Retour à Maizières-lès-Metz, où des gendarmes sont venus chercher une collégienne pendant la récréation pour l’expulser avec sa famille vers la Belgique. Dans un contexte politique délétère, la réaction immédiate des enseignants, des parents d’élèves et de quelques élus a inversé le cours du débat.
[ C H R O N I Q U E D E L ’ A R B I T R A I R E ] Etat macroniste = Etat délinquant Journaliste poursuivie et mise en cause du secret des sources Gino antifa albanais menacé d’extradition en Hongrie Un tribunal apolitique ? Deux morts entre les mains de la police Le major CRS sera jugé Zineb Redouane Que fait la police après le service ? Kai Terada réintégré… un autre prof militant viré de son poste Le RSA conditionné ou comment écraser les plus pauvres Martinique : le « R » condamné
[A G I R] « Les armements du maintien de l’ordre » Désarmons-les vient de publier la 3ème édition de sa brochure
Le parquet de Paris a requis un procès devant la cour criminelle contre trois policiers soupçonnés d’avoir agressé le producteur de musique martiniquais en novembre 2020. Le procès porterait sur les violences et sur le procès-verbal mensonger qu’ils sont suspectés d’avoir rédigé pour cacher la vérité.
Fin 2022, une jeune femme originaire de Rouen perdait la vie à Rennes, victime collatérale d’un tir lors d’une opération d’interpellation d’un trafiquant de drogue présumé. La famille de la victime espère toujours dissiper les zones d’ombre qui entourent ce décès. Un policier est aujourd’hui mis en examen.
En février 2020, Yann T., un policier d’une brigade anticriminalité, avait éborgné l’homme âgé de 19 ans, à Brunoy, dans l’Essonne. A l’issue de l’enquête menée sur ces faits, le juge d’instruction a ordonné la tenue d’un procès criminel contre l’agent.
Une manifestation a eu lieu mardi devant le tribunal judiciaire de Bayonne à l’appel du collectif « j’accuse » pour soutenir sept militants poursuivis pour avoir aidé 36 migrants à franchir la frontière à Hendaye lors de la Korrika en mars 2024. Leur procès est renvoyé, à leur demande, au 7 octobre.
Près de huit ans après les faits, la défenseure des droits a demandé une procédure disciplinaire à l’encontre du gendarme auteur des tirs qui ont coûté la vie à Jérôme Laronze, agriculteur à Trivy (Saône-et-Loire).
La personne la plus lourdement condamnée est Roland Chervet, un commandant de police « complaisant », coupable, pour le président du tribunal correctionnel Pascal Gand d’une « dérive déontologique et éthique très inquiétante ». C’était ce commandant de police qui avait validé, de son initiative et alors qu’il était en congés, les 194 procurations illégales. En conséquence, il a été condamné à trois ans de prison dont un an ferme à effectuer sous bracelet électronique à domicile, et cinq ans d’inéligibilité.
[Jeudi 19 janvier 2023, manifestation parisienne contre la réforme des retraites.] Des vidéos, prises depuis différents angles et diffusées en ligne, permettent de reconstituer la scène. Avançant de plusieurs mètres au-devant de leurs collègues, les deux policiers atteignent Ivan S., qui est alors à terre entre une poubelle et un lampadaire. L’un des fonctionnaires lui assène un coup de pied. Ivan S. chute du trottoir sur la chaussée. Et alors qu’il est toujours au sol, sur le dos, et qu’il tient à bout de bras, en l’air, son appareil photo, le second policier lui assène du haut vers le bas un coup de matraque au niveau de l’entrejambe. Puis les deux agents de la 31CI regagnent leur rang, sans interpeller ni apparemment s’inquiéter de l’état de santé du photographe. Près de deux ans plus tard, son avocate, Me Lucie Simon, «ne cesse de mesurer les conséquences dramatiques de cette mutilation sur [son] client». Et de déplorer : «Alors que les policiers ont immédiatement été identifiés, que les vidéos sont sans appel sur l’absence de légitime défense, mettant en lumière un geste gratuit, barbare, l’instruction judiciaire est au point mort et nos demandes sont ignorées.»
Ce vendredi 24 janvier en pleine matinée, Bilal ou Thibault comme sa famille souhaite l’appeler, un père de famille âgé de 34 ans, est décédé à la suite d’une chute mortelle en scooter provoquée par la police au cours d’une interpellation. Un nouveau mort qui s’inscrit dans une longue liste de violences policières contre les habitants des quartiers populaires. Justice pour Thibault !
Un rassemblement spontané s’est tenu samedi 25 janvier dans le quartier de Faourette à Toulouse afin de rendre hommage à Thibault dit « Bilal », 34 ans, mort vendredi dans un accident de scooter. Une enquête est ouverte afin d’en déterminer les circonstances exactes et d’éventuelles responsabilités.
À l’occasion de la 8e Nuit de la solidarité ce jeudi, près de 150 réfugiés sans-abri se sont réunis dans le XIXe arrondissement pour dénoncer leur situation et interpeller les pouvoirs publics. Les familles auraient été nassées par les forces de l’ordre.
L’élève a été conduite, en compagnie de sa maman et de son petit frère asthmatique, scolarisé à l’école d’Ennery, jusqu’à la frontière belge sans pouvoir emporter le moindre effet personnel.
Dans ce dossier, Brice C. ainsi qu’un autre fonctionnaire de police, Baptiste R., avaient été mis en examen en janvier 2021 à Paris respectivement pour la mutilation de Jérôme Rodrigues et la blessure à la jambe par un tir de lanceur de balles de défense (LBD) d’un de ses amis, place de la Bastille lors de l’acte 11 des « gilets jaunes », le 26 janvier 2019. Pour ce second policier, un procès est requis pour « violences volontaires aggravées n’ayant pas entraîné une ITT supérieure à huit jours », un délit.
Le chef de la police municipale de Grigny-sur-Rhône (Rhône) a été condamné à six mois de prison avec sursis pour avoir récupéré une trottinette déposée aux objets trouvés. Il avait remis de faux documents au véritable propriétaire certifiant que l’engin avait été restitué à une autre personne.
Projet de dissolution d’un collectif antifasciste, soutien assumé aux identitaires, surenchères contre l’Islam et l’Algérie, menaces contre les associations humanitaires… On fait le point sur Bruno Retailleau.
La justice soupçonne le policier, un major de 50 ans, d’avoir prévenu le narcotrafiquant de son arrestation et de lui avoir transmis une note confidentielle du renseignement sur l’organisation du narcotrafic.
« Les fonctionnaires ont alors fait usage de leurs armes de service. L’homme est décédé des suites de ses blessures« , a ajouté la procureure précisant qu’une autopsie sera réalisée vendredi pour déterminer « précisément les circonstances et causes de la mort«
Le prévenu, qui avait été placé sous contrôle judiciaire et qui comparaissait libre, était poursuivi pour aide au proxénétisme de son épouse, violences conjugales et violation du secret professionnel, pour avoir montré à son épouse des photos issues d’enquêtes judiciaires. Le tribunal l’a relaxé pour les violences, et pour le fait que le prévenu aurait tiré profit de l’infraction de proxénétisme.
Un bout de papier a fait basculer la vie d’Aymen Ibrahim. Daté du 17 avril 2017 et signé par le policier Aaron Berkane, alors membre de brigade anticriminalité du XVIIIe arrondissement de Paris, ce procès-verbal l’accuse de détenir un sachet de cocaïne, découvert par hasard lors d’un contrôle routier. L’homme, de nationalité égyptienne et résidant en France depuis 2004, reproche dès son premier interrogatoire à la police de mentir et de lui avoir dérobé 450 euros en liquide au cours de son interpellation. En vain. La parole d’un immigré, sans papiers de surcroît, ne fait pas le poids face aux accusations des policiers.
Les refus d’obtempérer se multiplient et sont devenus le quotidien des forces de l’ordre. Toutefois, si le fléau n’est plus exceptionnel, il l’est cette fois car, fait extrêmement rare, c’est une femme qui était au volant du véhicule en fuite dans la nuit de mardi à mercredi 22 janvier.
Les deux prévenus avaient simplement repris un extrait du communiqué de presse publié par le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA). […] les juges se sont montrés cléments [sic] : les deux prévenus ont obligation de participer à un stage de citoyenneté à leurs frais, ils devront s’acquitter d’une amende de 300€ chacun et l’accès à leur compte en ligne est suspendu pour six mois.
Après trois ans d’une relation extraconjugale marquée par des violences, le policier ternois a été condamné à 5 mois de sursis probatoire par le tribunal judiciaire de Saint-Quentin. Sa victime, également policière, n’a pas eu la force de se présenter à l’audience.
Lors de la course, l’individu a dépassé un véhicule des gendarmes par la droite, « à faible allure, à environ 30 km/h », précise le parquet. L’un des militaires fait plusieurs sommations restées lettre morte, avant d’empoigner son arme de service et de faire feu en visant le pneu arrière gauche de la Mondeo.
Un homme nu et armé a pénétré dans la collégiale de Brive, ce mercredi 22 janvier. Il a été abattu par les forces de l’ordre. Son « identité reste à confirmer », a indiqué la procureure de la République, lors d’une conférence de presse.
Pour lui, les statistiques ethniques, d’accord, mais uniquement si elles ne servent pas à la «discrimination positive». Il nous dit explicitement qu’il veut des données chiffrées afin de traiter négativement des parties de la population. En gros, des statistiques afin de nourrir les politiques racistes.
« L’utilisation à quatre reprises du pistolet à impulsion électrique (PIE) sur un homme menotté et maîtrisé paraît disproportionnée et ne respecterait ainsi pas les critères légaux du recours à la force », analyse Émilie Schmidt, responsable « Sûreté et libertés » à l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT). Pour Fanny Gallois, responsable du programme Liberté à Amnesty international France, l’usage du taser au contact « peut s’apparenter à un acte de torture ou de mauvais traitements ».
Un homme est mort le 26 décembre 2024. Ancien policier angevin, il était en attente de son jugement par la cour d’Assises du Maine-et-Loire pour viol et agressions sexuelles.
Un gendarme, affecté dans une caserne du Jura, sera jugé mercredi 22 janvier par le tribunal correctionnel de Besançon. L’homme âgé de 22 ans est suspecté d’avoir organisé la prostitution de sa femme et avoir commis des violences répétées sur celle-ci, rapporte Le Progrès.
La police est intervenue tôt ce lundi matin pour commencer l’évacuation des demandeurs d’asile et réfugiés africains installés au lycée Younoussa Bamana depuis le passage du cyclone Chido. Une incertitude demeure sur le lieu de leur prise en charge, alors qu’un barrage routier a été installé pour empêcher leur installation à Kawéni.
Au cours d’une intervention dans un immeuble du 19e arrondissement pour des violences conjugales, les forces de l’ordre ont blessé un individu après que ce dernier a ouvert le feu, selon la préfecture de police. Samedi soir, son pronostic vital était engagé. Deux enquêtes sont ouvertes, selon le parquet.
Un fonctionnaire de police a fait usage de son arme ce vendredi après-midi à La Chapelle-Saint-Mesmin, dans la Métropole d’Orléans, visant une voiture impliquée dans un refus d’obtempérer. Le conducteur et son passager sont en garde à vue.
Le 2 janvier au soir, le chien de Marlène et sa fille Lucie a été blessé par balle suite à une intervention de la police. Ces derniers se défendent et assurent que l’animal a attaqué en premier. Une version que refusent de croire les deux femmes.
Avocate du mis en examen, Me Aurore Le Guyon revient sur les vidéos et demande à la cour « de bien les regarder ». « À aucun moment, on ne voit le brassard ‘‘police’’ de l’agent. En revanche, on le voit courir sur le parking, son arme à la main, sans faire le moindre geste de sommation de s’arrêter, et tirer à trois reprises. Mon client ne pouvait pas savoir qu’il s’agissait d’un policier. Et après les tirs, on voit le fonctionnaire ramasser des douilles, c’est-à-dire modifier la scène, et parler à des conducteurs en leur faisant un signe ‘‘circulez, il n’y a rien à voir’’, sans relever les identités de ces témoins », plaide-t-elle, annonçant déposer prochainement des requêtes pour faire annuler la mise en examen de son client.
Une gifle. Puis deux coups de poing en pleine figure. En ce 19 novembre 2022, Youssef (le prénom a été changé) vacille au milieu du réfectoire du centre de rétention administrative (CRA) de Vincennes, dans le XIIe arrondissement de Paris. Le policier qui lui fait face est bâti comme une armoire à glace. Et frappe si fort qu’il fait tomber le ressortissant algérien de 39 ans.
Deux policiers ont été condamnés mercredi par le tribunal correctionnel de Paris à des peines d’emprisonnement avec sursis ainsi qu’à une interdiction définitive d’exercer pour avoir frappé un homme lors d’une garde à vue en juillet. (…) Dénonçant un jugement « particulièrement sévère », l’avocate de Maxime D., Me May Vogelhut, a annoncé à l’AFP qu’elle « fera appel ». (…) Un troisième policier, Clément B., chef de poste le soir des faits et qui avait appuyé le récit initial de Maxime D., a été condamné à un an d’emprisonnement avec sursis et à une interdiction d’exercer dans la police pendant quatre mois pour dénonciation calomnieuse et non-assistance à personne en danger.
Le président Macron pourra à présent accrocher cette distinction à sa boutonnière. Jamais le nombre de personnes mortes entre les mains de la police n’avait été aussi élevé en une seule année : 55 morts, soit plus d’un par semaine, selon le décompte réalisé par Désarmons-les et le site Anti.média. Le précédent record date de 2021 (52 morts), alors que le cap des 40 morts, presque jamais atteint auparavant, a été dépassé en 2022 (42) et 2023 (43). Ce chiffre de 55 morts par an, constaté dans des articles de presse, sous réserve d’autres cas passés sous les radars, est le plus haut jamais observé depuis au moins 57 ans.
Vêtu d’un costume-cravate, Sylvain M. s’avance à la barre du tribunal correctionnel de Paris, mardi 14 janvier, pour écouter son jugement. Le gardien de la paix de 29 ans est condamné pour harcèlement sexuel aggravé sur deux de ses collègues, en 2019 et 2020, et relaxé faute de preuves suffisantes concernant une troisième policière qui l’accusait des mêmes faits.
On le voit maîtrisé par quatre fonctionnaires, des membres de la brigade anticriminalité (BAC), portant leur brassard orange. Pendant qu’un agent lui saisit le cou, trois autres l’amènent à terre. Il est plaqué au sol. Et maintenu dans cette position par un policier qui l’immobilise, un genou sur le torse.
Seuls présents avec l’homme lors de son transfert au commissariat, Théo P. et sa coéquipière prétendent s’être défendus d’un coup au visage, avant que, selon leurs dires, Tamer Miskir ne se frappe lui-même le visage contre la portière du véhicule, tout cela alors même qu’il était menotté. Après l’avoir passé à tabac, les forces de répression l’ont vraisemblablement laissé à l’agonie dans leur voiture, sans lui apporter de soins et en le conduisant d’abord au commissariat, retardant sa prise en charge à l’hôpital.
Le 12 décembre 2020, à Paris, lors d’une manifestation contre la loi sécurité globale, plusieurs agents ont interpellé et blessé un homme, cassant son appareil photo et son micro. Ils ont ensuite porté plainte pour outrage et rébellion contre lui. Deux d’entre eux seront jugés pour violences lundi.
Elle traduit le comportement particulièrement grave adopté par un dépositaire de l’autorité publique. En milieu d’année 2024, un salarié a effectué un signalement après une comparution au tribunal de commerce. L’homme s’est étonné d’avoir reçu un jugement contraire à la décision qu’il avait lui-même entendue à l’audience.
Au terme d’une enquête particulièrement lente, Grégoire A. a écopé de 900 euros d’amende pour des violences sur un détenu commises il y a six ans, lorsqu’il était en poste au centre pénitentiaire de Meaux-Chauconin.
Malgré ses dénégations, un gendarme volontaire a été reconnu coupable ce 9 janvier de l’agression sexuelle d’une stagiaire de 16 ans il y a deux ans au sein de l’école de gendarmerie de Dinéault.
Combien sont-elles, chaque année, les victimes de soumission chimique ignorées, passées sous les radars de professionnels négligents ou insuffisamment formés ?
[…] saisie de l’affaire, la section de recherches de gendarmerie d’Ajaccio procède aux premières vérifications. Au total, une quarantaine de procurations litigieuses sont retracées, comme le confirme une source proche de l’enquête auprès de Mediapart. Elles ont toutes été certifiées par le même gendarme, Ludovic P., arrivé en Corse en 2018 avant d’être affecté au peloton de surveillance et d’intervention de Boccognano.
Les deux fonctionnaires de la BAC de Montereau-Fault-Yonne affirment avoir effectué les trois jets de bombe lacrymogène vers le sol. La vidéo en montre un tiré à l’horizontale, faisant tomber l’ado avec son scooter.
Après avoir déjà été condamné à deux reprises pour violences conjugales, un surveillant pénitentiaire de la prison du Pontet vient d’être condamné pour la troisième fois.
Derrière [des] achats faramineux d’armes destinées à terroriser et blesser la population, il y a des fonctionnaires et des intermédiaires. Et justement, Médiapart vient de dévoiler qu’une enquête judiciaire du Parquet national financier (PNF) vise ce service du Ministère de l’Intérieur, pour des soupçons de corruption, notamment au cours de l’année 2022.
Cinq ans après la mort du livreur de 42 ans lors d’un contrôle de police, les juges d’instruction viennent d’ordonner le renvoi de trois policiers devant le tribunal correctionnel.
Le 14 juin 2023, le jeune Alhoussein Camara est tué au volant de sa voiture par les balles d’un policier alors qu’il se rendait sur son lieu de travail. Dans cette création sonore signée par le CollectifVérité et Justice pour Alhoussein, nous sommes au temps de la mémoire et de l’hommage. Pour ne pas oublier Alhoussein, et rappeler le combat pour la vérité, contre l’impunité policière et pour toutes les victimes.
[…] les policiers se sont-ils jetés sur eux sans s’être annoncés, comme l’assènent les deux prévenus ? – « Ils sont apparus encapuchonnés, sans brassard, sans rien. Ils m’ont chopé par le colbac, tout ça sans dire qu’ils étaient policiers ! On s’est fait taser, il m’a porté sur deux étages par les menottes, c’est là qu’il m’a cassé le poignet ! Y’avait pas écrit POLICE !
C’est la conviction de l’administration, qui a licencié un élève de l’école de police de Montbéliard, accusé d’attouchements sur deux de ses collègues féminines, lors d’un exercice de simulation de combat au sol.
Un jeune homme est mort des suites de ses blessures ce lundi soir à Avignon. Il a heurté un terre-plein central avec son scooter alors qu’il tentait de fuir un contrôle de police.
EnEn dépit des directives du ministère de l’intérieur, un policier, reconnu coupable de violences conjugales, est toujours au contact de victimes. C’est ce que Mediapart a découvert au commissariat de Maisons-Alfort (Val-de-Marne). […]
Le 21 juillet dernier, maître Kada Sadouni, avocat au Barreau de Nice se rend à la gendarmerie de la Trinité, pour défendre l’un de ses clients alors placé en garde à vue. … L’avocat se retrouve enfermé dans la salle d’entretien, pendant plus de 20 minutes. Ce n’est qu’après de très nombreuses sollicitations (en toquant notamment à la porte) que les gendarmes finiront par lui ouvrir. Ne comprenant pas ce temps si long d’enfermement, Maître Sadouni demande alors des explications aux gendarmes présents sur place. On lui rétorquera de manière virulente qu’il : « était en France et que sa place n’était pas ici. […] Entretien avec le principal concerné dans le Face-Cam.
Parmi le ramassis de déchets récolté par le camion-poubelle Bayrou afin de bricoler un nouveau gouvernement, on retrouve Gérald Darmanin. Et pas à n’importe quel ministère : Bayrou lui a confié l’un des plus stratégiques, celui de la justice.
Des dizaines de contraventions infligées à des automobilistes garés sur des trottoirs. Voici l’œuvre d’un policier du commissariat de la Rochelle qui depuis des semaines multiplie les PV comme les petits pains dans des communes de Charente-Maritime. Et ce, sur ses temps de repos !
« Le motif est dérisoire mais pas l’acte de modifier un état civil », a expliqué l’avocate générale, Caroline Gaziot. « C’est symbolique, encore plus pour un gendarme. » La magistrate, qui avait requis deux mois de prison avec sursis et six mois d’inéligibilité, a également noté chez le gendarme la « porosité entre la sphère personnelle et professionnelle » en citant une autre affaire au cours de laquelle il avait consulté un fichier pour le compte de sa belle-sœur.
Au bout de sa course, l’Alpine de la gendarmerie a percuté le deux-roues et tué le conducteur et la passagère. Les deux victimes avaient 30 et 17 ans. La course-poursuite serait par ailleurs à l’origine d’un suraccident intervenu presque simultanément à quelques centaines de mètres en amont du choc mortel. Cinq personnes ont été blessées dans ce carambolage impliquant plusieurs véhicules. L’ampleur de cet accident rappelle la brutalité des méthodes policières, aux conséquences meurtrières.
Une femme musulmane a été convoquée au commissariat après avoir refusé de serrer la main d’un fonctionnaire, un acte qui n’est pourtant pas illégal en France. Elle qualifie l’ interrogatoire de « délirant ».
Le stratagème est employé depuis quelques années maintenant. Mettre au service de la répression un terme qui fait peur : le terrorisme. Dans le cas du soutien à la Palestine par exemple, c’est « l’apologie du terrorisme » qui est brandie pour mettre au pas les voix qui s’élèvent pour condamner le génocide en cours.
Tous les premiers jeudis de chaque mois, la 14e chambre correctionnelle du tribunal de Bobigny juge des fonctionnaires de police basés en Seine-Saint-Denis.
Par la suite, sa blessure à la jambe s’étant infectée, il a été transféré au centre pénitentiaire de Laon, grâce aux appels de sa compagne inquiète vers la prison et le SAMU. D’après son récit, le détenu aurait été victime de clé de bras en salle de fouille, puis d’un coup de pied au visage, avant de tomber à terre, sous une pluie de coups dans le dos et sur la nuque. Pour terminer, les huit agents contre lesquels il a porté plainte, sont accusés de lui avoir frotté la tête sur un tapis à picots en plastique, en disant : « C’est comme ça qu’on lave les bougnoules. » Pour l’heure, une demande d’enquête interne de l’administration pénitentiaire est restée sans réponse. « Selon eux, il ne s’est rien passé », indique l’avocate, Me Badaoui.
Des PV à la volée, selon les “contrevenants” cités dans plusieurs journaux régionaux, de surcroît donnés en dehors de la zone de contrôle du policier mis en cause. Le représentant des forces de l’ordre en question, officier de la police judiciaire exerçant dans la ville de La Rochelle (Charente-Maritime), aurait ainsi la main particulièrement lourde en matière de distribution de prunes pour stationnement gênant, sans discernement.
L’été dernier, lors d’un contrôle de routine menée par une patrouille de policiers municipaux dans le secteur de la gare SNCF Saint-Roch, à Montpellier, deux SDF sont invités à montrer leurs papiers. L’un d’eux rechigne et se rebelle, outrageant copieusement l’un des agents. Ce dernier, un des plus anciens du service, aurait alors porté des coups de pied au thorax du SDF, une scène filmée discrètement par le second SDF et confirmée par le visionnage des caméras de vidéo-protection du Centre de supervision urbaine -CSU- de la mairie.
Plusieurs villes des Hauts-de-Seine ont connu des nuits de révoltes après le décès le 10 décembre d’Abdoulaye Diaw, 34 ans, au commissariat de Bagneux. Souffrant d’une pathologie mentale lourde et hospitalisé une première fois, il a été maintenu en garde à vue malgré son état de santé.
Après une manifestation spontanée contre la réforme des retraites en avril 2023, trois personnes interpellées pour avoir incendié une poubelle ont porté plainte auprès de l’IGPN, dénonçant un «stratagème policier». Deux des trois jeunes mis en cause étaient jugés mardi.
D’après le ministère public, trois de ces fonctionnaires, Jean-Michel G., Guillaume B. et Marc B., seront jugés pour avoir « porté des gifles et coups de pieds et de poing » sur Ali H. Soit des violences volontaires par une personne dépositaire de l’autorité publique, dans l’exercice de ses fonctions et en réunion, ayant entraîné une incapacité totale de travail supérieure à huit jours, en l’espèce quatre jours. Un quatrième fonctionnaire, Roys G., sera jugé pour complicité de ces faits.
Le cortège, rejoint et salué par des habitant-es d’Orvault croisé-es en chemin, s’est donc heurté au dispositif policier, avant d’être chargé dans les faubourgs de la ville en tentant de contourner la zone. La CRS 8 a lancé une charge brutale et soudaine, arrêtant quatre personnes. Après avoir à nouveau tenté d’atteindre la salle de réunion par un autre chemin, et face à un rapport de force aussi inégal et une telle débauche de moyens policiers, le cortège se résout alors à se disperser. Mais la répression se poursuit et une partie des manifestant-es subit une nasse sur le retour vers Nantes. En tout, 6 personnes auront été interpellées et placées en garde à vue.
En février 2020, [Flagrant Déni] publie un article mettant en cause l’impunité de policiers de la brigade anti-criminalité (BAC) de Lyon. Dans les jours qui suivent, Lionel Perrin, à l’origine de l’article, et l’association sont submergés d’appels commerciaux et de courriels publicitaires. Coïncidence ? En quelques clics, ils découvrent que l’adresse IP à l’origine de ce démarchage indésirable provient de la Direction des services numériques de l’État (DINUM).
À la prison d’Aiton, une femme employée aux cuisines de la prison aurait été victime d’une agression sexuelle par un surveillant du même établissement.
L’Inspection générale de la police nationale a publié son dernier rapport. Au menu, beaucoup de design et de com’, et cette info discrète : l’an dernier, en plein pic de violences policières, le pôle Enquêtes de l’IGPN a perdu 20% de ses agents.
Il ne fait pas bon vouloir défendre la forêt domaniale de Mormal (Nord) et le gibier qui y vit. Pour avoir mis en lumière, depuis dix ans, les coupes de bois excessives de l’ONF et dénoncé ses plans de chasse qui vident le massif de ses cervidés, Jean-François Hogne subit de multiples tracasseries de la part de la gendarmerie et du parquet d’Avesnes-sur-Helpe. Dernier incident en date, une rocambolesque perquisition qui le prive depuis près de deux mois l’ensemble de ses moyens de communication électronique !
David contre Goliath. Jeudi 12 décembre 2024, des lycéens et lycéennes se sont rassemblés devant le lycée Hélène Boucher (Paris 20) pour dénoncer les violences et la répression policières qui ont accompagné leur mobilisation du mardi 3 décembre, durant laquelle des policiers munis de boucliers et LBD (lanceurs de boules de défense) les ont frappés et arrêtés. Comme en mai et en juin 2024 dans d’autres lycées de la capitale, quatre mineurs ont été placés en garde-à-vue au commissariat où ils ont passé la nuit. En juin déjà, une mobilisation de lycéens s’était finie en garde-à-vue pour 48 d’entre eux. Criminalisation de la jeunesse et approche répressive ont été les réponses aux expressions et revendications d’une jeunesse, qui cherche à se faire entendre. L’éducation en option ?
Selon une information de Mediapart, le 10 décembre, les policiers auteurs, dans l’affaire de Viry-Châtillon, de faux procès-verbaux qui avaient conduit des innocents en prison, ont été auditionnés par l’IGPN, certains d’entre eux sous le régime de la garde à vue.
Nous diffusons des extraits d’interventions d’historiens et de sociologues de la police, des clips sonores qui nous racontent comment ça se passait il y a un siècle sous le règne du préfet Louis Lépine, et enfin une séquence consacrée au site internet Anti.média qui propose une revue de presse sur les violences d’État aujourd’hui.
Le climat s’est tendu. Après la mort d’un homme lors de sa garde à vue à Bagneux (Hauts-de-Seine) mardi 10 décembre 2024, des épisodes de violences ont éclaté dans la commune ainsi qu’à Châtenay-Malabry et Malakoff. Des policiers ont été pris pour cible. Au total, dix personnes ont été interpellées, nous indique le parquet de Nanterre.
On peut déroger aux règles de sécurité de la chasse, tirer sur une façade de maison et ne pas avoir de suspension de permis. Le tout, en étant agent de police nationale…
Après la dissolution de l’Assemblée Nationale, une manifestation contre l’extrême droite avait lieu le 11 juin dernier à Nancy comme dans de nombreuses villes de France. Des milliers de personnes manifestaient alors que le risque d’une arrivée au pouvoir du RN était plus fort que jamais. Dans la ville de Lorraine, des néo-nazis étaient venus provoquer et agresser la manifestation. Six mois plus tard, ce sont pourtant trois antifascistes qui ont été inculpé-es. Leurs procès se tient le 13 décembre 2024 au tribunal de Nancy. Le Comité de Soutien aux Inculpé-es (CSI) du 1312 a accepté de répondre à nos questions et de revenir sur ces évènements.
« TOUT LE TRIBUNAL A ENVIE DE TE VIOLER » : VIOLENCES SEXISTES ET SEXUELLES DANS L’INSTITUTION JUDICIAIRE : ENQUÊTE CHOC DU SYNDICAT DE LA MAGISTRATURE
RASSEMBLEMENT AU TRIBUNAL DE BOBIGNY LE 13/12- LES FLICS VEULENT DES SOUS POUR LEURS PASSAGES À TABAC ? SOYONS PRÉSENTS CONTRE LEUR RACKET ET LA RÉPRESSION
Le 13/12, trois personnes passent en procès au tribunal de Bobigny en première instance (après de nombreux renvois) d’une affaire dont les interpellations remontent au 18 septembre 2021.
Saisi par la CGT, Solidaires, la Ligue des Droits de l’Homme (LDH), le Syndicat des Avocats de France (SAF) et le Syndicat de la Magistrature (SM), le tribunal administratif de Paris a, le 29 novembre dernier, déclaré illégaux les différents arrêtés d’interdiction des manifestations spontanées contre la réforme des retraites au printemps 2023, tous pris par le préfet de police de la capitale.
Trois hommes maghrébins, un homme péruvien et une femme noire ont été passé-es à tabac ou violenté-es en 2 ans par des policiers parisiens. Pourtant la justice refuse la qualification de crime raciste. Chronique de l’impunité policière d’agresseurs multirécidivistes.
Alors que l’association d’aide aux personnes réfugiées est visée par trois enquêtes pénales portant sur ses actions à la frontière franco-britannique, deux rapports alertent sur la volonté de criminaliser les associations d’aides aux personnes exilées et leurs bénévoles.
Selon nos informations, la victime souffrait effet d’une pathologie psychiatrique lourde et se trouvait sous curatelle renforcée. Selon une source proche du dossier, sa curatrice n’avait pas été informée de la mesure dont il faisait l’objet. « Notre client n’était pas en état de poursuivre sa garde à vue. C’est un homme particulièrement vulnérable et nous étions profondément inquiètes », insistent ses avocates Mes Marie-Alix Canu Bernard et Agnès Lowenstein. « Tous les éléments médicaux avaient été transmis aux enquêteurs, tant à l’oral qu’à l’écrit. Nous n’en resterons pas là. Nous avons d’ores et déjà saisi le contrôleur général des lieux de privation de liberté. Nous envisageons par ailleurs de demander le dépaysement de l’enquête, en dehors du ressort du tribunal judiciaire de Nanterre », insistent-elles. L’irresponsabilité pénale du défunt avait déjà été reconnue dans d’autres dossiers, compte tenu de son état de santé.
Le parquet de Paris avait requis un non-lieu dans ce dossier. Mais le magistrat instructeur a estimé que si le policier, désormais âgé de 53 ans, n’était certes pas «animé par une volonté» de blesser Gabriel Pontonnier, il n’avait pas pris les précautions nécessaires avant de tirer. Selon lui, le mis en cause a lancé sa grenade «en direction d’un groupe d’individus» malgré «d’importantes quantités de fumées» et «l’obscurité» qui l’empêchaient de voir correctement.
Le 4 mai, les policiers Maxime D., Clément B. et Romain B. ont agressé trois hommes d’origine maghrébine devant un bar, alors qu’ils n’étaient pas en service. Les deux premiers, en poste au commissariat des Ve et VIe arrondissement, sont déjà impliqués dans une grave affaire de violences.
Il avait un petit pouvoir. Celui d’avoir accès aux dossiers pénitentiaires des détenus. Et il s’en serait servi pour obtenir des faveurs sexuelles. (…) Il a, dans la foulée, été placé en garde à vue « du chef d’agression sexuelle par personne abusant de l’autorité conférée par sa fonction », nous indique le parquet de Bobigny. Le suspect était déjà connu des services de police D’après nos informations, les faits qui sont reprochés à cet agent pénitentiaire concernent trois détenus. Ces prisonniers auraient subi des fellations et des attouchements en échange de renseignements les concernant. Depuis quand cela durait ? On l’ignore.
Entre 2020 et 2022, au moins 488 personnes sont décédées en garde à vue ou lors d’interventions policières dans les 13 pays de l’UE qui ont publié ou nous ont fourni des données. La France présente les chiffres les plus élevés : entre 2020 et 2022, le pays a enregistré 107 décès en garde à vue ou lors d’interventions policières. Viennent ensuite l’Irlande, l’Espagne et l’Allemagne, qui comptent respectivement 71, 66 et 60 décès.
Vers 1h30, dans la nuit de vendredi à samedi, un homme est décédé d’une crise cardiaque au dépôt du tribunal judiciaire de Bobigny, en Seine-Saint-Denis, lieu où sont détenues les personnes en attente de jugement. Selon le récit des policiers, le prévenu, qui devait être présenté au tribunal pour des faits de violences conjugales, a été pris d’un malaise dans sa cellule.
« COLÈRE ET DÉGOUT » : TRAINÉ PAR LES PIEDS, UN PAYSAN-BOULANGER DE HAUTE-SAÔNE TOUJOURS EN GARDE À VUE APRÈS L’ACTION DE LA CONFÉDÉRATION PAYSANNE À PARIS
« Ces violences policières témoignent du deux poids deux mesures qui s’exprime lorsqu’un syndicat agricole dénonce le monde de la finance et ne s’attaque pas à des bâtiments ou agents publics. Mais nous refusons qu’elles éclipsent nos revendications. » Communiqué de la Confédération paysanne.
Sont appelés à la barre Vincent R. et Thomas B., les deux policiers qu’une vidéo montrait violenter et menacer un jeune homme au commissariat d’Aubervilliers. Seul le premier se lève. Pour cause, le gardien de la paix Thomas B. vient d’être incarcéré dans le cadre d’une autre affaire, ont appris Les Jours. Celle-là même dont il avait assuré ne pas se souvenir devant le tribunal le mois dernier… Présents ou pas, les deux fonctionnaires sont reconnus coupables et Vincent R. écope de deux mois de sursis, Thomas B. en prend quatre, assortis dans son cas d’une interdiction de porter une arme pendant six mois.
Dans cette affaire, l’homme a été partiellement relaxé « faute d’élément », précise la magistrate. Il est finalement reconnu coupable pour voyeurisme, le 12 avril 2024.
(…) Pendant le procès, son avocate avait mis en lumière l’altération du discernement retenu par l’expert judiciaire, qu’elle avait mis en lien avec sa situation conjugale de l’époque. « Il n’était pas animé par des pulsions pédophiles », insiste-t-elle.
Le procureur de la République de Besançon Etienne Manteaux explique que vers 4 heures du matin, les policiers ont vu un véhicule zigzaguer sur ce boulevard. À un feu rouge, ils ont tenté de contrôler le conducteur qui n’a pas obtempéré, et fait brutalement marche arrière, percutant un camion et parvenant à faire demi-tour. Le véhicule a pris la direction de Chalezeule, suivi par les forces de l’ordre. “Les policiers ont déclenché leurs gyrophares avant de l’éteindre voyant à nouveau le véhicule zigzaguer” explique Etienne Manteaux. La voiture a fait une première embardée, avant le choc mortel.
Le mis en cause avait fait usage d’un aérosol lacrymogène à bout portant et directement dans les yeux d’un jeune homme. Celui-ci, un Niortais d’aujourd’hui 41 ans, avait failli perdre l’usage de son œil gauche, sauvé grâce à une intervention chirurgicale comportant une greffe. Un médecin légiste lui avait ensuite attribué une incapacité totale de travail d’une durée de trente jours.
Le tribunal administratif de Rennes a désavoué le gendarme de Guingamp (Côtes-d’Armor) qui souhaitait faire annuler la sanction qui lui avait été infligée par sa hiérarchie suite aux dénonciations de « harcèlement sexuel » faites par trois de ses collègues féminines quand il exerçait à Perros-Guirec.
Lors d’une interpellation en juillet 2022, des policiers racontent dans un procès-verbal signé par toute la brigade qu’un jeune homme les a violentés. La vidéosurveillance a tout contredit et pointe les coups d’un policier, condamné en novembre.
Le 2 décembre 2024, un an et demi après les faits, nous apprenons que la plainte est classée sans suite. Les policiers violeurs pourront continuer d’exercer en toute impunité. «À l’heure où on vient nous dire que la lutte contre les violences sexistes et sexuelles est la priorité, la grande cause nationale, je ne comprends pas qu’on traite ainsi un tel dossier dans lequel des jeunes filles dénoncent des gestes à caractère sexuel, et des agressions sexuelles de la part de fonctionnaires de police» dénonce l’une de leurs avocates, Aurélie Rolland.
Suite à ces trois plaintes, le militaire a reçu « un blâme » du tribunal administratif de Rennes, qui a été annulé après qu’il a fait appel et remplacé le 23 mars 2021 par une sanction moins lourde au motif que la précédente sanction était « disproportionnée ». Cette décision n’a pas suffi au militaire, qui a de nouveau fait appel.
Il rédige et transmet au juge d’instruction un procès-verbal mentionnant que l’individu a été formellement reconnu par une de ses collègues à partir d’un lot de photographies de fichier policier. Or, la collègue du policier révèle au juge qu’elle n’a jamais participé à une séance de reconnaissance sur photos.
Après une décennie de combat, la famille toujours dans la peine avait obtenu le renvoi du militaire devant le tribunal correctionnel d’Orléans. L’audience s’est déroulée en présence des proches en octobre dernier plus de 10 ans après le décès du jeune homme. Ce funeste 3 novembre 2013, l’étudiant en licence à Orléans avait succombé après un tir de 17 secondes contrairement aux cinq secondes légalement autorisées. « Il a donc reçu l’équivalent de quatre tirs et demi », précise l’avocat de la famille.
Ce jour-là, plusieurs dizaines d’agents ont pénétré dans l’Hôtel de Ville en proférant des insultes envers le maire PS Benoît Payan Sur des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, on peut aussi entendre les manifestants scander, à l’encontre du directeur des ressources humaines « Matthieu Cordier, on va tout cramer chez toi ».
Un fonctionnaire de police a fait l’usage de son arme de service, sans faire de blessé, après un refus d’obtempérer, lundi soir. Deux enquêtes sont ouvertes. L’une est confiée à la sûreté territoriale des Hauts-de-Seine, l’autre à l’IGPN.
Au poste, les compagnons comprennent que les flics sont en pleine construction d’une petite histoire : il s’agit de les impliquer dans une tentative de sabotage. Le moindre outil, le moindre tract présent dans la voiture deviennent des preuves à charge. Les flics scotchent sur de vieux morceaux de bois, puis sur du vinaigre blanc qu’ils pensent inflammable (si, si !), saisissent un vieux texte antinucléaire et un autre anarchiste. Des preuves infaillibles on vous dit.
Les dérapages d’une « journée de cohésion » en maillot de bain des gendarmes de la brigade de Valras-Plage, avec crème chantilly, mains baladeuses et soupçons d’agression sexuelle dans une paillote de plage de l’Hérault, le 5 septembre 2022, ont été longuement examinés, lundi 25 novembre, au tribunal correctionnel de Toulouse, compétent pour les délits commis en Occitanie par des militaires en activité.
Il y a deux ans, un jeune homme de 18 ans, petit-fils d’une figure politique locale, fait tomber deux policiers le soir d’Halloween. Il est arrêté par leurs collègues et en ressort avec le nez cassé. Condamné pour violence sur fonctionnaires de police, il a fait appel.
[…] il lui es reproché d’avoir volé une Rolex à un homme qui avait été placé en garde à vue dans les cellules du commissariat de Nïmes puis de l’avoir remplacée par une contrefaçon. L’enquête a aussi mis au jour des billets volés à d’autres gardés à vue puis remplacés par des billets contrefaits. Enfin, il lui est reproché d’avoir consulté illégalement et en grand nombre des fichiers de police auxquels il avait accès.
Dans une vidéo du Média pour tous, le journaliste d’extrême droite Vincent Lapierre montre son «immersion chez les Némésis». Et filme comment le groupe de militantes a été abordé par les policiers, en amont de la manifestation. […] Le groupe en marche se fait ensuite approcher par les forces de l’ordre. Un policier leur demande : «Vous êtes un groupe de 60 personnes ? Vous comptez rejoindre la manif gare du Nord ? Ok.» Vincent Lapierre commente ensuite : «Donc là, les policiers ont proposé de passer par un autre endroit. Les filles sont escortées par la police, ça c’est cool.» […]Toutes semblent surprises : «Il y a un cortège entier de policiers qui nous rejoignent pour nous escorter, dit l’une d’entre elles. Je dois avouer que je ne sais pas trop ce qu’il se passe, c’est assez fou, ça nous est jamais arrivé jusqu’ici, on pensait qu’ils allaient nous empêcher de faire l’action mais en fait non, ils viennent pour nous aider, en tout cas assurer notre sécurité.»
Aucune preuve n’est avancée. Mercredi matin s’est tenue l’audience devant la juge des libertés et de la détention (JLD) au tribunal de Bobigny (93) durant laquelle son maintien en zone d’attente a été repoussé à huit jours. « On prive un individu de sa liberté sur la base d’aucun élément factuel »
Un homme de 32 ans avait accusé un policier de l’avoir éborgné avec un tir de lanceur de balles de défense (LBD) après de violents heurts, le 3 juillet 2023, en plein centre-ville d’Angers. Selon Le Courrier de l’Ouest, l’enquête de la police des polices révèle que le tir provient bien du LBD d’un policier. Un juge d’instruction a été saisi du dossier.
À Saint-Étienne (Loire), un homme armé d’un couteau a été abattu par la police municipale. Il avait menacé des passants et légèrement blessé une femme âgée.
Le 3 février 2023, à Caen, alors qu’une cheffe de service au sein de l’administration pénitentiaire pénètre dans le vestiaire, un des agents qu’elle supervise lui montre ses fesses. Il saisit ses poignets et pose les mains de la jeune femme sur ses fesses, en essayant de la faire toucher son sexe par la suite.
À compter du 1er décembre 2024, à Mantes-la-Jolie (Yvelines), « l’ivresse publique et manifeste » sera doublement sanctionnée en cas de prise en charge par la police municipale.
Examiné le lendemain par SOS médecin, Rod présente des hématomes et éraflures au niveau de l’œil droit, de la pommette et du nez, qu’il attribue aux coups reçus dans la voiture. Ses blessures lui ont valu deux jours d’ITT. Plusieurs semaines après les faits, il ne comprend toujours pas la raison du contrôle. Les agents ne lui auraient, d’ailleurs, même pas demandé ses papiers.
Une quinzaine de commerçants du marché de Saint-Ouen (93) accusent la cheffe de la brigade chargée de lutte contre la contrefaçon et deux autres policiers de nombreux vols d’argent. Le système de racket serait en place depuis au moins deux ans.
Accusé d’avoir consulté irrégulièrement des fichiers de police au bénéfice de membres du crime organisé, le quadragénaire, déjà condamné à deux reprises,a écopé de deux ans de prison ferme, et d’une interdiction définitive d’exercer.
Onze ans après le malaise fatal d’un étudiant de 21 ans qu’il avait tasé pendant 17 secondes, Noham C. a été condamné à deux ans de prison avec sursis mardi 26 novembre, à Orléans. Son avocat a indiqué faire appel.
Militarisation du matériel, commande massive de grenades, décès au commissariat et textos accablants : quelques nouvelles de la police ces derniers jours, dans un État qui s’enfonce dans le néofascisme.
Mardi 26 novembre 2024, un policier de Flers (Orne) était jugé pour avoir commis des violences à l’encontre d’un homme, interpellé par des agents de sécurité après un vol dans le centre Leclerc de la ville. Le fonctionnaire a reconnu les faits devant le tribunal d’Argentan.
L’accident qui a causé la mort d’un motard de 15 ans, samedi 23 novembre, à Ploubezre (22), s’est produit à la suite d’un refus d’obtempérer, selon le parquet de Saint-Brieuc. L’Inspection générale de la gendarmerie nationale et la section de recherches de Rennes ont été saisies de l’enquête.
Un policier marseillais a été condamné lundi à huit mois de prison avec sursis pour avoir exercé des violences jugées illégitimes contre un manifestant kurde deux ans plus tôt. Aujourd’hui en poste à Bobigny, le fonctionnaire était jugé pour un coup de poing porté au visage d’un manifestant, des violences qui n’étaient « pas justifiées et disproportionnées » selon le délibéré du tribunal.
Le 7 novembre, deux hélicos et de nombreux camions débarquent sur le terrain de la famille Gurême dans l’Essonne. Les agents auraient menotté et menacé avec des armes plusieurs personnes, dont des mineurs, avec des dégradations et propos racistes.
Une militante transgenre opposée à l’autoroute A69 se retrouve au cœur d’une polémique sur les conditions de détention des personnes trans. Incarcérée depuis le 15 octobre 2024 dans la maison d’arrêt pour hommes de Tarbes (Hautes-Pyrénées) et placée à l’isolement, son cas relance les questionnements sur le traitement des détenus transgenres en France.
Ces dernières semaines, le préfet du Val d’Oise s’est lancé dans des opérations de « tranquillisation » en envoyant la police à l’entrée des établissements scolaires afin de contrôler les élèves. Une nouvelle offensive contre les élèves des quartiers populaires dénoncée par les personnels de plusieurs établissements.
« La rétention, ils disent que c’est pas la prison. Les cellules sont ouvertes, tu as le droit à un bigot, y a une cour pour sortir. Mais les murs et les barbelés sont bien là. Les flics aussi. En fait c’est pire que la prison. C’est le bordel tout le temps. Tout le monde est mélangé, cracked, fou, vieux, jeunes, malades… tout le monde stress de l’expulsion… ceux qui sont enfermés pour la première fois, ils deviennent vite fou. Ca met une ambiance de dingo. Ici tu peux pas cantiner. Les seuls trucs qu’on peut t’amener du dehors c’est du sucré, donc ça nourrit pas. En prison ok t’es enfermé 22 heures sur 24 mais tu peux cantiner tranquil, tu manges, tu fais ton sport, tu dors… la nuit ici les flics font des rondes, ils peuvent venir à 3h du matin pour fouiller ta cellule. Jamais en détention on m’a réveillé à 3h du matin. »
Un homme de 22 ans a été grièvement blessé par trois tirs de policiers à Saint-Mandé, dans le Val-de-Marne, dans la nuit de vendredi à samedi et son pronostic vital est engagé, a indiqué samedi le parquet de Créteil.
(…) “Mercredi soir […] une patrouille de la police municipale de Papeete se donnait […] en spectacle en saccageant les plantes devant le presbytère de la cathédrale”, a dénoncé vendredi dans une publication sur Facebook le père Christophe, vicaire de la cathédrale de Papeete (…) Par ces mots, l’homme d’église exprime un profond ras-le-bol et un agacement face à ce qu’il qualifie de comportements inappropriés de certains membres des forces de l’ordre. Son message, publié sur les réseaux sociaux, était accompagné de photos et d’une vidéo datant de mars dernier, où l’on voit un policier frapper un sans-domicile-fixe (SDF) au visage. “Ce que je retiens, c’est que cette violence devient systémique”, a-t-il témoigné, interrogé par Tahiti Infos, ce vendredi.
En octobre 2023, une enquêtrice de police du commissariat de Tarbes qui a volé plus de 10 000 euros dans les scellés a été définitivement interdite d’exercer dans la fonction publique par le tribunal de Tarbes (Hautes-Pyrénées). Une décision que la policière a contestée en interjetant appel.
Devant une salle comble remplie de leurs collègues venus les soutenir, ils devaient répondre de violences par personne dépositaire de l’autorité publique et de port prohibé d’arme de catégorie B pour l’un, et de violence aggravée par deux circonstances pour le second.
« Trois victimes ont été identifiées dans son commissariat mais l’enquête aurait pu aller plus loin, il aurait fallu interroger ses proches, son ex-compagne, ce qui n’a pas été fait, déplore-t-il. L’IGPN avait demandé son renvoi pour agression sexuelle, ce que le parquet n’a pas requis. Par ailleurs, Sylvain M. a eu accès au dossier d’enquête administrative juste avant d’être convoqué pour sa garde à vue, ce qui normalement n’arrive jamais. Juste avant, on sait qu’il a téléchargé une application pour faire disparaître des messages. » L’avocat décrit sa cliente comme « extrêmement anxieuse » mais « combative ». Un expert lui a attribué 12 jours d’interruption temporaire de travail (ITT), relevant un « état anxio-dépressif ».
Alors que le procès-verbal écrit par les policiers dénonçait des violences de la part du Martiniquais, les messages laissent entendre l’inverse. Celui dont les blessures sont censées être les plus graves écrit par exemple : « Oui tkt jai la main gonfle pcq jai tapé le mec ». Un autre répond à l’un de ses contacts, qui s’inquiète de ses blessures : « J’ai rien ». Une blessure imaginaire qui lui a pourtant valu deux jours d’interruptions temporaires de travail (ITT). Mesurées en jours, les ITT permettent aux magistrats d’évaluer la gravité des violences qu’a subies une personne, et donc de fixer la sanction en conséquence. Les blessures subies par Michel Zecler lors de son passage à tabac sont bien plus graves, évaluées à 45 jours d’ITT. « En vrai, pas suffisamment, on n’a pas été méchant je trouve », commente pourtant par message l’un des policiers, en référence aux blessures du producteur.
Y a aucun respect de nous, y a aucun respect de la race humaine, y a aucun respect de la vie humaine, alors l’école du crime, bah tu l’apprends ici, tu l’apprends de la part du surveillant. Tu l’apprends de la part du surveillant quand il te dit « ferme ta gueule » quand il t’a volé tes cantines, quand il t’a fermé la porte… T’as appris une chose. T’as appris que l’autorité, elle garantit qu’une chose, la criminalité. Voilà ce que t’as appris.
