.
Extrait : C’est à ce moment que Romain décide d’intervenir. Il plaque Jonathan contre une vitre du bar puis l’emmène dans les WC en défonçant une porte au passage. Jonathan sera d’ailleurs poursuivi et relaxé pour cette dégradation…Dans les toilettes, Romain lui fait une clé de bras. L’homme est costaud, il fait plus de 100 kg. Jonathan perd connaissance et se retrouve au sol.
Extrait : Une vidéo virale, tournée le 9 janvier 2020, montrait un policier, rue Saint-Lazare à Paris, armé d’un lanceur de balles de défense (LBD), tirer sur la foule à environ un mètre de distance, faisant tomber à terre un homme.
Extrait : Un homme s’est introduit dans son ancienne maison à Liévin et a, d’après les nouveaux propriétaires, volé 200 €. Ce qui interroge, c’est la profession de cet homme : policier.
Extrait : Les bailleurs sociaux du Tarn-et-Garonne ont signé une convention de partenariat avec la préfecture et le parquet de Montauban pour mieux identifier et traiter les actes d’incivilités, de nuisance et de délinquance dans les HLM du département. Un dispositif qui facilite l’expulsion des fauteurs de troubles.
Extrait : Qui a déclaré : «La liberté, c’est l’obéissance à la loi commune» ? Ce sont les mots aboyés par le Ministre de la Justice, Dupond Moretti, le 7 septembre à l’Assemblée.
Extrait : Moralité : dans la République Française, mettre des coups de poings dans des boucliers en plastique est sévèrement sanctionné, abattre un enfant de banlieue est récompensé.
Extrait : Il s’appelle Sefa, il n’a que 16 ans et il est dans un état désespéré. À Élancourt en banlieue parisienne le 6 septembre, l’adolescent était en moto lorsqu’il a été pris en chasse par une voiture de police. Un deuxième véhicule de police s’est mis sur son chemin et l’a percuté.
Extrait « Voici l’arsenal de police utilisé ce matin sur un groupe de personnes, dont 14 enfants de 1 à 14 ans, qui tentaient de quitter la France pour rejoindre le Royaume-Uni. Mais selon le ministère: ‘la police sauve des vies' », a publié l’association sur Twitter, dénonçant des tirs au « LBD et au lance-grenades ».
Extrait : Une fonctionnaire de police a été condamnée à 18 mois de prison avec sursis, ce mardi 5 septembre. En 2021, elle a engagé de malfrats pour expulser les locataires d’un de ses logements, situé à Launaguet, au nord de Toulouse. Les deux hommes portaient une tenue de policier…
Extrait : Otman a été violemment passé à tabac par des policiers lors des émeutes. Il assure que l’un d’entre eux est rentré en contact avec lui pour passer un marché.
Extrait : Selon La Nouvelle République, les agents s’échangeaient des propos à caractère raciste. L’un d’eux aurait par exemple écrit « Rebeu-cop, qu’Allah me prothèse », sous la photo d’une jeune fille syrienne blessée, appuyée sur des béquilles. « Des investigations réalisées, il est ressorti que les échanges entre les fonctionnaires étaient inappropriés et pouvaient revêtir une connotation discriminatoire », note le communiqué de presse de la préfecture d’Indre-et-Loire.
Extrait : Les retenus et l’association qui leur apporte une aide juridique dénoncent une hausse des violences policières et des insultes racistes, sur fond d’allongement de la durée moyenne de rétention. France Culture a accompagné une délégation de parlementaires venue visiter inopinément le centre.
Extrait : Contestée par sa défense, la mise en examen du policier de Tourcoing qui a tué le Roubaisien Amine Leknoun, en août 2022 après un refus d’obtempérer, a été confirmée ce mardi par la cour d’appel du Nord.
Extrait : Ce sont les surveillants du QD qui ont fait la triste découverte, aux alentours de 15 heures. Deux heures auparavant, lors de la ronde de 13 heures, l’homme aurait été vu en bonne santé, allongé sur son lit. D’après nos informations, à son arrivée la veille, il aurait refusé d’être examiné par un médecin, mais aurait été vu par une infirmière le matin même. Aucune tendance suicidaire n’aurait été décelée.
À Cahors, un policier de 43 ans est condamné à 4 ans de prison dont 2 avec sursis, et à une interdiction définitive d’exercer une profession dans le domaine de la sécurité. Il avait, lors du couvre-feu lié à la COVID, giflé un guinéen dans la rue. Face à l’IGPN, il a nié, puis, au tribunal, il a reconnu une claque mais « pas parce qu’il était noir ».
Extrait : A la prison de Poitiers-Vivonne, un détenu s’est suicidé mardi dans sa cellule. Sa famille, qui l’avait eu au téléphone peu avant son passage à l’acte, va porter plainte, annonce son avocate.
Extrait : Les trois agents de sécurité ont été reconnus coupables de « non-assistance à personne en danger » par le tribunal correctionnel de Lyon après la mort d’un SDF autrichien l’hiver dernier, près du centre commercial Part-Dieu. Ils vont faire appel de leur condamnation.
Jean-Alexandre a été diagnostiqué autiste avec dyssynchronie pendant son enfance. Son amie Awa souffre de schizophrénie. Ensemble ils étaient partis dîner en ville le 1er mai 2023 à Paris. Ils se sont retrouvés nassés par la police. Signalons au passage que la pratique de la nasse a été jugée illégale par le Conseil d’Etat en juin 2021. Jean-Alexandre et Awa sont alors dans une ruelle peu éclairée et il leur est interdit de boire, de bouger, d’aller aux toilettes.
Extrait : Mis en examen dès 2016, l’ex-directeur central du renseignement intérieur (DCRI, devenue DGSI) entre 2008 et 2012 sera jugé pour onze infractions. Parmi elles, trafic d’influence passif, détournement de fonds publics, compromission du secret de la défense nationale, abus de confiance, faux en écriture publique ou encore complicité et recel de violation du secret professionnel et de l’instruction.
Extrait : L’avocat des plaignants, Me Arié Alimi, indique auprès de l’AFP qu’il regrette que le parquet n’ait pas retenu les chefs d’agression sexuelle et injures à caractère racial envers Souleyman Adoum Souleyman. « Nous allons poursuivre tous les policiers de la Brav-M qui ont participé à l’interpellation et tous les policiers de la Brav-M qui étaient présents du chef de violences en réunion », via le mécanisme de citation directe qui permet à une victime de saisir directement le tribunal, déclare l’avocat.
Extrait : Jean-François Illy était notamment soupçonné d’avoir utilisé son chauffeur et sa carte bancaire de service pour des activités et des frais non professionnels. Il était aussi soupçonné d’avoir triché sur la composition de sa famille afin d’obtenir des logements de fonction plus grands.
Extrait : Pour surveiller l’habillement des écolières musulmanes, le Parisien révélait le déploiement de «brigades des Valeurs de la république» qui sont renforcés par des «équipes mobiles académiques de sécurité (EMAS)» appuyées par des personnels du ministère de l’Intérieur. Le nom même de brigade des valeurs de la République est dystopique.
Jean-François Illy était notamment soupçonné d’avoir utilisé son chauffeur et sa carte bancaire de service pour des activités et des frais non professionnels. Il était aussi soupçonné d’avoir triché sur la composition de sa famille afin d’obtenir des logements de fonction plus grands.
En septembre 87, sept ans après l’assassinat de Lahouari par le CRS Jean-Paul Taillefer, la justice condamne ce policier, mais à une peine une peine dérisoire. Fatma Ben Mohamed, la mère de Lahouari au sortir du tribunal , s’écrie : « la France nous a trahis ! » . A Marseille, au cours d’un contrôle, la voiture dans laquelle se trouve Lahouari venait de recevoir la permission de repartir lorsque Taillefer avait abattu Lahouari d’une rafale de Pistolet-mitrailleur dans la tête, à bout portant. Juste avant, ce CRS avait prononcé en rigolant : « Attention ! Ce soir, j’ai la gâchette facile. ». Et le juge d’instruction a osé conclure à un homicide involontaire par maladresse, imprudence et inobservation des règlements.
Extrait : La ville de Tarbes est en émoi ce 1er septembre 1998 : un SDF a été abattu la veille de quatre balles dans le dos par Alain Marty, un policier de la BAC, après une banale altercation à la porte d’un bureau de tabac. Est-ce une bavure policière ou un meurtre délibéré ?
Extrait : Le 28 mai 2023, un surveillant du centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe (Orne) aurait poussé un détenu, le blessant au dos. Le gardien sera convoqué en audience du tribunal d’Alençon.
Extrait : Pour avoir réalisé un clip dénonçant les violences policières en France, diffusé sur la chaîne portugaise RTP3, la dessinatrice Cristina Sampaio, qui illustre nos pages Opinions, est menacée d’un procès par la police de son pays et a subi des tentatives d’intimidation sur les réseaux sociaux.
Extrait : C’est chose faite ce 1er septembre. L’agent Christophe I. vient d’être remis en liberté. Les syndicats policiers d’extrême droite remportent une bataille. Le directeur de la police nationale peut enfin «dormir». Hedi se dit «effondré», «comment peut-on le remettre en liberté après ce qu’il m’a fait ?»
Extrait : Dans l’affaire Adama Traoré, la justice a prononcé un non-lieu pour les trois gendarmes impliqués. Adama Traoré est mort à la suite de son interpellation en juillet 2016 dans le Val-d’Oise.
Extrait : Arthur*, 13 ans, porte toujours son attelle à une jambe, 38 jours après les faits survenus le 24 juillet dans un supermarché de Chanteloup-en-Brie (Seine-et-Marne). Il souffre d’une luxation du genou en raison des coups de pied assénés par son père, policier municipal. Jugé le 30 août, il a dit sa honte et ses regrets.
Extrait : Une information judiciaire est ouverte à l’encontre d’un policier du commissariat d’Auch, pour faux et usage de faux présumé. L’affaire est confiée au Parquet d’Agen.
MARSEILLE : « J’AI SENTI DES COUPS, PUIS TROU NOIR », TÉMOIGNE OTMAN QUI AFFIRME AVOIR ÉTÉ VIOLEMMENT INTERPELLÉ PAR DES POLICIERS EN MARGE DES ÉMEUTES
Extrait : Un homme de 36 ans assure ce mercredi avoir été violemment interpellé par des policiers, en juillet dernier, en marge des émeutes à Marseille. Il a porté plainte.
Extrait : Trois ans après le suicide d’Aurélia, une policière d’origine gersoise, le syndicaliste d’extrême-droite Bruno Attal a fait fuiter une vidéo où apparaît la jeune femme. Sa sœur a déposé plainte.
Le 22 août dernier, l’ancien policier et syndicaliste adepte de messages provocateurs sur les réseaux sociaux publiait une vidéo réalisée par Aurélia, jeune policière d’origine gersoise qui s’est donné la mort avec son arme de service, il y a trois ans maintenant.
Extrait : Professeure des universités en philosophie politique, Elsa Dorlin a signé, avec Mathieu Rigouste et Jean-Pierre Sainton, “Guadeloupe Mai 67, Massacrer et laisser mourir”, (Eds. Libertalia, avril 2023). Ce livre documente un soulèvement, réprimé dans le sang, qui reste absent des livres d’histoire. Interview.
Extrait : Partout en France, les maisons d’arrêt sont surchargées et les conditions de détention empirent. En Picardie, la situation est si préoccupante que Dominique Simonnot, contrôleure générale des lieux de privation de liberté, tire la sonnette d’alarme dans un avis qui sera rendu public début septembre.
Les « bean bags », littéralement « sachets de haricots » sont des petits sacs de Kevlar contenant des billes de plomb.
Il existe deux types de cartouches de bean bag. Les «standards», sont censées être utilisées à une distance entre 10 et 50 mètres. Les «longues distances» elles, sont censées être utilisées entre 30 et 80 mètres. Pour que le point visé soit touché, il faut que la cible se situe à 10 mètres dans le cas des munitions standards, et à 30 mètres pour les munitions longues distances.
