Cinq ans après la mort d’Allan Lambin, dans une cellule de dégrisement du commissariat de Saint-Malo (35), les quatre policiers chargés de sa surveillance sont renvoyés devant le tribunal correctionnel pour homicide involontaire.
Un homme de 38 ans est décédé dans la nuit du samedi 16 au dimanche 17 novembre 2024, dans la salle d’accueil du commissariat de Rouen (Seine-Maritime). Il avait été interpellé quelques minutes plus tôt.
Un homme a été abattu par un policier, tôt ce dimanche, à Villeneuve-Saint-Georges. Les fonctionnaires avaient été appelés pour un trouble du voisinage.
Interrogés par le Comité des droits de l’Homme de l’ONU sur la hausse du nombre de décès consécutifs à l’intervention de la police, les représentants de l’Etat français sont passés à côté du sujet.
Le parquet de Paris demande que trois policiers accusés d’avoir causé la mort du chauffeur-livreur Cédric Chouviat en 2020 soient jugés pour homicide involontaire. Chouviat, 42 ans, est décédé lors d’une interpellation policière en janvier 2020, répétant à plusieurs reprises : « J’étouffe ». Les trois officiers – âgés de 28, 33 et 38 ans – n’ont pas été démissionnés et continuent d’exercer leurs fonctions. Ils ont été mis en examen pour homicide involontaire en 2020, le temps qu’un juge d’instruction instruise le dossier.
Il y a dix ans, la mort de Rémi Fraisse à Sivens a bouleversé les luttes écologiques en France. Cet événement a été un moment charnière de ma vie. J’ai rapidement abandonné mes études pour me lancer dans la photographie des luttes. Dix ans plus tard, à Politis, je continue de couvrir les manifestations et le sujet des violences policières.
L’homme de 72 ans, qui a été blessé vendredi soir après un échange de tirs avec les forces de l’ordre près de Nantes, à Saint-Herblain, est mort des suites de ses blessures ce samedi.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, un prisonnier du CRA 3 du centre de rétention du Mesnil Amelot est décédé. Des prisonniers racontent qu’il était malade et n’a pas été pris en charge et qu’il est mort de manque de soin et de l’inaction des flics qui ne sont pas intervenus malgré les appels répétés de ses codétenus. On reçoit pour cette émission des membres du collectif A bas les CRA qui luttent contre les frontières et leurs prisons et soutient les personnes enfermées dans les CRA. On repasse ensuite l’enregistrement d’un bout d’une discussion avec Aurélie Garand, frère d’Angelo Garand, tué le 30 mars 2017 par le GIGN chez lui alors qu’il n’était pas revenu d’une permission.
Arnaud Bonnefoy, ancien gardien de la paix au Blanc-Mesnil, va être jugé par la cour d’assises de Paris pour avoir tué sa compagne Amanda Glain en l’étranglant le 28 janvier 2022.
Un automobiliste de 45 ans est mort à l’issue d’une course-poursuite à Pernes-les-Fontaines dans le Vaucluse la nuit dernière. L’automobiliste de 45 ans était pris en chasse par une patrouille du PSIG, le peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie.
Le puzzle judiciaire de l’enquête sur la mort de Jean-Paul Benjamin illustre le soutien sans faille dont peut bénéficier un policier quand il est mis en cause pour avoir tué un homme. Dans le détail de la procédure et du dossier administratif de l’agent, consultés par Libération, apparaissent plusieurs preuves de l’aide fournie par le ministère de l’Intérieur à Emmanuel N. Ce brigadier, ancien de la brigade anticriminalité (BAC) d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), est aujourd’hui mis en accusation devant la cour criminelle de Seine-Saint-Denis pour des «violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner». Un crime pour lequel il encourt une peine de vingt ans de prison.
Les avocats de la famille de Rony Cély ont tenu à faire un point sur l’enquête, ce vendredi, à Goyave, commune où, le 9 janvier dernier, cet homme schizophrène a été tué par un gendarme, lors de son interpellation. Maître Maritza Bernier craint une clôture prématurée de l’instruction, au stade actuel, alors que le tireur est considéré comme simple « témoin assisté » ; elle demande sa mise en examen.
Une lettre de Bambina du centre de détention pour femmes des Baumettes à Marseille où elle est arrivée après 8 transferts. Des nouvelles d’Aurélie dont on lit une lettre à l’antenne. Elle annonce son départ pour le CNE en fin d’année et revient sur l’arbitraire des matons à Poitiers-Vivonne … On parle de l’audience à venir au tribunal administratif de Paris le vendredi 11 octobre prochain dans le cadre des plaintes et des censures de l’administration pénitentiaire contre l’Envolée. Retour sur le procès de deux flics de la BAC du 93 qui avaient tiré sur Nordine et Meryl, qui a perdu le bébé qu’elle portait.
Le jeune Réunionnais âgé de 21 ans est décédé, après un tir de taser à la Ferté Saint-Aubin le 3 novembre 2013. Le parquet a requis 1 an de prison avec sursis à l’encontre de l’ancien militaire.
La décision du procureur de la République de Rennes, Frédéric Teillet, vient de tomber, ce jeudi 26 septembre. Les différentes parties en ont été informées. Il n’y aura pas d’autre procès sur la mort de Steve Maia Caniço, tombé lors d’une charge policière dans la Loire et mort, la nuit de la Fête de la musique, le 22 juin 2019. La relaxe du commissaire de police Grégoire Chassaing est définitive.
Ce jeudi 19 septembre, deux Kanaks ont été tués lors d’une opération de police menée dans la tribu Saint-Louis. Le bilan s’alourdit à 13 morts. En Kanaky/Nouvelle-Calédonie, l’engrenage sécuritaire se déchaîne. Le gouvernement français a déployé plus de 6000 policiers et emprisonné en métropole 7 membres de la CCAT, la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT). Des méthodes qui en rappellent d’autres : celles mobilisées pendant la guerre d’Algérie. L’État français renoue, dans le silence médiatique, avec son passé colonial. Pour faire le point sur cette situation dans l’impasse, Blast reçoit le député indépendantiste kanak nouvellement élu Emmanuel Tjibaou.
Pas de justice pas de paix : 5 ans après la charge policière qui avait fait des dizaines de blessés à Nantes et provoqué la noyade de Steve, le commissaire est blanchi par la justice et promu par le Ministère de l’Intérieur.
De fortes tensions règnent encore en Nouvelle-Calédonie. Deux hommes de la tribu kanak ont été tués par des gendarmes du GIGN au cours d’une opération des forces de l’ordre.
Ils s’appelaient Samuel Moeika et Johan Kaidine. Ils avaient 30 et 29 ans, et ont été abattus par les agents du GIGN, venus de France métropolitaine pour mettre au pas leur archipel, ce jeudi 19 septembre.
Les médias du groupe Bolloré, le JDD en tête, suivi d’Europe 1 et de CNews, mènent une offensive pleine de contre-vérités dans l’affaire Nahel Marzouk, tué par un policier à Nanterre le 27 juin 2023. Prétextant un accès aux conclusions des juges d’instruction, ils remettent en cause la qualification « homicide volontaire » et évoquent « une trajectoire de tir déviée ». Blast avait mené l’enquête, en partenariat avec l’ONG Index, et dénonce une falsification. Explications.
Un homme a été tué lors d’une opération de police à Saint-Louis (Nouvelle-Calédonie) dans la nuit de mercredi 18 à jeudi 19 septembre, portant à douze le nombre de morts depuis le début des troubles dans l’archipel, ont annoncé les autorités.
100 morts sous les balles de la police n’auront entraîné qu’un rapport parlementaire de mauvaise foi et une jurisprudence floue. La famille de Luis Bico, tué par la police en août 2017, vient de saisir la Cour européenne. Flagrant déni s’adresse à l’ONU pour dénoncer une inertie française inconséquente et criminelle.
La famille de Luis Bico, tué en 2017 alors qu’il tentait de s’enfuir en voiture, a saisi jeudi la Cour européenne des droits de l’homme. C’est la première fois que la loi Cazeneuve, qui a élargi les conditions d’ouverture du feu pour les policiers, est ainsi contestée.
Près de deux mois après la mort de Maïky, tué par un tir de gendarme à Fenouillet près de Toulouse fin juillet, le rapport balistique n’est toujours pas versé au dossier, les militaires ont changé d’affectation et la famille espère visionner les bandes vidéo.
