Le domicile de Vanessa, Marcel et leurs 4 enfants a été perquisitionné en mars 2024 dans les Yvelines. Ils dénoncent un tir policier et des violences. Un des fils, suspecté d’avoir incendié une école lors des émeutes de 2023, a été mis hors de cause.
En chutant, certains ont frôlé la mort. Bien des « écureuils » opposés à l’A69 craignent les gendarmes de la Cnamo, censés les déloger de la cime des arbres. Enquête sur une cellule jugée incompétente et dangereuse.
Il était 6 heures du matin vendredi dernier, quand la porte de l’appartement d’une femme est forcée tout à coup par la police nationale. Des policiers débarquent pour procéder à une interpellation. En sous-vêtements dans son salon, la femme est menottée dans l’incompréhension la plus totale. Les policiers réalisent après coup qu’ils se sont trompés de logement. Mais pendant ce laps de temps, la victime a été laissée en culotte au milieu de tous ces hommes. Elle a vécu cela comme une violation.
Des policiers de la Brav-M ont arrêté samedi une soixantaine de militants antifascistes avant qu’ils n’arrivent sur les lieux d’une séance de dédicace organisée par une maison d’édition d’extrême droite. Hormis deux personnes déférées, tous les participants ont été relâchés sans poursuite.
La procédure est d’autant plus violente pour les gardés à vue, que « du stade de l’interpellation jusqu’au sein des commissariats, toute cette procédure a autorisé des propos transphobes. Et les policiers s’en sont donné à cœur joie », raconte Hanna Rajbenbach, avocate de la Coordination contre la répression et les violences policières. Une dizaine de comportements discriminatoires – mégenrage, blagues humiliantes, refus d’accès aux traitements, palpations appuyées – ont été rapportés à l’avocate. « Les policiers se faisaient un malin plaisir de m’appeler Monsieur », rapporte Aurélie (1).
D’origine algérienne et résidant depuis dix ans en France, «Latifa» est soupçonnée par les autorités – à tort – d’être une terroriste. Son employeuse, la politiste Chloé Morin, témoigne de cette histoire ubuesque et dénonce la banalisation de mesures attentatoires aux libertés.
Un agent de police français a été condamné mercredi à six mois de prison ferme par la cour d’appel de Gand. Lorsqu’il a appris que sa compagne, originaire de Courtrai, le trompait depuis longtemps, le policier se serait énervé, l’aurait enfermée dans les toilettes pendant des heures et aurait uriné sur elle.
Dans cet article, on présente une revue non exhaustive de ces moyens de surveillance. L’objectif de cet article est double : d’une part, consigner des informations déjà connues mais souvent transmises uniquement par bouche-à-oreille, et d’autre part, encourager d’autres personnes à effectuer un tel travail d’observation de la surveillance policière lors d’évènements militants, autour de Bure ou ailleurs. Observer et comprendre les capacités de surveillance de l’État nous semble être une étape nécessaire si notre objectif est de les déjouer.
Il y a deux ans, nous avions lancé deux procédures judiciaires suite aux manœuvres d’intimidation dont nous avions fait l’objet, depuis une adresse IP du ministère de l’Intérieur. Depuis, l’attente perdure.
L’affaire des centaines de PV distribués dans une seule rue de Marseille, impasse des Olivettes dans le 4ᵉ arrondissement, était déjà digne d’un film. Mais un nouveau rebondissement la fait basculer dans le rocambolesque. Hervé Street, le principal plaignant, assure avoir été informé, mardi 17 septembre, d’une procédure mise en place à l’encontre d’un policier municipal de Marseille qui porte le même nom que la policière, elle, travaillant à la division nord et sur qui l’IGPN est en train de mener une enquête.
Une anecdote racontée par un habitant de La Ciotat suscite des réactions contrastées sur les réseaux sociaux. Le témoignage relate une scène survenue à la plage du Mugel mercredi 21 août, où un touriste, isolé dans les rochers, aurait été sommé par un policier de « ne pas consommer une bière en plein air ».
Farid a été condamné pour terrorisme en 2017, libéré en 2019. Il dit tout faire depuis pour se réinsérer. Mais il a été déchu de sa nationalité en 2022. Et placé « à titre préventif » dans un centre de rétention le temps des épreuves à Nice, alors qu’il n’est pas expulsable.
Les autorités assument avoir renforcé les contrôles policiers pendant les JOP. Les femmes en situation de prostitution forcée et les associations qui les accompagnent dénoncent une répression accrue ces derniers mois et leur éviction de l’espace public.
Le groupe anti-répression, que nous avons rencontré au Bacamp à Saïx, tient la liste de toutes les exactions des forces de l’ordre (FDO) de ces trois derniers mois. Visiblement, le préfet Vilbois a donné pour consigne de ne pas faire de cadeaux. Violences, menaces de viols, insultes, contrôles abusifs, fouilles, gardes-à-vue, harcèlement envers les écureuils, gazages, grenades explosives et tirs de LBD : la liste est longue, et seule une petite partie de ces comportements policiers scandaleux sont sortis dans la presse, notamment grâce au rapporteur de l’ONU venu sur place.
Au moins deux autres agentes du commissariat bordelais ont déposé des plaintes pour des faits similaires au sein de la cellule violences intrafamiliales (VIF). (…) «Ta copine qui est allée voir le syndicat, c’est une grosse pute, tu peux lui répéter, c’est une grosse pute.» (…) Messages racistes et transphobes (…) A ce stade, Farah ne bénéficie toujours pas de la protection fonctionnelle. Une procédure administrative a en revanche bien été ouverte contre elle.
Il est ainsi privé de ses droits élémentaires et d’une vie normale depuis 16 ans : assignations à résidence, déplacements forcés dans différentes communes rurales, surveillance permanente, sa vie de famille hachée, ses relations disséquées… De quoi devenir fou, pris dans le labyrinthe arbitraire du Ministère de l’Intérieur. Selon une décision du Conseil d’État rendue en mars dernier, il est désormais maintenu dans les limbes de l’antiterrorisme notamment à cause de prétendus liens… avec «l’ultra-gauche» !
Mais ce jour, le Ministre de l’Intérieur s’est surpassé. Alors qu’un cortège de près de 10.000 personne s’élançait dans un pré des Deux-Sèvres pour contourner une ligne de gendarmes, les militaires ont tiré leurs grenades lacrymogènes dans un champ de blé qui venait d’être moissonné. Ces munitions dégagent des étincelles et une très forte chaleur pour diffuser leur gaz chimique. Sur de la paille bien sèche, cela provoque inévitablement un violent incendie.
