Le parquet de Paris a requis un procès devant la cour criminelle contre trois policiers soupçonnés d’avoir agressé le producteur de musique martiniquais en novembre 2020. Le procès porterait sur les violences et sur le procès-verbal mensonger qu’ils sont suspectés d’avoir rédigé pour cacher la vérité.
« L’utilisation à quatre reprises du pistolet à impulsion électrique (PIE) sur un homme menotté et maîtrisé paraît disproportionnée et ne respecterait ainsi pas les critères légaux du recours à la force », analyse Émilie Schmidt, responsable « Sûreté et libertés » à l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT). Pour Fanny Gallois, responsable du programme Liberté à Amnesty international France, l’usage du taser au contact « peut s’apparenter à un acte de torture ou de mauvais traitements ».
Au cours d’une intervention dans un immeuble du 19e arrondissement pour des violences conjugales, les forces de l’ordre ont blessé un individu après que ce dernier a ouvert le feu, selon la préfecture de police. Samedi soir, son pronostic vital était engagé. Deux enquêtes sont ouvertes, selon le parquet.
Deux policiers ont été condamnés mercredi par le tribunal correctionnel de Paris à des peines d’emprisonnement avec sursis ainsi qu’à une interdiction définitive d’exercer pour avoir frappé un homme lors d’une garde à vue en juillet. (…) Dénonçant un jugement « particulièrement sévère », l’avocate de Maxime D., Me May Vogelhut, a annoncé à l’AFP qu’elle « fera appel ». (…) Un troisième policier, Clément B., chef de poste le soir des faits et qui avait appuyé le récit initial de Maxime D., a été condamné à un an d’emprisonnement avec sursis et à une interdiction d’exercer dans la police pendant quatre mois pour dénonciation calomnieuse et non-assistance à personne en danger.
Le 12 décembre 2020, à Paris, lors d’une manifestation contre la loi sécurité globale, plusieurs agents ont interpellé et blessé un homme, cassant son appareil photo et son micro. Ils ont ensuite porté plainte pour outrage et rébellion contre lui. Deux d’entre eux seront jugés pour violences lundi.
Les deux fonctionnaires de la BAC de Montereau-Fault-Yonne affirment avoir effectué les trois jets de bombe lacrymogène vers le sol. La vidéo en montre un tiré à l’horizontale, faisant tomber l’ado avec son scooter.
[…] les policiers se sont-ils jetés sur eux sans s’être annoncés, comme l’assènent les deux prévenus ? – « Ils sont apparus encapuchonnés, sans brassard, sans rien. Ils m’ont chopé par le colbac, tout ça sans dire qu’ils étaient policiers ! On s’est fait taser, il m’a porté sur deux étages par les menottes, c’est là qu’il m’a cassé le poignet ! Y’avait pas écrit POLICE !
Par la suite, sa blessure à la jambe s’étant infectée, il a été transféré au centre pénitentiaire de Laon, grâce aux appels de sa compagne inquiète vers la prison et le SAMU. D’après son récit, le détenu aurait été victime de clé de bras en salle de fouille, puis d’un coup de pied au visage, avant de tomber à terre, sous une pluie de coups dans le dos et sur la nuque. Pour terminer, les huit agents contre lesquels il a porté plainte, sont accusés de lui avoir frotté la tête sur un tapis à picots en plastique, en disant : « C’est comme ça qu’on lave les bougnoules. » Pour l’heure, une demande d’enquête interne de l’administration pénitentiaire est restée sans réponse. « Selon eux, il ne s’est rien passé », indique l’avocate, Me Badaoui.
L’été dernier, lors d’un contrôle de routine menée par une patrouille de policiers municipaux dans le secteur de la gare SNCF Saint-Roch, à Montpellier, deux SDF sont invités à montrer leurs papiers. L’un d’eux rechigne et se rebelle, outrageant copieusement l’un des agents. Ce dernier, un des plus anciens du service, aurait alors porté des coups de pied au thorax du SDF, une scène filmée discrètement par le second SDF et confirmée par le visionnage des caméras de vidéo-protection du Centre de supervision urbaine -CSU- de la mairie.
Selon une information de Mediapart, le 10 décembre, les policiers auteurs, dans l’affaire de Viry-Châtillon, de faux procès-verbaux qui avaient conduit des innocents en prison, ont été auditionnés par l’IGPN, certains d’entre eux sous le régime de la garde à vue.
RASSEMBLEMENT AU TRIBUNAL DE BOBIGNY LE 13/12- LES FLICS VEULENT DES SOUS POUR LEURS PASSAGES À TABAC ? SOYONS PRÉSENTS CONTRE LEUR RACKET ET LA RÉPRESSION
Le 13/12, trois personnes passent en procès au tribunal de Bobigny en première instance (après de nombreux renvois) d’une affaire dont les interpellations remontent au 18 septembre 2021.
Trois hommes maghrébins, un homme péruvien et une femme noire ont été passé-es à tabac ou violenté-es en 2 ans par des policiers parisiens. Pourtant la justice refuse la qualification de crime raciste. Chronique de l’impunité policière d’agresseurs multirécidivistes.
Le 4 mai, les policiers Maxime D., Clément B. et Romain B. ont agressé trois hommes d’origine maghrébine devant un bar, alors qu’ils n’étaient pas en service. Les deux premiers, en poste au commissariat des Ve et VIe arrondissement, sont déjà impliqués dans une grave affaire de violences.
Sont appelés à la barre Vincent R. et Thomas B., les deux policiers qu’une vidéo montrait violenter et menacer un jeune homme au commissariat d’Aubervilliers. Seul le premier se lève. Pour cause, le gardien de la paix Thomas B. vient d’être incarcéré dans le cadre d’une autre affaire, ont appris Les Jours. Celle-là même dont il avait assuré ne pas se souvenir devant le tribunal le mois dernier… Présents ou pas, les deux fonctionnaires sont reconnus coupables et Vincent R. écope de deux mois de sursis, Thomas B. en prend quatre, assortis dans son cas d’une interdiction de porter une arme pendant six mois.
Le mis en cause avait fait usage d’un aérosol lacrymogène à bout portant et directement dans les yeux d’un jeune homme. Celui-ci, un Niortais d’aujourd’hui 41 ans, avait failli perdre l’usage de son œil gauche, sauvé grâce à une intervention chirurgicale comportant une greffe. Un médecin légiste lui avait ensuite attribué une incapacité totale de travail d’une durée de trente jours.
Lors d’une interpellation en juillet 2022, des policiers racontent dans un procès-verbal signé par toute la brigade qu’un jeune homme les a violentés. La vidéosurveillance a tout contredit et pointe les coups d’un policier, condamné en novembre.
Il y a deux ans, un jeune homme de 18 ans, petit-fils d’une figure politique locale, fait tomber deux policiers le soir d’Halloween. Il est arrêté par leurs collègues et en ressort avec le nez cassé. Condamné pour violence sur fonctionnaires de police, il a fait appel.
Examiné le lendemain par SOS médecin, Rod présente des hématomes et éraflures au niveau de l’œil droit, de la pommette et du nez, qu’il attribue aux coups reçus dans la voiture. Ses blessures lui ont valu deux jours d’ITT. Plusieurs semaines après les faits, il ne comprend toujours pas la raison du contrôle. Les agents ne lui auraient, d’ailleurs, même pas demandé ses papiers.
Militarisation du matériel, commande massive de grenades, décès au commissariat et textos accablants : quelques nouvelles de la police ces derniers jours, dans un État qui s’enfonce dans le néofascisme.
Un homme de 22 ans a été grièvement blessé par trois tirs de policiers à Saint-Mandé, dans le Val-de-Marne, dans la nuit de vendredi à samedi et son pronostic vital est engagé, a indiqué samedi le parquet de Créteil.
Devant une salle comble remplie de leurs collègues venus les soutenir, ils devaient répondre de violences par personne dépositaire de l’autorité publique et de port prohibé d’arme de catégorie B pour l’un, et de violence aggravée par deux circonstances pour le second.
