BLANCHE PARLE DE LA CENSURE DU COURRIER – 36 TRANSFERTS POUR NATHAN – « CHRONIQUE DE L’INJUSTICE ORDINAIRE » AVEC ANA PICH – MARCHE NATIONALE CONTRE LES VIOLENCES D’ÉTAT


Émission de radio

  • Une lettre de Blanche qui parle de l’importance des correspondances et des galères que lui fait le vaguemestre en retenant son courrier. L’occasion de causer du droit de censure de l’administration pénitentiaire et de son impact sur les liens et les difficultés à dénoncer ses conditions d’enfermement.
  • Une lettre de Nathan où il revient sur son parcours carcéral et raconte la façon dont l’administration pénitentiaire essaie de le « gérer » à coup de dizaines de transferts disciplinaires (36!) en ne le laissant jamais plus de trois mois dans une taule et en le maintenant à l’isolement depuis 4 ans et demi.
  • On reçoit Ana Pich pour discuter de sa bande dessinée « Chronique de l’injustice ordinaire » où elle raconte des audiences de comparution immédiate et les années de prison que les juges y distribuent. Elle dénonce les violences judiciaires – jugements expéditifs, mépris de classe, racisme et sexisme – qui s’exercent quotidiennement et en toute impunité au sein des tribunaux.
  • Fatou et Isaac du réseau « Entraide vérité et justice » nous appellent pour parler de la marche nationale annuelle contre les violences d’état et le racisme systémique qui a lieu le 16 mars prochain à Paris, Toulouse, Rennes, Grenoble, Bruxelles, Bordeaux, etc. (vous pouvez retrouver toutes les infos sur la page FB du réseau ici). On discute des origines du réseau et de cette marche annuelle organisée par les premières personnes concernées. Extrait de l’appel : « Le Réseau d’Entraide Vérité et Justice appelle à marcher le 16 mars 2024 avec les familles de victimes et les survivant·es des violences policières, pénitentiaires, psychiatriques et judiciaires contre l’impunité de ces violences, contre les propos, actes, violences et crimes racistes, xénophobes, homophobes, sexistes. Nous marcherons ensemble pour la mémoire des victimes défuntes et l’honneur des survivant·es de l’État policier et judiciaire. »