« M. XXX s’est livré à des faits de harcèlement moral à l’encontre de sa conjointe, notamment en s’efforçant, de manière réitérée, de ternir sa réputation par la diffusion d’accusations calomnieuses et la divulgation de photos tirées de son intimité ou extraites de son téléphone », poursuivent les juges parisiens. L’ancien commandant de la compagnie de gendarmerie de Montargis – qui avait été décoré en 2019 de la médaille de la Sécurité intérieure par le préfet de région Centre-Val de Loire de l’époque Jean-Marc Falcone – avait aussi « usé de ses accès privilégiés que lui procuraient ses propres fonctions auprès de l’entourage professionnel de celle-ci ».
Une famille a été expulsée par une vingtaine de policiers dans la matinée de ce jeudi 18 juillet. Sans solution de logement, le couple et ses trois enfants occupaient un appartement de la barre d’immeuble Monmousseau vouée à la démolition, aux Minguettes, à Vénissieux. Depuis, ils se retrouvent à la rue alors qu’ils sont jugés prioritaires au Droit à l’hébergement opposable.
Une avocate nancéienne s’est vue refuser l’accès au centre pénitentiaire de Metz-Queuleu ce vendredi, alors que l’armature de son soutien-gorge faisait sonner le portique de sécurité. Elle dénonce une entrave à sa profession, alors que d’autres solutions auraient pu lui être proposées.
Le juge des référés du tribunal administratif d’Orléans (Loiret) vient de rejeter la requête « manifestement dénuée de fondement » d’un détenu du centre pénitentiaire d’Orléans-Saran. Celui-ci assure être réveillé « toutes les deux heures » la nuit, par les surveillants.
Cette histoire n’est malheureusement pas isolée. L’écrasante majorité des policiers, gendarmes et militaires votent pour l’extrême droite. Les persécutions de minorités, les humiliations d’opposants politique et les propos ouvertement fascistes, déjà structurels et impunis, deviendront la règle en cas de un gouvernement RN.
Cinq fonctionnaires d’Argenteuil sont soupçonnés d’avoir violenté un jeune. Sur son téléphone, ce dernier était en possession d’une photo d’un de leurs collègues… en bas résilles.
Le parquet de Bobigny a requis jeudi le renvoi devant le tribunal correctionnel de Bernard Bajolet, ex-patron de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), pour complicité de tentative d’extorsion envers un homme d’affaires en 2016, a-t-on appris mardi auprès du ministère public. Le parquet a également demandé que Bernard Bajolet soit jugé pour atteinte arbitraire à la liberté individuelle par personne dépositaire de l’autorité publique.
Il ajoute : « J’en suis ressortie avec des traces. Malheureusement je ne l’ai pas fait constater à l’infirmerie, qui avait pris pour habitude de malaxer les détenus une fois les portes fermées. » Des violences qui semblent être systématiques.
Un manifestant explique avoir été insulté et agressé par un policier, mardi 11 juin à Rennes, à la fin de la manifestation contre l’extrême droite. La victime est aussi le coordinateur de l’Observatoire rennais des libertés publiques.
UNE PRISON DE LA HONTE, « MARQUÉE PAR L’ARBITRAIRE ET LA VIOLENCE » DENONCÉE DANS UN RAPPORT DE LA CONTRÔLEURE GÉNÉRALE DES LIEUX DE PRIVATION DE LIBERTÉ
Les contrôleurs ont recueilli de « multiples témoignages concordants et circonstanciés » de détenus faisant état de « violences physiques et psychologiques » commises par une équipe de surveillants identifiés par des surnoms. Ces derniers sont accusés d’avoir infligé « gifles, simulacres d’étranglement et brutalités » aux prisonniers.
Le jeudi 6 juin, une cinquantaine de lycéennes et lycéens ont été placés en garde à vue pendant 24 heures et sont actuellement poursuivis. Ce jour-là, à 18 heures, un déploiement disproportionnel de forces de police, incluant des compagnies de maintien de l’ordre destinées à lutter contre le grand banditisme et le terrorisme, est intervenu armé dans le lycée Hélène Boucher, exerçant des violences : gazages, gifles, menottage, coups, humiliation, insultes sexistes, homophobes, transphobes et racistes.
Ce samedi, face au courage et à la détermination des manifestant.e.s, l’État a encore dégainé les grands moyens : 1600 forces de l’ordre, des hélicoptères, des drones flambants neufs, et des grenades à profusion.
Les surveillants du lycée dénoncent « dénonçons l’attitude de la direction de l’établissement qui a immédiatement saisi le rectorat afin que les forces de l’ordre procèdent à ces arrestations et intimidé les élèves mobilisés depuis plusieurs semaines maintenant ».
Un agent du commissariat de Suresnes est suspecté d’avoir dressé trois fausses contraventions pendant la période Covid contre un mineur de 16 ans. L’enquête a établi que ni l’un ni l’autre n’était présent sur le lieu déclaré du contrôle.
Frappés, arrêtés, privés d’eau, de WC et de nourriture… Les mobilisations contre TotalEnergies et Green Dock ont vu la police se lâcher sur les écologistes. Reporterre a recueilli leurs témoignages.
Leader syndical très connu en Moselle, Christian Porta a été licencié le 23 avril par la direction du groupe Invivo, le grand groupe français de l’agrobusiness qui a racheté l’usine de boulangerie industrielle de Folschviller. Saisie par la CGT, l’Inspection du travail s’est opposée au licenciement en démontant point par point les arguments de la direction, mais la direction est passée outre et a confirmé le licenciement du délégué.
S’il admet que ça l’inquiète, il concède aussi que ça ne l’étonne plus : « On connaît la méthode désormais : à chaque fois qu’une manifestation approche, nous subissons une tentative d’intimidation… » … « Peut-être y a-t-il eu une plainte de la société protectrice des grilles et barbelés », a ironisé Julien le Guet. (porte-parole de Bassines non merci)
Une semaine après que l’un des opposants ait été violemment interpellé à son domicile, une dizaine de militants du collectif La Voie est Libre, deux responsables de l’association Attac et deux membres du Groupe National de Surveillance des Arbres (GNSA) dont Thomas Brail, ont été convoqués le 30 mai à la gendarmerie de Castres … « Ces convocations sont une atteinte grave aux libertés fondamentales d’expression et de manifestation. A ce jour, plus de 100 personnes sont poursuivies en raison de leur opposition au projet A69. Ces procédures cherchent à briser la contestation des habitants », dénonce La Voie est Libre.
Le collectif Le Revers de la médaille, qui regroupe une centaine d’associations accompagnant les plus précaires, publie un rapport qui documente la manière dont Paris et sa région traitent les sans-abri avant les JO. On constate une hausse des expulsions ou des évacuations de lieux de vie informels.