« On se place dans un continuum de l’indulgence dont font preuve les juges à l’égard des violences faites par les policiers. Les forces de police sont protégées. Ce n’est même pas moi qui le dit, mais la Ligue des Droits de l’Homme. C’est abject de voir à quel point cette justice est servile. C’est un mauvais signal envoyé. » Me Fernandez, qui confirme l’appel de son client, indique qu’il va également saisir le tribunal dans le cadre d’une citation directe à l’encontre des deux agents de police. « On a les images de caméras vidéo, et un grand nombre de témoins », affirme l’avocat de la défense. La procédure engagée contre le maire de Sète, François Commeinhes, pour « entrave à la liberté de manifester et complicité de violence en réunion », est « toujours en cours », fait savoir l’avocat.
« Déclencher la colère des policiers serait inconséquent de la part des autorités » : la menace à peine voilée du syndicat Alliance Police nationale Alpes-Maritimes conclut une tribune publique publiée aujourd’hui.
Cinq ans après la mort d’Allan Lambin, dans une cellule de dégrisement du commissariat de Saint-Malo (35), les quatre policiers chargés de sa surveillance sont renvoyés devant le tribunal correctionnel pour homicide involontaire.
« J’étais menotté, le policier m’a mis trois gifles gratuitement. Je l’ai insulté. Je n’ai pas voulu porter plainte car je voulais sortir au plus vite de cette garde à vue ». Quentin répète à de multiples reprises que dès lors qu’il a été gilflé, il s’est braqué et a refusé de se soumettre au contrôle d’alcoolémie. Et d’ajouter qu’il n’avait « pas bu un verre ».
À Paris, le procès de Bernard Squarcini se poursuit devant la 11ème chambre correctionnelle. Au programme ce mercredi, un face à face avec François Ruffin. L’ancien patron sarkozyste du renseignement intérieur répond avec neuf autres prévenus d’un usage détourné des moyens de l’État au profit d’intérêts privés. Principalement ceux du groupe LVMH avec lequel le préfet était en contrat de 2013 à 2020. Si le géant du luxe a échappé à une convocation devant le juge pénal, son PDG Bernard Arnault est cité à la barre comme témoin. Troisième et avant-dernier volet de notre série.
Ce dimanche à Villeneuve-Saint-Georges, dans le Val-de-Marne, un homme a été abattu par la police. Ce nouvel homicide policier s’ajoute à une longue liste de violences perpétrées par les forces de répression.
Un homme de 38 ans est décédé dans la nuit du samedi 16 au dimanche 17 novembre 2024, dans la salle d’accueil du commissariat de Rouen (Seine-Maritime). Il avait été interpellé quelques minutes plus tôt.
Selon nos confrères de France Bleu Normandie, une directrice d’un service technique de la police nationale est visée par une enquête de l’IGPN pour soupçon de travail dissimulé en Seine-Maritime. Détails.
Mais de l’ensemble des violences dénoncées, seuls trois gestes sont poursuivis dans l’enquête, captés par les caméras de vidéosurveillance à l’intérieur du poste. Comme le rappelle la procureure à l’audience, en matière de violences policières : « Ce qui n’est pas filmé n’existe pas au dossier. » Et tant pis si dans son audition à l’IGPN, Aziz E., âgé de 25 ans au moment des faits, a décrit une longue litanie de coups, d’insultes et de références à sa religion de la part des fonctionnaires, depuis son interpellation jusqu’à ce qu’il accepte de déverrouiller son téléphone pour supprimer la vidéo. Les photos de ses blessures, jointes à son signalement, montrent des traces de piqûres à la jambe et aux parties génitales attribuées au taser ainsi que de nombreuses rougeurs « compatibles avec des traces de coup », selon la procureure.
APRÈS 36 MOIS DE LUTTE, MALGRÉ LA RÉPRESSION POLICIÈRE, LES TRAVAILLEURS SANS-PAPIERS DU PIQUET CHRONOPOST ALFORTVILLE CONTINUENT LE COMBAT POUR LA RÉGULARISATION !
Le jeudi 31 octobre, en début de matinée, sans avertissement, les forces de police dirigées par la préfecture du Val-de-Marne, ont encerclé en nombre et évacué le piquet de grève, légalement déclaré, installé depuis le 7 décembre 2021 devant l’agence Chronopost d’Alfortville. Les travailleurs présents ont été tirés de leurs abris, éloignés derrière des cordons de CRS, tandis que les pelleteuses saccageaient le campement et jetaient le tout, y compris les affaires personnelles de nombreux camarades, dans des bennes à ordures. Plusieurs d’entre eux ont même perdu passeport, documents d’identité, documents personnels et argent.
« J’ai peur des représailles », plante d’emblée Nathalie (1), habitante de la Côte d’Émeraude dans les Côtes-d’Armor, avant de raconter ses années d’enfer aux côtés de son ex-mari gendarme.
Dans cette affaire révélée par Camille Polloni (alors au Jours et désormais chez Mediapart), quelque six agents de le brigade anticriminalité du 18ème arrondissement sont en effet condamnés pour des faits de corruption, de trafic de stupéfiants, de violences et de procédures falsifiées.
Les forces de l’ordre souhaitent désormais utiliser un nouvel outil : des pistolets de paintball, qui permettrait de marquer les vêtements des motards avec une peinture indélébile et invisible. Même après lavage, l’encre ne disparaît pas.
Voilà ce qui nous arrive : on demande du pain et on nous donne du plomb ! Nous subissons une répression d’une intensité que nous n’avions pas connue depuis les années 1960, époque à laquelle un décret avait banni ce type de brigade de notre territoire suite au décès de trois personnes. Mais aujourd’hui ça recommence, et des gens frôlent la mort ! Rodrigue Petitot, président du RPPRAC, a été blessé à la main alors qu’il tentait de fuir les CRS.
Ce fonctionnaire de 39 ans était jugé en correctionnelle à Cahors, jeudi 14 novembre, pour avoir envoyé plusieurs messages à caractère sexuel à une mineure, qu’il invitait à le rejoindre à son domicile.
Le policier interrogé par « Cash » poursuit : « Vous savez, on ne vous parle que de chiffre. Il faut montrer qu’on est performant au niveau européen. Il faut ramener du chiffre, il faut faire des expulsions ! »
Ce 14 novembre, la cour criminelle de Vaucluse a vécu un moment lunaire lorsque trois anciens policiers de la DGSI, de la DST et des RG sont venus témoigner les uns après les autres en faveur de leur ami Joseph C., accusé d’agression sexuelle sur Gisèle Pelicot. Une scène de théâtre assez pauvrement jouée…
Policier depuis 19 ans, l’homme avait été définitivement condamné, le 8 février 2017, à un an de prison avec sursis avec mise à l’épreuve après avoir commis des violences sur son fils de 12 ans en décembre 2016. Une interruption totale de travail (ITT) de trois jours avait été prescrite à son enfant.
Le procès devait initialement avoir lieu le 2 octobre. Mais, conformément aux réquisitions du parquet, le tribunal correctionnel a ordonné son renvoi « en saisissant l’inspection générale de la police nationale (IGPN) afin de déterminer si le policier du commissariat de Béziers ayant fait l’usage de son arme était effectivement en danger au moment du tir à l’issue de la course-poursuite, notamment sur la base d’une vidéo de la scène prise par des témoins et diffusée sur des réseaux sociaux. » L’IGPN a conclu à l’absence de danger pour les deux policiers. Le tribunal a donc écarté la circonstance aggravante de mise en danger délibérée des policiers dans le cadre du refus d’obtempérer.
Entre 2013 et 2016, LVMH a voulu faire taire le député de la Somme, avant qu’il ne soit élu de la Nation. A l’époque journaliste à la tête de l’impertinent trimestriel Fakir, le Picard indisposait au plus haut point la direction de la multinationale. Mais les opérations de basse police du géant du luxe, confiées à l’ex-grand flic Bernard Squarcini, ont tourné au fiasco et le trublion Ruffin s’est joué de son adversaire. Second volet de notre série, alors que le procès Squarcini débute ce mercredi à Paris.
Le policier de la Bac d’Amiens, au-dessus de tout soupçon au moment de son interpellation en mars 2023, est renvoyé devant la cour d’assises pour sept faits, à Chaulnes et Nesle. Il en reconnaît cinq.
Le fonctionnaire avait ainsi « tenu à l’égard d’une jeune collègue placée sous son autorité des propos déplacés à connotation sexuelle de façon répétée […] pendant une période de quatre mois ».
La gendarmerie a dressé près de 400 verbalisations pour divers motifs lors de la rave party de Saint-Maurice-Étusson. Selon les gendarmes, cette pression a écourté l’événement. Ce lundi 11 novembre 2024 au matin, il ne restait plus guère de traces de la rave party qui s’est déroulée à Saint-Maurice-Étusson depuis la nuit du vendredi 8 jusqu’au soir du dimanche 10 novembre. Seuls demeuraient sur le site quelques véhicules de gendarmerie. « À 21 h hier soir, ils étaient partis », raconte Pascal Lagoguée, le maire de la commune occupé à préparer la cérémonie du 11 Novembre. « Ils sont partis en convoi jusqu’à 23 h », précise le lieutenant-colonel Éric Hoarau. « De cette manière, ils nous empêchent de les intercepter. »
Mardi 1er octobre 2024, un ancien élève de l’école de gendarmerie de Chaumont répondait de l’accusation d’agression sexuelle à l’encontre d’une camarade de promotion. Le prévenu était accusé d’avoir imposé à la plaignante des caresses à hauteur de la poitrine et de l’entrejambes à l’occasion d’un trajet en voiture …
L’ancien patron du renseignement intérieur français Bernard Squarcini comparait à partir du 13 novembre pour trafic d’influence devant le tribunal correctionnel de Paris, avec sept autres hauts fonctionnaires. Ils sont accusés d’avoir usé des moyens de l’État, détournés au profit de LVMH. Le géant du luxe ne sera pas sur le banc des prévenus : le 15 décembre 2021, au terme d’une convention judiciaire d’intérêt public (CJIP) conclue avec le parquet de Paris (1), le groupe et son patron Bernard Arnault ont accepté de payer une amende de 10 millions d’euros. De quoi échapper à un procès public – mais pas au ridicule.
Dans l’après-midi du 5 novembre, un contrôle policier a dégénéré dans le quartier de Montconseil à Corbeil-Essonnes. La scène filmée montre l’interpellation d’un jeune homme de 22 ans qui se voit asséné un coup de poing au visage. L’incident s’inscrit dans un climat de tensions avec les forces de l’ordre dans la ville ces derniers jours.
Le tribunal a considéré que les accusés « ne pouvaient se prévaloir de l’article 435-1 du code de sécurité intérieure » […] Le motif de la légitime défense n’a pas été retenu non plus par le tribunal qui a souligné une « disproportion entre les tirs qui ont grièvement blessé les victimes et le comportement du conducteur ». […] Si le caractère hors-norme de la décision est à retenir, ce constat est aussi tristement révélateur de l’ampleur de l’impunité policière qui reste la règle aujourd’hui et qui se retourne le plus souvent contre les victimes des violences. […] Alors que Nordine avait écopé de deux ans de prison ferme pour refus d’obtempérer aggravé et violences volontaires, les policiers qui ont détruit sa vie, eux, prennent du sursis et ne passeront pas une nuit en prison.
Extrait L’année dernière, six personnes, dont deux travaillaient au centre pénitentiaire de Meaux, ont été mises en examen. Parmi elles, une greffière de l’administration pénitentiaire qui est soupçonnée d’avoir, au cours de l’année 2021 à la prison de Meaux, modifié des fiches pénales et de ne pas avoir transmis des demandes […]
La LDH et l’Association des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture ont saisi le Conseil d’État au sujet du port du R.I.O. Cette requête revient sur une décision antérieure du Conseil qui enjoint l’exécutif à prendre des mesures pour garantir l’identification des policiers et gendarmes.
Le 5 novembre dernier, dans le cadre d’une procédure de plaider-coupable, un homme de 30 ans s’est vu proposer une peine de 5 mois avec sursis et 500 euros d’amende pour avoir « agressé » le député d’extrême droite Alexandre Allégret-Pilot. Il a refusé et sera jugé le 5 février. En fait d’agression, un simple jet de farine le 22 octobre, dans une ambiance bon enfant. « Il a fallu 15 gendarmes pour m’extraire de l’hystérie fasciste rouge », a tonné l’élu ciottiste du Gard. Une affirmation totalement mensongère, reprise sans vérification par les médias d’extrême droite. Entre intox, mauvaise foi, et propagande, que s’est-il réellement passé ? Blast reconstitue le déroulement des faits.
Un homme de 38 ans était jugé, mercredi 6 novembre 2024, au tribunal de La Roche-sur-Yon (Vendée). La justice reprochait à cet ancien gendarme des appels malveillants et des menaces de mort à l’encontre de son ancienne compagne. Il a été reconnu coupable.
Après quinze ans de combat judiciaire, un non-lieu puis une relaxe en première instance, trois hommes ont finalement été reconnus victimes d’agressions sexuelles de la part de leur ex-chef scout, commandant de police, Jean-Christophe M., par la cour d’appel de Poitiers.
Interrogés par le Comité des droits de l’Homme de l’ONU sur la hausse du nombre de décès consécutifs à l’intervention de la police, les représentants de l’Etat français sont passés à côté du sujet.
Il est d’abord parti sur 400 (!), voire même 600 (!!), mais après réflexion il n’en restait que 60… – et encore. Samedi dernier, le 2 novembre, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau s’est surpassé en déclarant que la fusillade qui a coûté à Poitiers la vie à un adolescent de 15 ans était liée à une rixe impliquant donc 400 à 600 personnes… Rien que ça.
Un policier dont les violences sur deux mineurs du 19ᵉ arrondissement de Paris avaient été relatées par le journaliste Valentin Gendrot dans Flic, un livre d’infiltration, sera jugé prochainement par le tribunal correctionnel, a appris l’Agence France-Presse (AFP) de source proche du dossier, lundi 4 novembre.
Pendant plusieurs mois, le gardien de la paix Sylvain M. a envoyé des messages à caractère sexuel à trois policières de son commissariat, qui témoignent pour la première fois auprès de Mediapart. Ces faits lui ont déjà valu une sanction disciplinaire et son procès doit se tenir le 21 novembre.
En juillet, deux policiers ont violemment tabassé Mario, un Péruvien en garde à vue dans un commissariat parisien. L’un lui a même cassé le bras. Le tout sous des caméras et devant un service qui n’a rien fait. Une inertie dénoncée à l’audience.
À l’audience correctionnelle, Étienne*(36 ans) reconnaît tout ce qui lui est reproché, tout ce qu’il a pu faire ou dire d’insensé cette nuit d’août 2024 et s’en excuse. Il assume avoir bu exagérément, consommé de la cocaïne et pris le volant alors que son permis n’était plus valable. Il assume aussi avoir malmené sa femme, s’être débattu lorsque les gendarmes ont été obligés de le menotter, les avoir insultés, …
En Kanaky Nouvelle-Calédonie, l’institution judiciaire a accompagné la répression militaire des révoltes qui ont commencé en mai dernier. Trois mois après le début des événements, le procureur de la République de Nouméa annonçait plus de 2000 gardes à vue, 238 comparutions immédiates et 196 incarcérations. Louise Chauchat, qui défend Brenda Wanabo-Ipeze, Joël Tjibaou et Guillaume Vama, trois militant⋅es de la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT), nous parle de la lourdeur des peines, des plaidoiries problématiques de certain⋅es avocat⋅es, de l’envoi en détention provisoire de militant⋅es indépendantistes (en métropole pour certain⋅es d’entre eux et elles), de la demande de dépaysement du dossier.
Le Musée de l’Histoire vivante de Montreuil organise une confrontation de dessins satiriques autour de la police. D’un côté le caricaturiste Jossot, de L’Assiette au Beurre, un journal satirique du début du 20ème siècle (1901-1912), et de l’autre Loic Faujour, qui a accompagné Maurice Rajsfus dans son bulletin Que fait la police ? (1994-2014). Maurice Rajsfus, décédé en juin 2020, a passé sa lon gue vie à lutter contre le fascisme et la brutalité policière. Cette expo nous est commentée par Loic Faujour, éminent dessinateur de presse toujours en activité, et Marc Plocki, le propre fils de Maurice. Exposition co-préparée par l’association Les amis de Maurice Rajsfus et le Musée d’histoire vivante. Pendant l’écoute, vous pouvez parcourir quelques photos prises le jour de notre visite.
Lettre de Pascal : peine de mort lente dans les prisons « modernes ». Lettre de Blanche : galère au quotidien et arbitraire pénitentiaire Grèves de la faim au CRA (centre de rétention administrative) de Marseille : des prisonniers en grève de la faim pour protester contre une vidéo d’extrême-droite qui manipule leur image et leurs doléances. Présentation du journal L’Envolée n°60
Le parquet de Paris demande que trois policiers accusés d’avoir causé la mort du chauffeur-livreur Cédric Chouviat en 2020 soient jugés pour homicide involontaire. Chouviat, 42 ans, est décédé lors d’une interpellation policière en janvier 2020, répétant à plusieurs reprises : « J’étouffe ». Les trois officiers – âgés de 28, 33 et 38 ans – n’ont pas été démissionnés et continuent d’exercer leurs fonctions. Ils ont été mis en examen pour homicide involontaire en 2020, le temps qu’un juge d’instruction instruise le dossier.
Après un refus d’obtempérer, un policier a fait usage de son arme alors qu’une voiture se dirigeait vers lui, jeudi 31 octobre 2024 à Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime). Aucun blessé n’est à déplorer, une enquête est ouverte.
Le tribunal administratif d’Orléans a validé le licenciement pour « insuffisance professionnelle » d’un gardien de la paix du commissariat de police de Tours-Nord, le 30 octobre 2024. En février 2023, il avait dénoncé des échanges racistes entre collègues.
Le tribunal correctionnel de Lyon a condamné ce lundi trois policiers après qu’ils aient roué de coups un homme, l’an dernier, dans un parking souterrain place Bellecour.
Au procès de trois policiers, ce mardi, devant le tribunal correctionnel de Paris, le procureur a réclamé des peines de six à 30 mois d’emprisonnement avec sursis contre trois fonctionnaires, après les graves violences infligées à un homme interpellé, en juillet 2024, à Paris. Avec, pour les auteurs présumés des faits les plus graves, des interdictions définitives d’exercer leur profession.
Rachid B., déjà condamné en 2023 pour avoir tenté de faire passer des téléphones portables à un détenu des Baumettes, consultait les fichiers de police (antécédents judiciaires, personnes recherchées et immatriculation), notamment de figures du grand banditisme marseillais. Il a reconnu des abus à des fins personnelles, mais nie tout contact avec la criminalité organisée.
Dans le pays de Quimper, pendant plusieurs mois, le beau-père, alors gendarme de profession, avait agressé sexuellement la fille de son épouse, une adolescente de 12 ans. Lundi 28 octobre, cet homme âgé de 42 ans a été condamné par le tribunal à trois ans de prison dont un an ferme.
L’église luthérienne malgache de Strasbourg est restée passive face aux plaintes de deux victimes de viols sur mineures visant leur chef de chœur. Trois ans après leurs signalements, les plaignantes dénoncent aussi l’immobilisme du service de police en charge de l’enquête.
Au commissariat de Levallois (Hauts-de-Seine) où il était affecté, ce brigadier-chef n’était pas occupé que par ses enquêtes. Ses recherches dans les fichiers de police, ceux des antécédents judiciaires, des plaques d’immatriculation, des personnes recherchées, occupaient aussi une partie de son temps de travail. Le problème, c’est qu’il s’agissait trop souvent de recherches irrégulières, faites pour le compte de connaissances plus ou moins proches et surtout, pour celui de son fils.
Samedi 26 octobre : un hélicoptère, des drones, des compagnies de CRS, des chiens policiers, des gendarmes, des grenades… La paisible commune de Vertou, au sud de Nantes, n’avait sans doute jamais vu ça. Un déploiement policier délirant pour protéger un meeting d’extrême droite.
… l’un des policiers sort son arme de service. Il tire à six reprises vers la voiture « pour (la) stopper ». Les balles transpercent le parebrise à plusieurs endroits, mais le conducteur ne s’arrête pas pour autant. Il prend la fuite, direction donc la porte d’Asnières où il finit par abandonner le véhicule. Côté policier, aucun blessé n’est à déplorer, pour ce qui est du ou des occupants de l’Audi, difficile à ce stade d’être affirmatif dans ce domaine. La voiture a été retrouvée vide, sans trace de sang.
Il y a dix ans, la mort de Rémi Fraisse à Sivens a bouleversé les luttes écologiques en France. Cet événement a été un moment charnière de ma vie. J’ai rapidement abandonné mes études pour me lancer dans la photographie des luttes. Dix ans plus tard, à Politis, je continue de couvrir les manifestations et le sujet des violences policières.
Près de cinq ans après les faits, une juge d’instruction parisienne a décidé de renvoyer un membre d’une compagnie républicaine de sécurité (CRS) devant la cour criminelle départementale de Paris. Le gardien de la paix T. est accusé d’avoir éborgné un manifestant, Manuel Coisne, 46 ans aujourd’hui, par un tir de lance-grenades Cougar non réglementaire car réalisé trop bas. Les faits ont eu lieu le 16 novembre 2019 place d’Italie, dans le 13e arrondissement de Paris, à l’occasion du premier anniversaire du mouvement des « gilets jaunes ».
Après le démantèlement d’un vaste trafic de véhicules, qui aurait empoché 3 millions d’euros, le cerveau de l’opération demande sa libération sous contrôle judiciaire. Cet homme sera fixé sur son sort mardi 29 octobre. Mais les charges qui pèsent sur lui sont accablante, d’après l’enquête de la section de recherches de Toulouse.
Passages à tabac, blessures graves, injures racistes. Quatre agents de sécurité du Cap d’Agde étaient jugés pour avoir fait régner un climat de violence sur le village naturiste.
Cadeau de la Macronie, les nationalistes révolutionnaires voient dans les élections anticipées une autoroute vers le pouvoir. Dans la foulée, une partie de la population s’organise contre l’extrême droite. Le 11 juin à Nancy, alors que les fascistes, sous les yeux de la police, ont pu enfiler leurs cagoules et préparer leurs ceintures pour « taper du gaucho » sans être inquiétés, quelques semaines plus tard, trois militants de gauche sont placés en garde à vue pour violences en réunion.
Lundi 21 octobre, un jeune cycliste était violemment maintenu au sol et interpellé sur les quais de Bordeaux, après avoir circulé sur un trottoir. Les policiers avaient dénoncé un outrage et réfuté les accusations de violences. Des vidéos montrent pourtant l’usage de la matraque par les forces de l’ordre.
Ce haut fonctionnaire, aujourd’hui retraité, a été condamné à deux ans de prison, dont un an ferme sous bracelet électronique, et à une amende de 250 000 euros : il a été reconnu coupable de treize des dix-neuf infractions pour lesquelles il était poursuivi, dont corruption, trafic d’influence, prise illégale d’intérêts et détournement de fonds publics. A l’époque, Alain Gardère était préfet des sites aéroportuaires franciliens (2012-2014) puis directeur du Conseil national des activités privées de sécurité (CNAPS, 2015-2016).
Le procureur de la République de Bobigny a indiqué que l’intervention d’Aly Diouara lors d’une opération policière à La Courneuve n’avait « pas de caractère potentiellement problématique ». Le député de La France Insoumise a affirmé qu’il n’avait « pas manqué de respect » aux policiers.
Le tribunal correctionnel de Créteil a prononcé jeudi des peines de douze et dix-huit mois de prison avec sursis, accompagnées d’interdictions professionnelles, contre ces agents jugés pour avoir volé de l’argent à des vendeurs à la sauvette et arrêté un adolescent sans motif.
Un policier rémois jugé pour vol et agression sexuelle dans l’exercice de ses fonctions a été condamné mercredi à quatre ans de prison dont deux fermes par le tribunal correctionnel de Reims.
Une vidéo circule sur les réseaux sociaux, montrant un homme plaqué au sol par trois policiers. Selon plusieurs témoins, dont l’auteur de la vidéo, il aurait été violemment pris à partie pour avoir roulé à vélo sur un trottoir. La police, elle, accuse le cycliste d’insultes et de les avoir bousculés.
90 euros pour le port d’écouteurs à vélo. 95 euros pour avoir grillé un feu rouge, quai Lamartine. Dans le centre-ville de Rennes, les verbalisations des cyclistes en infraction ont fait quelques surpris ces derniers mois. Postée place de Bretagne, quai Lamartine ou encore rue Saint-Hélier, la police nationale effectue en effet des contrôles préventifs tous les mois et des contrôles avec procès-verbaux toutes les semaines.
Victime de violences policières à Montélimar en mars 2023, Sonya a déposé plainte. Mais un an et demie plus tard, elle n’a aucune nouvelle. Personne n’a entendu son témoignage, et son signalement à l’IGPN a fini à la poubelle. En septembre, elle vient de saisir un juge d’instruction pour tenter de réveiller la justice.
« Ils sont arrivés avec des échelles, il y a avait la BAC, la police municipale, des huissiers de justice, un représentant de la mairie d’arrondissement »
L’homme de 72 ans, qui a été blessé vendredi soir après un échange de tirs avec les forces de l’ordre près de Nantes, à Saint-Herblain, est mort des suites de ses blessures ce samedi.
Un marginal de 72 ans, blessé par balles après avoir tiré avec un fusil sur un policier vendredi soir à Saint-Herblain, près de Nantes, est mort ce samedi en fin d’après-midi, indique le procureur de la République de Nantes.
Samedi 19 octobre 2024 vers 10 h, en plein marché, le centre-ville d’Yvetot a été le théâtre d’une course-poursuite à distance engagée par les gendarmes suite au refus d’obtempérer d’un automobiliste. Un coup de feu a été tiré pour immobiliser son véhicule.
L’accident s’est produit à Plaissan, dans le coeur d’Hérault, début octobre. La victime a fini sous les roues de la police municipale qui certifie qu’il a refusé d’obtempérer et a glissé sur la route avant l’accident. Le plaignant dit tout le contraire.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, un prisonnier du CRA 3 du centre de rétention du Mesnil Amelot est décédé. Des prisonniers racontent qu’il était malade et n’a pas été pris en charge et qu’il est mort de manque de soin et de l’inaction des flics qui ne sont pas intervenus malgré les appels répétés de ses codétenus. On reçoit pour cette émission des membres du collectif A bas les CRA qui luttent contre les frontières et leurs prisons et soutient les personnes enfermées dans les CRA. On repasse ensuite l’enregistrement d’un bout d’une discussion avec Aurélie Garand, frère d’Angelo Garand, tué le 30 mars 2017 par le GIGN chez lui alors qu’il n’était pas revenu d’une permission.
Au volant d’une voiture banalisée, l’équipage de gendarmerie avait pris en chasse un cyclomoteur « surpris » à traverser le bourg à 60 km/h, et sans immatriculation. Malgré l’ordre de sa hiérarchie d’arrêter la poursuite et un comportement jugé « dangereux » sur la route par sa coéquipière, le gendarme avait persévéré et fini par mettre la main sur le cyclomotoriste… en le faisant tomber dans un fossé.
Le jugement est tombé pour « Haurus ». L’ex-agent de la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) Christophe Boutry a été condamné, jeudi 17 octobre à Marseille, à cinq ans de prison pour corruption. Une peine qu’il n’exécutera pas puisque le tribunal a prononcé sa confusion avec une condamnation identique infligée en 2021 dans un autre volet de l’affaire. Décrit par l’accusation comme le chef de la bande criminelle de Marignane liée au narcobanditisme marseillais, Pascal Gomez Galeote, 44 ans, s’est vu pour sa part infliger cinq ans de prison et une amende de 40 000 euros. Le tribunal l’a reconnu comme le corrupteur du policier en poste à la DGSI qui, sous le pseudonyme d' »Haurus »vendait en 2017 et 2018 sur le darknet des informations sensibles tirées de fichiers de police.
Lorsqu’on évoque des violences au sein de ce milieux, chacun pense naturellement aux détenus. Dans l’imaginaire carcéral, la violence n’émanerait que d’eux. Rarement de ceux qui les encadrent ou alors seulement dans le cadre d’une légitime défense. Et pourtant de nombreuses femmes qui travaillent dans les prisons françaises déclarent se sentir plus en sécurité avec les détenus qu’avec leur propre collègue. Viols, agressions, harcèlements sexuels. Une dizaine de femmes, surveillantes pénitentiaires, agent administratif, assistantes sociale ou conseillères d’insertion et de probation nous ont confié leur témoignage, leur histoire. Toutes racontent une mécanique infernale, une atmosphère de travail machiste et hyper sexualisée au sein de laquelle elles ne sont pas protégées. Une partie d’entre elle a accepté de témoigner face caméra dans l’espoir de faire changer les choses.
Le domicile de Vanessa, Marcel et leurs 4 enfants a été perquisitionné en mars 2024 dans les Yvelines. Ils dénoncent un tir policier et des violences. Un des fils, suspecté d’avoir incendié une école lors des émeutes de 2023, a été mis hors de cause.
L’ancien officier de police judiciaire avait embrassé contre son gré une étudiante en droit qui avait la moitié de son âge. Il a été condamné à 3 mois de prison avec sursis et inscrit au fichier des auteurs d’infractions sexuelles.
Un gendarme de Guingamp (Côtes-d’Armor) a demandé au tribunal administratif de Rennes, ce mercredi 16 octobre 2024, d’annuler la sanction qui lui avait été infligée par sa hiérarchie suite aux dénonciations de « harcèlement sexuel » faites par trois de ses collègues féminines quand il exerçait à Perros-Guirec.
Ce mercredi dans la matinée 70 policiers ont pénétré dans l’université de Lyon 2 pour déloger l’occupation des étudiants sans-facs, sur demande de la Présidence, qui a ensuite fermée administrativement le campus Berges du Rhône. Une répression inacceptable alors que la présidence refuse toujours d’inscrire les étudiants mobilisés.
Nouveau procès pour « Haurus ». Cet ancien policier de la DGSI comparaît pour corruption au tribunal judiciaire de Marseille jusqu’au jeudi 17 octobre. Mais ce n’est pas la première fois qu’il fait face à la justice. Entre son passé de ripou, sa carrière d’auteur et ses nouvelles activités en conseil pour les enquêtes criminelles, qui se cache derrière ce pseudo ?
Mardi 15 octobre 2024, le tribunal de Saint-Brieuc a jugé et condamné un policier à de la prison ferme. Agé d’une quarantaine d’années, il était accusé de violences conjugales.
L’histoire était écrite : renvoyé en comparution immédiate pour violences et rébellion contre les forces de l’ordre après la free party de Parnay (Maine-et-Loire) en mai dernier, Pablo Caron était promis à une condamnation par le tribunal de Saumur. Mais les témoignages et les vidéos de son arrestation ont conduit les juges à demander l’ouverture d’une nouvelle enquête. Un cas d’école.
Ce mercredi 16 octobre, une cinquantaine de policiers ont délogé les jeunes d’origines africaines qui se déclarent mineurs. Ils occupaient un immeuble de l’avenue de Grande-Bretagne depuis des mois.
Arnaud Bonnefoy, ancien gardien de la paix au Blanc-Mesnil, va être jugé par la cour d’assises de Paris pour avoir tué sa compagne Amanda Glain en l’étranglant le 28 janvier 2022.
abus de pouvoir – Cette habitante du Gers de 49 ans accuse un policier en formation de la harceler depuis deux ans Celle qui est prénommée Sylvie par nos confrères de La Dépêche, n’a pas « osé » déposer plainte contre celui qu’elle accuse de harcèlement sexuel. En effet, cette habitante de Castéra-Verduzan (Gers), qui a fait la connaissance de ce jeune policier il y a deux ans, lors d’un événement de rassemblement automobile, a simplement déposé une main courante à la fin du mois d’août.
La victime avait reçu des coups dans un fourgon, le 11 février 2023, à Nantes, mais n’a pu reconnaître le policier mis en cause, lundi. Le tribunal rendra sa décision mardi 26 novembre. Que s’est-il passé dans le fourgon de la police nationale, le 11 février 2023, à Nantes ? Comment le manifestant interpellé sans une égratignure a-t-il pu arriver à Waldeck-Rousseau avec un œil au beurre noir et des dermabrasions sur le visage ? Lundi, deux heures d’échanges n’ont pas permis de répondre …
Recruté à la direction de la sécurité du groupe de luxe de Bernard Arnault, Jean-François Digeon a accepté une peine de huit mois de prison avec sursis après un «plaider coupable». Il ne comparaîtra donc pas, à partir du 13 novembre, au procès qui vise notamment Bernard Squarcini, ex-chef du renseignement intérieur, avec qui il travaillait.
« Cette garde à vue m’a empêchée d’aller travailler et m’a traumatisée. » Une Paloise de 25 ans, a appelé la police pour des violences conjugales et s’est retrouvée en garde à vue, suite à la plainte de son ex-compagnon pour vol. Alors même que ce dernier venait d’enfoncer sa porte. Elle dénonce une garde à vue « abusive ».
Les fonctionnaires de police ont alors sorti leur arme et l’ont pointé sur Sarah, disant qu’elle cherchait à fuir leur contrôle. “Je me suis vue mourir”, a-t-elle raconté au tribunal, expliquant avoir du mal à se souvenir de la chronologie précise des faits à cause du “traumatisme”. Pour le ministère public, la version des policiers est celle dont les juges doivent tenir compte, faute d’autres éléments matériels et du manque de souvenirs de la prévenue.
Samedi 5 Octobre, suite à l’appel au rassemblement de l’Assemblée Antifascite Paname contre une séance de dédicace de la Maison d’édition d’extrême-droite « Magnus » (publiant notamment Marguerite Stern, Papacito et autres influenceurs à la carrière échouée), une manifestation s’élance alors spontanément dans le Ve arrondissement dans l’optique d’aller perturber sa bonne tenue.
64 camarades seront alors interpellées, choisissant pour beaucoup de rester ensemble en cas d’arrestation. Cette stratégie permet en effet d’embourber la machine judiciaire et d’empêcher de rester isolées face aux arrestations.Un « Coup de filet dans la mouvance Antifasciste » titre la presse, à propos de ce qui s’avère être une farce de la préfécture et une nouvelle débâcle judiciaire.
Depuis l’été 2023, les vendeuses de pastels et de bissap sont réprimandées par les forces de l’ordre qui jettent leur nourriture et les verbalisent. Certaines dénoncent des agressions, dont un croche-pied. Ces vendeuses comme les habitants mobilisés autour d’elles s’insurgent contre le traitement « complètement disproportionné » qu’elles subissent et organisent une manifestation ce samedi 12 octobre à 10 heures sur la Place des fêtes.
Le 14 décembre 2022, le soir de la demi-finale France-Maroc de la Coupe du monde de football, une quarantaine de personnes pour la plupart proches du GUD, groupuscule d’extrême droite dissout en juin dernier, étaient interpellées à Paris. Elles sont soupçonnées d’avoir planifié des violences contre les supporters marocains présents ce soir-là sur les Champs-Élysées. Seulement 7 de ces individus ont été renvoyés devant le tribunal. Surprise, parmi ceux qui ont été relâchés, Blast a repéré la présence d’un policier… candidat Reconquête aux dernières législatives. L’homme avait pourtant reconnu les faits. Révélations.
Policier depuis 25 ans à Saumur, l’homme était jugé ce jeudi 10 octobre au tribunal correctionnel de Saumur pour avoir mis à disposition des appartements à des femmes qui s’adonnaient à la prostitution.
En chutant, certains ont frôlé la mort. Bien des « écureuils » opposés à l’A69 craignent les gendarmes de la Cnamo, censés les déloger de la cime des arbres. Enquête sur une cellule jugée incompétente et dangereuse.
SURPOPULATION ET VIOLENCES À FLEURY-MEROGIS – HOMMAGE IDIR MEDERES MORT AU MITARD – MUTINERIE ET DÉMISSION À MAYOTTE – RÉVOLTES ET RÉPRESSION EN MARTINIQUE
Un message d’un prisonnier de Fleury-Merogis qui dénonce la surpopulation qui explose, l’abandon total que subissent les prisonniers, les violences pénitentiaires dès le quartier des arrivants, les camisoles chimiques, les personnes déclarées suicidaires et placées au mitard, et les conditions dégueulasses de détention. On passe un enregistrement de la marche en qui s’est tenu le 8 septembre en hommage à Idir Mederess, mort au mitard de la prison de Lyon Corbas le 9 septembre 2020. Le 28 septembre, une trentaine de prisonniers se sont révoltés à la prison de Majicavo à Mayotte avant de subir la répression du GIGN. On revient sur le mouvement social en cours en Martinique contre la vie chère mais aussi contre les inégalités économiques héritées de la colonisation.
« Est-ce que tu te masturbes, est-ce que tu prends du plaisir en le faisant ? » Ces questions ont été posées notamment à un enfant de neuf ans par un gendarme au sein de la Maison de Protection des Familles de la Valette. […] Après une mise à l’écart préventive et un arrêt maladie de quelques mois, l’enquêteur a repris ses fonctions. Son retour a suscité l’incompréhension et un certain malaise dans les murs de la MPF.
Un automobiliste de 45 ans est mort à l’issue d’une course-poursuite à Pernes-les-Fontaines dans le Vaucluse la nuit dernière. L’automobiliste de 45 ans était pris en chasse par une patrouille du PSIG, le peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie.
Le gendarme soupçonné de voyeurisme après avoir photographié une mineure sous sa douche a été jugé le 3 octobre 2024 à Tours : douze mois de prison avec sursis probatoire ont été requis.
Le puzzle judiciaire de l’enquête sur la mort de Jean-Paul Benjamin illustre le soutien sans faille dont peut bénéficier un policier quand il est mis en cause pour avoir tué un homme. Dans le détail de la procédure et du dossier administratif de l’agent, consultés par Libération, apparaissent plusieurs preuves de l’aide fournie par le ministère de l’Intérieur à Emmanuel N. Ce brigadier, ancien de la brigade anticriminalité (BAC) d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), est aujourd’hui mis en accusation devant la cour criminelle de Seine-Saint-Denis pour des «violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner». Un crime pour lequel il encourt une peine de vingt ans de prison.
Quatre portes d’une même résidence HLM du Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis) ont été défoncées par erreur par des gendarmes lors d’une intervention en février. Le début d’un véritable parcours du combattant pour Maria, 60 ans.
Il était 6 heures du matin vendredi dernier, quand la porte de l’appartement d’une femme est forcée tout à coup par la police nationale. Des policiers débarquent pour procéder à une interpellation. En sous-vêtements dans son salon, la femme est menottée dans l’incompréhension la plus totale. Les policiers réalisent après coup qu’ils se sont trompés de logement. Mais pendant ce laps de temps, la victime a été laissée en culotte au milieu de tous ces hommes. Elle a vécu cela comme une violation.
Des policiers de la Brav-M ont arrêté samedi une soixantaine de militants antifascistes avant qu’ils n’arrivent sur les lieux d’une séance de dédicace organisée par une maison d’édition d’extrême droite. Hormis deux personnes déférées, tous les participants ont été relâchés sans poursuite.
La procédure est d’autant plus violente pour les gardés à vue, que « du stade de l’interpellation jusqu’au sein des commissariats, toute cette procédure a autorisé des propos transphobes. Et les policiers s’en sont donné à cœur joie », raconte Hanna Rajbenbach, avocate de la Coordination contre la répression et les violences policières. Une dizaine de comportements discriminatoires – mégenrage, blagues humiliantes, refus d’accès aux traitements, palpations appuyées – ont été rapportés à l’avocate. « Les policiers se faisaient un malin plaisir de m’appeler Monsieur », rapporte Aurélie (1).
C’est un procès sordide qui s’est déroulé à huis clos toute cette semaine, devant la cour criminelle départementale de Seine-et-Marne, à Melun. Des femmes « effondrées, anéanties, brisées à vie », selon Me Marion Saint Fort Ichon, qui se sont succédé à la barre pour raconter leur calvaire. Un calvaire qui, au total, s’est déroulé sur une vingtaine d’années d’agissements à répétition, commis par un policier seine-et-marnais, moniteur de tir.
Trois policiers du commissariat du 5e et 6e arrondissements parisiens doivent être jugés prochainement après trois épisodes de violences dans lesquels ils sont soupçonnés d’être impliqués à des degrés divers, a appris l’AFP de source judiciaire samedi, confirmant des informations de Libération.
Deux membres de la BAC de Stains étaient jugés jeudi 3 octobre, à Bobigny, pour avoir tiré à huit reprises sur une voiture lors d’un refus d’obtempérer, le 16 août 2021. Le conducteur et sa passagère ont échappé de peu à la mort.
Les avocats de la famille de Rony Cély ont tenu à faire un point sur l’enquête, ce vendredi, à Goyave, commune où, le 9 janvier dernier, cet homme schizophrène a été tué par un gendarme, lors de son interpellation. Maître Maritza Bernier craint une clôture prématurée de l’instruction, au stade actuel, alors que le tireur est considéré comme simple « témoin assisté » ; elle demande sa mise en examen.
Selon nos informations, un jeune majeur, circulant sur une moto de 50 cm3, aurait fait un refus d’obtempérer quelques minutes auparavant avant d’être victime d’un accrochage avec une voiture de la police municipale.
Trois ans après les faits, le parquet de Bobigny a requis un an sous surveillance électronique à l’encontre des deux policiers qui ont tiré à huit reprises sur le véhicule dans lequel se trouvaient Nordine A. et Merryl B. en 2021. Le délibéré est attendu pour le 7 novembre prochain.
Une lettre de Bambina du centre de détention pour femmes des Baumettes à Marseille où elle est arrivée après 8 transferts. Des nouvelles d’Aurélie dont on lit une lettre à l’antenne. Elle annonce son départ pour le CNE en fin d’année et revient sur l’arbitraire des matons à Poitiers-Vivonne … On parle de l’audience à venir au tribunal administratif de Paris le vendredi 11 octobre prochain dans le cadre des plaintes et des censures de l’administration pénitentiaire contre l’Envolée. Retour sur le procès de deux flics de la BAC du 93 qui avaient tiré sur Nordine et Meryl, qui a perdu le bébé qu’elle portait.
Trois ans après les faits, le procès des policiers de la BAC ayant tiré sur Nordine et sa compagne Merryl à Stains se tenait ce jeudi au tribunal correctionnel de Bobigny. Un procès qui met en lumière la violence de la police et son impunité.
ous avons en France un Ministre de l’Intérieur néofasciste : Bruno Retailleau. Ce sont les partis d’extrême droite qui en parlent le mieux. Prenons Sarah Knafo, députée européenne de Reconquête et compagne d’Eric Zemmour, qui commentait les propos du Bruno Retailleau : «Ça aurait pu être un discours de notre parti».
Le ministre de l’intérieur souhaite doubler la durée d’enfermement des étrangers en situation irrégulière dans les centres de rétention administrative. Sa position est pourtant démentie par la réalité : la durée de rétention n’a pas d’impact sur le taux d’éloignement.
Policiers « ripoux » recrutés sur Snapchat À ce stade de l’enquête, la brigade de répression du banditisme recherche d’éventuels prête-noms et faux stagiaires cités dans les centaines de sociétés fictives identifiées par leurs soins. Les enquêteurs ont également établi un lien entre cette arnaque massive au CPF et un nombre d’autres trafics, dont un réseau de voitures volées à Dubaï. Dans ce volet de l’affaire, plusieurs policiers et gendarmes sont soupçonnés d’avoir été recrutés sur Snapchat ou Telegram pour surveiller les inscriptions de voitures au fichier des véhicules volés.
Un policier du commissariat de Saintes (Charente-Maritime) a tiré sur un homme en garde à vue qui tentait de l’agresser avec un couteau, mardi 1er octobre 2024. Ce jour-là, le retrait de la vidéosurveillance dans les cellules entrait en vigueur.
Un policier de 54 ans est renvoyé devant la cour criminelle de Haute-Garonne pour viols, atteintes sexuelles et attouchements. Des faits commis entre 2017 et 2018 au sein d’un commissariat de Toulouse.
En août 2021, à Stains, la police a tiré cinq balles dans le corps de Nordine après un refus d’obtempérer. Ce 3 octobre, trois ans après, les agents vont à leur tour être jugés pour « violences volontaires ».
Le jeune Réunionnais âgé de 21 ans est décédé, après un tir de taser à la Ferté Saint-Aubin le 3 novembre 2013. Le parquet a requis 1 an de prison avec sursis à l’encontre de l’ancien militaire.
Un autre agent des forces de l’ordre a alors tiré deux coups de feu sur l’homme, le touchant gravement. Le pronostic vital du blessé était engagé au moment de sa prise en charge médicale, indique la chaîne de télévision locale.
Il n’a pas été démis de ses fonctions, mais a reçu un blâme gelant l’évolution de sa carrière pour les 5 prochaines années. Son complice a été condamné à 5 mois de prison avec sursis.
La justice plus douce avec les pédocriminels qu’avec les voleurs de canettes Encore un “bon père de famille” selon la formule de Rose Lamy du compte “Préparez-vous pour la bagarre”. Olivier B., magistrat, ancien vice-président du tribunal judiciaire de Dijon, proposait sur un site internet à des hommes de violer sa fille âgée de 12 ans.
À Mayotte, le GIGN a réprimé une mutinerie qui a éclaté samedi dernier dans la prison de Majicavo, la plus surpeuplée de France et de ses colonies. Une trentaine de détenus avaient pris en otage quatre surveillants. Alors que la majorité des détenus dans cette prison sont des personnes catégorisées comme « étrangers », cette séquence met en lumière la politique de criminalisation et de carcéralisation massive des migrants menée par l’Etat français dans sa colonie la plus touchée par la pauvreté.
Au centre pénitentiaire du Port, un agent administratif affirme avoir été insulté par sa supérieure hiérarchique. Le fonctionnaire et trois de ses collègues expliquent avoir été traité de « bande de singes ». Des plaintes ont été déposées. Explications.
En dépit de l’acharnement des autorités à masquer l’ampleur du contentieux entre la population et sa police, les chiffres démontrent que la part des auteurs « non identifiés » dans les enquêtes ouvertes par la justice pénale ne cesse de croître. Une rupture a eu lieu sous Macron.
Le parquet de Marseille a requis mardi huit mois de prison avec sursis et une interdiction d’exercer sur la voie publique pendant un an contre un policier pour des violences illégitimes commises sur un manifestant kurde.
D’origine algérienne et résidant depuis dix ans en France, «Latifa» est soupçonnée par les autorités – à tort – d’être une terroriste. Son employeuse, la politiste Chloé Morin, témoigne de cette histoire ubuesque et dénonce la banalisation de mesures attentatoires aux libertés.
L’ironie grinçante n’a sans doute échappé à personne : le 1ᵉʳ juillet 2022, Marie* est venue porter plainte pour des faits survenus… dans le bureau des plaintes d’un commissariat d’arrondissement de Marseille. Trois jours plus tôt, Thomas, un fonctionnaire de police de 48 ans, avait embrassé sur la bouche cette étudiante en droit de 23 ans, qui, rêvant d’une carrière dans les forces de l’ordre, était venue faire un stage.
Un agent de police français a été condamné mercredi à six mois de prison ferme par la cour d’appel de Gand. Lorsqu’il a appris que sa compagne, originaire de Courtrai, le trompait depuis longtemps, le policier se serait énervé, l’aurait enfermée dans les toilettes pendant des heures et aurait uriné sur elle.
L’ensemble avait été nommé « Espace Communal de la Guillotière » par ses occupants, principalement des militants antifascistes, qui expliquaient sur les réseaux sociaux avoir « réquisitionné » les bâtiments pour loger des « exilés » et mettre à disposition des « espaces dédiés à la vie de quartier et à l’organisation concrète de la solidarité et des luttes ».
DÉCLARATION DE POLITIQUE GÉNÉRALE DE MICHEL BARNIER : TROIS QUESTIONS SUR LES « PEINES DE PRISON COURTES ET IMMÉDIATEMENT EXÉCUTÉES » VOULUES PAR LE PREMIER MINISTRE
Dans son discours prononcé devant l’Assemblée nationale, mardi après-midi, Michel Barnier a donné le ton d’une politique pénale plus stricte, ce qui suscite des réserves chez les magistrats.
Franck S., un jeune agent creillois de 21 ans, a été condamné à six mois de prison avec sursis après avoir été reconnu coupable de plusieurs infractions. Il était jugé ce mercredi par le tribunal de Senlis.
Le jeu de bonneteau est un jeu de dupes. Vous avez le bonneteur, le meneur de jeu. Deux cartes noires et une rouge sont posées sur un carton dans la rue, sont mélangées et le gagnant doit retrouver la rouge. Le chef est entouré de complices, « les barons », qui jouent les faux gagnants et les embrouilleurs. Les badauds, entraînés dans le jeu, sont inévitablement dépouillés. La vision du joueur est faussée par la vitesse de mouvement des cartes, il est irrémédiablement condamné à l’échec. Ça vous parait exotique ? Détrompez-vous, nous y sommes tous dedans. Comme avant la crise, les crimes policiers et la justice à la solde continuent à sévir. Dans les extrémités de l’empire colonial les affaires continuent. À Mayotte, les expulsions barbares sont à l’œuvre, en Kanaky deux morts s’ajoutent aux 9 autres tués, en Martinique les CRS débarquent et déjà un jeune est blessé par balles. En Métropole, l’entrée du Bonneteur se prépare.
Quatre policiers ont été suspendus et placés en garde à vue pour des violences commises sur une personne en situation de handicap dans la capitale de la Polynésie française Papeete (Tahiti) , ont annoncé, samedi 28 septembre le Haut-commissaire de la République en Polynésie française et la procureure. Une vidéo filmée la veille et diffusée sur les réseaux sociaux montre l’un des agents faisant tomber l’individu de son fauteuil roulant, et lui infligeant un puissant coup au visage.
Âgé de 39 ans, il a été condamné par le tribunal de Senlis ce lundi 30 septembre 2024 à 12 mois de prison avec sursis pour des violences sur sa compagne.
À Angers, la police a fait usage de grenades lacrymogènes pour bloquer les antifas qui manifestaient pour dénoncer l’instrumentalisation par l’extrême droite du meurtre et du viol de Philippine.
Dans cet article, on présente une revue non exhaustive de ces moyens de surveillance. L’objectif de cet article est double : d’une part, consigner des informations déjà connues mais souvent transmises uniquement par bouche-à-oreille, et d’autre part, encourager d’autres personnes à effectuer un tel travail d’observation de la surveillance policière lors d’évènements militants, autour de Bure ou ailleurs. Observer et comprendre les capacités de surveillance de l’État nous semble être une étape nécessaire si notre objectif est de les déjouer.