Alors que le procès-verbal écrit par les policiers dénonçait des violences de la part du Martiniquais, les messages laissent entendre l’inverse. Celui dont les blessures sont censées être les plus graves écrit par exemple : « Oui tkt jai la main gonfle pcq jai tapé le mec ». Un autre répond à l’un de ses contacts, qui s’inquiète de ses blessures : « J’ai rien ». Une blessure imaginaire qui lui a pourtant valu deux jours d’interruptions temporaires de travail (ITT). Mesurées en jours, les ITT permettent aux magistrats d’évaluer la gravité des violences qu’a subies une personne, et donc de fixer la sanction en conséquence. Les blessures subies par Michel Zecler lors de son passage à tabac sont bien plus graves, évaluées à 45 jours d’ITT. « En vrai, pas suffisamment, on n’a pas été méchant je trouve », commente pourtant par message l’un des policiers, en référence aux blessures du producteur.
Mais de l’ensemble des violences dénoncées, seuls trois gestes sont poursuivis dans l’enquête, captés par les caméras de vidéosurveillance à l’intérieur du poste. Comme le rappelle la procureure à l’audience, en matière de violences policières : « Ce qui n’est pas filmé n’existe pas au dossier. » Et tant pis si dans son audition à l’IGPN, Aziz E., âgé de 25 ans au moment des faits, a décrit une longue litanie de coups, d’insultes et de références à sa religion de la part des fonctionnaires, depuis son interpellation jusqu’à ce qu’il accepte de déverrouiller son téléphone pour supprimer la vidéo. Les photos de ses blessures, jointes à son signalement, montrent des traces de piqûres à la jambe et aux parties génitales attribuées au taser ainsi que de nombreuses rougeurs « compatibles avec des traces de coup », selon la procureure.
APRÈS 36 MOIS DE LUTTE, MALGRÉ LA RÉPRESSION POLICIÈRE, LES TRAVAILLEURS SANS-PAPIERS DU PIQUET CHRONOPOST ALFORTVILLE CONTINUENT LE COMBAT POUR LA RÉGULARISATION !
Le jeudi 31 octobre, en début de matinée, sans avertissement, les forces de police dirigées par la préfecture du Val-de-Marne, ont encerclé en nombre et évacué le piquet de grève, légalement déclaré, installé depuis le 7 décembre 2021 devant l’agence Chronopost d’Alfortville. Les travailleurs présents ont été tirés de leurs abris, éloignés derrière des cordons de CRS, tandis que les pelleteuses saccageaient le campement et jetaient le tout, y compris les affaires personnelles de nombreux camarades, dans des bennes à ordures. Plusieurs d’entre eux ont même perdu passeport, documents d’identité, documents personnels et argent.
Voilà ce qui nous arrive : on demande du pain et on nous donne du plomb ! Nous subissons une répression d’une intensité que nous n’avions pas connue depuis les années 1960, époque à laquelle un décret avait banni ce type de brigade de notre territoire suite au décès de trois personnes. Mais aujourd’hui ça recommence, et des gens frôlent la mort ! Rodrigue Petitot, président du RPPRAC, a été blessé à la main alors qu’il tentait de fuir les CRS.
En juillet, deux policiers ont violemment tabassé Mario, un Péruvien en garde à vue dans un commissariat parisien. L’un lui a même cassé le bras. Le tout sous des caméras et devant un service qui n’a rien fait. Une inertie dénoncée à l’audience.
Le tribunal correctionnel de Lyon a condamné ce lundi trois policiers après qu’ils aient roué de coups un homme, l’an dernier, dans un parking souterrain place Bellecour.
Au procès de trois policiers, ce mardi, devant le tribunal correctionnel de Paris, le procureur a réclamé des peines de six à 30 mois d’emprisonnement avec sursis contre trois fonctionnaires, après les graves violences infligées à un homme interpellé, en juillet 2024, à Paris. Avec, pour les auteurs présumés des faits les plus graves, des interdictions définitives d’exercer leur profession.
Passages à tabac, blessures graves, injures racistes. Quatre agents de sécurité du Cap d’Agde étaient jugés pour avoir fait régner un climat de violence sur le village naturiste.
L’accident s’est produit à Plaissan, dans le coeur d’Hérault, début octobre. La victime a fini sous les roues de la police municipale qui certifie qu’il a refusé d’obtempérer et a glissé sur la route avant l’accident. Le plaignant dit tout le contraire.
Le domicile de Vanessa, Marcel et leurs 4 enfants a été perquisitionné en mars 2024 dans les Yvelines. Ils dénoncent un tir policier et des violences. Un des fils, suspecté d’avoir incendié une école lors des émeutes de 2023, a été mis hors de cause.
L’histoire était écrite : renvoyé en comparution immédiate pour violences et rébellion contre les forces de l’ordre après la free party de Parnay (Maine-et-Loire) en mai dernier, Pablo Caron était promis à une condamnation par le tribunal de Saumur. Mais les témoignages et les vidéos de son arrestation ont conduit les juges à demander l’ouverture d’une nouvelle enquête. Un cas d’école.
La victime avait reçu des coups dans un fourgon, le 11 février 2023, à Nantes, mais n’a pu reconnaître le policier mis en cause, lundi. Le tribunal rendra sa décision mardi 26 novembre. Que s’est-il passé dans le fourgon de la police nationale, le 11 février 2023, à Nantes ? Comment le manifestant interpellé sans une égratignure a-t-il pu arriver à Waldeck-Rousseau avec un œil au beurre noir et des dermabrasions sur le visage ? Lundi, deux heures d’échanges n’ont pas permis de répondre …
En chutant, certains ont frôlé la mort. Bien des « écureuils » opposés à l’A69 craignent les gendarmes de la Cnamo, censés les déloger de la cime des arbres. Enquête sur une cellule jugée incompétente et dangereuse.
Trois policiers du commissariat du 5e et 6e arrondissements parisiens doivent être jugés prochainement après trois épisodes de violences dans lesquels ils sont soupçonnés d’être impliqués à des degrés divers, a appris l’AFP de source judiciaire samedi, confirmant des informations de Libération.
Deux membres de la BAC de Stains étaient jugés jeudi 3 octobre, à Bobigny, pour avoir tiré à huit reprises sur une voiture lors d’un refus d’obtempérer, le 16 août 2021. Le conducteur et sa passagère ont échappé de peu à la mort.
Selon nos informations, un jeune majeur, circulant sur une moto de 50 cm3, aurait fait un refus d’obtempérer quelques minutes auparavant avant d’être victime d’un accrochage avec une voiture de la police municipale.
Trois ans après les faits, le parquet de Bobigny a requis un an sous surveillance électronique à l’encontre des deux policiers qui ont tiré à huit reprises sur le véhicule dans lequel se trouvaient Nordine A. et Merryl B. en 2021. Le délibéré est attendu pour le 7 novembre prochain.
Un policier du commissariat de Saintes (Charente-Maritime) a tiré sur un homme en garde à vue qui tentait de l’agresser avec un couteau, mardi 1er octobre 2024. Ce jour-là, le retrait de la vidéosurveillance dans les cellules entrait en vigueur.
En août 2021, à Stains, la police a tiré cinq balles dans le corps de Nordine après un refus d’obtempérer. Ce 3 octobre, trois ans après, les agents vont à leur tour être jugés pour « violences volontaires ».
Un autre agent des forces de l’ordre a alors tiré deux coups de feu sur l’homme, le touchant gravement. Le pronostic vital du blessé était engagé au moment de sa prise en charge médicale, indique la chaîne de télévision locale.
Le parquet de Marseille a requis mardi huit mois de prison avec sursis et une interdiction d’exercer sur la voie publique pendant un an contre un policier pour des violences illégitimes commises sur un manifestant kurde.
Depuis le début du mois de septembre, plusieurs opérations policières particulièrement violentes ont été organisées pour expulser les militants qui luttent contre le projet d’autoroute A69 entre Toulouse et Castres. Fin août, c’est la ZAD de la Cal’Arbre (Saix, Tarn) qui a été démantelée de force par 300 policiers et gendarmes. L’opération de plusieurs jours a fait suite au harcèlement brutal que subissent depuis plusieurs mois les écologistes qui cherchent à empêcher le déboisement des terres où doit être construite la nouvelle voie rapide. Cette opération a menée à l’interpellation de six personnes mais également à la chute de plus de 7 mètres d’un des « écureuils », nom donné aux militant-es qui sont installé-es dans les arbres qui doivent être rasés, entrainant cinq fractures à la colonne vertébrale selon un communiqué des Soulèvements de la Terre.