La fuite en avant répressive des autorités continue dans le Sud-Ouest contre les opposants à l’A69. Depuis le lancement des travaux en 2023, l’État a débloqué 2.760.000€ rien que pour réprimer les opposant.e.s. Récemment, il a même déployé des centaines de gendarmes et les blindés pour déloger les “écureuils”, ces militants qui occupent les arbres sur le tracé du chantier afin d’empêcher leur abattage. À présent, la police convoque une dizaine de militants associatifs à quelques jours du grand week-end de mobilisation contre ce projet autoroutier mortifère qui doit relier l’axe Toulouse/Castres.
Malgré les accusations de harcèlement envers une de ses collègues, un policier de la CRS 23 de Charleville-Mézières (Ardennes) a été jugé ce lundi 3 juin, puis relaxé par le tribunal.
Mardi 7 mai dernier, un groupe d’étudiants a décidé d’occuper un amphithéâtre de l’université de la Sorbonne afin de contester les accords de leur faculté avec certaines universités israéliennes. Il leur est reproché notamment de soutenir le système d’apartheid israélien et de contribuer à la répression violente que subissent les Palestiniens.
Alors que le compte à rebours pour les JO de Paris 2024 a commencé, les prostituées chinoises du quartier de Belleville se disent victimes d’une intense campagne de harcèlement policier visant à les dissuader de travailler. Depuis plusieurs mois, des associations d’aide aux plus précaires dénoncent un nettoyage social destiné à faire briller la Ville Lumière le temps des Jeux.
Des manquements graves aux droits des manifestant·e·s et journalistes ont été observés : Des traitements dégradants constitutifs d’atteintes à la dignité humaine Une nasse continue de plus de 8 heures Une information inexistante de la part des forces de l’ordre Des RIO rarement portés Des interpellations violentes et dangereuses en plein cœur de la nasse Des entraves à la presse
Cependant, c’est lors d’un arrêt à Roissy que tout va basculer. Selon nos confrères, huit agents de la police aux frontières sont montés à bord de la rame pour interpeller les trois jeunes considérés comme des clandestins pour les débarquer.
Trois hommes ont été condamnés ce lundi à dix-huit mois de prison avec sursis et 3 000 euros d’amende pour avoir participé aux émeutes qui avaient suivi la manifestation organisée le 22 juillet 2017 à Beaumont-sur-Oise pour commémorer le premier anniversaire de la mort d’Adama Traoré. Une interdiction de détenir une arme pendant quinze ans a aussi été prononcée à leur encontre. Les six gendarmes qui s’étaient constitués partie civile lors de l’audience, le 13 mars dernier, verront leur préjudice corporel évalué lors d’une audience ultérieure en janvier.
« Il y a un décalage évident entre le fait de vider les rues maintenant, et le fait que les JO ne sont que dans plusieurs mois », avance ainsi Elisa Koubi, coordinatrice du Syndicat du travail sexuel (Strass). Elle y voit un autre motif, politique, quelques mois après l’adoption de la loi immigration. Alors que les prostituées de rue sont à plus de 90% étrangères (comme le rappelle un rapport parlementaire de 2011), l’accroissement des contrôles relèverait d' »un prétexte à des fins d’expulsions de personnes sans papiers ».
Un exilé est mort parce que les autorités lui ont interdit un accès sécurisé à une distribution de nourriture par des militants associatifs. On dit souvent que les frontières tuent mais ce sont des humains qui appliquent les lois racistes, et empêchent la solidarité qui assassinent.
Dans l’enquête sur une action militante menée en décembre dernier sur le site d’une cimenterie Lafarge, 17 personnes ont été interpellées le 8 avril et ont subi trois jours de garde à vue. Huit ont été relâchées sans poursuites. Témoignages.
Ils dénoncent « un coup de force alors que la tranche 2 de la LEO, contournement routier d’Avignon, a du plomb dans l’aile avec le retrait des collectivités », souligne M. Rippert et que « cette ferme est inoccupée depuis cinq ans. Il n’y avait aucune urgence », estime Kristell Guillou, de Puma.
Après l’opération Wuambushu lancée il y a un an, « Place nette » prend le relais. Malgré des éléments de langage travaillés, les objectifs comme le mode opératoire restent les mêmes : détruire des bidonvilles, expulser massivement et mener des interventions « coup de poing ».
Interpellations brutales, gardes à vue interminables… 17 personnes ont été arrêtées le 8 avril dans le cadre d’une action contre Lafarge en 2023, avec les moyens « disproportionnés » de l’antiterrorisme. Elles racontent.
Témoignage d’un prisonnier d’un des deux centres de rétention administrative de Lyon recueilli le 9 avril 2024. A. y parle entre autres du harcèlement policier et des violences qu’il a subies, et des conditions de vie au sein du CRA.
Le témoignage de la famille est glaçant : La femme de 54 ans venait de sortir de son lit. «J’étais à demi nue, ils ont tout de suite été très violents et très agressifs. Je leur ai demandé si au moins je pouvais m’habiller et là ça les a rendus dingues», témoigne-t-elle.
Après le «karcher» de Sarkozy, «l’opération place nette» de Darmanin. Toujours le même recours à l’image méprisante d’un «nettoyage» contre des populations jugées indésirables. Depuis plusieurs semaines, le gouvernement lance ces opérations dans de nombreuses villes françaises : des centaines de policiers et gendarmes envahissent un quartier ou une place et contrôlent tout le monde, dans l’espoir de faire un maximum d’interpellations et de trouver un peu de drogue.
Le 20 mars, après une fusillade dans le quartier des Grésilles à Dijon, les forces de l’ordre ont fouillé une résidence étudiante à la recherche d’un suspect. Le syndicat Solidaire Etudiants dénonce des « étudiants mis en joue par des armes de guerre ».
Un gendarme de Dordogne a été condamné à Périgueux, ce lundi 25 mars, à 15 mois de prison avec sursis pour des violences conjugales, et pour avoir détenu un fusil à pompe sans autorisation.
Des vidéos montrant les techniques d’intervention en mer de la police française dans la Manche ont été publiées par le journal Le Monde, ce samedi 23 mars. Thomas Chambon, coordinateur d’Utopia 56 à Grande Synthe, réagit à ces images. (suite…)
Les gendarmes empêchent depuis un mois le ravitaillement des militants perchés dans des arbres du Tarn pour s’opposer à l’A69. Afin de dénoncer cette « torture », des activistes ont manifesté à Bruxelles. (suite…)
C’est un embarquement qui a tourné au drame, début mars dans le Nord, sous les yeux de policiers voulant empêcher un groupe d’exilés de prendre le départ.
Sur le banc des accusés, un ex-officier de la police nationale : le numéro 2 de la sûreté urbaine d’Agen plus précisément. Il est accusé de harcèlement moral, entre 2017 et 2021, par deux de ses anciennes collègues.