Extrait : Dans la nuit du 29 au 30 août 2022, Amine Leknoun, Roubaisien de 23 ans, était tué par un policier en marge d’un contrôle à Neuville-en-Ferrain. Le policier est blanchi par son administration, qui retient la légitime défense. La famille de la victime attend encore des réponses, alors que l’enquête se poursuit.
Extrait : Ingérence, votes opaques et machinations : l’association des policiers LGBTI+ FLAG! est dans la tourmente après l’élection d’un président proche de l’extrême-droite
Extrait : L’élue marseillaise Zoubida Meguenni et l’anthropologue Michel Peraldi rappellent, dans une tribune au « Monde », que l’une des revendications des marcheurs de 1983 était d’inscrire l’action de la police dans une logique de prévention et de dialogue, face à la montée de l’idéologie sécuritaire de la « guerre aux cités ».
Extrait : Malgré deux recours en justice, la décision a été confirmée cet été. Le gendarme de Reims accusé d’avoir tué Henri Lenfant d’une balle dans la nuque, lors d’une intervention à Fouquières-lez-Lens en 2018, va comparaître devant la cour criminelle départementale. Un procès singulier s’annonce.
Extrait : Dans une ordonnance du 30 juin, le juge des référés du tribunal administratif de Cergy-Pontoise a formulé deux injonctions supplémentaires au ministre de la Justice, à savoir de permettre les réparations électriques « identifiées comme nécessaires » et les réparations des bouches d’aération « identifiées comme défectueuses ».
Extrait : Les parlementaires ont pourtant pris soin de joindre à leur rapport un tableau dont l’analyse est aussi aisée qu’édifiante : depuis 1990, les deux seuls moments de l’histoire des prisons françaises où le taux d’occupation s’est significativement rapproché des 100 % correspondent à des baisses du nombre de détenus hébergés… et jamais à des hausses de la capacité opérationnelle.
Extrait : Un cabinet d’avocats toulousains a sollicité le juge des libertés et de la détention du tribunal judiciaire de Toulouse. Ils s’inquiètent du peu de mesures prises pour les prisonniers pendant la canicule. Une centaine de requêtes a été envoyée au juge.
Extrait : Le chef du service et deux agents mis en examen, des soupçons de violences lors d’une intervention et de faux en écriture… L’affaire révélée jeudi soir par Mediapart ébranle la police municipale d’Hénin-Beaumont, l’une des plus importantes du secteur. On fait le point.
Extrait : L’État autoritaire ne se contente pas de couvrir la police violente, d’emprisonner celles et ceux qui se révoltent, il faut aussi frapper leurs proches. Une vendetta mafieuse.
Extrait : Un gendarme âgé de 41 ans a été condamné par le tribunal de Lille (Nord) pour avoir offert des armes qui étaient vouées à la destruction. Il en a par exemple donné à un homme qui souhaitait enrichir un musée personnel. Il a écopé de six mois de prison avec sursis.
Extrait : En août dans les Alpes-Maritimes, les violences contre les personnes en situation d’exil se sont multipliées de façon alarmante. Le collectif Progetto 20K dénonce ces attaques, l’opacité des conditions de détention des mineur·e·s non-accompagné·e·s, et le silence complice qui fait de la frontière une zone de non droit, de déshumanisation et de violence impunie.
Extrait : Le chauffard qui a reçu une balle dans le bras après avoir foncé sur les forces de l’ordre à Toulouse a été mis en examen pour tentative de meurtre. Il a lui-même porté plainte.
Extrait : Mardi soir, les passagers d’un train reliant Vintimille à Cuneo ont été choqués par des forces de l’ordre françaises qui s’évertuaient à faire descendre violemment une famille ivoirienne.
Extrait : Des détenus ont refusé de rejoindre leur cellule après la promenade à deux reprises en une semaine à la prison du Pontet, selon les syndicats. Ils dénoncent leurs conditions de détention. L’équipe régionale d’intervention et de sécurité est intervenue ce mercredi, selon les sources syndicales.
Extrait : Dans des établissements souvent surpeuplés et inadaptés, les fortes chaleurs sont particulièrement difficiles à supporter, pour les détenus comme pour les surveillants.
Article de presse et vidéo gratuit-e-s disponibles
Extrait : Des pelleteuses et des grenades lacrymogènes face à un village qui tente de défendre la forêt amazonienne. C’est ce que fait l’État français en Guyane. Hasard du calendrier, Macron a justement boycotté un sommet international pour préserver l’Amazonie organisé le 8 août dernier par le Brésil…
Extrait : Saisi par deux associations, le tribunal administratif de Montpellier a ordonné au ministre de la Justice d’agir au plus vite, mais refuse de suspendre les incarcérations, affirmant que la décision n’est pas de son ressort.
Extrait : Les personnes sur place ont tenu pendant 5h aux assauts des keufs, notamment sur le toît. Les moyens qui ont été mis en place sont hallucinants : plus de 100 policier.es sur place, dont la Brav-M, la BAC, la BRI, une brigade de cordistes, un groupe de sécurité privée, un camion de pompiers avec une nacelle, des techniciens ENEDIS, 3 drones… Le quartier a été complètement bouclé pendant une demi-journée.
Extrait : Le suicide en détention, c’est l’un des sujets très sensible qui inquiète déjà depuis longtemps les autorités, gardant un œil sur le centre pénitentiaire de Poitiers – Vivonne. Sept suicides avaient touché l’établissement en peu de temps après une longue période sans aucun fait.
Extrait : Le secrétaire général du Syndicat national des directeurs pénitentiaires pointe les carences de la politique pénitentiaire depuis plusieurs années.
Extrait : Amnesty International alerte à nouveau sur la dangerosité des armes à « létalité réduite », à travers une campagne dénonçant principalement l’usage des LBD 40 et des grenades lacrymogènes et de désencerclement.
Extrait : La France est très largement en tête des 27 pays de l’Union Européenne. En comparaison, l’Allemagne arrive loin derrière avec 1,2 million, suivie de l’Espagne avec 460.000 et des Pays-Bas avec près de 400.000. Et l’Allemagne efface les profils ADN qui ne sont plus utiles aux enquêtes, pendant que la France continue de les accumuler, malgré plusieurs mises en garde de la CNIL et de l’Europe.
Extrait : Le 6 juillet 2023, la France était une nouvelle fois condamnée par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) pour la vétusté de ses prisons, trois ans après un jugement historique l’épinglant pour de sévères problèmes de surpopulation carcérale.
Extrait : Un suicide s’est produit samedi 12 août 2023 à la maison d’arrêt de Blois. Un homme condamné deux jours plus tôt s’est pendu dans sa cellule.
Extrait : À l’automne 2015, Regards consacrait le dossier « BANLIEUES : CE QUE LES RÉVOLTES ONT CHANGÉ » à sa revue, 10 ans après les « émeutes ». En 2023, après le meurtre du jeune Nahel, la France semble rejouer inlassablement la même tragédie. Voilà pourquoi nous désarchivons, cet été, tous les articles de ce dossier brûlant d’actualité.
Centralisée au point de se couper des populations, imprégnée d’une culture du maintien de l’ordre plutôt que de la protection des citoyens, en voie de militarisation, la police française n’a pas saisi l’occasion d’évoluer après les émeutes urbaines.
Extrait : Un policier a ouvert le feu dimanche soir à Toulouse sur une voiture qui a percuté le véhicule de police à deux reprises. Le conducteur, touché à l’épaule, est hors de danger. Deux enquêtes sont ouvertes, une judiciaire, l’autre administrative.
Extrait : Une Angoumoisine affirme avoir été malmenée par deux policiers municipaux à l’occasion d’un contrôle d’identité. Elle aurait ensuite été menottée et frappée dans le dos. Elle a porté plainte pour violences policières. Les policiers municipaux ont porté plainte contre elle pour outrage et rébellion
Extrait : Prisons toujours plus peuplées, établissements parfois vétustes, conditions de travail pénibles pour les personnels, la France condamnée par l’Europe… Dans la Marne, l’Aisne et les Ardennes, des témoins de ce fléau persistant livrent leurs analyses.
Extrait : Un jeune homme de 23 ans a perdu la vie au centre pénitentiaire de Villefranche-sur-Saône, mercredi 16 août. D’après les premiers éléments de l’enquête, la thèse du suicide est privilégiée.
Extrait : Le rapport du contrôleur des lieux de privation de liberté dénonce surtout la surpopulation du centre pénitentiaire de Mulhouse-Lutterbach. Le centre théoriquement conçu pour un peu plus de 500 personnes en accueille en réalité entre 600 et 700. Le directeur de la prison n’a pas souhaité s’exprimer.
Extrait : Expulsée de son logement de fonction par la police au printemps dernier, Jacqueline Statdler avait reçu deux tirs de taser. Elle porte plainte contre les forces de l’ordre pour des faits de violences.
Extrait : Lors d’une fouille à nu au centre pénitentiaire de Meaux-Chauconin, en Seine-et-Marne, Jean* s’est rebellé. Devant la commission disciplinaire, jeudi 17 août, il a expliqué pourquoi dans un langage imagé : « J’ai pas voulu faire la moto. » Soit se pencher comme sur un guidon, en écartant ses fesses. Il a été puni de neuf jours d’isolement total.
Extrait : Après le rapport accablant des services du Contrôleur des prisons publié le 5 juillet 2023, l’Observatoire international des prisons (OIP) et l’association des Avocats pour la défense des droits des détenus (A3D) assignent le centre pénitentiaire de Perpignan devant le tribunal administratif de Montpellier. L’objectif est de faire cesser «les atteintes graves et illégales portées aux libertés fondamentales des personnes détenues au sein du centre pénitentiaire de Perpignan.» Devant le juge des libertés, les associations listent 35 injonctions afin de mettre fin, entre autres, à la surpopulation carcérale, la prolifération de nuisibles, ou aux fouilles intégrales systématiques.
Article de presse et vidéos gratuit-e-s disponibles
Extrait : Dans la nuit du 14 au 15 août et dans la matinée du 16 août, des policiers nationaux ont demandé aux occupants du 10 rue de Sarlat de quitter les lieux. Une quarantaine de sans-abris squattent ce bâtiment depuis avril 2023. Les agents ont fini par renoncer suite à l’intervention d’une avocate et de militants.
Article de presse et vidéos gratuit-e-s disponibles
Extrait : Durant près de deux heures, l’auteur du livre intitulé « Que fait la police ? Et comment s’en passer » a démystifié certaines idées préconçues qui entravent une réflexion impartiale concernant l’institution policière.
Extrait : C’est LE sujet tabou de l’administration pénitentiaire : chaque année, des dizaines de détenus décèdent dans des circonstances obscures. Face au silence des autorités, au terme d’enquêtes parfois bâclées, les familles imaginent le pire.
Extrait : Suicide pour la pénitentiaire et, jusqu’ici, pour la justice, mais pas pour ses proches… Après des mois de bataille, les sœurs d’Alassane Sangare, mort dans des conditions suspectes, selon elles, à Fleury-Mérogis en novembre 2022, attendent beaucoup d’une nouvelle instruction judiciaire qui devrait démarrer à la rentrée.
Extrait : Un sans-abri de 44 ans a été incarcéré ce mardi 15 août à Troyes pour une durée de trois mois, rapportent nos confrères de L’Est éclair. Le résultat de sa comparution devant le tribunal correctionnel pour un vol de nourriture, une rébellion ainsi qu’une tentative de vol de nourriture.
Extrait : L’Observatoire international des prisons (OIP) et l’Association des avocats pour la défense des droits des détenus (A3D) ont saisi en référé le tribunal administratif de Montpellier, dont la décision est attendue en début de semaine prochaine. Deux associations ont demandé mercredi à la justice administrative d’ordonner la « suspension » des nouvelles incarcérations au centre pénitentiaire « surpeuplé » de Perpignan, ainsi qu’une amélioration des conditions de détention, jugées « indignes » par la Contrôleure des prisons.
Extrait : L’homme arrêté après avoir été percuté par une voiture de police fait toujours l’objet d’une enquête pour refus d’obtempérer aggravée. Mais une seconde enquête est ouverte par le parquet pour faire la lumière sur les conditions de l’interpellation.