L’État et ATOSCA sont-ils prêts à tuer des écologistes pour faire construire une autoroute ? Ce dimanche 22 septembre 2024, aux alentours de 6h du matin, sur la Zad du Verger à Verfeil dans le département de la Haute-Garonne, un nouveau bond répressif a été franchi par les forces de l’ordre : des pistolets Taser ont été utilisés contre les opposant-es au projet d’autoroute A69.
Ce jeudi 19 septembre, Libération a révélé des vidéos de caméras de surveillance montrant des violences perpétrées dans un commissariat parisien. Les images montrent des policiers frappant violemment un homme en garde à vue pour outrage le 24 juillet. Les agents seront jugés pour violences volontaires le 29 octobre prochain.
La cour d’appel de Paris a confirmé, mardi 10 septembre, que le policier mis en examen pour des violences sur un adolescent de 14 ans lors de son interpellation, en 2020 à Bondy, ne serait pas jugé. L’avocat du jeune homme s’est pourvu en cassation.
Les deux agents ont écopé mardi de 30 et 24 mois de prison avec sursis pour avoir frappé un homme qui se trouvait en garde à vue dans un commissariat parisien, en octobre 2023.
« tout est allé très vite ». Il a cru qu’il allait « [s’]en prendre une », alors il s’est « mis en garde ». Debout face au tribunal, Sébastien mime le geste, les deux poings en avant. L’un des trois policiers a tiré. Une balle a atteint l’automobiliste impatient au flanc, l’autre a touché le gilet pare-balles d’un collègue. Les deux enfants sont sortis de la voiture familiale « en panique ». Sébastien, pris en charge par les pompiers, a été conduit à l’hôpital. Sa blessure, par chance, était superficielle.
Un habitant du Val-de-Marne a saisi l’IGPN et porté plainte en avril, après la « palpation de sécurité » pratiquée par un agent de la Brav-M à l’occasion d’un contrôle routier. Le parquet de Créteil et la préfecture de police se sont emparés de ces faits, qui ont causé de graves séquelles.
Un piéton a été percuté par un véhicule de police ce mardi 17 septembre vers 19 heures, à hauteur de la station de tramway « Jet d’Eau Mendès-France » sur l’avenue Berthelot dans le 8e arrondissement de Lyon.
Au volant d’une voiture banalisée, il avait pris en chasse un cyclomoteur surpris à traverser le bourg de la commune à 60 km/h. (…) Le véhicule des gendarmes finit par couper brusquement la route du deux-roues et provoque ainsi sa chute dans le fossé. Légèrement blessé, le genou amoché, le pilote du cyclomoteur, encore au sol, est cueilli avec une arme braquée sur lui. (…) Aujourd’hui poursuivi par la justice pénale, il est également montré du doigt pour « son flagrant délit de mensonge. » Il n’a pas tout raconté sur le procès-verbal et aurait omis « volontairement » de préciser que le pilote du deux-roues s’était blessé à un genou lors de sa chute dans le fossé.
La sexagénaire a été transportée par les secours vers le centre hospitalier de Pontoise. Son pronostic vital n’était pas engagé. Elle souffrirait d’une fracture d’un tibia.
«Les gendarmes se sont faufilés derrière des talus qu’ils avaient érigés, ils sont montés à l’échelle et ils ont surpris les trois personnes qui étaient dans Astosc’arbre», témoigne un militant à Libération. Selon cette source, l’un des activistes a été interpellé et placé en garde à vue, tandis que les deux autres sont tombés d’une dizaine de mètres. Ils sont hospitalisés à l’heure actuelle.
Le tribunal correctionnel de Marseille a condamné, ce vendredi 6 septembre, un policier marseillais à 10 mois de prison avec sursis pour violences aggravées. L’agent est reconnu coupable d’avoir utilisé une matraque télescopique contre le gérant d’un bar lors d’un contrôle, en juillet 2020. Retour sur les faits et les suites judiciaires.
Un policier a été jugé fin août pour avoir cassé les côtes d’un homme ivre et menotté aux urgences de la Salpêtrière en 2020, ce qui a choqué le personnel soignant. Quatre ans plus tard, l’agent certifie avoir suivi la procédure.
Le 27 juin 2023, le concierge d’un petit centre commercial de Montpellier avait été touché par trois tirs de LBD pendant les émeutes liées à la mort de Nahel. L’enquête de la police des polices confirme qu’il s’agit bien d’une erreur, mais aucun agent n’a été identifié. Le procureur a décerné un non-lieu. Explications.
Vendredi 30 août, l’État a lancé une nouvelle opération militaire ultra-violente contre la ZAD de la Cal’Arbre, à Saïx, dans le Tarn. On y trouve un campement qui résiste à la construction d’une autoroute inutile, destructrice et nuisible.
Dans la nuit du dimanche 25 au lundi 26 août, des policiers ont fait usage de leur arme sur un homme suspecté d’avoir tenté de voler un commerce du cours Berriat à Grenoble. Blessé par balles, l’individu a été transporté en urgence absolue à l’hôpital nord.
Un homme de 46 ans a fait irruption ce mercredi midi dans le bureau des élus de la mairie d’Angoulême, avant de jeter de l’essence en direction d’employés. L’assaillant a été grièvement blessé par balles par la police municipale. Un gros dispositif est déployé depuis la mi-journée en centre-ville.
Un non-lieu a été prononcé pour le policier mis en cause dans l’enquête sur l’interpellation violente de Gabriel, un adolescent de 14 ans gravement blessé à l’oeil à Bondy (Seine-Saint-Denis) en 2020, a-t-on appris vendredi auprès du parquet de Bobigny.
Huit policiers du commissariat du Ve arrondissement sont dans la tourmente. En particulier l’un d’eux, poursuivi pour avoir commis des violences sur un homme placé en garde à vue, dans la nuit du 24 au 25 juillet au sein même du commissariat.
Ce jeudi matin, les hommes de la BRI, la brigade de recherche et d’intervention de la police judiciaire de Montpellier étaient en mission à Poussan, au nord de Sète. L’un d’eux a blessé par balle un suspect qui tentait de fuir.
À la lecture du bilan clinique, on devine que la collision a dû être d’une extrême violence. L’étudiant est plongé depuis 1 mois dans un coma artificiel et souffre de multiples fractures aux jambes, d’un traumatisme crânien sévère, ainsi qu’une infection pulmonaire, si bien que son pronostic vital est toujours engagé.
Six ans après les faits, la justice a décidé de renvoyer neuf CRS devant un tribunal pour avoir matraqué des Gilets jaunes dans un restaurant Burger King à Paris en décembre 2018. Ils sont poursuivis pour violences volontaires aggravées.
Six et huit mois de prison avec sursis. Jeudi, deux policiers ont été condamnés pour avoir porté des violences, notamment des coups de poing et l’utilisation à plusieurs reprises de leur taser, à l’encontre d’un jeune homme lors d’une interpellation en 2021, dans le Val-d’Oise.
Selon les habitants, un homme de 25 ans a été roué de coups par ces agents de façon disproportionnée, à la suite d’un “outrage”. Une vidéo montre la victime frappée au sol, notamment au niveau de la tête. Une autre montre l’homme allongé et inconscient sur le trottoir, et les membres du service de sécurité qui viennent de le frapper qui l’emmènent, inanimé vers leur voiture.
Après les faits, Ameer al-Halbi avait raconté qu’au moment des échauffourées en fin de manifestation, place de la Bastille, il avait pris « des photos de policiers qui étaient en train de frapper quelqu’un ». Quelques minutes plus tard, « les policiers sont arrivés » : « D’un coup, je me suis retrouvé au sol, je ne me suis pas rendu compte de ce qui s’est passé », expliquait-il.
Les unités les plus violentes du maintien de l’ordre français ont été envoyées pour charger, frapper et gazer sans relâche, chassant les manifestant-es partout où ils allaient. La CRS 8 a notamment passé à tabac une foule pacifique dans le seul but de la traumatiser. Les gendarmes, appuyés par des blindés et des canons à eau, ont également chargé l’avant et l’arrière d’un cortège simultanément, mettant en danger tout le monde.
La police des polices a été saisie ce lundi 15 juillet pour faire la lumière sur une vidéo, largement diffusée sur les réseaux sociaux au cours du week-end, montrant un groupe de policiers portant des coups à une personne menottée au sol en région parisienne. Plusieurs personnalités politiques de gauche ont exprimé leur indignation.
Au moins trois personnes ont été blessées, dont une jeune femme à l’arrière de la tête. Ces trois personnes ont été hospitalisées, selon la LDH. (…) La LDH dénonce également l’attitude des policiers à l’encontre de ces membres présents sur place en tant qu’observateurs.