Pas de légitime défense. La thèse est exclue dans l’ordonnance de mise en accusation des juges, ont fait savoir des sources judiciaires ce vendredi 6 septembre. Le policier ne se trouvait pas sur la trajectoire du fourgon conduit par Jean-Paul Benjamin lorsqu’il a redémarré, en mars 2022 à Sevran (Seine-Saint-Denis), comme l’avait affirmé Libération dès les jours suivants. «En l’absence d’élément de danger immédiat, l’usage d’une arme en direction du conducteur n’est pas absolument nécessaire et est surtout disproportionné face au simple risque de fuite d’une personne soupçonnée du vol d’un bien», précisent les juges.
Le 15 août, à Thio, sur la côte est de la Nouvelle-Calédonie, un homme de 43 ans a été tué lors de violents affrontements entre la CCAT et les forces de l’ordre. Les militants indépendantistes contestent avoir fait usage d’armes à feu. Incompréhension aussi du côté de la mairie, qui rappelle qu’un accord avait été trouvé la veille.
Les images filmées à Paris ce vendredi 30 août par un riverain sont à peine croyables, mais pourtant authentiques. Deux hommes chauves, hilares, dégainent des armes à feu sur un balcon, et tirent en l’air, avant de se regarder en rigolant. Des tirs à balles réelles en pleine capitale au petit matin.
«Je l’affirme haut et fort, la France a tué mon mari par son insuffisance, son laxisme et son excès de tolérance». Ce sont les accusations très fortes tenues par la veuve d’Eric Comyn, un gendarme décédé lundi 26 août dans l’exercice de ses fonctions … Toute vie est irremplaçable, l’immense souffrance de la femme du défunt est évidemment compréhensible. Ce qui l’est moins, c’est l’instrumentalisation de la mort de ce gendarme et la cascade de propos à la fois mensongers et dangereux qui en découlent. Pour y répondre, quelques faits qui ne seront pas diffusés dans les médias dominants.
Un homme de 47 ans est décédé d’un arrêt cardiaque au nouveau commissariat de Wattignies (Nord), le 16 août 2024, après avoir été placé en rétention. Contactée par la police après plusieurs jours, sa famille estime avoir été prévenue trop tard.
Avant ce crime, Arnaud Bonnefoy était déjà connu des autorités pour des actes de violence domestique. En 2019, il avait été placé en garde à vue pour des violences exercées sur une autre compagne.
En principe, un policier incarne la loi, il est assermenté, il est donc tenu d’être irréprochable et surtout de rendre des comptes. En France, c’est l’inverse : plus les policiers sont violents, plus on protège leur identité, moins ils rendent de compte. C’est un privilège de plus dont bénéficient les policiers violents. Alors même que les médias n’hésitent pas à diffuser l’identité des auteurs de délits et de crimes le reste du temps.
Un homme de 51 ans placé en garde à vue est retrouvé mort dans sa cellule au commissariat de Saint-Nazaire. Les circonstances du décès restent à éclaircir. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de cette mort mystérieuse qui soulève de nombreuses interrogations…
Un quinquagénaire originaire de Saint-Nazaire a été retrouvé mort au commissariat de police de la cité portuaire ce mardi 20 août 2024, peu après 10 h. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes du décès.
Un homme a été tué ce jeudi 15 août en Kanaky par un tir de gendarme à Thio (est), portant à onze le nombre de décès depuis le début du soulèvement dans l’archipel.
Dans les rues de Semide, un village de 210 habitants près de Machault dans les Ardennes, les habitants sont encore sous le choc ce 14 août après le drame qui s’est déroulé la veille : un homme, diagnostiqué schizophrène, a été tué par le tir d’un gendarme. Alors qu’une dizaine de militaires tentaient de le maîtriser, il les a menacés avec une fourche.
Alors que les investigations se poursuivent, après qu’un policier a ouvert le feu sur un individu armé d’un couteau, vendredi soir à Bordeaux, l’autopsie de la victime doit être pratiquée ce lundi.
Âgé de 44 ans et habitant à Bruges, l’homme tué par des tirs d’un policier, vendredi 9 août, était en fugue de l’hôpital psychiatrique Charles Perrens et avait volé un couteau dans une épicerie de la rue d’Ornano, avant de revenir rôder autour du commerce.
La mort du jeune Nahel avait déclenché la colère populaire l’été dernier. Plus d’un an après les faits, l’enquête se poursuit. Les 15 et 16 juillet derniers marquent un tournant important dans le dossier. En effet, les juges d’instruction ont confronté le récit des policiers à celui des quatre témoins présents le jour du drame. Ces derniers remettent en doute les témoignages des deux motards accusés.
«L’homme qui a froidement abattu mon fils Souheil d’une balle en plein cœur se pavane lors d’un spectacle de BMX devant des millions de téléspectateurs […] comme si rien ne s’était passé, comme si nous n’existions pas». Ce sont les mots d’Issam El Khalfaou, le père de Souheil, dans une tribune poignante publiée le 4 août.
Flagrant Déni livre un dossier sur le silence qui entoure les homicides policiers. A partir de différentes affaires, il explore les différents mécanismes par lesquels policiers, procureurs et journalistes concourent à priver les victimes du droit à la vérité.
Au printemps, la Cour de cassation a jugé que les policiers peuvent tirer même en dehors de la légitime défense. Dans la foulée, l’Assemblée nationale a esquissé un geste en faveur de la modification de l’article L435-1 du Code de sécurité intérieure… Juste avant d’être dissoute. Tout reste à faire.
Amar Slimani a été tué le 29 juin dernier à Bobigny (Seine-Saint-Denis) par un policier hors service. Passionné de football, présent en France depuis quatre ans, il avait quitté sa terre natale en quête d’une vie meilleure. Amar est décrit par son entourage comme un homme respectueux, sans histoire et travailleur. Portrait posthume.
Le Sénégalais Ibrahima Keita, âgé de 27 ans a été abattu jeudi dernier, par la police française, dans les rues de Paris. L’incident a eu lieu aux environs de 19h15mn, à la rue Vernet, à proximité de la célèbre place des Champs-Élysées, dans le VIIIe arrondissement de Paris. En effet, le jeune sénégalais avait tenté un hold-up dans un commerce, a poignardé le binôme du policier qui tentait de l’interpeller.
Près de 200 personnes se sont rassemblées samedi à Bobigny, en soutien à la famille d’Amar Slimani. Ce ressortissant algérien a été abattu de 6 balles par un policier en civil le 29 juin dernier. Dans la foule, une conviction : le caractère délibéré et raciste du crime.
Souvenez-vous, il y a un an sur les réseaux sociaux, la France assistait au meurtre du jeune Nahel Merzouk, 17 ans, tué par un policier pour un refus d’obtempérer.Suite à cet homicide, une partie de la jeunesse française s’était embrasée. La majorité des médias s’était mis en ordre de bataille pour tenter de justifier du meurtre du jeune Nahel. Et une cagnotte avait été lancée en soutien au policier et à sa famille, qui a atteint 1,6 millions d’euros. Rien que ça. Mais alors le tir du policier était-il vraiment justifié ? Faisait-il face à un réel danger au point d’ôter la vie à un jeune garçon de 17 ans ? Grâce au travail de l’ONG @INDEX_ngo qui a eu accès aux images de vidéosurveillance et au dossier judiciaire, Blast vous révèle qu’à aucun moment le redémarrage du véhicule de Nahel n’a mis en danger le policier et les passants. Le tir n’était donc pas justifié. Révélations.
Un an après la mort de Nahel Merzouk, trois nouvelles expertises judiciaires ont été remises aux juges d’instruction chargés de l’enquête. Consultées par Libération, ces nouvelles pièces versées à la procédure le 28 juin et déjà évoquées par BFM et RTL, apportent des informations capitales sur les instants qui ont précédé le tir du policier Florian M. Ces trois rapports – balistique, médical et d’accidentologie – ont été réalisés suite à la reconstitution judiciaire organisée le 5 mai. Le récit des agents est conforté sur les risques pris par l’adolescent dans sa fuite mais est contredit à l’inverse concernant le danger immédiat pour les policiers au moment du tir.
7 tirs, dont deux balles dans le dos et une dans la tête. Aucune chance de survie. Puis le tireur a pris des photos du cadavre. Cette scène d’exécution sommaire macabre s’est passée le 29 juin au petit matin. Le tueur qui s’est acharné sur un homme en fuite est un policier.
Samedi matin, un policier membre de la DOPC (direction de l’ordre public et de la circulation) a été placé en garde à vue. La raison ? Ce dernier est soupçonné d’avoir abattu un squatteur qui avait pris ses dispositions, chez sa grand-mère. Il lui aurait tiré dessus, avec son arme de service.