TNTV a pu consulter la déclaration faite le soir même par les agents de la DTPN ayant violenté une personne en fauteuil roulant, dans le quartier Estall, à Papeete. Des propos qui ne concordent pas avec les images diffusées sur les réseaux sociaux.
Au printemps 2022, l’agent du commissariat des Ve et VIe arrondissements de Paris, aujourd’hui poursuivi pour de graves violences à l’encontre d’un homme placé en garde à vue en juillet 2024, avait déjà été mis en cause. Cette affaire avait été délaissée par le parquet.
L’ancien chef de l’Office des stups, qui était accusé d’avoir réalisé une fausse garde à vue de son indic en 2012, a été acquitté ce vendredi 27 septembre. Un retournement de situation après un procès sous tension où policiers et magistrats se sont retrouvés dos à dos.
Le 25 septembre, le porte-parole du Rassemblement National, Laurent Jacobelli, expliquait tout sourire sur France Info : «Bruno Retailleau a très bien appris notre programme, il le récite à la perfection et pratiquement à la virgule près, je ne vais pas dire que ça ne nous satisfait pas.» Il oublie une chose, Bruno Retailleau a toujours été du même bord que lui, puisqu’il a commencé sa carrière politique dans un parti d’extrême droite vendéen.
La décision du procureur de la République de Rennes, Frédéric Teillet, vient de tomber, ce jeudi 26 septembre. Les différentes parties en ont été informées. Il n’y aura pas d’autre procès sur la mort de Steve Maia Caniço, tombé lors d’une charge policière dans la Loire et mort, la nuit de la Fête de la musique, le 22 juin 2019. La relaxe du commissaire de police Grégoire Chassaing est définitive.
Depuis le début du mois de septembre, plusieurs opérations policières particulièrement violentes ont été organisées pour expulser les militants qui luttent contre le projet d’autoroute A69 entre Toulouse et Castres. Fin août, c’est la ZAD de la Cal’Arbre (Saix, Tarn) qui a été démantelée de force par 300 policiers et gendarmes. L’opération de plusieurs jours a fait suite au harcèlement brutal que subissent depuis plusieurs mois les écologistes qui cherchent à empêcher le déboisement des terres où doit être construite la nouvelle voie rapide. Cette opération a menée à l’interpellation de six personnes mais également à la chute de plus de 7 mètres d’un des « écureuils », nom donné aux militant-es qui sont installé-es dans les arbres qui doivent être rasés, entrainant cinq fractures à la colonne vertébrale selon un communiqué des Soulèvements de la Terre.
Lundi 23 septembre au soir, l’ancien policier et eurodéputé Matthieu Valet fait le fier sur la chaîne LCI : il déclare qu’il a croisé le nouveau ministre de l’Intérieur en bas des studios, et qu’il lui a « demandé de déposer plainte contre l’élu Raphaël Arnault ». Ce député insoumis avait dénoncé les violences policières commises en Kanaky, inacceptable pour Matthieu Valet, porte-parole d’un syndicat policier d’extrême droite et coqueluche des médias de Bolloré depuis des années.
Il y a deux ans, nous avions lancé deux procédures judiciaires suite aux manœuvres d’intimidation dont nous avions fait l’objet, depuis une adresse IP du ministère de l’Intérieur. Depuis, l’attente perdure.
Après quinze ans de combat judiciaire et une relaxe en première instance, quatre hommes qui s’étaient déclarés victimes d’agressions sexuelles de leur ex-chef scout, commandant de police, ont enfin été entendus par un parquet qui a requis cinq ans de prison dont quatre avec sursis.
En octobre 2022, la policière qui travaillait au commissariat de Vesoul fréquentait le gérant d’un snack situé à proximité de son lieu de travail. À sa demande, elle lui a communiqué des informations contenues dans un fichier confidentiel, avant de lui fournir des éléments soumis au secret de l’instruction dans le cadre des gardes à vue de trois hommes, des employés du snack, soupçonnés de trafic de cigarettes.
Alexandre Gilet, ancien gendarme appartenant à la mouvance néonazie a été condamné par la cour d’assises d’appel de Paris à 18 ans de réclusion criminelle pour des projets terroristes, vendredi 20 septembre 2024, a appris ce lundi l’Agence France-Presse (AFP) de source judiciaire.
Si l’on croise ces informations, tout semble concorder et désigner l’unité de CRS basée près de Nantes : un envoi au printemps, le rapatriement «sanitaire» pendant l’été mentionné par le Canard Enchaîné, une récompense en septembre. Coïncidence ? Des CRS auraient donc contracté la chaude-pisse dans une colonie française puis reçu des médailles pour «acte de courage et de dévouement» ? Après tout, les policiers les plus violents avaient bien été médaillés suite à la répression sanguinaire des Gilets Jaunes, tout est donc possible.
Le commissaire François Thierry, qui fut chef de l’office anti-stups, est attendu à la cour criminelle du Rhône à Lyon cette semaine pour être jugé pour « faux en écriture publique ou authentique par un dépositaire de l’autorité publique » et « destruction de document ou objet concernant un crime ou un délit par une personne concourant par ses fonctions à la manifestation de la vérité ».
L’État et ATOSCA sont-ils prêts à tuer des écologistes pour faire construire une autoroute ? Ce dimanche 22 septembre 2024, aux alentours de 6h du matin, sur la Zad du Verger à Verfeil dans le département de la Haute-Garonne, un nouveau bond répressif a été franchi par les forces de l’ordre : des pistolets Taser ont été utilisés contre les opposant-es au projet d’autoroute A69.
La vidéo produite par l’avocat d’un Noyellois jugé pour rébellion à Libercourt, fin août, ne lui a pas évité d’être condamné et d’être renvoyé en prison. Mais elle pousse le parquet à ouvrir une enquête sur le comportement des policiers lors de l’interpellation.
Ce jeudi 19 septembre, deux Kanaks ont été tués lors d’une opération de police menée dans la tribu Saint-Louis. Le bilan s’alourdit à 13 morts. En Kanaky/Nouvelle-Calédonie, l’engrenage sécuritaire se déchaîne. Le gouvernement français a déployé plus de 6000 policiers et emprisonné en métropole 7 membres de la CCAT, la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT). Des méthodes qui en rappellent d’autres : celles mobilisées pendant la guerre d’Algérie. L’État français renoue, dans le silence médiatique, avec son passé colonial. Pour faire le point sur cette situation dans l’impasse, Blast reçoit le député indépendantiste kanak nouvellement élu Emmanuel Tjibaou.
La justice administrative a donné raison à une avocate toulousaine qui avait attaqué l’État après avoir été obligée de retirer son soutien-gorge pour accéder à un parloir en prison.
Déja condamné l’an dernier pour viols, ce brigadier-chef s’était échappé de l’hôpital de Juvisy-sur-Orge, où il se trouvait après avoir été interpellé pour violences sur sa conjointe, début 2024. Ce vendredi, il comparaissait devant la cour d’appel de Paris.
Dans une de ses brèves, le Canard Enchaîné a révélé du même coup des liens du Flag ! avec l’extrême-droite et des soupçons de détournement des fonds de l’association par deux de ses présidents. Une preuve s’il en fallait une de l’imposture que représente cette association de policiers LGBT.
Pas de justice pas de paix : 5 ans après la charge policière qui avait fait des dizaines de blessés à Nantes et provoqué la noyade de Steve, le commissaire est blanchi par la justice et promu par le Ministère de l’Intérieur.
Vous avez aimé le raciste Manuel Valls ? L’éborgneur de Gilets Jaunes Christophe Castaner ? Le mythomane accusé d’agressions sexuelles Gérald Darmanin ? Alors vous allez adorer Bruno Retailleau, le nouveau Ministre de l’Intérieur, qui devient chef orchestre de la répression.
Ce jeudi 19 septembre, Libération a révélé des vidéos de caméras de surveillance montrant des violences perpétrées dans un commissariat parisien. Les images montrent des policiers frappant violemment un homme en garde à vue pour outrage le 24 juillet. Les agents seront jugés pour violences volontaires le 29 octobre prochain.
De fortes tensions règnent encore en Nouvelle-Calédonie. Deux hommes de la tribu kanak ont été tués par des gendarmes du GIGN au cours d’une opération des forces de l’ordre.
Ils s’appelaient Samuel Moeika et Johan Kaidine. Ils avaient 30 et 29 ans, et ont été abattus par les agents du GIGN, venus de France métropolitaine pour mettre au pas leur archipel, ce jeudi 19 septembre.
La cour d’appel de Paris a confirmé, mardi 10 septembre, que le policier mis en examen pour des violences sur un adolescent de 14 ans lors de son interpellation, en 2020 à Bondy, ne serait pas jugé. L’avocat du jeune homme s’est pourvu en cassation.
Les médias du groupe Bolloré, le JDD en tête, suivi d’Europe 1 et de CNews, mènent une offensive pleine de contre-vérités dans l’affaire Nahel Marzouk, tué par un policier à Nanterre le 27 juin 2023. Prétextant un accès aux conclusions des juges d’instruction, ils remettent en cause la qualification « homicide volontaire » et évoquent « une trajectoire de tir déviée ». Blast avait mené l’enquête, en partenariat avec l’ONG Index, et dénonce une falsification. Explications.
Bébé laissé sur le trottoir alors que la mère est arrêtée, coups de poings et de pieds à la tête sur un homme tenu à terre. Scène de bavure quotidienne à Mayotte avec vidéo à l’appui qui illustre la violence systémique sur le territoire, poussée par une course effrénée aux expulsions.
Les deux agents ont écopé mardi de 30 et 24 mois de prison avec sursis pour avoir frappé un homme qui se trouvait en garde à vue dans un commissariat parisien, en octobre 2023.
« tout est allé très vite ». Il a cru qu’il allait « [s’]en prendre une », alors il s’est « mis en garde ». Debout face au tribunal, Sébastien mime le geste, les deux poings en avant. L’un des trois policiers a tiré. Une balle a atteint l’automobiliste impatient au flanc, l’autre a touché le gilet pare-balles d’un collègue. Les deux enfants sont sortis de la voiture familiale « en panique ». Sébastien, pris en charge par les pompiers, a été conduit à l’hôpital. Sa blessure, par chance, était superficielle.
Un Cherbourgeois de 48 ans devait répondre, mardi 17 septembre 2024, de violences sur conjoint et d’appels malveillants devant le tribunal judiciaire de Cherbourg-en-Cotentin (Manche). Condamné à du sursis, il devra suivre un stage de lutte contre ce type de violences.
Un habitant du Val-de-Marne a saisi l’IGPN et porté plainte en avril, après la « palpation de sécurité » pratiquée par un agent de la Brav-M à l’occasion d’un contrôle routier. Le parquet de Créteil et la préfecture de police se sont emparés de ces faits, qui ont causé de graves séquelles.
L’affaire des centaines de PV distribués dans une seule rue de Marseille, impasse des Olivettes dans le 4ᵉ arrondissement, était déjà digne d’un film. Mais un nouveau rebondissement la fait basculer dans le rocambolesque. Hervé Street, le principal plaignant, assure avoir été informé, mardi 17 septembre, d’une procédure mise en place à l’encontre d’un policier municipal de Marseille qui porte le même nom que la policière, elle, travaillant à la division nord et sur qui l’IGPN est en train de mener une enquête.
Un piéton a été percuté par un véhicule de police ce mardi 17 septembre vers 19 heures, à hauteur de la station de tramway « Jet d’Eau Mendès-France » sur l’avenue Berthelot dans le 8e arrondissement de Lyon.
Un homme a été tué lors d’une opération de police à Saint-Louis (Nouvelle-Calédonie) dans la nuit de mercredi 18 à jeudi 19 septembre, portant à douze le nombre de morts depuis le début des troubles dans l’archipel, ont annoncé les autorités.
En France, seules 2% des victimes de violences sexuelles portent plainte. Quand elles le font, c’est un véritable parcours du combattant. Arrivées jusqu’au procès, les questions et remarques sexistes traumatisent de nouveau certaines victimes.
100 morts sous les balles de la police n’auront entraîné qu’un rapport parlementaire de mauvaise foi et une jurisprudence floue. La famille de Luis Bico, tué par la police en août 2017, vient de saisir la Cour européenne. Flagrant déni s’adresse à l’ONU pour dénoncer une inertie française inconséquente et criminelle.
Le 30 juillet 2024 vers 22 h, les gendarmes ont été appelés à Amboise alors que la situation était tendue aux abords d’un bar à bières. Sébastien, 52 ans, y fêtait son anniversaire : il décrit une réaction « disproportionnée » des militaires. « Avec tout ce qui s’était passé, nous étions un peu excités c’est vrai. Mais les gendarmes sont arrivés comme des cow-boys. »
13 heures, jeudi 5 septembre, la 14e chambre correctionnelle du tribunal de Bobigny, en Seine-Saint-Denis, est remplie de journalistes. Tous s’y pressent pour assister au procès des policiers de la Brav-M, la brigade de répression de l’action violente motorisée, qui comparaissent pour « violences par personnes dépositaires de l’autorité publique » et « menaces de violences ». Les faits remontent au 20 mars 2023, en marge des manifestations nocturnes contre la réforme des retraites, lorsqu’une unité de la brigade interpelle à Paris un groupe de sept jeunes.
La famille de Luis Bico, tué en 2017 alors qu’il tentait de s’enfuir en voiture, a saisi jeudi la Cour européenne des droits de l’homme. C’est la première fois que la loi Cazeneuve, qui a élargi les conditions d’ouverture du feu pour les policiers, est ainsi contestée.
Au volant d’une voiture banalisée, il avait pris en chasse un cyclomoteur surpris à traverser le bourg de la commune à 60 km/h. (…) Le véhicule des gendarmes finit par couper brusquement la route du deux-roues et provoque ainsi sa chute dans le fossé. Légèrement blessé, le genou amoché, le pilote du cyclomoteur, encore au sol, est cueilli avec une arme braquée sur lui. (…) Aujourd’hui poursuivi par la justice pénale, il est également montré du doigt pour « son flagrant délit de mensonge. » Il n’a pas tout raconté sur le procès-verbal et aurait omis « volontairement » de préciser que le pilote du deux-roues s’était blessé à un genou lors de sa chute dans le fossé.
La sexagénaire a été transportée par les secours vers le centre hospitalier de Pontoise. Son pronostic vital n’était pas engagé. Elle souffrirait d’une fracture d’un tibia.
Près de deux mois après la mort de Maïky, tué par un tir de gendarme à Fenouillet près de Toulouse fin juillet, le rapport balistique n’est toujours pas versé au dossier, les militaires ont changé d’affectation et la famille espère visionner les bandes vidéo.
Un surveillant pénitentiaire a été condamné par le tribunal judiciaire de Rouen le 2 septembre 2024 pour avoir agressé sexuellement l’une de ses collègues.
Un drame s’est déroulé à Mulhouse le samedi 7 septembre 2024. Alors qu’il allait être contrôlé par les forces de l’ordre, le conducteur d’une voiture a refusé d’obtempérer, selon France 3 qui reprend l’AFP.
Une agent pénitentiaire de Villepinte (Seine-Saint-Denis) a été écrouée après sa condamnation pour complicité de trafic de cocaïne. Le 12 août à l’aéroport d’Orly, 5 kg de poudre avaient été découverts dans le bagage d’une mule.
Un nouveau refus d’obtempérer mortel. Un choc frontal entre deux véhicules pour éviter un équipage de la brigade anticriminalité a fait quatre blessés dans le Doubs, dimanche. A Mulhouse (Haut-Rhin), un autre refus d’obtempérer à des policiers municipaux s’est, lui, terminé par la mort du fuyard, samedi.
Le chef adjoint de la police aux frontières de Figari a été révoqué de la police nationale, à la suite d’un rapport accablant de l’IGPN. Il est mis en examen pour corruption et extorsion aux dépens de personnes étrangères en situation irrégulière.
«Les gendarmes se sont faufilés derrière des talus qu’ils avaient érigés, ils sont montés à l’échelle et ils ont surpris les trois personnes qui étaient dans Astosc’arbre», témoigne un militant à Libération. Selon cette source, l’un des activistes a été interpellé et placé en garde à vue, tandis que les deux autres sont tombés d’une dizaine de mètres. Ils sont hospitalisés à l’heure actuelle.
Un jeune gardien de la paix du commissariat de Reims (Marne) a été placé en garde à vue puis en détention provisoire, a appris France 3 Champagne-Ardenne ce vendredi 6 septembre. Il est soupçonné notamment d’agression sexuelle. L’Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie.
Le tribunal correctionnel de Marseille a condamné, ce vendredi 6 septembre, un policier marseillais à 10 mois de prison avec sursis pour violences aggravées. L’agent est reconnu coupable d’avoir utilisé une matraque télescopique contre le gérant d’un bar lors d’un contrôle, en juillet 2020. Retour sur les faits et les suites judiciaires.
Pas de légitime défense. La thèse est exclue dans l’ordonnance de mise en accusation des juges, ont fait savoir des sources judiciaires ce vendredi 6 septembre. Le policier ne se trouvait pas sur la trajectoire du fourgon conduit par Jean-Paul Benjamin lorsqu’il a redémarré, en mars 2022 à Sevran (Seine-Saint-Denis), comme l’avait affirmé Libération dès les jours suivants. «En l’absence d’élément de danger immédiat, l’usage d’une arme en direction du conducteur n’est pas absolument nécessaire et est surtout disproportionné face au simple risque de fuite d’une personne soupçonnée du vol d’un bien», précisent les juges.
Le 15 août, à Thio, sur la côte est de la Nouvelle-Calédonie, un homme de 43 ans a été tué lors de violents affrontements entre la CCAT et les forces de l’ordre. Les militants indépendantistes contestent avoir fait usage d’armes à feu. Incompréhension aussi du côté de la mairie, qui rappelle qu’un accord avait été trouvé la veille.
Au total, dix policiers sont cités à comparaître le 3 avril prochain. Un enregistrement sonore rendu public avait révélé des intimidations et des insultes de fonctionnaires de cette brigade motorisée à l’égard de manifestants, le 20 mars 2023, en marge d’une manifestation contre la réforme des retraites, à Paris.
Un jeune policier a été interpellé mercredi après le vol d’un vélo commis voici deux semaines dans l’enceinte même du commissariat de la ville préfecture. Le suspect était toujours en garde à vue jeudi midi.
Le poste de police de Bollène et la mairie sont secoués par des soupçons de fraude. Les investigations sont menées par le parquet de Carpentras et la brigade de recherches de la compagnie d’Orange. Une enquête est en cours pour établir un présumé système de détournement de fonds publics entre les services de la mairie et la police municipale.
Théo Luhaka, Cédric Chouviat, Michel Zecler, Geneviève Legay, Nahel, Hedi, et bien d’autres… Depuis 10 ans, la multiplication de ces affaires ont porté dans le débat public la problématique systémique des violences policières. Ces affaires là ont prouvé l’importance de l’existence de preuves vidéos pour obtenir justice et contrefaire des tentatives de maquillage. Sans ces images, ces affaires auraient-elles été autant médiatisé ? Des enquêtes auraient-elles été ouverte ? Auraient-elles abouties à des poursuites contre les policiers concernés ? Dans ce focus de Blast, Vincent Brengarth, avocat pénaliste au barreau de Paris et auteur du livre « À armes inégales, face au juge le policer est-il un citoyen comme les autres ? » (éditions Dialogue), revient sur les mécanismes à l’œuvre au sein de l’institution policière et judiciaire qui rendent possible de tels actes et une telle impunité.
« Ils nous ont bombardé, ce matin, au levé du soleil, 4h30 – 5h. Ils sont arrivés sans raison, ils nous ont bombardé comme des fous, il n’y avait pas beaucoup de personnes parce que les gens se relayaient pour aller dormir, et ils sont arrivés avec douze camions, des gendarmes, des militaires, la police. Ils sont arrivés, il n’y a pas eu de négociations, pas eu de dialogue, bombardage de lacrymos… ».
Un policier a été jugé fin août pour avoir cassé les côtes d’un homme ivre et menotté aux urgences de la Salpêtrière en 2020, ce qui a choqué le personnel soignant. Quatre ans plus tard, l’agent certifie avoir suivi la procédure.
Les policiers ont interpellé, dimanche à Grigny, deux hommes en possession de plusieurs centaines de grammes de cocaïne. L’un d’eux est surveillant pénitentiaire à Fresnes.
Le 27 juin 2023, le concierge d’un petit centre commercial de Montpellier avait été touché par trois tirs de LBD pendant les émeutes liées à la mort de Nahel. L’enquête de la police des polices confirme qu’il s’agit bien d’une erreur, mais aucun agent n’a été identifié. Le procureur a décerné un non-lieu. Explications.
Vendredi 30 août, l’État a lancé une nouvelle opération militaire ultra-violente contre la ZAD de la Cal’Arbre, à Saïx, dans le Tarn. On y trouve un campement qui résiste à la construction d’une autoroute inutile, destructrice et nuisible.
Les images filmées à Paris ce vendredi 30 août par un riverain sont à peine croyables, mais pourtant authentiques. Deux hommes chauves, hilares, dégainent des armes à feu sur un balcon, et tirent en l’air, avant de se regarder en rigolant. Des tirs à balles réelles en pleine capitale au petit matin.
«Je l’affirme haut et fort, la France a tué mon mari par son insuffisance, son laxisme et son excès de tolérance». Ce sont les accusations très fortes tenues par la veuve d’Eric Comyn, un gendarme décédé lundi 26 août dans l’exercice de ses fonctions … Toute vie est irremplaçable, l’immense souffrance de la femme du défunt est évidemment compréhensible. Ce qui l’est moins, c’est l’instrumentalisation de la mort de ce gendarme et la cascade de propos à la fois mensongers et dangereux qui en découlent. Pour y répondre, quelques faits qui ne seront pas diffusés dans les médias dominants.
Un homme de 47 ans est décédé d’un arrêt cardiaque au nouveau commissariat de Wattignies (Nord), le 16 août 2024, après avoir été placé en rétention. Contactée par la police après plusieurs jours, sa famille estime avoir été prévenue trop tard.
L’IGPN ne cesse d’affirmer qu’elle ne traite que 10 % des enquêtes ouvertes après des violences policières. Mais où passent les autres ? Souvent, elles échouent entre les mains des « cellules déontologie » : concentrés sur les affaires les moins visibles, ces services se révèlent partiaux et inefficaces.
Le parquet de Nice confirme à France Bleu Azur une information révélée par Nice-Matin : un homme a été découvert mort dimanche 25 août dans la cellule où il avait été placé en garde à vue. Aucune autre précision n’a été apportée par le procureur.
Un homme qui avait été interpellé quelques heures plus tôt a été retrouvé sans vie dans sa cellule de garde à vue dans un commissariat de la police nationale de Nice (Alpes-Maritimes), révèlent nos confrères de Nice-Matin. Le drame s’est produit dans la nuit du samedi 24 au dimanche 25 août.
Dans la nuit du dimanche 25 au lundi 26 août, des policiers ont fait usage de leur arme sur un homme suspecté d’avoir tenté de voler un commerce du cours Berriat à Grenoble. Blessé par balles, l’individu a été transporté en urgence absolue à l’hôpital nord.
Avant ce crime, Arnaud Bonnefoy était déjà connu des autorités pour des actes de violence domestique. En 2019, il avait été placé en garde à vue pour des violences exercées sur une autre compagne.
En principe, un policier incarne la loi, il est assermenté, il est donc tenu d’être irréprochable et surtout de rendre des comptes. En France, c’est l’inverse : plus les policiers sont violents, plus on protège leur identité, moins ils rendent de compte. C’est un privilège de plus dont bénéficient les policiers violents. Alors même que les médias n’hésitent pas à diffuser l’identité des auteurs de délits et de crimes le reste du temps.
Une anecdote racontée par un habitant de La Ciotat suscite des réactions contrastées sur les réseaux sociaux. Le témoignage relate une scène survenue à la plage du Mugel mercredi 21 août, où un touriste, isolé dans les rochers, aurait été sommé par un policier de « ne pas consommer une bière en plein air ».
Un homme de 46 ans a fait irruption ce mercredi midi dans le bureau des élus de la mairie d’Angoulême, avant de jeter de l’essence en direction d’employés. L’assaillant a été grièvement blessé par balles par la police municipale. Un gros dispositif est déployé depuis la mi-journée en centre-ville.
Un homme de 51 ans placé en garde à vue est retrouvé mort dans sa cellule au commissariat de Saint-Nazaire. Les circonstances du décès restent à éclaircir. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de cette mort mystérieuse qui soulève de nombreuses interrogations…
Ils sont souriants et nous protègent. Certains d’entre eux dansent même avec les passants ou font du skate. Tout au long des JO, les grands médias ont relayé, sans recul, la communication de la police. Au point de faire oublier les affaires qui contredisent le narratif d’une prétendue communion entre police et population.
Un quinquagénaire originaire de Saint-Nazaire a été retrouvé mort au commissariat de police de la cité portuaire ce mardi 20 août 2024, peu après 10 h. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes du décès.
Au terme d’une procédure chaotique, l’ex-patron de la DGSE Bernard Bajolet devrait être renvoyé devant le tribunal correctionnel pour l’intimidation d’un homme d’affaires auquel le service de renseignement réclamait 15 millions d’euros. Une première judiciaire susceptible d’avoir des répercussions sur les opérations des agents.
Un homme a été tué ce jeudi 15 août en Kanaky par un tir de gendarme à Thio (est), portant à onze le nombre de décès depuis le début du soulèvement dans l’archipel.
Du 23 au 27 septembre, la cour criminelle du Rhône va juger un superflic. Le commissaire François Thierry, qui fut chef de l’office anti-stups, est attendu à la cour criminelle du Rhône à Lyon du 23 au 27 septembre pour être jugé pour « faux en écriture publique ou authentique par un dépositaire de l’autorité publique » et « destruction de document ou objet concernant un crime ou un délit par une personne concourant par ses fonctions à la manifestation de la vérité ». Il sera assisté des avocats Francis Szpiner et Angélique Peretti.
Une course-poursuite entre des motards de la gendarmerie et une berline blanche s’est soldée par des coups de feu, mercredi 14 août 2024 aux Sorinières (Loire-Atlantique). Une enquête a été ouverte.
La victoire de l’équipe américaine de basketball aux Jeux Olympiques 2024 aurait dû être un moment de joie et de célébration. Cependant, pour la famille d’une des stars de l’équipe, la soirée a pris une tournure nettement moins festive. Une vidéo diffusée sur YouTube montre une confrontation tendue entre la famille Curry, Draymond Green et des policiers parisiens.
Dans les rues de Semide, un village de 210 habitants près de Machault dans les Ardennes, les habitants sont encore sous le choc ce 14 août après le drame qui s’est déroulé la veille : un homme, diagnostiqué schizophrène, a été tué par le tir d’un gendarme. Alors qu’une dizaine de militaires tentaient de le maîtriser, il les a menacés avec une fourche.
Farid a été condamné pour terrorisme en 2017, libéré en 2019. Il dit tout faire depuis pour se réinsérer. Mais il a été déchu de sa nationalité en 2022. Et placé « à titre préventif » dans un centre de rétention le temps des épreuves à Nice, alors qu’il n’est pas expulsable.
Il y a 83 ans jour pour jour, la Police Nationale naissait sous le Régime de Vichy, par un décret du Maréchal Pétain. Jusqu’ici, il n’y avait pas de force de police unifiée en France, mais des polices municipales. La Direction Générale de la Police Française est créée et rattachée au Ministère de l’Intérieur. … Plus de 80 ans après la création de l’institution par les collaborationnistes, les leçons de l’histoire ont-elles été tirées ?
Un non-lieu a été prononcé pour le policier mis en cause dans l’enquête sur l’interpellation violente de Gabriel, un adolescent de 14 ans gravement blessé à l’oeil à Bondy (Seine-Saint-Denis) en 2020, a-t-on appris vendredi auprès du parquet de Bobigny.
Alors que les investigations se poursuivent, après qu’un policier a ouvert le feu sur un individu armé d’un couteau, vendredi soir à Bordeaux, l’autopsie de la victime doit être pratiquée ce lundi.
Âgé de 44 ans et habitant à Bruges, l’homme tué par des tirs d’un policier, vendredi 9 août, était en fugue de l’hôpital psychiatrique Charles Perrens et avait volé un couteau dans une épicerie de la rue d’Ornano, avant de revenir rôder autour du commerce.
Huit policiers du commissariat du Ve arrondissement sont dans la tourmente. En particulier l’un d’eux, poursuivi pour avoir commis des violences sur un homme placé en garde à vue, dans la nuit du 24 au 25 juillet au sein même du commissariat.
La mort du jeune Nahel avait déclenché la colère populaire l’été dernier. Plus d’un an après les faits, l’enquête se poursuit. Les 15 et 16 juillet derniers marquent un tournant important dans le dossier. En effet, les juges d’instruction ont confronté le récit des policiers à celui des quatre témoins présents le jour du drame. Ces derniers remettent en doute les témoignages des deux motards accusés.
La coordination anti-repression de l’A69, qui regroupe des collectifs d’opposants au projet d’autoroute, a comptabilisé les gardes à vue, poursuites et détentions subies par les militants. Des dizaines de procès sont à venir.
Ce jeudi matin, les hommes de la BRI, la brigade de recherche et d’intervention de la police judiciaire de Montpellier étaient en mission à Poussan, au nord de Sète. L’un d’eux a blessé par balle un suspect qui tentait de fuir.
Après plus de deux mois de grève pour une hausse de salaire et un treizième mois, les femmes de chambre de l’hôtel Radisson Blu à Marseille ont obtenu gain de cause et repris le travail. Une victoire ternie par des convocations au commissariat pour des dégradations et violences que les ex-grévistes nient avoir commises.
«L’homme qui a froidement abattu mon fils Souheil d’une balle en plein cœur se pavane lors d’un spectacle de BMX devant des millions de téléspectateurs […] comme si rien ne s’était passé, comme si nous n’existions pas». Ce sont les mots d’Issam El Khalfaou, le père de Souheil, dans une tribune poignante publiée le 4 août.
Deux journalistes, qui s’apprêtaient à suivre une quarantaine d’activistes écologistes en Seine-Saint-Denis, ont subi, avec eux, une garde à vue ayant abouti à un classement sans suite.
Si beaucoup d’élus du RN ont critiqué la cérémonie d’ouverture, les cadres du parti mettent en scène leurs félicitations des médaillés français, affichent leur soutien aux forces de l’ordre et fantasment un Paris ultra-sécuritaire dont la quinzaine offre un aperçu.
Flagrant Déni livre un dossier sur le silence qui entoure les homicides policiers. A partir de différentes affaires, il explore les différents mécanismes par lesquels policiers, procureurs et journalistes concourent à priver les victimes du droit à la vérité.
Les autorités assument avoir renforcé les contrôles policiers pendant les JOP. Les femmes en situation de prostitution forcée et les associations qui les accompagnent dénoncent une répression accrue ces derniers mois et leur éviction de l’espace public.
Héroïsation de la figure policière, glorification de l’action violente, occultation des principes élémentaires de l’état de Droit, le phénomène dépasse le folklore. Pour Au Poste, historiens et chercheurs sur la police le décortiquent.
Un Américain a été arrêté par la police à la sortie d’une épreuve des Jeux olympiques de Paris. Il accuse les policiers de faits de violences et a décidé de porter plainte.
Le collectif Stop violences policières à Saint-Denis mène des maraudes pour sensibiliser les habitants à leurs droits face à la police. Il dénonce la « militarisation » de la ville, encore accrue pendant les Jeux olympiques.
Un chef de brigade de gendarmerie de Laragne-Montéglin et un autre gendarme de la même compagnie sont poursuivis pour avoir falsifié des preuves dans une enquête sur des vols et incendies en série. Ils ont été suspendus de leurs fonctions.
Devant le parc des Guillaumes, à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis) ce samedi après-midi, les forces de l’ordre s’enquièrent de ce que contiennent sacs, paquets, boîtes et éventuelles glacières des visiteurs déchargeant leurs voitures. Car ici, depuis les beaux jours, on organise des barbecues sauvages, payants pour certains.
À la lecture du bilan clinique, on devine que la collision a dû être d’une extrême violence. L’étudiant est plongé depuis 1 mois dans un coma artificiel et souffre de multiples fractures aux jambes, d’un traumatisme crânien sévère, ainsi qu’une infection pulmonaire, si bien que son pronostic vital est toujours engagé.
Six ans après les faits, la justice a décidé de renvoyer neuf CRS devant un tribunal pour avoir matraqué des Gilets jaunes dans un restaurant Burger King à Paris en décembre 2018. Ils sont poursuivis pour violences volontaires aggravées.
Derrière le volant de sa Smart noire, Imane Chehaibou retient son souffle à chaque fois qu’elle approche d’un barrage de la police. La jeune femme de 25 ans, qui exerce à domicile dans les zones proches des installations olympiques de Saint-Denis et Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), a vu son quotidien professionnel sérieusement se compliquer avec les Jeux olympiques et leurs règles de sécurité. Depuis la cérémonie d’ouverture, le 26 juillet, circuler dans son périmètre d’intervention – constitué de communes de proche banlieue du 93 – est devenu un vrai casse-tête.
Six et huit mois de prison avec sursis. Jeudi, deux policiers ont été condamnés pour avoir porté des violences, notamment des coups de poing et l’utilisation à plusieurs reprises de leur taser, à l’encontre d’un jeune homme lors d’une interpellation en 2021, dans le Val-d’Oise.
« C’est un jugement rare », estime-t-il, qui « met en lumière la difficulté énorme pour les détenus de collecter des preuves lorsqu’ils sont victimes de violences ». En 2019, l’OIP a publié une enquête qui dénonçait les « violences physiques de la part d’agents pénitentiaires » et « l’inertie des institutions chargées d’y mettre un terme ».
Le prévenu a également été reproché au gendarme d’avoir consulté le fichier TAJ (traitement des antécédents judiciaires) en dehors de tout cadre professionnel.
Tout au long de l’année, ils tentent de vendre des souvenirs aux passants qui arpentent les abords du lieu le plus touristique de Paris. En amont des Jeux olympiques, ils décrivent un stress permanent face à une présence policière élevée qui tente de les chasser.
Au printemps, la Cour de cassation a jugé que les policiers peuvent tirer même en dehors de la légitime défense. Dans la foulée, l’Assemblée nationale a esquissé un geste en faveur de la modification de l’article L435-1 du Code de sécurité intérieure… Juste avant d’être dissoute. Tout reste à faire.
Quelques jours avant l’ouverture des Jeux olympique, le collectif Stop Violences Policières a lancé ses premières maraudes à Saint-Denis. Ici, la sur-présence policière fait craindre une flambée de violence et d’arrestation arbitraire. L’initiative, bien accueillie par les habitants, permet déjà de souder les liens.
Selon les habitants, un homme de 25 ans a été roué de coups par ces agents de façon disproportionnée, à la suite d’un “outrage”. Une vidéo montre la victime frappée au sol, notamment au niveau de la tête. Une autre montre l’homme allongé et inconscient sur le trottoir, et les membres du service de sécurité qui viennent de le frapper qui l’emmènent, inanimé vers leur voiture.
Le groupe anti-répression, que nous avons rencontré au Bacamp à Saïx, tient la liste de toutes les exactions des forces de l’ordre (FDO) de ces trois derniers mois. Visiblement, le préfet Vilbois a donné pour consigne de ne pas faire de cadeaux. Violences, menaces de viols, insultes, contrôles abusifs, fouilles, gardes-à-vue, harcèlement envers les écureuils, gazages, grenades explosives et tirs de LBD : la liste est longue, et seule une petite partie de ces comportements policiers scandaleux sont sortis dans la presse, notamment grâce au rapporteur de l’ONU venu sur place.
Après les faits, Ameer al-Halbi avait raconté qu’au moment des échauffourées en fin de manifestation, place de la Bastille, il avait pris « des photos de policiers qui étaient en train de frapper quelqu’un ». Quelques minutes plus tard, « les policiers sont arrivés » : « D’un coup, je me suis retrouvé au sol, je ne me suis pas rendu compte de ce qui s’est passé », expliquait-il.
Au moins deux autres agentes du commissariat bordelais ont déposé des plaintes pour des faits similaires au sein de la cellule violences intrafamiliales (VIF). (…) «Ta copine qui est allée voir le syndicat, c’est une grosse pute, tu peux lui répéter, c’est une grosse pute.» (…) Messages racistes et transphobes (…) A ce stade, Farah ne bénéficie toujours pas de la protection fonctionnelle. Une procédure administrative a en revanche bien été ouverte contre elle.
Amar Slimani a été tué le 29 juin dernier à Bobigny (Seine-Saint-Denis) par un policier hors service. Passionné de football, présent en France depuis quatre ans, il avait quitté sa terre natale en quête d’une vie meilleure. Amar est décrit par son entourage comme un homme respectueux, sans histoire et travailleur. Portrait posthume.
Il est ainsi privé de ses droits élémentaires et d’une vie normale depuis 16 ans : assignations à résidence, déplacements forcés dans différentes communes rurales, surveillance permanente, sa vie de famille hachée, ses relations disséquées… De quoi devenir fou, pris dans le labyrinthe arbitraire du Ministère de l’Intérieur. Selon une décision du Conseil d’État rendue en mars dernier, il est désormais maintenu dans les limbes de l’antiterrorisme notamment à cause de prétendus liens… avec «l’ultra-gauche» !
Le Sénégalais Ibrahima Keita, âgé de 27 ans a été abattu jeudi dernier, par la police française, dans les rues de Paris. L’incident a eu lieu aux environs de 19h15mn, à la rue Vernet, à proximité de la célèbre place des Champs-Élysées, dans le VIIIe arrondissement de Paris. En effet, le jeune sénégalais avait tenté un hold-up dans un commerce, a poignardé le binôme du policier qui tentait de l’interpeller.
Les unités les plus violentes du maintien de l’ordre français ont été envoyées pour charger, frapper et gazer sans relâche, chassant les manifestant-es partout où ils allaient. La CRS 8 a notamment passé à tabac une foule pacifique dans le seul but de la traumatiser. Les gendarmes, appuyés par des blindés et des canons à eau, ont également chargé l’avant et l’arrière d’un cortège simultanément, mettant en danger tout le monde.
Cette enquête débute par des écoutes téléphoniques sur fond de trafic de stupéfiants. En « branchant » un téléphone, l’attention des enquêteurs se porte sur une conversation curieuse le 15 octobre 2022. Un homme dialogue avec son frère et lui demande de se tourner vers sa copine : une femme qu’il appelle « la rnouch » (policier en arabe).
Mais ce jour, le Ministre de l’Intérieur s’est surpassé. Alors qu’un cortège de près de 10.000 personne s’élançait dans un pré des Deux-Sèvres pour contourner une ligne de gendarmes, les militaires ont tiré leurs grenades lacrymogènes dans un champ de blé qui venait d’être moissonné. Ces munitions dégagent des étincelles et une très forte chaleur pour diffuser leur gaz chimique. Sur de la paille bien sèche, cela provoque inévitablement un violent incendie.
« M. XXX s’est livré à des faits de harcèlement moral à l’encontre de sa conjointe, notamment en s’efforçant, de manière réitérée, de ternir sa réputation par la diffusion d’accusations calomnieuses et la divulgation de photos tirées de son intimité ou extraites de son téléphone », poursuivent les juges parisiens. L’ancien commandant de la compagnie de gendarmerie de Montargis – qui avait été décoré en 2019 de la médaille de la Sécurité intérieure par le préfet de région Centre-Val de Loire de l’époque Jean-Marc Falcone – avait aussi « usé de ses accès privilégiés que lui procuraient ses propres fonctions auprès de l’entourage professionnel de celle-ci ».
Une famille a été expulsée par une vingtaine de policiers dans la matinée de ce jeudi 18 juillet. Sans solution de logement, le couple et ses trois enfants occupaient un appartement de la barre d’immeuble Monmousseau vouée à la démolition, aux Minguettes, à Vénissieux. Depuis, ils se retrouvent à la rue alors qu’ils sont jugés prioritaires au Droit à l’hébergement opposable.
Ces faits interviennent à huit jours de l’ouverture des Jeux olympiques, pour lesquels quelque 35.000 policiers et gendarmes et 18.000 militaires français seront mobilisés en moyenne chaque jour.
La Bibliothèque de menaces, publiée en 2023 en anglais par le No Trace Project, est désormais disponible en français. La Bibliothèque de menaces est une base de connaissances des techniques répressives de l’État, de mesures que l’on peut prendre pour y faire face, et d’opérations répressives où elles ont été utilisées.
La police des polices a été saisie ce lundi 15 juillet pour faire la lumière sur une vidéo, largement diffusée sur les réseaux sociaux au cours du week-end, montrant un groupe de policiers portant des coups à une personne menottée au sol en région parisienne. Plusieurs personnalités politiques de gauche ont exprimé leur indignation.
Près de 200 personnes se sont rassemblées samedi à Bobigny, en soutien à la famille d’Amar Slimani. Ce ressortissant algérien a été abattu de 6 balles par un policier en civil le 29 juin dernier. Dans la foule, une conviction : le caractère délibéré et raciste du crime.
Souvenez-vous, il y a un an sur les réseaux sociaux, la France assistait au meurtre du jeune Nahel Merzouk, 17 ans, tué par un policier pour un refus d’obtempérer.Suite à cet homicide, une partie de la jeunesse française s’était embrasée. La majorité des médias s’était mis en ordre de bataille pour tenter de justifier du meurtre du jeune Nahel. Et une cagnotte avait été lancée en soutien au policier et à sa famille, qui a atteint 1,6 millions d’euros. Rien que ça. Mais alors le tir du policier était-il vraiment justifié ? Faisait-il face à un réel danger au point d’ôter la vie à un jeune garçon de 17 ans ? Grâce au travail de l’ONG @INDEX_ngo qui a eu accès aux images de vidéosurveillance et au dossier judiciaire, Blast vous révèle qu’à aucun moment le redémarrage du véhicule de Nahel n’a mis en danger le policier et les passants. Le tir n’était donc pas justifié. Révélations.
Un policier municipal en poste à Auxonne (Côte-d’Or) comparaissait jeudi 11 juillet 2024 devant le tribunal correctionnel de Dijon pour outrage homophobe. En septembre 2023, il s’était ouvertement moqué du maire de sa commune, récemment marié avec un homme, l’appelant à deux reprises « Madame » devant des témoins.
Un an après la mort de Nahel Merzouk, trois nouvelles expertises judiciaires ont été remises aux juges d’instruction chargés de l’enquête. Consultées par Libération, ces nouvelles pièces versées à la procédure le 28 juin et déjà évoquées par BFM et RTL, apportent des informations capitales sur les instants qui ont précédé le tir du policier Florian M. Ces trois rapports – balistique, médical et d’accidentologie – ont été réalisés suite à la reconstitution judiciaire organisée le 5 mai. Le récit des agents est conforté sur les risques pris par l’adolescent dans sa fuite mais est contredit à l’inverse concernant le danger immédiat pour les policiers au moment du tir.
À Rennes, les forces de l’ordre sont intervenues, jeudi 11 juillet 2024, pour évacuer le bâtiment du canal Saint-Martin occupé depuis janvier par des migrants. Selon l’association Utopia 56, « 80 personnes » vivaient dans cet immeuble vide. « Des femmes, des personnes très malades, des enfants ainsi que 19 mineurs non accompagnés ».
Dimanche soir à Rennes, quelques heures après les résultats du second tour des élections législatives, une dizaine de militants des Jeunes Insoumis ont été agressés par la police. Dans un communiqué publié mardi l’organisation relate que deux militants, qui rejoignaient leur domicile, ont été violemment plaqués au sol par des policiers et menacés par des LBD braqués sur eux à bout portant.
Dans la nuit du 3 juillet 2024, à Montpellier, Simon a été frappé et menacé de mort pour avoir déposé des tracts du Nouveau Front populaire sur des voitures. Apprenant qu’il militait pour la gauche, la police aurait refusé d’intervenir.
Une croix tatouée sur une main est-elle un symbole d’extrême-droite ? C’est la question qui a agité récemment la ville de Lille et la direction de la police municipale. Et qui a conduit à la sanction d’un agent.
Une femme SDF de 42 ans est décédée dimanche 7 juillet à Sarreguemines (Moselle) alors qu’elle se trouvait en cellule de dégrisement au commissariat. La quadragénaire avait été prise en charge par les policiers sur la voie publique et conduite à l’hôpital avant d’être placée au commissariat. Une autopsie sera réalisée pour déterminer les causes de sa mort.
Ce mercredi 10 juillet sur le parking du magasin Auchan d’Épagny près d’Annecy, un gendarme a ouvert le feu sur une voiture après un refus d’obtempérer. Le conducteur a réussi à prendre la fuite. Deux enquêtes ont été ouvertes.
Au moins trois personnes ont été blessées, dont une jeune femme à l’arrière de la tête. Ces trois personnes ont été hospitalisées, selon la LDH. (…) La LDH dénonce également l’attitude des policiers à l’encontre de ces membres présents sur place en tant qu’observateurs.
Le tribunal correctionnel de Perpignan a rendu son délibéré ce lundi 8 juillet 2024 concernant l’affaire d’un agent communal poursuivi pour violences en juin et en décembre 2023 dans le quartier Saint-Mathieu. La vidéo de ces derniers faits avait été diffusée sur les réseaux sociaux, puis reprise sur le site de Mediapart, conduisant le parquet à ouvrir une enquête.
La police vote à 80% pour la droite et l’extrême droite. Les gouvernements successifs ont donné les pleins pouvoirs à un corps armé qui prête majoritairement allégeance au RN.
«Même mes collègues en ont marre des raclures, des nuisibles, des jeunes d’origine étrangère dans les quartiers populaires […] qui font chier et qui ne sont jamais sanctionnés». Ce ne sont pas les mots d’un militant d’extrême droite lambda en fin de meeting du RN, mais ceux du chef du syndicat Alliance, le premier syndicat policier de France, auprès de Mediapart.
Une avocate nancéienne s’est vue refuser l’accès au centre pénitentiaire de Metz-Queuleu ce vendredi, alors que l’armature de son soutien-gorge faisait sonner le portique de sécurité. Elle dénonce une entrave à sa profession, alors que d’autres solutions auraient pu lui être proposées.
7 tirs, dont deux balles dans le dos et une dans la tête. Aucune chance de survie. Puis le tireur a pris des photos du cadavre. Cette scène d’exécution sommaire macabre s’est passée le 29 juin au petit matin. Le tueur qui s’est acharné sur un homme en fuite est un policier.
Sur le fond, le ministre de l’Intérieur s’est fondé sur le fait que le policier avait « entretenu des relations sexuelles » avec cette femme vulnérable après avoir « procédé le mois précédent à l’interpellation » de son conjoint « en situation irrégulière sur le territoire ».
Le 1er juillet 2023, Nahel a été tué trois jours plus tôt par un policier, et la révolte gronde dans toute la France contre les violences d’État. À Marseille, une bande de 4 policiers de la BAC croise Hedi et un ami dans une rue. Ils lui tirent dessus : une balle en caoutchouc en pleine tête. Hedi s’effondre, gravement blessé. Les policiers le traînent au sol pour aller le tabasser dans une ruelle et l’abandonnent là. Laissé pour mort.
Après un rassemblement déclaré en préfecture vendredi 14 juin, 3 500 personnes étaient parties en manifestation spontanée dans les rues de Lyon. Parmi elles, Julien (prénom d’emprunt), Lyonnais de 35 ans et musicien amateur qui jouait de la clarinette dans une fanfare. « Je m’exprime par le biais de la musique », dit-il.
Âgé de 34 ans, un policier de la région lyonnaise est poursuivi pour « faux en écriture publique et usage », à cause d’un présumé faux témoignage qu’il aurait entièrement rédigé et signé, pour accuser un suspect dans une instruction judiciaire ouverte pour « tentative de meurtre ».
D’après nos informations, les faits remontent au 21 juin dernier : ce jour-là, un détenu de la prison âgé de 21 ans est transféré à l’hôpital après une tentative de suicide. L’homme est hospitalisé dans une chambre sécurisée. (…)Les deux gardiens auraient alors frappé le détenu, reconnaissant des gifles. Les forces de l’ordre, prévenues, ont été dépêchées sur place, et ont constaté que les deux agents étaient sous l’emprise de l’alcool, ce qui a ensuite été confirmé par un test d’alcoolémie.
Ce lundi, en début d’après-midi, un équipage de la brigade anticriminalité est intervenu rue Colbert à Chalon-sur-Saône. Plusieurs témoins indiquent que la police a tiré à trois reprises sur une voiture en fuite.
Samedi matin, un policier membre de la DOPC (direction de l’ordre public et de la circulation) a été placé en garde à vue. La raison ? Ce dernier est soupçonné d’avoir abattu un squatteur qui avait pris ses dispositions, chez sa grand-mère. Il lui aurait tiré dessus, avec son arme de service.
Le juge des référés du tribunal administratif d’Orléans (Loiret) vient de rejeter la requête « manifestement dénuée de fondement » d’un détenu du centre pénitentiaire d’Orléans-Saran. Celui-ci assure être réveillé « toutes les deux heures » la nuit, par les surveillants.
Depuis plusieurs jours, les affiches du candidat d’extrême droite Pierre-Nicolas Nups (candidat sur la 5e circonscription de Meurthe-et-Moselle) sont au cœur d’une polémique en raison d’un slogan provoquant l’indignation de nombreux élus et associations : « Donnons un avenir aux enfants blancs ».
La scène qui se déroule dans un hall d’un immeuble est impressionnante, notamment par la quantité de sang présente sur place, tant sur les murs que sur la porte d’ascenseur qui se trouve à gauche des deux protagonistes.
La scène s’est déroulée après une promenade, au moment de réintégrer les cellules. Elle implique trois surveillantes qui auraient plaqué la détenue contre un mur, lui auraient tiré les cheveux, écrasé la cheville et l’auraient frappée au-dessus de l’oreille tout en lui répétant qu’elle était un homme.
L’affaire illustre l’un des nombreux dérapages de cette compagnie controversée. En 2019, cinq agents avaient été accusés d’avoir frappé un trafiquant de drogue de la cité Cordon à Saint-Ouen. Quatre viennent de bénéficier d’un non-lieu. Le cinquième sera jugé pour « faux en écritures publiques ».