Après un rassemblement déclaré en préfecture vendredi 14 juin, 3 500 personnes étaient parties en manifestation spontanée dans les rues de Lyon. Parmi elles, Julien (prénom d’emprunt), Lyonnais de 35 ans et musicien amateur qui jouait de la clarinette dans une fanfare. « Je m’exprime par le biais de la musique », dit-il.
La scène qui se déroule dans un hall d’un immeuble est impressionnante, notamment par la quantité de sang présente sur place, tant sur les murs que sur la porte d’ascenseur qui se trouve à gauche des deux protagonistes.
La scène s’est déroulée après une promenade, au moment de réintégrer les cellules. Elle implique trois surveillantes qui auraient plaqué la détenue contre un mur, lui auraient tiré les cheveux, écrasé la cheville et l’auraient frappée au-dessus de l’oreille tout en lui répétant qu’elle était un homme.
Le policier est soupçonné d’avoir porté des coups de matraque télescopique à un homme qu’il venait de contrôler. La victime en était sortie avec une fracture de l’avant-bras droit et une fracture de la main gauche.
En août 2022, Jérôme est interpellé à Auch suite à une dispute avec sa compagne. Placé en cellule de dégrisement, il a été roué de coups par un policier. Deux ans plus tard, il revient sur les faits et le traumatisme qui le marque aujourd’hui encore.
Mais, contre toute attente, le policier lui assène un violent coup de matraque à la tête le faisant tomber par terre. La victime a même perdu connaissance pendant quelques secondes et saignait de l’oreille.
Alors qu’il venait chercher de l’aide auprès de policiers municipaux après s’être fait voler une paire de lunettes à la sortie d’un concert, le jeune homme de 26 ans avance avoir été frappé par un agent, en présence de deux collègues. Après une halte à l’hôpital européen, les policiers l’auraient emmené ensuite au commissariat de l’Évêché.
Tout s’est passé le soir de son anniversaire, dans la nuit du 10 au 11 juin Lui et son ami qui circulent à moto, croisent un contrôle de police. Le jeune homme affirme ne pas comprendre ce qui s’est passé par la suite. Selon lui, ils étaient en règle. «Nous n’avons pas opposé de résistance. Ils ont effectué leur contrôle et n’ont rien trouvé mais ils ont continué à nous contrôler. Ils n’avaient rien contre nous. Ils ont alors amené mon collègue au sol violemment. Sa jambe est cassée, il est dans un sale état suite à cette interpellation, nous n’avions rien à nous reprocher.» Le jeune homme blessé aurait reçu des tirs de Taser pour être maitrisé. Il aurait été trainé par les cheveux selon son ami et témoin de la scène.
Ce samedi, face au courage et à la détermination des manifestant.e.s, l’État a encore dégainé les grands moyens : 1600 forces de l’ordre, des hélicoptères, des drones flambants neufs, et des grenades à profusion.
La police intervenait après un différend sur fond d’alcool entre deux personnes. Le suspect n’a pas été atteint par le tir, mais il a été légèrement blessé par des éclats de verre.
Le jeune homme a signalé l’entré de gaz lacrymogène dans le commerce qui asphyxiait ses clients, ce qui a provoqué un déferlement de violence raciste des agents de la tristement célèbre BST, une unité qui sème la terreur dans les quartiers. Jet de grenade, menace de LBD, coups de taser, de poing, de matraque, Iheb est sérieusement blessé, mais il est emmené en garde à vue.
Casqués et cagoulés, les policiers de la BRI en tête du dispositif se tiennent dans le couloir sombre conduisant à son appartement, prêts à intervenir. Ils obturent le judas de sa porte et installent un vérin pour l’ouvrir d’un coup. Mais le chien présent au domicile commence à aboyer, et réveille Emmerick D. Ce dernier, torse nu, se dirige vers la porte, regarde à l’œilleton, ne voit rien. Quand il entrouvre la porte, il reçoit une balle de pistolet quasi instantanément.
La Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT) de Païta, organisation indépendantiste kanake, a donné une autre version des faits. Selon elle, ce sont des automobilistes qui ont profité du déblaiement de la route par les forces de l’ordre pour passer « à vive allure en ouvrant le feu avec des balles réelles sur nos jeunes positionnés aux abords de la route ».
D’après plusieurs témoignages, des manifestant-es auraient été frappé-es par des policiers à l’intérieur d’une cage d’escalier. Bilan : des hématomes aux jambes, aux fesses, sur le nez et à l’œil, trois jours d’ITT, au moins une plainte déposée. Et cette question : quel insecte a piqué l’équipe de policiers qui s’est introduite dans l’immeuble situé au n°5 pour distribuer des coups pendant plusieurs minutes – mais sans procéder à aucune interpellation ?
Un homme se trouvait ce jeudi entre la vie et la mort au Médipôle. Il a été blessé par balle à la poitrine et à l’épaule, dans le Sud de Dumbéa. L’auteur présumé du tir est un gendarme du GIGN.
L’un des deux policiers municipaux mis en examen après un grave accident de scooter dans les quartiers nord de Bourges, le 15 avril 2024, est à nouveau autorisé à exercer. Les modalités du contrôle judiciaire du second policier, celui soupçonné d’avoir gazé le pilote du scooter, restent les mêmes : sa demande a été rejetée.
En juin 2023, un Bisontin a été grièvement blessé par erreur à la suite d’un tir de la police à Besançon. Un an après les faits, on ignore toujours quelles seront les poursuites judiciaires réservées à l’auteur du coup de feu. Ce que déplore la victime. Une information judiciaire devrait être ouverte dans les prochains jours.
Dans la ville dirigée par Louis Aliot (RN), où la police municipale revendique de « harceler les dealers », le parquet a requis six mois de prison avec sursis contre un agent qui a cogné la tête d’un mineur isolé contre un mur et « balayé » un jeune homme d’origine algérienne.
Comme le révèlent nos confrères du Parisien, depuis ce dimanche soir, un Réunionnais âgé de 33 ans, est actuellement hospitalisé entre la vie et la mort et dans le coma.
Un homme de 29 ans a été pris en charge par les secours dimanche soir à Toulouse après une chute du 5e étage de la coursive d’un immeuble de Bellefontaine. Hospitalisé en urgence, il va mieux. Quand il est tombé, il essayait d’échapper à la police.
En 2015, Alexandre est interpellé par des policiers municipaux de Drancy. Il résiste et est grièvement blessé à l’anus par une matraque télescopique. Si les circonstances rappellent celles de l’affaire Théo, son dossier n’a toujours pas été jugé au fond.
Quand tu vas à l’isolement tu dois enlever tes claquettes, ton pantalon, ton t-shirt, tu restes en boxer et en chaussettes. T’as froid, t’es humilié. Tu passes des heures enfermé dans cette petite cellule avec une fenêtre de 20 centimètres et un lit en fer. Alors normal, tu pètes un câble, tu tapes à la porte pour sortir, ou au moins pour avoir des vêtements pour te réchauffer. Et là les flics ils rentrent à plusieurs et ils te tapent. Y a pas de caméra. Ils se gênent pas. L’autre jour y a un jeune qui est sorti de là avec la tête toute gonflée, du sang plein la bouche…
Interpellations brutales, gardes à vue interminables… 17 personnes ont été arrêtées le 8 avril dans le cadre d’une action contre Lafarge en 2023, avec les moyens « disproportionnés » de l’antiterrorisme. Elles racontent.
En janvier 2023, à Paris, Véronique T. a été percutée par un motard de la garde républicaine qui roulait à contresens sur une piste cyclable. Elle a passé plus de sept mois à l’hôpital et marche toujours avec des béquilles. Le gendarme a accepté un « plaider-coupable ».
«Hier matin, des policiers ont mis feu à une embarcation de personnes exilées qui tentaient de rejoindre le Royaume-Uni. Si personne ne devrait avoir à se retrouver dans cette situation, la violence et la prise de risque qui découlent de l’action policière est insupportable.»
Le véhicule fait volontairement demi-tour juste avant que le deux-roues vienne s’encastrer à pleine vitesse dessus. Avec le choc, elle se retourne complètement et le pilote est légèrement blessé au coude.
Un petit garçon de 3 ans a été renversé par une voiture de police qui circulait avec le gyrophare et la sirène allumés, en centre-ville de Choisy-le-Roi, mercredi après-midi.
