Farid a été condamné pour terrorisme en 2017, libéré en 2019. Il dit tout faire depuis pour se réinsérer. Mais il a été déchu de sa nationalité en 2022. Et placé « à titre préventif » dans un centre de rétention le temps des épreuves à Nice, alors qu’il n’est pas expulsable.
Héroïsation de la figure policière, glorification de l’action violente, occultation des principes élémentaires de l’état de Droit, le phénomène dépasse le folklore. Pour Au Poste, historiens et chercheurs sur la police le décortiquent.
Au moins deux autres agentes du commissariat bordelais ont déposé des plaintes pour des faits similaires au sein de la cellule violences intrafamiliales (VIF). (…) «Ta copine qui est allée voir le syndicat, c’est une grosse pute, tu peux lui répéter, c’est une grosse pute.» (…) Messages racistes et transphobes (…) A ce stade, Farah ne bénéficie toujours pas de la protection fonctionnelle. Une procédure administrative a en revanche bien été ouverte contre elle.
Près de 200 personnes se sont rassemblées samedi à Bobigny, en soutien à la famille d’Amar Slimani. Ce ressortissant algérien a été abattu de 6 balles par un policier en civil le 29 juin dernier. Dans la foule, une conviction : le caractère délibéré et raciste du crime.
Depuis plusieurs jours, les affiches du candidat d’extrême droite Pierre-Nicolas Nups (candidat sur la 5e circonscription de Meurthe-et-Moselle) sont au cœur d’une polémique en raison d’un slogan provoquant l’indignation de nombreux élus et associations : « Donnons un avenir aux enfants blancs ».
Un récit pris au sérieux par les autorités qui ont alors bouclé le quartier avec, sur place, des équipes de la brigade cynophile et du laboratoire central de la préfecture de police de Paris, rapportent nos confrères.
« Y’a pas de caméra, vous allez me frapper » aurait lancé un des suspects pendant sa garde à vue « Oui on va te frapper, on n’aime pas les bougnoules » aurait rétorqué un des policiers. La scène est captée par la caméra piéton, involontairement allumée en salle de fouille, d’un des deux agents.
Le chef de groupe a été condamné à trente mois de prison, dont 12 mois ferme sous bracelet électronique, et à cinq ans d’interdiction d’exercer. Un autre agent a reçu une peine de dix-huit mois de prison, dont 9 mois fermes, et une interdiction d’exercer pendant deux ans. Deux agents ont été condamnés à des peines avec sursis, tandis que le dernier a été relaxé « au bénéfice du doute ».
Le jeune homme a signalé l’entré de gaz lacrymogène dans le commerce qui asphyxiait ses clients, ce qui a provoqué un déferlement de violence raciste des agents de la tristement célèbre BST, une unité qui sème la terreur dans les quartiers. Jet de grenade, menace de LBD, coups de taser, de poing, de matraque, Iheb est sérieusement blessé, mais il est emmené en garde à vue.
Vous avez aimé la traque aux “robes longues” dans les lycées au nom d’une fausse “laïcité ? Vous allez adorer les amendes pour un pin’s en forme de pastèque !
Au début, ce sont les adolescents qui sont placés en garde à vue pour violences sur personne dépositaire de l’autorité publique. La presse s’emballe, aidée par un syndicat de police plutôt très à droite. « Des sauvages les ont fracassés », titrait un certain site Internet. (…) L’homme fait des bruits de singe : « Retournez manger des bananes et des cacahuètes. S’ils ne sont pas dans leur cage, on ne peut pas les tenir. On quitte l’Ile-de-France pour éviter les gens comme vous et il y en a quand même ! »
Un Tunisien âgé de 25 ans a été condamné à six mois de prison ferme après un contrôle routier qui a dégénéré à Cholet le 14 mai. À l’audience, le prévenu assure avoir été insulté de « sale arabe » par les policiers municipaux.
Une surveillante de prison a été condamnée, mardi 7 mai 2024, à 2000 euros d’amende dont 1 000 avec sursis, pour avoir proféré à l’encontre d’une détenue juive un salut nazi. Elle avait en outre collé un ruban adhésif noir au-dessus de sa bouche pour imiter la moustache d’Adolf Hitler.
Dans la ville dirigée par Louis Aliot (RN), où la police municipale revendique de « harceler les dealers », le parquet a requis six mois de prison avec sursis contre un agent qui a cogné la tête d’un mineur isolé contre un mur et « balayé » un jeune homme d’origine algérienne.