Le parquet poursuivait un homme de 33 ans pour des faits de conduite en état d’ivresse et de rébellion à l’encontre des policiers l’ayant interpellé, le 17 mars 2023 à Alençon. Mais il avait lui-même déposé plainte pour violences de leur part. Le tribunal l’a relaxé ce jeudi 27 juin 2024, tandis qu’une enquête est toujours ouverte à l’encontre des policiers.
A Marseille, un homme a été renversé par une voiture après avoir tenté de fuir la police. Dans le choc, il a perdu son bras et a été conduit aux urgences. Il n’a pas survécu.
Un récit pris au sérieux par les autorités qui ont alors bouclé le quartier avec, sur place, des équipes de la brigade cynophile et du laboratoire central de la préfecture de police de Paris, rapportent nos confrères.
Un responsable d’Unsa Police Occitanie demande à son syndicat de se désolidariser des appels à faire barrage contre l’extrême-droite et le Rassemblement national lors des législatives.
« Y’a pas de caméra, vous allez me frapper » aurait lancé un des suspects pendant sa garde à vue « Oui on va te frapper, on n’aime pas les bougnoules » aurait rétorqué un des policiers. La scène est captée par la caméra piéton, involontairement allumée en salle de fouille, d’un des deux agents.
Un agent pénitentiaire de la maison d’arrêt de Nancy a été mis en examen et placé en détention provisoire ce mercredi 26 juin 2024. Il lui est reproché divers trafics (téléphones, stupéfiants…) avec plusieurs détenus, contre rémunération.
Sous Macron, la police a tué deux fois plus que sous Sarkozy, et tiré cinq fois plus au LBD sur la population. Macron ne cesse de jouer au rempart contre « les extrêmes ». Pourtant, ces chiffres montrent l’extrême violence d’une politique policière assumée.
Dans une enquête à paraître mercredi 26 juin, l’hebdomadaire révèle les photomontages racistes et antisémites partagés par l’unité CRS 4 sur leur boucle WhatsApp. Après avoir relaté des dérives à sa hiérarchie, le commandant de cette brigade aurait été évincé.
Yannick Asquoet-Caunant avait l’habitude de mettre des claques sur les fesses des femmes qui travaillaient sous ses ordres. Il leur lançait des propositions graveleuses à tout-va. Il a également palpé la poitrine de l’une d’entre elle et touché le pubis d’une autre. À l’audience, il a nié quasiment tout ce qu’on lui reprochait.
Cette histoire n’est malheureusement pas isolée. L’écrasante majorité des policiers, gendarmes et militaires votent pour l’extrême droite. Les persécutions de minorités, les humiliations d’opposants politique et les propos ouvertement fascistes, déjà structurels et impunis, deviendront la règle en cas de un gouvernement RN.
Le policier est soupçonné d’avoir porté des coups de matraque télescopique à un homme qu’il venait de contrôler. La victime en était sortie avec une fracture de l’avant-bras droit et une fracture de la main gauche.
Cinq fonctionnaires d’Argenteuil sont soupçonnés d’avoir violenté un jeune. Sur son téléphone, ce dernier était en possession d’une photo d’un de leurs collègues… en bas résilles.
Le chef de groupe a été condamné à trente mois de prison, dont 12 mois ferme sous bracelet électronique, et à cinq ans d’interdiction d’exercer. Un autre agent a reçu une peine de dix-huit mois de prison, dont 9 mois fermes, et une interdiction d’exercer pendant deux ans. Deux agents ont été condamnés à des peines avec sursis, tandis que le dernier a été relaxé « au bénéfice du doute ».
Ce jeudi 20 juin 2024, des coups de feu ont été tirés par un policier en moto sur un véhicule qui refusait de se soumettre à un contrôle, entre Bondy et Les Pavillons-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, indique une source policière à actu Paris.
La répression de la pride : la réalité derrière le pinkwashing de la mairie PS À mi-chemin sur le parcours de la manifestations, les CRS qui l’encerclaient ont tenté de la disperser sous les gaz lacrymogènes, provoquant un mouvement de foule durant lequel plusieurs personnes ont été blessées. Bloqué par les forces de répression, le cortège unitaire a fini par se dissoudre dans la manifestation. Mais la répression ne s’est pas arrêtée là puisqu’après la marche, des manifestants ont été violemment réprimés par la police dans le centre-ville.
Nulle part n’est mentionnée la moindre consigne de vote pour les élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet. Mais la lecture du tract incendiaire rendu public, jeudi 20 juin, par le syndicat Alliance-Police nationale, réputé pour ses positions très tranchées en matière de sécurité, ne fait guère illusion. Il pourrait être intitulé « Haro sur le Nouveau Front populaire ».
Alors brigadier-chef membre d’une compagnie de CRS, le policier est accusé d’avoir tué Aboubacar Fofana, 22 ans, le 3 juillet 2018, lors d’un contrôle routier dans le quartier du Breil, à Nantes. Après avoir invoqué la légitime défense, le mis en cause a plaidé en garde à vue un tir accidentel, expliquant qu’il tentait de se pencher dans l’habitacle du véhicule pour saisir le volant et empêcher Aboubacar Fofana de fuir.
Mamadou Bathily, conseiller municipal d’Épinay-sous-Sénart, a été placé en garde à vue, lundi 17 juin, après un affrontement avec la police à la suite d’un contrôle routier. Une partie de la scène a été filmée et diffusée.
Le policier accusé d’avoir tué par balles Olivio Gomes, un automobiliste, à Poissy (Yvelines) en 2020, va être renvoyée devant une cour d’assises pour homicide volontaire, a confirmé la cour d’appel de Versailles.
Un agent de voirie et un policier ont été blessés, sans que leur pronostic vital ne soit engagé. L’auteur de l’attaque, âgé de 47 ans, a été ensuite tué par balle au thorax par un policier municipal qui a fait usage de son arme à deux reprises, selon l’une des sources.
Le parquet de Bobigny a requis jeudi le renvoi devant le tribunal correctionnel de Bernard Bajolet, ex-patron de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), pour complicité de tentative d’extorsion envers un homme d’affaires en 2016, a-t-on appris mardi auprès du ministère public. Le parquet a également demandé que Bernard Bajolet soit jugé pour atteinte arbitraire à la liberté individuelle par personne dépositaire de l’autorité publique.
En 2015, Robert, habitant du sud de l’Oise, est condamné à trois ans de prison avec sursis par le tribunal de Senlis pour des faits d’agressions sexuelles commis sur sa fille. Malgré cette condamnation, l’homme trouve du travail à la mairie de Nogent-sur-Oise en 2019. Encore aujourd’hui, la municipalité ne comprend pas comment cela a été possible. L’homme est d’abord employé à la brigade environnementale, puis comme agent de surveillance de la voie publique (ASVP) et policier municipal avant de finir, jusqu’à son interpellation, gardien de gymnase… au contact des enfants.
Les enquêteurs ont dénombré 171 réquisitions pour elle, 210 pour lui, soit près de 400 fausses attestations pour une facture de près de 100 000 euros, versés comme frais de justice par la cour d’appel de Paris.
En août 2022, Jérôme est interpellé à Auch suite à une dispute avec sa compagne. Placé en cellule de dégrisement, il a été roué de coups par un policier. Deux ans plus tard, il revient sur les faits et le traumatisme qui le marque aujourd’hui encore.
Mais comme sur les autres sujets, le RN est techniquement faible, même si en 2022 Marine Le Pen proclamait vouloir faire de la sécurité « partout et pour tous une priorité du quinquennat ». Elle n’avançait pour cela qu’une mesure emblématique, déjà présente dans son programme de 2012 et 2017, et dans celui de Jean-Marie Le Pen en 2007 : l’instauration d’une « présomption de légitime défense », propre aux policiers et gendarmes.
Xavier P. avait été condamné à 10 ans de réclusion criminelle par la cour d’assises en septembre dernier. Cinq femmes avaient déposé contre lui. Ayant fait appel, il avait été remis en liberté avant de commettre à nouveau des violences sur sa nouvelle compagne en mars dernier à Morsang-sur-Orge.
Il ajoute : « J’en suis ressortie avec des traces. Malheureusement je ne l’ai pas fait constater à l’infirmerie, qui avait pris pour habitude de malaxer les détenus une fois les portes fermées. » Des violences qui semblent être systématiques.
Ce jour-là, un jeune de 18 ans comparaissait parce qu’il lui était reproché d’avoir frappé un fonctionnaire du commissariat lors d’un contrôle d’identité survenu sur la place des Martyrs-de-la-Résistance. La victime s’était vue délivrer trente jours d’interruption totale de travail (ITT), ce qui avait fait bondir Me Florence Mendez, alors conseil de la défense, qui avait croisé le policier blessé le lendemain des faits, lors d’un défèrement. Policier qui était même venu lui parler. « C’est se foutre de la gueule des avocats ! », avait alors balancé l’avocate.
Mais, contre toute attente, le policier lui assène un violent coup de matraque à la tête le faisant tomber par terre. La victime a même perdu connaissance pendant quelques secondes et saignait de l’oreille.
Un manifestant explique avoir été insulté et agressé par un policier, mardi 11 juin à Rennes, à la fin de la manifestation contre l’extrême droite. La victime est aussi le coordinateur de l’Observatoire rennais des libertés publiques.
Sébastien Soulé, 46 ans, policier de profession, a donc un peu plus de deux semaines pour convaincre les électeurs toulonnais sur une circonscription très contrastée.
Un homme retranché, refusant de quitter son immeuble, a été mortellement blessé par balle lors d’une intervention des forces de l’ordre à Marseille (Bouches-du-Rhône) ce jeudi, selon une information de la préfecture de police des Bouches-du-Rhône au Parisien.
UNE PRISON DE LA HONTE, « MARQUÉE PAR L’ARBITRAIRE ET LA VIOLENCE » DENONCÉE DANS UN RAPPORT DE LA CONTRÔLEURE GÉNÉRALE DES LIEUX DE PRIVATION DE LIBERTÉ
Les contrôleurs ont recueilli de « multiples témoignages concordants et circonstanciés » de détenus faisant état de « violences physiques et psychologiques » commises par une équipe de surveillants identifiés par des surnoms. Ces derniers sont accusés d’avoir infligé « gifles, simulacres d’étranglement et brutalités » aux prisonniers.
Article de presse gratuit disponible Extrait Nous avons ici, en images, une illustration claire et limpide du rôle des néo-nazis: celui de bras armé de la police et des patrons contre les luttes sociales.
Alors qu’il venait chercher de l’aide auprès de policiers municipaux après s’être fait voler une paire de lunettes à la sortie d’un concert, le jeune homme de 26 ans avance avoir été frappé par un agent, en présence de deux collègues. Après une halte à l’hôpital européen, les policiers l’auraient emmené ensuite au commissariat de l’Évêché.
Tout s’est passé le soir de son anniversaire, dans la nuit du 10 au 11 juin Lui et son ami qui circulent à moto, croisent un contrôle de police. Le jeune homme affirme ne pas comprendre ce qui s’est passé par la suite. Selon lui, ils étaient en règle. «Nous n’avons pas opposé de résistance. Ils ont effectué leur contrôle et n’ont rien trouvé mais ils ont continué à nous contrôler. Ils n’avaient rien contre nous. Ils ont alors amené mon collègue au sol violemment. Sa jambe est cassée, il est dans un sale état suite à cette interpellation, nous n’avions rien à nous reprocher.» Le jeune homme blessé aurait reçu des tirs de Taser pour être maitrisé. Il aurait été trainé par les cheveux selon son ami et témoin de la scène.
Mardi 11 juin, un homme de 34 ans est décédé à Dumbéa après avoir été grièvement blessé par un membre du GIGN le soir du 29 mai, dans un quartier de Koutio.
Le jeudi 6 juin, une cinquantaine de lycéennes et lycéens ont été placés en garde à vue pendant 24 heures et sont actuellement poursuivis. Ce jour-là, à 18 heures, un déploiement disproportionnel de forces de police, incluant des compagnies de maintien de l’ordre destinées à lutter contre le grand banditisme et le terrorisme, est intervenu armé dans le lycée Hélène Boucher, exerçant des violences : gazages, gifles, menottage, coups, humiliation, insultes sexistes, homophobes, transphobes et racistes.
Ce samedi, face au courage et à la détermination des manifestant.e.s, l’État a encore dégainé les grands moyens : 1600 forces de l’ordre, des hélicoptères, des drones flambants neufs, et des grenades à profusion.
La police intervenait après un différend sur fond d’alcool entre deux personnes. Le suspect n’a pas été atteint par le tir, mais il a été légèrement blessé par des éclats de verre.
Selon l’accusation, le commissaire a eu un usage disproportionné des armes, n’a pas attendu l’arrivée de renforts ou a voulu réaliser des interpellations alors qu’elles ne s’imposaient pas compte tenu de l’infériorité numérique et de la configuration des lieux. Selon Me Pineau, ce « désastre » est le résultat « d’un mauvais choix d’intervention tactique par un policier qui l’a individuellement décidé au mépris des règles qui gouvernent l’usage de la force ».
L’un des deux hommes blessés par balles par des gendarmes lundi en Nouvelle-Calédonie a succombé à ses blessures vendredi, ce qui porte à huit le nombre de morts depuis le début des troubles dans l’archipel français du Pacifique sud.
Un gendarme de Maine-et-Loire est visé par une enquête judiciaire après la disparition d’une mitrailleuse stockée en mairie de Rochefort-sur-Loire, près d’Angers.
Ancienne syndicaliste, elle se définissait comme une lanceuse d’alerte, qui s’était spécialisée sur la thématique des manquements dans les rangs des forces de l’ordre.
M. Ribes a eu des contacts étroits avec plusieurs policiers du RAID, l’unité d’intervention spécialisée de la police nationale, ainsi que de la brigade de répression du banditisme (BRB), de la DPJ de la préfecture de police de Paris et de la police aux frontières (PAF) d’Orly.
Le jeune homme a signalé l’entré de gaz lacrymogène dans le commerce qui asphyxiait ses clients, ce qui a provoqué un déferlement de violence raciste des agents de la tristement célèbre BST, une unité qui sème la terreur dans les quartiers. Jet de grenade, menace de LBD, coups de taser, de poing, de matraque, Iheb est sérieusement blessé, mais il est emmené en garde à vue.
Les surveillants du lycée dénoncent « dénonçons l’attitude de la direction de l’établissement qui a immédiatement saisi le rectorat afin que les forces de l’ordre procèdent à ces arrestations et intimidé les élèves mobilisés depuis plusieurs semaines maintenant ».
Ils ont reçu 200 euros pour escorter une star américaine, revendu des vêtements saisis ou consulté des fichiers pour « rendre service » : trois policiers et un gendarme étaient jugés à Bobigny, jeudi 6 juin, dans des affaires distinctes mettant en cause leur probité.
Un policier de Saumur (Maine-et-Loire) impliqué dans un dossier de proxénétisme a été placé sous contrôle judiciaire mercredi 5 juin 2024 au tribunal correctionnel de Saumur.
(…) elle met aussi en cause la réaction des forces de l’ordre qui auraient été présentes à proximité du lieu de l’agression. Ainsi que la façon dont sa plainte, déposée quelques heures plus tard selon la victime, aurait été reçue au commissariat de Montpellier.
« Parfois, c’est vingt heures d’affilée. C’est infernal », témoigne Anthony Granier, dont le balcon donne sur le chenil des chiens de la brigade cynophile, à côté de l’hôtel de police.
Une personne vêtue d’un uniforme de gendarme sur une affiche diffusée par le Rassemblement national pour les élections européennes. En légende du visuel, la mention »Je suis gendarme, je vote Bardella ».
Un ancien adjudant de gendarmerie de 55 ans a été condamné, le jeudi 6 juin 2024, à 15 mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Toulouse pour avoir agressé sexuellement en 2021 une gendarme adjoint volontaire de 23 ans.
Casqués et cagoulés, les policiers de la BRI en tête du dispositif se tiennent dans le couloir sombre conduisant à son appartement, prêts à intervenir. Ils obturent le judas de sa porte et installent un vérin pour l’ouvrir d’un coup. Mais le chien présent au domicile commence à aboyer, et réveille Emmerick D. Ce dernier, torse nu, se dirige vers la porte, regarde à l’œilleton, ne voit rien. Quand il entrouvre la porte, il reçoit une balle de pistolet quasi instantanément.
L’homme frappé sur la vidéo aurait ainsi fait partie d’un groupe d’une quinzaine de jeunes qui avait menacé la patrouille de la BST sur un point de deal avant de leur jeter des projectiles. Il se serait ensuite réfugié dans le bureau de tabac avant d’en être difficilement extrait. Sauf qu’une troisième vidéo a également été publiée, montrant les coups reçus derrière le bureau de tabac.
L’homme qui a farouchement nié son implication dans les faits reprochés avait été mis en examen en 2019 pour avoir volé de l’argent à des personnes gardées à vue à l’hôtel de police et pour l’avoir remplacé par de la fausse monnaie. Il était aussi suspecté d’avoir volé une montre Rolex à un homme placé en garde à vue après une conduite en état d’alcoolémie. Le trentenaire avait aussi été mis en examen pour association de malfaiteurs et consultation illégale de fichiers, en l’occurrence celui des personnes sous contrôle judiciaire.
Un agent du commissariat de Suresnes est suspecté d’avoir dressé trois fausses contraventions pendant la période Covid contre un mineur de 16 ans. L’enquête a établi que ni l’un ni l’autre n’était présent sur le lieu déclaré du contrôle.
Frappés, arrêtés, privés d’eau, de WC et de nourriture… Les mobilisations contre TotalEnergies et Green Dock ont vu la police se lâcher sur les écologistes. Reporterre a recueilli leurs témoignages.
Sur les réseaux sociaux, les photos ont suscité des réactions. Lundi 27 mai 2024, devant le lycée de Chemillé-en-Anjou, lors de l’agression au couteau d’une professeure d’anglais, des militaires du peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG) de Cholet arboraient tous un écusson rouge, accroché au dos du gilet pare-balles.
Cette enquête du journal marseillais La Provence met en lumière le système d’omerta et de protection mutuelle au sein de la police, et la nocivité de la vidéosurveillance qui se répand dans les villes.
Leader syndical très connu en Moselle, Christian Porta a été licencié le 23 avril par la direction du groupe Invivo, le grand groupe français de l’agrobusiness qui a racheté l’usine de boulangerie industrielle de Folschviller. Saisie par la CGT, l’Inspection du travail s’est opposée au licenciement en démontant point par point les arguments de la direction, mais la direction est passée outre et a confirmé le licenciement du délégué.
S’il admet que ça l’inquiète, il concède aussi que ça ne l’étonne plus : « On connaît la méthode désormais : à chaque fois qu’une manifestation approche, nous subissons une tentative d’intimidation… » … « Peut-être y a-t-il eu une plainte de la société protectrice des grilles et barbelés », a ironisé Julien le Guet. (porte-parole de Bassines non merci)
Une semaine après que l’un des opposants ait été violemment interpellé à son domicile, une dizaine de militants du collectif La Voie est Libre, deux responsables de l’association Attac et deux membres du Groupe National de Surveillance des Arbres (GNSA) dont Thomas Brail, ont été convoqués le 30 mai à la gendarmerie de Castres … « Ces convocations sont une atteinte grave aux libertés fondamentales d’expression et de manifestation. A ce jour, plus de 100 personnes sont poursuivies en raison de leur opposition au projet A69. Ces procédures cherchent à briser la contestation des habitants », dénonce La Voie est Libre.
Vous avez aimé la traque aux “robes longues” dans les lycées au nom d’une fausse “laïcité ? Vous allez adorer les amendes pour un pin’s en forme de pastèque !
La Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT) de Païta, organisation indépendantiste kanake, a donné une autre version des faits. Selon elle, ce sont des automobilistes qui ont profité du déblaiement de la route par les forces de l’ordre pour passer « à vive allure en ouvrant le feu avec des balles réelles sur nos jeunes positionnés aux abords de la route ».
Le collectif Le Revers de la médaille, qui regroupe une centaine d’associations accompagnant les plus précaires, publie un rapport qui documente la manière dont Paris et sa région traitent les sans-abri avant les JO. On constate une hausse des expulsions ou des évacuations de lieux de vie informels.
Le commandant de la CRS 4 « fait l’objet d’une convocation devant le tribunal correctionnel de Meaux le 4 décembre prochain pour des faits de détournement de fonds publics pour un montant total de 33 000 € », annonce à AEF info le procureur de Meaux (Seine-et-Marne), lundi 3 juin 2024.
L’extrême droite est elle « surreprésentée » au sein de la police et de la gendarmerie ? Le Rassemblement national choisit en tout cas de s’adresser directement à cette part de l’électorat avec la publication, dimanche 2 juin, d’un visuel de campagne par le Rassemblement National. On y voit un gendarme en uniforme et gilet pare-balles, de dos avec le message : « Je suis gendarme, le 9 juin, je vote Bardella! » Le sociologue Sébastian Roché revient sur le positonnement du RN et sur la place de l’extrême droite au sein de l’extrême droite.
La fuite en avant répressive des autorités continue dans le Sud-Ouest contre les opposants à l’A69. Depuis le lancement des travaux en 2023, l’État a débloqué 2.760.000€ rien que pour réprimer les opposant.e.s. Récemment, il a même déployé des centaines de gendarmes et les blindés pour déloger les “écureuils”, ces militants qui occupent les arbres sur le tracé du chantier afin d’empêcher leur abattage. À présent, la police convoque une dizaine de militants associatifs à quelques jours du grand week-end de mobilisation contre ce projet autoroutier mortifère qui doit relier l’axe Toulouse/Castres.
Ce mercredi 29 mai, une camarade italienne a été interpellée à l’aéroport d’Orly (Île-de-France). Elle rentrait d’Italie. Les flics l’ont emmenée directement à son domicile et ont procédé à une perquisition. Une instruction est en cours. La camarade a par ailleurs reçu une OQTF et est maintenant retenue au CRA du Mesnil-Amelot.
Il comparaissait, jeudi 30 mai, devant le tribunal correctionnel de Nîmes pour une série d’infractions datant de 2019, notamment trois vols dans les geôles du commissariat de Nîmes sur des gardés à vue. Il a aussi été sanctionné pour un accès frauduleux à des données permettant de « trafiquer » le contrôle judiciaire d’un de ses amis.
Mardi 7 mai dernier, un groupe d’étudiants a décidé d’occuper un amphithéâtre de l’université de la Sorbonne afin de contester les accords de leur faculté avec certaines universités israéliennes. Il leur est reproché notamment de soutenir le système d’apartheid israélien et de contribuer à la répression violente que subissent les Palestiniens.
Les plaignantes et témoins ont rapporté les mêmes propos graveleux, des claques répétées sur les fesses et des déclarations où il assurait disposer d’une totale immunité du fait de sa proximité avec la maire de l’époque.
Dérapages verbaux, usage dévoyé des caméras de surveillance, arme de service négligemment abandonnée sur un coin de table : inventaire des pratiques rapportées entre 2022 et 2023.
Alors que le garde des sceaux a envoyé une nouvelle inspection au parquet général de Tahiti – la quatrième en trois ans –, le chef de la police a été écarté de son poste après un rapport de la « police des polices ». Deuxième partie de notre enquête.
D’après plusieurs témoignages, des manifestant-es auraient été frappé-es par des policiers à l’intérieur d’une cage d’escalier. Bilan : des hématomes aux jambes, aux fesses, sur le nez et à l’œil, trois jours d’ITT, au moins une plainte déposée. Et cette question : quel insecte a piqué l’équipe de policiers qui s’est introduite dans l’immeuble situé au n°5 pour distribuer des coups pendant plusieurs minutes – mais sans procéder à aucune interpellation ?
Ce vendredi à Marseille, ce sont deux policiers qui ont été condamnés à respectivement cinq et six mois de prison avec sursis pour des violences sur deux jeunes manifestants lors de la dispersion d’un cortège en marge de la lutte contre le projet de réforme des retraites en 2023.
Au début, ce sont les adolescents qui sont placés en garde à vue pour violences sur personne dépositaire de l’autorité publique. La presse s’emballe, aidée par un syndicat de police plutôt très à droite. « Des sauvages les ont fracassés », titrait un certain site Internet. (…) L’homme fait des bruits de singe : « Retournez manger des bananes et des cacahuètes. S’ils ne sont pas dans leur cage, on ne peut pas les tenir. On quitte l’Ile-de-France pour éviter les gens comme vous et il y en a quand même ! »
En 2022, face aux menaces pesant sur les militants écologistes, les Nations unies ont créé le poste de rapporteur spécial sur les défenseurs de l’environnement. Ancien directeur d’Amnesty International France, Michel Forst a hérité de ce mandat inédit. Son objectif : les protéger contre toute forme de harcèlement, persécution ou pénalisation.
Le gradé de la gendarmerie a bien été reconnu coupable d’avoir détourné des données de la gendarmerie à des fins personnelles et d’avoir abusé de la vulnérabilité de onze femmes qui s’étaient rendues en gendarmerie dans le cadre d’un dépôt de plainte ou d’une garde à vue.
Un homme se trouvait ce jeudi entre la vie et la mort au Médipôle. Il a été blessé par balle à la poitrine et à l’épaule, dans le Sud de Dumbéa. L’auteur présumé du tir est un gendarme du GIGN.
Tir de grenade explosive sur des fuyards. Écologistes frappés et menottés face contre terre, en attendant d’être raflés vers des commissariats. Individu en civil armé, avec T-shirt en lettres gothiques. LBD braqué à quelques centimètres de la tempe d’une personne plaquée au sol. Genou sur la gorge. Ces images ne viennent pas d’une dictature lointaine, mais bien la France de 2024.
Le tribunal correctionnel de Bobigny a condamné un ancien policier à quatre ans de prison dont deux avec sursis pour avoir séquestré une femme et effectué une fausse perquisition à son domicile au Raincy (Seine-Saint-Denis) en 2015.
Lundi matin, un homme de 38 ans et sa famille ont été brutalement réveillés par les policiers qui menaient une vague d’interpellations dans le cadre d’une affaire de trafic de stupéfiants. L’homme a été menotté sous les yeux de ses enfants. Sauf que le véritable suspect habitait dans l’appartement d’à-côté.
Alors qu’une vidéo montrant un policier frappant violemment un homme arrêté a été largement diffusée, la répression coloniale se poursuit dans l’archipel. Le couvre-feu est maintenu, et sept brigades de gendarmerie sont venues renforcer les effectifs sur place.
Dix victimes sont sur le banc des parties civiles. Nicolas Trache comparaît pour abus de confiance envers ces personnes, commis du 30 janvier 2018 au 30 janvier 2024… Ce gendarme d’une trentaine d’années était jugé pour avoir emprunté des sommes d’argent à ses collègues et à d’autres connaissances, à Estrées-Saint-Denis. Il s’agissait pour lui de financer son addiction aux jeux, notamment les paris sportifs. Ce qui s’apparente à une escroquerie.
Accusé par quatre hommes d’agressions sexuelles, un ancien policier haut gradé sera jugé en appel mercredi 29 mai. Deux d’entre eux soupçonnent cet ancien chef scout de les avoir drogués. La députée Sandrine Josso, qui mène une mission gouvernementale sur la soumission chimique, viendra soutenir les plaignants.
Sur une vidéo, on peut voir un agent « porter un violent coup de pied à la tête d’une personne, en position assise sur le sol, venant d’être interpellée », écrit le procureur de Nouméa.
Au terme de six mois de travaux, les députés Thomas Rudigoz (Renaissance) et Roger Vicot (PS) refusent de faire le lien entre l’augmentation du nombre de tirs policiers sur des véhicules lors de « refus d’obtempérer », réels ou supposés, et l’assouplissement du cadre légal voté en 2017.
Un coup de théâtre a secoué le procès en appel ce mercredi 29 mai 2024 à Poitiers qui confronte un ancien chef scout, commissaire de police aujourd’hui à la retraite, à trois hommes qui l’accusent d’agressions sexuelles. Les avocats de la défense se tournent vers à la Constitution française pour contester le bien-fondé du procès en appel. Le policier avait été relaxé en première instance.
Grosse frayeur pour ces clients d’un VTC, ce vendredi soir dans le XIIe arrondissement de Paris. Ces derniers se trouvaient dans un véhicule avec chauffeur commandé via une application lorsqu’un homme a fait irruption au beau milieu de la route, brandissant une carte de policier.
La scène s’est produite au milieu des immeubles. Des coups de feu ont retenti ce mardi 28 mai à Viry-Chatillon, en Essonne. En début d’après-midi, un agent de police a tiré à plusieurs reprises dans le pneu d’une voiture qui fuyait un contrôle, a-t-on appris de source proche du dossier. Il n’y a pas de blessé. Une enquête est ouverte.
Mis en examen et placé en détention pendant six mois, Thierry Z. fournissait des informations à des personnes ciblées par ses collègues. Une entrave grave au déroulement d’enquêtes qui, pour certaines, concernaient de gros trafiquants de drogue.
Une jeune femme, élève à l’école de police de Nîmes, est venue dimanche matin dénoncer les agissement d’un camarade. Elle évoque un abus sexuel de la part d’un jeune homme, élève comme elle dans cette même école. Une plainte a été déposée et une enquête immédiatement engagée par le parquet de Nîmes. Le « suspect » a été placé en garde à vue le temps de l’enquête sans connaître à ce stade sa version des faits. L’enquête a été ouverte pour « agression sexuelle ».
La police a évacué, dimanche 26 mai dans la soirée, des étudiants propalestiniens qui occupaient des locaux parisiens de la prestigieuse Ecole normale supérieure (ENS), a constaté un photographe de l’Agence France-Presse (AFP).
Ce dimanche 26 mai 2024, un homme a refusé d’obtempérer à Saint-Denis. Un policier a fait usage de son arme à cinq reprises, blessant légèrement l’automobiliste.
Alors que le compte à rebours pour les JO de Paris 2024 a commencé, les prostituées chinoises du quartier de Belleville se disent victimes d’une intense campagne de harcèlement policier visant à les dissuader de travailler. Depuis plusieurs mois, des associations d’aide aux plus précaires dénoncent un nettoyage social destiné à faire briller la Ville Lumière le temps des Jeux.
Des manquements graves aux droits des manifestant·e·s et journalistes ont été observés : Des traitements dégradants constitutifs d’atteintes à la dignité humaine Une nasse continue de plus de 8 heures Une information inexistante de la part des forces de l’ordre Des RIO rarement portés Des interpellations violentes et dangereuses en plein cœur de la nasse Des entraves à la presse
Le détenu avait été retrouvé au sol, quasi-inconscient. La scène s’étant déroulée à l’intérieur de la douche, elle n’avait pas été capturée par les caméras de vidéosurveillance.
L’un des policiers sort de la voiture et se dirige vers le camion, sans brassard de police apparent. En l’espace de trois secondes, il se place à la hauteur de la portière conducteur de la fourgonnette, recule lorsque le véhicule redémarre et tire. Touché à l’omoplate, Jean-Paul Benjamin finit sa course dans le quartier voisin des Beaudottes à Sevran. La balle a traversé plusieurs organes vitaux et s’est logée dans le foie, provoquant une hémorragie interne.
Silence radio pour le «flic instagrameur». Vendredi soir, les comptes Instagram et Twitter de «Mike Delta» ou « matricule 007 » , policier roubaisien très actif sur les réseaux, ont été coupés. Sans que les raisons en soient connues. Dans une de ses dernières storys, il évoquait des signalements dont certaines publications auraient fait l’objet, invoquant des raisons de «droits d’auteur». Ces derniers jours, il s’était surtout fait remarquer pour des publications faisant l’éloge de l’autodéfense, sur fond d’émeutes en Nouvelle-Calédonie.
Ce lundi de Pentecôte, le ministre de l’Intérieur était à Rouen pour décorer les policiers et sapeurs-pompiers qui sont intervenus vendredi pour maîtriser le début d’incendie de la synagogue ainsi que l’auteur des faits. L’homme, sous le coup d’une obligation de quitter le territoire (OQTF), a été tué par les forces de l’ordre. «Il a fait usage de son arme administrative et je veux dire qu’il a eu raison de le faire», avait déclaré le ministre le jour même, à propos du policier qui a neutralisé l’assaillant.
Un ex-policier aux frontières d’Orly et un ancien responsable de sûreté aéroportuaire ont été condamnés vendredi à deux et un an de sursis pour avoir fait fuiter entre 2016 et 2017 des informations confidentielles, dont des fiches S, aux renseignements marocains.
Alors que la justice suit son cours (main dans la main avec la sous-direction antiterroriste) dans l’enquête sur le désarmement de l’usine Lafarge de Bouc-Bel-Air, le tribunal de Nanterre s’est laissé aller à un drôle de Spin-Off : condamner à 45 000 euros d’amendes 5 militants ayant refusé de se soumettre à un prélèvement de signalétique, soit 37,5 fois ce qu’avait requis le parquet. Reportage et analyse d’un épisode ennuyeux mais inquiétant.
La réponse apportée par le gouvernement aux émeutes en Nouvelle-Calédonie ressemble à s’y méprendre à celle de l’été 2023, lors des révoltes urbaines. Entre répression et dépolitisation des jeunes, le pouvoir recycle de vieilles méthodes dont la filiation coloniale fait peu de doute.
Un Tunisien âgé de 25 ans a été condamné à six mois de prison ferme après un contrôle routier qui a dégénéré à Cholet le 14 mai. À l’audience, le prévenu assure avoir été insulté de « sale arabe » par les policiers municipaux.
L’un des deux policiers municipaux mis en examen après un grave accident de scooter dans les quartiers nord de Bourges, le 15 avril 2024, est à nouveau autorisé à exercer. Les modalités du contrôle judiciaire du second policier, celui soupçonné d’avoir gazé le pilote du scooter, restent les mêmes : sa demande a été rejetée.
Le tribunal de Nancy a condamné, ce jeudi, un gendarme qui a tasé à quatre reprises un automobiliste sans ceinture. Le militaire a écopé de 3 mois de prison avec sursis. Le conducteur sans ceinture qui s’était rebellé, a eu droit à la même peine.
Depuis sept ans, la famille et les proches de Jérôme Laronze, attendent un procès. Cet agriculteur de 37 ans a été abattu par les gendarmes le 20 mai 2017. Marie-Pierre Laronze, sœur de l’éleveur et avocate au barreau de Lyon, s’indigne des lenteurs de la justice.
Le 23 avril dernier, lors d’une manifestation intersyndicale contre l’extrême-droite à Béziers, deux membres de Solidaires Etudiant-e-s Montpellier avaient été interpellés et amenés au commissariat pour avoir porté des gazeuses. Ils étaient convoqués ce jeudi 16 mai devant le tribunal … A noter que selon Ricardo Parreira, journaliste indépendant spécialisé dans les symboles récupérés par l’extrême-droite, des policiers présents à la manifestation du 23 avril arboraient une “Thin blue Line” un symbole suprémaciste blanc très présent dans la police aux USA … Les deux membres du syndicats ont été condamné à 300 euros d’amende. Ils dénoncent des “provocations” qu’ils auraient subi de la part de policiers à la sortie de l’audience.
Un policier à la retraite a été condamné par le tribunal de Nancy à un an de prison avec sursis pour avoir téléchargé 8 400 images pédopornographiques ainsi que 77 vidéos pornos mettant en scène des enfants ou des ados. L’ex-flic a expliqué avoir agi « par curiosité malsaine ».
Dans un premier temps, il s’en était pris verbalement à un passant, à Montargis, avant de repartir et se rendre à Châlette-sur-Loing où les policiers lui ont sommé de sortir de son véhicule. Luis Bico a refusé et tenté de s’enfuir, ce qu’il est parvenu à faire lorsque les 18 coups de feu ont été tirés.
Un homme de 30 ans, gendarme de profession, a été jugé par le tribunal correctionnel d’Angers, mercredi 15 mai, poursuivi pour agression sexuelle. Au bénéfice du doute, il a été relaxé.
Ce mercredi, la police est entrée dans l’occupation de l’EHESS pour l’expulser après 3 jours de mobilisation. Une expulsion demandée par la présidence, dans la continuité de la répression du mouvement étudiant de soutien à la Palestine.
En juin 2023, un Bisontin a été grièvement blessé par erreur à la suite d’un tir de la police à Besançon. Un an après les faits, on ignore toujours quelles seront les poursuites judiciaires réservées à l’auteur du coup de feu. Ce que déplore la victime. Une information judiciaire devrait être ouverte dans les prochains jours.
Le référent arme est dans le collimateur depuis que le parquet national antiterroriste a vu apparaître son nom au détour d’une procédure. A-t-il fourni une arme intéressant un homme ayant le profil d’un terroriste prêt à passer à l’action ?
Avec leurs visages cagoulés, leurs tatouages nazis et leurs t-shirts aux messages suprémacistes, une large partie des militants réunis ce 11 mai cochaient pourtant les cases des motifs initialement brandis par le préfet pour justifier l’interdiction : « dissimulation illicite de visage », ou encore risque de « propos nationalistes appelant à la haine et à la discrimination ». « On peut reprocher aux forces de l’ordre l’absence d’interpellations, ne serait-ce que pour dissimulation du visage, c’est un délit et ils le constatent toutes les semaines avec les black blocs », estime Serge Slama.
Pour identifier les voitures et savoir s’ils étaient recherchés, les trafiquants bénéficiaient du concours d’un policier du Val-de-Marne qui passait par l’intermédiaire d’un ex-collègue devenu garagiste.
Le 11 avril dernier, la police des stupéfiants à Marseille a été perquisitionnée par la police des polices, pour des soupçons de corruption. Depuis le début de l’année, les affaires se multiplient. À Rouen (Seine-Maritime), un policier a, par exemple, été condamné pour services rendus aux dealers.
Les forces de l’ordre ont chargé la Free Party vers 17h, tirant un grand nombre de grenades lacrymogènes et explosives et des balles en caoutchouc. Plusieurs personnes ont été brutalement arrêtées.
Il est jugé à partir du lundi 13 mai jusqu’au 20 juin aux côtés de 12 autres personnes et deux entreprises par le tribunal correctionnel de Paris pour une longue liste d’infractions, dont corruption active ou passive, abus d’autorité, prise illégale d’intérêt, abus de bien sociaux ou encore recel d’abus de biens sociaux. (…)
Trois heures à peine. C’est le temps qu’aura duré la nouvelle mobilisation du comité Palestine Unistras ce lundi 13 mai. Aux alentours de midi, près de 25 étudiants et étudiantes ont installé une dizaine de tentes pour former un « campement pour Gaza ». Ils entendaient rester sur le campus central jusqu’à ce que leurs revendications soient satisfaites.
Anis B. et ses deux frères, originaires de Longjumeau (Essonne), sont soupçonnés d’avoir mis en œuvre une vaste filière d’importation de résine de cannabis et un ingénieux système de blanchiment, le tout avec la complicité d’un flic corrompu.
Durant six semaines, l’Observatoire toulousain des pratiques policières a observé la manière dont les forces de l’ordre géraient la mobilisation locale. Bilan : une militarisation disproportionnée, des entraves répétées à la liberté d’information et une stratégie du « pourrissement ».
Radié tout récemment, un commandant de gendarmerie aurait profité de ses fonctions pour solliciter les faveurs de nombreuses jeunes femmes. Il est soupçonné d’agressions et de harcèlement sexuels.
La cour administrative d’appel de Paris a rejeté le recours d’un policier de la Brigade anti-criminalité (BAC) du 18e arrondissement de Paris qui voulait être réintégré dans la fonction publique malgré sa condamnation pénale pour « faux », « détention de stupéfiants » et « violences » policières.
Comme chaque mois, des juges du tribunal de Bobigny ne voient que des fonctionnaires de police se présenter à la barre. Début mai, StreetPress a assisté au procès de trois agents, dont l’un était « dealer la nuit ». Récit.
Après les convocations de trois membres de RP, dont notre porte-parole Anasse Kazib, un journaliste a été convoqué à son tour. L’offensive contre les soutiens de la Palestine se poursuit, il faut faire front.
La décision-cadre de la Défenseure des droits du 25 avril dernier pointe des “atteintes multiples aux droits” des personnes migrantes traversant la frontière franco-italienne, dans les Hautes-Alpes notamment.
Une surveillante de prison a été condamnée, mardi 7 mai 2024, à 2000 euros d’amende dont 1 000 avec sursis, pour avoir proféré à l’encontre d’une détenue juive un salut nazi. Elle avait en outre collé un ruban adhésif noir au-dessus de sa bouche pour imiter la moustache d’Adolf Hitler.
Ce trentenaire aurait refusé de lâcher son arme contraignant les policiers à lui tirer dessus. Il a été déclaré mort malgré l’intervention des secours.
Qui n’a jamais entendu parler de la garde à vue ? Aujourd’hui connu de toustes, et complètement banalisé, le dispositif n’est entré dans le droit qu’en 1957. La GAV, qui permet à la police une privation de liberté, est loin de n’être qu’un “moment policier” de la procédure pénale, mais comme une mesure de contrôle social. La GAV, qu’est-ce que c’est, et quels sont vos droits lorsque vous êtes enfermé·e dans ce cadre ?
Nouvelle évacuation par la police des étudiant·es manifestant, mardi 7 mai, devant Sciences Po à Paris ; des forces de l’ordre mobilisées dans au moins une vingtaine d’universités ou instituts de sciences politiques au cours des deux dernières semaines ; et un discours martial martelé sur tous les tons par l’exécutif. La consigne venue d’en haut est limpide : tolérance zéro pour les blocages dans l’enseignement supérieur, menés au nom de la cause propalestinienne.
Le meurtre de Nahel a replacé sur le devant de la scène les conditions dans lesquelles les policiers peuvent aujourd’hui faire usage de leurs armes. A travers une série d’enquêtes et de témoignages, Flagrant déni révèle l’opacité, le flou et la dangerosité des instructions relatives à l’usage de ces armes. Au cœur des controverses, l’article L435-1 du Code de sécurité intérieure. Une seule solution : son abolition.
Lundi s’ouvre le procès du double assassinat de deux figures du grand banditisme corse, en 2017. Parmi les 17 accusés, Cathy Chatelain, surveillante de prison.
Surveiller, filmer, photographier des visages et des plaques d’immatriculation, faire des contrôles d’identité, lister des numéros de téléphone et des contacts, prendre des empreintes digitales et ADN, etc… Le système policier accumule des montagnes de données sur nos vies, nos identités et nos activités. Ces datas font exploser de très nombreux fichiers de police, connus ou inconnus, légaux ou illégaux, secrets ou accessibles, qui sont complétés/alimentés par les nombreux fichiers détenus par les administrations et les banques (relevés bancaires, impôts, CAF, France Travail, permis de conduire, carte d’identité et passeport…).
Dans la ville dirigée par Louis Aliot (RN), où la police municipale revendique de « harceler les dealers », le parquet a requis six mois de prison avec sursis contre un agent qui a cogné la tête d’un mineur isolé contre un mur et « balayé » un jeune homme d’origine algérienne.
Justice. Lundi 6 mai 2024, la cour d’appel de Rouen blanchit ce jeune trentenaire havrais, policier de profession aujourd’hui très malade, qui conteste les violences sur la mère de leur enfant.
Un policier qui ouvre le feu contre un véhicule sur le pont de Choisy-le-Roi … Il s’agissait de la fin d’une course-poursuite entamée un peu plus tôt entre la police et une voiture. Les faits ont démarré vers 13h15 à Villejuif, où le conducteur d’une Renault Clio a refusé de se soumettre au contrôle des forces de l’ordre. La chasse a duré plusieurs kilomètres, traversant Villejuif et Alfortville.
Pour l’heure, il n’a pas été placé en garde à vue et ne fait l’objet d’aucune sanction administrative, souligne le quotidien régional Ouest-France qui révèle cette affaire. (…) Il gérait en famille, mais a depuis cessé cette activité immobilière complémentaire et aurait indiqué avoir vendu l’ensemble des logements, soit entre dix et 15 appartements dans la cité du Cadre noir.
La « Dépêche du Midi » raconte qu’un enfant de dix ans est venu le 1er mai au commissariat central de Toulouse pour demander de l’aide, dans un conflit avec ses parents. Il aurait été invité à partir, sans même qu’on lui demande son identité
Dans le viseur de l’opérateur : un extrait vidéo où l’on peut apercevoir deux policiers municipaux approcher d’un homme éméché, puis lui asséner des coups. Soudainement, la caméra de surveillance change d’angle de vue et filme une autre partie de la rue. Puis tout aussi soudainement, elle se replace dans l’angle initial. Entre-temps, les agents et l’homme sont sortis du champ.
Un gendarme mobile, affecté à la caserne Dutertre de Joué-lès-Tours, est poursuivi pour « voyeurisme », après avoir pris des photos de sa belle-fille de 11 ans sous la douche. Le père de famille a été suspendu par sa hiérarchie.
Cependant, c’est lors d’un arrêt à Roissy que tout va basculer. Selon nos confrères, huit agents de la police aux frontières sont montés à bord de la rame pour interpeller les trois jeunes considérés comme des clandestins pour les débarquer.
Nicolas Mayart du Media explique : «C’était dingue la répression de ce soir dans les rues de Paris. Des manifestants frappés au sol, des coups de poing au visage, des journalistes agressés et menacés: les BRAV et CI étaient en roue libre. Curieux de connaître les ordres de la préf’…»
Deux policiers du commissariat de Béziers étaient prévenus des faits de violation du secret professionnel. Le plus impliqué devait aussi répondre d’une accusation d’agression sexuelle.
Car l’homme n’a pas hésité à pourchasser sa petite amie en voiture lorsqu’elle tentait de fuir. Il a également avoué avoir utilisé des techniques de combat pour la maîtriser, en la plaquant au sol. L’enquête révèle aussi que Florent avait dégainé son arme de service lors d’un dîner en famille, il y a quelques mois. Malgré tout, le tribunal ne l’a pas condamné. Au motif que le fonctionnaire avait déjà reçu une sanction disciplinaire. Et qu’un verdict pourrait lui coûter son emploi.
Comme le révèlent nos confrères du Parisien, depuis ce dimanche soir, un Réunionnais âgé de 33 ans, est actuellement hospitalisé entre la vie et la mort et dans le coma.
On pense à une parodie, on espère que c’est faux, puis il faut se faire une raison : le concours pour être commissaire dans la police française possède les mêmes critères d’admission qu’un plateau de Cnews.
Arrivés dans la gare de Calais ville, ce même groupe a de nouveau été contrôlé dans un autre TER. « Les forces de l’ordre ont d’abord effectué un tri des personnes dans le wagon au faciès avant d’entrer avec les gazeuses braquées sur les personnes et en tenant un chien par le collier prêt à être lâché », indique HRO. Certains auraient même été « frappés par des agents de police équipés de matraques », poursuit le communiqué.
Un homme de 29 ans a été pris en charge par les secours dimanche soir à Toulouse après une chute du 5e étage de la coursive d’un immeuble de Bellefontaine. Hospitalisé en urgence, il va mieux. Quand il est tombé, il essayait d’échapper à la police.
Trois hommes ont été condamnés ce lundi à dix-huit mois de prison avec sursis et 3 000 euros d’amende pour avoir participé aux émeutes qui avaient suivi la manifestation organisée le 22 juillet 2017 à Beaumont-sur-Oise pour commémorer le premier anniversaire de la mort d’Adama Traoré. Une interdiction de détenir une arme pendant quinze ans a aussi été prononcée à leur encontre. Les six gendarmes qui s’étaient constitués partie civile lors de l’audience, le 13 mars dernier, verront leur préjudice corporel évalué lors d’une audience ultérieure en janvier.
COMMENT LA POLICE ET LES AUTORITÉS ESSAIENT D’OCCULTER LES MEURTRES COMMIS PAR LES POLICIERS OU GENDARMES. BIEN AIDÉES EN CELA PAR LES MÉDIAS.
Un exemple parmi tant d’autres : le cas du meurtre de Samba
Le texte ci-dessous est constitué à partir d’informations recueillies dans différents journaux. La plupart de ces informations sont suivies d’une note indiquant le lien de l’article de presse où cette information se trouve. De manière à alléger un peu le texte, un certain nombre de ces informations ne sont suivies d’aucune note : dans ce cas elles proviennent de l’article de « FR3 régions » dont le lien est noté (1).
Bref rappel : Samba Dior Diagne a été abattu de 3 balles par la police le 13 mars 2024 à Wattignies (59).
Il y a ce syndicaliste policier (2) qui se précipite pour faire savoir que Samba avait perdu son travail. Sans doute doit-on comprendre que, s’il a perdu son travail, il doit être en détresse et donc suceptible du pire ?
Deux enquêteurs du commissariat de Béziers comparaissent devant la justice ce lundi 29 avril 2024. L’un aurait agressé sexuellement la femme d’un violeur présumé en prétextant la reconstitution de la scène. Le second aurait révélé des informations concernant ce même dossier à l’épouse du violeur présumé. Tous les deux nient les faits.
Le militaire a fait usage de son arme lors d’une tentative d’interpellation d’une voiture à Varetz, près de Brive, ce dimanche. Plus tard dans la journée, le véhicule a été retrouvé dans le nord de la Dordogne.
Près de 18 mois après avoir dénoncé des faits de violence dans la cellule de dégrisement à Auch (Gers), Jérôme est sans nouvelle de sa plainte. Pourtant, une vidéo dans laquelle il est molesté par un policier soutient sa version. Son avocate attend désespérément une réponse du parquet.
Le procureur de la République a ouvert une enquête préliminaire pour agression sexuelle susceptible d’avoir été commise par des policiers. Les faits remontent au 15 avril dernier et ont eu lieu au commissariat de Châtellerault.
Un homme de 23 ans a été mis en examen et placé en détention provisoire ce vendredi 26 avril, sixième suspect dans une information judiciaire où un militaire et un ancien policier sont déjà mis en cause pour des projets d’action violente inspirés d’une idéologie d’ultradroite.
En 2015, Alexandre est interpellé par des policiers municipaux de Drancy. Il résiste et est grièvement blessé à l’anus par une matraque télescopique. Si les circonstances rappellent celles de l’affaire Théo, son dossier n’a toujours pas été jugé au fond.
Ce matin, quelques centaines d’étudiant-es et de militant-es étaient rassemblés dans la Sorbonne et Place du Panthéon pour s’opposer à la venue d’Emmanuel Macron à l’université.. Une fois de plus, les soutiens à la Palestine ont été très fortement réprimés, la police expulsant les étudiant-es de leur propre université et interpellant deux personnes.
D’après nos informations, la manœuvre aurait fait chuter le policier qui aurait fait feu à une reprise, sans toucher l’auteur qui finira par être interpellé.