Le jeune homme ajoute : «Ils disaient ‘yes on a réussi à les renverser’, ils ont vu que j’étais conscient et que j’avais entendu, alors ils m’ont tapé ou essayé de m’étouffer (…) pour que je me rendorme.» (suite…)
C’était une journée à fort enjeu pour un policier municipal d’Orange. Il devait être jugé pour deux affaires. L’une dans laquelle il lui est reproché d’avoir tiré sur un de ses collègues lors d’un exercice de tir le 12 octobre 2023 et l’autre pour des violences commises à l’occasion d’un match de futsal quelques semaines plus tard le 27 décembre. La première affaire a été renvoyée au mois d’octobre prochain. La seconde a été jugée ce jeudi…
Le tribunal correctionnel de Lyon a rendu son verdict ce vendredi 8 mars dans l’affaire de la charge policière ayant gravement blessé la retraitée et militante d’Attac, en 2019. Le commissaire Souchi, condamné, fait appel.
QUAND C’EST PAS LES FLICS QUI EXPULSENT, LES PROPRIOS S’EN OCCUPENT. RÉCIT D’UNE EXPULSION DE SQUAT À NOISY-LE-SEC ET DE 29 GARDES-À-VUES, NOVEMBRE 2023
Le 27 novembre 2023, un squat ouvert depuis quelques jours à Noisy-le-Sec (93), a été expulsé par le proprio à coups de « gros bras » musclés, le tout sous une haie d’honneur de flics qui protégeaient l’entrée en bloquant les personnes qui tentaient de les en empêcher. Dans la foulée, 29 personnes, dont la majorité venues en soutien au squat attaqué, ont été arrêtées et placées en garde-à-vue.
Un homme de 24 ans accuse des policiers municipaux de l’avoir percuté délibérément en voiture dans la nuit de vendredi à samedi à Saint-Denis, en Seine-Saint-Denis, alors qu’il faisait du rodéo urbain sur son deux-roues. Il va porter plainte pour « tentative d’homicide volontaire », a annoncé son avocat. Le parquet a ouvert une enquête pour blessure involontaire.
En première instance, le tribunal correctionnel de Besançon avait condamné le policier à 1 000 euros d’amende avec sursis et 500 euros au titre du préjudice moral, pour « violences volontaires avec arme par dépositaire de l’autorité publique ».
Un contrôle routier a dégénéré jeudi soir à Tourcoing. La police a ouvert le feu sur un véhicule qui a pris la fuite, avant de finir sa course dans des véhicules en stationnement. Ses deux occupants ont été blessés, dont un par balles.
Alexandre Georges a été exfiltré du rassemblement puis s’est rendu chez son médecin traitant. Mais le lendemain, « en me mouchant, mon œil est sorti de son orbite… ». Direction les urgences où, après examen, sont diagnostiquées une fracture de la paroi antérieure du sinus maxillaire et une large fracture du plancher orbital.
Vous pensez encore que la police est une institution «neutre», chargée de «maintenir l’ordre» de la même façon pour tous ? Voici en image comment la police choisit de violenter des personnes noires qui font la fête, sans autre raison que celle de maintenir un ordre raciste.
En sortant dans le quartier désert, Nora aurait vu apparaître un groupe de policiers en civil. Une balle provenant d’un LBD (lanceur de balle de défense) a alors heurté son biceps gauche. La victime est tombée et s’est blessée au coude, et souffre aussi de douleurs aux cervicales.
L’avocate d’un quadragénaire incarcéré depuis quelques semaines au centre de détention de Nantes saisit les services du procureur pour des violences qu’il aurait subies, le 5 janvier, lors d’une fouille. Alertée, l’association Robin des lois demande au Garde des Sceaux une inspection de cet établissement récemment épinglé dans un rapport.
Le procès du 23 janvier avait été douloureux : le policier avait totalement assumé sa violence, estimant que le port d’un mégaphone méritait un matraquage, et la procureure avait cuisiné la victime comme si c’était elle qui était coupable. Le 1er février, la justice a finalement rendu son verdict : le policer est condamné, mais à une peine avec sursis qui ne sera même pas inscrite à son casier judiciaire.
Les personnes qui ont témoigné à la barre évoquent un troisième véhicule qui a « brusquement accéléré », et aurait eu une vitesse excessive. Toujours d’après les témoins, une dizaine de personnes seraient tombées au sol.
Une enquête a été confiée à l’Inspection générale de la police nationale suite à l’usage d’une arme par un policier à Famars, lieu de l’interpellation, près de Valenciennes.
Le militaire, âgé d’une quarantaine d’années et actuellement en renfort sur le poste provisoire de La Foux d’Allos, est accusé d’avoir porté un coup à un individu lors d’une interpellation houleuse.
Les quatre fonctionnaires de police « semblaient commettre une discrimination envers » la plaignante, « lui affirmant qu’elle n’aurait pas le droit de se trouver dans les locaux de sa société et qu’elle serait « sans papier » », est-il relaté dans la plainte. L’un d’entre eux « lui indiquait qu’elle « pouvait rentrer dans son pays » si elle n’était pas satisfaite d’être ici ».
Un policier municipal à Orange (Vaucluse) doit comparaître devant la justice en mars 2024 pour violence volontaire en réunion. Il aurait jeté au sol et frappé un père de famille en décembre 2023. Il a invoqué la légitime défense pour expliquer son geste.
« Une information judiciaire a été ouverte le 17 janvier contre Gérard Gallas pour violences habituelles sur conjoint ayant entrainé une infirmité permanente, des faits durant depuis au moins cinq ans, et viols sur conjoint depuis huit ans », a précisé le procureur Jean-Luc Blachon.
Sept ans après les faits, le tribunal de Bobigny a condamné à des peines de sursis les trois policiers impliqués dans l’interpellation de Théodore Luhaka. La cour n’a pas retenu la qualification de violences volontaires ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente.
L’homme est touché au ventre. Son pronostic vital est engagé, il a été transporté à l’hôpital », indique BFM TV. La police des polices, l’IGPN (Inspection générale de la Police nationale) a été saisie pour éclaircir cette affaire.
Le tribunal d’Amiens a condamné ce mercredi 17 janvier 2024 deux policiers jugés pour avoir violenté un homme lors d’une interpellation en novembre 2022. L’exploitation des caméras-piétons portées par les prévenus a permis d’établir que l’usage d’une matraque télescopique n’était pas légitime. Les fonctionnaires ont écopé d’une peine de quatre mois de prison avec sursis mais restent en poste.
Un policier était jugé ce mercredi 17 janvier 2024 au tribunal judiciaire de Montpellier. Un homme dit avoir été blessé lors du passage d’un fourgon de police lors d’une soirée de fête de la musique en 2019. Le policier dément quant à lui qu’il y ait eu une collision.
En septembre 2021, deux membres de la brigade anticriminalité de nuit du IXe arrondissement ont frappé deux jeunes hommes dans un hall d’hôtel, puis omis de faire part de cet événement aux enquêteurs.
Rémy accuse deux policiers de violences très graves. Il est aujourd’hui en situation de handicap. L’IGPN reconnaît que les blessures sont consécutives à l’intervention policière mais l’accuse de s’être débattu et le parquet a classé l’enquête.
Les images avaient choqué la France : des policiers lourdement équipés qui piétinaient une vieille dame aux cheveux blancs, tenant le drapeau arc-en-ciel de la paix, au point de lui provoquer de graves blessures à la tête. C’était à Nice, le 23 mars 2019 lors d’une manifestation de Gilets Jaunes, et la militante se nomme Geneviève Legay. Le procès du commissaire Rabah Souchi, qui avait ordonné la violente charge policière, s’est enfin tenu à Lyon ce jeudi 11 et vendredi 12 janvier 2024.
Un agent de la police municipale de Louis Aliot, le maire RN de Perpignan, a été présenté au parquet peu avant Noël : reconnu sur une vidéo publiée par nos confrères de Mediapart, dans laquelle il cogne la tête d’un mineur contre un mur, il sera jugé en mai prochain. Cette actualité vient corroborer l’enquête de Blast menée début 2023. Elle a aussi donné lieu à l’ouverture d’investigations de la justice, toujours en cours.