Arrivés dans la gare de Calais ville, ce même groupe a de nouveau été contrôlé dans un autre TER. « Les forces de l’ordre ont d’abord effectué un tri des personnes dans le wagon au faciès avant d’entrer avec les gazeuses braquées sur les personnes et en tenant un chien par le collier prêt à être lâché », indique HRO. Certains auraient même été « frappés par des agents de police équipés de matraques », poursuit le communiqué.
Un homme de 23 ans a été mis en examen et placé en détention provisoire ce vendredi 26 avril, sixième suspect dans une information judiciaire où un militaire et un ancien policier sont déjà mis en cause pour des projets d’action violente inspirés d’une idéologie d’ultradroite.
(…) une grande manifestation «contre le racisme, l’islamophobie et pour la protection des enfants» prévue dimanche 21 avril à Paris et organisée par de très nombreuses organisations dont le collectif Urgence notre police assassine, fondé par Amal Bentounsi qui se bat de façon héroïque depuis que son frère a été tué d’une balle dans le dos par un policier en 2012, vient d’être interdite.
Les mineurs de Pointe-à-Pitre également dans le viseur du ministre de l’Intérieur. Gérald Darmanin a ordonné mercredi 17 avril au soir l’instauration d’un couvre-feu pendant deux mois pour les moins de 18 ans dans la commune de Guadeloupe afin de lutter contre une flambée de la délinquance.
Après un passage par l’Armée de l’Air, Shauna M. est aujourd’hui chargée de communication pour la Garde Nationale. Elle est surtout l’une des militantes du collectif Némésis et fréquente des néofascistes aux évènements d’Academia Christiana.
La police nationale a réalisé une vaste opération de contrôles routiers avec l’appui d’un drone mercredi 10 avril dans le quartier du Neuhof. Des habitants interrogés estiment que ces dispositifs sont disproportionnés et relèvent d’une stigmatisation.
Les requérants reprochent à la France de violer la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discriminations raciales, qu’elle a signée en 1971.
Commissaire à la BAC du Val-De-Marne, Matthieu Valet est […] régulièrement invité sur les plateaux de BFM et CNews pour y défendre les policiers, en particulier lorsque ceux-ci sont accusés de meurtre. En 2018, Valet a fait ses armes dans la répression du mouvement des Gilets jaunes à La Ciotat, où le mouvement a connu son lot de manifestants violentés et emprisonnés. Depuis, le commissaire a été propulsé star médiatique de la défense de la répression et de l’impunité policière sur les plateaux de toutes les chaînes, de BFM et CNews à France 5.
L’Agence européenne des droits fondamentaux (FRA), publie ce mercredi 10 avril, un rapport qui engage les vingt-sept pays de l’Union Européenne à «éradiquer le racisme» dans la police. Mais l’ampleur du phénomène reste difficile à évaluer.
Après le «karcher» de Sarkozy, «l’opération place nette» de Darmanin. Toujours le même recours à l’image méprisante d’un «nettoyage» contre des populations jugées indésirables. Depuis plusieurs semaines, le gouvernement lance ces opérations dans de nombreuses villes françaises : des centaines de policiers et gendarmes envahissent un quartier ou une place et contrôlent tout le monde, dans l’espoir de faire un maximum d’interpellations et de trouver un peu de drogue.
Des vidéos montrant les techniques d’intervention en mer de la police française dans la Manche ont été publiées par le journal Le Monde, ce samedi 23 mars. Thomas Chambon, coordinateur d’Utopia 56 à Grande Synthe, réagit à ces images. (suite…)
Membre actif d’un canal de discussion Telegram baptisé « FR DETER 83 », un policier adjoint de Fréjus a été condamné jeudi 21 mars par le tribunal correctionnel de Draguignan pour provocation à la haine raciale.
« La première fois que tu te fais contrôler, il y a une incompréhension. Tu te demandes ce que tu as fait de mal », raconte Mamadou en se remémorant de son premier contrôle d’identité à la sortie du lycée quand il avait 15 ans. (suite…)
Les deux hommes auraient porté un coup à un homme placé en garde à vue, et l’auraient traité de « bougnoule », indiquait, le mois dernier, Stéphanie Aouine, la procureure de la République à Angoulême.