Alors brigadier-chef membre d’une compagnie de CRS, le policier est accusé d’avoir tué Aboubacar Fofana, 22 ans, le 3 juillet 2018, lors d’un contrôle routier dans le quartier du Breil, à Nantes. Après avoir invoqué la légitime défense, le mis en cause a plaidé en garde à vue un tir accidentel, expliquant qu’il tentait de se pencher dans l’habitacle du véhicule pour saisir le volant et empêcher Aboubacar Fofana de fuir.
Le policier accusé d’avoir tué par balles Olivio Gomes, un automobiliste, à Poissy (Yvelines) en 2020, va être renvoyée devant une cour d’assises pour homicide volontaire, a confirmé la cour d’appel de Versailles.
Un agent de voirie et un policier ont été blessés, sans que leur pronostic vital ne soit engagé. L’auteur de l’attaque, âgé de 47 ans, a été ensuite tué par balle au thorax par un policier municipal qui a fait usage de son arme à deux reprises, selon l’une des sources.
Un homme retranché, refusant de quitter son immeuble, a été mortellement blessé par balle lors d’une intervention des forces de l’ordre à Marseille (Bouches-du-Rhône) ce jeudi, selon une information de la préfecture de police des Bouches-du-Rhône au Parisien.
Mardi 11 juin, un homme de 34 ans est décédé à Dumbéa après avoir été grièvement blessé par un membre du GIGN le soir du 29 mai, dans un quartier de Koutio.
Selon l’accusation, le commissaire a eu un usage disproportionné des armes, n’a pas attendu l’arrivée de renforts ou a voulu réaliser des interpellations alors qu’elles ne s’imposaient pas compte tenu de l’infériorité numérique et de la configuration des lieux. Selon Me Pineau, ce « désastre » est le résultat « d’un mauvais choix d’intervention tactique par un policier qui l’a individuellement décidé au mépris des règles qui gouvernent l’usage de la force ».
L’un des deux hommes blessés par balles par des gendarmes lundi en Nouvelle-Calédonie a succombé à ses blessures vendredi, ce qui porte à huit le nombre de morts depuis le début des troubles dans l’archipel français du Pacifique sud.
Alors qu’une vidéo montrant un policier frappant violemment un homme arrêté a été largement diffusée, la répression coloniale se poursuit dans l’archipel. Le couvre-feu est maintenu, et sept brigades de gendarmerie sont venues renforcer les effectifs sur place.
L’un des policiers sort de la voiture et se dirige vers le camion, sans brassard de police apparent. En l’espace de trois secondes, il se place à la hauteur de la portière conducteur de la fourgonnette, recule lorsque le véhicule redémarre et tire. Touché à l’omoplate, Jean-Paul Benjamin finit sa course dans le quartier voisin des Beaudottes à Sevran. La balle a traversé plusieurs organes vitaux et s’est logée dans le foie, provoquant une hémorragie interne.
Ce lundi de Pentecôte, le ministre de l’Intérieur était à Rouen pour décorer les policiers et sapeurs-pompiers qui sont intervenus vendredi pour maîtriser le début d’incendie de la synagogue ainsi que l’auteur des faits. L’homme, sous le coup d’une obligation de quitter le territoire (OQTF), a été tué par les forces de l’ordre. «Il a fait usage de son arme administrative et je veux dire qu’il a eu raison de le faire», avait déclaré le ministre le jour même, à propos du policier qui a neutralisé l’assaillant.
Depuis sept ans, la famille et les proches de Jérôme Laronze, attendent un procès. Cet agriculteur de 37 ans a été abattu par les gendarmes le 20 mai 2017. Marie-Pierre Laronze, sœur de l’éleveur et avocate au barreau de Lyon, s’indigne des lenteurs de la justice.
Ce trentenaire aurait refusé de lâcher son arme contraignant les policiers à lui tirer dessus. Il a été déclaré mort malgré l’intervention des secours.
Le meurtre de Nahel a replacé sur le devant de la scène les conditions dans lesquelles les policiers peuvent aujourd’hui faire usage de leurs armes. A travers une série d’enquêtes et de témoignages, Flagrant déni révèle l’opacité, le flou et la dangerosité des instructions relatives à l’usage de ces armes. Au cœur des controverses, l’article L435-1 du Code de sécurité intérieure. Une seule solution : son abolition.
COMMENT LA POLICE ET LES AUTORITÉS ESSAIENT D’OCCULTER LES MEURTRES COMMIS PAR LES POLICIERS OU GENDARMES. BIEN AIDÉES EN CELA PAR LES MÉDIAS.
Un exemple parmi tant d’autres : le cas du meurtre de Samba
Le texte ci-dessous est constitué à partir d’informations recueillies dans différents journaux. La plupart de ces informations sont suivies d’une note indiquant le lien de l’article de presse où cette information se trouve. De manière à alléger un peu le texte, un certain nombre de ces informations ne sont suivies d’aucune note : dans ce cas elles proviennent de l’article de « FR3 régions » dont le lien est noté (1).
Bref rappel : Samba Dior Diagne a été abattu de 3 balles par la police le 13 mars 2024 à Wattignies (59).
Il y a ce syndicaliste policier (2) qui se précipite pour faire savoir que Samba avait perdu son travail. Sans doute doit-on comprendre que, s’il a perdu son travail, il doit être en détresse et donc suceptible du pire ?
D’après nos informations, confirmées par l’AFP, un jeune homme de nationalité brésilienne qui faisait du transport pour des sites d’orpaillage clandestin a été tué le 18 avril par un tir de gendarme.
Un exilé est mort parce que les autorités lui ont interdit un accès sécurisé à une distribution de nourriture par des militants associatifs. On dit souvent que les frontières tuent mais ce sont des humains qui appliquent les lois racistes, et empêchent la solidarité qui assassinent.
Un braquage a eu lieu ce mercredi 10 avril à la banque Dupuy de Parseval de Clermont-l’Hérault. Un périmètre de sécurité a été mis en place … Le porteur du fusil est mort, abattu par un gendarme.
Il a joué avec le feu, jusqu’au jour où le tir est parti : un ex-policier de Seine-Saint-Denis a été condamné jeudi à quatre ans de prison, dont trois avec sursis, pour avoir accidentellement tué sa collègue avec son arme de service au commissariat de Saint-Denis en 2018.
Quelques mois après le drame, l’enquête avait été close sans qu’aucun lien n’ait été établi entre le tir de taser et le décès du Réunionnais. Jusqu’à ce que le procureur de la République de l’époque ouvre une information judiciaire pour homicide involontaire. Le gendarme auteur du tir est alors placé sous statut de témoin assisté, avant d’être mis en examen en octobre 2023, dix ans après les faits.
Flagrant Déni décrypte le meurtre de Luis Bico, l’une des première victime du « permis de tuer » offert à la police. La plus haute juridiction française doit juger l’affaire ce 4 avril. Une centaine de personnes sont mortes depuis.
Trois figures de la lutte contre les violences policières ont accepté de revenir avec Flagrant Déni sur les enjeux sociaux et politiques de l’article L435-1.
C’est un embarquement qui a tourné au drame, début mars dans le Nord, sous les yeux de policiers voulant empêcher un groupe d’exilés de prendre le départ.
Dans la nuit du mercredi 13 au jeudi 14 mars, un jeune homme qui circulait à scooter, à Aubervilliers en Seine-Saint-Denis, est mort après avoir été percuté par une voiture de police. Il n’avait que 18 ans et était originaire de La Courneuve. Il a été déclaré mort quelques heures après les faits, qui ont eu lieu en début de soirée.
Après un bras de fer avec le ministère de l’Intérieur, Flagrant déni a obtenu communication de l’instruction qui fixe les règles d’usage des armes applicables aux policiers. Tenue secrète depuis sa rédaction en 2021, elle présente de grosses lacunes juridiques.
« Il continuait d’avancer sur les policiers dans l’appartement », a ajouté une source proche du dossier, qui indique que deux policiers ont tiré pour un total de cinq tirs, dont trois ont atteint l’homme.
Le 3 mars 2024, des centaines de migrants ont tenté la traversée de la Manche sur le littoral du Nord. Une nuit meurtrière au cours de laquelle Jumaa Alhasan, migrant syrien, a disparu. À ce jour il n’a pas été retrouvé. Plusieurs associations ont saisi le Parquet de Dunkerque pour rouvrir les recherches, qui ont été jugées trop courtes.
En août 2022, deux jeunes lyonnais étaient abattus à Vénissieux (Rhône) par la police, après un refus d’obtempérer. Une situation de légitime défense, ont plaidé les forces de l’ordre et le ministère de l’Intérieur. Cette version est largement remise en cause par une expertise de l’ONG Index, rendue publique ce lundi. Révélations sur une affaire symptomatique de la sacralisation de la parole policière.