Près de 7 ans après les faits, le procès de l’ « affaire Théo » a débuté ce mardi et devrait durer jusqu’au 19 janvier. Pourtant au cœur des débats, la justice a déjà écarté la qualification de viol pour le coup ayant déchiré le rectum du jeune homme.
Trois policiers sont jugés à partir de ce mardi 9 janvier devant la cour d’assises de Seine-Saint-Denis pour l’interpellation violente en 2017 à Aulnay-sous-Bois du jeune homme, gravement blessé lors de l’intervention.
Souvenez-vous, c’était le 23 mars 2019, place Garibaldi, à Nice, lors d’une manifestation de Gilets Jaunes. La scène est filmée, elle fait très vite le tour des réseaux sociaux. On y aperçoit une manifestante, cheveux gris, s’effondrer sur le sol lourdement, poussée par une violente charge policière.
Que s’est-il passé le 31 mai 2012 sur un chemin agricole de Lewarde ? À l’occasion d’un stage de cohésion de policiers, l’un d’entre eux a été grièvement blessé à l’œil par un projectile. Par quoi, par qui ? L’un de ses collègues a été jugé il y a quelques jours mais le mystère n’est pas levé.
Selon les premières informations, et dans des circonstances qui restent à préciser, un véhicule de la brigade anticriminalité a été percuté par le scooter, dont le conducteur a été projeté sur la chaussée sous la violence du choc
Jordane G. affirme qu’un policier lui a mis un coup de genou au visage, puis un coup de poing, alors qu’il se trouvait en cellule. Malgré ses demandes répétées, il a dû attendre plus de quinze heures pour voir un médecin. Le parquet de Créteil a saisi l’IGPN.
La juge d’instruction du tribunal de Bobigny (Seine-Saint-Denis) a décidé de renvoyer devant le tribunal correctionnel les deux agents qui, dans la nuit du 15 au 16 août 2021, avaient tiré à huit reprises sur une voiture. Le conducteur, atteint par six balles, et sa passagère avaient été grièvement blessés.
Le procès du commissaire [Rabah Souchi], qui a ordonné la charge policière ayant gravement blessé Geneviève Legay en 2019, se tient le 11 janvier à Lyon. « C’est la première fois depuis 70 ans qu’un donneur d’ordre devra rendre des comptes devant la justice » souligne Attac France.
Extrait Deux des quatre policiers mis en examen à Marseille pour avoir tiré au LBD et fracassé le crâne de Hedi avaient déjà commis de graves violences. Mediapart a eu accès à des documents qui révèlent que la direction de la police de Marseille, informée, n’avait pris aucune mesure disciplinaire à leur égard. Une impunité au coût dramatique.
Dans l’arrêt de la chambre de l’instruction de la cour d’appel consulté par l’AFP, le parquet estime que « la condition de proportionnalité est remplie s’agissant de l’utilisation d’une arme » et que le policier pouvait donc tirer.
Selon l’arrêt, les policiers ont maintenu qu’un individu menaçait de jeter un objet sur les forces de l’ordre, même si celui-ci n’a jamais été retrouvé
Extrait La tension monte sur la montagne de Lure, dans les Alpes-de-Haute-Provence, où la multinationale Boralex a commencé la construction d’un parc photovoltaïque sur deux parcelles forestières communales. Au petit matin, le 6 décembre, plusieurs militants ont tenté de s’enchaîner aux engins pour entraver pacifiquement le travail des ouvriers, rapporte France 3. Des agents de sécurité sont intervenus pour essayer de les évacuer. Selon les informations de nos confrères, trois participants à l’action auraient été blessés, dont une à la côte. Cette dernière aurait écopé de quatorze jours d’interruption temporaire de travail (ITT).
De la peur, des blessures béantes, des gémissements de douleur et le tonnerre permanent des explosions de grenades. On croirait lire un récit de guerre, mais ce sont des témoignages de choses vues et vécues en manifestation.
Extrait Harcèlement, violences physiques, insultes, confiscations et destructions de biens, dispersions… Les personnes exilées à Paris sont quotidiennement en proie à des violences perpétrées par les forces de l’ordre. Si ces agissements sont bien connus des acteurs du terrain, il semble régner une forme d’indifférence dans le débat public. Les hommes et les femmes qui en sont victimes, par peur de la police, se refusent généralement à porter plainte. Ce qui empêche d’avoir une visibilité claire et chiffrée à opposer aux pouvoirs publics pour faire évoluer les choses.
Note de lecture Deux policiers d’une BAC, Julien D., ancien militaire en Afghanistan, et Nicolas S. ont été jugés en correctionnelle, le 16 novembre 2023, pour avoir exercé , en 2021, des violences sur deux hommes d’une vingtaine d’années. Ils ont leur version des faits mais elle est tout à fait contredite par les images de vidéosurveillance.
Âgé de 19 ans, le jeune a chuté d’un balcon alors qu’il tentait de fuir la police. Des violences ont éclaté dans la nuit
Le quartier de la Ronde-Couture à Charleville-Mézières (Ardennes) a connu des violences dans la nuit de lundi à mardi après qu’un jeune de 19 ans a été blessé grièvement, en chutant du balcon d’un immeuble, alors qu’il tentait de fuir devant des policiers, a indiqué le parquet.
Extrait Dans le cadre de cette procédure, un homme âgé de 23 ans, de nationalité marocaine et demeurant en Seine-et-Marne, comme confirmé par son avocat auprès de 20 Minutes, a été invité à porter plainte le 30 octobre à l’IGPN. Selon sa déposition, le jeune homme assure qu’à sa sortie d’un restaurant en avril à Paris avec des amis, il a été insulté, notamment avec des propos racistes ou homophobes, par des hommes en civil, qui ont fini par arborer un brassard police et le frapper à plusieurs reprises, via des « coups de coudes et des tartes dans le visage ».
Dans le procès-verbal, qu’il avait rédigé dans les minutes suivant les violences, le policier avait rapporté avoir porté un coup à la victime parce qu’elle lui aurait saisi le bras. Confronté une première fois aux images vidéo par l’IGPN, il avait finalement reconnu avoir initié l’altercation. « S’il n’était pas parti à l’hôpital, il aurait été poursuivi pour outrage et violences sur policier », signale Me Nabil Boudi, avocat de la victime.
Le tribunal a condamné, lundi, deux fonctionnaires de police pour des violences en réunion, infligées à un mineur de 17 ans, en garde à vue, au sein du commissariat de Nantes, le 8 août 2020.
Extrait En Occitanie, des affaires pour le moins suspectes secouent le commissariat d’Auch (Gers) depuis des mois. De faux procès-verbaux auraient notamment été rédigés par la police.
Extrait Plaqué sur le capot d’un véhicule, ce dernier a reçu ensuite un coup de tête, alors que, selon le parquet, « il n’y a pas de danger », avant d’être menotté, empoigné par les cheveux et conduit vers le véhicule de police. Le second policier – celui qui a été le plus sévèrement sanctionné – est vu repousser l’amie du jeune homme et la faire violemment chuter au sol à deux reprises. Cette dernière, une infirmière, a été blessée au coude.
Le parquet ne pouvait pas dans l’immédiat confirmer l’état de santé du jeune homme, mais une source policière et une source au fait des investigations assurent qu’il a été hospitalisé en urgence absolue, même si son pronostic vital n’est pas engagé.
Deux invités d’un mariage ont tiré au mortier d’artifice sur le parvis de l’hôtel de ville, samedi. Le cortège a fini par être dispersé par la police à coups de tirs de grenades de désencerclement et lacrymogène. Deux convives ont été interpellés, un troisième a été légèrement blessé à l’œil.
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Extrait
Ce dimanche, l’énorme dispositif militaire mis en place tout le week-end est passé à l’offensive. Les gendarmes ont chargé et tiré des grenades lacrymogènes et explosives, déclenchant un incendie dans l’herbe sèche d’un champ, des blindés ont été déployés contre une chorale, des enfants ont été gazés, le gaz lacrymogène a été tiré jusque sur le parking et devant la maison d’un octogénaire, des personnes âgées matraquées… Thomas Brail, le gréviste de la faim qui défend les arbres menacés par le projet a été évacué inanimé.
Nelson Goncalves écope d’un an de prison avec sursis probatoire de deux ans. Le prévenu devra justifier de soins psychologiques et devra suivre un stage de sensibilisation aux responsabilités parentales.