Le rapporteur de l’ONU sur les défenseurs de l’environnement est allé à la rencontre, jeudi 22 février 2024, des opposants au chantier de l’A69 afin de constater par lui-même les méthodes des forces de l’ordre employées dans le Tarn. Une visite au cours de laquelle la presse a été à nouveau entravée dans son travail.
Avec l’affaire de Clermont-l’Hérault, on peut dire que l’État tente de museler toute critique du génocide partout, des grandes métropoles jusqu’aux marchés des petits bourgs.
Dans les nuits précédentes, les agents ont harcelé et intimidé les écologistes en utilisant des lumières stroboscopiques pour les empêcher de dormir et ont imbibé le pied des arbres occupés d’essence. Privation de sommeil, d’eau et de nourriture, stress constant, menaces : ces pratiques mettent gravement en danger la vie des grimpeurs-euses et ont entraîné une plainte du collectif. À tel point que le rapporteur spécial des Nations Unies sur les défendeurs de l’environnement, Michel Forst, a dénoncé les exactions policières et a été invité par les manifestant-es à se rendre sur la ZAD.
L’agent usait de son statut pour divulguer illégalement des informations personnelles à son ex-compagne, sur les personnes qu’elle côtoyait. (…) Par ailleurs, le prévenu harcelait et insultait régulièrement son ex-concubine.
Après avoir récupéré la communauté de brigades de Braine et Vailly dans une situation compliquée en 2018, l’adjudant-chef aurait exercé une forte pression psychologique sur son équipe. Quatre ans après les faits, il était poursuivi pour harcèlement moral contre deux de ses anciens collègues.
Les faits avaient eu lieu Place Bellecour à Lyon, lors d’une manifestation le 21 octobre 2010. La police encerclait une douzaine de personnes, privées de leur liberté pendant plusieurs heures. Une nasse de 6h sans aucune base légale ni aucune nécessité, sauf bien sûr celle d’instaurer la terreur. Depuis, la pratique des nasses, visant à enfermer des manifestant-es derrière des lignes de force de l’ordre, les empêchant de se déplacer et créant de fait une sorte de garde à vue à ciel ouvert, est devenue quasiment systématique.
Contrôles à répétition et harcèlement administratif : à quelques mois des Jeux olympiques et paralympiques, les forces de l’ordre semblent avoir les travailleuses du sexe dans le collimateur. Reportage au bois de Boulogne et à Vincennes.
Ce policier, qui exerce dans les Côtes-d’Armor, est poursuivi pour destruction de bien appartenant à autrui par incendie, et pour des faits de harcèlement et de consultation illégale de fichiers.
Six policiers avaient été condamnés le 8 juin 2023 par la cour d’appel à des peines allant de quatre mois avec sursis à six mois ferme. Ils étaient poursuivis pour harcèlement moral au travail et injures raciales envers quatre de leurs collègues, trois hommes et une femme
Extrait En attente, depuis trois ans, du renouvellement de son titre de séjour, Ousmane Touré a été arrêté, la veille, alors qu’il était venu pointer à la gendarmerie de La Rochelle. En à peine vingt-quatre heures, il a été placé dans un avion en direction de son pays d’origine.
Ce décryptage enrichi de rencontres avec divers acteur.ice.s du monde associatif ainsi qu’avec des exilés victimes de ce qui s’apparente à une véritable « chasse » institutionnalisée, révèle une réalité faite de violences et d’humiliations
Extrait Le MDES (Mouvement de Décolonisation et d’Émancipation Sociale) demande l’ouverture d’une enquête sur les propos racistes tenus par un policier de Cayenne dans une vidéo qui circule actuellement sur les réseaux sociaux.
Extrait Deux des quatre policiers mis en examen à Marseille pour avoir tiré au LBD et fracassé le crâne de Hedi avaient déjà commis de graves violences. Mediapart a eu accès à des documents qui révèlent que la direction de la police de Marseille, informée, n’avait pris aucune mesure disciplinaire à leur égard. Une impunité au coût dramatique.
Dans cette ville du Val-de-Marne, des agents ont partagé, sur leur groupe WhatsApp professionnel, des photos et vidéos d’hommes en état d’arrestation, ivres et menottés, accompagnées de commentaires moqueurs. Le parquet de Créteil a ouvert une enquête, confiée à l’IGPN.
De la peur, des blessures béantes, des gémissements de douleur et le tonnerre permanent des explosions de grenades. On croirait lire un récit de guerre, mais ce sont des témoignages de choses vues et vécues en manifestation.
Extrait C’est un témoignage qui date d’il y a plus d’un an, on a traîné pour le retranscrire mais voilà on le publie quand même, il est issu d’une émission de radio de l’envolée, une prisonnière y raconte l’enfermement seule dans la chambre du CRA, sans droit ni de visite, ni de promenade, ni même de réfectoire. Un témoignage de plus qui montre l’arbitraire des règles imposées par la PAF aux personnes retenues en CRA.
Extrait Lundi, le tribunal d’Auch jugera une affaire remontant au 28 avril 2022. En pleine nuit, plusieurs jeunes font du rodéo à toute vitesse en voiture autour d’un campement d’Éclaireurs de France à Auch, semant la panique. Avant de tirer avec des armes à air comprimé sur les adultes qui encadrent les enfants.
Extrait Harcèlement, violences physiques, insultes, confiscations et destructions de biens, dispersions… Les personnes exilées à Paris sont quotidiennement en proie à des violences perpétrées par les forces de l’ordre. Si ces agissements sont bien connus des acteurs du terrain, il semble régner une forme d’indifférence dans le débat public. Les hommes et les femmes qui en sont victimes, par peur de la police, se refusent généralement à porter plainte. Ce qui empêche d’avoir une visibilité claire et chiffrée à opposer aux pouvoirs publics pour faire évoluer les choses.
Extrait Les agent·es de police sont resté·es derrière nous, à nous contrôler, jusqu’à ce que l’intégralité des affichettes soit enlevée. L’une d’entre nous a dû retirer le nom d’une personne qu’elle connaissait personnellement. Ce qui s’est passé est une honte absolue, honte d’effacer encore une fois ces femmes, honte de faire taire les collectifs qui dénoncent ces violences, honte de cette humiliation, honte pour ces victimes que la police ni n’écoute, ni ne protège, ni ne respecte, même après leur mort.
Extrait La jeune gendarme, aujourd’hui âgée de 26 ans, a dit s’être sentie « un peu seule » au moment de porter plainte. « Tous les jours, on défend des victimes en tant que gendarmes mais, dans l’institution même de la gendarmerie, il y a un gros problème », a-t-elle témoigné, disant avoir subi « différentes moqueries ».