Le 24 mai 2019, à Drancy, Philippe Ferrières, 36 ans, a été tué par un policer. Lors d’une interpellation mouvementée, celui-ci l’avait attrapé au cou pour le maîtriser. Philippe est décédé peu après.
Il avait interdiction d’approcher son ex-femme. Ce jour là, il a tenté d’entrer de force chez elle et elle a appelé la police (1). Selon un des 3 policiers présents, il était agressif et « excité mais gérable ». Néanmoins, il semble que Philippe ait résisté à son interpellation. Les policiers lui assènent des coups de poing au ventre et au visage puis un coup de matraque à la cuisse. Puis ils l’amènent au sol ventre à terre. Alors, le brigadier Pierre-Yves A. se place à califourchon sur Philippe et lui inflige une clé d’étranglement avec son avant-bras (2) .
Romain Chenevat a été tué par un tir policier en 2018. La justice a déclaré un non-lieu, estimant que le policier était en situation de légitime défense. La famille a fait appel.
Au lendemain de décès impliquant l’intervention des forces de l’ordre, les procureurs sont souvent amenés à prendre la parole publiquement. Au risque de colporter des mensonges policiers… et de se faire ensuite corriger par la Justice.
Le militaire a tiré au pistolet mitrailleur sur un homme de 63 ans, lors de son interpellation programmée jeudi 22 février au matin. Il a été placé en détention provisoire.
A la suite de deux appels examinés le 5 décembre 2023, la chambre de l’instruction de Rennes a rendu sa décision, ce vendredi 23 février. Et confirmé, selon nos informations, l’ordonnance de mise en accusation. Elle renvoie un CRS, devant une cour criminelle, pour coups mortels, des violences ayant entraîné la mort, sans intention de la donner, d’Aboubacar Fofana, 22 ans, tué dans le quartier du Breil, à Nantes, le 3 juillet 2018. La décision a été rendue à huis clos.
Un gendarme a été placé en garde à vue, mercredi 21 février 2024, après avoir mortellement blessé un homme lors d’une intervention au domicile de la victime.
Après plus de huit ans, le parquet a reconnu dans son réquisitoire « un lien de causalité » entre la mort d’Adama Traoré et sa violente interpellation par trois gendarmes en 2016 dans le cadre du procès en appel des gendarmes. L’Etat continue cependant à demander la confirmation du non-lieu.
Les fonctionnaires de la brigade anticriminalité arrivent rapidement. Ils ordonnent, en français et en anglais à cet inquiétant personnage de lâcher son arme. Sans résultat, l’homme ne comprend pas … L’homme a continué de leur foncer dessus en courant avec son hachoir à la main », précise une source proche de l’affaire. Quatre des sept fonctionnaires sur place ouvrent le feu et tirent vingt-deux cartouches. Sept balles touchent l’agresseur …
Léonel Gomes ne veut pas parler de lui. Il préfère qu’on parle de son frère aîné : Olivio Gomes, tué devant son domicile, à Poissy (Yvelines), par un policier dans la nuit du 16 au 17 octobre 2020.
L’État confie des armes à des idiots hors de tout contrôle, qui ont bien compris une seule chose : quoi qu’ils fassent, l’impunité sera toujours de leur côté. Qui se sent aujourd’hui en sécurité face à la police ? Et s’il fallait désarmer la police, pour la sécurité de la population et des agents de police eux-mêmes ?
Elle s’appelle Sephora O., elle est policière en banlieue parisienne. Durant l’été 2022, elle est mise en examen pour «corruption», «participation à une association de malfaiteurs» et «violation du secret professionnel», accusée d’avoir vendu des informations confidentielles. Dans ce cadre, l’IGPN découvre une conversation entre cette policière et ses parents.
L’homme se trouvait dans la cage d’escalier de sa conjointe à Noisy-le-Grand, lorsqu’elle a activé son téléphone de protection de victimes de violences conjugales.
Le 23 juin 2021, Bilal M., 34 ans, est tué par des policiers qui procédaient à son expulsion locative. Ces derniers ont plaidé la légitime défense, accusant Bilal M. de les avoir agressés avec un couteau. INDEX a mené une contre-enquête et révèle des incohérences majeures dans la version policière des faits.
En décembre 2015, la presse annonce qu’un « forcené » a été tué par la police. L’affaire est promise à l’oubli. Mais très vite, le Collectif Babacar mène la bataille pour médiatiser les lacunes de l’enquête et réhabiliter la mémoire de la victime. Récit d’une victoire notable sur le front médiatique.
En décembre dernier, cinq ans après les faits, la famille de Brandon avait enfin obtenu la tenue d’un procès. Mais leurs espoirs ont été douchés ce mardi au moment de la décision du tribunal.
Une première version des policiers évoquait un refus d’obtempérer. Leur version a été contredite par l’exploitation des caméras de surveillance sur le périphérique, montrant que le véhicule d’Olivio Gomes roulait vite mais sans enfreindre le Code de la route, indique l’ordonnance de mise en accusation.
Lors des prises de parole, l’une des sœurs du jeune homme a déclaré qu’il était victime d’une « bavure » et de « violences policières ». Un sentiment partagé par les amis et membres d’associations à leurs côtés. Pour Yanise Cély, une autre sœur de Rony, tout n’a pas été dit sur cette affaire. Elle ne mâche pas ses mots. Il s’agit pour elle d’une « faute grave » du gendarme.
C’est au cours de la nuit du 25 au 26 juillet 2017, que le corps du quadragénaire avait retrouvé dans un bosquet, situé sur une butte de l’aire d’autoroute connue pour être un lieu de rencontres homosexuelles.
Cinq ans après l’opération de police controversée lors de la Fête de la musique sur les quais de la Loire à Nantes, le commissaire de police Grégoire Chassaing, sera jugé du 10 au 14 juin à Rennes pour « homicide involontaire » après la mort de Steve Maia Caniço.
Extrait Les gendarmes racontent avoir été attaqués à leur arrivée par la victime âgée de 39 ans, équipée d’une arme blanche, et avoir tiré. Cette version est contestée par la sœur et le neveu de la victime, sans plus de détails pour le moment.
Le drame, survenu dans la nuit de mercredi à jeudi en Seine-Saint-Denis, est accablant sur tous les plans. Un homme de 30 ans, père de famille, avait été tué par une rafale de tirs de Taser. Pas moins de 18 agents ont été envoyés pour un homme, 6 policiers ont fait usage de leurs taser, pour 10 tirs. Une série d’impulsions électriques de 50.000 volts ont frappé, bien plus que ce qu’un corps humain peut supporter. Après deux arrêts cardiaques, la victime était déclaré morte.
Un homme de 30 ans est décédé ce vendredi 5 janvier à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris, XIIIe arrondissement) où il avait été admis après une interpellation dans la nuit de mercredi à jeudi, a confirmé auprès de Libération le parquet de Bobigny.
Dans l’affaire du meurtre de Nahel par un policier, à Nanterre, le 27 juin 2023, l’avocat du CRAN, Me Alex Ursulet, revient sur la décision de la justice de ne pas accepter la constitution de l’association comme partie civile.
Les policiers ont maintenu leur poids pendant plus de 5 minutes sur la tête et la gorge du livreur de 42 ans, alors qu’il était menotté au sol. Son agonie avait été captée en vidéo : Cédric, tué pour un contrôle routier, et quatre enfants rendus orphelins.
Le 14 juin dernier, dans la nuit, Alhoussein Camara était atteint mortellement par le tir d’un policier, aux Planes. Six mois après, Charente Libre décortique ces quelques minutes qui ont conduit au drame. C’est l’affaire judiciaire qui a eu le plus fort retentissement cette année en Charente. Deux semaines avant l’affaire Nahel, le 14 juin, Alhoussein Camara, un Guinéen de 19 ans est tué d’une balle tirée par un policier aux Planes, alors qu’il partait travailler à la base Intermarché de Roullet.
À l’approche des fêtes, l’insécurité routière explose. La preuve : en dix jours seulement en France, des véhicules de la police et de la gendarmerie française ont tué trois piétons.
Extrait Une enquête est ouverte pour homicide involontaire. Elle est confiée conjointement à la direction départementale de la sécurité publique (DDSP) 37 et à la police judiciaire.
Florian Menesplier, le policier qui a exécuté Nahel à Nanterre le 27 juin dernier, est un agent de la compagnie motocycliste des Hauts-de-Seine. Il avait été décoré par Didier Lallement pour la répression du mouvement des gilets jaunes, et avait fait ses classes dans plusieurs brigades d’intervention ultra-violentes, notamment la CSI 93 mise en cause dans de nombreuses affaires de violences et d’extorsion, ainsi que la Brav-M, escadron de choc de la police parisienne. Il a été remis en liberté en novembre et possède désormais une véritable fortune grâce à une cagnotte lancée par l’extrême droite. L’enquête qui vient d’être révélée décrit les dernières minutes de la vie de Nahel : celle d’une agression délibérée du jeune conducteur, d’une mise à mort et des mensonges des policiers pour se couvrir.
