Sud Ouest

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Résumé

Cet homme de 37 ans était en semi-liberté. Au soir du 22 décembre 2023, il est arrivé devant la prison de Mont-de-Marsan, avec 4 heures de retard.

La procédure dans ces cas là est de prévenir le commissariat et de s’y rendre. Mais il explique ne pas avoir pu prévenir car son téléphone était déchargé et avoir « paniqué ». Il s’est effectivement rendu au commissariat à 14 h le lendemain.

Face au tribunal, il explique : « J’ai appelé le commissariat pour prévenir que j’aurai du retard, déclare-t-il. Je me suis rendu à un entretien d’embauche à Bordeaux à 16 h 30, et le train suivant arrivait à 18 h 42 à Mont-de-Marsan. Il s’est arrêté à Morcenx à cause de branches sur les rails. La mère de ma fille m’a amené en voiture jusqu’à la prison. »
Il dit également : « Je veux écrire une nouvelle page de ma vie. Ma fille est très douée en gymnastique et j’aimerais être là pour l’accompagner. Depuis le début de ma semi-liberté, le 8 décembre, je passe un maximum d’entretiens d’embauche. En deux semaines, j’ai réussi à décrocher un emploi et un logement. » et son avocate ajoute qu’il devait être libéré le 7 janvier 2024, et que s’il a pris le risque d’être en retard à la prison, c’est pour trouver logement et travail afin de ne pas être, alors, à la rue et sans emploi.
Le ministère public fait état de son casier judiciaire assez chargé et réclame 3 mois de prison supplémentaires avec mandat de dépôt. Le juge lui inflige effectivement ces 3 mois.
Trois mois de prison pour avoir tardé une dizaine d’heures avant d’aller au commissariat !