Extrait : Une cinquantaine de sans-abris pensaient avoir trouvé un refuge dans un bâtiment inoccupé du Neuhof dimanche 13 août. Mais la police a évacué le site le lendemain vers 14h30.
Extrait : L’épouvantail de la discorde. Samedi 5 août, deux gendarmes en uniforme sont intervenus lors d’un festival à Lalbenque (Lot). Ils ont demandé aux festivaliers et aux habitants de retirer un épouvantail qui arborait un t-shirt sur lequel était inscrit « ACAB », un acronyme anglais hostile aux forces de l’ordre. Or, cet objet caricatural avait été réalisé par un enfant de 10 ans dans le cadre d’un concours, rapporte Mediapart.
Extrait : Nos confrères de Cnews et du JDD ont raison : il y en a marre de cette insécurité qui plane sur le pays. Quelques exemples d’affaires inquiétantes dont ces médias ne parleront pas, rien que ces derniers jours en France
Extrait : Présenté comme un établissement pilote lors de son ouverture en novembre 2021, le Centre pénitentiaire de Mulhouse-Lutterbach (CPML) est pointé du doigt par un récent rapport du contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL) : surpopulation, sous-effectif, cantinage défaillant ou encore accès au travail aléatoire. Depuis, les choses ont évolué.
Extrait : L’interpellation violente d’un homme, samedi 12 août 2023 à Bagneux (Hauts-de-Seine), par deux policiers, interroge. Deux enquêtes sont en cours
Extrait : Ce père de famille a-t-il eu la main lourde sur son adolescent ? Faute de représentant légal de l’enfant à l’audience, l’affaire, présentée ce lundi 14 août devant le tribunal correctionnel de Compiègne, a été renvoyée au 2 octobre prochain.
Extrait : Dans les colonnes de Médiapart, journalistes, lecteur.rice.s, ont témoigné de l’indifférence, voire de l’approbation, d’une partie de la population vis-à-vis des violences policières. Celles-ci ont pourtant provoqué la mort de deux jeunes adultes et fait de nombreux blessés graves. Dans mon entourage, nous faisons, stupéfait.e.s et sidéré.e.s, le même constat, plusieurs semaines après ces drames.
Extrait : Des prévenus poursuivis pour participation aux émeutes ou rébellion, qui avaient demandé un délai pour être jugés, ont comparu, début août, devant les tribunaux de Paris, de Bobigny ou de Versailles. Mais les procédures établies dans l’urgence, qui reposent sur la seule parole policière, sont mises en doute.
Extrait : Un autre mort a été retrouvé lundi 7 août sur la chaussée de Montgenèvre à Briançon. Il s’agit d’un « migrant », un jeune Guinéen sans carte d’identité en main. Il s’appellait Moussa.
Extrait : Malgré les violences croissantes des forces de l’ordre, l’impunité policière semble en voie d’être consacrée. Les revendications des syndicats de police pour des prérogatives étendues et une immunité totale risquent de transformer la France en un État policier, avec de graves implications politiques et sociétales. Refonder une authentique police républicaine est une urgence vitale.
Extrait : Surprise pour les militaires de l’Hérault : dimanche, ils ont interpellé un gendarme, qui, avec des complices exigeait 2 000€ à deux adolescents accusés, à tort du vol d’un scooter
Extrait : Après l’exécution de Nahel, l’État français a déployé des unités anti-terroristes lourdement armées contre la population civile, et leur a donné carte blanche. À Mont Saint-Martin, en Lorraine, le 30 juin, le RAID a failli tuer Aimène. Cet agent de sécurité de 25 ans rentrait du travail et venait de rejoindre ses amis. Alors qu’ils étaient en voiture, le jeune homme a reçu un tir en pleine tête. Une munition dite «bean bag» : une cartouche contenant du plomb, tirée au fusil à pompe.
Extrait : Un policier dieppois, auteur présumé de l’assassinat de l’amant de sa maîtresse, a demandé sa liberté conditionnelle à la chambre de l’instruction de Rouen. Bien qu’il ne soit incarcéré que depuis le 30 mars 2023, les faits se sont déroulés dans la nuit du 23 au 24 décembre 2016.
Extrait : Les agents sont suspectés d’avoir tué, dans la nuit du 1er au 2 juillet, cet homme de 27 ans atteint au thorax par un probable tir de LBD. Ils ont été mis en examen ce jeudi 10 août pour «violences avec arme ayant entraîné la mort sans intention de la donner».
Extrait : Ce jeudi, Nasérédine a entamé son 53e jour de grève de la faim à la prison de Perpignan. En 2022, ce Français de 50 ans a été condamné en appel à quatre ans d’incarcération pour violence avec arme. Mais il réclame sa remise en liberté pour accompagner sa conjointe atteinte d’un cancer.
Extrait : Un gendarme du Cher comparaissait ce mercredi 9 août 2023, devant le tribunal correctionnel de Bourges. Il lui était reproché d’avoir consulté les antécédents judiciaires de plusieurs personnes, dont certains de ses collègues. Il a été condamné à huit mois de prison avec sursis.
Extrait : «Si ce pays est comme il est aujourd’hui, et malgré tout ce qui se passe, et qu’il tient debout, c’est bien parce que les policiers, les forces de sécurité, quelles qu’elles soient, nous protègent. C’est la première des libertés. Si les policiers n’étaient pas là, ce pays serait à genoux aujourd’hui !»
Article de presse et vidéo gratuit-e-s disponibles
Extrait : Visages masqués, ils se sont présentés en groupe dans la matinée du mardi 8 août à l’IGPN, la police des polices. Cinq policiers de l’antenne marseillaise du RAID ont été placés en garde à vue et ont été entendus toute la journée après la mort de Mohamed Bendriss, 27 ans, en marge des émeutes.
Extrait : Deux procédures sont en cours dans cette affaire, l’une pour refus d’obtempérer et violences volontaires, visant Toufik B., une autre pour blessure involontaire, envers le policier municipal auteur du tir.
Extrait : Un peu plus d’un mois après la mort de Nahel à Nanterre, une nouvelle affaire de refus d’obtempérer à un contrôle de police a viré au drame. Les circonstances ne sont pas du tout les mêmes. Deux jeunes gens sont morts à Limoges ce week-end. Que sait-on des circonstances et des victimes ?
Extrait : Interpellés pour « destruction par incendie » et des violences contre des policiers après la mort de Nahel, trois jeunes hommes ont passé cinq semaines en détention. Lors du procès, l’absence d’éléments et des vidéos Snapchat ont remis en cause la version policière. Les trois prévenus ont été relaxés.
Extrait : Et quand des milliers de policiers se mettent en arrêt maladie pour soutenir leurs collègues criminels en juillet et ferment des commissariats ? L’insécurité baisse. C’est Darmanin lui même qui l’annonce fièrement sur Twitter.
Extrait : L’instruction qui s’impose aux policiers français ne régit pas précisément les courses-poursuites visant des deux-roues. Mais elle préconise le «discernement» et la «proportion» et écarte «toute poursuite systématique, notamment en cas de refus d’obtempérer».
Article de presse et vidéo gratuit-e-s disponibles
Extrait : Invité de LCI ce vendredi, Me Preziosi, l’avocat d’Hedi, affirme que ce dernier est « victime d’une bavure », et accuse le policier de « mentir depuis le début ».
Extrait : Le sentiment d’impunité dans la police s’approfondit encore : alors qu’elle a récemment tué et mutilé pour maintenir l’ordre social et raciste, l’institution protège ses agents et réclame l’exception pour les criminels dans ses rangs.
Extrait : Faisons l’effort de penser contre nous-mêmes. De nous mettre à la place de l’Autre. En l’occurrence, des policiers de la Bac de Marseille qui ont laissé pour mort, dans la nuit du 1er au 2 juillet, le jeune Hedi R., dans une ruelle sans éclairage. Et particulièrement de l’un d’entre eux, le policier C.I., dont la Cour d’appel d’Aix-en-Provence vient de décider, jeudi 3 août, le maintien en détention provisoire.
Extrait : Le 10 juillet dernier, un corps était repêché dans un canal de Dijon : celui de Check Camara, disparu trois jour plus tôt alors qu’il était poursuivi par la police.
Extrait : Au 1er juillet 2023, les prisons françaises n’ont jamais été aussi remplies avec 74 513 détenus pour 60 666 places. Une surpopulation carcérale sur laquelle Dominique Simonnot, contrôleuse générale des lieux de privation de liberté, tire la sonnette d’alarme. Selon elle, la solution n’est pas de construire de nouvelles places de prisons mais d’inscrire la régulation carcérale dans la loi. Entretien.
Extrait : Emportée par une violente charge policière le 23 mars 2019 à Nice, Geneviève Legay avait eu plusieurs côtes cassées et des fractures au crâne. Le commissaire divisionnaire Rabah Souchi, responsable des opérations de maintien de l’ordre ce jour-là, sera jugé le 13 octobre devant le tribunal correctionnel de Lyon.
Extrait : Plusieurs syndicats policiers demandent que le procès-verbal d’un policier serve à lui seul de preuve d’un délit. A rebours total des bavures supposées.
Extrait : L’homme de 38 ans grièvement blessé le 15 juin dernier après avoir été atteint par au moins un coup de feu tiré par un policier municipal à Fontaine, alors qu’il circulait à scooter sur une piste cyclable, a déposé plainte. « Il n’y a pas beaucoup de doute sur le fait qu’il finisse avec une infirmité permanente. » C’est Me Emmanuel Decombard qui prophétise cela en parlant de l’homme de 38 ans qu’il a accompagné vendredi dernier à l’hôtel de police de Grenoble. Un homme jusque-là « inconnu de la justice », selon l’avocat grenoblois, qui, le 15 juin dernier, a été atteint par au moins une balle de calibre 9 mm tirée par des policiers municipaux fontainois.
Extrait : Il y a 80 ans, entre février et août 1943, une centaine de résistants du Parti communiste clandestin des Côtes-du-Nord sont arrêtés par la police de Vichy. Au mois d’août, la répression s’accélère après les dénonciations de l’ancien responsable de ce réseau. Une cinquantaine de résistants sont torturés dans l’actuel hôtel Edgar, à Saint-Brieuc.
Extrait : Dans un entretien au « Monde », l’avocat Slim Ben Achour estime que les contrôles d’identité constituent la « porte d’entrée » des violences policières.
Extrait : Dominique Simonnot, contrôleure générale des lieux de privation de liberté, dénonce des conditions de vie en prison qui favorisent la récidive et non la réinsertion. Un nouveau record du nombre de détenus vient d’être atteint. Le nombre de détenus a atteint un nouveau record en France, avec 74 513 personnes incarcérées au 1er juillet, selon les chiffres officiels du ministère de la Justice publiés lundi. Avec ce pic inédit, la France bat pour la sixième fois en quelques mois son nombre record de détenus, et dépasse pour la première fois la barre des 74 000 prisonniers. Les prisons françaises comptabilisent près de 2 500 détenus de plus qu’il y a un an. La France, qui fait figure de mauvaise élève en Europe, avait été sévèrement épinglée en janvier 2020 par la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) pour le surpeuplement » structurel » de ses prisons. Elle a de nouveau été condamnée le 6 juillet.
Extrait : Me Yassine Bouzrou dénonce le refus « inacceptable » des magistrats du tribunal de Nancy de communiquer le dossier à la partie civile. Il demande le dépaysement de l’affaire. Il dénonce l’ « hostilité » des magistrats. Une requête en dépaysement a été déposée auprès du procureur général de Nancy par Me Yassine Bouzrou, avocat de la famille d’Aimène B., un jeune homme de 25 ans toujours dans le coma après avoir été touché le 30 juin par un tir d’un policier du Raid, à Mont-Saint-Martin (Meurthe-et-Moselle), pendant les émeutes.
Extrait : Face à la mobilisation pour l’impunité policière des dernières semaines, les appels au respect de « l’État de droit » et à la défense de la « séparation des pouvoirs », fréquemment adressés à Macron, se multiplient. Une approche qui charrie des illusions profondes sur le régime et nous désarme pour préparer la riposte.