Après l’accident mortel qui s’est produit ce lundi, à Senlis (Oise), une enquête de flagrance pour « homicide involontaire par conducteur » a été ouverte. Ce mardi, les deux militaires qui étaient à bord du véhicule ont été entendus. Nous avons retrouvé deux témoins du drame, ils racontent la terrible scène.
Le jeune homme de 22 ans découvert dans un état critique le 13 décembre 2023 après avoir tenté de fuir la police est mort. Il venait, semble-t-il, de chuter d’une esplanade haute de plusieurs mètres sur l’île de Nantes.
Le commissaire de police [Grégoire Chassaing] en charge de l’intervention policière au cours de laquelle le jeune homme est mort lors de la Fête de la musique à Nantes en 2019 est renvoyé devant le tribunal correctionnel pour «homicide involontaire». Un non-lieu a été ordonné pour les autres acteurs du dossier.
Extrait Une peine de 10 mois de prison avec sursis prononcée ce mardi 19 décembre par le tribunal judiciaire de Bayonne à l’encontre d’un conducteur de 36 ans, jugé pour homicide involontaire. Fin 2022, ce policier avait accidentellement tué sur la route une femme de 93 ans.
Extrait Comble de l’indécence, ce décès été prononcé au moment même où la BRAV allait «distribuer des cadeaux» aux enfants hospitalisés de Necker devant les médias, pour redorer son image. Non contente de mutiler et terroriser des manifestants, la BRAV-M, tue désormais également de simples habitants qui ont le malheur de croiser son passage, par hasard, dans la rue !
La juge d’instruction du tribunal de Bobigny (Seine-Saint-Denis) a décidé de renvoyer devant le tribunal correctionnel les deux agents qui, dans la nuit du 15 au 16 août 2021, avaient tiré à huit reprises sur une voiture. Le conducteur, atteint par six balles, et sa passagère avaient été grièvement blessés.
Merter Keskin est décédé au cours d’une garde à vue au commissariat de Sélestat en janvier 2021. Le parquet de Colmar a classé sans suite l’enquête sur les causes de sa mort.
Six mois après la mort de Nahel, tué à bout portant par un policier à Nanterre, la liste des personnes mortes après un « refus d’obtempérer » s’allonge. La dernière victime en date est un homme de 22 ans, mort dans la nuit de vendredi 15 à samedi 16 décembre, après une course-poursuite avec la BAC de Marseille.
Extrait Dans le XIXe arrondissement de Paris, le 12 décembre, un équipage de la BRAV-M, unité de police à moto, a percuté un homme. Grièvement blessé, il est décédé. Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour déterminer les circonstances de cet accident mortel et la responsabilité des policiers. Déjà décriées pour leurs interventions violentes contre des manifestant·es, les brigades de répression de l’action violente motorisées (BRAV-M), escouades de policiers se déplaçant en binôme sur des motos, sont aujourd’hui mises en cause pour leur conduite dangereuse dans les rues de Paris.
Un jeune homme est mort dans la nuit du vendredi 15 au samedi 16 décembre, en tentant d’échapper à un contrôle de police, dans le 9e arrondissement de Marseille. Un jeune homme de 22 ans est mort à Marseille après un accident de scooter, à la suite d’un « refus d’obtempérer », ont confirmé le parquet de Marseille et deux sources policières à France 3 Provence-Alpes.
Extrait Il y a seize mois, deux fonctionnaires de la région lyonnaise tiraient à plusieurs reprises sur une voiture, tuant ses deux occupants. Ils plaident la légitime défense et l’un d’eux a été placé sous le statut de témoin assisté. La mère d’une des victimes témoigne auprès de «Libé».
Extrait Le 24 juin 1973, Malika Yezid, 8 ans, est enfermée dans sa chambre par un gendarme qui veut lui soutirer des informations sur son grand frère soupçonné d’avoir volé une mobylette. Elle en sort inconsciente et décède quatre jours plus tard à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris.
Un accident survenu vendredi soir en Seine-et-Marne a coûté la vie à deux jeunes de 17 ans. D’après les premiers éléments de l’enquête, l’accident serait consécutif à un refus d’obtempérer lors d’un contrôle de police.
Extrait Ce 5 décembre 1986, deux jeunes hommes, Abdelwahab Benyahia et Malik Oussekine, sont tués par des policiers. Ces crimes provoquent des réactions politiques en chaîne.
Extrait Une vidéo accablante sur les circonstances de la mort de Mohamed Bendriss à Marseille vient d’être diffusée, cinq mois jour pour jour après le drame. Outre la question de la responsabilité des forces de l’ordre, c’est aussi celle du donneur d’ordre qui interroge : un certain Gérald Darmanin.
Extrait Une vie de couple de 28 ans, placée sous le signe de la violence pour lui et de l’alcoolisme pour elle. Elle avait confié à une amie qu’elle buvait pour oublier les coups. Lui présentait l’image du bon collègue, du gendarme exemplaire à l’extérieur, mais chez lui, il a été décrit par ses quatre enfants qui sont venus témoigner à la barre comme un tyran domestique.
Extrait Un combat judiciaire de longue haleine, marqué par de nombreuses incohérences : que ce soit la destruction de l’arme du tireur « par erreur » en 2018, la « disparition » de la dernière balle, les témoignages de policiers qui ne correspondent pas à l’expertise médico-légale et balistique, ou encore le fait qu’à huit policiers, ils aient été incapable de maîtriser un seul homme, tout indique que l’argumentaire de « légitime défense » avancé par les policiers ne tient pas la route. Pourtant, après un premier non-lieu contesté, la justice a décidé de blanchir les policiers et a tranché un deuxième non-lieu en mai 2023.
Extrait Six ans après, l’Etat jugé coupable. La France a été condamnée pour «faute lourde» et devra verser 138 000 euros aux proches de Shaoyao Liu, tué à Paris en 2017 lors d’une intervention de la police, selon un jugement civil rendu mercredi dont l’AFP a pris connaissance ce vendredi 24 novembre.
Extrait Le 14 juin 2023 près d’Angoulême, un jeune Guinéen est tué par un policier lors d’un contrôle. Les éléments recueillis sur place par la cellule investigation de Radio France remettent en cause la version policière. Secrets d’info a enquêté pour essayer de reconstituer le trajet du jeune homme et comprendre ce qui aurait pu se passer cette nuit-là.
Extrait Charles-Henri Salin était un lycéen. Ce soir du 18 novembre 1985, il sort du cinéma, son cartable sur le dos. Sa route croise celle d’un convoi de gendarmes patrouillant à Boissard à Pointe-à-Pitre. Charles-Henri n’ira pas plus loin, il sera tué par Michel Maas, 42 ans maréchal des logis de la gendarmerie. Trois balles d’un pistolet-mitrailleur, reçues en plein thorax. Charles-Henri Salin s’effondre.
Extrait Le 19 août 2022, Adam a été tué par la police. Comme souvent dans ces affaires, sa mère a été informée par la presse. Le procureur affirme que l’identité d’Adam n’a été établie que l’après-midi. Pourtant dès le matin, Darmanin présentait Adam comme un jeune « défavorablement connu ».
Extrait « J’ai d’abord été frappé, puis bloqué contre l’évier, et ensuite il a menacé de me tuer. Il était gendarme actif. J’ai fait un enregistrement à son insu, il m’a dit qu’il avait fait 16 ans de gendarmerie, que je n’étais rien, qu’il fera témoigné ses collègues à mon encontre et qu’il me fera passer pour folle »
Extrait Ce mardi, le tribunal correctionnel de Grenoble a condamné deux anciens gendarmes à 18 et 9 mois de prison avec sursis pour ne pas avoir empêché l’un de leurs collègues, ivre, de prendre le volant de sa voiture le 26 février 2019. Il avait provoqué un accident qui avait coûté la vie à un couple de septuagénaire.
Extrait L’accident s’est produit vers 23 h 45, boulevard Mortier, dans le XXe arrondissement. Un passager d’un véhicule poursuivi par la police est mort et deux autres gravement blessés, après possiblement avoir percuté un arbre.
Un Guinéen de 25 ans s’est défenestré jeudi à l’aube à Blois, dans le centre de la France. Le jeune homme, visé par une Obligation de quitter le territoire français (OQTF), a sauté du troisième étage quand la police est arrivée. Il a été transporté en urgence absolue à l’hôpital.