Extrait « Je ne comprends pas comment c’est possible qu’il soit sorti. Aujourd’hui, j’ai peur pour moi et j’ai peur que d’autres jeunes soient tués lors de contrôles », confie-t-il dans un court texte. « Nahel était dans ma classe, c’était mon ami. Je pense à lui tous les jours », ajoute-t-il.
Extrait «C’est l’histoire d’un mec… qui fait des blagues en 2023» écrit l’humoriste Guillaume Meurice ce mardi 21 novembre 2023, en publiant la photo de sa convocation par la police. Probablement suite à une blague contre Netanyahou, qu’il avait qualifié de «nazi sans prépuce» au micro de France Inter le 29 octobre.
Il vivait confortablement, à 50 ans, dans une villa qui lui coûtait 3 000 euros par mois, alors que dans le même temps, il louait des logements insalubres à des dizaines de familles précaires. Gérard Gallas, ancien policier marseillais, est jugé à partir de ce lundi 13 novembre. Gérard Gallas a été gardien de la paix. Il a notamment travaillé dans des centres de rétention administrative, y côtoyant une population d’immigrés, vivant dans des situations plus que précaires. C’est à cette même population qu’il louait des logements insalubres dans les quartiers défavorisés de Marseille.
67% des plaintes pour cyberharcèlement sont refusées Le cyberharcèlement est un phénomène de société de plus en plus répandu. Pourtant, dans les gendarmeries et les commissariats, les victimes peinent encore à porter plainte pour ces motifs. Entre des policiers non formés sur les questions du numérique et des parquets qui ne prennent pas encore assez au sérieux le problème, le chemin reste long à parcourir.
Mariam se préparait à partir ce samedi 11 novembre en Égypte pour pouvoir regagner son domicile et sa famille à Gaza, où elle a perdu un grand nombre de proches dans les bombardements israéliens.
Contrairement à ce qu’affirme la présidence dans son message à la communauté universitaire, l’opération ne s’est pas déroulée « dans le calme » : l’expulsion a été particulièrement rapide et brutale. Pourquoi la présidence n’indique-t-elle pas qu’un périmètre de 100m autour du bâtiment avait été totalement bloqué par plus d’une centaine de policiers, dont la B.A.C. et la Police aux Frontières ? La préfecture avait-elle prévenu la présidence du déploiement de ce dispositif d’ampleur démesurée ? Pourquoi l’accès au périmètre a-t-il été refusé à la presse et aux associations d’aide aux réfugié⋅es ? Des personnes n’ont-elles pas été traînées de force hors du bâtiment sans pouvoir récupérer leurs effets personnels dont des médicaments ?
Le 2 novembre, un agent de la BAC a violemment plaqué au sol un enfant de 11 ans parce que ce dernier a ouvert le sac d’une amie pour prendre du chocolat. Un nouvel exemple de violences policières, encouragées par la mise en place d’un plan de sécurisation contre la « délinquance » à Gare du Nord à Paris.
A Villepinte le chef de la police municipale est visé par plusieurs plaintes. Vols de cigarettes de contrebande, d’argent en numéraire, violences, harcèlement. Et il est aussi inquiété pour son rôle dans une altercation avec la responsable du service des caméras de surveillance de la ville.
Les chiffres sont vertigineux : «80% des plaintes pour viols sont classées sans suite et moins de 1% d’entre elles aboutissent à une condamnation ». Et les plaintes auprès des services de police sont loin d’être systématiques. C’est dire l’impunité dont bénéficient les violences masculines.
Alors que la trêve hivernale entre en vigueur mercredi, les expulsés se retrouvent sans solution de relogement concrète. C’est au son des camions de CRS et d’une porte que l’on enfonce que se sont réveillés lundi matin, à 7 heures, une vingtaine d’habitants de la Halle Benfleet, dite «la Caboteuse», à Romainville (Seine-Saint-Denis) … Cette halle, acquise par l’EPFIF en 2013, ne faisait l’objet d’aucun projet immobilier. Repérée par un groupe d’une dizaine de personnes en situation de précarité en mai 2022, le bâtiment a ensuite été occupé : «On passait devant depuis un moment et on voyait qu’il était vide. On a vu qu’il n’y avait pas de projet, donc on s’est installés», raconte Valentin, membre du collectif le Carton, qui défend l’usage de lieux abandonnés.
Dans la nuit du 27 au 28 octobre 2023, la police a traqué un groupe de quatre personnes parti de Clavière vers 4h du matin. Après une course poursuite, deux d’entre eux ont été arrêtés, tandis que les deux autres se sont retrouvés seuls et perdus dans la montagne sans téléphone, et donc sans gps, traqués par la police.
Extrait Suite à l’expulsion d’un squat à Saint-Martin-du-Touch par la Mairie de Toulouse deux cents personnes se sont retrouvées à la rue ce 25 octobre. Dès le lendemain, grâce à la solidarité d’étudiants, une centaine d’entre eux ont pu trouver refuge dans un bâtiment désaffecté de l’université du Mirail.
Extrait L’affaire débute en février 2022 dans une rue animée de Paris. Une jeune femme âgée de 34 ans dénonce une agression sexuelle et décide de porter plainte dans le commissariat voisin. Le lendemain, un policier la rappelle et lui laisse un message sur son répondeur. Le policier est persuadé d’avoir raccroché, mais l’enregistrement continue à son insu sur le répondeur de la jeune femme, alors qu’il commente le dossier avec ses collègues. « Évidemment, elle refuse la confrontation. C’est vraiment une pute. Comme par hasard. C’était juste pour lui casser les couilles, je suis sûr », lance-t-il.
Extrait Les procureurs ont ciblé Florian D., un combattant revenant du Kurdistan syrien, en tant que cerveau, moteur et animateur du groupe dit du « 8 décembre 2020 ». Il est le seul des prévenus dont le Parquet national antiterroriste réclame le retour en détention.
Au mois de juin dernier, quelques jours avant la mort de Nahel et le début des émeutes qui ont embrasé les banlieues, la Commission nationale de l’indemnisation de la détention devait se prononcer sur le cas de 8 jeunes mis en cause pour avoir tiré des cocktails Molotov sur des policiers à Viry-Châtillon en 2016. Ces jeunes, acquittés, ont fait jusqu’à quatre ans de détention provisoire alors qu’ils étaient à peine sortis de l’adolescence. Me Yaël Scemama est l’avocate de l’un d’entre eux. Elle déplore que l’institution peine à reconnaître leur « perte de chance » pour être justement indemnisés. Entretien.
C’est la 30e opération de ce type menée depuis le début de l’année par la préfecture de Police. Plus de 5 520 ont été prises en charge, dont 2 463 personnes orientées vers des structures d’accueil temporaire en région, en dehors de l’Île-de-France.