Extrait : Bons clients des plateaux télé ou figures d’influence sur les réseaux sociaux, une poignée de fonctionnaires de police s’est imposée dans le paysage médiatique, ces dernières années, pour diffuser un discours toujours plus sécuritaire. Ils ne sont pas toujours syndiqués, mais se sont imposés dans les médias, traditionnels ou sociaux, car ils en maîtrisent les codes. À l’heure où la fonction d’influenceur se décline dans tous les secteurs, la police n’échappe pas à la règle. Qu’ils soient des idéologues réactionnaires assumés ou prétendent faire de l’éducation populaire, ces policiers hyperconnectés sont suivis par des dizaines, voire des centaines de milliers de personnes, et totalisent d’autant plus de vues. Selon le journaliste David Dufresne, fondateur du média indépendant auposte.fr, ce phénomène épouse celui de la société : la libéralisation de la parole. Oui, mais à quel prix ? Car, par manque de modération, ces flics 2.0 peuvent déployer des discours violents, voire une rhétorique conspirationniste qui fait écho à celle de l’extrême droite. « Aussi détestables soient-ils, ces contenus sont le thermomètre des convictions portées au sein de la police », explique encore David Dufresne. L’Humanité a tiré le portrait de cinq d’entre eux. Rida, Abdoulaye Kanté, Bruno Attal, Andy Cops et Linda Kebbab
Extrait : Pendant que les policiers se mettent en arrêt maladie pour obtenir les pleins pouvoirs, le bilan de la répression qui a frappé les banlieues entre le 27 juin et le 2 juillet dernier ne cesse de s’alourdir.
Extrait : Les gendarmes ont été appelés vers 11 h ce lundi dans la rue Censé-Balque à Isbergues pour un différend de voisinage. Face à un homme qui les menaçait avec un sabre japonais, l’un d’eux a tiré, touchant mortellement cet homme de 66 ans.
Extrait : Delphine Cloarec, qui dirige la maison d’arrêt du Mans depuis le 2 mai 2023, évoque la surpopulation carcérale, le nouveau bâtiment où les détenus prépareront leur sortie ou encore les projections de colis par-dessus les murs de la prison.
Extrait : Dans la nuit du 1er au 2 juillet, Jalil, 15 ans, a été éborgné à Chilly-Mazarin, en Essonne. « Les médecins m’ont dit que c’était un flashball. » Lui et sa famille ont porté plainte auprès de l’IGPN.
Extrait : David B, l’un des policiers poursuivi pour avoir tabassé Hedi, était aussi ciblé pour les mêmes faits contre Angelina, en 2018 à Marseille révèle Mediapart. L’affaire avait été classée après une enquête bâclée.
Extrait : 5960 personnes étaient détenues dans les territoires ultramarins au début du mois de juillet 2023. En moyenne, la densité carcérale frôle les 130% Outre-mer, contre 122% au niveau national.
Extrait : Un soir de juin, un jeune homme a lancé des kebabs par-dessus le mur de la prison. C’était pour son frère. Il trouve que c’est moins grave que de la drogue ou un téléphone mais les juges et le procureur lui ont expliqué que non.
Extrait : Après leur réception par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, les syndicats de policiers se sont dit satisfaits d’avoir été entendus. Parmi leurs demandes, celle du syndicat Unité SGP Police FO de “magistrats spécialisés sur l’usage des armes par les forces de l’ordre”. Une proposition qui scandalise les magistrats et qui ne serait pas forcément une bonne idée selon la constitutionnaliste Anne-Charlène Bezzina.
Extrait : Les récentes émeutes en France, déclenchées par la fusillade mortelle par la police d’un jeune homme d’origine nord-africaine, ont une fois de plus soulevé la question de savoir si la police française cible injustement les minorités ethniques. Alors que les autorités françaises continuent de dire que la police nationale n’a pas de problème de racisme, les recherches montrent le contraire.
Extrait : À chaque crime policier, on entend la classe politique chanter le même refrain : «laissons la justice faire son travail». Souvent, la gauche, les associations et autres organes de pacification disent la même chose pour arrêter les émeutes : «ne vous révoltez pas, attendez que la justice fasse son travail». Voilà en quoi ce travail consiste :
Extrait : Malgré une condamnation de l’État français par la Cour européenne des droits de l’homme en 2020, rien n’a changé à la maison d’arrêt de Nîmes. Me Khadija Aoudia, la bâtonnière, va cette fois saisir le tribunal administratif pour faire constater le caractère indigne des conditions de détention.
Extrait : En quelques jours de menaces et d’arrêts maladie illégaux suite au lynchage policier d’un jeune homme à Marseille, Darmanin cède aux demandes fascistes.
Extrait : Ce jeudi 27 juillet s’est tenu le procès de quatre manifestants qui avaient participé au rassemblement à Sainte-Soline le 25 mars dernier. Nos reporters étaient sur place. Avant même d’avoir pénétré la salle d’audience, les militant-es qui étaient venu-es en soutien ont vu la couleur de ce qui allait se dérouler : l’endroit était quadrillé de CRS et de policiers en civil, des barrières tenaient à distance de l’entrée du tribunal le joyeux groupe de soutiens qui chantait et mangeait autour d’une cantine populaire.
Extrait : Un Aubois de 25 ans, gendarme dans l’Yonne, a été condamné pour avoir entretenu une relation avec deux jeunes adolescentes de 13 ans. Il disait en être tombé amoureux.
(…) «Elle ne voit plus son père, se scarifie et vous pensez que c’est une femme forte?»
(…) Le problème, c’est qu’à 13 ans, la loi affirme le contraire. «Vous connaissez la loi ou pas», l’a vertement questionné la présidente. «Oui», répond-il. C’est même l’essence de son métier, «mais pas tout le code pénal». (…)
Extrait : Lundi 24 juillet. Un policier municipal de 43 ans habitant en Seine-et-Marne passe en procès. Il a frappé son fils de 13 ans deux jours plus tôt dans une grande surface. Des coups très violents, en public, puisque l’enfant a 20 jours d’ITT.
Extrait : Ce n’est pas vraiment une surprise. Le parquet de Paris a requis un non-lieu à l’encontre des trois gendarmes impliqués dans la mort, en juillet 2016, d’Adama Traoré, un homme noir de 24 ans, dans l’enceinte de la gendarmerie de Persan (Val-d’Oise)
Jeudi 27 juillet 2023, le tribunal correctionnel de Pau a radié un gendarme de 37 ans pour harcèlement et agression sexuelle sur ses collègues âgées de 19 à 21 ans. L’homme est également condamné à 1 an de prison avec sursis
Extrait : Une police transformée progressivement en milice œuvrant au service exclusif de la classe dominante. Pis. Une police nationale métamorphosée en «sbires politiques privatisés» chargés de la répression de tous les mouvements de contestation sociale et du musellement de la dissidence à caractère politique, sociale ou écologique.
Extrait : Il y a quatre semaines à Marseille Hedi, 22 ans, subissait une tentative d’homicide et des actes de barbarie par quatre agents de la BAC. Depuis, l’affaire a pris de telles proportions, les syndicats policiers et la hiérarchie des forces de l’ordre ont tellement saturé les médias de leurs mensonges, que les éléments clés sont passés au second plan. Ils sont pourtant essentiels pour comprendre la gravité de la situation. En voici un résumé chronologique en 12 points :
Extrait : Son témoignage est inédit. Ce jeune homme de 19 ans qui habite Montreuil, en Seine-Saint-Denis, a été éborgné après avoir reçu un projectile.
Extrait : Un mois jour pour jour après le meurtre Nahel, la famille de l’adolescent a décidé de déposer une demande d’investigation sur un mensonge policier.
Extrait : Une enquête, confiée à la police des polices, a été ouverte après la plainte d’Hedi, ce jeune homme qui accuse quatre policiers de la BAC de Marseille de l’avoir tabassé début juillet.
Extrait : On savait déjà très exactement où en est le signifiant « républicain » après un communiqué ouvertement raciste et factieux de syndicats policiers d’extrême droite, invoquant comme il se doit « l’ordre républicain » pour lancer la chasse à l’homme, plus précisément à ceux des hommes considérés comme des « nuisibles ».
Extrait : Des unités anti-terroristes qui mettent en joue des adolescents au sol avec des armes longues pour les arrêter. Ce sont les images prises à Lille, jeudi 29 juin. Pascal Bonnière, le photographe de La Voix Du Nord, avait raconté cette scène extrêmement choquante. «C’est la panique. Ils mettent en joue. Les gamins sont au sol, ventre à terre, une arme pointée sur eux. C’est d’une violence inouïe, dans une situation qui était très calme. C’est terrifiant !» Quatre jeunes avaient été embarqués par les agents.
Extrait : À deux reprises, des associations de défense des droits des détenus ont dénoncé les conditions de détention indignes à la prison de Nanterre. Malgré les injonctions judiciaires, rien ne change ou presque, et la surpopulation n’arrange rien.
Extrait : Au centre de rétention administrative du Mesnil-Amelot, en Seine-et-Marne, des personnes accusent des policiers de violences lors de leur incarcération. Deux femmes ont porté plainte.
Extrait : Le 4 juin 2022, Rayana, 21 ans, a été tuée par un tir de policier suite à un refus d’obtempérer d’un véhicule dont elle était passagère. Sa mère attend toujours la vérité et des regrets de la part des policiers impliqués dont l’un vient d’être mis en examen.
Extrait : La mort de Nahel, tué par un policier le 27 juin, aurait pu relancer dans le débat public la question du racisme dans la police. Mais sur BFM-TV – comme presque partout ailleurs dans l’audiovisuel, ainsi que dans une large partie de la presse – cette question reste largement taboue, comme le demeure celle des violences policières.
Extrait : Entre 300 et 660 policiers se sont mis en arrêt maladie, selon nos sources, pour protester contre le placement en détention provisoire d’un de leurs collègues. Jeudi soir, quatre agents des Bac sud et centre de Marseille ont été mis en examen pour “violences en réunion”.
Extrait : Dans le cadre de l’enquête pour violences visant quatre agents de la BAC, Frédéric Veaux, le directeur général de la police nationale, a estimé dimanche 23 juillet « qu’avant un éventuel procès, un policier n’a pas sa place en prison ».
Extrait : Dans les jours suivant la mort de Nahel M., Mohamed Bendriss, 27 ans, meurt après avoir vraisemblablement reçu un tir de LBD au niveau du thorax, selon les premiers éléments de l’enquête que «Libération» et «Mediapart» ont pu consulter. Une autre enquête a été ouverte concernant l’éborgnement, la veille, de son cousin Abdelkarim Y., 21 ans.
Extrait : Avec la bénédiction de Gérald Darmanin, les deux principaux responsables de la police française ont dénoncé le traitement judiciaire de leurs agents. Une atteinte à la séparation des pouvoirs qu’a critiquée du bout des lèvres Emmanuel Macron lundi. Derrière lui, ses soutiens se murent dans un silence gêné.
JEUNE HOMME ÉBORGNÉ À MARSEILLE LORS DES VIOLENCES URBAINES : LE DIRECTEUR DU RAID « COMPLICE », D’APRÈS LA PLAINTE DÉPOSÉE POUR « VIOLENCES VOLONTAIRES »
Extrait : Le jeune homme explique avoir été blessé par un tir de LBD dans la nuit du 30 juin au 1er juillet, avant de perdre son œil. La plainte vise notamment le directeur du Raid et le directeur général de la police nationale.
Extrait : Le chef de la police française, à la tête de 150.000 agents, n’a pas UN MOT pour Hedi, laissé pour mort par la BAC de Marseille après s’être fait fracasser la tête. Ce qui «l’empêche de dormir», ce sont les poursuites contre l’un des responsables.