Dans la nuit du 18 au 19 mai dernier, un homme âgé de 24 ans avait été percuté de plein fouet par un automobiliste qui avait pris la fuite à pied en laissant ses passagers sur les lieux de l’accident. La victime renversée sur un passage piéton, avait perdu la vie sur place malgré les tentatives de réanimations.
Les premières pièces de l’enquête judiciaire consultées par «Libération» révèlent le rôle trouble du commissaire de Nanterre et mettent en lumière des versions divergentes entre les deux motards.
Extrait Un gendarme a tué ses trois enfants à son domicile à Vémars (Val-d’Oise) ce dimanche avant de se suicider, a appris franceinfo de source proche de l’enquête, confirmant une information du Parisien. Il a fait usage de son arme à feu de service, a précisé le parquet de Pontoise à France Bleu Paris.
Il y a 18 ans, jour pour jour, Zyed et Bouna perdaient la vie suite à un contrôle de police à Clichy-sous-Bois. Il y a quatre mois, jour pour jour, Nahel se faisait tirer à bout portant par un policier, à Nanterre. Ces disparitions ont provoqué des révoltes dans les quartiers. Dès 2005, ces révoltes ont semé des graines. Le Bondy Blog en est le fruit.
Extrait : Dans la nuit de samedi à dimanche 15 octobre, un deux-roues est entré en collision avec un véhicule de la police aux frontières à Roquebrune-Cap-Martin. Dans cet accident, Thomas Manna, 28 ans et originaire de Vintimille, est décédé. Sa famille révèle dans la presse italienne ne pas avoir été prévenu par les autorités françaises et s’être rapprochée d’un avocat.
Extrait : L’avocat de la famille de la victime, Maître Paul Sollacaro, a salué une « décision particulièrement lourde », dans une procédure « rare », contre un membre des forces de l’ordre.
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Extrait : La cellule investigation de Radio France et Médiapart viennent de révéler les premiers éléments de l’enquête de l’IGPN suite au décès par balle d’Alhoussein Camara, le 14 Juin dernier à Angoulême. Le jeune homme de 19 ans est mort d’un tir policier au cours d’un contrôle alors qu’il se rendait en voiture à son travail. Les éléments révélés par les deux médias pointent des contradictions dans le récit des événements, livré par le policier auteur du tir.
Extrait : Selon nos informations, les lieux de l’accident ne seraient pourvus d’aucun dispositif de surveillance. Et aucun témoin n’aurait assisté au drame. Par ailleurs, les trois motards de la police municipale ne disposaient d’aucune caméra-piéton sur eux ou sur leurs engins. Les trois policiers ont été auditionnés pour livrer leur version des faits.
Extrait : Selon ce rapport de l’organe de contrôle interne de la police française, relayé par la presse, 38 personnes sont décédées à la suite d’une action de police au cours de l’année 2022, dont 22 après un tir, précisant que sur ces 22 tirs, 13 sont liés à un refus d’obtempérer.
Extrait : Le cycliste, un septuagénaire nazairien, est décédé malgré les tentatives de réanimation prodiguées pendant 45 minutes, après la collision survenue à 10 h 06 à hauteur du 175, boulevard Jean-de-Neyman, juste devant le CIS (Centre d’intervention et de secours).
Extrait : Rebondissement dans l’affaire Loïc Louise, du nom de ce Réunionnais de 21 ans mort à la suite d’un tir de taser à Orléans, en novembre 2013. Près de dix ans après les faits, le gendarme auteur du tir a été mis en examen pour homicide involontaire. Un procès va donc se tenir. Un soulagement pour la famille Louise.
Extrait : La victime était inconsciente mais respirait encore au moment de son transport vers l’hôpital jeudi matin. Elle est finalement décédée des suites de ses blessures. Une enquête est ouverte pour déterminer les circonstances de l’accident.
Extrait : Presque trois ans après la mort d’un homme de 56 ans atteint de schizophrénie et tué par les tirs d’un gendarme à Mélisey, les magistrats ont prononcé un non-lieu, retenant la légitime défense. Décision que la famille de la victime conteste.
Extrait : Parmi les familles et victimes qui interpellent le président de la République dans Politis, la plupart se heurtent à la justice, sa lenteur, voire son ignominie, parfois. Elles racontent leur lutte quotidienne pour que justice soit rendue.
Extrait : Dans la nuit de dimanche à lundi, un jeune homme âgé de 22 ans est mort noyé dans le Clain en tentant de fuir un contrôle de police. Trois personnes ont été placées en garde à vue.
Note de lecture En juillet 2022, pour la première fois, c’est une magistrate, Agnès Thibault-Lecuivre, et pas un haut gradé de la police nationale qui a été nommée à la tête de l’IGPN. Elle a été précédemment conseillère justice du cabinet de Gérald Darmanin. Ce jeudi 21 septembre, a été publié le bilan 2022 de cette IGPN, mais contrairement aux années précédentes, il n’a pas été présenté à la presse, mais seulement publié sur le site du ministère de l’intérieur.
Extrait : L’État poursuit l’intimidation des journalistes. Ce jeudi, trois journalistes de Libération ont été convoqués par la police judiciaire après avoir écrit des articles sur le meurtre policier d’Amine Leknoun, tué par un agent de la BAC en août 2022.
Extrait : Les termes de la conversation radio et notamment l’expression « a déboulé » pour caractériser le mouvement de la voiture percutée par Sefa viennent s’ajouter aux questions soulevées par la famille du jeune homme sur les circonstances de la collision. Le conseil de la famille, Me Yassine Bouzrou, martèle depuis les faits « qu’il ne peut en aucun cas s’agir d’un accident » et que l’équipage du deuxième véhicule a « volontairement » coupé la route à la moto-cross.
Dans la nui t du 27 au 28 juin 2019, Quentin, alors policier en poste en région parisienne à Pantin, a tué Dylan. On avait d’abord annoncé à la famille que Quentin avait asséné 34 coups de couteau à Dylan , mais ils ont appris lors du procès en première instance qu’il lui en avait porté 135.
Extrait : Le jeune conducteur de la moto, en état de mort cérébrale depuis sa collision avec une voiture de police à Elancourt est mort ce lundi en Turquie où il avait été transféré.
Extrait : Le 7 septembre 2022, Zied, conducteur sans permis d’une voiture volée, est tué par un coup de feu après avoir refusé d’obtempérer à un contrôle. Le policier qui a tiré a été mis en examen pour violences volontaires avec arme ayant causé la mort sans intention de la donner. Où en est l’enquête ? Eléments de réponse.
Extrait : Contestée par sa défense, la mise en examen du policier de Tourcoing qui a tué le Roubaisien Amine Leknoun, en août 2022 après un refus d’obtempérer, a été confirmée ce mardi par la cour d’appel du Nord.
Extrait : Dans l’affaire Adama Traoré, la justice a prononcé un non-lieu pour les trois gendarmes impliqués. Adama Traoré est mort à la suite de son interpellation en juillet 2016 dans le Val-d’Oise.
Extrait : Dans la nuit du 29 au 30 août 2022, Amine Leknoun, Roubaisien de 23 ans, était tué par un policier en marge d’un contrôle à Neuville-en-Ferrain. Le policier est blanchi par son administration, qui retient la légitime défense. La famille de la victime attend encore des réponses, alors que l’enquête se poursuit.
Extrait : Malgré deux recours en justice, la décision a été confirmée cet été. Le gendarme de Reims accusé d’avoir tué Henri Lenfant d’une balle dans la nuque, lors d’une intervention à Fouquières-lez-Lens en 2018, va comparaître devant la cour criminelle départementale. Un procès singulier s’annonce.
Extrait : Dans les colonnes de Médiapart, journalistes, lecteur.rice.s, ont témoigné de l’indifférence, voire de l’approbation, d’une partie de la population vis-à-vis des violences policières. Celles-ci ont pourtant provoqué la mort de deux jeunes adultes et fait de nombreux blessés graves. Dans mon entourage, nous faisons, stupéfait.e.s et sidéré.e.s, le même constat, plusieurs semaines après ces drames.
Extrait : Un autre mort a été retrouvé lundi 7 août sur la chaussée de Montgenèvre à Briançon. Il s’agit d’un « migrant », un jeune Guinéen sans carte d’identité en main. Il s’appellait Moussa.
Extrait : Après l’exécution de Nahel, l’État français a déployé des unités anti-terroristes lourdement armées contre la population civile, et leur a donné carte blanche. À Mont Saint-Martin, en Lorraine, le 30 juin, le RAID a failli tuer Aimène. Cet agent de sécurité de 25 ans rentrait du travail et venait de rejoindre ses amis. Alors qu’ils étaient en voiture, le jeune homme a reçu un tir en pleine tête. Une munition dite «bean bag» : une cartouche contenant du plomb, tirée au fusil à pompe.