Extrait : Cinq ans qu’il défend Mathieu Burellier, qui a porté plainte contre la police aux frontières (Paf) de Montgenèvre (05). Une voiture l’a renversé et lui a roulé sur le pied en mai 2017, lors d’une manifestation dans le village situé à la frontière italienne dans les Hautes-Alpes. À son volant, Christophe A., un agent de la Paf, 54 ans le jour des faits, aujourd’hui à la retraite.
Extrait : Employé au noir pour assurer la sécurité d’un des cabarets, Claude Da Luz, à l’époque brigadier-chef dans la police nationale, a été condamné à neuf mois de prison sous surveillance électronique et à une amende de 7.000 euros. En 2018, il avait mortellement atteint un client menaçant, à l’extérieur du cabaret. Mis en examen, il plaide la légitime défense.
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Note de lecture :
Ce 13 octobre 2023, jour de mobilisation nationale pour les salaires et contre la vie chère, les élèves du lycée Balzac à Tours bloquent l’entrée. Ils sont sur les trottoirs et ne bloquent donc pas la circulation.
Extrait : Le tribunal de Coutances (Manche) a rendu son jugement le 11 octobre 2023 : il a estimé que les violences aggravées sur les enfants étaient caractérisées, mais prescrites.
Le mardi 10 octobre 2023, trois surveillants de la maison d’arrêt de Strasbourg sont jugés au tribunal correctionnel. Ils sont poursuivis pour violences : un jeune homme qui arrivait à la prison a refusé de donner son téléphone à une surveillante sous prétexte que c’était une femme. Selon Romain G. , le plus gravement mis en cause, il se serait alors montré menaçant. Romain G. dit qu’il a voulu protéger sa collègue Estelle G. et qu’il a tenté de mettre le jeune homme au sol, aidé par un autre collègue, Davy B. (suite…)
Extrait : Il se rendait à son travail de nuit à moto et a franchi un feu rouge puis percuté un piéton, vendredi soir. Ce dernier est entre la vie et la mort. Blessé, le fonctionnaire a été placé en garde à vue à l’hôpital.
Extrait : Jeudi 5 octobre 2023, à Moissac en Tarn-et-Garonne, un homme armé d’un couteau et menaçant s’est retranché à son domicile. Un gendarme à ouvert le feu et l’a blessé à la main.
Extrait : Il indique que son client est « dans l’incompréhension totale » et qu’il s’agit « d’une agression particulièrement violente » qui a conduit à « une fracture au niveau du cou ».
Extrait : Les enfants ont relaté des coups de cravache Dès le début de l’audience, la présidente du tribunal a précisé qu’elle était mal à l’aise avec ce dossier : le prévenu avait des responsabilités au sein de la gendarmerie, l’enquête a été menée par des gendarmes et le contrôle judiciaire effectué par des gendarmes.
Extrait : Le 1er juillet au soir, une bande de 4 policiers de la BAC croisent Hedi et un ami dans une rue de Marseille. Ils lui tirent dessus : une balle en caoutchouc en pleine tête. Hedi s’effondre, gravement blessé. Les policiers le traînent au sol pour aller le tabasser dans une ruelle et l’abandonnent là. Laissé pour mort.
Extrait : Jusqu’à six mois de prison avec sursis ont été requis contre deux policiers de la Bac marseillaise accusés de violences lors d’une intervention dans le centre-ville après la diffusion d’une vidéo dans la presse, pièce maîtresse de ce dossier
Extrait : Un non-lieu vient d’être prononcé pour une affaire de tir de LBD qui avait blessé une mère de famille au bras gauche, en 2017. La partie civile a annoncé qu’elle allait faire appel
Extrait : Pour Politis, plusieurs blessé·es et mutilé·es par les forces de l’ordre racontent leur histoire et s’interrogent : comment survivre après les coups de la police ?
Extrait : Au lendemain des faits, Mariame se plaint toujours de douleurs au ventre et sur les hanches. La jeune femme âgée de 18 ans aurait été giflée par des policiers de la police aux frontières. Ils lui auraient ensuite asséné des coups de pieds au ventre et à la jambe. Lui occasionnant 5 jours d’itt.
Le 17 août 2023, à Saint Girons (Ariège) , Hélène, 53 ans, conductrice de car constate qu’une voiture vient de se stationner sur l’emplacement réservé aux bus où elle doit s’arrêter. Elle klaxonne donc plusieurs fois. Arrivent Deux policiers municipaux qui …. signifient à Hélène d’arrêter de klaxonner. Celle-ci, estimant que le rôle des policiers municipaux est plutôt de demander à l’automobiliste mal garé de partir du stationnement des bus, leur demande de « faire leur travail » et ceci « sans insulte et sans que ce soit violent », précise-t-elle.
Extrait : Le représentant du ministère les a qualifiés de « justiciers » se sentant « pousser des ailes ». Cinq policiers d’une brigade de proximité de Pantin (Seine-Saint-Denis) qui opéraient dans des quartiers sensibles ont été lourdement condamnés ce jeudi par le tribunal de Bobigny. Main fracturée à la matraque en guise de leçon, faux procès-verbaux, perquisition nocturne illégale… La liste est effrayante !
Extrait : Deux policiers de Dijon étaient jugés ce 12 septembre au tribunal correctionnel. Ils sont soupçonnés de violences lors d’une interpellation, et d’avoir rédigé un compte-rendu mensonger.
Extrait : Un policier a ouvert le feu à deux reprises sur un conducteur qui tentait de prendre la fuite dans sa direction sur le parking d’AuShopping à Englos (Nord). Blessé, le pronostic vital du jeune homme de 20 ans n’est pas engagé. Trois personnes, âgées de 15 à 21 ans, ont été placées en garde à vue. L’IGPN a été saisie.
Extrait : Un policier dijonnais de 46 ans a été mis en examen pour tentative d’homicide et écroué. Dans la nuit du dimanche 10 au lundi 11 septembre, cet habitant d’Is-sur-Tille a poignardé à plusieurs reprises sa compagne. La victime, policière municipale à Dijon, est gravement blessée.
Extrait : Une vidéo virale, tournée le 9 janvier 2020, montrait un policier, rue Saint-Lazare à Paris, armé d’un lanceur de balles de défense (LBD), tirer sur la foule à environ un mètre de distance, faisant tomber à terre un homme.
Extrait : Il s’appelle Sefa, il n’a que 16 ans et il est dans un état désespéré. À Élancourt en banlieue parisienne le 6 septembre, l’adolescent était en moto lorsqu’il a été pris en chasse par une voiture de police. Un deuxième véhicule de police s’est mis sur son chemin et l’a percuté.
Extrait : Arthur*, 13 ans, porte toujours son attelle à une jambe, 38 jours après les faits survenus le 24 juillet dans un supermarché de Chanteloup-en-Brie (Seine-et-Marne). Il souffre d’une luxation du genou en raison des coups de pied assénés par son père, policier municipal. Jugé le 30 août, il a dit sa honte et ses regrets.
MARSEILLE : « J’AI SENTI DES COUPS, PUIS TROU NOIR », TÉMOIGNE OTMAN QUI AFFIRME AVOIR ÉTÉ VIOLEMMENT INTERPELLÉ PAR DES POLICIERS EN MARGE DES ÉMEUTES
Extrait : Un homme de 36 ans assure ce mercredi avoir été violemment interpellé par des policiers, en juillet dernier, en marge des émeutes à Marseille. Il a porté plainte.
Extrait : Nos confrères de Cnews et du JDD ont raison : il y en a marre de cette insécurité qui plane sur le pays. Quelques exemples d’affaires inquiétantes dont ces médias ne parleront pas, rien que ces derniers jours en France
Extrait : L’interpellation violente d’un homme, samedi 12 août 2023 à Bagneux (Hauts-de-Seine), par deux policiers, interroge. Deux enquêtes sont en cours
Extrait : Ce père de famille a-t-il eu la main lourde sur son adolescent ? Faute de représentant légal de l’enfant à l’audience, l’affaire, présentée ce lundi 14 août devant le tribunal correctionnel de Compiègne, a été renvoyée au 2 octobre prochain.
Extrait : Dans les colonnes de Médiapart, journalistes, lecteur.rice.s, ont témoigné de l’indifférence, voire de l’approbation, d’une partie de la population vis-à-vis des violences policières. Celles-ci ont pourtant provoqué la mort de deux jeunes adultes et fait de nombreux blessés graves. Dans mon entourage, nous faisons, stupéfait.e.s et sidéré.e.s, le même constat, plusieurs semaines après ces drames.