Extrait : Un appel à témoin lancé par la famille Toute personne ayant croisé Cheikh Camara ou ayant des informations sur les déroulé des événements sont invités à prendre contact avec la famille via cette adresse mail : gauthiermanon21@gmail.com
Extrait : La question d’un coup d’état d’extrême droite ne se pose plus donc en terme de possibilité mais de calendrier. La dissolution de la police n’est plus une idée déraisonnable mais une nécessité à court terme.
Extrait : Depuis plusieurs jours, des centaines de polices, CRS, membres de la BAC et autres se mettent en arrêt maladie pour soutenir leurs collègues criminels. Non seulement ils n’assurent pas leur service, mais ils continuent de toucher leur salaire illégalement, pour une cause parfaitement indigne tout en menaçant la justice.
Extrait : La police se mobilise. Non pas pour avoir plus de moyens, elle croule déjà sous les milliards d’euros d’équipement neuf et d’arsenal dernier cri. Pour de meilleures conditions de travail ? Non plus, les policiers ne sont pas concernés par la réforme des retraites, bénéficient du train gratuit, de primes à gogo et d’innombrables privilèges. Non, la police française se mobilise pour soutenir des agents qui ont tiré une balle en caoutchouc dans la tête d’un jeune travailleur à Marseille avant de le tabasser et de le laisser pour mort.
Extrait : Qui ose encore affirmer que les policiers «ne font qu’obéir» aux ordres ? Que les policiers violents seraient des «brebis galeuses», des exceptions, et que les violences seraient de malencontreuses «bavures» ?
Extrait : D’abord poursuivi pour de supposées violences contre les forces de police lors d’une manifestation en février 2020, un homme a finalement été innocenté grâce à une vidéo amateur. C’est un policier qui devra répondre fin août de violences aggravées contre ce manifestant devant le tribunal correctionnel.
Extrait : Quatre policiers de la BAC ont été mis en examen ce jeudi pour violences volontaires aggravées, lors des émeutes à Marseille. Face au rassemblement qui s’est tenu en leur soutien devant les locaux de l’IGPN, l’avocat des victimes de ces violences dénonce « l’irresponsabilité »‘ de ces fonctionnaires.
Extrait : Un gendarme de Vouillé (Vienne) a été condamné pour harcèlement sexuel le 29 juin 2023. Il avait rencontré sa victime de 22 ans alors qu’elle venait déposer plainte contre son ex-compagnon.
Titre modifié : Un homme de 44 ans, policier de profession, a été condamné par le tribunal, hier
Extrait : Un Auxerrois de 44 ans a été condamné à dix-huit mois de prison avec sursis, ce jeudi 20 juillet 2023 à Auxerre, pour avoir harcelé son ex-compagne et installé sous sa voiture un traceur GPS, persuadé qu’elle le trompait.
Extrait : Après avoir été éborgné par un tir policier de LBD le 29 juin, au cours des affrontements liés au décès de Nahel, Mehdi vient de déposer plainte. Le parquet de Bobigny indique à Mediapart avoir ouvert ce jeudi une enquête préliminaire et saisi l’Inspection générale de la police nationale.
Extrait : Selon les informations d’Europe 1, Bruno Attal, le secrétaire général adjoint du syndicat « France Police – Policiers en colère », a passé près de la moitié de sa carrière en arrêt maladie ou en formation.
Extrait : ENTRETIEN. Le sociologue Smaïn Laacher revient sur les conclusions du rapport « Police et racisme » qu’il a rédigé avec d’autres chercheurs et qui n’a jamais été rendu public.
Extrait : Pour endiguer la surpopulation carcérale, Elsa Faucillon (Gauche démocrate et républicaine – Nupes) et Caroline Abadie (Renaissance) proposent – dans un rapport – des alternatives à la détention et l’éventuelle création d’un mécanisme de régulation carcérale.
Extrait : Des températures allant jusqu’à 50°C ont été relevées au centre pénitentiaire d’Aix-Luynes, fin juin. Au point de causer des malaises de détenus et d’intervenants extérieurs.
Extrait : L’enseignante de 51 ans a été opérée d’une fracture du tibia et péroné, des blessures ayant entrainé 45 jours d’interruption totale de travail.
Extrait : La cagnotte de soutien à la famille du policier qui a tué en juin le jeune Nahel, lancée par la figure de l’extrême droite Jean Messiha et qui a récolté plus de 1,6 million d’euros, fait l’objet d’une enquête à Paris, indique mercredi 19 juillet le parquet.
Extrait : En marge des nuits de révoltes, l’adolescent a été interpellé par la police, pour une vidéo où l’on voit son ami allumer un pétard près d’un commissariat, en plein jour. Sa famille a subi une perquisition brutale.
Extrait : Plus de trois semaines après les émeutes en France, en réaction au meurtre du jeune Nahel lors d’un contrôle routier fin juin, le ministre de la Justice a dressé un tableau des poursuites judiciaires mercredi 19 juillet. Selon Éric Dupond-Moretti, plus de 1 000 personnes ont été condamnées à des peines d’emprisonnement en lien avec les émeutes, dont près de 742 à une peine ferme. Le gouvernement veut, dans sa communication, faire preuve de fermeté.
Extrait : Sept fonctionnaires ont été placés en garde à vue mardi matin. Selon nos informations, ils ont été convoqués pour des violences en réunion par personne dépositaire de l’autorité publiques après l’hospitalisation d’Hedi, 22 ans.
Extrait : Gautier Béranger a été suspendu de ses fonctions en mai après que des « faits susceptibles de (le) mettre en cause » ont été « portés à la connaissance » du ministre de l’Intérieur.
Extrait : Dans la soirée du samedi 15 juillet, un automobiliste a refusé de s’arrêter à deux reprises face aux ordres des forces de l’ordre. Une première fois à Lons-le-Saunier (Jura) puis une seconde à Mervans (Saône-et-Loire).
Extrait : Dans la nuit du vendredi 30 juin au samedi 1er juillet 2023, les retenus du CRA de Marseille se sont révoltés face à leurs conditions de vie indignes. Cette émeute a été déclenchée suite au refus de soin de A., en détresse médicale.
Extrait : Des associations, des syndicats et des partis politiques ont dénoncé l’interdiction d’un rassemblement contre les violences policières, prévu ce samedi 15 juillet 2023 à Paris. Une décision prise par la préfecture de police et qui a fait l’objet d’un recours en urgence examiné par le tribunal administratif. La justice a confirmé l’interdiction.
Extrait : « Effectifs au plus bas », « agents épuisés » : Dans un communiqué, le syndicat Ufap Unsa Justice du centre pénitentiaire de Villeneuve-lès-Maguelone, près de Montpellier, dénonce une situation « entraînant des problèmes sécuritaires importants ».
Extrait : Dans la nuit du 29 au 30 juin 2023, un homme a été gravement blessé par un tir d’un policier lors des émeutes à Mont-Saint-Martin (Meurthe-et-Moselle). Une enquête a été ouverte.
Extrait : Cette cagnotte polémique avait été créée par Jean Massiha sur GoFundMe, en soutien au policier qui a tiré sur l’adolescent à Nanterre fin mai.
Extrait : Pierre C., un agent de police condamné en janvier 2022 à six mois de prison avec sursis pour une injure publique à caractère racial, a récemment réussi le concours interne d’officier de police, selon des informations révélées par Libération.
Extrait : Un ancien policier de la Brigade anticriminalité (Bac) de Nantes a été condamné ce mercredi 12 juillet 2023 à dix mois de bracelet électronique pour « violences aggravées », après avoir tiré avec son arme de service sur un Gitan qui faisait « du bruit » dans sa rue, dans la nuit du 2 au 3 février 2019. Mikaël M. avait ce soir-là 2 g d’alcool et du cannabis dans le sang : il voulait, selon ces termes, « décompresser » après être rentré d’une « douzième » manifestation « assez violente » de Gilets jaunes. Après avoir bu « deux bières » au commissariat, il avait vidé « quatre verres » de rhum orange.
Extrait : Selon sa plainte, l’homme venait d’assister à la marche blanche en hommage à Nahel
Il aurait perdu l’usage de son œil à cause des forces de l’ordre. Un homme a déposé plainte contre X, lundi, à l’IGPN, la police des polices, accusant un policier de l’avoir éborgné avec un tir de LBD, à Nanterre (Hauts-de-Seine), le soir du 30 juin, après la marche blanche en hommage à Nahel, a indiqué son avocat ce mercredi.
Extrait : En 2021, un rapport de la Dilcrah (voir en fin d’article) sur le racisme dans la police a été réalisé, mais le gouvernement ne l’a jamais publié. Charlie Hebdo a pu le consulter et ses conclusions sont toujours tristement d’actualité.
Extrait : Le 13 avril 2023 au soir, un véhicule de police a renversé trois adolescents en scooter. L’enquête de l’IGPN que StreetPress et Mediapart ont pu consulter montre que les fonctionnaires ont d’abord tenté de masquer leur faute.
Il est tout juste 5 heures du matin, ce vendredi 14 avril. Les policiers Alexis D., Emilia S. et Mamoudou C., sont entendus simultanément par trois fonctionnaires du service de traitement judiciaire des accidents (STJA).
Extrait : Ils s’appellent Amar Tabjadi, Abdallah Bacha, Larbi Daoui, Abdelkader Dranis, Mohammed Isidore Illoul, Medjen Tahar et Maurice Lurot… Six Français musulmans d’Algérie (FMA) et un Français, militant de la CGT. Tous sont morts sous les balles de la police le 14 juillet 1953, lors d’un défilé populaire à Paris. La raison de cette tuerie ? Des drapeaux algériens brandis par les nationalistes du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD) et le portrait de son leader Messali Hadj. Explications avec Assiya Hamza, auteure du webdocumentaire « 14 Juillet 1953 : six Algériens, un Français meurent sous les balles de la police » sur France 24.
Extrait : Depuis plusieurs jours, une pancarte faisant référence aux violences policières est affichée dans la vitrine du Centre rennais d’information pour le développement et la solidarité entre les peuples. Les syndicats de police de Rennes réagissent. « Elle jette l’opprobre sur l’ensemble d’une profession » disent-ils.
Extrait : Cinq policiers d’une compagnie de Saint-Denis, la CSI 93, ont été renvoyés devant la cour criminelle de Bobigny pour avoir, lors de son interpellation, tabassé un jeune et avoir occulté ces violences en rédigeant de faux procès-verbaux. Un crime passible de 15 ans d’emprisonnement. « Une décision courageuse qui devrait être la règle », commente l’avocat de la victime, Me Yassine Bouzrou.
Extrait : Le centre pénitentiaire d’Orléans-Saran (Loiret) vient d’être condamné pour avoir ouvert le courrier d’un détenu adressé à son avocat.
La juge des référés du tribunal administratif d’Orléans (Loiret) vient de condamner l’administration pénitentiaire à verser 150 € à un ancien détenu du centre pénitentiaire d’Orléans-Saran.
Ce dernier avait saisi la justice après avoir constaté la lettre qui était destinée à son avocat avait été ouverte par le sous-officier chargé du service du courrier.
Extrait : Des émeutes de 2005, réel marqueur social, qu’a-t-on appris ? À chaque fois, c’est l’embrasement médiatique qualifié d’« effet torche », conférant à l’émeute une dimension nationale, avant le retour à l’ordre public et à l’indifférence, les promesses de nouveaux dispositifs de la politique publique se perdant dans les sables de la communication et de l’administration. Jusqu’au prochain drame…
Extrait : Vingt-quatre heures après son interpellation lors de la manifestation interdite en mémoire de son frère Adama, Yssoufou Traoré est sorti libre de l’hôpital, dimanche.
Extrait : Présente au festival Nuits Guitares, Izïa s’en est pris à Emmanuel Macron, qu’elle a vivement critiqué au cours d’une tirade lors de sa prestation. La police a été contactée et a tenté d’interpeller la chanteuse, qui avait déjà pris la poudre d’escampette.
« DANS LA POLICE, NOUS RECRUTONS SOUVENT DES ENFANTS QUI N’ONT PAS FAIT DE GRANDES ÉTUDES ». LES PROPOS DU MINISTRE DE L’INTÉRIEUR SUR LE RECRUTEMENT FONT RÉAGIR LES POLICIERS
Extrait : Dans une vidéo relayée sur Twitter, le ministre de l’Intérieur évoque le niveau de recrutement des policiers. Des propos qui font vivement réagir les policiers sur les réseaux sociaux. Réactions en Occitanie.