Extrait : Un policier dieppois, auteur présumé de l’assassinat de l’amant de sa maîtresse, a demandé sa liberté conditionnelle à la chambre de l’instruction de Rouen. Bien qu’il ne soit incarcéré que depuis le 30 mars 2023, les faits se sont déroulés dans la nuit du 23 au 24 décembre 2016.
Extrait : Les agents sont suspectés d’avoir tué, dans la nuit du 1er au 2 juillet, cet homme de 27 ans atteint au thorax par un probable tir de LBD. Ils ont été mis en examen ce jeudi 10 août pour «violences avec arme ayant entraîné la mort sans intention de la donner».
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Extrait : Visages masqués, ils se sont présentés en groupe dans la matinée du mardi 8 août à l’IGPN, la police des polices. Cinq policiers de l’antenne marseillaise du RAID ont été placés en garde à vue et ont été entendus toute la journée après la mort de Mohamed Bendriss, 27 ans, en marge des émeutes.
Extrait : Un peu plus d’un mois après la mort de Nahel à Nanterre, une nouvelle affaire de refus d’obtempérer à un contrôle de police a viré au drame. Les circonstances ne sont pas du tout les mêmes. Deux jeunes gens sont morts à Limoges ce week-end. Que sait-on des circonstances et des victimes ?
Extrait : L’instruction qui s’impose aux policiers français ne régit pas précisément les courses-poursuites visant des deux-roues. Mais elle préconise le «discernement» et la «proportion» et écarte «toute poursuite systématique, notamment en cas de refus d’obtempérer».
Extrait : Le sentiment d’impunité dans la police s’approfondit encore : alors qu’elle a récemment tué et mutilé pour maintenir l’ordre social et raciste, l’institution protège ses agents et réclame l’exception pour les criminels dans ses rangs.
Extrait : Faisons l’effort de penser contre nous-mêmes. De nous mettre à la place de l’Autre. En l’occurrence, des policiers de la Bac de Marseille qui ont laissé pour mort, dans la nuit du 1er au 2 juillet, le jeune Hedi R., dans une ruelle sans éclairage. Et particulièrement de l’un d’entre eux, le policier C.I., dont la Cour d’appel d’Aix-en-Provence vient de décider, jeudi 3 août, le maintien en détention provisoire.
Extrait : Pendant que les policiers se mettent en arrêt maladie pour obtenir les pleins pouvoirs, le bilan de la répression qui a frappé les banlieues entre le 27 juin et le 2 juillet dernier ne cesse de s’alourdir.
Extrait : Les gendarmes ont été appelés vers 11 h ce lundi dans la rue Censé-Balque à Isbergues pour un différend de voisinage. Face à un homme qui les menaçait avec un sabre japonais, l’un d’eux a tiré, touchant mortellement cet homme de 66 ans.
Extrait : Un mois jour pour jour après le meurtre Nahel, la famille de l’adolescent a décidé de déposer une demande d’investigation sur un mensonge policier.
Extrait : Dans les jours suivant la mort de Nahel M., Mohamed Bendriss, 27 ans, meurt après avoir vraisemblablement reçu un tir de LBD au niveau du thorax, selon les premiers éléments de l’enquête que «Libération» et «Mediapart» ont pu consulter. Une autre enquête a été ouverte concernant l’éborgnement, la veille, de son cousin Abdelkarim Y., 21 ans.
Extrait : Un appel à témoin lancé par la famille Toute personne ayant croisé Cheikh Camara ou ayant des informations sur les déroulé des événements sont invités à prendre contact avec la famille via cette adresse mail : gauthiermanon21@gmail.com
Extrait : La cagnotte de soutien à la famille du policier qui a tué en juin le jeune Nahel, lancée par la figure de l’extrême droite Jean Messiha et qui a récolté plus de 1,6 million d’euros, fait l’objet d’une enquête à Paris, indique mercredi 19 juillet le parquet.
Extrait : Dans la nuit du vendredi 30 juin au samedi 1er juillet 2023, les retenus du CRA de Marseille se sont révoltés face à leurs conditions de vie indignes. Cette émeute a été déclenchée suite au refus de soin de A., en détresse médicale.
Extrait : Dans la nuit du 29 au 30 juin 2023, un homme a été gravement blessé par un tir d’un policier lors des émeutes à Mont-Saint-Martin (Meurthe-et-Moselle). Une enquête a été ouverte.
Extrait : Cette cagnotte polémique avait été créée par Jean Massiha sur GoFundMe, en soutien au policier qui a tiré sur l’adolescent à Nanterre fin mai.
Extrait : Un ancien policier de la Brigade anticriminalité (Bac) de Nantes a été condamné ce mercredi 12 juillet 2023 à dix mois de bracelet électronique pour « violences aggravées », après avoir tiré avec son arme de service sur un Gitan qui faisait « du bruit » dans sa rue, dans la nuit du 2 au 3 février 2019. Mikaël M. avait ce soir-là 2 g d’alcool et du cannabis dans le sang : il voulait, selon ces termes, « décompresser » après être rentré d’une « douzième » manifestation « assez violente » de Gilets jaunes. Après avoir bu « deux bières » au commissariat, il avait vidé « quatre verres » de rhum orange.
Extrait : Le 13 avril 2023 au soir, un véhicule de police a renversé trois adolescents en scooter. L’enquête de l’IGPN que StreetPress et Mediapart ont pu consulter montre que les fonctionnaires ont d’abord tenté de masquer leur faute.
Il est tout juste 5 heures du matin, ce vendredi 14 avril. Les policiers Alexis D., Emilia S. et Mamoudou C., sont entendus simultanément par trois fonctionnaires du service de traitement judiciaire des accidents (STJA).
Extrait : Ils s’appellent Amar Tabjadi, Abdallah Bacha, Larbi Daoui, Abdelkader Dranis, Mohammed Isidore Illoul, Medjen Tahar et Maurice Lurot… Six Français musulmans d’Algérie (FMA) et un Français, militant de la CGT. Tous sont morts sous les balles de la police le 14 juillet 1953, lors d’un défilé populaire à Paris. La raison de cette tuerie ? Des drapeaux algériens brandis par les nationalistes du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD) et le portrait de son leader Messali Hadj. Explications avec Assiya Hamza, auteure du webdocumentaire « 14 Juillet 1953 : six Algériens, un Français meurent sous les balles de la police » sur France 24.
Extrait : Des émeutes de 2005, réel marqueur social, qu’a-t-on appris ? À chaque fois, c’est l’embrasement médiatique qualifié d’« effet torche », conférant à l’émeute une dimension nationale, avant le retour à l’ordre public et à l’indifférence, les promesses de nouveaux dispositifs de la politique publique se perdant dans les sables de la communication et de l’administration. Jusqu’au prochain drame…
Brève : Un communiqué paru vendredi dernier dénonce le racisme systémique de la police en France, ainsi que « l’usage excessif de la force » contre les minorités, notamment africaines et arabes.
Sont pointés du doigt « les contrôles d’identité excessifs », les « interpellations discriminatoires » et « l’utilisation d’un langage raciste », et « qui se traduit fréquemment par des meurtres récurrents, de façon disproportionnée, dans une quasi-impunité ».
Cela fait suite à d’autres communiqués parus en novembre 2022, ou bien pendant la mobilisation des gilets jaunes et les manifestations de 2019.
Extrait : L’arrêté de suspension pris par le ministre de l’Intérieur le 29 juin permet à l’agent mis en examen pour homicide volontaire de continuer à être payé malgré son placement en détention provisoire. Cette décision administrative de bienveillance, qui n’a aucun caractère disciplinaire, lui évite de se retrouver en «absence de service fait».
Extrait : La mort tragique de Nahel au cours d’un contrôle de police ranime le souvenir douloureux de celle d’Hassan Jabiri au Neuhof, un habitant du quartier tué par un gendarme vingt ans plus tôt dans des circonstances similaires. Les émeutes passent, rien ne change.
Extrait : La mort de Nahel M., 17 ans, tué mardi 27 juin par un policier, relance le débat de la place du racisme au sein des forces de l’ordre et en France.
Un juge d’instruction va maintenant être saisi. « Plusieurs témoins avaient fait état de coups portés par les motards à Chamss-Dine, à différents endroits lors de la course-poursuite. Des éléments assez accablants, intéressants à soulever », continue Me Ben Ali.
Extrait : Le sociologue Mathieu Rigouste montre comment la doctrine policière repose sur une politique raciste fondée, dans les quartiers populaires, sur « l’écrasement du quotidien » et la « distribution de la mort ».