Extrait : Après l’exécution de Nahel, l’État français a déployé des unités anti-terroristes lourdement armées contre la population civile, et leur a donné carte blanche. À Mont Saint-Martin, en Lorraine, le 30 juin, le RAID a failli tuer Aimène. Cet agent de sécurité de 25 ans rentrait du travail et venait de rejoindre ses amis. Alors qu’ils étaient en voiture, le jeune homme a reçu un tir en pleine tête. Une munition dite «bean bag» : une cartouche contenant du plomb, tirée au fusil à pompe.
Extrait : Emportée par une violente charge policière le 23 mars 2019 à Nice, Geneviève Legay avait eu plusieurs côtes cassées et des fractures au crâne. Le commissaire divisionnaire Rabah Souchi, responsable des opérations de maintien de l’ordre ce jour-là, sera jugé le 13 octobre devant le tribunal correctionnel de Lyon.
Extrait : L’homme de 38 ans grièvement blessé le 15 juin dernier après avoir été atteint par au moins un coup de feu tiré par un policier municipal à Fontaine, alors qu’il circulait à scooter sur une piste cyclable, a déposé plainte. « Il n’y a pas beaucoup de doute sur le fait qu’il finisse avec une infirmité permanente. » C’est Me Emmanuel Decombard qui prophétise cela en parlant de l’homme de 38 ans qu’il a accompagné vendredi dernier à l’hôtel de police de Grenoble. Un homme jusque-là « inconnu de la justice », selon l’avocat grenoblois, qui, le 15 juin dernier, a été atteint par au moins une balle de calibre 9 mm tirée par des policiers municipaux fontainois.
Extrait : Pendant que les policiers se mettent en arrêt maladie pour obtenir les pleins pouvoirs, le bilan de la répression qui a frappé les banlieues entre le 27 juin et le 2 juillet dernier ne cesse de s’alourdir.
Extrait : David B, l’un des policiers poursuivi pour avoir tabassé Hedi, était aussi ciblé pour les mêmes faits contre Angelina, en 2018 à Marseille révèle Mediapart. L’affaire avait été classée après une enquête bâclée.
Extrait : Lundi 24 juillet. Un policier municipal de 43 ans habitant en Seine-et-Marne passe en procès. Il a frappé son fils de 13 ans deux jours plus tôt dans une grande surface. Des coups très violents, en public, puisque l’enfant a 20 jours d’ITT.
Extrait : Il y a quatre semaines à Marseille Hedi, 22 ans, subissait une tentative d’homicide et des actes de barbarie par quatre agents de la BAC. Depuis, l’affaire a pris de telles proportions, les syndicats policiers et la hiérarchie des forces de l’ordre ont tellement saturé les médias de leurs mensonges, que les éléments clés sont passés au second plan. Ils sont pourtant essentiels pour comprendre la gravité de la situation. En voici un résumé chronologique en 12 points :
Extrait : Une enquête, confiée à la police des polices, a été ouverte après la plainte d’Hedi, ce jeune homme qui accuse quatre policiers de la BAC de Marseille de l’avoir tabassé début juillet.
Extrait : D’abord poursuivi pour de supposées violences contre les forces de police lors d’une manifestation en février 2020, un homme a finalement été innocenté grâce à une vidéo amateur. C’est un policier qui devra répondre fin août de violences aggravées contre ce manifestant devant le tribunal correctionnel.
Extrait : Quatre policiers de la BAC ont été mis en examen ce jeudi pour violences volontaires aggravées, lors des émeutes à Marseille. Face au rassemblement qui s’est tenu en leur soutien devant les locaux de l’IGPN, l’avocat des victimes de ces violences dénonce « l’irresponsabilité »‘ de ces fonctionnaires.
Extrait : L’enseignante de 51 ans a été opérée d’une fracture du tibia et péroné, des blessures ayant entrainé 45 jours d’interruption totale de travail.
Extrait : Sept fonctionnaires ont été placés en garde à vue mardi matin. Selon nos informations, ils ont été convoqués pour des violences en réunion par personne dépositaire de l’autorité publiques après l’hospitalisation d’Hedi, 22 ans.
Extrait : Dans la nuit du vendredi 30 juin au samedi 1er juillet 2023, les retenus du CRA de Marseille se sont révoltés face à leurs conditions de vie indignes. Cette émeute a été déclenchée suite au refus de soin de A., en détresse médicale.
Extrait : Le 13 avril 2023 au soir, un véhicule de police a renversé trois adolescents en scooter. L’enquête de l’IGPN que StreetPress et Mediapart ont pu consulter montre que les fonctionnaires ont d’abord tenté de masquer leur faute.
Il est tout juste 5 heures du matin, ce vendredi 14 avril. Les policiers Alexis D., Emilia S. et Mamoudou C., sont entendus simultanément par trois fonctionnaires du service de traitement judiciaire des accidents (STJA).
Extrait : Cinq policiers d’une compagnie de Saint-Denis, la CSI 93, ont été renvoyés devant la cour criminelle de Bobigny pour avoir, lors de son interpellation, tabassé un jeune et avoir occulté ces violences en rédigeant de faux procès-verbaux. Un crime passible de 15 ans d’emprisonnement. « Une décision courageuse qui devrait être la règle », commente l’avocat de la victime, Me Yassine Bouzrou.
Extrait : Vingt-quatre heures après son interpellation lors de la manifestation interdite en mémoire de son frère Adama, Yssoufou Traoré est sorti libre de l’hôpital, dimanche.
SAINTE-SOLINE : « CE N’EST PAS EN PROCÉDANT AVEC UNE VIOLENCE AUSSI INOUÏE DE LA PART DES FORCES DE L’ORDRE QU’ON VA PARVENIR » À RÉCONCILIER LA POLICE ET LA POPULATION, POINTE LA LDH
Extrait : Dans son rapport sur l’intervention des forces de l’ordre à Saint-Soline le 25 mars, la Ligue des droits de l’Homme dénonce une « volonté délibérée de ne pas porter secours » aux blessés.
Extrait : Hedi, 22 ans, a été frappé et a reçu un tir de LBD en pleine tête dans la nuit du 1er au 2 juillet, selon le quotidien «la Provence» qui a recueilli son témoignage et celui de ses proches. Une information judiciaire a été ouverte pour «violences en réunion par personne dépositaire de l’autorité publique».
Extrait : L’équipe de Made in Marseille a choisi de prendre le temps avant de communiquer sur l’agression vécue par une de ses journalistes. Le 27 juin, une des membres de la rédaction du site d’informations locales s’apprêtait à prendre un vélo en libre-service à proximité du Mucem, où allait se rendre le président de la République. Contrôlée par un CRS, l’échange aurait, selon les mots du journal dans un communiqué, dérivé en “agression physique”.
Extrait : Le journaliste et militant avait été molesté, en 2019, en marge d’une manifestation de sans-papiers, par un agent de la BAC, qui a depuis été radié de la police.
Extrait : Un gardien de la paix stagiaire qui avait frappé à coups de poings et de pieds un homme menotté au tribunal de Paris contestait sa suspension. La justice ne l’a pas suivi.
Extrait : Un homme de 25 ans a été gravement blessé par un projectile, vendredi soir à Mont-Saint-Martin (Meurthe-et-Moselle). Sa famille accuse le Raid et a déposé plainte.
Extrait : Dans la nuit du 28 juin, William, habitant du quartier de l’Ariane à Nice se trouve à proximité des émeutes dans le quartier. L’homme accuse la police de l’avoir frappé sans raison, vidéo à l’appui. La police répond.
Extrait : Réfugié politique en France, Serge témoigne des violences policières qu’il a subies un soir de mars 2023 par la police française. Il ne voit « pas beaucoup de différences avec la police russe ».
Extrait : Les faits remontent au 26 juin 2021, ils ont été jugés par le tribunal correctionnel ce mardi 27 juin. La justice reprochait aux deux muto’i ainsi qu’à un troisième prévenu d’avoir, sur le quai de Vaiare, porté des coups à plusieurs personnes dont un homme qui sortait de prison. Les magistrats sont allés en deçà des réquisitions du parquet.
Extrait : Le conducteur de la Peugeot 308 pris en chasse entre Reims et Compiègne, samedi 24 juin 2023, a été entendu ce lundi. Sa cargaison a-t-elle motivé cette folle course-poursuite?