SAINTE-SOLINE : « CE N’EST PAS EN PROCÉDANT AVEC UNE VIOLENCE AUSSI INOUÏE DE LA PART DES FORCES DE L’ORDRE QU’ON VA PARVENIR » À RÉCONCILIER LA POLICE ET LA POPULATION, POINTE LA LDH
Extrait : Dans son rapport sur l’intervention des forces de l’ordre à Saint-Soline le 25 mars, la Ligue des droits de l’Homme dénonce une « volonté délibérée de ne pas porter secours » aux blessés.
Brève : Un communiqué paru vendredi dernier dénonce le racisme systémique de la police en France, ainsi que « l’usage excessif de la force » contre les minorités, notamment africaines et arabes.
Sont pointés du doigt « les contrôles d’identité excessifs », les « interpellations discriminatoires » et « l’utilisation d’un langage raciste », et « qui se traduit fréquemment par des meurtres récurrents, de façon disproportionnée, dans une quasi-impunité ».
Cela fait suite à d’autres communiqués parus en novembre 2022, ou bien pendant la mobilisation des gilets jaunes et les manifestations de 2019.
Extrait : Jeudi 29 juin dernier, en marge de la marche blanche pour Nahel, Virgil R. a perdu son œil gauche suite à un tir de LBD provenant des forces de l’ordre. Le jeune homme de 24 ans se trouvait seul rue de Craiova à Nanterre (92000). Alors que cet ancien militaire français était en train de rejoindre un groupe d’amis, il tombe nez à nez face à quatre policiers.
Extrait : L’arrêté de suspension pris par le ministre de l’Intérieur le 29 juin permet à l’agent mis en examen pour homicide volontaire de continuer à être payé malgré son placement en détention provisoire. Cette décision administrative de bienveillance, qui n’a aucun caractère disciplinaire, lui évite de se retrouver en «absence de service fait».
Extrait : Hedi, 22 ans, a été frappé et a reçu un tir de LBD en pleine tête dans la nuit du 1er au 2 juillet, selon le quotidien «la Provence» qui a recueilli son témoignage et celui de ses proches. Une information judiciaire a été ouverte pour «violences en réunion par personne dépositaire de l’autorité publique».
Extrait : Le père de famille de 45 ans a été reconnu coupable de voyeurisme aggravé, et condamné à six mois de prison avec sursis. Il avait filmé une femme à son insu dans les toilettes publiques avec son téléphone portable, à la fin du mois de mai à Bergerac.
Extrait : Vendredi 7 juillet, le tribunal de Bonneville a condamné un jeune Clusien de 20 ans à 18 mois de prison avec sursis et 5 000 euros d’amende pour avoir vendu illégalement des mortiers, chandelles et fumigènes qui ont servi aux dégradations urbaines déplorées en Haute-Savoie la semaine précédente.
Extrait : Une policière de Roubaix (Nord) a été reconnue coupable de « vol par personne dépositaire de l’autorité publique dans l’exercice de ses fonctions » vendredi 7 juillet 2023. Elle avait reconnu avoir dérobé 1 200 € lors d’une opération dans une épicerie en janvier 2023.
Extrait : L’équipe de Made in Marseille a choisi de prendre le temps avant de communiquer sur l’agression vécue par une de ses journalistes. Le 27 juin, une des membres de la rédaction du site d’informations locales s’apprêtait à prendre un vélo en libre-service à proximité du Mucem, où allait se rendre le président de la République. Contrôlée par un CRS, l’échange aurait, selon les mots du journal dans un communiqué, dérivé en “agression physique”.
Extrait : La mort tragique de Nahel au cours d’un contrôle de police ranime le souvenir douloureux de celle d’Hassan Jabiri au Neuhof, un habitant du quartier tué par un gendarme vingt ans plus tôt dans des circonstances similaires. Les émeutes passent, rien ne change.
Extrait : La France contemporaine est indéniablement marquée par un glissement autoritaire. Cette dynamique offre à la police un rôle politique de plus en plus important. Dans cette conjoncture, connaître l’institution policière est une étape indispensable à la critique de l’ordre établi et, par extension, à la formulation des politiques émancipatrices. Nous proposons ainsi à nos lecteurs·rices une compilation de nos principaux articles sur ces questions.
Extrait : Elle appelle à ne pas fermer les yeux. Dans une longue interview au Monde ce dimanche 9 juillet, la Défenseure des droits Claire Hédon estime que le pouvoir ne pourra pas indéfiniment nier les problèmes qui minent la police, et qui ont été portés en Une de l’actualité dans le sillage de l’affaire Nahel.
Extrait : L’information a été officialisée ce dimanche en milieu d’après-midi par le syndicat Force ouvrière. L’ensemble des policiers municipaux de Vénissieux pourraient être en grève ce jeudi. Un mouvement reconductible à la veille d’un 14 juillet …
Extrait : Malgré l’interdiction du rassemblement, au moins 2 000 personnes se sont rassemblées à Paris. Des journalistes racontent avoir reçu des coups lors de ce rassemblement. Une enquête administrative a été ouverte, a annoncé la préfecture de police.
Extrait : La préfecture de police annonce l’ouverture d’une enquête administrative après des faits de violences commises par des policiers sur des journalistes couvrant la marche interdite en mémoire d’Adama Traore, samedi 8 juillet 2023.
Extrait : Le journaliste et militant avait été molesté, en 2019, en marge d’une manifestation de sans-papiers, par un agent de la BAC, qui a depuis été radié de la police.
Extrait : En Guyane, onze policiers adjoints ont été placés en garde à vue à Cayenne, soupçonnés d’avoir aidé des mules à passer de la drogue en métropole, a-t-on appris ce vendredi de source proche du dossier. Les forces de l’ordre ont opéré un coup de filet mardi dans le milieu du trafic de stupéfiants. Ces gardes à vue font suite à l’ouverture de deux informations judiciaires par le parquet de Créteil, selon la même source.
Extrait : Depuis le début des violences urbaines consécutives à la mort de Nahel, plus de 3 600 personnes ont été placées en garde à vue, donnant lieu à de très nombreuses comparutions immédiates. Beaucoup de peines de prison ferme ont été prononcées, y compris pour des prévenus au casier judiciaire vierge.
Extrait : Un gardien de la paix stagiaire qui avait frappé à coups de poings et de pieds un homme menotté au tribunal de Paris contestait sa suspension. La justice ne l’a pas suivi.
Extrait : Interpellée à Nanterre le jour de la marche pour Nahel, une jeune femme de 21 ans s’est retrouvée accusée par un policier de lui avoir asséné des « coups de poing ». Grâce à une vidéo sur les réseaux sociaux, son avocate a obtenu que le tribunal requalifie ces prétendues « violences » en « rébellion ».
Extrait : Un chauffard a refusé de s’arrêter à un contrôle de gendarmerie, organisé jeudi après-midi, sur la D 404. Deux enquêtes ont été ouvertes par le parquet de Meaux. L’une d’elles porte sur une tentative de meurtre sur un militaire, la seconde sur l’ouverture du feu par un gendarme.
Extrait : Cédant au court-termisme, le gouvernement et ses relais judiciaires entendent emprisonner la jeunesse pour qu’elle cesse de se révolter, estime l’avocat. Pour celui qui défend plusieurs jeunes arrêtés dans les émeutes, la priorité devrait être d’abroger les textes de loi qui donnent aux forces de l’ordre le pouvoir de contrôler, d’humilier, et donc d’être racistes.
Extrait : Mardi au tribunal judiciaire de Lyon, où une vingtaine de personnes étaient jugées pour des faits liés aux émeutes, cet individu avait provoqué un incident entraînant la suspension d’une audience.
Extrait : La mort de Nahel M., 17 ans, tué mardi 27 juin par un policier, relance le débat de la place du racisme au sein des forces de l’ordre et en France.
Extrait : Depuis samedi dernier, des groupes militants d’extrême droite paradent et agressent des habitant.e.s dans les rues de Chambéry. Une offensive raciste et décomplexée, menée dans un contexte d’escalade policière.
Extrait : Jaouad Bouaich sortait d’un cybercafé du centre-ville quand il a été pris à partie par deux fonctionnaires, qui croyaient reconnaître le responsable d’une attaque quelques minutes auparavant…
Un juge d’instruction va maintenant être saisi. « Plusieurs témoins avaient fait état de coups portés par les motards à Chamss-Dine, à différents endroits lors de la course-poursuite. Des éléments assez accablants, intéressants à soulever », continue Me Ben Ali.
Extrait : Le sociologue Mathieu Rigouste montre comment la doctrine policière repose sur une politique raciste fondée, dans les quartiers populaires, sur « l’écrasement du quotidien » et la « distribution de la mort ».
Extrait : La cité phocéenne, secouée par des affrontements après la mort de Nahel, a vu le RAID déployé dans ses rues. Plusieurs vidéos montrent cette unité d’élite réaliser des tirs à des distances potentiellement létales. Un homme y est mort après un « probable » tir « de type flash-ball ».
Extrait : Le prévenu, un gendarme basé en Bourgogne-Franche-Comté, évoque une pulsion, mais c’est semble-t-il la colère qui a guidé sa main. Soupçonnant sa compagne, une gendarme vosgienne, d’adultère, il a envoyé des photos d’elle en tenue très légère à son supérieur hiérarchique dans le but de la faire évincer de la gendarmerie.
Extrait : Paris avait déjà été épinglée en 2020 pour la surpopulation de ses prisons, la Cour européenne des droits de l’homme considère « ne voir aucune raison de parvenir à une conclusion différente », jeudi.
« NE VOUS ASSEYEZ PAS, VOUS ALLEZ ATTRAPER DES PUNAISES » : DOMINIQUE SIMONNOT CHOQUÉE APRÈS SA VISITE DE LA PRISON DE PERPIGNAN, « LA PIRE DE FRANCE »
Extrait : La contrôleuse des lieux de privations de liberté est sortie choquée de sa visite du centre pénitentiaire de Perpignan. Moisissures, sols arrachés, punaises… Un état de délabrement et de saleté qui est « un enfer pour les surveillants comme pour les détenus ». Et une surpopulation qui engendre de la peur, de la violence et des brutalités. Entretien.
Extrait : Ce jeudi, l’avocat de la famille d’Alhoussein Camara a demandé à accéder au dossier pour éclaircir les circonstances de la mort du jeune Guinéen de 19 ans, abattu par un policier le 14 juin dernier lors d’un contrôle routier.
Extrait : Après la mort de Nahel, tué par un policier à Nanterre le 27 juin dernier et les émeutes qui s’en sont ensuivies, plusieurs syndicats de police n’ont pas manqué de réagir, quitte à jeter de l’huile sur un feu déjà crépitant.
Extrait : La mort de Nahel devrait être l’occasion d’aborder les « sérieux problèmes de racisme » au sein des forces de l’ordre, selon les termes de l’ONU. Mais la focale s’est figée sur la colère d’une jeunesse. La réponse politique se borne à l’aspect sécuritaire, ciblant pêle-mêle la responsabilité des parents et les jeux vidéos. Billet.
Extrait : Un homme de 25 ans a été gravement blessé par un projectile, vendredi soir à Mont-Saint-Martin (Meurthe-et-Moselle). Sa famille accuse le Raid et a déposé plainte.
Extrait : Deux cents personnes se sont retrouvées à la cité Air Bel à Marseille, ce jeudi 6 juillet, en mémoire de Mohamed, décédé le week-end dernier.