Extrait : La cité phocéenne, secouée par des affrontements après la mort de Nahel, a vu le RAID déployé dans ses rues. Plusieurs vidéos montrent cette unité d’élite réaliser des tirs à des distances potentiellement létales. Un homme y est mort après un « probable » tir « de type flash-ball ».
Extrait : Ce jeudi, l’avocat de la famille d’Alhoussein Camara a demandé à accéder au dossier pour éclaircir les circonstances de la mort du jeune Guinéen de 19 ans, abattu par un policier le 14 juin dernier lors d’un contrôle routier.
Extrait : Après la mort de Nahel, tué par un policier à Nanterre le 27 juin dernier et les émeutes qui s’en sont ensuivies, plusieurs syndicats de police n’ont pas manqué de réagir, quitte à jeter de l’huile sur un feu déjà crépitant.
Extrait : Deux cents personnes se sont retrouvées à la cité Air Bel à Marseille, ce jeudi 6 juillet, en mémoire de Mohamed, décédé le week-end dernier.
Extrait : À la suite de l’intervention policière qui a coûté la vie à Nahel, mardi 27 juin 2023, un rapport retraçant le déroulé des faits a été rédigé. D’après RTL, on peut notamment y lire que « le conducteur a essayé de repartir en fonçant sur le fonctionnaire ». Une affirmation démentie par la vidéo publiée quelques heures plus tard et qui relance les suspicions de mensonge de la part des deux motards.
Extrait : Florian Menesplier vit à Bornel. L’ancien militaire a été motard dans des unités de police controversées comme la BRAV-M ou encore la CSI-93.
Extrait : Un peu plus d’une semaine après la mort de Nahel à Nanterre, une synthèse du dossier détaille l’état d’avancement de l’enquête : le jeune homme a-t-il foncé sur le policier qui l’a tué ? Qu’entend-on sur la vidéo du drame ? Comment s’est justifié l’auteur du tir ? Autant de questions auxquelles tentent encore de répondre les enquêteurs, qui se sont plongés dans les antécédents judiciaires de Nahel et du policier auteur du tir mortel.
Extrait : Selon le parquet, le décès d’un homme de 27 ans dans la nuit du samedi 1er au dimanche 2 juillet serait dû à un «choc violent au niveau du thorax causé par le tir d’un projectile de ‘‘type flash-ball’’». Selon son épouse, il prenait des photos mais ne participait pas aux violences de ces derniers jours.
Extrait : Pour le gouvernement, il n’y a nul besoin de réformer la police : c’est un policier qui a potentiellement fauté, pas l’institution. Pourtant, il y a un vrai problème de formation et de conception même du maintien de l’ordre qui tient surtout au discours ambiant du tout sécuritaire.
Extrait : Au moins 21 personnes ont été tuées depuis 2020 lors d’un contrôle routier, au motif du « refus d’obtempérer », jusqu’à ce funeste 27 juin 2023, à Nanterre. Basta! les a recensées dans une base de données qui contribue à rendre visibles celles sur lesquelles il faudrait, au moins, s’interroger sans accorder un blanc-seing aux policiers dans leur action.
Extrait : Plus de 200 manifestants ont rendu hommage mercredi à un jeune homme décédé à moto en juin dernier à Sarcelles, après avoir été pris en chasse par des policiers. Une marche blanche organisée en présence d’Assa Traoré, figure de la lutte contre les violences policières.
Extrait : Réunie mercredi dans la cité Air Bel, la famille de l’homme de 27 ans tentait de comprendre ce qui s’est passé entre le moment où il a filmé les tensions dans la ville et celui où il s’est effondré devant chez sa mère. L’autopsie a permis d’observer une marque caractéristique d’un impact de LBD 40 sur son torse.
Extrait : La police française peut-elle être réformée ? Les morts et blessés graves lors d’interpellation de police s’enchaînent sans jamais conduire les pouvoirs publics à une remise en cause. Depuis l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron, en 2017, la majorité et le gouvernement se sont enfermés dans une position de déni concernant les violences policières et les discriminations systémiques des forces de l’ordre. «En France, il semble particulièrement difficile d’avoir un discours public reconnaissant l’existence du racisme systémique. La simple mention du racisme semble heurter grandement», pointait en décembre Tendayi Achiume. Celle qui finissait alors son mandat de rapporteuse spéciale auprès du Haut-Commissariat des Nations unies, intervenait auprès d’associations dans le cadre de procédures liées aux contrôles au faciès.
Extrait : Récit des comparutions immédiates du 1er Juillet au tribunal de Bobigny
Pour répondre aux directives du ministère de la justice et traiter le nombre massif d’interpellations de cette dernière semaine, dans plusieurs tribunaux en France les audiences s’enchaînent et les peines pleuvent.
Extrait : Dans un communiqué publié ce 30 juin, les deux syndicats pesant près de 50 % chez les policiers appellent à «imposer le calme» à «ces hordes sauvages», en menaçant d’entrer «en résistance». La gauche s’indigne d’un «appel à la guerre civile».
«Aujourd’hui, les policiers sont au combat car nous sommes en guerre». Dans un communiqué commun aux accents belliqueux publié vendredi 30 juin, les deux syndicats policiers Alliance et Unsa-Police appellent à «imposer» le calme aux jeunes émeutiers, qualifiés de «hordes sauvages». «L’heure n’est pas à l’action syndicale, mais au combat contre ces “nuisibles”», écrivent les deux syndicats, qui représentent 49,45 % des policiers.
Extrait : Le 14 juin dernier, Alhoussein Camara avait été touché mortellement par un tir de policier en tentant d’échapper à une interpellation lors d’un contrôle routier.
Extrait Puisant à loisir dans des fichiers confidentiels, ce policier de la DGSI fournissait aux trafiquants marseillais des renseignements sur leurs rivaux. Une activité lucrative mais sanglante : ses bons tuyaux ont provoqué une hécatombe.
Extrait : Ce mardi matin à Nanterre, un adolescent de 17 ans a été abattu froidement par la police lors d’un contrôle routier. Un meurtre policier où, encore une fois, le « refus d’obtempérer » a été invoqué.
Extrait : Un jeune homme de 17 ans a été abattu à bout portant par un policier mardi 27 juin au matin, à la suite d’un refus d’obtempérer. Une vidéo insoutenable montre ce qui ressemble plus à une exécution qu’à de la légitime défense.
Le 26 mai, un homme de 59 ans a été retrouvé mort dans sa chambre au centre de rétention administrative de Vincennes. Politis a recueilli plusieurs témoignages qui contredisent la version officielle de ce drame.
Extrait : Le Nordiste de 23 ans a été tué par le tir d’un policier de la brigade anticriminalité de Tourcoing le 30 août 2022. Depuis, sa mère et sa fratrie restent traumatisées et dans l’incompréhension. Et dénoncent le mépris subi de la part des institutions.
Extrait : Le 6 juillet 2017, la mairie de Paris, sur proposition de Nicolas Bonnet-Oulaldj, président du groupe communiste, organise la pose d’une plaque commémorative, place de la Nation, à la mémoire des victimes de la répression de juillet 14, 1953.
Depuis les années 1930, la fête nationale est aussi l’occasion de défilés politiques et syndicaux. Des événements peu documentés et largement méconnus en France, qui témoignent pourtant de la fébrilité du pouvoir colonial face à l’exigence croissante de libération du peuple algérien.
Le réalisateur Daniel Kupferstein, qui a découvert cette histoire (révélée par Maurice Rajsfus) en réalisant un film sur la tuerie du 8 février 1962 à Charonne, a écrit un livre et réalisé un film intitulé Balles du 14 juillet 1953 (1). Suite à cette manifestation du 14 juillet 1953, tous les cortèges ouvriers à Paris seront interdits… jusqu’en 1968.
Extrait : Trois coups de feu ont retenti, mercredi 21 juin, dans la soirée, à Saint-Denis, en pleine fête de la musique. Deux policiers ont fait usage de leur arme face un individu qui tentait de les attaquer au tournevis. L’homme est grièvement blessé, son pronostic vital n’est plus engagé. Ses motivations sont inconnues pour le moment.
Une information judiciaire contre X est ouverte après la découverte des corps d’un homme et d’une femme à Roppentzwiller, dans le Haut-Rhin. Trois hommes qualifiés de proches de la victime ont été placés en garde à vue puis relâchés. Il pourrait bien s’agir d’un double assassinat.
Le procureur de Pointe-à-Pitre, Patrick Desjardins, annonce l’ouverture d’une enquête après le décès par balle, ce jeudi 11 mai, d’un homme de 26 ans activement recherché par la police.