Deux invités d’un mariage ont tiré au mortier d’artifice sur le parvis de l’hôtel de ville, samedi. Le cortège a fini par être dispersé par la police à coups de tirs de grenades de désencerclement et lacrymogène. Deux convives ont été interpellés, un troisième a été légèrement blessé à l’œil.
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Extrait
Ce dimanche, l’énorme dispositif militaire mis en place tout le week-end est passé à l’offensive. Les gendarmes ont chargé et tiré des grenades lacrymogènes et explosives, déclenchant un incendie dans l’herbe sèche d’un champ, des blindés ont été déployés contre une chorale, des enfants ont été gazés, le gaz lacrymogène a été tiré jusque sur le parking et devant la maison d’un octogénaire, des personnes âgées matraquées… Thomas Brail, le gréviste de la faim qui défend les arbres menacés par le projet a été évacué inanimé.
Elle se précipite, ouvre et se retrouve face à deux hommes cagoulés et armés. La jeune femme précise qu’elle n’a pas remarqué leur brassard « Police » et qu’ils étaient alors habillés en civil. Et pour cause, il s’agit de deux agents de la brigade anticriminelle (BAC), venus de Lyon pour interpeller une femme impliquée dans un trafic de stupéfiants. Elle tente donc de refermer la porte et se retrouve plaquée au sol, en peignoir, une arme braquée sur la tête
Nelson Goncalves écope d’un an de prison avec sursis probatoire de deux ans. Le prévenu devra justifier de soins psychologiques et devra suivre un stage de sensibilisation aux responsabilités parentales.
Extrait : Selon Stéphane Vonthron, représentant du bureau de la CGT dans le Nord, le secrétaire départemental Jean-Paul Delescaut ainsi qu’une salariée ont été interpellés «à 6 h 20 chez eux par des policiers cagoulés, pour apologie du terrorisme, en raison de notre soutien au peuple palestinien». Il a précisé à l’AFP que l’arrestation pour «apologie du terrorisme» avait «bien été notifiée» à Jean-Paul Delescaut, «devant sa femme».
Extrait : On pensait avoir touché le fond avec le «soutien inconditionnel» du gouvernement à Israël, à l’interdiction totale de toute manifestations pour la Palestine et aux torrents de diffamations contre la France Insoumise, mais non, on creuse encore.
Un gendarme de 52 ans en poste dans le Loir-et-Cher est mis en examen pour viols et torture sur deux femmes et pour avoir commis sur elles des actes de barbarie.
L’affaire commence le 24 mai 2022, lorsqu’un médecin légiste signale des viols commis sur une personne vulnérable suivie en psychologie comme bipolaire. Interrogée, celle-ci déclare avoir connu le gendarme sur un site de rencontres, mais il utilisait un faux nom. Elle décrit des actes que le gendarme va reconnaître en déclarant qu’il s’agissait de « jeux acceptés ».
Il a pratiqué sur elle des pénétrations, notamment anales, à l’aide d’une bouteille. Il l’a forcée a manger des excréments, « jusqu’à la suffocation » dit-elle , en la menaçant à l’aide d’un couteau sur le ventre. Elle aura neuf mois d’ITT.
Extrait : « J’ai montré ma carte de presse, mais le policier m’a dit qu’il s’en ‘fiche’ et qu’il n’en avait pas besoin, m’accusant de participer à une manifestation interdite », a déclaré la journaliste, qui a préféré rester anonyme par crainte d’être « persécutée davantage par la police », a-t-elle déclaré à Anadolu.
Extrait : Filmée mercredi soir, on y voit des policiers municipaux s’adresser au gérant du «Chamas Tacos», un restaurant de fast-food à Valence (Drôme), et le menacer d’une fermeture administrative.
Extraits : Il sait qu’il va passer sur le gril. Car il doit répondre de faits de harcèlement sexuel, corruption de mineur et détention de l’image d’un mineur présentant un caractère pornographique. (…) (suite…)
Extrait : Ce matin, des policiers sont venus réprimer le blocus du lycée Jacques Decour à Paris dans le cadre de la journée interprofessionnelle du 13 octobre. Une répression durant laquelle un policier a menacé les lycéens à coup de taser !
Extrait : TRIBUNE. L’interdiction des distributions de nourriture par la préfecture de police de Paris dans des secteurs du Nord de la capitale est « une décision scélérate, inhumaine et porteuse de désarroi » dénoncent des organisations politiques, syndicales et associatives.
Extrait : Le tribunal de Coutances (Manche) a rendu son jugement le 11 octobre 2023 : il a estimé que les violences aggravées sur les enfants étaient caractérisées, mais prescrites.
Extrait : Les enfants ont relaté des coups de cravache Dès le début de l’audience, la présidente du tribunal a précisé qu’elle était mal à l’aise avec ce dossier : le prévenu avait des responsabilités au sein de la gendarmerie, l’enquête a été menée par des gendarmes et le contrôle judiciaire effectué par des gendarmes.
Extrait : Briançon, le 2 octobre 2023 – La semaine dernière, la préfecture des Hautes-Alpes a annoncé l’arrivée, dès le jeudi 21 septembre, de 84 effectifs supplémentaires dédiés au renforcement des contrôles à la frontière franco-italienne. Depuis, des interpellations se multiplient autour de la frontière, jusque dans la ville de Briançon, et même au-delà, où la police traque les personnes exilées pour les chasser de l’espace public. Or, si la préfecture se targue de respecter la loi, il n’en est rien et ces pratiques policières et préfectorales sont illégales et dangereuses.
Le 28 septembre 2023, à Saint-Nazaire se déroule la reconstitution judiciaire d’un meurtre. On ne peut pas voir ce qui se passe car des bâches plastiques ont été tendues, un périmètre de sécurité a été installé et il y a de nombreux policiers. Parmi plusieurs journalistes présents, se trouvent deux membres de la rédaction de Presse Océan. Aucune tension n’est perceptible aux environs.
Extrait : Six ONG ont saisi le Conseil d’État pour qu’il constate le « manquement » de l’État face aux contrôles au faciès, qualifiés de « discrimination systémique ». La rapporteure publique juge quant à elle qu’il n’y a pas de « carence fautive ».
Extrait : Contrôles d’identité dans les trains, militaires patrouillant dans les montagnes, caméras de surveillance… La frontière française de Menton est de plus en plus militarisée pour empêcher les passages de migrants de l’Italie vers la France, par anticipation des arrivées depuis Lampedusa. Chaque jour, une centaine de personnes reçoivent un refus d’entrée délivré par les autorités françaises et doivent retourner de l’autre côté de la frontière, à Vintimille.
Extrait : La militarisation c’est ça. Lors de la marche parisienne contre les violences policières, un agent surexcité pointe des manifestants avec son arme à feu.