Extrait : La police au combat contre « les nuisibles » serait la plus meurtrière d’Europe ! Dans un communiqué daté du 30 juin, les deux syndicats de police Alliance et UNSA-Police (qui représentent 50% des policiers) lançaient un véritable appel à la guerre civile « face à ces hordes barbares » précisant « l’heure n’est plus à l’action syndicale mais au combat contre ces « nuisibles » »
Extrait : À la suite de l’intervention policière qui a coûté la vie à Nahel, mardi 27 juin 2023, un rapport retraçant le déroulé des faits a été rédigé. D’après RTL, on peut notamment y lire que « le conducteur a essayé de repartir en fonçant sur le fonctionnaire ». Une affirmation démentie par la vidéo publiée quelques heures plus tard et qui relance les suspicions de mensonge de la part des deux motards.
Extrait : Dans la nuit du 28 juin, William, habitant du quartier de l’Ariane à Nice se trouve à proximité des émeutes dans le quartier. L’homme accuse la police de l’avoir frappé sans raison, vidéo à l’appui. La police répond.
Extrait : Florian Menesplier vit à Bornel. L’ancien militaire a été motard dans des unités de police controversées comme la BRAV-M ou encore la CSI-93.
Extrait : Un peu plus d’une semaine après la mort de Nahel à Nanterre, une synthèse du dossier détaille l’état d’avancement de l’enquête : le jeune homme a-t-il foncé sur le policier qui l’a tué ? Qu’entend-on sur la vidéo du drame ? Comment s’est justifié l’auteur du tir ? Autant de questions auxquelles tentent encore de répondre les enquêteurs, qui se sont plongés dans les antécédents judiciaires de Nahel et du policier auteur du tir mortel.
Extrait : Mais une simple saisie administrative est-elle suffisante pour dissuader les auteurs de ces rodéos urbains ? Probablement pas… C’est donc pour cette raison que la justice française a décidé de passer à la vitesse supérieure en prononçant la destruction des véhicules.
Extrait : Selon le parquet, le décès d’un homme de 27 ans dans la nuit du samedi 1er au dimanche 2 juillet serait dû à un «choc violent au niveau du thorax causé par le tir d’un projectile de ‘‘type flash-ball’’». Selon son épouse, il prenait des photos mais ne participait pas aux violences de ces derniers jours.
Extrait : Pour le gouvernement, il n’y a nul besoin de réformer la police : c’est un policier qui a potentiellement fauté, pas l’institution. Pourtant, il y a un vrai problème de formation et de conception même du maintien de l’ordre qui tient surtout au discours ambiant du tout sécuritaire.
Extrait : Au moins 21 personnes ont été tuées depuis 2020 lors d’un contrôle routier, au motif du « refus d’obtempérer », jusqu’à ce funeste 27 juin 2023, à Nanterre. Basta! les a recensées dans une base de données qui contribue à rendre visibles celles sur lesquelles il faudrait, au moins, s’interroger sans accorder un blanc-seing aux policiers dans leur action.
Extrait : Ce mardi, le fonctionnaire de police soupçonné d’avoir agressé sexuellement l’une de ses collègues, le 6 juin, a été présenté au procureur. Il sera jugé au mois de décembre.
Extrait : Au bout des deux jours de son procès, Jean-François Illy, ex-patron de la police du Bas-Rhin et des Alpes-Maritimes, s’est vu requérir à son encontre six mois de prison avec sursis.
Extrait : Plus de 200 manifestants ont rendu hommage mercredi à un jeune homme décédé à moto en juin dernier à Sarcelles, après avoir été pris en chasse par des policiers. Une marche blanche organisée en présence d’Assa Traoré, figure de la lutte contre les violences policières.
Extrait : Réunie mercredi dans la cité Air Bel, la famille de l’homme de 27 ans tentait de comprendre ce qui s’est passé entre le moment où il a filmé les tensions dans la ville et celui où il s’est effondré devant chez sa mère. L’autopsie a permis d’observer une marque caractéristique d’un impact de LBD 40 sur son torse.
Extrait : Réalisateurs de « Mitard, l’angle mort », documentaire diffusé ce soir sur Arte, Laurence Delleur et Vincent Marcel reviennent sur les conditions troubles de la mort de trois détenus en quartier disciplinaire et alertent sur l’inhumanité de ce dispositif répressif.
Extrait : Toni Alavanja, ancien gendarme a été condamné à un an de prison avec sursis probatoire par le tribunal de Compiègne pour avoir harcelé son ex-compagne.
Extrait : Réfugié politique en France, Serge témoigne des violences policières qu’il a subies un soir de mars 2023 par la police française. Il ne voit « pas beaucoup de différences avec la police russe ».
Extrait : La police française peut-elle être réformée ? Les morts et blessés graves lors d’interpellation de police s’enchaînent sans jamais conduire les pouvoirs publics à une remise en cause. Depuis l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron, en 2017, la majorité et le gouvernement se sont enfermés dans une position de déni concernant les violences policières et les discriminations systémiques des forces de l’ordre. «En France, il semble particulièrement difficile d’avoir un discours public reconnaissant l’existence du racisme systémique. La simple mention du racisme semble heurter grandement», pointait en décembre Tendayi Achiume. Celle qui finissait alors son mandat de rapporteuse spéciale auprès du Haut-Commissariat des Nations unies, intervenait auprès d’associations dans le cadre de procédures liées aux contrôles au faciès.
Extrait : Lutte contre les contrôles au faciès, renforcement des dispositifs de contrôle, réduction de l’armement… Face aux dysfonctionnements une nouvelle fois mis au jour par la mort de Nahel, «Libé» s’est penché sur les pistes de refonte de l’institution policière.
Extrait : Récit des comparutions immédiates du 1er Juillet au tribunal de Bobigny
Pour répondre aux directives du ministère de la justice et traiter le nombre massif d’interpellations de cette dernière semaine, dans plusieurs tribunaux en France les audiences s’enchaînent et les peines pleuvent.
Extrait : Un nouveau record historique : avec 73 699 personnes incarcérées dans les prisons françaises, le nombre de détenus a atteint au 1er juin et pour la cinquième fois en quelques mois un nouveau pic inédit.
Extrait : « Arrête-toi ou je te tire dessus, Arrête-toi où tu es mort » : A l’heure où l’IGPN cherche à remettre en question les menaces de mort du policier qui a abattu Nahel, un nouveau cas de violences policières filmé vient illustrer très distinctement des menaces de mort envers un jeune des quartiers populaires.
Extrait : La mort du jeune Nahel a remis sur la table la question des tirs policiers dans les cas de refus d’obtempérer. La loi française, modifiée en 2017, suscite les questionnements de la presse étrangère.
Extrait : Le tribunal renvoie les jugements à lundi prochain, ordonne le maintien en détention des trois prévenus « pour garantir leur présentation, puisqu’ils ont pris la fuite et que même si l’un conteste des faits, il existe un risque de renouvellement. »
Extrait : Dans un entretien au « Monde », le politiste estime qu’il faut prendre en compte l’histoire coloniale afin de comprendre pourquoi le nombre de personnes tuées par des policiers est plus élevé en France que dans d’autres pays européens.
Extrait : Peines de prison ferme à la pelle, fermeture du commissariat de Marseille aux avocats durant la nuit de vendredi à samedi, enfants de 13 ans enfermés plus de 48h : les jeunes qui se révoltent depuis le meurtre de Nahel font l’objet d’une répression judiciaire de grande ampleur. Récits.
Extrait : Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme s’alarme des « profonds problèmes de racisme parmi les forces de l’ordre » françaises.
Extrait : Que des très jeunes crament, pillent et s’affrontent à la police depuis maintenant 4 nuits, étonne, inquiète et mets en exergue une colère profonde de la jeunesse. « C’est rude mais c’est sûr que ça allait péter… Trop d’inégalités… » lâche une collègue en salle des profs.
Extrait : Dans un communiqué publié ce 30 juin, les deux syndicats pesant près de 50 % chez les policiers appellent à «imposer le calme» à «ces hordes sauvages», en menaçant d’entrer «en résistance». La gauche s’indigne d’un «appel à la guerre civile».
«Aujourd’hui, les policiers sont au combat car nous sommes en guerre». Dans un communiqué commun aux accents belliqueux publié vendredi 30 juin, les deux syndicats policiers Alliance et Unsa-Police appellent à «imposer» le calme aux jeunes émeutiers, qualifiés de «hordes sauvages». «L’heure n’est pas à l’action syndicale, mais au combat contre ces “nuisibles”», écrivent les deux syndicats, qui représentent 49,45 % des policiers.
Extrait : Le mouvement social contre la réforme des retraites a donné lieu à des violations « répétées » des droits des travailleurs en France, estime la principale confédération syndicale du monde, dans son dernier rapport qui s’inquiète d’une aggravation générale de la situation.
Extrait : On connait les « bavures policières » aux Etats-Unis. On a vu avec des étincelles dans les yeux et la rage au ventre, à travers nos écrans, les émeutes à Chicago suite à la mort de Georges Floyd, un homme afro-américain tué par 3 policiers, suite à un plaquage ventral et une asphyxie. Là bas, il y a 7 fois plus de risques d’être tué par la police quand on est un homme noir non armé que lorsqu’on est un homme blanc non armé.
Extrait : Ces agents essentiellement de la police aux frontières (PAF) faisaient passer la drogue directement en zone d’embarquement, évitant les contrôles de sécurité grâce à leur uniforme.
Extrait : Un énième cas de violences policières mortelles secoue le pays. Dans pareille situation, les autorités préfèrent habituellement contester la véracité des faits. Cette fois, une vidéo montrant les circonstances de la mort de Nahel et la révolte qu’elle a entrainée ne pouvaient être ignorées. Se dresse alors une nouvelle digue visant à mettre l’institution policière à l’abri des critiques : l’acte violent en question s’expliquerait intégralement par une faute individuelle commise par le policier auteur du tir et son collègue.
Extrait : Selon le président de la République, le geste du policier qui a tiré sur Nahel est aussi «inexcusable» qu’«inexplicable». Pourtant, les explications sont pléthoriques. À commencer par un État structurellement violent, et raciste.
Extrait : Le nombre de détenus a atteint un nouveau record historique en France, avec un total de 73.699 personnes incarcérées au 1er juin contre 73.162 le mois précédent, selon les données officielles du ministère de la Justice publiées ce vendredi.
Extrait : Chronique “ma vie au poste” – après la mort de nahel, tué par un policier à nanterre, les chaînes info s’emploient à criminaliser la victime. Les journalistes suggèrent que le jeune homme “connu des services de police” participait à un rodéo, qu’il était armé, que sa voiture était trop puissante pour être honnête… florilège d’insanités journalistiques.
Extrait : L’histoire se répète. Encore une fois, un jeune de quartier populaire est mort des suites d’un contrôle de police. Comme à chaque fois, l’institution a invoqué la légitime défense et a criminalisé la victime. Mais, cette fois, une vidéo est venue enrayer ce mécanisme bien rodé. Édito.
La presse de plusieurs pays réagit à la mort de Nahel.
En Allemagne, le Süddeutsche Zeitung (centre gauche) écrit que Nahel a été abattu lors d’un contrôle routier, alors qu’il n’avait pas d’arme. Comme si c’était normal. Il précise que le policier n’était manifestement pas en état de légitime défense.
Extrait : Plus de 6 000 personnes ont pris part à la marche blanche organisée en hommage à l’adolescent tué mardi par un policier et pour demander la fin de l’impunité policière. Des tensions ont émaillé le parcours du cortège.
Extrait : Ce mercredi 28 juin, le tribunal judiciaire de Tours a condamné un fonctionnaire de police pour avoir téléchargé et détenu des images et vidéos pédopornographiques.
Extrait : Le 14 juin dernier, Alhoussein Camara avait été touché mortellement par un tir de policier en tentant d’échapper à une interpellation lors d’un contrôle routier.
Extrait Puisant à loisir dans des fichiers confidentiels, ce policier de la DGSI fournissait aux trafiquants marseillais des renseignements sur leurs rivaux. Une activité lucrative mais sanglante : ses bons tuyaux ont provoqué une hécatombe.