Les réfugiés ont appelé plusieurs fois la police mais les agents au bout du fil leur ont systématiquement répondu qu’ils avaient reçu l’ordre de ne pas intervenir. Dimanche matin, la situation a manqué de tourner au drame puisqu’une mère malade et sa fille de 14 ans sont passées par-dessus le portail pour se rendre à l’hôpital. Une femme enceinte a voulu faire de même et est tombée de 2 mètres.
Problème récurrent lors des interpellations policières, le “profilage racial” reste difficile à démontrer et à sanctionner. Mais pour Robin Médard-Inghilterra, docteur en droit et chercheur sur le sujet, des solutions existent pour prévenir et lutter contre les contrôles au faciès.
Désormais préfet des Alpes-Maritimes, Hugues Moutouh fait l’objet d’une demande de rapport administratif pour avoir autorisé une rencontre entre le chef de file du Rassemblement National et une compagnie de CRS, qui a été filmée par un député RN. Normalement, les visites de parlementaires dans des lieux de privation de libertés doivent se faire sans presse ni communication
La ministre déléguée chargée des Outre-Mer Marie Guévenoux a confirmé le lancement dans les prochains jours de l’opération Wuambushu 2 et de l’évacuation du stade Cavani à Mayotte.
Le devoir de réserve dans la fonction publique ? Pff, une règle qui ne s’applique qu’aux profs wokistes et aux soignants ! Ça fait longtemps que la police affiche ouvertement ses idées d’extrême droite sans se cacher, et avec le soutien du gouvernement.
Des adolescents parisiens ont porté plainte en 2015 contre des policiers, dénonçant des contrôles discriminatoires et des violences. Des années plus tard, les policiers ont été relaxés, mais l’État, lui, a été condamné. Récit d’un combat.
À Briançon, les demandeurs d’asile qui tentent de traverser la frontière par la montagne ont reçu illégalement des dizaines d’OQTF. Si elles ont pu être annulées par la justice, les associations dénoncent l’irrégularité des contrôles à la frontière.
D’autres victimes sont également évoquées par les plaignants : «les Mahorais, les Antillais, les Africains, les Arabes…» Pour autant, malgré des faits accablants, réitérés, des victimes multiples, une violence raciste inacceptable et assumée publiquement, le grand procureur de Nantes, Renaud Gaudeul revendique à Ouest France d’avoir classé cette plainte sans suite !
Quand on dit flics, il y a de tout : des réservistes de l’armée, la gendarmerie, la marine, il y a même la BAC, la PAF (Police Aux Frontières), et puis évidemment les CRS.
Vous pensez encore que la police est une institution «neutre», chargée de «maintenir l’ordre» de la même façon pour tous ? Voici en image comment la police choisit de violenter des personnes noires qui font la fête, sans autre raison que celle de maintenir un ordre raciste.
«Elle est feuj», «c’est pour ne pas avoir chaud»… Mediapart a publié le 5 février 2024 des vidéos accablantes, montrant des policiers humilier une femme de 67 ans, juive orthodoxe, privée de sa perruque après avoir été arrêtée pour refus d’obtempérer à Créteil. Dans certaines traditions du judaïsme, les femmes cachent leurs cheveux avec une perruque. L’attitude violente et méprisante des policiers avec cette dame d’âge mur est l’équivalent d’un arrachage de voile.
En grève de la faim depuis plusieurs jours, les retenus du CRA 1 de Vincennes nous ont transmis plusieurs textes de revendication dans lesquels ils dénoncent les violences policières, le racisme, la justice aveugle… Ils souhaitent que leurs conditions d’enfermement soient connues du public.
Le Conseil d’Etat a débouté un ancien colonel de gendarmerie de l’état-major de la base aérienne de Vélizy-Villacoublay (Yvelines) qui contestait le « blâme du ministre » pour avoir « tenu des propos racistes » devant d’autres hauts gradés, a-t-on appris dans un arrêt en date du 19 janvier 2024. Le 20 mars 2023, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, avait sanctionné d’un blâme cet ancien colonel qui s’était également vu reprocher d’avoir « participé pendant le confinement (…) à un déjeuner avec des membres du forum « Recolonisation France », un mouvement d’ultradroite démantelé.
Les quatre fonctionnaires de police « semblaient commettre une discrimination envers » la plaignante, « lui affirmant qu’elle n’aurait pas le droit de se trouver dans les locaux de sa société et qu’elle serait « sans papier » », est-il relaté dans la plainte. L’un d’entre eux « lui indiquait qu’elle « pouvait rentrer dans son pays » si elle n’était pas satisfaite d’être ici ».