Extrait : La police est intervenue dans un collège de Mont-Saint-Aignan, près de Rouen, pour interpeller un élève suspecté d’avoir montré une vidéo « violente » à ses camarades.
Extrait : L’État poursuit l’intimidation des journalistes. Ce jeudi, trois journalistes de Libération ont été convoqués par la police judiciaire après avoir écrit des articles sur le meurtre policier d’Amine Leknoun, tué par un agent de la BAC en août 2022.
Extrait : Dans ce secteur du nord de Toulouse, les policiers font décidément parler d’eux. Fin mai, À Saint-Jory, commune collée à Bruguières, le chef de la police municipale locale et son adjointe auraient consulté le fichier des Traitements des antécédents judiciaires pour avoir des informations personnelles sur certains agents. Et pas plus tard que le 19 septembre, deux policiers de Bessières, à quelques kilomètres plus loin, ont été placés en garde à vue pour violences aggravées.
Extrait : Ariane Lavrilleux travaille pour le média d’investigation Disclose et publie également des articles sur Mediapart. En l’occurrence, l’opération policière menée ce mardi vise une enquête publiée par Disclose en novembre 2021 sur un opération militaire française en Égypte, baptisée Sirli. Le média d’investigation révélait que le renseignement français avait été utilisé par l’armée égyptienne pour traquer et assassiner des civils.
Extrait : Le week-end dernier, dans le quartier du théâtre antique à Orange, un homme de 23 ans a contacté la police en composant le “17”. Il a affirmé qu’un individu, armé d’une arme de poing, avait menacé l’un de ses amis. La police arrive sur place et identifie rapidement l’individu suspect. Il se révèle être un gendarme affecté à l’antenne du GIGN d’Orange. Une source proche de l’affaire révèle qu’il était en état d’ébriété au moment des faits.
Le 17 août 2023, à Saint Girons (Ariège) , Hélène, 53 ans, conductrice de car constate qu’une voiture vient de se stationner sur l’emplacement réservé aux bus où elle doit s’arrêter. Elle klaxonne donc plusieurs fois. Arrivent Deux policiers municipaux qui …. signifient à Hélène d’arrêter de klaxonner. Celle-ci, estimant que le rôle des policiers municipaux est plutôt de demander à l’automobiliste mal garé de partir du stationnement des bus, leur demande de « faire leur travail » et ceci « sans insulte et sans que ce soit violent », précise-t-elle.
Extrait : Le représentant du ministère les a qualifiés de « justiciers » se sentant « pousser des ailes ». Cinq policiers d’une brigade de proximité de Pantin (Seine-Saint-Denis) qui opéraient dans des quartiers sensibles ont été lourdement condamnés ce jeudi par le tribunal de Bobigny. Main fracturée à la matraque en guise de leçon, faux procès-verbaux, perquisition nocturne illégale… La liste est effrayante !
Extrait : Une trentaine de très jeunes migrants laissés à la rue s’est rassemblée devant les locaux du groupe délégataire de service du Département chargé de leur accueil pour leur droit à la mise à l’abri et à la scolarisation.
Extrait : Hauts-de-Seine Les six policiers qui avaient interpellé un ressortissant égyptien en 2020 avaient été condamnés en première instance jusqu’à un an de prison, dont six mois ferme
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Extrait : « Un bicot comme ça, ça ne nage pas » : en 2022, six policiers ont été condamnés pour injures racistes et violences lors de l’interpellation de Samir E., un ressortissant égyptien de 28 ans, à l’Île-Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Cinq d’entre eux ont fait appel du jugement et leur procès s’ouvre aujourd’hui. À cette occasion, INDEX livre une analyse des enregistrements audio et vidéo de cette interpellation – publiés pour la première fois dans leur intégralité – où l’on entend distinctement les insultes et éclats de rire des policiers, ainsi que les cris de l’interpellé.
Ce policier a reconnu avoir eu des propos « durs, sarcastiques, méchants » envers plusieurs de ses compagnes successives , mais pas de les avoir tapées, fait tomber, ni violées. L’avocate générale a réclamé 14 ans de prison et il a finalement été condamné à 10 ans plus une interdiction de porter ni posséder une arme pendant 5 ans. En fait, les victimes ont dû se battre pendant 14 ans pour arriver à ce procès. Pour l’une des plaignantes notamment, il y a eu classement sans suite puis non-lieu.
Extrait : « Les propos polémiques figurant dans ce tract n’étaient pas assez explicites, ni dirigés contre [des personnes identifiées], pour constituer une infraction », détaille le parquet de Paris.
Extrait : Récit d’un gardé-à-vue au coeur de la Sous-Direction-Anti-Terroriste pour sa participation présumée à une action sur un vaste site Lafarge, le plus gros producteur mondial de ciment, du 10 décembre 2022, à Bouc-Bel-Air dans la périphérie marseillaise.
Extrait « Voici l’arsenal de police utilisé ce matin sur un groupe de personnes, dont 14 enfants de 1 à 14 ans, qui tentaient de quitter la France pour rejoindre le Royaume-Uni. Mais selon le ministère: ‘la police sauve des vies' », a publié l’association sur Twitter, dénonçant des tirs au « LBD et au lance-grenades ».
Extrait : Une fonctionnaire de police a été condamnée à 18 mois de prison avec sursis, ce mardi 5 septembre. En 2021, elle a engagé de malfrats pour expulser les locataires d’un de ses logements, situé à Launaguet, au nord de Toulouse. Les deux hommes portaient une tenue de policier…
Extrait : Les retenus et l’association qui leur apporte une aide juridique dénoncent une hausse des violences policières et des insultes racistes, sur fond d’allongement de la durée moyenne de rétention. France Culture a accompagné une délégation de parlementaires venue visiter inopinément le centre.
Jean-Alexandre a été diagnostiqué autiste avec dyssynchronie pendant son enfance. Son amie Awa souffre de schizophrénie. Ensemble ils étaient partis dîner en ville le 1er mai 2023 à Paris. Ils se sont retrouvés nassés par la police. Signalons au passage que la pratique de la nasse a été jugée illégale par le Conseil d’Etat en juin 2021. Jean-Alexandre et Awa sont alors dans une ruelle peu éclairée et il leur est interdit de boire, de bouger, d’aller aux toilettes.
Extrait : L’avocat des plaignants, Me Arié Alimi, indique auprès de l’AFP qu’il regrette que le parquet n’ait pas retenu les chefs d’agression sexuelle et injures à caractère racial envers Souleyman Adoum Souleyman. « Nous allons poursuivre tous les policiers de la Brav-M qui ont participé à l’interpellation et tous les policiers de la Brav-M qui étaient présents du chef de violences en réunion », via le mécanisme de citation directe qui permet à une victime de saisir directement le tribunal, déclare l’avocat.