LE POLICIER QUI A ÉBORGNÉ ALEXANDRE A PORTÉ PLAINTE CONTRE LUI : À MARSEILLE, UN POLICIER ÉBORGNE UN MANIFESTANT, BOUSCULE UN ÉLU ET PROFÈRE DES INSULTES HOMOPHOBES
Le 1er février dernier à Marseille, un militant LGBTQIA+ a perdu un œil après un coup de poing d’un homme qui venait de proférer des insultes homophobes et de bousculer un élu. Surprise : l’agresseur s’avère être un policier en civil.
Quand tu vas à l’isolement tu dois enlever tes claquettes, ton pantalon, ton t-shirt, tu restes en boxer et en chaussettes. T’as froid, t’es humilié. Tu passes des heures enfermé dans cette petite cellule avec une fenêtre de 20 centimètres et un lit en fer. Alors normal, tu pètes un câble, tu tapes à la porte pour sortir, ou au moins pour avoir des vêtements pour te réchauffer. Et là les flics ils rentrent à plusieurs et ils te tapent. Y a pas de caméra. Ils se gênent pas. L’autre jour y a un jeune qui est sorti de là avec la tête toute gonflée, du sang plein la bouche…
D’après nos informations, confirmées par l’AFP, un jeune homme de nationalité brésilienne qui faisait du transport pour des sites d’orpaillage clandestin a été tué le 18 avril par un tir de gendarme.
« Il y a un décalage évident entre le fait de vider les rues maintenant, et le fait que les JO ne sont que dans plusieurs mois », avance ainsi Elisa Koubi, coordinatrice du Syndicat du travail sexuel (Strass). Elle y voit un autre motif, politique, quelques mois après l’adoption de la loi immigration. Alors que les prostituées de rue sont à plus de 90% étrangères (comme le rappelle un rapport parlementaire de 2011), l’accroissement des contrôles relèverait d' »un prétexte à des fins d’expulsions de personnes sans papiers ».
Un exilé est mort parce que les autorités lui ont interdit un accès sécurisé à une distribution de nourriture par des militants associatifs. On dit souvent que les frontières tuent mais ce sont des humains qui appliquent les lois racistes, et empêchent la solidarité qui assassinent.
(…) une grande manifestation «contre le racisme, l’islamophobie et pour la protection des enfants» prévue dimanche 21 avril à Paris et organisée par de très nombreuses organisations dont le collectif Urgence notre police assassine, fondé par Amal Bentounsi qui se bat de façon héroïque depuis que son frère a été tué d’une balle dans le dos par un policier en 2012, vient d’être interdite.
Dans l’enquête sur une action militante menée en décembre dernier sur le site d’une cimenterie Lafarge, 17 personnes ont été interpellées le 8 avril et ont subi trois jours de garde à vue. Huit ont été relâchées sans poursuites. Témoignages.
Les mineurs de Pointe-à-Pitre également dans le viseur du ministre de l’Intérieur. Gérald Darmanin a ordonné mercredi 17 avril au soir l’instauration d’un couvre-feu pendant deux mois pour les moins de 18 ans dans la commune de Guadeloupe afin de lutter contre une flambée de la délinquance.
Mercredi 17 avril, au petit matin, une vaste opération de police s’est tenue à Vitry-sur-Seine (94). 450 exilés, principalement de communautés tchadiennes, soudanaises et érythréennes, ont été mis à la porte du lieu qu’ils occupaient depuis trois ans. Reportage.
Ils dénoncent « un coup de force alors que la tranche 2 de la LEO, contournement routier d’Avignon, a du plomb dans l’aile avec le retrait des collectivités », souligne M. Rippert et que « cette ferme est inoccupée depuis cinq ans. Il n’y avait aucune urgence », estime Kristell Guillou, de Puma.
REFUS D’OBTEMPÉRER : ILS PRENNENT LA FUITE À SCOOTER POUR ÉCHAPPER AU CONTRÔLE DE POLICE, UN JEUNE DE 22 ANS « ENTRE LA VIE ET LA MORT » APRÈS AVOIR PERCUTÉ UN POTEAU
Les circonstances de l’accident doivent encore être éclaircies. Plusieurs sources évoquant notamment l’utilisation de gaz lacrymogène de la part des policiers, (…)
Après l’opération Wuambushu lancée il y a un an, « Place nette » prend le relais. Malgré des éléments de langage travaillés, les objectifs comme le mode opératoire restent les mêmes : détruire des bidonvilles, expulser massivement et mener des interventions « coup de poing ».
Interpellations brutales, gardes à vue interminables… 17 personnes ont été arrêtées le 8 avril dans le cadre d’une action contre Lafarge en 2023, avec les moyens « disproportionnés » de l’antiterrorisme. Elles racontent.
Les faits se seraient déroulés entre l’été 2023 et mars 2024 : des antidépresseurs et des somnifères auraient été administrés à l’insu des collègues, deux femmes, lors de repas pris ensemble.
Après un passage par l’Armée de l’Air, Shauna M. est aujourd’hui chargée de communication pour la Garde Nationale. Elle est surtout l’une des militantes du collectif Némésis et fréquente des néofascistes aux évènements d’Academia Christiana.
Témoignage d’un prisonnier d’un des deux centres de rétention administrative de Lyon recueilli le 9 avril 2024. A. y parle entre autres du harcèlement policier et des violences qu’il a subies, et des conditions de vie au sein du CRA.
Visée par des collages l’accusant de protéger des agresseurs, l’École nationale d’administration pénitentiaire déploie beaucoup d’énergie pour faire taire les accusations. Les victimes, elles, regrettent de n’être pas assez protégées. Voire d’être soupçonnées.
Un gendarme mis en cause pour des violences commises sur deux anciennes compagnes a été condamné ce jeudi au tribunal d’Arras. La peine est inscrite à son casier judiciaire.
En janvier 2023, à Paris, Véronique T. a été percutée par un motard de la garde républicaine qui roulait à contresens sur une piste cyclable. Elle a passé plus de sept mois à l’hôpital et marche toujours avec des béquilles. Le gendarme a accepté un « plaider-coupable ».
Les deux fonctionnaires avaient permis à leur informateur, un trafiquant de drogue, de retrouver celui qu’il soupçonnait lui avoir volé plusieurs dizaines de kilos de cannabis.
La police nationale a réalisé une vaste opération de contrôles routiers avec l’appui d’un drone mercredi 10 avril dans le quartier du Neuhof. Des habitants interrogés estiment que ces dispositifs sont disproportionnés et relèvent d’une stigmatisation.
Le policier avait été mis en examen en 2020 pour trafic de stupéfiants, corruption, détournement de données de fichiers, détournement de scellés, violation du secret de l’enquête et de l’instruction et divulgation d’informations portant sur une enquête.
Un policier du commissariat de Châteauroux, âgé de 27 ans, a été condamné à trois mois de prison avec sursis simple, mardi 9 avril 2024. Il a été reconnu coupable d’avoir violenté sa compagne à Salbris (Loir-et-Cher), le 20 décembre dernier.
Officier de police judiciaire à la brigade des stupéfiants de Metz, le prévenu a, pendant plus de trois ans, conseillé des trafiquants, détournant à leur profit des produits saisis.
La justice s’intéresse aux agissements de membres de ce service de police d’élite chargé de la lutte antistupéfiants dans la cité phocéenne. Au centre de l’enquête, ouverte notamment pour vol aggravé et corruption, et menée par l’IGPN, la possible disparition d’une importante somme en liquide.
«Hier matin, des policiers ont mis feu à une embarcation de personnes exilées qui tentaient de rejoindre le Royaume-Uni. Si personne ne devrait avoir à se retrouver dans cette situation, la violence et la prise de risque qui découlent de l’action policière est insupportable.»
En juin 2023, une adjudante de 41 ans avait été placée en garde à vue à Auch puis déférée devant le parquet d’Agen pour des faits supposés de « tentative d’étranglement » sur sa fille de 13 ans survenus le 29 mars de la même année à L’Isle-Jourdain.
Les requérants reprochent à la France de violer la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discriminations raciales, qu’elle a signée en 1971.
Une agression au couteau à Bordeaux (Gironde) a fait un mort et un blessé ce mercredi soir. L’assaillant, dont on ne connaît pas encore les motivations, a été abattu par la police.
Commissaire à la BAC du Val-De-Marne, Matthieu Valet est […] régulièrement invité sur les plateaux de BFM et CNews pour y défendre les policiers, en particulier lorsque ceux-ci sont accusés de meurtre. En 2018, Valet a fait ses armes dans la répression du mouvement des Gilets jaunes à La Ciotat, où le mouvement a connu son lot de manifestants violentés et emprisonnés. Depuis, le commissaire a été propulsé star médiatique de la défense de la répression et de l’impunité policière sur les plateaux de toutes les chaînes, de BFM et CNews à France 5.
L’Agence européenne des droits fondamentaux (FRA), publie ce mercredi 10 avril, un rapport qui engage les vingt-sept pays de l’Union Européenne à «éradiquer le racisme» dans la police. Mais l’ampleur du phénomène reste difficile à évaluer.
Le témoignage de la famille est glaçant : La femme de 54 ans venait de sortir de son lit. «J’étais à demi nue, ils ont tout de suite été très violents et très agressifs. Je leur ai demandé si au moins je pouvais m’habiller et là ça les a rendus dingues», témoigne-t-elle.
Un braquage a eu lieu ce mercredi 10 avril à la banque Dupuy de Parseval de Clermont-l’Hérault. Un périmètre de sécurité a été mis en place … Le porteur du fusil est mort, abattu par un gendarme.
Les fonctionnaires dans ce dossier, parmi lesquels figurent l’ancien directeur de la PJ corse, Lucien Arleri et un officier de l’Oclo, Vincent Duszynski sont poursuivis notamment pour « destruction, soustraction, recel et altération de document ou objet concernant un crime ou un délit par une personne concourant par ses fonctions à la manifestation de la vérité ». Ils sont également soupçonnés de « violation du secret professionnel. »
Qu’on se le dise : le gouvernement passe ses journées à appeler à la «rigueur» budgétaire et à rogner des économies sur les minimas sociaux, le chômage et autres nécessités vitales, mais il ouvre grand le portefeuille pour mater la moindre contestation et imposer des projets écocidaires.
Après huit ans de procédure, la justice vient de lui donner raison. Un détenu du centre pénitentiaire de Réau (Seine-et-Marne) vient de faire condamner l’État via un arrêt de la Cour administrative d’appel de Paris du 1er février pour l’avoir abonné sans son accord à un bouquet payant de chaînes télévisées au sein de la prison …
Une opération « Place nette » est annoncée dans le quartier Manchester à Charleville-Mézières. Lors d’une assemblée des habitants, les forces de l’ordre ont demandé à être « aidées » par le biais de SMS anonymes. Leur proposition n’a, semble-t-il, pas convaincu.
Le requérant – qui avait déjà été débouté en première instance par le tribunal administratif de Bordeaux en janvier 2022 – avait en fait « fait preuve d’insubordination » à l’égard de ses chefs et s’était livré à une « agression » d’une autre policière municipale, selon sa hiérarchie.
Après le «karcher» de Sarkozy, «l’opération place nette» de Darmanin. Toujours le même recours à l’image méprisante d’un «nettoyage» contre des populations jugées indésirables. Depuis plusieurs semaines, le gouvernement lance ces opérations dans de nombreuses villes françaises : des centaines de policiers et gendarmes envahissent un quartier ou une place et contrôlent tout le monde, dans l’espoir de faire un maximum d’interpellations et de trouver un peu de drogue.
Pendant le mouvement des Gilets jaunes en 2018, Vanessa est victime d’un tir de LBD. Elle perd la vue de son œil gauche. Six ans plus tard, elle raconte à StreetPress les séquelles physiques et psychologiques qu’elle a gardées.
Une première fois en mai 2023 puis une seconde fois en février dernier, Virginie (le prénom a été modifié), gardien brigadier, a déposé plainte en raison d’une agression sexuelle dont elle raconte avoir été victime le 30 novembre 2021. « C’était un viol », corrige-t-elle, annonçant son intention de retourner au commissariat avec son avocat.
Le parquet a requis jeudi quatre ans de prison dont deux années et demie de sursis contre un ancien policier et un an ferme à l’encontre d’un complice jeudi au procès à Bobigny de la séquestration et du vol d’une femme en 2015. En mars 2015, la jeune femme de 19 ans se fait arrêter par une voiture de police banalisée qui la suit. Trois hommes se présentant comme policiers, brassards aux bras, l’interpellent et l’amènent pour une fausse perquisition de son domicile au Raincy (Seine-Saint-Denis).
En mars, Jordan D., un gardien de la paix âgé de 30 ans, avait comparu devant le tribunal de Créteil pour des faits commis dans le même bâtiment un an plus tôt. Il lui était reproché d’avoir passé ses nerfs sur un accusé des assises, puis sur l’une de ses collègues.
Il a joué avec le feu, jusqu’au jour où le tir est parti : un ex-policier de Seine-Saint-Denis a été condamné jeudi à quatre ans de prison, dont trois avec sursis, pour avoir accidentellement tué sa collègue avec son arme de service au commissariat de Saint-Denis en 2018.
La juge Hélène Gerhards, au cœur d’une enquête sur des soupçons d’infiltration de la mafia corse et de possibles détournements de fonds publics, a été placée en garde à vue. Une affaire explosive au vu de ses liens anciens avec l’actuel ministre de la justice, découverts par Mediapart.
Quelques mois après le drame, l’enquête avait été close sans qu’aucun lien n’ait été établi entre le tir de taser et le décès du Réunionnais. Jusqu’à ce que le procureur de la République de l’époque ouvre une information judiciaire pour homicide involontaire. Le gendarme auteur du tir est alors placé sous statut de témoin assisté, avant d’être mis en examen en octobre 2023, dix ans après les faits.
Après deux renvois de son procès, le policier de 51 ans soupçonné d’avoir agressé sexuellement l’une de ses collègues, le 6 juin 2023, au sein même du commissariat de Douai, a été condamné par la justice ce mardi.
Un policier a été interpellé et placé en garde à vue le mardi 26 mars dernier pour corruption passive et trafic de stupéfiants au centre de rétention administrative (CRA) de Vincennes, près de Paris, a appris franceinfo auprès d’une source proche de l’enquête.
J’ai d’abord vu l’homme faire usage du taser à travers la vitre baissée du conducteur. Le véhicule est reparti et le second homme a alors fait usage de son arme à feu, tirant sur le véhicule.
L’automobiliste refuse de s’arrêter et tente de prendre la fuite. Fonçant, il prend la direction de l’autoroute A8 pour tenter de semer les forces de l’ordre.
Un ancien gendarme de Canet a été condamné ce mardi 2 avril 2024 par le tribunal correctionnel de Perpignan à un an de prison ferme pour faux et usage de faux, mais aussi trafic de drogues de synthèse et de cocaïne entre 2022 et 2023.
Flagrant Déni décrypte le meurtre de Luis Bico, l’une des première victime du « permis de tuer » offert à la police. La plus haute juridiction française doit juger l’affaire ce 4 avril. Une centaine de personnes sont mortes depuis.
250 armes dont un pistolet-mitrailleur de 9 mm, une dizaine d’obus et de grenades, 24 kilos de poudre noire et plus d’une tonne de munitions avaient été découverts par hasard, dans le cadre d’une perquisition de son domicile pour une affaire de prostitution de mineur au sujet de laquelle l’instruction est toujours en cours.
L’affaire fait du bruit à l’hôtel de police : un gardien de la paix a été brièvement placé en garde à vue par la « police des polices », après les cent pneus crevés sur le parking.
Les forces de l’ordre leur demandent d’évacuer les lieux. Un homme est alors retranché chez lui, avec plusieurs armes à feu. Il s’agit d’un policier d’une quarantaine d’années, en arrêt maladie depuis près d’un an, qui aurait menacé de se suicider.
Le 20 mars, après une fusillade dans le quartier des Grésilles à Dijon, les forces de l’ordre ont fouillé une résidence étudiante à la recherche d’un suspect. Le syndicat Solidaire Etudiants dénonce des « étudiants mis en joue par des armes de guerre ».
Une association de défense des rivières a perdu des subventions et son siège dans plusieurs instances consultatives sur l’eau en raison de sa participation supposée à l’organisation de la manifestation de Sainte-Soline. La préfecture assume.
Le 13 mars 2024, la cour d’appel d’Orléans a infirmé les six mois de prison avec sursis infligés à K., agent au commissariat de Tours, pour avoir détourné un fichier interne. Elle a écopé de 4.000 € d’amende dont la moitié assortie d’un sursis.
La vidéo diffusée sur les réseaux sociaux montre deux fonctionnaires de police frapper un jeune homme alors que celui-ci ne semble pas se débattre. Devant des boxes de garage, un premier policier lui donne plusieurs coups, le jeune tombe au sol. C’est alors qu’un second policier arrive et lui administre un coup dans le ventre après l’avoir remis sur ses pieds.
Jugé pour avoir consulté des fichiers confidentiels, le commissaire Vincent Lafon a été condamné ce jeudi à huit mois de prison avec sursis et six mois d’interdiction d’exercer ses fonctions de policier. Sa compagne a été condamnée à six mois de prison avec sursis pour escroquerie.
Cette intervention, perçu comme disproportionnée et injustifiée, a profondément choqué non seulement les membres du personnel, mais aussi les élèves qui ont été témoins de cet événement selon les syndicats.
Le véhicule fait volontairement demi-tour juste avant que le deux-roues vienne s’encastrer à pleine vitesse dessus. Avec le choc, elle se retourne complètement et le pilote est légèrement blessé au coude.
Un gendarme de Dordogne a été condamné à Périgueux, ce lundi 25 mars, à 15 mois de prison avec sursis pour des violences conjugales, et pour avoir détenu un fusil à pompe sans autorisation.
Celui qui s’y est présenté mi-février était poursuivi pour plusieurs infractions. D’une part, plusieurs de ses collègues, qu’il commandait, lui reprochent des faits de harcèlement moral et harcèlement sexuel. D’autre part, son ex-compagne a été victime de violences de sa part.
Cette critique d’un livre écrit en anglais par une anthropologue turque, avance sur deux axes : d’une part, elle nous renseigne sur une réalité peu connue en français, la vie des quartiers-ghettos ethniques des grandes villes turques avec un historique des formes d’autogestion qui s’y sont affirmées avant d’être presque anéanties par la police, d’autre part, elle procède à une analyse plus générale, et qui nous concerne aussi directement, sur le rôle de la police, non pas comme institution de maintien de l’ordre, mais comme productrice d’un désordre visant à « démanteler les structures organisationnelles et politiques locales, et plonger les quartiers dans le chaos et la peur. » (suite…)
La journée du dimanche 24 mars 2024 sur le site de la Crem’arbre, à Saix près de Castres (Tarn), a été marquée par une nouvelle entrave à la liberté de la presse.
Des vidéos montrant les techniques d’intervention en mer de la police française dans la Manche ont été publiées par le journal Le Monde, ce samedi 23 mars. Thomas Chambon, coordinateur d’Utopia 56 à Grande Synthe, réagit à ces images. (suite…)
Membre actif d’un canal de discussion Telegram baptisé « FR DETER 83 », un policier adjoint de Fréjus a été condamné jeudi 21 mars par le tribunal correctionnel de Draguignan pour provocation à la haine raciale.
Un policier en poste à Rouen entre 2019 et 2023 a été condamné à un an de prison avec sursis et un an d’interdiction d’exercer son métier pour violation du secret professionnel et consommation de stupéfiants. (suite…)
« La première fois que tu te fais contrôler, il y a une incompréhension. Tu te demandes ce que tu as fait de mal », raconte Mamadou en se remémorant de son premier contrôle d’identité à la sortie du lycée quand il avait 15 ans. (suite…)
Mekki, un sans-abri, accuse les policiers de l’avoir violenté mi-février à Bagneux après un contrôle. Des faits corroborés par deux témoins interrogés par StreetPress.
Les deux hommes auraient porté un coup à un homme placé en garde à vue, et l’auraient traité de « bougnoule », indiquait, le mois dernier, Stéphanie Aouine, la procureure de la République à Angoulême.
Depuis 2020, sur décision de Didier Lallement, les consignes données aux policiers sont beaucoup plus souples en région parisienne que partout ailleurs en France. (suite…)
Un petit garçon de 3 ans a été renversé par une voiture de police qui circulait avec le gyrophare et la sirène allumés, en centre-ville de Choisy-le-Roi, mercredi après-midi.
Le jeune homme ajoute : «Ils disaient ‘yes on a réussi à les renverser’, ils ont vu que j’étais conscient et que j’avais entendu, alors ils m’ont tapé ou essayé de m’étouffer (…) pour que je me rendorme.» (suite…)
Dans un courrier adressé à la juge d’instruction antiterroriste, Franck Elong Abé, mis en examen et en détention provisoire pour « l’assassinat en relation avec une entreprise terroriste » d’Yvan Colonna le 2 mars 2022 à la prison d’Arles, revient sur ses déclarations et accuse les services de l’État et de la DGSI (Direction générale de la Sécurité intérieure) d’avoir commandité sa mort.
Les gendarmes empêchent depuis un mois le ravitaillement des militants perchés dans des arbres du Tarn pour s’opposer à l’A69. Afin de dénoncer cette « torture », des activistes ont manifesté à Bruxelles. (suite…)
Trois figures de la lutte contre les violences policières ont accepté de revenir avec Flagrant Déni sur les enjeux sociaux et politiques de l’article L435-1.
La police national a tiré six fois de suite sur un individu qui avait refusé d’obtempérer. Des faits qui se sont déroulés ce mardi après-midi dans le quartier de La Bornala à Nice-Ouest.
Trois surveillants de la prison de Réau ont été placés en détention provisoire ce mardi, après la mise en examen de six autres pour une affaire de trafic. La semaine dernière, le procureur de Melun Jean-Michel Bourlès avait annoncé le placement en garde à vue puis la mise en examen de six surveillants de Réau dans le cadre de l’information judiciaire ouverte pour trafic de stupéfiants, remise illicite d’objets en détention, blanchiment et corruption et association de malfaiteurs.
Les réfugiés ont appelé plusieurs fois la police mais les agents au bout du fil leur ont systématiquement répondu qu’ils avaient reçu l’ordre de ne pas intervenir. Dimanche matin, la situation a manqué de tourner au drame puisqu’une mère malade et sa fille de 14 ans sont passées par-dessus le portail pour se rendre à l’hôpital. Une femme enceinte a voulu faire de même et est tombée de 2 mètres.
Vincent Lafon a comparu jeudi devant le tribunal correctionnel de Paris pour avoir consulté des fichiers confidentiels. Sa compagne, une joueuse de poker, elle est accusée d’escroquerie en se faisant passer pour une avocate.
Prévenu de « corruption passive », le chef de la police comparaissait lundi 11 mars devant le tribunal de Béziers, aux côtés d’une ancienne collègue, toujours policière municipale dans un village du Biterrois et du compagnon de celle-ci.
Depuis quelques jours, une vidéo tournée à la prison de Villefranche-sur-Saône fait du bruit dans le milieu carcéral. Sur les images, on voit deux surveillants pénitentiaires passer à tabac un détenu dans la cour d’une promenade : coups de pieds et de poings sont donnés pendant près de 20 secondes, avant que la victime ne soit plaquée au sol.
Un surveillant du centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe (Orne) a été condamné ce jeudi 14 mars 2024, à Alençon, pour avoir commis des violences sur un détenu en mai 2023.
C’est un embarquement qui a tourné au drame, début mars dans le Nord, sous les yeux de policiers voulant empêcher un groupe d’exilés de prendre le départ.
Dans la nuit du mercredi 13 au jeudi 14 mars, un jeune homme qui circulait à scooter, à Aubervilliers en Seine-Saint-Denis, est mort après avoir été percuté par une voiture de police. Il n’avait que 18 ans et était originaire de La Courneuve. Il a été déclaré mort quelques heures après les faits, qui ont eu lieu en début de soirée.
Après un bras de fer avec le ministère de l’Intérieur, Flagrant déni a obtenu communication de l’instruction qui fixe les règles d’usage des armes applicables aux policiers. Tenue secrète depuis sa rédaction en 2021, elle présente de grosses lacunes juridiques.
C’était une journée à fort enjeu pour un policier municipal d’Orange. Il devait être jugé pour deux affaires. L’une dans laquelle il lui est reproché d’avoir tiré sur un de ses collègues lors d’un exercice de tir le 12 octobre 2023 et l’autre pour des violences commises à l’occasion d’un match de futsal quelques semaines plus tard le 27 décembre. La première affaire a été renvoyée au mois d’octobre prochain. La seconde a été jugée ce jeudi…
« Il continuait d’avancer sur les policiers dans l’appartement », a ajouté une source proche du dossier, qui indique que deux policiers ont tiré pour un total de cinq tirs, dont trois ont atteint l’homme.
Le 3 mars 2024, des centaines de migrants ont tenté la traversée de la Manche sur le littoral du Nord. Une nuit meurtrière au cours de laquelle Jumaa Alhasan, migrant syrien, a disparu. À ce jour il n’a pas été retrouvé. Plusieurs associations ont saisi le Parquet de Dunkerque pour rouvrir les recherches, qui ont été jugées trop courtes.
« LES 3 POLICIERS M’ONT TIRÉ ALORS QUE J’ÉTAIS À TERRE, Y’EN A UN QUI M’A DIT « J’AI MA FEMME EN GUINÉE AUSSI, TU VAS POUVOIR VITE REVENIR » » : VIOLENCES OBSTÉTRICALES ET POLICIÈRES CONTRE UNE PRISONNIÈRE AU MESNIL-AMÉLOT
On a recueilli ici le témoignage de K., une femme qui a été détenue au CRA du Mesnil-Amélot entre décembre 2023 et janvier 2024. K. a fait une fausse-couche suite aux violences physiques et aux refus de soin qu’elle a subi de la part de la police et de l’administration du CRA, lors de son arrestation, sa détention et sa première tentative d’expulsion. Après sa fausse-couche, K. a été ré-mise sur un avion et expulsée. Dans cette prison pour étrangerEs qui est le CRA, où des personnes enceintes se retrouvent enfermées quotidiennement, déjà d’autres retenues avaient dénoncé des violences obstétricales qui avaient causé la perte du bébé de l’une d’entre elles …
Le gardien de la paix Ludovic Bazilet, 40 ans, était sur le banc des prévenus hier mardi pour violence par personne dépositaire de l’autorité publique suivie d’incapacité temporaire de travail n’excédant pas huit jours. Son collègue Fabrice Thierry, 51 ans, était lui poursuivi pour faux dans un document administratif par un dépositaire de l’autorité publique. En l’occurrence, il est soupçonné d’avoir falsifier le procès-verbal d’interpellation ne mentionnant pas les violences commises par son collègue sur la victime.
Le 13 septembre dernier, l’agent Xavier P. était condamné à 10 ans de prison pour viols et violences conjugales sur trois femmes, entre 2008 et 2014. Il était, depuis cette affaire, suspendu. La mise en suspension de fonctions implique un éloignement provisoire d’un agent de son service, suite à des agissements susceptibles de représenter une faute disciplinaire et d’affecter le bon déroulement du service. La suspension n’est pas une sanction disciplinaire.
En août 2022, deux jeunes lyonnais étaient abattus à Vénissieux (Rhône) par la police, après un refus d’obtempérer. Une situation de légitime défense, ont plaidé les forces de l’ordre et le ministère de l’Intérieur. Cette version est largement remise en cause par une expertise de l’ONG Index, rendue publique ce lundi. Révélations sur une affaire symptomatique de la sacralisation de la parole policière.
Un élève gendarme de l’école de Montluçon a été condamné, lundi 11 mars, par le tribunal de Montluçon à trois mois de prison avec sursis suite à des violences à l’encontre d’un camarade.
Le 24 mai 2019, à Drancy, Philippe Ferrières, 36 ans, a été tué par un policer. Lors d’une interpellation mouvementée, celui-ci l’avait attrapé au cou pour le maîtriser. Philippe est décédé peu après.
Il avait interdiction d’approcher son ex-femme. Ce jour là, il a tenté d’entrer de force chez elle et elle a appelé la police (1). Selon un des 3 policiers présents, il était agressif et « excité mais gérable ». Néanmoins, il semble que Philippe ait résisté à son interpellation. Les policiers lui assènent des coups de poing au ventre et au visage puis un coup de matraque à la cuisse. Puis ils l’amènent au sol ventre à terre. Alors, le brigadier Pierre-Yves A. se place à califourchon sur Philippe et lui inflige une clé d’étranglement avec son avant-bras (2) .
L’animatrice regrette que cette garde à vue ait été rendue publique et donne son explication : « j’ai porté plainte en 2020 contre Mimi Marchand, la papesse de la presse people, pour tentative d’extorsion de fonds, ainsi que 3 policiers véreux du…Commissariat de la rue de la faisanderie, qui vendaient les infos des personnalités à cette « belle personne ».
3 000 euros d’amende avec sursis. C’est la peine que le tribunal de Chalon-sur-Saône a prononcé à l’encontre d’un policier du Creusot, ce jeudi. Il avait assené trois gifles à un homme que lui et son collègue venaient d’interpeller.
Un gardien de la paix était jugé à Créteil, jeudi, pour des faits commis dans l’enceinte du tribunal un an plus tôt. Il lui est reproché d’avoir passé ses nerfs sur un accusé des assises puis sur l’une de ses collègues.
Début février, un couple de trentenaires comparaissait devant le tribunal de Valenciennes pour des violences réciproques survenues à Marly en 2022. Des viols étaient aussi reprochés au prévenu, un policier.
Au 1er février 2024, 2 380 femmes sont détenues dans les prisons françaises. Elles représentent ainsi 3,4 % des 76 258 personnes incarcérées1. Comme celles des hommes détenus, leurs conditions de détention sont indignes et aggravées par la surpopulation carcérale chronique des prisons françaises2. En minorité numéraire, les femmes détenues subissent en plus des discriminations en raison de leur genre ainsi que l’absence de mesures adaptées prises par l’État français face à leurs besoins spécifiques, autant de problématiques toujours invisibilisées en 2024.
Le tribunal correctionnel de Lyon a rendu son verdict ce vendredi 8 mars dans l’affaire de la charge policière ayant gravement blessé la retraitée et militante d’Attac, en 2019. Le commissaire Souchi, condamné, fait appel.
Une situation inouïe : des hommes, venus équipés de gants de combat, de bâtons et de gazeuses, ayant agressé des personnes, ont ensuite pu se ranger tranquillement avec les forces de l’ordre qui, d’habitude, chargent et arrêtent le moindre manifestant jugé suspect. Police et extrême droite sioniste main dans la main.
Deux jeunes ont été interpellés alors qu’ils taguaient « ACAB » (« All cops are bastards ») sur des garages. Ils ont prétexté vouloir revendiquer une autre signification : « All clitoris are beautiful »… ce qui ne les a pas empêchés de finir en garde à vue.
Sur le banc des accusés, un ex-officier de la police nationale : le numéro 2 de la sûreté urbaine d’Agen plus précisément. Il est accusé de harcèlement moral, entre 2017 et 2021, par deux de ses anciennes collègues.
Romain Chenevat a été tué par un tir policier en 2018. La justice a déclaré un non-lieu, estimant que le policier était en situation de légitime défense. La famille a fait appel.
Ceux-ci sont soupçonnés d’avoir consulté illégalement des fichiers de police, notamment le Système d’Immatriculation des Véhicules (SIV), et d’avoir transmis les informations au réseau.
Lors du démantèlement d’un trafic de stupéfiants il ya deux semaines à Fourmies, une gendarme-adjointe a été interpellée. La jeune femme entretenait une liaison avec un dealer à qui elle aurait délivré de précieuses informations.
Problème récurrent lors des interpellations policières, le “profilage racial” reste difficile à démontrer et à sanctionner. Mais pour Robin Médard-Inghilterra, docteur en droit et chercheur sur le sujet, des solutions existent pour prévenir et lutter contre les contrôles au faciès.
Agriculteur installé à Miélan, Régis Favre estime avoir été victime d' »abus de pouvoir » de policiers auscitains dans la nuit du 1er au 2 mars, lors de son interpellation devant Ciné 32. À tort ou à raison. L’exploitation des caméras qui équipent les agents est en cours. L’interpellé sera, lui, prochainement entendu par la justice.
Des fichiers de police vendus 50 euros sur Telegram qui mettent à mal de longues enquêtes. Jusqu’à son interpellation, Sephora O., 31 ans, était policière adjointe depuis cinq ans dans un commissariat d’Ermont (Val-d’Oise). Son procès débute ce lundi 4 mars à Paris, aux côtés de sept autres personnes à qui l’on reproche d’avoir participé à un vaste trafic de faux permis, montres de luxe contrefaites ou fiches de police via une chaîne Telegram appelée «la Genèverie».
Olivier Varlet, le très influent patron du syndicat Unsa Police a remué ciel et terre pour protéger son « meilleur ami » Yves Milla. Un policier condamné pour des violences sur sa femme et ses enfants. Il a fait appel.
Au lendemain de décès impliquant l’intervention des forces de l’ordre, les procureurs sont souvent amenés à prendre la parole publiquement. Au risque de colporter des mensonges policiers… et de se faire ensuite corriger par la Justice.
En 2022 et 2023, la Cour européenne des droits de l’homme a accepté de se pencher sur huit requêtes qui demandent la condamnation de la France dans des affaires de viols, pour des mauvais traitements, « stéréotypes de genre », ou encore « idéologie sexiste ». Ce chiffre est d’une ampleur inédite.
Re-problème : selon la police de Lens, en charge de l’enquête, le policier municipal aurait maintenu sa plainte pour le vol de son équipement et de ses clés, avant de se rétracter. Il aurait aussi accusé à tort les deux jeunes d’avoir crevé les pneus de la voiture. C’est pour cette raison qu’il s’est retrouvé à son tour impliqué et a écopé d’une peine de quatre mois de prison avec sursis lors d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité.
Une enquête préliminaire a été ouverte à la suite d’un signalement dénonçant des violences de la part de policiers au centre de rétention administrative de Vincennes, a indiqué jeudi le parquet de Paris.
Désormais préfet des Alpes-Maritimes, Hugues Moutouh fait l’objet d’une demande de rapport administratif pour avoir autorisé une rencontre entre le chef de file du Rassemblement National et une compagnie de CRS, qui a été filmée par un député RN. Normalement, les visites de parlementaires dans des lieux de privation de libertés doivent se faire sans presse ni communication
L’amende forfaitaire est un outil répressif de masse utilisé auprès des classes populaires et des personnes racisées et discriminées. Cette sanction pénale est infligée par la police ou la gendarmerie hors de tout contrôle de magistrats indépendants, hors de tout procès.
Pour avoir gazé sans raison et au mépris de la loi un homme durant un contrôle routier à Bussang en 2023, un ex-gendarme vient d’être condamné à huit mois de prison avec sursis simple. Au moment des faits, il était gendarme et officier de police judiciaire.
La vidéo d’un témoin innocente le jeune homme des faits de violence décrits par les policiers à Beauvais. La scène filmée est bien différente du récit des fonctionnaires.
C’est au cours de la « mise en service » qu’il aurait accidentellement pressé sur la détente, provoquant le tir d’une balle qui a fini sa course dans le mur de l’appartement sans le traverser.
Le militaire a tiré au pistolet mitrailleur sur un homme de 63 ans, lors de son interpellation programmée jeudi 22 février au matin. Il a été placé en détention provisoire.
QUAND C’EST PAS LES FLICS QUI EXPULSENT, LES PROPRIOS S’EN OCCUPENT. RÉCIT D’UNE EXPULSION DE SQUAT À NOISY-LE-SEC ET DE 29 GARDES-À-VUES, NOVEMBRE 2023
Le 27 novembre 2023, un squat ouvert depuis quelques jours à Noisy-le-Sec (93), a été expulsé par le proprio à coups de « gros bras » musclés, le tout sous une haie d’honneur de flics qui protégeaient l’entrée en bloquant les personnes qui tentaient de les en empêcher. Dans la foulée, 29 personnes, dont la majorité venues en soutien au squat attaqué, ont été arrêtées et placées en garde-à-vue.
Des violences policières sur fond de vengeance ? Selon un courrier que Libération a pu consulter, la députée insoumise Danielle Simonnet a transmis le 30 janvier dernier un signalement au parquet de Paris dénonçant «des violences dont [des retenus] auraient été victimes de la part des agents de police chargés de la surveillance» du centre de rétention administrative (CRA) de Vincennes. L’élue a également saisi la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté (CGPLP), Dominique Simonnot, le même jour.
A la suite de deux appels examinés le 5 décembre 2023, la chambre de l’instruction de Rennes a rendu sa décision, ce vendredi 23 février. Et confirmé, selon nos informations, l’ordonnance de mise en accusation. Elle renvoie un CRS, devant une cour criminelle, pour coups mortels, des violences ayant entraîné la mort, sans intention de la donner, d’Aboubacar Fofana, 22 ans, tué dans le quartier du Breil, à Nantes, le 3 juillet 2018. La décision a été rendue à huis clos.
La fonctionnaire devait être condamnée selon la procédure du plaider-coupable. Mais, pour le juge, le faux en écriture publique par dépositaire de l’autorité publique est un crime, selon le Code pénal, et non un délit.
Un gendarme a été placé en garde à vue, mercredi 21 février 2024, après avoir mortellement blessé un homme lors d’une intervention au domicile de la victime.
Aux enquêteurs, la commerçante indiquera que la prévenue avait su gagner sa confiance en se présentant au volant d’une voiture allemande de sport, en se prévalant de sa qualité de gendarme et en montrant une photo d’une célèbre animateur de télévision lui remettant un chèque d’un montant conséquent.
La ministre déléguée chargée des Outre-Mer Marie Guévenoux a confirmé le lancement dans les prochains jours de l’opération Wuambushu 2 et de l’évacuation du stade Cavani à Mayotte.
Un gradé du centre de détention d’Argentan (Orne) a passé la journée du jeudi 22 février 2024 en garde à vue. Il est soupçonné d’avoir porté des coups à un détenu en décembre.
Le rapporteur de l’ONU sur les défenseurs de l’environnement est allé à la rencontre, jeudi 22 février 2024, des opposants au chantier de l’A69 afin de constater par lui-même les méthodes des forces de l’ordre employées dans le Tarn. Une visite au cours de laquelle la presse a été à nouveau entravée dans son travail.
Après plus de huit ans, le parquet a reconnu dans son réquisitoire « un lien de causalité » entre la mort d’Adama Traoré et sa violente interpellation par trois gendarmes en 2016 dans le cadre du procès en appel des gendarmes. L’Etat continue cependant à demander la confirmation du non-lieu.
Avec l’affaire de Clermont-l’Hérault, on peut dire que l’État tente de museler toute critique du génocide partout, des grandes métropoles jusqu’aux marchés des petits bourgs.
Le devoir de réserve dans la fonction publique ? Pff, une règle qui ne s’applique qu’aux profs wokistes et aux soignants ! Ça fait longtemps que la police affiche ouvertement ses idées d’extrême droite sans se cacher, et avec le soutien du gouvernement.
Pour gagner un peu d’argent, le fils avait transmis ses coordonnées bancaires à un interlocuteur anonyme pour qu’il puisse faire transiter de l’argent sur son compte bancaire. Une agence bancaire de Paris avait bloqué immédiatement le dépôt de trois chèques signalés volés.
Dans les nuits précédentes, les agents ont harcelé et intimidé les écologistes en utilisant des lumières stroboscopiques pour les empêcher de dormir et ont imbibé le pied des arbres occupés d’essence. Privation de sommeil, d’eau et de nourriture, stress constant, menaces : ces pratiques mettent gravement en danger la vie des grimpeurs-euses et ont entraîné une plainte du collectif. À tel point que le rapporteur spécial des Nations Unies sur les défendeurs de l’environnement, Michel Forst, a dénoncé les exactions policières et a été invité par les manifestant-es à se rendre sur la ZAD.
Placé en garde à vue samedi à la gendarmerie de Papeete, l’homme exerçant à Nuku Hiva serait impliqué dans une affaire de viols sur mineurs de plus et de moins de 15 ans. Certains seraient des membres de sa famille, selon Tahiti Infos.
En fait, les seules informations concernant cet évènement sont disponibles sur le Facebook de la préfecture du Finistère. On peut y lire que les centaines de flics mobilisés ont bien assuré la sécurité de la population et ont été reçus à bras ouverts par les brestois·es. Ces dernier·es leur auraient signifié leur reconnaissance de mille manières tout au long de la soirée (remerciements, cadeaux…). Les services de la préfecture semblent se trouver quelque part entre l’hallucination et le mensonge.
La police municipale de Bollène est au cœur d’une affaire qui risque de faire scandale. Plusieurs personnels, dont des cadres, sont soupçonnés d’avoir perçu des heures de nuit pendant des années sans jamais avoir mis un pied dehors ou très rarement. Des centaines de documents et fichiers informatiques ont été saisies.
Deux gendarmes mobiles extérieurs au département, qui armaient le poste provisoire de la station, sont renvoyés devant le tribunal correctionnel de Gap. Ils avaient été mis en examen pour des violences lors de l’interpellation. Un troisième protagoniste de l’affaire sera jugé pour “destruction de document dans le but de faire obstacle à la manifestation de la vérité”.
Un homme de 24 ans accuse des policiers municipaux de l’avoir percuté délibérément en voiture dans la nuit de vendredi à samedi à Saint-Denis, en Seine-Saint-Denis, alors qu’il faisait du rodéo urbain sur son deux-roues. Il va porter plainte pour « tentative d’homicide volontaire », a annoncé son avocat. Le parquet a ouvert une enquête pour blessure involontaire.
Les groupes sur messageries cryptées ne révèlent pas seulement des dérives, ils peuvent aussi mener à la constitution de véritables hiérarchies parallèles d’où peuvent émerger leaders occultes et porte-parole autoproclamés.
Les fonctionnaires de la brigade anticriminalité arrivent rapidement. Ils ordonnent, en français et en anglais à cet inquiétant personnage de lâcher son arme. Sans résultat, l’homme ne comprend pas … L’homme a continué de leur foncer dessus en courant avec son hachoir à la main », précise une source proche de l’affaire. Quatre des sept fonctionnaires sur place ouvrent le feu et tirent vingt-deux cartouches. Sept balles touchent l’agresseur …
Ils ont chacun porté plainte contre l’autre. Geoffrey T., 40 ans, agent de police, accuse Tom C, 22 ans, de l’avoir insulté dans l’exercice de ses fonctions. Mais Tom C, reproche de son côté à Geoffrey T. de l’avoir violenté. Le tribunal de Lille a tranché mardi.
L’agent usait de son statut pour divulguer illégalement des informations personnelles à son ex-compagne, sur les personnes qu’elle côtoyait. (…) Par ailleurs, le prévenu harcelait et insultait régulièrement son ex-concubine.
Ce policier avait d’abord déposé plainte lui-même pour violences avant que l’enquête, notamment une vidéo indépendante, démontre que c’était lui qui avait commis des violences de manière illégitime. Le tribunal l’a reconnu coupable d’avoir porté un coup de matraque et un coup de pied à un manifestant non-violent qui s’était porté au chevet d’une femme tombée dans la rue du Gros-Horloge.
En première instance, le tribunal correctionnel de Besançon avait condamné le policier à 1 000 euros d’amende avec sursis et 500 euros au titre du préjudice moral, pour « violences volontaires avec arme par dépositaire de l’autorité publique ».
L’ancien responsable de la communication du syndicat Unsa Police en Île-de-France, Jérôme Jimenez, a été condamné ce mercredi 14 février pour des violences sur son fils à un stage de parentalité.
Après avoir récupéré la communauté de brigades de Braine et Vailly dans une situation compliquée en 2018, l’adjudant-chef aurait exercé une forte pression psychologique sur son équipe. Quatre ans après les faits, il était poursuivi pour harcèlement moral contre deux de ses anciens collègues.
Ce fonctionnaire depuis vingt ans, affecté à la brigade de recherches et d’investigations financières de la PJ parisienne, est suspecté d’avoir consulté des fichiers police notamment pour ses indics mais il était aussi, selon l’accusation, auteur de tentatives d’escroquerie. Incarcéré, il est mis en examen pour quatorze infractions.
L’histoire avait ému la France entière. Habitant en Loir-et-Cher, Patrice Dupas avait pris la route le 4 avril 2020, muni d’une attestation de déplacement, pour voir son père en fin de vie. Mais contrôlé par des gendarmes à l’entrée du pont de l’île de Ré, il avait été verbalisé de 135 euros et avait dû faire demi-tour. Son père était décédé quelques jours plus tard sans qu’il ait pu le voir.
Nouvelle preuve de la partialité de la justice envers le ministre de l’Intérieur, accusé de viol depuis 2017 : la Cour de cassation vient ce mercredi 14 février de valider le non-lieu dans le cadre de la plainte mettant en cause le ministre d’extrême droite à la tête de la police depuis 2020. Une lourde accusation criminelle qui ne l’avait pas empêché d’atteindre l’un des postes les plus importants du gouvernement.
Des adolescents parisiens ont porté plainte en 2015 contre des policiers, dénonçant des contrôles discriminatoires et des violences. Des années plus tard, les policiers ont été relaxés, mais l’État, lui, a été condamné. Récit d’un combat.
À Briançon, les demandeurs d’asile qui tentent de traverser la frontière par la montagne ont reçu illégalement des dizaines d’OQTF. Si elles ont pu être annulées par la justice, les associations dénoncent l’irrégularité des contrôles à la frontière.
Léonel Gomes ne veut pas parler de lui. Il préfère qu’on parle de son frère aîné : Olivio Gomes, tué devant son domicile, à Poissy (Yvelines), par un policier dans la nuit du 16 au 17 octobre 2020.
Au-delà de notre travail crucial dans les tribunaux, nous revendiquons une présence active dans la rue et assumons des pratiques de défense des cortèges face à la répression, parmi lesquelles l’organisation de la protection du cortège face au gazage généralisé, aux tirs de LBD, de grenades et autres armes de dispersion.
Une société privée a procédé, début février, à l’évacuation d’un appartement du quartier de La Plaine pour y déloger les occupants qui squattaient les lieux depuis quatre ans. La police n’a pas empêché cette intervention. Pourtant tout à fait illégale.
Ils avaient été jugés le 9 janvier par le tribunal correctionnel. Ce mardi, les deux policiers de Douai accusés par deux collègues de faits de nature sexuelle et de harcèlement moral entre 2018 et 2021 ont été condamnés.
En creusant, les gendarmes de la section d’enquête ont par ailleurs trouvé dans l’ordinateur et le téléphone d’Alexis Spanos des centaines d’images à caractère sexuel, certaines relevant même de la pédopornographie.
Six collaboratrices au parquet de Limoges ont témoigné de «propos graveleux, sexistes et de regards déplacés sur leurs poitrines». Une auditrice de justice rapporte ainsi les propos du procureur à son égard déclarant qu’«elle serait capable de passer sous le bureau pour obtenir un stage». Ces comportements ayant mené à la dépression et la demande de mutation en urgence d’une jeune magistrate. Une enquête administrative de la part de l’inspection générale de la Justice (IGJ), pour d’éventuels manquements d’ordre déontologique a été ouverte. Le procureur a été entendu début février 2024 lors d’une audience disciplinaire devant le Conseil Supérieur de la Magistrature.
L’État confie des armes à des idiots hors de tout contrôle, qui ont bien compris une seule chose : quoi qu’ils fassent, l’impunité sera toujours de leur côté. Qui se sent aujourd’hui en sécurité face à la police ? Et s’il fallait désarmer la police, pour la sécurité de la population et des agents de police eux-mêmes ?
D’autres victimes sont également évoquées par les plaignants : «les Mahorais, les Antillais, les Africains, les Arabes…» Pour autant, malgré des faits accablants, réitérés, des victimes multiples, une violence raciste inacceptable et assumée publiquement, le grand procureur de Nantes, Renaud Gaudeul revendique à Ouest France d’avoir classé cette plainte sans suite !
Les faits avaient eu lieu Place Bellecour à Lyon, lors d’une manifestation le 21 octobre 2010. La police encerclait une douzaine de personnes, privées de leur liberté pendant plusieurs heures. Une nasse de 6h sans aucune base légale ni aucune nécessité, sauf bien sûr celle d’instaurer la terreur. Depuis, la pratique des nasses, visant à enfermer des manifestant-es derrière des lignes de force de l’ordre, les empêchant de se déplacer et créant de fait une sorte de garde à vue à ciel ouvert, est devenue quasiment systématique.
Depuis plusieurs mois, des personnes se battent contre ce projet ubuesque d’un autre temps et luttent contre l’abattage d’arbres pluricentenaires et le saccage de zones préservées.
Quand on dit flics, il y a de tout : des réservistes de l’armée, la gendarmerie, la marine, il y a même la BAC, la PAF (Police Aux Frontières), et puis évidemment les CRS.
Un contrôle routier a dégénéré jeudi soir à Tourcoing. La police a ouvert le feu sur un véhicule qui a pris la fuite, avant de finir sa course dans des véhicules en stationnement. Ses deux occupants ont été blessés, dont un par balles.
Elle s’appelle Sephora O., elle est policière en banlieue parisienne. Durant l’été 2022, elle est mise en examen pour «corruption», «participation à une association de malfaiteurs» et «violation du secret professionnel», accusée d’avoir vendu des informations confidentielles. Dans ce cadre, l’IGPN découvre une conversation entre cette policière et ses parents.
Alexandre Georges a été exfiltré du rassemblement puis s’est rendu chez son médecin traitant. Mais le lendemain, « en me mouchant, mon œil est sorti de son orbite… ». Direction les urgences où, après examen, sont diagnostiquées une fracture de la paroi antérieure du sinus maxillaire et une large fracture du plancher orbital.
Combien de personnes ces policiers ont-ils été amenés à croiser dans leur carrière? Combien de vies détruites? Combien d’actes de violence et de torture ? Combien de refus de plainte ? Combien de personnes victimes de violences sexuelles et sexistes contraintes au silence ?
Le 4 mars 2024, deux policier-ère-s adjoint-e-s (c’est à dire des contractuel-le-s) seront jugé-es pour avoir vendu des informations qu’iels avaient extraites de fichiers de police à des personnes qui les revendaient sur Telegram.
Absent lors du rendu de la décision, l’ancien fonctionnaire de police n’a pas été incarcéré à l’issue de l’audience, mais son avocat précise « qu’il n’a jamais cherché à fuir la justice ».
Vous pensez encore que la police est une institution «neutre», chargée de «maintenir l’ordre» de la même façon pour tous ? Voici en image comment la police choisit de violenter des personnes noires qui font la fête, sans autre raison que celle de maintenir un ordre raciste.