Un agent de la police municipale de Louis Aliot, le maire RN de Perpignan, a été présenté au parquet peu avant Noël : reconnu sur une vidéo publiée par nos confrères de Mediapart, dans laquelle il cogne la tête d’un mineur contre un mur, il sera jugé en mai prochain. Cette actualité vient corroborer l’enquête de Blast menée début 2023. Elle a aussi donné lieu à l’ouverture d’investigations de la justice, toujours en cours.
Dans l’affaire du meurtre de Nahel par un policier, à Nanterre, le 27 juin 2023, l’avocat du CRAN, Me Alex Ursulet, revient sur la décision de la justice de ne pas accepter la constitution de l’association comme partie civile.
Ce vendredi 5 janvier, les rapports étaient tendus entre la police et les gens du voyage. Une cinquantaine de caravanes, suivies de près par les autorités, ont en effet transité entre la zone du Kinepolis à Thionville et celle du Linkling , en passant par Terville, à la recherche d’un nouveau point de chute.
L’affaire Théo, emblématique pour certains des violences policières, avait été suivie d’une semaine de manifestations et d’émeutes urbaines, et avait ému jusqu’au plus haut sommet de l’État. Sept ans après, trois policiers vont comparaître devant la cour d’assises pour violences volontaires ayant entraîné une infirmité définitive. Le 2 février 2017, des images de vidéosurveillance montrent trois policiers en train de frapper le jeune Théo. Il tombe à terre. Un policier lui porte un coup de matraque qui va provoquer une grave déchirure dans la zone anale.
Tout commence en 2019, lorsqu’un policier rouennais, membre de l’Unité d’assistance administrative et judiciaire (UAAJ) découvre l’existence d’un groupe WhatsApp privé, où plusieurs de ses collègues s’échangent des messages haineux, à caractère raciste, homophobe et sexiste
Pour rappel, celui-ci est accusé d’avoir dit : « Nos ancêtres sont arrivés dans le même bateau, mais pas au même étage » a une femme lors d’un contrôle en août.
Une dizaine de jeunes étrangers en situation irrégulière ont été arrêtés par la police à Grenoble, Bourgoin-Jallieu et Vienne lors d’une opération départementale de contrôle de livreurs de repas travaillant comme prestataires de services pour le compte des grandes plateformes de livraison.
Six policiers avaient été condamnés le 8 juin 2023 par la cour d’appel à des peines allant de quatre mois avec sursis à six mois ferme. Ils étaient poursuivis pour harcèlement moral au travail et injures raciales envers quatre de leurs collègues, trois hommes et une femme
L’Assemblée a voté en faveur du projet de loi Immigration. Si les versions précédentes avaient déjà de quoi faire pâlir le RN, celle approuvée, qui introduit la préférence nationale, tient incontestablement de la politique d’extrême droite. Cette alliance fait craindre le pire pour l’ensemble des politiques à venir, d’autant plus pour les populations minorisées et précarisées.
Ce jour-là, le conseil municipal a présenté neuf vœux en hommage à la Marche pour l’égalité et contre le racisme de 1983. La municipalité a demandé au gouvernement diverses mesures, notamment le retour de la police de proximité et la mise en place d’un récépissé de contrôle d’identité pour lutter contre le contrôle au faciès. Un élu du RN, membre de l’opposition et policier, a contesté l’existence du contrôle au faciès. Une réaction qui a poussé l’élu socialiste a raconté son expérience personnelle.
Extrait En attente, depuis trois ans, du renouvellement de son titre de séjour, Ousmane Touré a été arrêté, la veille, alors qu’il était venu pointer à la gendarmerie de La Rochelle. En à peine vingt-quatre heures, il a été placé dans un avion en direction de son pays d’origine.
Extrait La jeune Comorienne, une femme menue aux ongles verts, restera muette. Elle n’aura pas l’occasion de venir témoigner à la barre. Considérant que la femme est née à Mayotte, le juge ordonnera finalement dans l’après-midi la libération du «père présumé». La petite fille, née à Toulouse l’été dernier et baptisée Princesse, a retrouvé Souleymane dans la soirée. Ce n’est pas un cadeau pour autant : l’ordonnance du tribunal précise que «l’intéressé a l’obligation de quitter le territoire français». Les sept autres recours de ce Noël au tribunal ont tous été rejetés.