Extrait : Pour surveiller l’habillement des écolières musulmanes, le Parisien révélait le déploiement de «brigades des Valeurs de la république» qui sont renforcés par des «équipes mobiles académiques de sécurité (EMAS)» appuyées par des personnels du ministère de l’Intérieur. Le nom même de brigade des valeurs de la République est dystopique.
Extrait : Pour avoir réalisé un clip dénonçant les violences policières en France, diffusé sur la chaîne portugaise RTP3, la dessinatrice Cristina Sampaio, qui illustre nos pages Opinions, est menacée d’un procès par la police de son pays et a subi des tentatives d’intimidation sur les réseaux sociaux.
Extrait : Arthur*, 13 ans, porte toujours son attelle à une jambe, 38 jours après les faits survenus le 24 juillet dans un supermarché de Chanteloup-en-Brie (Seine-et-Marne). Il souffre d’une luxation du genou en raison des coups de pied assénés par son père, policier municipal. Jugé le 30 août, il a dit sa honte et ses regrets.
Extrait : En août dans les Alpes-Maritimes, les violences contre les personnes en situation d’exil se sont multipliées de façon alarmante. Le collectif Progetto 20K dénonce ces attaques, l’opacité des conditions de détention des mineur·e·s non-accompagné·e·s, et le silence complice qui fait de la frontière une zone de non droit, de déshumanisation et de violence impunie.
Extrait : Mardi soir, les passagers d’un train reliant Vintimille à Cuneo ont été choqués par des forces de l’ordre françaises qui s’évertuaient à faire descendre violemment une famille ivoirienne.
Extrait : Lors d’une fouille à nu au centre pénitentiaire de Meaux-Chauconin, en Seine-et-Marne, Jean* s’est rebellé. Devant la commission disciplinaire, jeudi 17 août, il a expliqué pourquoi dans un langage imagé : « J’ai pas voulu faire la moto. » Soit se pencher comme sur un guidon, en écartant ses fesses. Il a été puni de neuf jours d’isolement total.
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Extrait : Dans la nuit du 14 au 15 août et dans la matinée du 16 août, des policiers nationaux ont demandé aux occupants du 10 rue de Sarlat de quitter les lieux. Une quarantaine de sans-abris squattent ce bâtiment depuis avril 2023. Les agents ont fini par renoncer suite à l’intervention d’une avocate et de militants.
Extrait : Une cinquantaine de sans-abris pensaient avoir trouvé un refuge dans un bâtiment inoccupé du Neuhof dimanche 13 août. Mais la police a évacué le site le lendemain vers 14h30.
Extrait : L’épouvantail de la discorde. Samedi 5 août, deux gendarmes en uniforme sont intervenus lors d’un festival à Lalbenque (Lot). Ils ont demandé aux festivaliers et aux habitants de retirer un épouvantail qui arborait un t-shirt sur lequel était inscrit « ACAB », un acronyme anglais hostile aux forces de l’ordre. Or, cet objet caricatural avait été réalisé par un enfant de 10 ans dans le cadre d’un concours, rapporte Mediapart.
Extrait : Un autre mort a été retrouvé lundi 7 août sur la chaussée de Montgenèvre à Briançon. Il s’agit d’un « migrant », un jeune Guinéen sans carte d’identité en main. Il s’appellait Moussa.
Extrait : «Si ce pays est comme il est aujourd’hui, et malgré tout ce qui se passe, et qu’il tient debout, c’est bien parce que les policiers, les forces de sécurité, quelles qu’elles soient, nous protègent. C’est la première des libertés. Si les policiers n’étaient pas là, ce pays serait à genoux aujourd’hui !»
Jeudi 27 juillet 2023, le tribunal correctionnel de Pau a radié un gendarme de 37 ans pour harcèlement et agression sexuelle sur ses collègues âgées de 19 à 21 ans. L’homme est également condamné à 1 an de prison avec sursis
Extrait : Un gendarme de Vouillé (Vienne) a été condamné pour harcèlement sexuel le 29 juin 2023. Il avait rencontré sa victime de 22 ans alors qu’elle venait déposer plainte contre son ex-compagnon.
Titre modifié : Un homme de 44 ans, policier de profession, a été condamné par le tribunal, hier
Extrait : Un Auxerrois de 44 ans a été condamné à dix-huit mois de prison avec sursis, ce jeudi 20 juillet 2023 à Auxerre, pour avoir harcelé son ex-compagne et installé sous sa voiture un traceur GPS, persuadé qu’elle le trompait.
Extrait : Pierre C., un agent de police condamné en janvier 2022 à six mois de prison avec sursis pour une injure publique à caractère racial, a récemment réussi le concours interne d’officier de police, selon des informations révélées par Libération.
Extrait : Le centre pénitentiaire d’Orléans-Saran (Loiret) vient d’être condamné pour avoir ouvert le courrier d’un détenu adressé à son avocat.
La juge des référés du tribunal administratif d’Orléans (Loiret) vient de condamner l’administration pénitentiaire à verser 150 € à un ancien détenu du centre pénitentiaire d’Orléans-Saran.
Ce dernier avait saisi la justice après avoir constaté la lettre qui était destinée à son avocat avait été ouverte par le sous-officier chargé du service du courrier.
Extrait : Toni Alavanja, ancien gendarme a été condamné à un an de prison avec sursis probatoire par le tribunal de Compiègne pour avoir harcelé son ex-compagne.
Extrait : « Arrête-toi ou je te tire dessus, Arrête-toi où tu es mort » : A l’heure où l’IGPN cherche à remettre en question les menaces de mort du policier qui a abattu Nahel, un nouveau cas de violences policières filmé vient illustrer très distinctement des menaces de mort envers un jeune des quartiers populaires.
Extrait : Quatre bars de Rouen ont reçu un avertissement pour des nuisances sonores. Selon certains barmans concernés, la nouvelle police municipale de nuit fait « du zèle ». Précisions.
Extrait : Ce lundi 26 juin 2023, le tribunal administratif de Nice (Alpes-Maritimes) a reconnu l’État français coupable d’atteinte à la liberté d’expression. Le 9 décembre 2022, peu avant l’arrivée de Gérald Darmanin au nouvel hôtel de police niçois, les forces de l’ordre avaient recouvert la devanture de la librairie féministe située en face, qui affichait des collages contre les violences sexuelles.
Extrait : Le chef de la police municipale de Lorient (Morbihan) faisait l’objet d’une suspension depuis le 8 février 2023. Le maire, Fabrice Loher, a finalement décidé d’une exclusion de six mois. Une sanction qui tranche avec l’avis du conseil de discipline, qui avait proposé une mise à pied de trois jours.