Lors de sa garde à vue, le policier adjoint a avoué avoir pénétré par effraction dans une maison, avec un complice, dans la nuit du 23 au 24 janvier à Plérin (Côtes d’Armor). Il savait que cette maison était inhabitée, car ses collègues policiers y étaient intervenus quelques jours plus tôt pour constater la mort du propriétaire. La voiture du défunt a été volée, sa carte bancaire aussi.
L’homme se trouvait dans la cage d’escalier de sa conjointe à Noisy-le-Grand, lorsqu’elle a activé son téléphone de protection de victimes de violences conjugales.
Xavier J. a été condamné pour un préjudice chiffré à 92 000 euros, mais des soupçons portent sur un détournement de fonds publics d’« au moins 1,5 million euros », selon les enquêtes de BFM-TV et « Mediapart ».
En sortant dans le quartier désert, Nora aurait vu apparaître un groupe de policiers en civil. Une balle provenant d’un LBD (lanceur de balle de défense) a alors heurté son biceps gauche. La victime est tombée et s’est blessée au coude, et souffre aussi de douleurs aux cervicales.
«Elle est feuj», «c’est pour ne pas avoir chaud»… Mediapart a publié le 5 février 2024 des vidéos accablantes, montrant des policiers humilier une femme de 67 ans, juive orthodoxe, privée de sa perruque après avoir été arrêtée pour refus d’obtempérer à Créteil. Dans certaines traditions du judaïsme, les femmes cachent leurs cheveux avec une perruque. L’attitude violente et méprisante des policiers avec cette dame d’âge mur est l’équivalent d’un arrachage de voile.
Dans le Var : la police intervient pour des violences sexistes, saisit plusieurs armes détenues illégalement, mais laisse le mari libre. Il assassine sa femme quelques minutes plus tard.
En grève de la faim depuis plusieurs jours, les retenus du CRA 1 de Vincennes nous ont transmis plusieurs textes de revendication dans lesquels ils dénoncent les violences policières, le racisme, la justice aveugle… Ils souhaitent que leurs conditions d’enfermement soient connues du public.
«On envoie pas les CRS contre des gens qui souffrent» avait promis Gérald Darmanin le 22 janvier, lorsque la FNSEA saccageait des préfectures et des bâtiments administratifs. En réalité, cette promesse ne s’appliquait qu’aux agriculteurs de droite et d’extrême droite qui défendent le productivisme.
Deux agents de la brigade anticriminalité, Jordan M., 27 ans, et Loïc C., 31 ans, comparaissaient pour des violences injustifiées lors d’une interpellation, une nuit de mai 2023 à Saint-Ouen : des coups de pied, des coups de poing, des balayettes sur un individu, qui, au terme d’une course-poursuite, s’était mis de lui-même au sol, les mains en évidence.
L’avocate d’un quadragénaire incarcéré depuis quelques semaines au centre de détention de Nantes saisit les services du procureur pour des violences qu’il aurait subies, le 5 janvier, lors d’une fouille. Alertée, l’association Robin des lois demande au Garde des Sceaux une inspection de cet établissement récemment épinglé dans un rapport.
Insultes, chemises arrachées, coups de taser : l’histoire d’une rébellion contre les forces de l’ordre dans un appartement cossu des Champs Elysées. Un médecin comparait devant la 30è chambre correctionnelle du tribunal de Paris.
Le procès du 23 janvier avait été douloureux : le policier avait totalement assumé sa violence, estimant que le port d’un mégaphone méritait un matraquage, et la procureure avait cuisiné la victime comme si c’était elle qui était coupable. Le 1er février, la justice a finalement rendu son verdict : le policer est condamné, mais à une peine avec sursis qui ne sera même pas inscrite à son casier judiciaire.
Un policier est visé par une enquête après la découverte d’anomalies dans des enquêtes dans le Gard. Ce fonctionnaire basé à Marseille est suspecté d’avoir consulté les fiches de recherches d’un trafiquant et d’avoir vendu les informations.
« Cette enquête a permis de caractériser à l’encontre du mis en cause des infractions de violation du secret professionnel, de détournement de la finalité d’un traitement de données à caractère personnel, d’usage et d’acquisition de produits stupéfiants et de travail dissimulé par dissimulation d’activité ».
Le 23 juin 2021, Bilal M., 34 ans, est tué par des policiers qui procédaient à son expulsion locative. Ces derniers ont plaidé la légitime défense, accusant Bilal M. de les avoir agressés avec un couteau. INDEX a mené une contre-enquête et révèle des incohérences majeures dans la version policière des faits.
Les personnes qui ont témoigné à la barre évoquent un troisième véhicule qui a « brusquement accéléré », et aurait eu une vitesse excessive. Toujours d’après les témoins, une dizaine de personnes seraient tombées au sol.
Contrôles à répétition et harcèlement administratif : à quelques mois des Jeux olympiques et paralympiques, les forces de l’ordre semblent avoir les travailleuses du sexe dans le collimateur. Reportage au bois de Boulogne et à Vincennes.
Le journaliste de Brut affirmait avoir reçu des coups de la part de deux policiers lors d’une manifestation le 1er mai 2023 à Paris. Rémy Buisine plaide auprès du Parisien « un manque de sérieux » dans l’enquête.
En décembre 2015, la presse annonce qu’un « forcené » a été tué par la police. L’affaire est promise à l’oubli. Mais très vite, le Collectif Babacar mène la bataille pour médiatiser les lacunes de l’enquête et réhabiliter la mémoire de la victime. Récit d’une victoire notable sur le front médiatique.
Le Conseil d’Etat a débouté un ancien colonel de gendarmerie de l’état-major de la base aérienne de Vélizy-Villacoublay (Yvelines) qui contestait le « blâme du ministre » pour avoir « tenu des propos racistes » devant d’autres hauts gradés, a-t-on appris dans un arrêt en date du 19 janvier 2024. Le 20 mars 2023, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, avait sanctionné d’un blâme cet ancien colonel qui s’était également vu reprocher d’avoir « participé pendant le confinement (…) à un déjeuner avec des membres du forum « Recolonisation France », un mouvement d’ultradroite démantelé.
Une enquête a été confiée à l’Inspection générale de la police nationale suite à l’usage d’une arme par un policier à Famars, lieu de l’interpellation, près de Valenciennes.
Le policier de 51 ans a été condamné à quatre mois de prison avec sursis, ce mardi 30 janvier 2024. Il avait été jugé la semaine dernière pour avoir commis des violences avec son taser sur un homme placé en garde à vue, à Angers (Maine-et-Loire). Il a fait appel de la décision.
Le militaire, âgé d’une quarantaine d’années et actuellement en renfort sur le poste provisoire de La Foux d’Allos, est accusé d’avoir porté un coup à un individu lors d’une interpellation houleuse.
« Il y a une partialité particulière, qui n’est pas due au fait qu’il soit son supérieur hiérarchique mais au fait que l’ancien directeur de la DTPN, qui a mené l’enquête, soit impliqué au premier chef dans cette affaire. Est-ce que cette personne peut diriger cette enquête ? Moi, il me semble que non. C’est du jamais-vu. C’est toujours choquant en tant que juriste de voir la police enquêter sur la police. »
En décembre dernier, cinq ans après les faits, la famille de Brandon avait enfin obtenu la tenue d’un procès. Mais leurs espoirs ont été douchés ce mardi au moment de la décision du tribunal.
Une audience extrêmement sensible doit se tenir au printemps à Marseille. Des policiers haut gradés de la police judiciaire comparaissent pour avoir passé un deal avec un voyou corse lors d’une garde à vue effectuée dans un dossier lié au Petit Bar. Leur défense : ce dernier serait un indic « officiel » de la PJ.
En décembre dernier était jugé un policier pour avoir traitée de «grosse pute» une femme qui venait de déposer plainte pour agression sexuelle. Faits qualifiés «d’injure non publique en raison du sexe» et jugé devant le tribunal de police de Paris.
Les quatre fonctionnaires de police « semblaient commettre une discrimination envers » la plaignante, « lui affirmant qu’elle n’aurait pas le droit de se trouver dans les locaux de sa société et qu’elle serait « sans papier » », est-il relaté dans la plainte. L’un d’entre eux « lui indiquait qu’elle « pouvait rentrer dans son pays » si elle n’était pas satisfaite d’être ici ».
Une première version des policiers évoquait un refus d’obtempérer. Leur version a été contredite par l’exploitation des caméras de surveillance sur le périphérique, montrant que le véhicule d’Olivio Gomes roulait vite mais sans enfreindre le Code de la route, indique l’ordonnance de mise en accusation.
Un policier municipal à Orange (Vaucluse) doit comparaître devant la justice en mars 2024 pour violence volontaire en réunion. Il aurait jeté au sol et frappé un père de famille en décembre 2023. Il a invoqué la légitime défense pour expliquer son geste.
Témoignages des retenus du CRA de Vincennes : cette semaine, des flics visiblement bien éméchés sont rentrés dans les chambres au milieu de la nuit pour tabasser des gens. Suite à cela, les retenus du bâtiment 2A sont rentrés en grève de la faim ; c’est dans ce contexte qu’une manifestation réunissant 80 personnes a joyeusement déboulé, dimanche matin aux abords du CRA pour leur crier leur soutien, avant de se faire violemment refouler par des keufs un peu paniqués.
Condamné en novembre 2022 pour violences conjugales, un policier, membre d’une brigade canine, était renvoyé devant le tribunal judiciaire d’Évreux jeudi 25 janvier 2024 pour harcèlement sur quatre femmes.
Lors des prises de parole, l’une des sœurs du jeune homme a déclaré qu’il était victime d’une « bavure » et de « violences policières ». Un sentiment partagé par les amis et membres d’associations à leurs côtés. Pour Yanise Cély, une autre sœur de Rony, tout n’a pas été dit sur cette affaire. Elle ne mâche pas ses mots. Il s’agit pour elle d’une « faute grave » du gendarme.
Avec 200 pneus de voitures crevés en deux mois, soit une moyenne de 100 par mois, le policier a sévi entre septembre et novembre 2023, dans la commune. Les habitants se demandaient quand cette situation chaotique allait prendre fin et n’osaient plus sortir, de peur de tomber nez-à-nez avec le suspect.
Fin 2023, au moment de quitter son poste, la procureure de Marseille Dominique Laurens lâche une bombe : la magistrate alerte sur les liens contre-nature entre le narcobanditisme et certains policiers et agents de la pénitentiaire, qui n’hésitent plus à fournir des informations contre rémunération. En 2022, le nombre de saisines de l’IGPN liées à la corruption a quasiment doublé par rapport à l’année précédente. Parmi les enquêtes ouvertes, celles qui concernent des détournements de fichiers de police ont bondi.
Un ancien commandant de police, âgé de 77 ans, a été condamné pour des violences habituelles commises sur son épouse. Attaché à rappeler son statut d’ancien gradé, le prévenu n’a cependant pas réussi à rassurer le tribunal de Brive, en Corrèze, quant à sa capacité d’introspection.
Le 13 décembre 2022, vers 19 heures, Chloé, 24 ans, avait été retrouvée inconsciente dans le hall d’un immeuble par les policiers, prévenus par des témoins. Deux heures auparavant, elle s’était présentée à l’accueil du commissariat de police de Blois où elle avait été invitée par le major à se représenter le lendemain.La jeune femme avait été placée dans le coma pendant plusieurs semaines avant d’en sortir avec des « séquelles définitives », notamment une cécité de l’œil droit.
Fin 2022 au centre de rétention administrative de Toulouse, Samir est victime de violences policières. Pour couvrir leurs méfaits, deux fonctionnaires l’accusent lui de violences. Les images de vidéo-surveillance vont permettre à la vérité d’éclater.
Placé en garde à vue lundi 22 janvier, l’agent de 34 ans a reconnu les faits. Il doit être jugé le 17 juin prochain au tribunal correctionnel de Bobigny.
C’est au cours de la nuit du 25 au 26 juillet 2017, que le corps du quadragénaire avait retrouvé dans un bosquet, situé sur une butte de l’aire d’autoroute connue pour être un lieu de rencontres homosexuelles.
D’après le dossier judiciaire consulté par « Le Monde », plusieurs policiers, qui ont bénéficié de places au Parc des Princes, ont rendu des services personnels, notamment à l’ex-directeur de la communication du club, mis en examen pour « corruption et trafic d’influence ».
« Une information judiciaire a été ouverte le 17 janvier contre Gérard Gallas pour violences habituelles sur conjoint ayant entrainé une infirmité permanente, des faits durant depuis au moins cinq ans, et viols sur conjoint depuis huit ans », a précisé le procureur Jean-Luc Blachon.
Un homme de 51 ans était jugé ce mardi 23 janvier 2024, devant le tribunal correctionnel d’Angers. Il est soupçonné d’avoir commis des violences avec son taser sur un homme en garde à vue.
Un policier adjoint, travaillant au commissariat du Mans (Sarthe), a été placé en garde à vue ce mardi 23 janvier 2024 dans le cadre d’une affaire de viol.
Le mouvement écologiste explique : « Après le rapport à charge de la Commission et la condamnation de plusieurs porte-paroles d’organisations (dont les Soulèvements) pour la manifestation de Sainte-Soline, ces poursuites s’inscrivent dans un acharnement politique et judiciaire à l’encontre de notre mouvement […] après l’annulation de notre dissolution, et visent à passer sous silence la brutalité policière effroyable qui s’est abattue le 25 mars ».
Depuis des semaines, les agriculteurs saccagent l’entrée de nombreuses préfectures, bloquent des autoroutes. Un bâtiment de l’État a même été soufflé par une bombe dans l’Aude. Tout cela ne constitue donc «pas des dégradations» pour le Ministre de l’Intérieur. Tant mieux, jusqu’ici le discours du gouvernement était totalement l’inverse. Il a aussi affirmé : «On n’envoie pas les CRS sur des gens qui souffrent.» C’est une autre excellente déclaration, car des dizaines de millions de personnes souffrent en France.
L’ancien militaire, à l’époque en poste à la brigade de Rives-en-Seine, conteste sa peine de douze ans de réclusion prononcée par la cour criminelle, à Rouen.
Le soir de Noël et le jour de l’An, des habitants du secteur de la gare et du quartier Saint-Assiscle ont été verbalisés par un même fonctionnaire. S’ils ne nient pas l’infraction, les « contrevenants » s’interrogent toutefois sur la promptitude et le côté tatillon de l’intéressé en cette période de fêtes.
Un ancien policier de la brigade anticriminalité (Bac) a été reconnu coupable d’avoir agi avec disproportion lors d’une interpellation en mars 2020 à Corbeil-Essonnes. Le tribunal d’Évry l’a condamné ce mardi à 5 mois de prison avec sursis.
Samedi 20 janvier, 200 gendarmes et des engins de chantier ont débarqué. Des grenades lacrymogènes ont été tirées, les cabanes au sol détruites – deux mois et demi de travail anéantis en quelques minutes. Mais aussi des tentes déchirées, des cuisinières, canapés, pharmacie, livres, enterrés dans une grande fosse ou volés par les militaires… Une pure opération de dévastation
Militante du rapprochement entre juifs et Palestiniens, Perrine Olff-Rastegar comparaissait ce lundi 22 janvier devant le tribunal correctionnel de Strasbourg pour « organisation d’une manifestation interdite ». Un chef d’accusation que sa défense a entièrement récusé, mettant en cause la légalité d’un arrêté préfectoral.
Nathalie Debaillie a été égorgée par son ex-compagnon Jérôme Tonneau. Le 27 mai 2019 à Lille, aidé de trois complices, il l’enlève et la jette dans le coffre d’une voiture. On le retrouvera égorgée chez lui.
Pendant les 4 mois qui ont suivi leur rupture, elle avait pourtant alerté par 4 fois les services de police à propos des menaces qu’il proférait.
Cinq ans après l’opération de police controversée lors de la Fête de la musique sur les quais de la Loire à Nantes, le commissaire de police Grégoire Chassaing, sera jugé du 10 au 14 juin à Rennes pour « homicide involontaire » après la mort de Steve Maia Caniço.
Neuf personnes, dont deux policiers et un Français extradé de Thaïlande, comparaîtront en mars devant le tribunal de Paris. Elles étaient toutes liées directement ou indirectement à une page Telegram qui proposait faux papiers, montres de luxe contrefaites et accès aux fichiers de police.
Sept ans après les faits, le tribunal de Bobigny a condamné à des peines de sursis les trois policiers impliqués dans l’interpellation de Théodore Luhaka. La cour n’a pas retenu la qualification de violences volontaires ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente.
Ce policier, qui exerce dans les Côtes-d’Armor, est poursuivi pour destruction de bien appartenant à autrui par incendie, et pour des faits de harcèlement et de consultation illégale de fichiers.
L’homme est touché au ventre. Son pronostic vital est engagé, il a été transporté à l’hôpital », indique BFM TV. La police des polices, l’IGPN (Inspection générale de la Police nationale) a été saisie pour éclaircir cette affaire.
Un fonctionnaire de police était convoqué à la barre correctionnelle ce mardi (16 janvier) pour atteinte sexuelle sur sa nièce de 5 ans. C’était entre 2012 et 2014 mais l’affaire a été révélée seulement l’année dernière. Le prévenu de 65 ans a nié les faits.
Le tribunal d’Amiens a condamné ce mercredi 17 janvier 2024 deux policiers jugés pour avoir violenté un homme lors d’une interpellation en novembre 2022. L’exploitation des caméras-piétons portées par les prévenus a permis d’établir que l’usage d’une matraque télescopique n’était pas légitime. Les fonctionnaires ont écopé d’une peine de quatre mois de prison avec sursis mais restent en poste.
Condamné en 2017 pour trafic de stupéfiants et expulsé vers l’Egypte à l’issue de cette décision, Aymen I. va être de nouveau jugé. La Cour de révision a annulé sa condamnation ce jeudi 18 janvier après avoir constaté que le procès-verbal ayant mené à son interpellation était faux.
Un policier était jugé ce mercredi 17 janvier 2024 au tribunal judiciaire de Montpellier. Un homme dit avoir été blessé lors du passage d’un fourgon de police lors d’une soirée de fête de la musique en 2019. Le policier dément quant à lui qu’il y ait eu une collision.
En septembre 2021, deux membres de la brigade anticriminalité de nuit du IXe arrondissement ont frappé deux jeunes hommes dans un hall d’hôtel, puis omis de faire part de cet événement aux enquêteurs.
Rémy accuse deux policiers de violences très graves. Il est aujourd’hui en situation de handicap. L’IGPN reconnaît que les blessures sont consécutives à l’intervention policière mais l’accuse de s’être débattu et le parquet a classé l’enquête.
Les images avaient choqué la France : des policiers lourdement équipés qui piétinaient une vieille dame aux cheveux blancs, tenant le drapeau arc-en-ciel de la paix, au point de lui provoquer de graves blessures à la tête. C’était à Nice, le 23 mars 2019 lors d’une manifestation de Gilets Jaunes, et la militante se nomme Geneviève Legay. Le procès du commissaire Rabah Souchi, qui avait ordonné la violente charge policière, s’est enfin tenu à Lyon ce jeudi 11 et vendredi 12 janvier 2024.
Un trentenaire, fonctionnaire de la police aux frontières, a été interpellé. Il est soupçonné avec neuf autres individus d’avoir mis en place un vaste trafic de drogue en Île-de-France.
Un agent de la police municipale de Louis Aliot, le maire RN de Perpignan, a été présenté au parquet peu avant Noël : reconnu sur une vidéo publiée par nos confrères de Mediapart, dans laquelle il cogne la tête d’un mineur contre un mur, il sera jugé en mai prochain. Cette actualité vient corroborer l’enquête de Blast menée début 2023. Elle a aussi donné lieu à l’ouverture d’investigations de la justice, toujours en cours.
Face à la baisse des températures, la préfecture du Bas-Rhin a ouvert deux gymnases à Strasbourg pour accueillir des sans-abris. Vendredi 12 janvier au matin, la police nationale a fait irruption dans l’une des deux salles de sport, le gymnase du Conseil des XV pour arrêter un homme originaire d’Arménie. Il a ainsi été séparé de son épouse enceinte et de ses trois enfants, qui étaient également sur place.
Lors de son audition, le prévenu explique alors aux enquêteurs « qu’il s’invente une double vie » où il dit qu’il est une petite fille âgée de 8 ans pour avoir des relations sexuelles avec des hommes. L’ancien policier indique également qu’il a commencé par télécharger des photos de mineures sur Google, puis il s’est procuré des vidéos sur le Darknet.
Lacération, confiscation, expulsion… Le Collectif Accès au droit a recueilli près de 450 témoignages entre 2015 et 2023 qui font état, à Paris et dans sa banlieue nord, de violences envers les personnes migrantes vivant à la rue.
Près de 7 ans après les faits, le procès de l’ « affaire Théo » a débuté ce mardi et devrait durer jusqu’au 19 janvier. Pourtant au cœur des débats, la justice a déjà écarté la qualification de viol pour le coup ayant déchiré le rectum du jeune homme.
Jérôme Jimenez, délégué du syndicat Unsa police Île-de-France, comparaissait ce mercredi devant le tribunal correctionnel de Créteil, accusé d’avoir frappé sa compagne et son fils. Le jugement a été mis en délibéré.
Extrait Les gendarmes racontent avoir été attaqués à leur arrivée par la victime âgée de 39 ans, équipée d’une arme blanche, et avoir tiré. Cette version est contestée par la sœur et le neveu de la victime, sans plus de détails pour le moment.
Trois policiers sont jugés à partir de ce mardi 9 janvier devant la cour d’assises de Seine-Saint-Denis pour l’interpellation violente en 2017 à Aulnay-sous-Bois du jeune homme, gravement blessé lors de l’intervention.
Deux policiers de Douai âgés de 49 ans ont été jugés ce mardi par le tribunal correctionnel. Accusés par deux femmes qui exerçaient avec eux entre 2018 et 2021 de faits de nature sexuelle et de harcèlement moral. Le tribunal se prononcera le 13 février.
L’homme comparaissait devant la cour criminelle, accusé d’un viol commis quand il était en poste à la brigade de Rives-en-Seine. La justice l’a reconnu coupable. Frédéric Darin, âgé de 39 ans, a été condamné à 12 ans de réclusion criminelle. Le ministère public par la voix de l’avocate générale Marie Gadith avait requis 14 ans de prison. Dans le box, pendant les deux jours de son procès, jeudi 8 et mardi 9 janvier à Rouen, l’ancien gendarme de Caudebec-en-Caux a persisté à nier les faits. L’homme, âgé de 39 ans, était accusé de viol commis par une personne abusant de l’autorité que lui confère sa fonction.
Le tribunal administratif de Rennes (Ille-et-Vilaine) a rejeté la demande d’un gardien de la paix d’être réintégré au sein de la police municipale de Lorient (Morbihan), où il avait été détaché durant un an. Il avait notamment caché à la Ville de Lorient, son employeur, les troubles du comportement de son chien. Et qu’il était visé par une enquête de l’IGPN.
Souvenez-vous, c’était le 23 mars 2019, place Garibaldi, à Nice, lors d’une manifestation de Gilets Jaunes. La scène est filmée, elle fait très vite le tour des réseaux sociaux. On y aperçoit une manifestante, cheveux gris, s’effondrer sur le sol lourdement, poussée par une violente charge policière.
De plus en plus, la Police est partout. Dans les quartiers populaires déjà, ça on le savait ; on lui savait surtout, déjà, un fonctionnement raciste. Elle investit désormais les mouvements sociaux, les manifestations et les piquets de grèves ; la Police intimide, matraque, éborgne, interpelle sommairement et parfois avec violence. Les victimes essaieront d’obtenir justice. Grand bien lui en fasse. Elle n’en aura rien.
“Police partout, Justice Nulle part”, c’est le titre de cet ouvrage paru aux éditions Massot, fruit d’une enquête menée par Anne-Sophie Simpere,
Que s’est-il passé le 31 mai 2012 sur un chemin agricole de Lewarde ? À l’occasion d’un stage de cohésion de policiers, l’un d’entre eux a été grièvement blessé à l’œil par un projectile. Par quoi, par qui ? L’un de ses collègues a été jugé il y a quelques jours mais le mystère n’est pas levé.
Alors que BDS (Boycott Désinvestissement Sanction, une association de soutien à la Palestine qui lutte contre la colonisation israélienne), menait une action de boycott au magasin Carrefour de Lattes ce samedi 6 janvier vers 15 heures, une personne s’est faite arrêter. Elle est finalement ressortie après 24 heures de garde à vue. Un rassemblement de soutien a réuni une grosse centaine de personnes
Le drame, survenu dans la nuit de mercredi à jeudi en Seine-Saint-Denis, est accablant sur tous les plans. Un homme de 30 ans, père de famille, avait été tué par une rafale de tirs de Taser. Pas moins de 18 agents ont été envoyés pour un homme, 6 policiers ont fait usage de leurs taser, pour 10 tirs. Une série d’impulsions électriques de 50.000 volts ont frappé, bien plus que ce qu’un corps humain peut supporter. Après deux arrêts cardiaques, la victime était déclaré morte.
En 2020 à Saint-Michel-sur-Orge, l’enfant avait été touché par un éclat de grenade de désencerclement lancée sur le tournage d’un clip sauvage en pleine rue. Il ne faisait que passer. Le Défenseur des droits recommande une procédure disciplinaire à l’encontre de trois policiers.
A Metz, une militante du comité de soutien à la Palestine et de Révolution Permanente est convoquée par la police le lundi 8 janvier suite à sa participation à une manifestation en soutien au peuple Palestinien. Une nouvelle tentative d’intimidation face à laquelle il faut faire front.
C’était le 6 avril dernier à Nantes, lors d’une grosse manifestation contre la réforme des retraites. Une horde de forces de l’ordre avaient forcé des milliers de personnes à reculer sur le pont Anne de Bretagne, au-dessus de la Loire. Une situation dangereuse.
C’est dans ce contexte qu’un lecteur, visiblement ému, avait publié un commentaire énervé contre la police. Il avait relayé la vidéo avec un message cinglant appelant à «assassiner les ennemis de la République et du peuple».
Visiblement, alors que les messages racistes et violents se comptent par centaines de milliers, c’est ce commentaire qui a attiré les autorités. Rien de ce qui pourrait chatouiller la police n’est permis.
Ce vendredi 5 janvier, une dizaine de caravanes appartenant à la communauté des gens du voyage ont tenté de s’installer sur le parking de l’ancien centre de tri de La Poste. Vers 13 h, trois d’entre d’elles sont parvenues à se garer sur ce terrain privé. Informé de leur présence, le maire de la commune a fait intervenir la police municipale, bientôt supplée par une équipe de la police nationale. À son bord, le commissaire de Thionville.
Un homme de 30 ans est décédé ce vendredi 5 janvier à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris, XIIIe arrondissement) où il avait été admis après une interpellation dans la nuit de mercredi à jeudi, a confirmé auprès de Libération le parquet de Bobigny.
Dans l’affaire du meurtre de Nahel par un policier, à Nanterre, le 27 juin 2023, l’avocat du CRAN, Me Alex Ursulet, revient sur la décision de la justice de ne pas accepter la constitution de l’association comme partie civile.
Ce vendredi 5 janvier, les rapports étaient tendus entre la police et les gens du voyage. Une cinquantaine de caravanes, suivies de près par les autorités, ont en effet transité entre la zone du Kinepolis à Thionville et celle du Linkling , en passant par Terville, à la recherche d’un nouveau point de chute.
Jeudi 4 janvier 2024, deux hommes jugés pour s’être battus avec des policiers au Bourget ont finalement été relaxés, la version des agents ayant été remise en cause.
“Délit de générosité ?” C’est la question que posent les membres du Quartier Généreux, café associatif et culturel montpelliérain, depuis qu’ils ont appris qu’ils étaient convoqués au commissariat de la Comédie le 10 janvier. Sans trop comprendre pourquoi, étant donné que le lieu, qui accueille régulièrement concerts, conférences, débats et autres ateliers …
L’affaire Théo, emblématique pour certains des violences policières, avait été suivie d’une semaine de manifestations et d’émeutes urbaines, et avait ému jusqu’au plus haut sommet de l’État. Sept ans après, trois policiers vont comparaître devant la cour d’assises pour violences volontaires ayant entraîné une infirmité définitive. Le 2 février 2017, des images de vidéosurveillance montrent trois policiers en train de frapper le jeune Théo. Il tombe à terre. Un policier lui porte un coup de matraque qui va provoquer une grave déchirure dans la zone anale.
Reportage radio et Article de presse gratuit disponible
Extrait
Lorsque Sarah pousse la porte de la gendarmerie le 12 décembre, son visage est tuméfié, gonflé, plein de bleus, elle a un œil au beurre noir. Elle vient de se faire tabasser, dit-elle aux gendarmes, par le père de son ex, avec un poing américain. […] Et là, les gendarmes refusent de prendre sa plainte. Au motif, lui disent-elle, qu’elle est mise en cause dans une autre procédure.
Les policiers ont maintenu leur poids pendant plus de 5 minutes sur la tête et la gorge du livreur de 42 ans, alors qu’il était menotté au sol. Son agonie avait été captée en vidéo : Cédric, tué pour un contrôle routier, et quatre enfants rendus orphelins.
Jugé en appel fin décembre pour des agressions sexuelles commises sur trois garçons mineurs de moins de 15 ans, un ancien policier du commissariat de Longwy a vu l’avocat général requérir cinq ans ferme à son encontre. L’affaire a été mise en délibéré au 8 février prochain.
Tout commence en 2019, lorsqu’un policier rouennais, membre de l’Unité d’assistance administrative et judiciaire (UAAJ) découvre l’existence d’un groupe WhatsApp privé, où plusieurs de ses collègues s’échangent des messages haineux, à caractère raciste, homophobe et sexiste
Pour rappel, celui-ci est accusé d’avoir dit : « Nos ancêtres sont arrivés dans le même bateau, mais pas au même étage » a une femme lors d’un contrôle en août.
Une dizaine de jeunes étrangers en situation irrégulière ont été arrêtés par la police à Grenoble, Bourgoin-Jallieu et Vienne lors d’une opération départementale de contrôle de livreurs de repas travaillant comme prestataires de services pour le compte des grandes plateformes de livraison.
Six policiers avaient été condamnés le 8 juin 2023 par la cour d’appel à des peines allant de quatre mois avec sursis à six mois ferme. Ils étaient poursuivis pour harcèlement moral au travail et injures raciales envers quatre de leurs collègues, trois hommes et une femme
L’Assemblée a voté en faveur du projet de loi Immigration. Si les versions précédentes avaient déjà de quoi faire pâlir le RN, celle approuvée, qui introduit la préférence nationale, tient incontestablement de la politique d’extrême droite. Cette alliance fait craindre le pire pour l’ensemble des politiques à venir, d’autant plus pour les populations minorisées et précarisées.
Selon les premières informations, et dans des circonstances qui restent à préciser, un véhicule de la brigade anticriminalité a été percuté par le scooter, dont le conducteur a été projeté sur la chaussée sous la violence du choc
Ce fonctionnaire du commissariat d’Antony (Hauts-de-Seine), habitué à traiter les affaires financières, est notamment accusé d’avoir tenté d’extorquer avec un complice 300 000 euros à un chef d’entreprise lui-même mis en cause dans un dossier d’escroquerie en bande organisée et blanchiment.
Ce jour-là, le conseil municipal a présenté neuf vœux en hommage à la Marche pour l’égalité et contre le racisme de 1983. La municipalité a demandé au gouvernement diverses mesures, notamment le retour de la police de proximité et la mise en place d’un récépissé de contrôle d’identité pour lutter contre le contrôle au faciès. Un élu du RN, membre de l’opposition et policier, a contesté l’existence du contrôle au faciès. Une réaction qui a poussé l’élu socialiste a raconté son expérience personnelle.
Le 13/12, le squat d’accueil et d’habitation du Pado, à Briancon, a été évacué après notification d’un arrêté de mise en péril demandé par le maire, Arnaud Murgia. La trêve hivernale avait été obtenue en octobre, laissant normalement jusqu’au 31 mars aux habitantEs pour quitter les lieux. Depuis l’expulsion, les médias et rumeurs se déchainent : nous sommes tous.te.s dégoutéEs par le zèle que les médias mettent à montrer le Pado comme un lieu sale et violent. Nous devons reconnaitre que la vie n’y a pas toujours été aisée, mais tout ce qu’a representé le Pado, tout ce qui y a été vécu a besoin d’etre porté à la connaissance de celles et ceux qui ne l’ont pas experimenté, pour qu’iels puissent se faire un avis plus nuancé.
Jordane G. affirme qu’un policier lui a mis un coup de genou au visage, puis un coup de poing, alors qu’il se trouvait en cellule. Malgré ses demandes répétées, il a dû attendre plus de quinze heures pour voir un médecin. Le parquet de Créteil a saisi l’IGPN.
Fabien Verdier affirme qu’ »une grosse course poursuite s’est produite, fin novembre-début décembre, vers 19 h 15, dans et en dehors de Châteaudun, suite à un refus d’obtempérer ».
« Ces agissements ont été faits, semble-t-il, en dehors des règles de sécurité, de prudence, de diligence. S’ils sont avérés, ils sont potentiellement ou possiblement constitutifs d’un délit. Les policiers municipaux n’ont pas le droit de sortir du territoire de la commune, sauf si un officier de police judiciaire les y autorise. »
Divulgations de données personnelles sur une messagerie alimentée par des policiers municipaux: tout en donnant le sentiment de les minimiser, la Ville de Saint-Laurent-du-Var confirme l’ensemble des révélations de Nice-Matin et prend des mesures correctives.
Extrait En attente, depuis trois ans, du renouvellement de son titre de séjour, Ousmane Touré a été arrêté, la veille, alors qu’il était venu pointer à la gendarmerie de La Rochelle. En à peine vingt-quatre heures, il a été placé dans un avion en direction de son pays d’origine.
Extrait La jeune Comorienne, une femme menue aux ongles verts, restera muette. Elle n’aura pas l’occasion de venir témoigner à la barre. Considérant que la femme est née à Mayotte, le juge ordonnera finalement dans l’après-midi la libération du «père présumé». La petite fille, née à Toulouse l’été dernier et baptisée Princesse, a retrouvé Souleymane dans la soirée. Ce n’est pas un cadeau pour autant : l’ordonnance du tribunal précise que «l’intéressé a l’obligation de quitter le territoire français». Les sept autres recours de ce Noël au tribunal ont tous été rejetés.
Le 14 juin dernier, dans la nuit, Alhoussein Camara était atteint mortellement par le tir d’un policier, aux Planes. Six mois après, Charente Libre décortique ces quelques minutes qui ont conduit au drame. C’est l’affaire judiciaire qui a eu le plus fort retentissement cette année en Charente. Deux semaines avant l’affaire Nahel, le 14 juin, Alhoussein Camara, un Guinéen de 19 ans est tué d’une balle tirée par un policier aux Planes, alors qu’il partait travailler à la base Intermarché de Roullet.
À l’approche des fêtes, l’insécurité routière explose. La preuve : en dix jours seulement en France, des véhicules de la police et de la gendarmerie française ont tué trois piétons.
Le trafic d’armes et l’idéologie néonazie d’un jeune militaire et d’un policier à la retraite étaient connus de leurs collègues, sans que cela fasse réagir leurs administrations respectives. Sur les douze attentats d’extrême droite déjoués depuis 2017, c’est le septième à impliquer des membres des forces de sécurité.
Extrait Une enquête est ouverte pour homicide involontaire. Elle est confiée conjointement à la direction départementale de la sécurité publique (DDSP) 37 et à la police judiciaire.
Un major de police de 48 ans, ancien chef du Groupe départemental d’intervention (GDI), a été condamné, vendredi 22 décembre, à trois ans de prison dont un ferme, à exécuter sous bracelet électronique, pour des agressions et le harcèlement sexuels de trois femmes, dont deux policières.
Le mois dernier, le directeur de l’ENAP a vertement rappelé à l’ordre les recrues de la 216ème promotion, dans un discours sévère dont Blast publie l’enregistrement. Portés sur la bouteille, chahuteurs, volontiers bagarreurs, adeptes… de pratiques libertines, ces aspirants surveillants sont la risée de leurs futurs collègues. Ces incidents ne sont pourtant que les derniers symptômes d’une force de sécurité à la dérive depuis de longues années. Blast a mené l’enquête.
C’était un simple rendez-vous pour se faire couper les cheveux. La coiffeuse était en retard et des propos déplacés à caractère sexuel ont été prononcés par le policier. Ce dernier est condamné, ce vendredi 22 décembre, après une audience sur le fond il y a quelques semaines au tribunal correctionnel de Nîmes, a une peine d’amende de 500 euros et 600 euros de dommages et intérêts à verser à « sa » coiffeuse.
Mercredi 13 décembre à Nantes, une contre-manifestation antifasciste était appelée en réaction à un rassemblement d’extrême-droite. Les manifestants ont rapidement été réprimés et verbalisés par la police, et cinq d’entre eux ont fini en garde-à-vue.
Le 26 juin 2023, une femme de 34 ans et un homme de 36 ans, convoqués devant la chambre correctionnelle, étaient interrogés sur des dégradations et des outrages commis le 31 décembre 2022 à Brest lors de la manifestation « normalement festive » de soutien aux détenus de la maison d’arrêt.
19 décembre, nouvelle date sombre de notre histoire récente. Le projet de loi Darmanin sur l’immigration est adopté par l’Assemblée nationale. 349 ont voté pour, dont 88 du Rassemblement National, et 186 députés ont voté contre.
Florian Menesplier, le policier qui a exécuté Nahel à Nanterre le 27 juin dernier, est un agent de la compagnie motocycliste des Hauts-de-Seine. Il avait été décoré par Didier Lallement pour la répression du mouvement des gilets jaunes, et avait fait ses classes dans plusieurs brigades d’intervention ultra-violentes, notamment la CSI 93 mise en cause dans de nombreuses affaires de violences et d’extorsion, ainsi que la Brav-M, escadron de choc de la police parisienne. Il a été remis en liberté en novembre et possède désormais une véritable fortune grâce à une cagnotte lancée par l’extrême droite. L’enquête qui vient d’être révélée décrit les dernières minutes de la vie de Nahel : celle d’une agression délibérée du jeune conducteur, d’une mise à mort et des mensonges des policiers pour se couvrir.
L’ex-numéro 3 de l’Office des stups a été reconnu coupable de «complicité de trafic de stupéfiants» et de «complicité d’usage de faux documents administratifs» pour son rôle dans une importation de cocaïne en 2013, à l’issue d’un procès emblématique. Tout comme son ancien subordonné, Jocelyn Berret, qui a écopé de la même peine.
Ce décryptage enrichi de rencontres avec divers acteur.ice.s du monde associatif ainsi qu’avec des exilés victimes de ce qui s’apparente à une véritable « chasse » institutionnalisée, révèle une réalité faite de violences et d’humiliations
Après l’accident mortel qui s’est produit ce lundi, à Senlis (Oise), une enquête de flagrance pour « homicide involontaire par conducteur » a été ouverte. Ce mardi, les deux militaires qui étaient à bord du véhicule ont été entendus. Nous avons retrouvé deux témoins du drame, ils racontent la terrible scène.
Le jeune homme de 22 ans découvert dans un état critique le 13 décembre 2023 après avoir tenté de fuir la police est mort. Il venait, semble-t-il, de chuter d’une esplanade haute de plusieurs mètres sur l’île de Nantes.
Le commissaire de police [Grégoire Chassaing] en charge de l’intervention policière au cours de laquelle le jeune homme est mort lors de la Fête de la musique à Nantes en 2019 est renvoyé devant le tribunal correctionnel pour «homicide involontaire». Un non-lieu a été ordonné pour les autres acteurs du dossier.
Des images de l’association Utopia 56 montrent deux policiers violentant un jeune homme dans une rue dimanche 17 décembre, dans le IVe arrondissement de la capitale, en marge de la dispersion d’un campement de réfugiés isolés. Ce mardi 19 décembre dans la matinée, le compte X (anciennement Twitter) de l’association de défense des personnes exilées Utopia 56 a relayé une courte vidéo. D’une durée de vingt secondes, elle montre deux policiers de la brigade de répression de l’action violente motorisée (Brav-M), reconnaissables à leur casque de moto, en train de violenter un jeune homme dans la rue. L’individu, assis au sol, est soulevé une première fois par un policier, avant d’être très brutalement jeté au sol, tête la première sur le bitume.
Le Conseil d’Etat estime que l’administration pénitentiaire « ne pouvait normalement ignorer » une lettre que le défunt avait laissé dans sa cellule, dans laquelle il évoquait une précédente tentative de suicide. Le Conseil d’État a condamné l’État, lundi, à verser 80.000 euros à la famille d’un détenu qui s’était pendu à la prison d’Uzerche (Corrèze) en 2014, reprochant à l’administration pénitentiaire un défaut de prévention après une première tentative de suicide.
Extrait Une peine de 10 mois de prison avec sursis prononcée ce mardi 19 décembre par le tribunal judiciaire de Bayonne à l’encontre d’un conducteur de 36 ans, jugé pour homicide involontaire. Fin 2022, ce policier avait accidentellement tué sur la route une femme de 93 ans.
Extrait Comble de l’indécence, ce décès été prononcé au moment même où la BRAV allait «distribuer des cadeaux» aux enfants hospitalisés de Necker devant les médias, pour redorer son image. Non contente de mutiler et terroriser des manifestants, la BRAV-M, tue désormais également de simples habitants qui ont le malheur de croiser son passage, par hasard, dans la rue !
La juge d’instruction du tribunal de Bobigny (Seine-Saint-Denis) a décidé de renvoyer devant le tribunal correctionnel les deux agents qui, dans la nuit du 15 au 16 août 2021, avaient tiré à huit reprises sur une voiture. Le conducteur, atteint par six balles, et sa passagère avaient été grièvement blessés.
Merter Keskin est décédé au cours d’une garde à vue au commissariat de Sélestat en janvier 2021. Le parquet de Colmar a classé sans suite l’enquête sur les causes de sa mort.
Le père a insulté deux jeunes Lorientaises, son fils a résisté à son interpellation : un gendarme retraité et un policier en poste à Rennes (Ille-et-Vilaine) ont été condamnés, ce lundi 18 décembre 2023, par le tribunal de Lorient (Morbihan).
Six mois après la mort de Nahel, tué à bout portant par un policier à Nanterre, la liste des personnes mortes après un « refus d’obtempérer » s’allonge. La dernière victime en date est un homme de 22 ans, mort dans la nuit de vendredi 15 à samedi 16 décembre, après une course-poursuite avec la BAC de Marseille.
Un ancien gendarme de 53 ans avait été convoqué devant le tribunal judiciaire de Brest, le 20 novembre 2023, pour des faits de harcèlement commis sur une collègue entre le 1er août 2017 et le 11 septembre 2022, dans le pays de Morlaix (29). Sa stagiaire de 19 ans, qui le qualifiait de « gros porc », avait supporté ses blagues salaces pendant près de cinq ans, avant de se résigner à déposer une plainte à son encontre. L’homme était aussi accusé d’avoir menacé de mort le conjoint de la victime.
Le procès du commissaire [Rabah Souchi], qui a ordonné la charge policière ayant gravement blessé Geneviève Legay en 2019, se tient le 11 janvier à Lyon. « C’est la première fois depuis 70 ans qu’un donneur d’ordre devra rendre des comptes devant la justice » souligne Attac France.
« Connu de la police ». La formule est banale, dès qu’il s’agit d’un fait divers. Étonnamment, elle vise à donner du contexte à un acte, l’hypothèse d’une récidive, mais la plupart du temps, elle ne dit rien, faute de précision. Et elle sonne à charge, validant le fantasme de l’impunité et du laxisme.
Déjà condamné par la justice, un ancien gendarme a été placé en garde à vue pour des faits d’agression sexuelle, sur la fille de sa compagne, commis dans le Maine-et-Loire. Il avait été révoqué de la gendarmerie après avoir commis les mêmes faits sur une autre mineure entre 2006 et 2016 et condamné.
Extrait Dans le XIXe arrondissement de Paris, le 12 décembre, un équipage de la BRAV-M, unité de police à moto, a percuté un homme. Grièvement blessé, il est décédé. Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour déterminer les circonstances de cet accident mortel et la responsabilité des policiers. Déjà décriées pour leurs interventions violentes contre des manifestant·es, les brigades de répression de l’action violente motorisées (BRAV-M), escouades de policiers se déplaçant en binôme sur des motos, sont aujourd’hui mises en cause pour leur conduite dangereuse dans les rues de Paris.
Un jeune homme est mort dans la nuit du vendredi 15 au samedi 16 décembre, en tentant d’échapper à un contrôle de police, dans le 9e arrondissement de Marseille. Un jeune homme de 22 ans est mort à Marseille après un accident de scooter, à la suite d’un « refus d’obtempérer », ont confirmé le parquet de Marseille et deux sources policières à France 3 Provence-Alpes.
Extrait Pour que l’IGPN se déplace dans une caserne, c’est que le commandant de la CRS 4 a vraiment dû abuser. Vie de château, golf et primes sans travailler, racisme décomplexé au frais de l’État. Pour un cas entre les mains de l’IGPN, combien de fascistes pantouflards aux commandes des casernes de CRS ?
Extrait Un habitant de Ploufragan (Côtes-d’Armor) a été condamné à huit mois de prison pour avoir menacé et insulté des policiers à bord de sa voiture. Pour l’interpeller, les policiers avaient dû utiliser un taser à quatre reprises.
Jugé en appel ce jeudi 14 décembre à Rouen, un ancien policier rouennais, accusé de violation du secret d’enquête, risque un an de prison ferme. C’est ce qu’a requis le ministère public. La décision a été mise en délibéré.
Extrait Il y a quelques mois, lors d’un rassemblement devant le chantier, Sylvain se fait interpeller violemment et est ensuite accusé de violences envers une personne dépositaire de l’autorité publique. “L’enquête a été menée de manière partielle et partiale”, réagissait son avocat au micro de France 3 à la sortie de l’audience. “Il est victime de violences policières“, a-t-il poursuivi. Le dossier a été renvoyé en septembre 2024 pour un défaut de procédure. En attendant, l’IGPN a été saisie pour violences et usages de faux en écriture publique.
Extrait Un policier de l’Office Central de Lutte Contre la Criminalité Organisée, Vincent Duszynski, et José Menconi, figure du banditisme insulaire, comparaîtront en avril devant le tribunal correctionnel de Marseille pour destruction de document. Placé en garde à vue, José Menconi avait passé un coup de téléphone à sa compagne pour lui demander de « faire le ménage » avant une perquisition.
Extrait Le parquet de Bordeaux a requis un non-lieu pour l’ex-patron de l’office antidrogue François Thierry, mis en examen pour complicité de trafic de stupéfiants après une saisie retentissante de cannabis en 2015 à Paris, a-t-on appris vendredi de source proche du dossier.
Un quadragénaire, policier de profession, s’est montré violent, voici un an, envers deux clientes d’une discothèque de Lorient (Morbihan). Condamné à dédommager ses deux victimes, il attend désormais une sanction de sa hiérarchie. « Il nous a dit : “Meufs ou pas, je vous sors de là !” » Et de mettre sa menace à exécution : « Il m’a pris à la gorge, relâchée, puis empoigné les cheveux et ceux de mon amie… Ma tête a alors tapé le lavabo, je suis tombée au sol, j’ai perdu connaissance quelques secondes. »
Extrait Il y a seize mois, deux fonctionnaires de la région lyonnaise tiraient à plusieurs reprises sur une voiture, tuant ses deux occupants. Ils plaident la légitime défense et l’un d’eux a été placé sous le statut de témoin assisté. La mère d’une des victimes témoigne auprès de «Libé».
Extrait Le 24 juin 1973, Malika Yezid, 8 ans, est enfermée dans sa chambre par un gendarme qui veut lui soutirer des informations sur son grand frère soupçonné d’avoir volé une mobylette. Elle en sort inconsciente et décède quatre jours plus tard à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris.
Une gendarme a été jugée mardi, devant le tribunal du Puy, pour homicide involontaire, six ans après l’accident qui a coûté la vie à un jeune homme de 22 ans.
Extrait Un policier comparaissait ce mardi au tribunal de Valenciennes. Âgé de 46 ans, il a été condamné pour avoir eu recours à la prostitution d’une jeune fille mineure à Anzin et Valenciennes.
Extrait Le MDES (Mouvement de Décolonisation et d’Émancipation Sociale) demande l’ouverture d’une enquête sur les propos racistes tenus par un policier de Cayenne dans une vidéo qui circule actuellement sur les réseaux sociaux.
Extrait Dans la ville dirigée par Louis Aliot (RN), où la police municipale est mise à contribution pour « harceler les dealers », une vidéo montre un agent en train de frapper la tête d’un adolescent menotté contre le mur. Le parquet a ouvert une enquête. La mairie défend l’action de ses agents.
En 2023, le gouvernement a ouvert dix « sas d’accueil temporaire » en région pour accueillir les migrants franciliens. Parfois au détriment d’autres publics ou sur des terrains pollués. Et selon un bilan exclusif, le dispositif est un échec. Enquête.
Extrait Pas moins de cinq interpellations ont eu lieu ce mardi 12 décembre, dès 6 heures du matin, dans le cadre d’une opération policière d’envergure à Brionne. Sur les cinq arrestations, trois personnes sont majeures et deux sont mineures. Elles ont abouti à la mise en garde à vue des suspects en raison des événements de la nuit du 30 juin au 1er juillet 2023.
Extrait Ce mardi matin, une dizaine d’hommes de l’IGPN, l’inspection générale de la police nationale, se sont rendus au Château de Pomponne, à Lagny-sur-Marne, là où est cantonnée la CRS 4. Ils sont en charge d’une enquête préliminaire, ouverte le 8 novembre par le parquet de Meaux, compétent territorialement, comme l’avait révélé il y a trois semaines le Parisien (voir l’Anti-média à la date du 27/11/2023) et France Info. Elle vise des faits de « détournements de bien public, recel de détournement de bien public et violation du secret professionnel »
Extrait Deux des quatre policiers mis en examen à Marseille pour avoir tiré au LBD et fracassé le crâne de Hedi avaient déjà commis de graves violences. Mediapart a eu accès à des documents qui révèlent que la direction de la police de Marseille, informée, n’avait pris aucune mesure disciplinaire à leur égard. Une impunité au coût dramatique.
Un rassemblement organisé par le mouvement Les Soulèvements de la Terre a été dispersé lundi devant une usine du groupe industriel, en périphérie de l’agglomération nantaise. Les forces de l’ordre ont interpellé 12 personnes.