Extrait : Seul le procureur est autorisé à dévoiler des éléments d’une enquête, et donc un casier judiciaire. Tout policier qui le ferait irait à l’encontre du secret de l’instruction auquel il est soumis
Article de presse et vidéos gratuit-e-s disponible
Extrait : En marge des affrontements ce mercredi 28 juin dans la soirée dans le quartier de la Reynerie à Toulouse (Haute-Garonne), la police a abattu un chien jugé « dangereux ». Que dit la loi ? De nombreuses vidéos circulent sur les réseaux sociaux pour dénoncer cette violence gratuite.
Article de presse et vidéo gratuit-e-s disponibles
Extrait : Alors que des dizaines de milliers de personnes arrivaient devant la Préfecture de Nanterre, à proximité du lieu où Nahel est mort, dans le cadre de la marche blanche, la police a gazé, créant un mouvement de foule.
Extrait : TRIBUNE – Le décès de Nahel, 17 ans à Nanterre, à la suite du tir d’un policier, a déclenché une saisine de l’Inspection Générale de la Police Nationale (IGPN) dont l’indépendance est critiquée. Samir Lassoued, avocat et 1er secrétaire de la conférence, propose de supprimer l’IGPN pour la remplacer par un Défenseur des droits élu.
Extrait : « Cette ancienne prison Saint-Paul fut au cœur de la répression mise en œuvre par les autorités de Vichy ; restée, jusqu’à la Libération, sous la responsabilité de l’administration pénitentiaire du régime du maréchal Pétain. »
Extrait : Plus de 6 000 personnes ont pris part à la marche blanche organisée en hommage à l’adolescent tué mardi par un policier et pour demander la fin de l’impunité policière. Des tensions ont émaillé le parcours du cortège.
Extrait : Après la mort du jeune Nahel ce mardi 27 juin, le syndicat France Police a réagi à l’événement, défendant le policier et qualifiant l’adolescent de « racaille ». Des propos qui ont fait polémique.
Extrait : Après le décès de l’adolescent à Nanterre lors d’un contrôle policier, l’avocat de gauche des familles de Zyed et Bouna, morts électrocutés en 2005, dénonce les mensonges de la police pour se défausser dans ce genre d’affaires.
Extrait : Interpellés lundi et mardi lors d’un vaste coup de filet à Paris et en banlieue, ils sont suspectés d’avoir escroqué des touristes étrangers près du Champ-de-Mars. Un mandat d’arrêt européen a été lancé contre le chef de gang en Roumanie.
Extrait : Le seul décompte indépendant des décès causés par l’action des forces de l’ordre, tenu à jour par le site d’information Basta ! depuis dix ans, recense « deux fois plus de décès depuis 2020 que la moyenne observée dans la décennie précédente ». Notamment par arme à feu.
Extrait : Au lendemain de la mort de Nahel, 17 ans, la pression ne retombe pas. À Nanterre, les habitants font part de leur tristesse et de leur ras-le-bol face à des violences policières qui sont le quotidien des jeunes des quartiers populaires de la ville. Reportage.
Extrait : Quatre bars de Rouen ont reçu un avertissement pour des nuisances sonores. Selon certains barmans concernés, la nouvelle police municipale de nuit fait « du zèle ». Précisions.
Extrait : Ce mardi matin à Nanterre, un adolescent de 17 ans a été abattu froidement par la police lors d’un contrôle routier. Un meurtre policier où, encore une fois, le « refus d’obtempérer » a été invoqué.
Extrait : Un jeune homme de 17 ans a été abattu à bout portant par un policier mardi 27 juin au matin, à la suite d’un refus d’obtempérer. Une vidéo insoutenable montre ce qui ressemble plus à une exécution qu’à de la légitime défense.
Extrait : Une policière de 22 ans a été mise en examen vendredi dernier à Grenoble (Isère) pour « consultation illégale de fichiers informatiques de police et communication non autorisée avec un détenu », rapporte Le Dauphiné Libéré. La jeune femme avait été interpellée la veille après cinq mois d’enquête interne.
Extrait : Dans une décision que « Le Monde » a pu consulter, Claire Hédon relève une série de « manquements » des gendarmes dans les soins apportés à la suite de l’interpellation après laquelle le jeune homme est mort en juillet 2016.
Extrait : Dans l’Oise, plus d’une centaine de véhicules volés auraient été retirés l’an dernier du fichier officiel pour être blanchis. L’enquête, toujours en cours, a pris une ampleur nationale.
Extrait : La nièce de Gérald Darmanin et son ancien amant gendarme ont été tous les deux condamnés ce mardi à Périgueux. On leur reproche d’avoir consulté illégalement des informations confidentielles sur des proches de la jeune femme. Le ministre n’a aucun lien avec cette affaire.
Extrait : Les caméras de vidéoprotection du commissariat central de Toulouse montrent un policier assénant un coup de poing à un homme menotté. Une procédure est ouverte. La victime, défendue par Mes Emmanuelle Franck et Alexandre Martin, a été relaxée des faits pour lesquelles elle était poursuivie.
Extrait : Les faits remontent au 26 juin 2021, ils ont été jugés par le tribunal correctionnel ce mardi 27 juin. La justice reprochait aux deux muto’i ainsi qu’à un troisième prévenu d’avoir, sur le quai de Vaiare, porté des coups à plusieurs personnes dont un homme qui sortait de prison. Les magistrats sont allés en deçà des réquisitions du parquet.
Extrait : Ce lundi 26 juin 2023, le tribunal administratif de Nice (Alpes-Maritimes) a reconnu l’État français coupable d’atteinte à la liberté d’expression. Le 9 décembre 2022, peu avant l’arrivée de Gérald Darmanin au nouvel hôtel de police niçois, les forces de l’ordre avaient recouvert la devanture de la librairie féministe située en face, qui affichait des collages contre les violences sexuelles.
Extrait : L’ex-intendant du club de football de Nantes a comparu le 19 juin en Loire-Atlantique pour une affaire de « trafic » de maillots du club. À ses côtés notamment, un gendarme collectionneur de maillots en poste à l’époque à Saint-Rémy-en-Bouzemont-Saint-Genest-et-Isson, près de Vitry-le-François.
Extrait : Le conducteur de la Peugeot 308 pris en chasse entre Reims et Compiègne, samedi 24 juin 2023, a été entendu ce lundi. Sa cargaison a-t-elle motivé cette folle course-poursuite?
Extrait : Le commissaire en charge du maintien de l’ordre lors de la manifestation de gilets jaunes le 23 mars 2019 à Nice est renvoyé devant le tribunal correctionnel de Lyon. C’est sous ses ordres qu’une charge policière avait gravement blessé Geneviève Legay, une militante septuagénaire d’Attac. La date du procès n’est pas encore fixée.
Extrait : L’affaire, qui remonte à la nuit du 3 au 4 février 2019, a été jugée au tribunal de Bobigny ce vendredi. Pour la victime, la dénonciation des faits a été d’autant plus difficile que le prévenu était aussi l’un de ses meilleurs amis et un ancien amant. Le jugement est attendu ce 7 juillet.
Le 26 mai, un homme de 59 ans a été retrouvé mort dans sa chambre au centre de rétention administrative de Vincennes. Politis a recueilli plusieurs témoignages qui contredisent la version officielle de ce drame.
Extrait : Jeudi 22 juin 2023, à Vannes (Morbihan), trois militants contre la réforme des retraites, dont le secrétaire général de l’union locale CGT, ont été placés en garde à vue dans le cadre d’une enquête sur les débordements de la manifestation du 23 mars 2023. Ce vendredi 23 juin, l’intersyndicale locale dénonce « une répression policière ».
Extrait : Incarcéré depuis le 20 juin pour sa participation à la manifestation contre les mégabassines à Sainte-Soline, le maraîcher Loïc Schneider risque sept ans de prison. Portrait d’un militant total, qui garde son « âme d’enfant ».
Extrait : Le Nordiste de 23 ans a été tué par le tir d’un policier de la brigade anticriminalité de Tourcoing le 30 août 2022. Depuis, sa mère et sa fratrie restent traumatisées et dans l’incompréhension. Et dénoncent le mépris subi de la part des institutions.
Extrait : Le 6 juillet 2017, la mairie de Paris, sur proposition de Nicolas Bonnet-Oulaldj, président du groupe communiste, organise la pose d’une plaque commémorative, place de la Nation, à la mémoire des victimes de la répression de juillet 14, 1953.
Depuis les années 1930, la fête nationale est aussi l’occasion de défilés politiques et syndicaux. Des événements peu documentés et largement méconnus en France, qui témoignent pourtant de la fébrilité du pouvoir colonial face à l’exigence croissante de libération du peuple algérien.
Le réalisateur Daniel Kupferstein, qui a découvert cette histoire (révélée par Maurice Rajsfus) en réalisant un film sur la tuerie du 8 février 1962 à Charonne, a écrit un livre et réalisé un film intitulé Balles du 14 juillet 1953 (1). Suite à cette manifestation du 14 juillet 1953, tous les cortèges ouvriers à Paris seront interdits… jusqu’en 1968.
Extrait : Le chef de la police municipale de Lorient (Morbihan) faisait l’objet d’une suspension depuis le 8 février 2023. Le maire, Fabrice Loher, a finalement décidé d’une exclusion de six mois. Une sanction qui tranche avec l’avis du conseil de discipline, qui avait proposé une mise à pied de trois jours.
Extrait : Dans un rapport publié jeudi 22 juin, la contrôleure des prisons, Dominique Simonnot, dénonce la persistance des atteintes graves à la dignité des immigrés sans papiers dans les Centres de rétention administrative (CRA).
Extrait : Le 13 juin 2023, un policier avait fait usage de son arme pour stopper une voiture qui avait refusé un contrôle. La conductrice était jugée ce mercredi 21 juin par le tribunal correctionnel de Bordeaux
Extrait : En 2017, Aymen I. est interpellé par la BAC du XVIIIe arrondissement de Paris pour détention de cocaïne. Condamné, il est expulsé en Égypte à sa sortie de prison. Mais toute l’affaire reposait sur un « faux en écriture publique ». Ce jeudi, la Cour de révision a déclaré sa demande recevable.
Extrait : Ce jeudi 22 juin 2023, le tribunal judiciaire de Laval (Mayenne) a relaxé le gendarme et le pompier qui étaient poursuivis pour homicide involontaire après la mort d’un homme dans l’incendie de son appartement, à Château-Gontier-sur-Mayenne, en 2019.
Extrait : Trois coups de feu ont retenti, mercredi 21 juin, dans la soirée, à Saint-Denis, en pleine fête de la musique. Deux policiers ont fait usage de leur arme face un individu qui tentait de les attaquer au tournevis. L’homme est grièvement blessé, son pronostic vital n’est plus engagé. Ses motivations sont inconnues pour le moment.
Extrait : Depuis 77 jours, près de 700 jeunes se sont réfugiés dans une école abandonnéede la rue Erlanger à Paris. Ils survivent grâce à la solidarité d’associations comme Utopia 56 ou Médecins du monde et des dons de nourriture de la part des riverains. Mardi 20 juin 2023, toujours sans réponse de la part du gouvernement, les jeunes et les associations qui les accompagnent décident de quitter le préau de l’école où ils s’étaient abrités pour installer leurs tentes devant le Conseil d’État. Une institution supposée « garante des droits et de libertés ».
Extrait : Un policier, exerçant à Paris et domicilié à Ozoir-la-Ferrière, a été condamné pour usage de cocaïne. En revanche, il a été relaxé pour les violences conjugales présumées.
Une information judiciaire contre X est ouverte après la découverte des corps d’un homme et d’une femme à Roppentzwiller, dans le Haut-Rhin. Trois hommes qualifiés de proches de la victime ont été placés en garde à vue puis relâchés. Il pourrait bien s’agir d’un double assassinat.
Extrait Le tribunal administratif de Nantes a validé la légalité de la révocation de l’ancien chef de la police municipale de Guérande (Loire-Atlantique), qui avait été sanctionné pour avoir couvert un dispositif « illégal » d’heures supplémentaires fictives et « forfaitisées » à son profit et celui des agents de son service.
Le procureur de Pointe-à-Pitre, Patrick Desjardins, annonce l’ouverture d’une enquête après le décès par balle, ce jeudi 11 mai, d’un homme de 26 ans activement recherché par la police.