J.B. comparaissait devant le tribunal où il a maintenu sa version des faits livrée en garde à vue. «Quand je suis arrivé sur le pont, je n’ai pas reconnu les gendarmes», affirme le prévenu. «Je me suis déjà fait braquer à deux reprises au même endroit. J’ai cru qu’il s’agissait de braqueurs. C’est un accident, je n’ai pas voulu faire de mal à cette personne»
Un nouvel appel d’offres vient d’être publié pour des lance-grenades de 40 mm. Ce alors que le gouvernement vient déjà de passer sa plus grande commande de grenades de maintien de l’ordre, pour 78 millions d’euros.
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Extrait Dépenser 150 euros trouvés par terre ? C’est la malheureuse idée qu’ont eu deux agents de surveillance de la voie publique dans l’Aisne. Au lieu de la rendre à son propriétaire, les deux agents ont décidé d’aller s’acheter 150 euros de parfum.
Un accident survenu vendredi soir en Seine-et-Marne a coûté la vie à deux jeunes de 17 ans. D’après les premiers éléments de l’enquête, l’accident serait consécutif à un refus d’obtempérer lors d’un contrôle de police.
Extrait À la sortie de la messe ce 8 décembre vers 19h30, le collectif Soutiens/Migrants Croix-Rousse ainsi que plusieurs jeunes sont rentrés dans l’église, demandant à y passer la nuit. Le prêtre, interloqué, a d’abord refusé avant d’accepter face au froid « intenable » de cette nuit. Le Père Renaud a appelé l’archevêque de Lyon, Olivier de Germay, qui s’est rendu sur place à 23h, à l’issue de la messe du 8 décembre, et s’est entretenu avec les jeunes et le collectif.
Cinq des six jeunes hommes, déjà en détention, restent en prison à l’issue de l’audience. L’un d’entre eux, le seul à n’avoir jamais été condamné par la justice jusqu’à vendredi, dispose d’une peine aménagée à domicile. Le septième prévenu a lui été entièrement relaxé. Le ministère public avait requis entre 18 mois et quatre ans de prison à l’encontre des sept jeunes hommes.
Dans l’arrêt de la chambre de l’instruction de la cour d’appel consulté par l’AFP, le parquet estime que « la condition de proportionnalité est remplie s’agissant de l’utilisation d’une arme » et que le policier pouvait donc tirer.
Selon l’arrêt, les policiers ont maintenu qu’un individu menaçait de jeter un objet sur les forces de l’ordre, même si celui-ci n’a jamais été retrouvé
Plusieurs préfectures de France ont envoyé un mail aux médias vendredi 8 décembre pour promouvoir le projet de loi immigration du gouvernement. Dans ces mails, également reçus par franceinfo, on peut lire des exemples d’« étrangers délinquants » qui pourraient être renvoyés « dans leur pays d’origine si la loi était adoptée ». À la suite de l’envoi de ces mails, certaines préfectures ont exprimé leur étonnement, mettant en avant une communication politique et questionnant la méthode employée.
Dans cette ville du Val-de-Marne, des agents ont partagé, sur leur groupe WhatsApp professionnel, des photos et vidéos d’hommes en état d’arrestation, ivres et menottés, accompagnées de commentaires moqueurs. Le parquet de Créteil a ouvert une enquête, confiée à l’IGPN.
Il y cinq ans, le Mercredi 6 décembre, 151 lycéens issus des quartiers populaires sont restés agenouillés pendant des heures, filmés et humiliés par des policiers. Des images-choc, qui révélaient la volonté de discipliner la jeunesse des quartiers populaires. Depuis, le gouvernement n’a fait qu’aller plus loin dans la mise au pas des jeunes et des quartiers populaires.
Le 30 octobre, à Marseille, environ 200 Roms sont expulsés de quatre hangars squattés depuis un peu plus d’un an. Dans la foulée, un nouveau squat est ouvert. Derrière ses murs, petit à petit, le quotidien s’organise. Reportage.
Le 16 novembre dernier, lors d’une simple « casserolade » contre la venue d’Olivier Dussopt dans la capitale bretonne, le jeune homme a reçu un total de 709 euros d’amendes pour avoir osé manifester un peu trop bruyamment, selon les forces de l’ordre.
Extrait Deux Brestois de 19 ans et 20 ans ont été interpellés, ce mardi 5 décembre 2023, pour le pillage du magasin de prêt-à-porter Lacoste lors des émeutes de juin.
Extrait Selon des révélations du « Canard enchaîné », le parquet de Valence mène l’enquête sur les fuites au sein de la police, dont des agents auraient livré à des militants d’extrême droite, pressés d’en découdre, la liste détaillée des suspects impliqués dans la mort de Thomas, à Crépol. Des faits qui révèlent la porosité entre police et extrême droite.
Extrait Faute de moyens, les conditions de détention des femmes dans la maison d’arrêt rouennaise deviennent de plus en plus dures. Dans des lettres envoyées à leurs avocats, auxquelles Le Poulpe a eu accès, les détenues dénoncent la vétusté de l’établissement.
Extrait La tension monte sur la montagne de Lure, dans les Alpes-de-Haute-Provence, où la multinationale Boralex a commencé la construction d’un parc photovoltaïque sur deux parcelles forestières communales. Au petit matin, le 6 décembre, plusieurs militants ont tenté de s’enchaîner aux engins pour entraver pacifiquement le travail des ouvriers, rapporte France 3. Des agents de sécurité sont intervenus pour essayer de les évacuer. Selon les informations de nos confrères, trois participants à l’action auraient été blessés, dont une à la côte. Cette dernière aurait écopé de quatorze jours d’interruption temporaire de travail (ITT).
Pour la première fois, la France est visée par une procédure auprès de la Cour Européenne des droits de l’Homme pour «acte de torture ou traitement inhumain» sur un manifestant. Si la France était condamnée, cela pourrait avoir un impact sur l’usage des armes policières en France et en Europe.
Extrait En avril 2021, un policier aurait falsifié des procès-verbaux concernant le non-respect du confinement lors de la pandémie de Covid-19, ciblant un adolescent âgé de 16 ans. Ce mineur avait été placé en garde à vue pour avoir enfreint à plusieurs reprises le couvre-feu, mais ses parents ont déposé plainte pour faux en écriture publique en mai 2021.
Extrait Le tribunal correctionnel de Lisieux a rendu sa décision hier. Jugé le 7 novembre 2023, le gendarme de la Garde Républicaine de Deauvile poursuivi pour « sévices graves ou actes de cruauté » sur des chevaux a été relaxé pour cette affaire. En revanche, il a été condamné à une amende avec sursis pour actes de violence sur une collègue.
Extrait Evénement triste mais banal dans ce monde où certains sont multipropriétaires et exigent des loyers de ceux qui n’ont rien. Caché.e.s derrière les fenêtres de leurs beaux appartements, certain.e.s habitant.e.s se réjouissent de l’opération : leur mobilisation a payé, le squat est expulsé !
Extrait Grâce à une saisine de la Commission d’accès aux documents administratifs, Mediapart a pu obtenir des documents éclairant la façon dont la préfecture des Deux-Sèvres a préparé l’encadrement de la manifestation du 25 mars contre les mégabassines. Mais des réunions importantes n’ont fait l’objet d’aucun compte rendu.
« SI MON FRÈRE N’ÉTAIT PAS INTERVENU, JE NE SERAIS PEUT-ÊTRE PAS LÀ AUJOURD’HUI » : UN GENDARME DU GERS RECONNU COUPABLE DE VIOLENCES SUR SA FILLE DE 13 ANS
Extrait Une mère de famille de 41 ans, policière dans le Gers, a été jugée mardi 5 décembre devant le tribunal judiciaire d’Agen pour violences sur sa fille de 13 ans. Elle a été condamnée à huit mois de prison.
De la peur, des blessures béantes, des gémissements de douleur et le tonnerre permanent des explosions de grenades. On croirait lire un récit de guerre, mais ce sont des témoignages de choses vues et vécues en manifestation.
Le 21 novembre, le tribunal administratif à ordonné aux jeunes du collectif AutonoMIE de quitter le bâtiment 4R3 avec seulement un mois de délai. En plein trêve hivernale, le tribunal laisse ainsi la voie libre à la présidence de la fac de demander une expulsion par les forces de l’ordre, alors qu’aucune solution de relogement n’a été proposée aux jeunes, et alors que beaucoup d’entre eux sont scolarisés.
Extrait Ce 5 décembre 1986, deux jeunes hommes, Abdelwahab Benyahia et Malik Oussekine, sont tués par des policiers. Ces crimes provoquent des réactions politiques en chaîne.
Extrait « Ce qui vaut la peine », c’est le podcast de chroniques judiciaires des Dernières Nouvelles d’Alsace et de L’Alsace. À la barre aujourd’hui, un jeune homme qui finit mal sa soirée en boîte de nuit : ivre et en insultant le videur. Rien que de tristement banal… sauf que, circonstances aggravantes, le fêtard de 26 ans est gardien de la paix et son insulte raciste.
Extrait Ce lundi 4 décembre 2023, un policier était jugé à Paris pour avoir insulté une plaignante de « pute ». Le parquet a requis la relaxe à son encontre.
Extrait En 2023, trois médias indépendants du Limousin ont été privés des subventions du ministère de la culture. La raison ? Engagés dans les luttes environnementales et jugés « trop à gauche », ils sont sur la liste rouge du ministère de l’intérieur de Darmanin. Censure, avez-vous dit ?
Extrait Le 7 décembre, la cour d’appel de Lyon doit statuer sur les lacunes criantes du dossier. Mehdi D. a trouvé la mort en 2016 alors qu’il roulait en scooter. A-t-il été « parchoqué » par une voiture de police ? Malgré la destruction avérée de l’arrière du scooter, la justice ne s’est même pas posé la question.
Extrait Pour avoir été identifié notamment parmi les individus ayant mené un assaut contre un bus à Maromme, dans la nuit du 29 au 30 juin 2023, un Marommais a été condamné à quatre mois de prison avec sursis vendredi 1er décembre 2023 par le tribunal judiciaire de Rouen.
Extrait Dans la nuit du jeudi 29 au vendredi 30 juin 2023, le complexe sportif du Tennis-club brestois avait été la cible des émeutiers, qui l’avait incendié. L’un d’eux était jugé au tribunal de Brest ce lundi.
Extrait Au sein même de l’institution policière, les violences visant les personnes racisées, les femmes, les personnes LGBTQIA+ existent. Une omerta puissante au sein des commissariats et gendarmeries les laisse cependant souvent impunies, et empêche les institutions de prendre le problème à bras le corps.
Le police a tellement de pouvoir et a acquis tellement d’autonomie qu’elle peut, d’un claquement de doigts, décider de censurer ou d’interdire tout regard critique à son encontre. En route vers la dictature policière ?
Extrait Une vidéo accablante sur les circonstances de la mort de Mohamed Bendriss à Marseille vient d’être diffusée, cinq mois jour pour jour après le drame. Outre la question de la responsabilité des forces de l’ordre, c’est aussi celle du donneur d’ordre qui interroge : un certain Gérald Darmanin.
Extrait Mardi 14 novembre 2023, une personne protégée par la Cour européenne des droits de l’homme (CourEDH) a été expulsée vers son pays de nationalité. Sept associations de défense de droits humains dénoncent cette expulsion illégale et la violation manifeste de la Convention européenne des droits de l’homme (ConvEDH).
Extrait Un policier municipal de la région de Tréguier, près de Lannion dans les Côtes-d’Armor, a été placé sous contrôle judiciaire dans l’attente de son jugement pour avoir crevé les pneus de véhicules dans plusieurs communes du département, dont celle où il exerçait. Le suspect évoque des « conflits avec les victimes ».
Extrait Philippe Payet avait expliqué avoir « tiré par réflexe » sur « une masse sombre » dans une rue sans lumière. Philippe Muller, alors procureur de Saint-Denis, avait ensuite estimé que plusieurs éléments laissent à penser que « le fonctionnaire qui a tiré n’a pas utilisé son arme à bon escient ». Il avait ouvert une information judiciaire. L’enquête confiée à l’inspection générale des services de la police nationale (IGPN) établira que le tir a été porté à un mètre du visage de l’adolescent, une distance beaucoup trop courte pour un tir réglementaire. (suite…)
Extrait Une vie de couple de 28 ans, placée sous le signe de la violence pour lui et de l’alcoolisme pour elle. Elle avait confié à une amie qu’elle buvait pour oublier les coups. Lui présentait l’image du bon collègue, du gendarme exemplaire à l’extérieur, mais chez lui, il a été décrit par ses quatre enfants qui sont venus témoigner à la barre comme un tyran domestique.
Le procès de Loïc Schneider, poursuivi pour avoir relayé sur YouTube en novembre 2022 une chanson contre le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, dont il n’était pas l’auteur, s’est tenu ce vendredi matin. 140 heures de travail d’intérêt général ont été requises.
Article de presse et vidéo gratuit-e-s disponibles
Extrait La vidéo a été révélée par le journal Le Parisien et a été filmée au sein de l’école de police de Oissel, en Normandie. On y voit un jeune homme nommé Jordan subir une séance de torture : un formateur lui plaque un T-Shirt trempé sur le visage, et le force à chanter la Marseillaise en lui donnant des coups à l’estomac. Le tissu humide le fait suffoquer et les coups lui coupent le souffle. Dès qu’il essaie d’enlever le T-Shirt pour respirer, il est frappé à nouveau.
Mardi soir, cité Saint-Martin, où se déroulait un nouveau contrôle, un chien a attaqué et mordu au pied un CRS. Il a fait usage de son arme de service pour l’abattre.
Extrait Un combat judiciaire de longue haleine, marqué par de nombreuses incohérences : que ce soit la destruction de l’arme du tireur « par erreur » en 2018, la « disparition » de la dernière balle, les témoignages de policiers qui ne correspondent pas à l’expertise médico-légale et balistique, ou encore le fait qu’à huit policiers, ils aient été incapable de maîtriser un seul homme, tout indique que l’argumentaire de « légitime défense » avancé par les policiers ne tient pas la route. Pourtant, après un premier non-lieu contesté, la justice a décidé de blanchir les policiers et a tranché un deuxième non-lieu en mai 2023.
Extrait Dans la nuit du samedi 25 à dimanche 26 novembre 2023, vers 2h du matin, un homme a été blessé par balle après un refus d’obtempérer lors d’un contrôle de gendarmerie à Saint-Vincent-de-Tyrosse dans les Landes […] deux enquêtes auraient été ouvertes. La première, menée sous l’autorité du procureur de la République de Dax, concerne l’auteur présumé du refus d’obtempérer et du délit de fuite. La seconde concerne le gendarme et elle devra déterminer les circonstances de l’usage de son arme de service.
Extrait Cela veut dire qu’un policier ou un proche de l’enquête a fait fuiter volontairement la liste de noms à des individus dangereux. Cette affaire est extrêmement grave. D’autant que, dans les conversations entre néo-nazis, certains appelaient à s’en prendre aux mères des mis en cause, afin de les faire souffrir.
Extrait Le militant de la première Internationale et communard Eugène Varlin n’est pas mort, et il a décidé de continuer son engagement en synthétisant des ouvrages de sciences sociales pour Le Poing ! Aujourd’hui, premier résumé du livre de l’économiste Paul Rocher : « Que fait la police ? Et comment s’en passer ? » aux éditions La Fabrique (2022).
Extrait Poursuivi pour violence sur fonctionnaire de police, en marge de la manifestation contre l’A69 Ramdam sur le macadam, un trentenaire a été condamné à une peine d’amende pour refus d’obtempérer. Accusé d’avoir « foncé » sur des policiers à vélo, le dossier montre une réalité plus nuancée.
Extrait Condamné en septembre 2023 à dix ans de prison pour viols et violences conjugales, un policier de 45 ans a été remis en liberté après avoir fait appel. Ses victimes dénoncent cette décision judiciaire et craignent une récidive. Le nouveau procès devrait avoir d’ici deux ans maximum.
Extrait «Ils n’ont pas dû mener une enquête très poussée, parce qu’il a une bonne réputation de facho». Pire, quelques semaines plus tard l’élève qui a validé sa formation reçoit les honneurs : le 17 novembre, le sous-préfet lui remet son diplôme de police avec la carte du «meilleur élève» ! Une photo de cette remise de prix a même été publiée par l’école de police avec les mots clés #fierté et #honneur.
Extrait C’est un témoignage qui date d’il y a plus d’un an, on a traîné pour le retranscrire mais voilà on le publie quand même, il est issu d’une émission de radio de l’envolée, une prisonnière y raconte l’enfermement seule dans la chambre du CRA, sans droit ni de visite, ni de promenade, ni même de réfectoire. Un témoignage de plus qui montre l’arbitraire des règles imposées par la PAF aux personnes retenues en CRA.
Extrait Chaque année plus d’une centaines d’appels proviennent de compagnes de policiers ou militaires. Dénoncer un conjoint violent n’est jamais simple, c’est encore plus compliqué lorsqu’il est armé, assermenté et représente l’autorité.
Extrait Un policier agenais de 36 ans comparaissait à Auch ce jeudi pour répondre de violences, faux en écritures et insultes racistes, des faits survenus le 20 novembre 2022, à 3 h 30 du matin.
Titre modifié en « LE POLICIER AGENAIS CONDAMNÉ À 12 MOIS DE PRISON »
Un nouveau protocole entériné par le parquet de Paris prévoit que les viols conjugaux seront désormais traités par les commissariats, et non plus par la police judiciaire, réputée plus aguerrie. Cette décision suscite des inquiétudes de magistrats et d’avocats.
« C’EST SURRÉALISTE » : LE POLICIER NOMMÉ À LA TÊTE D’UNE NOUVELLE UNITÉ DE LUTTE CONTRE LES VIOLENCES INTRAFAMILIALES ÉTAIT À L’ÉPOQUE LUI-MÊME ACCUSÉ DE VIOLENCES
Extrait Très à l’aise, le gendarme se dit « référent sur cette thématique (des violences pas seulement conjugales, mais plus largement intrafamiliales) depuis trois, quatre ans ». Un sujet qu’il affirme connaître « en long, en large et en diagonale ». Interrogé sur les plaintes dont il fait l’objet, il ne fera « pas de commentaires ». Lui estime n’avoir « rien à se reprocher » ; son commandant, qui arrive peu après, ne dira rien de plus. Après ce tournage, l’ex-compagne apprendra le classement sans suite des plaintes déposées.
Extrait Aussi formateur à l’école de police, il s’en est pris à une vingtaine de femmes, parfois d’anciennes élèves. Il était déjà suspendu par l’IGPN, le voilà condamné à de la prison ferme. Un policier, ancien formateur à l’école de police de Toulouse, a été reconnu coupable jeudi de harcèlement sexuel et de mise en danger de la vie d’autrui par le tribunal correctionnel. Il a écopé de trois ans de prison dont 30 mois avec sursis.
Extrait Nouvelle affaire de corruption en préfecture de police. Un agent du service des étrangers a été incarcéré. Il faisait croire à des étrangers qu’il pouvait gérer leur dossier de régularisation. En échange, ils lui ont fait des cadeaux et donné de l’argent…
Extrait Six ans après, l’Etat jugé coupable. La France a été condamnée pour «faute lourde» et devra verser 138 000 euros aux proches de Shaoyao Liu, tué à Paris en 2017 lors d’une intervention de la police, selon un jugement civil rendu mercredi dont l’AFP a pris connaissance ce vendredi 24 novembre.
Extrait Déterminé, il entame une manœuvre pour s’enfuir et y parvient, manquant de percuter un policier en uniforme sans le blesser. C’est là que son collègue, placé face au véhicule, sort son arme de service et tire à une reprise sur le véhicule en mouvement. Personne n’a été touché. Le projectile n’aurait pas été retrouvé.
Extrait « Nous avons soixante chasseurs alpins et quinze légionnaires présents. Nous les sollicitons pour retrouver et nasser les individus dans des zones difficiles d’accès », explique le commissaire Gazan. « Ce sont ensuite les agents de la PAF qui procèdent aux interpellations ».
Extrait Lundi, le tribunal d’Auch jugera une affaire remontant au 28 avril 2022. En pleine nuit, plusieurs jeunes font du rodéo à toute vitesse en voiture autour d’un campement d’Éclaireurs de France à Auch, semant la panique. Avant de tirer avec des armes à air comprimé sur les adultes qui encadrent les enfants.
Extrait À l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, France 2 consacre une soirée-événement à la cause, jeudi 23 novembre 2023, avec notamment un documentaire de Complément d’enquête sur le phénomène des policiers et gendarmes violents avec leur compagne. L’occasion de révéler un chiffre inédit sur l’ampleur de ce fléau.
Extrait La police n’a reçu aucun ordre de réquisition de la part du tribunal apprend-on également. Les policiers déclarent être « simplement » là pour empêcher les sans-papiers « d’installer leur piquet de grève ». Une fois encore, la police montre dans quel camp elle se situe et qu’elle n’a aucun problème à contourner les lois lorsque cela lui permet de mieux réprimer.
Extrait Alors que le massacre se poursuit à Gaza, avec à ce jour plus de 14.000 morts recensés, la répression continue en France contre les soutiens de la Palestine. Cette semaine, Gaëtan Gracia, militant toulousain à Révolution Permanente et à la CGT, a ainsi été convoqué à son tour par la police. En cause ? Des tweets de solidarité avec la Palestine considérés comme de « l’apologie du terrorisme ».
Extrait Seulement, une vidéo prise de l’altercation aurait été prise par une passagère de l’avion et transmise aux autorités tunisiennes, qui ont décidé d’interpeller les trois officiers peu après l’atterrissage à Tunis.
Extrait Harcèlement, violences physiques, insultes, confiscations et destructions de biens, dispersions… Les personnes exilées à Paris sont quotidiennement en proie à des violences perpétrées par les forces de l’ordre. Si ces agissements sont bien connus des acteurs du terrain, il semble régner une forme d’indifférence dans le débat public. Les hommes et les femmes qui en sont victimes, par peur de la police, se refusent généralement à porter plainte. Ce qui empêche d’avoir une visibilité claire et chiffrée à opposer aux pouvoirs publics pour faire évoluer les choses.
Extrait C’est une lecture difficile, mais révélatrice, et indispensable. Silence, on cogne (Éd. Grasset, 22 euros, 384 p.), publié en 2019, est le titre du livre co-écrit par la journaliste Sophie Boutboul (à droite sur la photo d’illustration) et Alizé Bernard (à gauche sur la même photo), attachée commerciale, qui alterne entre l’enquête de la première et le récit personnel, intime, de la seconde sur les violences conjugales perpétrées par des policiers et gendarmes.
Extrait Les agent·es de police sont resté·es derrière nous, à nous contrôler, jusqu’à ce que l’intégralité des affichettes soit enlevée. L’une d’entre nous a dû retirer le nom d’une personne qu’elle connaissait personnellement. Ce qui s’est passé est une honte absolue, honte d’effacer encore une fois ces femmes, honte de faire taire les collectifs qui dénoncent ces violences, honte de cette humiliation, honte pour ces victimes que la police ni n’écoute, ni ne protège, ni ne respecte, même après leur mort.
Extrait La jeune gendarme, aujourd’hui âgée de 26 ans, a dit s’être sentie « un peu seule » au moment de porter plainte. « Tous les jours, on défend des victimes en tant que gendarmes mais, dans l’institution même de la gendarmerie, il y a un gros problème », a-t-elle témoigné, disant avoir subi « différentes moqueries ».
Extrait Le patron d’une compagnie républicaine de sécurité de Seine-et-Marne est visé par une enquête préliminaire pour des soupçons de détournement de biens publics et de violation de secret professionnel. Georges-François Leclerc, préfet du Nord et des Hauts-de-France, n’est pas poursuivi, mais son nom apparaît dans l’affaire.
Extraits Le patron d’une compagnie républicaine de sécurité, la CRS 4, basée à Lagny-sur-Marne (Seine-et-Marne) est visé par une enquête préliminaire pour des soupçons de détournement de biens publics et de violation de secret professionnel, a appris lundi 20 novembre franceinfo auprès du parquet de Meaux. (…) (suite…)
Extrait « Je ne comprends pas comment c’est possible qu’il soit sorti. Aujourd’hui, j’ai peur pour moi et j’ai peur que d’autres jeunes soient tués lors de contrôles », confie-t-il dans un court texte. « Nahel était dans ma classe, c’était mon ami. Je pense à lui tous les jours », ajoute-t-il.
Extrait «C’est l’histoire d’un mec… qui fait des blagues en 2023» écrit l’humoriste Guillaume Meurice ce mardi 21 novembre 2023, en publiant la photo de sa convocation par la police. Probablement suite à une blague contre Netanyahou, qu’il avait qualifié de «nazi sans prépuce» au micro de France Inter le 29 octobre.
Extrait Le policier de 36 ans avait auparavant écopé d’une peine de prison avec sursis pour avoir, en août 2020, giflé un homme dans sa cellule de garde à vue.
Extrait La France insoumise réclame l’abrogation de la réforme Cazeneuve, qui a assoupli les règles d’ouverture du feu pour les policiers et entraîné une hausse des tirs mortels. Le député Thomas Portes a auditionné les proches de plusieurs personnes tuées lors de « refus d’obtempérer », ainsi qu’un homme ayant survécu à sept balles.
Extrait Selon la militante associative, cette entorse aux dispositions de la loi Informatique et Libertés de 78 peut à la fois » faire l’objet de sanctions de la part de l’autorité administrative de contrôle qu’est la CNIL » mais aussi » relever du pénal « . » En l’occurrence de l’article 226-18 : le fait de collecter des données à caractère personnel, par un moyen frauduleux, déloyal ou illicite, est passible de 5 ans d’emprisonnement et 300 000 euros d’amende. «
Titre modifié en : « Les policiers municipaux ont constitué leurs propres fichiers de délinquants dans cette commune azuréenne »
Extraits L’assaillant ne sera jugé que pour «violences volontaires avec armes» et «injures à caractère racial». Et d’ici son procès, il a seulement l’obligation de pointer toutes les deux semaines au commissariat de police. Il n’a ni interdiction de port d’arme, ni interdiction de paraître sur les lieux de l’agression. (…) Rappelons aussi que les policiers avaient d’abord refusé de prendre la plainte de Rajaa, la cliente de Mourad qui lui avait porté secours.
Extrait Lundi, le tribunal de Dunkerque a condamné un gendarme à du sursis pour avoir fait usage d’un pistolet à impulsion électrique de façon disproportionnée. Il est relaxé pour les autres violences.
Extrait Le 14 juin 2023 près d’Angoulême, un jeune Guinéen est tué par un policier lors d’un contrôle. Les éléments recueillis sur place par la cellule investigation de Radio France remettent en cause la version policière. Secrets d’info a enquêté pour essayer de reconstituer le trajet du jeune homme et comprendre ce qui aurait pu se passer cette nuit-là.
Extrait Charles-Henri Salin était un lycéen. Ce soir du 18 novembre 1985, il sort du cinéma, son cartable sur le dos. Sa route croise celle d’un convoi de gendarmes patrouillant à Boissard à Pointe-à-Pitre. Charles-Henri n’ira pas plus loin, il sera tué par Michel Maas, 42 ans maréchal des logis de la gendarmerie. Trois balles d’un pistolet-mitrailleur, reçues en plein thorax. Charles-Henri Salin s’effondre.
Extrait Quatre personnes ont été déférées vendredi soir devant un juge antiterroriste à Paris en vue de leur mise en examen pour association de malfaiteurs terroriste criminelle et trafic d’armes. Parmi ces membres de l’ultradroite, un jeune de 20 ans fan du Ku Klux Klan et un ancien policier des Renseignements territoriaux aujourd’hui à la retraite.
C’est une go-pro d’une policière municipale qui avait filmé la scène et contredit la version présente dans le PV rédigé par le brigadier chef. En effet on y voyait un individu se faire violemment frappé et recevoir des gaz lacrymogènes. Il perdra deux dents. Un enregistrement de la radio des policers rapporte les propos du brigadier chef : « Il dit que la police l’a frappé, mais il a glissé sur les cailloux et on ne l’a pas vu, hein ? »
Extrait Cinq et dix mois de prison avec sursis ont été requis contre deux policiers de la brigade anticriminalité de nuit du IXe arrondissement de Paris. Il leur est reproché d’avoir, en septembre 2021, après une bagarre avec des jeunes ivres, frappé deux d’entre eux dans un hall, puis d’avoir travesti la vérité.
Extrait Dans la nuit du vendredi 30 juin au samedi 1er juillet 2023, alors que la ville de Lorient (Morbihan) était le théâtre d’émeutes urbaines, un groupe, formé environ d’une trentaine de jeunes, parmi lesquels plusieurs se présentant comme des militaires, s’étaient postés en appui des forces de police. Et avait procédé à plusieurs interpellations musclées, notamment avec l’aide de colliers de serrage. Au lendemain de cette nuit de violences, le maire Fabrice Loher, avait assuré qu’« aucune milice n’est à l’œuvre aux côtés ou à la place de la police », dans un communiqué en réaction à la « rumeur ».
Note de lecture Deux policiers d’une BAC, Julien D., ancien militaire en Afghanistan, et Nicolas S. ont été jugés en correctionnelle, le 16 novembre 2023, pour avoir exercé , en 2021, des violences sur deux hommes d’une vingtaine d’années. Ils ont leur version des faits mais elle est tout à fait contredite par les images de vidéosurveillance.
Extrait Alors que les forces de l’ordre menaient une opération antidrogue dans le quartier Mistral à Grenoble, des jeunes ont tenté de prendre la fuite. Selon le Dauphiné Libéré, deux adolescents ont sauté sur un puissant scooter et ont foncé sur les policiers rue de la Solidarité. La plupart des fonctionnaires ont réussi à s’écarter mais l’un d’entre eux a dégainé son arme et, se sentant en danger, a ouvert le feu.
Extrait Un policier a fait usage de son arme lors d’une course-poursuite avec des suspects dans la métropole de Lyon (Rhône) survenue dans la nuit du mercredi 15 au jeudi 16 novembre 2023.
Extrait Entre 2016 et 2019, le jeune homme en poste à la gendarmerie de Châteaurenard vendait les données sensibles et confidentielles à une personne mise sur écoute dans une dossier judiciaire.
Extrait Alliance Police a rassemblé ses troupes ce jeudi matin à Toulon afin d’évoquer de possibles actions si Gérald Darmanin ne répond pas favorablement à la demande concernant notamment l’annulation du refus systématique des congés lors des JO de 2024. L’ultimatum court jusqu’à la fin de l’année.
Extrait Le 19 août 2022, Adam a été tué par la police. Comme souvent dans ces affaires, sa mère a été informée par la presse. Le procureur affirme que l’identité d’Adam n’a été établie que l’après-midi. Pourtant dès le matin, Darmanin présentait Adam comme un jeune « défavorablement connu ».
Extrait « J’ai d’abord été frappé, puis bloqué contre l’évier, et ensuite il a menacé de me tuer. Il était gendarme actif. J’ai fait un enregistrement à son insu, il m’a dit qu’il avait fait 16 ans de gendarmerie, que je n’étais rien, qu’il fera témoigné ses collègues à mon encontre et qu’il me fera passer pour folle »
Extrait La cour d’appel de Paris a relaxé six fonctionnaires de police condamnés en première instance pour violences et propos racistes lors de l’interpellation d’un homme de nationalité égyptienne en avril 2020 à Asnières-sur-Seine dans les Hauts-de-Seine. Les juges ont confirmé la condamnation pour injures racistes pour l’un d’entre eux.
Extrait Ce mardi, le tribunal correctionnel de Grenoble a condamné deux anciens gendarmes à 18 et 9 mois de prison avec sursis pour ne pas avoir empêché l’un de leurs collègues, ivre, de prendre le volant de sa voiture le 26 février 2019. Il avait provoqué un accident qui avait coûté la vie à un couple de septuagénaire.
Extrait En Martinique, un gendarme en intervention sur ce qui parait être une propriété agricole a proféré des propos racistes envers des Martiniquais. Des propos qui, loin d’être isolés comme tend à le faire croire la préfecture de police, illustrent le caractère colonial de la présence française en Martinique.
Extrait Un surveillant pénitentiaire de Rennes, soupçonné de harcèlement sexuel, avait été relaxé, en 2021. Le tribunal administratif vient toutefois de condamner l’administration pénitentiaire, pour ne pas avoir protégé la salariée qui avait porté plainte.
Extrait L’accident s’est produit vers 23 h 45, boulevard Mortier, dans le XXe arrondissement. Un passager d’un véhicule poursuivi par la police est mort et deux autres gravement blessés, après possiblement avoir percuté un arbre.
Dans la nuit du 30 juin au 1er juillet 2023, à Marseille, Abdelkarim Y. a été touché à l’œil par un tir de lanceur de balle de défense (LBD). Ce soir là, la révolte suite à la mort de Nahel, se déroulait dans le centre-ville.
Il vivait confortablement, à 50 ans, dans une villa qui lui coûtait 3 000 euros par mois, alors que dans le même temps, il louait des logements insalubres à des dizaines de familles précaires. Gérard Gallas, ancien policier marseillais, est jugé à partir de ce lundi 13 novembre. Gérard Gallas a été gardien de la paix. Il a notamment travaillé dans des centres de rétention administrative, y côtoyant une population d’immigrés, vivant dans des situations plus que précaires. C’est à cette même population qu’il louait des logements insalubres dans les quartiers défavorisés de Marseille.
Ce samedi après-midi, la LICRA – acronyme qui veut littéralement dire «Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme» – appelait à interdire cette manifestation CONTRE LE RACISME ET L’ANTISÉMITISME. Cette organisation, qui n’est plus qu’une succursale du gouvernement, préfère défiler avec le Rassemblement National et Reconquête, les héritiers des SS et des pétainistes le même jour. L’inversion est totale. Dans son message, la LICRA interpellait la préfecture de police de Paris. Celle qui, précisément, avait organisé la rafle du Vel’ d’Hiv. Quelques heures plus tard, son souhait a été exaucé.
Extrait Dans la perspective des Jeux olympiques et paralympiques de l’été prochain, un plan « zéro délinquance » a été lancé par la préfecture de police de Paris. Depuis janvier dernier, 2 000 opérations ont été menées en Seine-Saint-Denis.
Commentaire de l’Anti.media
La Seine-Saint-Denis, département parmi les plus pauvres de France, sera le lieu des prochains jeux olympiques et paralympiques. Des touristes, des journalistes, des athlètes du monde entier vont venir.
Un climat sexiste et pesant régnait au peloton motorisé de la gendarmerie de Rouen. Vendredi 10 novembre 2023, un sous-officier comparaissait au tribunal pour des faits d’agression et harcèlement sexuels contre ses collègues pendant 11 mois.
Cette corruption se déroule à bas bruit dans les couloirs des services publics. Des élus et des fonctionnaires rendent des services à des délinquants contre rémunération, notamment en divulguant des informations sensibles contenues dans des fichiers administratifs.
Un policier parisien, en poste au commissariat du 12e arrondissement de Paris, a été mis en examen. Il a été placé en détention provisoire au printemps dernier, soupçonné d’avoir consulté et revendu des centaines de fichiers de police, a appris ce vendredi franceinfo.
Les gangs d’escrocs au bonneteau ont-ils bénéficié de l’aide de la police ? Un fonctionnaire a été placé en garde à vue mardi par les enquêteurs de l’inspection générale de la police nationale (IGPN) pour ses liens présumés avec des malfaiteurs roumains, spécialisés dans cette arnaque à touristes, selon les informations du Journal du dimanche (JDD). Il s’agit du deuxième policier soupçonné d’avoir été corrompu par un gang criminel arrêté en cinq mois.
Un Guinéen de 25 ans s’est défenestré jeudi à l’aube à Blois, dans le centre de la France. Le jeune homme, visé par une Obligation de quitter le territoire français (OQTF), a sauté du troisième étage quand la police est arrivée. Il a été transporté en urgence absolue à l’hôpital.
67% des plaintes pour cyberharcèlement sont refusées Le cyberharcèlement est un phénomène de société de plus en plus répandu. Pourtant, dans les gendarmeries et les commissariats, les victimes peinent encore à porter plainte pour ces motifs. Entre des policiers non formés sur les questions du numérique et des parquets qui ne prennent pas encore assez au sérieux le problème, le chemin reste long à parcourir.
Un « groupe d’initiative citoyenne » a déposé une structure #FreePalestine sur la place Masséna, ce vendredi après-midi à Nice. Ils l’ont remballée au bout de vingt minutes à l’arrivée de la police nationale et de la police municipale.
Dans la nuit du 18 au 19 mai dernier, un homme âgé de 24 ans avait été percuté de plein fouet par un automobiliste qui avait pris la fuite à pied en laissant ses passagers sur les lieux de l’accident. La victime renversée sur un passage piéton, avait perdu la vie sur place malgré les tentatives de réanimations.
Mariam se préparait à partir ce samedi 11 novembre en Égypte pour pouvoir regagner son domicile et sa famille à Gaza, où elle a perdu un grand nombre de proches dans les bombardements israéliens.
Contrairement à ce qu’affirme la présidence dans son message à la communauté universitaire, l’opération ne s’est pas déroulée « dans le calme » : l’expulsion a été particulièrement rapide et brutale. Pourquoi la présidence n’indique-t-elle pas qu’un périmètre de 100m autour du bâtiment avait été totalement bloqué par plus d’une centaine de policiers, dont la B.A.C. et la Police aux Frontières ? La préfecture avait-elle prévenu la présidence du déploiement de ce dispositif d’ampleur démesurée ? Pourquoi l’accès au périmètre a-t-il été refusé à la presse et aux associations d’aide aux réfugié⋅es ? Des personnes n’ont-elles pas été traînées de force hors du bâtiment sans pouvoir récupérer leurs effets personnels dont des médicaments ?
D’après nos confrères, les gendarmes intervenaient pour une panne de véhicule lorsqu’ils ont été percutés par ce policier municipal de 29 ans rattaché au commissariat de Creil. Le suspect, qui n’avait pas vu le gyrophare, a été contrôlé avec un taux de 1,96 g/l de sang.
Extrait Au petit matin ce mercredi 8 novembre, un coup de feu a été entendu à Cours. Selon les informations du Progrès, un gendarme aurait dû faire usage de son arme pour immobiliser un véhicule, en tirant dans un des pneus.
À Paris, dans l’affaire de complicité de trafic de stupéfiants dans laquelle est inquiété Stephane Lapeyre, l’ancien numéro 3 de l’OCRTIS, office de la lutte anti-stupéfiant, qui précédait l’OFAST, une peine de deux ans avec sursis vient d’être requise ce mardi 7 novembre.
Le 2 novembre, un agent de la BAC a violemment plaqué au sol un enfant de 11 ans parce que ce dernier a ouvert le sac d’une amie pour prendre du chocolat. Un nouvel exemple de violences policières, encouragées par la mise en place d’un plan de sécurisation contre la « délinquance » à Gare du Nord à Paris.
Une fonctionnaire a reconnu avoir « bidonné » un document à la suite d’une banale saisie de cannabis et d’ecstasy, début octobre dans une cave à Suresnes. Elle avait voulu cacher que l’opération ne s’était pas déroulée dans les règles. La fautive devrait être jugée selon la procédure de plaider-coupable.
Âgé de 19 ans, le jeune a chuté d’un balcon alors qu’il tentait de fuir la police. Des violences ont éclaté dans la nuit
Le quartier de la Ronde-Couture à Charleville-Mézières (Ardennes) a connu des violences dans la nuit de lundi à mardi après qu’un jeune de 19 ans a été blessé grièvement, en chutant du balcon d’un immeuble, alors qu’il tentait de fuir devant des policiers, a indiqué le parquet.
Extrait Dans le cadre de cette procédure, un homme âgé de 23 ans, de nationalité marocaine et demeurant en Seine-et-Marne, comme confirmé par son avocat auprès de 20 Minutes, a été invité à porter plainte le 30 octobre à l’IGPN. Selon sa déposition, le jeune homme assure qu’à sa sortie d’un restaurant en avril à Paris avec des amis, il a été insulté, notamment avec des propos racistes ou homophobes, par des hommes en civil, qui ont fini par arborer un brassard police et le frapper à plusieurs reprises, via des « coups de coudes et des tartes dans le visage ».
A Villepinte le chef de la police municipale est visé par plusieurs plaintes. Vols de cigarettes de contrebande, d’argent en numéraire, violences, harcèlement. Et il est aussi inquiété pour son rôle dans une altercation avec la responsable du service des caméras de surveillance de la ville.
«C’est un raton, achève-le» : par cette manchette du 3 mars 1975, la violence et le racisme policiers entrent, pleins phares, dans l’histoire de Libération. Les mots sont ceux d’un fonctionnaire de l’antigang à un collègue : ils viennent de tuer par balles plusieurs hommes réputés criminels dans le café parisien Le Thélème, puis tabassent deux avocats algériens clients du même établissement. Dans les pages intérieures, Libé attaque : «La violence policière, inutile et dangereuse, semblait avoir l’approbation d’une partie de la presse qui applaudissait aux [précédentes] interventions de l’antigang. Cet accident ouvrira peut-être les yeux des journalistes lèche-bottes qui se font les porte-parole disciplinés [du ministre de l’Intérieur] M. Poniatowski et d’une certaine opinion publique.»
Le pouvoir pompidolien, l’administration policière, la presse et l’opinion de droite : tous complices, selon cet article aux airs d’éditorial.
Ce sous-officier de gendarmerie est notamment accusé d’avoir effectué de fausses déclarations dans des documents concernant deux plaintes déposées par des particuliers.
On pouvait imaginer naïvement que les vrais écoterroristes étaient les multinationales qui dévastent notre planète et n’hésitent pas, dans les pays du Sud, à assassiner les défenseurs de la nature, mais non. Il s’agit de militants occidentaux en «perte de repère». Et voilà qui justifierait un arsenal répressif inouï, des blindés aux dissolutions, des grenades explosives à la surveillance et aux descentes de policiers d’élite.
Le 28 septembre dernier, le tribunal correctionnel a condamné un surveillant pénitentiaire de Nuutania qui était poursuivi pour “corruption passive” à quatre ans de prison dont un an avec sursis ainsi qu’à l’interdiction définitive d’exercer dans la fonction publique. Ce père de famille âgé de 33 ans, qui percevait un confortable salaire mensuel de 500 000 francs, a été reconnu coupable d’avoir demandé de l’argent à des trafiquants en échange de services.
Les chiffres sont vertigineux : «80% des plaintes pour viols sont classées sans suite et moins de 1% d’entre elles aboutissent à une condamnation ». Et les plaintes auprès des services de police sont loin d’être systématiques. C’est dire l’impunité dont bénéficient les violences masculines.
Dans le procès-verbal, qu’il avait rédigé dans les minutes suivant les violences, le policier avait rapporté avoir porté un coup à la victime parce qu’elle lui aurait saisi le bras. Confronté une première fois aux images vidéo par l’IGPN, il avait finalement reconnu avoir initié l’altercation. « S’il n’était pas parti à l’hôpital, il aurait été poursuivi pour outrage et violences sur policier », signale Me Nabil Boudi, avocat de la victime.
Après quatre ans de procédure, le policier Jérémie A. a été condamné à 7 mois de prison avec sursis par le tribunal de Bobigny pour des violences dans le cadre de l’interpellation de Lamine Ba, alors médiateur de la ville de Sevran (Seine-Saint-Denis).
Les premières pièces de l’enquête judiciaire consultées par «Libération» révèlent le rôle trouble du commissaire de Nanterre et mettent en lumière des versions divergentes entre les deux motards.
Alors que la trêve hivernale entre en vigueur mercredi, les expulsés se retrouvent sans solution de relogement concrète. C’est au son des camions de CRS et d’une porte que l’on enfonce que se sont réveillés lundi matin, à 7 heures, une vingtaine d’habitants de la Halle Benfleet, dite «la Caboteuse», à Romainville (Seine-Saint-Denis) … Cette halle, acquise par l’EPFIF en 2013, ne faisait l’objet d’aucun projet immobilier. Repérée par un groupe d’une dizaine de personnes en situation de précarité en mai 2022, le bâtiment a ensuite été occupé : «On passait devant depuis un moment et on voyait qu’il était vide. On a vu qu’il n’y avait pas de projet, donc on s’est installés», raconte Valentin, membre du collectif le Carton, qui défend l’usage de lieux abandonnés.
Circulant à très vive allure, l’homme au volant de la Golf aurait grillé des feux rouges et doublé des véhicules en franchissant des lignes continues, avant d’être bloqué dans le flux de la circulation. Les policiers, qui poursuivaient le véhicule en fuite, ont alors mis pied à terre pour aller à la rencontre de ses occupants. Selon une source proche du dossier, c’est dans ces instants que le conducteur aurait redémarré pour foncer en direction d’un des agents et que l’un de ses collègues aurait répliqué en tirant en direction du capot de la Volkswagen.
Le tribunal a condamné, lundi, deux fonctionnaires de police pour des violences en réunion, infligées à un mineur de 17 ans, en garde à vue, au sein du commissariat de Nantes, le 8 août 2020.
Dans la nuit du 27 au 28 octobre 2023, la police a traqué un groupe de quatre personnes parti de Clavière vers 4h du matin. Après une course poursuite, deux d’entre eux ont été arrêtés, tandis que les deux autres se sont retrouvés seuls et perdus dans la montagne sans téléphone, et donc sans gps, traqués par la police.
Récit de l’expulsion des 475 mineurs qui squattaient dans le parc de Belleville faute de mieux et des suites. La préfecture de Paris a organisé jeudi 19 octobre avec le soutien de la mairie une opération de « mise à l’abri » des jeunes migrants mineurs qui, faute de prise en charge, campaient dans le parc de Belleville depuis juin 2023. A la date de l’évacuation, ils étaient 475.
L’affaire remonte à 2019 et à cette époque, le trentenaire travaille comme policier au commissariat de Nîmes. Il est notamment affecté au niveau du service qui s’occupe des cellules et des gardes à vue. Une enquête avait été ouverte et avait conduit à sa mise en examen pour des vols d’argent et d’effets personnels aux personnes gardées à vue. Il est aussi suspecté d’avoir remplacé de l’argent volé à une victime en le remplaçant par de la fausse monnaie. Il est aussi suspecté d’avoir remplacé une Rolex d’une personne qui était placée en garde à vue pour alcoolémie.
Lyon – Les forces de l’ordre ont évacué lundi matin le squat « Pyramide », un des plus importants de Lyon, une opération jugée « inacceptable » par la mairie écologiste à deux jours de la trêve hivernale.
Le tribunal correctionnel de Créteil (Val-de-Marne) a condamné ce vendredi un gardien de la prison de Fresnes à 18 mois de prison avec sursis. L’homme de 41 ans, travaillant au quartier de semi-liberté (QSL) de Villejuif, a été reconnu coupable de violence envers un détenu. Il a aussi écopé d’une interdiction d’exercer sa profession.
Ana Pich’, dessinatrice nantaise publiée dans plusieurs médias indépendants locaux, dont Contre Attaque, s’assoit quotidiennement sur les bancs du tribunal de la ville. Elle témoigne ainsi des violences ordinaires qui se déroulent entre les murs confinés d’une institution qui a le pouvoir de broyer des vies et d’en épargner d’autres, selon des motifs qui relèvent de choix politiques et sociaux. La bande dessinée qui vient de paraître rassemble des dessins de procès réalisés ces deux dernières années, et l’autrice n’en est pas à son coup d’essai.
C’est le premier procès emblématique des dérives de la lutte antidrogue. L’ex-numéro 3 de l’Office des stups (Ocrtis, devenu Ofast) et actuel patron adjoint de la PJ de Bordeaux, Stéphane Lapeyre, va être jugé à Paris à partir du lundi 30 octobre pour «complicité de trafic de drogue» aux côtés de huit autres prévenus, dont son ancien subordonné Jocelyn Berret. Tous deux sont accusés d’avoir monté de toutes pièces une importation de drogue dans le seul but de réaliser une belle saisie. Deux de leurs informateurs auraient ainsi convaincu un homme tout juste sorti de prison, Jean-Michel L., de faire venir de la cocaïne depuis la Guyane sans prendre le moindre risque grâce à un passage sécurisé à l’aéroport.
Extrait Suite à l’expulsion d’un squat à Saint-Martin-du-Touch par la Mairie de Toulouse deux cents personnes se sont retrouvées à la rue ce 25 octobre. Dès le lendemain, grâce à la solidarité d’étudiants, une centaine d’entre eux ont pu trouver refuge dans un bâtiment désaffecté de l’université du Mirail.
Extrait Un gendarme a tué ses trois enfants à son domicile à Vémars (Val-d’Oise) ce dimanche avant de se suicider, a appris franceinfo de source proche de l’enquête, confirmant une information du Parisien. Il a fait usage de son arme à feu de service, a précisé le parquet de Pontoise à France Bleu Paris.
Cinémas, théâtres, salles de concert… Les policiers et les gendarmes vont bientôt avoir le droit d’entrer, en dehors de leur service, dans les établissements recevant du public (ERP) munis de leur arme de poing. Le ministère de l’Intérieur a préparé la rédaction d’un décret à cette fin qui doit être publié au Journal officiel, a affirmé RMC jeudi 18 octobre.
Ces cinq dernières années, plus de 35 personnes ont été blessées et une tuée par des tirs de lanceur de balles de défense. Pourtant, dans ses instructions, le ministère de l’intérieur a abaissé la distance réglementaire. Une décision que la gendarmerie conseille de ne pas suivre.
Il y a 18 ans, jour pour jour, Zyed et Bouna perdaient la vie suite à un contrôle de police à Clichy-sous-Bois. Il y a quatre mois, jour pour jour, Nahel se faisait tirer à bout portant par un policier, à Nanterre. Ces disparitions ont provoqué des révoltes dans les quartiers. Dès 2005, ces révoltes ont semé des graines. Le Bondy Blog en est le fruit.
Laurent Nunez, préfet de Paris, ose tout, et c’est à ça qu’on le reconnaît. Il annonce le 26 octobre qu’il compte encore interdire les mobilisations pour la Palestine. Alors que des millions de personnes défilent sans problème, de Sidney à New York en passant par Barcelone, en solidarité avec Gaza, la France est le seul pays à appliquer des mesures aussi liberticides.
Extrait Un policier du commissariat de Fort-de-France est incarcéré à la prison de Ducos depuis le week-end dernier. L’homme est accusé de viol aggravé sur une jeune femme, venue déposer plainte.
Extrait En Occitanie, des affaires pour le moins suspectes secouent le commissariat d’Auch (Gers) depuis des mois. De faux procès-verbaux auraient notamment été rédigés par la police.
Extrait Ces cinq dernières années, plus de 35 personnes ont été blessées et une tuée par des tirs de lanceur de balles de défense. Pourtant, dans ses instructions, le ministère de l’intérieur a abaissé la distance réglementaire.
Extrait L’affaire débute en février 2022 dans une rue animée de Paris. Une jeune femme âgée de 34 ans dénonce une agression sexuelle et décide de porter plainte dans le commissariat voisin. Le lendemain, un policier la rappelle et lui laisse un message sur son répondeur. Le policier est persuadé d’avoir raccroché, mais l’enregistrement continue à son insu sur le répondeur de la jeune femme, alors qu’il commente le dossier avec ses collègues. « Évidemment, elle refuse la confrontation. C’est vraiment une pute. Comme par hasard. C’était juste pour lui casser les couilles, je suis sûr », lance-t-il.
Un policier et sa femme sont soupçonnés d’avoir effectué de fausses signatures pour évincer leur associé dans la gestion d’un snack. Le policier aurait également utilisé son poste pour régulariser le fourgon du snack qui n’avait pas de carte grise. Un troisième homme, lui aussi policier, est par ailleurs suspecté d’avoir aidé son collègue en levant l’ordre d’immobilisation qui concernait le fourgon de snack.
Extrait Les procureurs ont ciblé Florian D., un combattant revenant du Kurdistan syrien, en tant que cerveau, moteur et animateur du groupe dit du « 8 décembre 2020 ». Il est le seul des prévenus dont le Parquet national antiterroriste réclame le retour en détention.
Extrait L’Etat a été condamné par le tribunal administratif de Poitiers jeudi 26 octobre à verser près de 282 000 euros à Samuel Maigre, un homme blessé par le tir d’un gendarme en février 2017, lors d’une visite du président François Hollande sur un chantier ferroviaire à Villognon (Charente). Un tireur d’élite de la sécurité nationale, chargé de sécuriser les lieux, l’avait accidentellement atteint au pied droit.
Extrait Un policier municipal de Lille (Nord) a été placé en garde à vue lundi 23 octobre 2023 pour harcèlement sexuel sur une collègue. Les faits auraient eu lieu à plusieurs reprises, durant des patrouilles en février et mars.
Le 30 avril 2021, en pleine épidémie de Covid-10, les deux fonctionnaires Cyril A. et Randy S. étaient intervenus pour interrompre une soirée sauvage dans un appartement proche de la gare. Ils avaient notamment interpellé un jeune homme et sa compagne, une vidéo filmée par une voisine montrant Eliott frappé, étranglé et traîné au sol par les cheveux jusqu’à la voiture de la BAC, Marion poussée et gazée par un policier.
Extrait Plaqué sur le capot d’un véhicule, ce dernier a reçu ensuite un coup de tête, alors que, selon le parquet, « il n’y a pas de danger », avant d’être menotté, empoigné par les cheveux et conduit vers le véhicule de police. Le second policier – celui qui a été le plus sévèrement sanctionné – est vu repousser l’amie du jeune homme et la faire violemment chuter au sol à deux reprises. Cette dernière, une infirmière, a été blessée au coude.
Extrait Lundi, le tribunal correctionnel de Dunkerque jugeait le gendarme de Merville qui, en intervention à La Gorgue, a « tasé » un homme alcoolisé pendant 33 secondes. Le parquet requiert une peine de sursis simple. Délibéré le 13 novembre.
Au mois de juin dernier, quelques jours avant la mort de Nahel et le début des émeutes qui ont embrasé les banlieues, la Commission nationale de l’indemnisation de la détention devait se prononcer sur le cas de 8 jeunes mis en cause pour avoir tiré des cocktails Molotov sur des policiers à Viry-Châtillon en 2016. Ces jeunes, acquittés, ont fait jusqu’à quatre ans de détention provisoire alors qu’ils étaient à peine sortis de l’adolescence. Me Yaël Scemama est l’avocate de l’un d’entre eux. Elle déplore que l’institution peine à reconnaître leur « perte de chance » pour être justement indemnisés. Entretien.
C’est la 30e opération de ce type menée depuis le début de l’année par la préfecture de Police. Plus de 5 520 ont été prises en charge, dont 2 463 personnes orientées vers des structures d’accueil temporaire en région, en dehors de l’Île-de-France.
Note de lecture Le 6 décembre 2018, un lycéen de 16 ans perd un œil du fait d’un tir effectué avec un lanceur de balle de défense (LBD) par un policier. Une manifestation de gilets jaunes avait fait quelques dégâts en ville. Puis des lycéens et lycéennes et d’autres personnes se sont avancés vers le lycée Jean Moulin de Béziers et ont jeté des pierres vers les policiers et policières et gendarmes présents. Ceux-ci et celles-ci ont envoyé des gaz lacrymogènes et donc tiré avec un LBD.
Extrait À La Rochelle, le 15 octobre, un graffeur a été contrôlé par la police. Il était en train de dessiner un drapeau palestinien sur l’un des murs d’expression libre du Gabut, avec la mention « Freedom ». Les forces de l’ordre lui ont demandé ses papiers d’identité, qu’il n’avait pas sur lui. Il a été embarqué au commissariat et entendu.
Le parquet ne pouvait pas dans l’immédiat confirmer l’état de santé du jeune homme, mais une source policière et une source au fait des investigations assurent qu’il a été hospitalisé en urgence absolue, même si son pronostic vital n’est pas engagé.
« Sévices graves ou actes de cruauté envers un animal domestique détenu », c’est sur cette qualification qu’un militaire de 41 ans est renvoyé devant le tribunal correctionnel de Lisieux. En l’occurrence, détaille la procureure de Lisieux Delphine Mienniel, « des claques sur les naseaux et sur le ventre, des coups de pied, et même des coups de fourche dans les flancs ».
Le ministère de l’Intérieur affirme qu’Ibrahim a 22 ans. Il en a pourtant six de moins. Pour pouvoir expulser des étrangers, des policiers font grandir des mineurs non accompagnés d’un simple coup de crayon. Une pratique illégale.
Deux invités d’un mariage ont tiré au mortier d’artifice sur le parvis de l’hôtel de ville, samedi. Le cortège a fini par être dispersé par la police à coups de tirs de grenades de désencerclement et lacrymogène. Deux convives ont été interpellés, un troisième a été légèrement blessé à l’œil.
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Extrait
Ce dimanche, l’énorme dispositif militaire mis en place tout le week-end est passé à l’offensive. Les gendarmes ont chargé et tiré des grenades lacrymogènes et explosives, déclenchant un incendie dans l’herbe sèche d’un champ, des blindés ont été déployés contre une chorale, des enfants ont été gazés, le gaz lacrymogène a été tiré jusque sur le parking et devant la maison d’un octogénaire, des personnes âgées matraquées… Thomas Brail, le gréviste de la faim qui défend les arbres menacés par le projet a été évacué inanimé.
Elle se précipite, ouvre et se retrouve face à deux hommes cagoulés et armés. La jeune femme précise qu’elle n’a pas remarqué leur brassard « Police » et qu’ils étaient alors habillés en civil. Et pour cause, il s’agit de deux agents de la brigade anticriminelle (BAC), venus de Lyon pour interpeller une femme impliquée dans un trafic de stupéfiants. Elle tente donc de refermer la porte et se retrouve plaquée au sol, en peignoir, une arme braquée sur la tête
Photographe et journaliste, Ricardo Parreira travaille sur les symboles d’extrême droite dans la police. Il revient ici sur l’inquiétante arrivée en France de l’iconographie Thin Blue Line, qui fantasme les bleus en super-héros au-dessus des lois.
Nous sommes fin 2014, aux États-Unis. Depuis la mort d’Eric Garner et de Michael Brown, deux Noirs américains tués par des policiers pendant l’été, le mouvement Black Lives Matter [La vie des Noir·es compte] s’insurge dans tout le pays contre les violences racistes de la police. Le 20 décembre, deux agents de la police de New York sont tués à Brooklyn, en représailles. En réaction, trois de leurs collègues créent le mouvement Blue Lives Matter [La vie des bleus compte] afin de soutenir les forces de l’ordre face aux accusations de violences et de racisme. Leur symbole ? Une mince ligne bleue (thin blue line). Pour ses partisans, cette ligne représente la police comme dernier rempart contre le chaos, protégeant le bien contre le mal et la population contre les criminels. Un symbole qu’ils prétendent apolitique, censé exprimer une forme d’hommage à la police comme institution.
Mercredi 18 octobre 2023, un réseau de proxénétisme de Saône-et-Loire a été jugé par le tribunal correction de Mâcon. Parmi les sept personnes devant la justice, il y avait une gendarme de 20 ans, tombée dans la prostitution pour payer une opération de chirurgie esthétique.
Nelson Goncalves écope d’un an de prison avec sursis probatoire de deux ans. Le prévenu devra justifier de soins psychologiques et devra suivre un stage de sensibilisation aux responsabilités parentales.
Extrait : Selon Stéphane Vonthron, représentant du bureau de la CGT dans le Nord, le secrétaire départemental Jean-Paul Delescaut ainsi qu’une salariée ont été interpellés «à 6 h 20 chez eux par des policiers cagoulés, pour apologie du terrorisme, en raison de notre soutien au peuple palestinien». Il a précisé à l’AFP que l’arrestation pour «apologie du terrorisme» avait «bien été notifiée» à Jean-Paul Delescaut, «devant sa femme».
Extrait : On pensait avoir touché le fond avec le «soutien inconditionnel» du gouvernement à Israël, à l’interdiction totale de toute manifestations pour la Palestine et aux torrents de diffamations contre la France Insoumise, mais non, on creuse encore.
Extrait : Vendredi 20 octobre vers 6h, la police nationale a procédé à l’évacuation d’un des bâtiments du squat. À 9h, des ouvriers étaient en train de murer les entrées des numéros 12 et 14 de la rue de Sarlat et l’évacuation était toujours en cours. Sur place, Nicolas Fuchs, coordinateur régional de Médecins du Monde, était tenu à l’écart du lieu de l’évacuation et ne pouvait parler qu’aux personnes qui l’ont quitté avant l’arrivée des forces de l’ordre.
Un gendarme de 52 ans en poste dans le Loir-et-Cher est mis en examen pour viols et torture sur deux femmes et pour avoir commis sur elles des actes de barbarie.
L’affaire commence le 24 mai 2022, lorsqu’un médecin légiste signale des viols commis sur une personne vulnérable suivie en psychologie comme bipolaire. Interrogée, celle-ci déclare avoir connu le gendarme sur un site de rencontres, mais il utilisait un faux nom. Elle décrit des actes que le gendarme va reconnaître en déclarant qu’il s’agissait de « jeux acceptés ».
Il a pratiqué sur elle des pénétrations, notamment anales, à l’aide d’une bouteille. Il l’a forcée a manger des excréments, « jusqu’à la suffocation » dit-elle , en la menaçant à l’aide d’un couteau sur le ventre. Elle aura neuf mois d’ITT.
Extrait : Trois mois après la mort de Nahel, tué par un tir policier à Nanterre, les jeunes interpellés pour leur participation aux révoltes retrouvent peu à peu la liberté. Des milliers de condamnations de circonstance qui ne résolvent pas les problèmes plus profonds. Témoignage de l’un d’eux, innocenté après plusieurs semaines de détention.
Extrait : « J’ai montré ma carte de presse, mais le policier m’a dit qu’il s’en ‘fiche’ et qu’il n’en avait pas besoin, m’accusant de participer à une manifestation interdite », a déclaré la journaliste, qui a préféré rester anonyme par crainte d’être « persécutée davantage par la police », a-t-elle déclaré à Anadolu.
Extrait : Filmée mercredi soir, on y voit des policiers municipaux s’adresser au gérant du «Chamas Tacos», un restaurant de fast-food à Valence (Drôme), et le menacer d’une fermeture administrative.
Extrait : Dans la nuit de samedi à dimanche 15 octobre, un deux-roues est entré en collision avec un véhicule de la police aux frontières à Roquebrune-Cap-Martin. Dans cet accident, Thomas Manna, 28 ans et originaire de Vintimille, est décédé. Sa famille révèle dans la presse italienne ne pas avoir été prévenu par les autorités françaises et s’être rapprochée d’un avocat.
Extrait : La journaliste Ellen Salvi de Médiapart s’étonne : «Comme chaque année, les militants associatifs voulaient se rendre près de la plaque du 17 octobre pour jeter des fleurs dans la Seine en hommage aux Algériens tués par la police en 1961. Ils en ont été empêchés par les forces de l’ordre qui ont bloqué l’accès au pont St-Michel.»
Extrait : Une sinistre arithmétique qui vient résumer les circonstances de l’accident qui a causé la mort de Geneviève et Florencio Duron, 69 et 71 ans, au soir du 26 février 2019. Le véhicule du couple était à l’arrêt dans un embouteillage quand il a été embouti par une voiture arrivant à vive allure derrière eux. « La voiture de mes parents a été littéralement broyée », raconte leur fils, Olivier Duron. Les retraités sont morts sur le coup.
Un policier de la BAC de Compiègne soupçonnait sa compagne d’infidélité. Le 18 juillet 2023, il rentre tard dans la nuit après avoir terminé son service. Sa compagne dort, il en profite pour fouiller dans son téléphone et s’aperçoit qu’elle a eu une longue conversation avec un homme. Une dispute éclate au cours de laquelle elle se heurte à un meuble. Puis le policier sort son arme de service et crie « Avoue ou je tire ! ». Elle se réfugie chez sa mère avec leur enfant.
Extrait : Le premier, qui était brigadier-chef à Paris avant d’être radié, a été condamné à un an de prison avec sursis et une interdiction d’exercer une fonction publique pendant trois ans. L’homme, absent au procès, a notamment été reconnu coupable de faux et usage de faux en écriture pour avoir sollicité une réquisition judiciaire afin de géolocaliser une personne via son opérateur téléphonique. (suite…)
Extrait : Le tribunal de Châlons-en-Champagne a condamné le 16 octobre un policier de Châlons-en-Champagne pour violences. Ce dernier compte d’ores et déjà faire appel de ce jugement.
Extrait : Mis en examen dans trois différentes affaires d’agressions sexuelles sur mineures, le major de police Maurice Joseph-Auguste est passé en comparution immédiate ce mardi [le 17 octobre].
Extrait : Cinq ans qu’il défend Mathieu Burellier, qui a porté plainte contre la police aux frontières (Paf) de Montgenèvre (05). Une voiture l’a renversé et lui a roulé sur le pied en mai 2017, lors d’une manifestation dans le village situé à la frontière italienne dans les Hautes-Alpes. À son volant, Christophe A., un agent de la Paf, 54 ans le jour des faits, aujourd’hui à la retraite.
Extrait : Employé au noir pour assurer la sécurité d’un des cabarets, Claude Da Luz, à l’époque brigadier-chef dans la police nationale, a été condamné à neuf mois de prison sous surveillance électronique et à une amende de 7.000 euros. En 2018, il avait mortellement atteint un client menaçant, à l’extérieur du cabaret. Mis en examen, il plaide la légitime défense.
Extrait : Non seulement la France est l’un des seuls pays au monde à interdire les rassemblements pour la Palestine, mais sa police arrête et réprime des militant-es juifs et juives qui sont solidaires du peuple de Gaza. Ces personnes seront-elles aussi qualifiés de «complices du terrorisme», «d’islamistes» ou «d’antisémites »? Le fanatisme pro-israélien du gouvernement est sans limite.
Ce n’est pas un ex-gendarme mais un gendarme en fonction en poste à Luxeuil-les-Bains en octobre 2022 qui a été jugé en 2023, au tribunal de Vesoul pour avoir commis les actes suivants : – falsification d’un test PCR – révélation des informations sur des contrôles de gendarmerie. Pour ce fait précis (mais pas pour le reste) il obtiendra la relaxe, son avocat plaidant qu’il n’en a tiré aucun bénéfice et qu’il a agi par « excès de gentillesse ».
Extraits : Il sait qu’il va passer sur le gril. Car il doit répondre de faits de harcèlement sexuel, corruption de mineur et détention de l’image d’un mineur présentant un caractère pornographique. (…) (suite…)
Extrait : Ce matin, des policiers sont venus réprimer le blocus du lycée Jacques Decour à Paris dans le cadre de la journée interprofessionnelle du 13 octobre. Une répression durant laquelle un policier a menacé les lycéens à coup de taser !
Procédure rare, le commissaire Rabah Souchi, 54 ans, est poursuivi pour « complicité de violence par une personne dépositaire de l’autorité publique », en sa qualité de chef opérationnel du dispositif sécuritaire déployé pour cette manifestation interdite.
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Note de lecture :
Ce 13 octobre 2023, jour de mobilisation nationale pour les salaires et contre la vie chère, les élèves du lycée Balzac à Tours bloquent l’entrée. Ils sont sur les trottoirs et ne bloquent donc pas la circulation.
Extrait : TRIBUNE. L’interdiction des distributions de nourriture par la préfecture de police de Paris dans des secteurs du Nord de la capitale est « une décision scélérate, inhumaine et porteuse de désarroi » dénoncent des organisations politiques, syndicales et associatives.
Extrait : Le tribunal de Coutances (Manche) a rendu son jugement le 11 octobre 2023 : il a estimé que les violences aggravées sur les enfants étaient caractérisées, mais prescrites.
Extrait : La police vous interpelle ? Pas de chance… Que ce soit dans une manif, lors d’une action collective ou dans une histoire qui n’a rien à voir avec la politique, ne paniquez pas. Cette bande dessinée d’Ana Pich vous explique le déroulement d’une garde à vue, vos droits et les conseils essentiels à avoir en tête lorsque vous êtes placé-e en garde à vue.
Extrait : A Tarbes (Hautes-Pyrénées), une policière jugée comme exemplaire par ses collègues a été condamnée pour vol. Elle récupérait l’argent des saisies et faisait les poches des défunts sur la voie publique.
Note de lecture Valentin Gendrot est un journaliste qui s’est infiltré dans la police pendant 2 ans. Il en a tiré un livre intitulé « flic » publié en septembre 2020. Il y parle, entre autres choses, de racisme et d’actes violents commis par les policiers avec lesquels il travaillait.
Extrait : Il est soupçonné de violences répétées sur son ex-conjointe entre mars 2017 et mai 2023 et de violences sur son fils, mineur de moins de 15 ans, « en présence d’un ou plusieurs mineurs », entre novembre 2022 et août 2023, a rapporté le parquet de Créteil. D’après Le Parisien, « des ITT [incapacité totale de travail] supérieures à huit jours ont été retenues concernant les faits retenus contre la conjointe de Jérôme Jimenez ».
Extraits : Alors que la manifestation se déroulait dans le calme, sans aucun trouble à l’ordre public, la police a chargé les manifestants de la place de la République à coup de grenades lacrymogènes et de canon à eau, les poussant dans les rues de Paris.
Le mardi 10 octobre 2023, trois surveillants de la maison d’arrêt de Strasbourg sont jugés au tribunal correctionnel. Ils sont poursuivis pour violences : un jeune homme qui arrivait à la prison a refusé de donner son téléphone à une surveillante sous prétexte que c’était une femme. Selon Romain G. , le plus gravement mis en cause, il se serait alors montré menaçant. Romain G. dit qu’il a voulu protéger sa collègue Estelle G. et qu’il a tenté de mettre le jeune homme au sol, aidé par un autre collègue, Davy B. (suite…)
Extrait : La rapporteuse publique, dont le rôle est d’apporter une analyse juridique à la formation de jugement, estimait cependant que ces éléments permettent de présumer de l’existence de pratiques «graves», «répandues» et «ne se limitant pas à des dérives individuelles comme le prétend le ministère de l’Intérieur».
Extrait : L’avocat de la famille de la victime, Maître Paul Sollacaro, a salué une « décision particulièrement lourde », dans une procédure « rare », contre un membre des forces de l’ordre.
Extrait : Le procès du commissaire, qui a ordonné la charge policière ayant gravement blessé Geneviève Legay en 2019, se tient ce 13 octobre à Lyon. « C’est la première fois depuis 70 ans qu’un donneur d’ordre devra rendre des comptes devant la justice » souligne Attac France.
Extrait : Ce texte dresse un « bilan du respect par la France des obligations découlant de son adhésion au Conseil de l’Europe » et s’attarde sur plusieurs points, comme le « problème systémique » de la surpopulation carcérale, les « inquiétudes » sur la « concentration dans le secteur des médias » ou le besoin de « transparence » concernant « l’action des forces de l’ordre ».
Extrait : « On ne sait jamais à qui on a à faire« , se désole un proche du major de police Maurice Joseph-Auguste. Ce dernier a été placé en détention provisoire avant le passage devant le juge dans deux semaines. Il est mis en examen pour trois agressions sexuelles sur mineures.
Extrait : Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin s’est rendu à Toulouse, samedi 7 octobre, pour satisfaire les ambitions sécuritaires du maire Jean-Luc Moudenc. Alors que le gouvernement renforce son arsenal répressif après des mois de contestation sociale, cette visite illustre le rôle joué par le maire de Toulouse : une vitrine de la politique sécuritaire du gouvernement.
Extrait : La préfecture du Puy-de-Dôme a ouvert une enquête administrative après des témoignages faisant état de policiers prenant ostensiblement des selfies avec le patron du RN lors d’un salon de l’élevage le 5 octobre.
Article de presse et vidéo gratuit-e-s disponibles
Extrait : La cellule investigation de Radio France et Médiapart viennent de révéler les premiers éléments de l’enquête de l’IGPN suite au décès par balle d’Alhoussein Camara, le 14 Juin dernier à Angoulême. Le jeune homme de 19 ans est mort d’un tir policier au cours d’un contrôle alors qu’il se rendait en voiture à son travail. Les éléments révélés par les deux médias pointent des contradictions dans le récit des événements, livré par le policier auteur du tir.
Extrait : Le jeune serveur de 23 ans a été condamné à cinq mois de prison et devra effectuer un stage de citoyenneté, suivre des soins et indemniser les quatre autres policiers présents ce jour-là de 200 euros, et de 300 pour le militant d’extrême-droite.
Extrait : Après quatre ans de procédure, le policier Jérémie A. a comparu devant le tribunal de Bobigny pour des violences dans le cadre de l’interpellation de Lamine Ba, un médiateur de la ville de Sevran (Seine-Saint-Denis).
Extrait : Selon nos informations, les lieux de l’accident ne seraient pourvus d’aucun dispositif de surveillance. Et aucun témoin n’aurait assisté au drame. Par ailleurs, les trois motards de la police municipale ne disposaient d’aucune caméra-piéton sur eux ou sur leurs engins. Les trois policiers ont été auditionnés pour livrer leur version des faits.
Extrait : Il se rendait à son travail de nuit à moto et a franchi un feu rouge puis percuté un piéton, vendredi soir. Ce dernier est entre la vie et la mort. Blessé, le fonctionnaire a été placé en garde à vue à l’hôpital.
Extrait : Jeudi 5 octobre 2023, à Moissac en Tarn-et-Garonne, un homme armé d’un couteau et menaçant s’est retranché à son domicile. Un gendarme à ouvert le feu et l’a blessé à la main.
Extrait : Les faits auraient été commis entre 2021 et le courant de cette année. Affectés au Groupe de sécurité de proximité (GSP) de Cavaillon, ils étaient alors visés par une enquête interne pour faux en écriture et trafic de stupéfiants
Extrait : Il indique que son client est « dans l’incompréhension totale » et qu’il s’agit « d’une agression particulièrement violente » qui a conduit à « une fracture au niveau du cou ».
Extrait : Selon ce rapport de l’organe de contrôle interne de la police française, relayé par la presse, 38 personnes sont décédées à la suite d’une action de police au cours de l’année 2022, dont 22 après un tir, précisant que sur ces 22 tirs, 13 sont liés à un refus d’obtempérer.
Extrait : Ce jeudi 5 octobre, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin intervenait devant la «Commission d’enquête sur les groupuscules violents de l’Assemblée Nationale». Une commission chargée de criminaliser le militantisme de gauche, suite à la manifestation de Sainte-Soline. Le Ministre, issu de l’extrême droite, a exposé les choses avec une clarté foudroyante …
Extrait : Les enfants ont relaté des coups de cravache Dès le début de l’audience, la présidente du tribunal a précisé qu’elle était mal à l’aise avec ce dossier : le prévenu avait des responsabilités au sein de la gendarmerie, l’enquête a été menée par des gendarmes et le contrôle judiciaire effectué par des gendarmes.
Extrait : Le cycliste, un septuagénaire nazairien, est décédé malgré les tentatives de réanimation prodiguées pendant 45 minutes, après la collision survenue à 10 h 06 à hauteur du 175, boulevard Jean-de-Neyman, juste devant le CIS (Centre d’intervention et de secours).
Extrait : Rebondissement dans l’affaire Loïc Louise, du nom de ce Réunionnais de 21 ans mort à la suite d’un tir de taser à Orléans, en novembre 2013. Près de dix ans après les faits, le gendarme auteur du tir a été mis en examen pour homicide involontaire. Un procès va donc se tenir. Un soulagement pour la famille Louise.
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Extrait : Sur cette vidéo amateur, on voit les forces de l’ordre charger tentes et effets personnels dans des camions. Le campement est vide, ses occupants sont partis prendre leur repas de la journée. « Ça a duré dix minutes, maximum », affirme un témoin oculaire. L’association Solidarité Migrants Réfugiés (Solmiré) fustige « un acte d’une extrême violence, seule réponse des institutions ».
Extrait : Il est passé dans le camp des condamnés. Un policier toulousain de 54 ans, déjà suspendu après des plaintes pour harcèlement sexuel, a été condamné lundi à un an de prison pour des agressions sexuelles dans l’espace public, indique son avocat, Cédrik Bréan, confirmant une information de La Dépêche du Midi. L’homme a comparu pour avoir abordé deux femmes dans la rue et leur avoir touché les fesses, au cours du mois de septembre.
Extrait : Le 1er juillet au soir, une bande de 4 policiers de la BAC croisent Hedi et un ami dans une rue de Marseille. Ils lui tirent dessus : une balle en caoutchouc en pleine tête. Hedi s’effondre, gravement blessé. Les policiers le traînent au sol pour aller le tabasser dans une ruelle et l’abandonnent là. Laissé pour mort.
Extrait : Briançon, le 2 octobre 2023 – La semaine dernière, la préfecture des Hautes-Alpes a annoncé l’arrivée, dès le jeudi 21 septembre, de 84 effectifs supplémentaires dédiés au renforcement des contrôles à la frontière franco-italienne. Depuis, des interpellations se multiplient autour de la frontière, jusque dans la ville de Briançon, et même au-delà, où la police traque les personnes exilées pour les chasser de l’espace public. Or, si la préfecture se targue de respecter la loi, il n’en est rien et ces pratiques policières et préfectorales sont illégales et dangereuses.
Le 28 septembre 2023, à Saint-Nazaire se déroule la reconstitution judiciaire d’un meurtre. On ne peut pas voir ce qui se passe car des bâches plastiques ont été tendues, un périmètre de sécurité a été installé et il y a de nombreux policiers. Parmi plusieurs journalistes présents, se trouvent deux membres de la rédaction de Presse Océan. Aucune tension n’est perceptible aux environs.
Extrait : La scène fait froid dans le dos. Un véhicule qui peine à se frayer un chemin, avant d’échapper à l’objectif de la caméra qui le filme depuis un endroit surélevé, avec en toile de fond plusieurs coups de feu tirés par des policiers.
Extrait : Car celui-ci ne s’est pas présenté comme le responsable de l’accident. Et plusieurs auditions et témoignages auront été nécessaires pour faire « accoucher la reconnaissance de la vérité ».
Pire, dans un premier temps, ce sont les occupants d’une voiture qui se trouvaient derrière lui, et qui n’étaient pas responsables de l’accident, qui seront entendus par les gendarmes. L’auteur, lui, fera mine de rien, se mêlant à ses collègues gendarmes pour faire la circulation pendant le drame.
Extrait : Deux surveillants pénitentiaires, dans la nuit du vendredi 29 au samedi 30 septembre 2023, ont été refoulés d’un bar, à Caen (Calvados), à cause de leur état d’ivresse. Ils sont revenus et l’un d’eux a donné un violent coup de bouteille au barman, devant l’établissement. L’homme de 27 ans, placé en détention provisoire, a été jugé en comparution immédiate, lundi 2 octobre 2023.
Extrait : Emmanuel Macron a dévoilé lundi, dans le Lot-et-Garonne, la carte des 238 nouvelles brigades de gendarmerie. La moitié des députés RN et LR vont avoir une brigade supplémentaire.
Extrait : L’ancien secrétaire général de Synergie Officiers, Patrice Ribeiro, était poursuivi pour « injure publique » devant le tribunal correctionnel de Paris, lundi 2 octobre. En novembre 2020, il s’en était pris à l’élu de La France insoumise dans un tweet.
Extrait : Jusqu’à six mois de prison avec sursis ont été requis contre deux policiers de la Bac marseillaise accusés de violences lors d’une intervention dans le centre-ville après la diffusion d’une vidéo dans la presse, pièce maîtresse de ce dossier
Extrait : C’était LA «grande» mobilisation de soutien à la police. Relayée par la plupart des grands médias, notamment les chaînes d’infos en continu regardées par des millions de personnes, appelée par toutes les stars de Cnews, et initiée par le fasciste Jean Messiha.
Extrait : L’ancien homme de confiance d’Emmanuel Macron a été de nouveau condamné en appel à trois ans de prison, dont un an ferme, pour les violences du 1er mai 2018 à Paris.
Extrait : Six ONG ont saisi le Conseil d’État pour qu’il constate le « manquement » de l’État face aux contrôles au faciès, qualifiés de « discrimination systémique ». La rapporteure publique juge quant à elle qu’il n’y a pas de « carence fautive ».
Extrait : Trois mois après les émeutes qui ont embrasé plusieurs villes de France après la mort du jeune Nahel, le Conseil d’État, saisi par six associations, se penche sur la question sensible du contrôle d’identité au faciès.
Extrait : Un non-lieu vient d’être prononcé pour une affaire de tir de LBD qui avait blessé une mère de famille au bras gauche, en 2017. La partie civile a annoncé qu’elle allait faire appel
Extrait : N’ayant pas supporté la rupture, une Morbihannaise de 32 ans avait obtenu d’un ex, policier à Lorient (Morbihan), qu’il consulte le fichier judiciaire de son ancien petit ami, qu’elle accusait de proxénétisme et auquel elle voulait faire du chantage.
Extrait : Contrôles d’identité dans les trains, militaires patrouillant dans les montagnes, caméras de surveillance… La frontière française de Menton est de plus en plus militarisée pour empêcher les passages de migrants de l’Italie vers la France, par anticipation des arrivées depuis Lampedusa. Chaque jour, une centaine de personnes reçoivent un refus d’entrée délivré par les autorités françaises et doivent retourner de l’autre côté de la frontière, à Vintimille.
Extrait : La France sera soumise ce vendredi à Genève à l’Examen périodique universel du Conseil des droits de l’homme. Elle doit urgemment reconnaître la réalité de l’existence du racisme structurel, estiment deux experts de l’ONG Human Rights Watch.
Extrait : En Guyane française, les peuples autochtones tentent de freiner le chantier d’une centrale électrique. Gendarmes, quads, lacrymos… Les jeunes militants sont fortement réprimés.
Extrait : La victime était inconsciente mais respirait encore au moment de son transport vers l’hôpital jeudi matin. Elle est finalement décédée des suites de ses blessures. Une enquête est ouverte pour déterminer les circonstances de l’accident.
Extrait : Pour Politis, plusieurs blessé·es et mutilé·es par les forces de l’ordre racontent leur histoire et s’interrogent : comment survivre après les coups de la police ?
Trois surveillant-e-s étaient jugé-e-s pour avoir permis et couvert les agissements d’un détenu. Ils et elle ont été relaxé-e-s après six heures d’audience au tribunal correctionnel de Bordeaux, le 27 septembre 2023.
Au centre pénitentiaire de Bordeaux-Gradignan, le 3 août 2019, trois surveillant-e-s ouvrent la porte d’une cellule où se trouve un premier détenu et y laissent entrer un 2ème détenu. Ce premier détenu ressortira, blessé par un coup à la tête. Pourquoi ces 3 surveillant-e-s ont-ils laissé faire ? La vidéosurveillance les montre passifs devant la porte de la cellule ouverte.
Extrait : Mercredi dernier, le 20 septembre, l’IGPN de Lyon a placé en garde à vue six fonctionnaires de police dans le cadre d’une affaire qui avait débuté l’année dernière.
Extrait : Presque trois ans après la mort d’un homme de 56 ans atteint de schizophrénie et tué par les tirs d’un gendarme à Mélisey, les magistrats ont prononcé un non-lieu, retenant la légitime défense. Décision que la famille de la victime conteste.
Extrait : Parmi les familles et victimes qui interpellent le président de la République dans Politis, la plupart se heurtent à la justice, sa lenteur, voire son ignominie, parfois. Elles racontent leur lutte quotidienne pour que justice soit rendue.
Extrait : Dans la nuit de dimanche à lundi, un jeune homme âgé de 22 ans est mort noyé dans le Clain en tentant de fuir un contrôle de police. Trois personnes ont été placées en garde à vue.
Extrait : Un fonctionnaire de police fait alors usage de son arme à une reprise et touche le véhicule suspect sur le bas du pare choc arrière gauche. Le conducteur s’arrête un peu plus loin. Les trois occupants sont interpellés.
Extrait : La militarisation c’est ça. Lors de la marche parisienne contre les violences policières, un agent surexcité pointe des manifestants avec son arme à feu.
Extrait : Dans le règne de l’inversion généralisée
Ce n’est pas la police qui est au service de l’État, mais l’État qui est au service de la police.
Les armes de guerre utilisées par la répression ne sont pas dangereuses, alors même que l’on recense près de 100 personnes mutilées à vie en France depuis 15 ans.
Ce sont en réalité les slogans qui «font mal» à la police. C’est vrai, après tout, qu’est-ce qu’un modeste tir de LBD ou de grenade dans le visage comparé à un slogan ?
Extrait : Aux yeux des gardiens de l’ordre, manifester contre le racisme systémique, les violences policières et pour la justice sociale n’entre pas dans le périmètre des actions « acceptables ». Discréditée par anticipation– à l’instar de précédentes manifestations, celle contre l’islamophobie par exemple (novembre 2019) –, la marche du 23 septembre donne l’occasion aux grands intervieweurs de trier le bon grain de l’ivraie. Au milieu des rappels à l’ordre, le journalisme de préfecture est au beau fixe.
Extrait : Visé par une procédure pour violences conjugales, et en attendant l’issue que lui donnera la justice, un policier municipal quimpérois fait actuellement l’objet d’une mesure de suspension à titre conservatoire.
Note de lecture En juillet 2022, pour la première fois, c’est une magistrate, Agnès Thibault-Lecuivre, et pas un haut gradé de la police nationale qui a été nommée à la tête de l’IGPN. Elle a été précédemment conseillère justice du cabinet de Gérald Darmanin. Ce jeudi 21 septembre, a été publié le bilan 2022 de cette IGPN, mais contrairement aux années précédentes, il n’a pas été présenté à la presse, mais seulement publié sur le site du ministère de l’intérieur.
Extrait : Au début de l’été, les autorités ont tout simplement interdit deux marches organisées par la famille d’Adama Traoré, mort lors d’une interpellation de gendarmes, en 2016. Pour imposer cette interdiction, la police parisienne avait agressé la famille du défunt, des manifestants, mais aussi des journalistes. Une répression inédite pour cette marche annuelle toujours très calme.
Extrait : Après la mort de M. au CRA de Vincennes en mai dernier, nous avons appris il y a quelques jours qu’une autre personne était décédée au CRA. Il s’agit d’une personne qui, apparemment après une tentative de suicide, a été envoyée à l’hôpital, et y est morte 10 jours plus tard, le 21 août.
Extrait : La police est intervenue dans un collège de Mont-Saint-Aignan, près de Rouen, pour interpeller un élève suspecté d’avoir montré une vidéo « violente » à ses camarades.
Extrait : Selon le président du tribunal, les images de vidéosurveillance ne laissaient pourtant paraître aucun signe d’ivresse. Le mis en cause, qui marchait sans encombre, avait même été contrôlé par des agents de la brigade anticriminalité qui ne l’avaient pas jugé en état d’ébriété, indiquent nos confrères. Le policier auxiliaire aurait d’ailleurs appelé la police pour signaler avoir vu un suspect s’enfuir en voiture, note France Bleu. Interrogé à ce sujet, le prévenu a expliqué avoir voulu lancer les policiers sur une fausse piste.
Le 22 décembre 2022. Deux amis alcoolisés traversent un parking à Pontivy (Morbihan). Ils aperçoivent deux hommes qui crient police. L’un des policiers envoie un coup de poing à l’un des amis qui ne reprendra connaissance qu’à l’hôpital.
Extrait : L’État poursuit l’intimidation des journalistes. Ce jeudi, trois journalistes de Libération ont été convoqués par la police judiciaire après avoir écrit des articles sur le meurtre policier d’Amine Leknoun, tué par un agent de la BAC en août 2022.
Extrait : Dans ce secteur du nord de Toulouse, les policiers font décidément parler d’eux. Fin mai, À Saint-Jory, commune collée à Bruguières, le chef de la police municipale locale et son adjointe auraient consulté le fichier des Traitements des antécédents judiciaires pour avoir des informations personnelles sur certains agents. Et pas plus tard que le 19 septembre, deux policiers de Bessières, à quelques kilomètres plus loin, ont été placés en garde à vue pour violences aggravées.
Extrait : Le 30 août, deux policiers étaient jugés pour avoir produit un faux rapport de police qui devait justifier une arrestation musclée le 29 janvier dans le centre de Lille. Ils ont été relaxés pour cet écrit mais la policière a été condamnée pour violences. Elle avait aspergé de gaz un homme qui n’était pas menaçant.
Extrait : Un policier a fait usage de son arme de service à Aix-en-Provence et a tiré deux cartouches en direction d’une voiture pour tenter de l’arrêter après un refus d’obtempérer, ce mardi 19 septembre, peu avant 5 heures du matin.
Extrait : Les termes de la conversation radio et notamment l’expression « a déboulé » pour caractériser le mouvement de la voiture percutée par Sefa viennent s’ajouter aux questions soulevées par la famille du jeune homme sur les circonstances de la collision. Le conseil de la famille, Me Yassine Bouzrou, martèle depuis les faits « qu’il ne peut en aucun cas s’agir d’un accident » et que l’équipage du deuxième véhicule a « volontairement » coupé la route à la moto-cross.
Extrait : Ariane Lavrilleux travaille pour le média d’investigation Disclose et publie également des articles sur Mediapart. En l’occurrence, l’opération policière menée ce mardi vise une enquête publiée par Disclose en novembre 2021 sur un opération militaire française en Égypte, baptisée Sirli. Le média d’investigation révélait que le renseignement français avait été utilisé par l’armée égyptienne pour traquer et assassiner des civils.
Extrait : Le graal est un tableau : une poignée de lignes, quelques dizaines de colonnes, quelques centaines de nombres (Libération le met à disposition du public sur la plateforme data.gouv.fr). Il ne contient rien qui menace l’ordre public ; rien de préjudiciable à la vie privée ou à la sécurité des citoyens et des agents du ministère ; rien qui porte atteinte à la sûreté de l’Etat ou aux intérêts fondamentaux de la nation : autant de raisons souvent opposées par l’administration pour refuser de communiquer des informations. (suite…)
Extrait : Au lendemain des faits, Mariame se plaint toujours de douleurs au ventre et sur les hanches. La jeune femme âgée de 18 ans aurait été giflée par des policiers de la police aux frontières. Ils lui auraient ensuite asséné des coups de pieds au ventre et à la jambe. Lui occasionnant 5 jours d’itt.
Extrait : Le brigadier-chef avait en fait reconnu devant les policiers du commissariat central de l’Haÿ-les-Roses avoir consulté « à deux reprises » les fichiers de police et avoir « transmis les informations (…) à des tiers », dont celui à qui il avait acquis, « moyennant paiement », une « attestation de formation en l’absence de stage ».
Dans la nui t du 27 au 28 juin 2019, Quentin, alors policier en poste en région parisienne à Pantin, a tué Dylan. On avait d’abord annoncé à la famille que Quentin avait asséné 34 coups de couteau à Dylan , mais ils ont appris lors du procès en première instance qu’il lui en avait porté 135.
Extrait : Convoqué devant la justice vendredi, un policier, en exercice au moment des faits qui remontent à 2021, a dû s’expliquer sur les accusations de vol et abus de confiance déposées à son encontre par une plaignante de 86 ans. Il est ressorti libre du tribunal correctionnel de Chalon-sur-Saône.
Extrait : En marge des manifestations contre la réforme des retraites, des policiers de Lille (Hauts-de-France) ont été photographiés arborant des tatouages suprémacistes et néonazis sur les bras. L’IGPN a rendu sa décision les concernant.
Extrait : Après avoir validé son examen pour entrer en école de police, Karim, 24 ans, a été écarté. Son tort ? Avoir une marque sur le front (une « tabaâ »), signe d’une pratique régulière de la prière. La préfecture de police de Paris y voit un signe possible de « repli identitaire », la justice une atteinte au principe de neutralité.
Extrait : Le week-end dernier, dans le quartier du théâtre antique à Orange, un homme de 23 ans a contacté la police en composant le “17”. Il a affirmé qu’un individu, armé d’une arme de poing, avait menacé l’un de ses amis. La police arrive sur place et identifie rapidement l’individu suspect. Il se révèle être un gendarme affecté à l’antenne du GIGN d’Orange. Une source proche de l’affaire révèle qu’il était en état d’ébriété au moment des faits.
Le 17 août 2023, à Saint Girons (Ariège) , Hélène, 53 ans, conductrice de car constate qu’une voiture vient de se stationner sur l’emplacement réservé aux bus où elle doit s’arrêter. Elle klaxonne donc plusieurs fois. Arrivent Deux policiers municipaux qui …. signifient à Hélène d’arrêter de klaxonner. Celle-ci, estimant que le rôle des policiers municipaux est plutôt de demander à l’automobiliste mal garé de partir du stationnement des bus, leur demande de « faire leur travail » et ceci « sans insulte et sans que ce soit violent », précise-t-elle.
Extrait : Le représentant du ministère les a qualifiés de « justiciers » se sentant « pousser des ailes ». Cinq policiers d’une brigade de proximité de Pantin (Seine-Saint-Denis) qui opéraient dans des quartiers sensibles ont été lourdement condamnés ce jeudi par le tribunal de Bobigny. Main fracturée à la matraque en guise de leçon, faux procès-verbaux, perquisition nocturne illégale… La liste est effrayante !
Extrait : Dans les locaux de rétention administrative, les droits des sans-papiers retenus sont réduits. Souvent sans avocats, ni même de téléphones, ils ne peuvent défendre leurs droits. Enquête dans l’angle mort de la rétention française.
Extrait : Une trentaine de très jeunes migrants laissés à la rue s’est rassemblée devant les locaux du groupe délégataire de service du Département chargé de leur accueil pour leur droit à la mise à l’abri et à la scolarisation.
Extrait : Hauts-de-Seine Les six policiers qui avaient interpellé un ressortissant égyptien en 2020 avaient été condamnés en première instance jusqu’à un an de prison, dont six mois ferme
Article de presse, vidéo, audio gratuit-e-s disponibles
Extrait : « Un bicot comme ça, ça ne nage pas » : en 2022, six policiers ont été condamnés pour injures racistes et violences lors de l’interpellation de Samir E., un ressortissant égyptien de 28 ans, à l’Île-Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Cinq d’entre eux ont fait appel du jugement et leur procès s’ouvre aujourd’hui. À cette occasion, INDEX livre une analyse des enregistrements audio et vidéo de cette interpellation – publiés pour la première fois dans leur intégralité – où l’on entend distinctement les insultes et éclats de rire des policiers, ainsi que les cris de l’interpellé.
Extrait : Deux policiers de Dijon étaient jugés ce 12 septembre au tribunal correctionnel. Ils sont soupçonnés de violences lors d’une interpellation, et d’avoir rédigé un compte-rendu mensonger.
Extrait : Cet ancien formateur de l’école de police de Toulouse, brigadier chef qui était encore en arrêt maladie au mois de mai dernier, en est sa quatrième procédure judiciaire. Une vingtaine de jeunes femmes ont porté plainte contre lui.
Extrait : En vue de la mobilisation du 23 septembre contre les violences policières, Rapports de Force publie une série d’articles, dont le deuxième porte sur la réponse judiciaire mise en place lors des affrontements urbains qui ont suivi la mort du jeune Nahel. Les taux de comparutions immédiates et de condamnations à la prison ferme ont explosé, révèle un rapport des ministères de la Justice et de l’Intérieur.
Ce policier a reconnu avoir eu des propos « durs, sarcastiques, méchants » envers plusieurs de ses compagnes successives , mais pas de les avoir tapées, fait tomber, ni violées. L’avocate générale a réclamé 14 ans de prison et il a finalement été condamné à 10 ans plus une interdiction de porter ni posséder une arme pendant 5 ans. En fait, les victimes ont dû se battre pendant 14 ans pour arriver à ce procès. Pour l’une des plaignantes notamment, il y a eu classement sans suite puis non-lieu.
Un policier a frappé une personne gardée à vue : une gifle ou un coup de poing, puis un coup de pied.
En fait, il a suffi que le détenu fasse des doigts d’honneur à la caméra de sa cellule puis essaie de cacher l’objectif avec son matelas pour que des policiers interviennent et que l’un d’entre eux se permette ces actes violents.
Extrait : Le jeune conducteur de la moto, en état de mort cérébrale depuis sa collision avec une voiture de police à Elancourt est mort ce lundi en Turquie où il avait été transféré.
Extrait : Un policier a ouvert le feu à deux reprises sur un conducteur qui tentait de prendre la fuite dans sa direction sur le parking d’AuShopping à Englos (Nord). Blessé, le pronostic vital du jeune homme de 20 ans n’est pas engagé. Trois personnes, âgées de 15 à 21 ans, ont été placées en garde à vue. L’IGPN a été saisie.
Extrait : On ne peut plus parler de “cas isolés” ou de policiers qui tachent l’uniforme de police. La symbolique fasciste, voire néonazie, est désormais un fait courant au sein des compagnies de police. Combien de cas faut-il pour que l’on puisse enfin démasquer une tendance qui se propage au sein des forces de police, sans que personne ne puisse l’arrêter ? Les derniers tatouages identifiés chez les policiers, aisément utilisés par des suprémacistes blancs, appuient cette tendance.
Extrait : Un policier dijonnais de 46 ans a été mis en examen pour tentative d’homicide et écroué. Dans la nuit du dimanche 10 au lundi 11 septembre, cet habitant d’Is-sur-Tille a poignardé à plusieurs reprises sa compagne. La victime, policière municipale à Dijon, est gravement blessée.
Extrait : L’ancien mentor de Gérald Darmanin, l’ex-député Christian Vanneste accuse le ministre d’avoir bénéficié en 2006, d’un emploi fictif de collaborateur parlementaire européen. Il n’est pas le seul à douter de la réalité du job. Contre-enquête.
Anthony L. 42 ans était à la tête de la brigade des stups de cannes de puis 2015. Ce qui a mis la puce à l’oreille de ses collègues et supérieurs, c’est qu’il voulait se charger de tout le travail administratif, notamment quand il s’agissait de déposer, à la Caisse de des Dépôts et Consignations, des somme saisies lors d’interpellations ou perquisitions. On a découvert alors qu’il manquait des bordereaux de remises d’argent, et qu’en fait, ces sommes avaient été accaparées par ce policier.
Extrait : Le 7 septembre 2022, Zied, conducteur sans permis d’une voiture volée, est tué par un coup de feu après avoir refusé d’obtempérer à un contrôle. Le policier qui a tiré a été mis en examen pour violences volontaires avec arme ayant causé la mort sans intention de la donner. Où en est l’enquête ? Eléments de réponse.
Extrait : « Les propos polémiques figurant dans ce tract n’étaient pas assez explicites, ni dirigés contre [des personnes identifiées], pour constituer une infraction », détaille le parquet de Paris.
Extrait : Récit d’un gardé-à-vue au coeur de la Sous-Direction-Anti-Terroriste pour sa participation présumée à une action sur un vaste site Lafarge, le plus gros producteur mondial de ciment, du 10 décembre 2022, à Bouc-Bel-Air dans la périphérie marseillaise.
Extrait : C’est à ce moment que Romain décide d’intervenir. Il plaque Jonathan contre une vitre du bar puis l’emmène dans les WC en défonçant une porte au passage. Jonathan sera d’ailleurs poursuivi et relaxé pour cette dégradation…Dans les toilettes, Romain lui fait une clé de bras. L’homme est costaud, il fait plus de 100 kg. Jonathan perd connaissance et se retrouve au sol.
Extrait : Une vidéo virale, tournée le 9 janvier 2020, montrait un policier, rue Saint-Lazare à Paris, armé d’un lanceur de balles de défense (LBD), tirer sur la foule à environ un mètre de distance, faisant tomber à terre un homme.
Extrait : Un homme s’est introduit dans son ancienne maison à Liévin et a, d’après les nouveaux propriétaires, volé 200 €. Ce qui interroge, c’est la profession de cet homme : policier.
Extrait : Qui a déclaré : «La liberté, c’est l’obéissance à la loi commune» ? Ce sont les mots aboyés par le Ministre de la Justice, Dupond Moretti, le 7 septembre à l’Assemblée.
Extrait : Moralité : dans la République Française, mettre des coups de poings dans des boucliers en plastique est sévèrement sanctionné, abattre un enfant de banlieue est récompensé.
Extrait : Il s’appelle Sefa, il n’a que 16 ans et il est dans un état désespéré. À Élancourt en banlieue parisienne le 6 septembre, l’adolescent était en moto lorsqu’il a été pris en chasse par une voiture de police. Un deuxième véhicule de police s’est mis sur son chemin et l’a percuté.
Extrait « Voici l’arsenal de police utilisé ce matin sur un groupe de personnes, dont 14 enfants de 1 à 14 ans, qui tentaient de quitter la France pour rejoindre le Royaume-Uni. Mais selon le ministère: ‘la police sauve des vies' », a publié l’association sur Twitter, dénonçant des tirs au « LBD et au lance-grenades ».
Extrait : Une fonctionnaire de police a été condamnée à 18 mois de prison avec sursis, ce mardi 5 septembre. En 2021, elle a engagé de malfrats pour expulser les locataires d’un de ses logements, situé à Launaguet, au nord de Toulouse. Les deux hommes portaient une tenue de policier…