Le trafic d’armes et l’idéologie néonazie d’un jeune militaire et d’un policier à la retraite étaient connus de leurs collègues, sans que cela fasse réagir leurs administrations respectives. Sur les douze attentats d’extrême droite déjoués depuis 2017, c’est le septième à impliquer des membres des forces de sécurité.
Mercredi 13 décembre à Nantes, une contre-manifestation antifasciste était appelée en réaction à un rassemblement d’extrême-droite. Les manifestants ont rapidement été réprimés et verbalisés par la police, et cinq d’entre eux ont fini en garde-à-vue.
19 décembre, nouvelle date sombre de notre histoire récente. Le projet de loi Darmanin sur l’immigration est adopté par l’Assemblée nationale. 349 ont voté pour, dont 88 du Rassemblement National, et 186 députés ont voté contre.
Extrait Pour que l’IGPN se déplace dans une caserne, c’est que le commandant de la CRS 4 a vraiment dû abuser. Vie de château, golf et primes sans travailler, racisme décomplexé au frais de l’État. Pour un cas entre les mains de l’IGPN, combien de fascistes pantouflards aux commandes des casernes de CRS ?
Extrait Le 24 juin 1973, Malika Yezid, 8 ans, est enfermée dans sa chambre par un gendarme qui veut lui soutirer des informations sur son grand frère soupçonné d’avoir volé une mobylette. Elle en sort inconsciente et décède quatre jours plus tard à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris.
Extrait Le MDES (Mouvement de Décolonisation et d’Émancipation Sociale) demande l’ouverture d’une enquête sur les propos racistes tenus par un policier de Cayenne dans une vidéo qui circule actuellement sur les réseaux sociaux.
Il y cinq ans, le Mercredi 6 décembre, 151 lycéens issus des quartiers populaires sont restés agenouillés pendant des heures, filmés et humiliés par des policiers. Des images-choc, qui révélaient la volonté de discipliner la jeunesse des quartiers populaires. Depuis, le gouvernement n’a fait qu’aller plus loin dans la mise au pas des jeunes et des quartiers populaires.
Extrait Selon des révélations du « Canard enchaîné », le parquet de Valence mène l’enquête sur les fuites au sein de la police, dont des agents auraient livré à des militants d’extrême droite, pressés d’en découdre, la liste détaillée des suspects impliqués dans la mort de Thomas, à Crépol. Des faits qui révèlent la porosité entre police et extrême droite.
Extrait « Ce qui vaut la peine », c’est le podcast de chroniques judiciaires des Dernières Nouvelles d’Alsace et de L’Alsace. À la barre aujourd’hui, un jeune homme qui finit mal sa soirée en boîte de nuit : ivre et en insultant le videur. Rien que de tristement banal… sauf que, circonstances aggravantes, le fêtard de 26 ans est gardien de la paix et son insulte raciste.
Extrait Au sein même de l’institution policière, les violences visant les personnes racisées, les femmes, les personnes LGBTQIA+ existent. Une omerta puissante au sein des commissariats et gendarmeries les laisse cependant souvent impunies, et empêche les institutions de prendre le problème à bras le corps.
Extrait Une vidéo accablante sur les circonstances de la mort de Mohamed Bendriss à Marseille vient d’être diffusée, cinq mois jour pour jour après le drame. Outre la question de la responsabilité des forces de l’ordre, c’est aussi celle du donneur d’ordre qui interroge : un certain Gérald Darmanin.
Extrait Mardi 14 novembre 2023, une personne protégée par la Cour européenne des droits de l’homme (CourEDH) a été expulsée vers son pays de nationalité. Sept associations de défense de droits humains dénoncent cette expulsion illégale et la violation manifeste de la Convention européenne des droits de l’homme (ConvEDH).
Extrait Cela veut dire qu’un policier ou un proche de l’enquête a fait fuiter volontairement la liste de noms à des individus dangereux. Cette affaire est extrêmement grave. D’autant que, dans les conversations entre néo-nazis, certains appelaient à s’en prendre aux mères des mis en cause, afin de les faire souffrir.
Extrait «Ils n’ont pas dû mener une enquête très poussée, parce qu’il a une bonne réputation de facho». Pire, quelques semaines plus tard l’élève qui a validé sa formation reçoit les honneurs : le 17 novembre, le sous-préfet lui remet son diplôme de police avec la carte du «meilleur élève» ! Une photo de cette remise de prix a même été publiée par l’école de police avec les mots clés #fierté et #honneur.
Extrait C’est un témoignage qui date d’il y a plus d’un an, on a traîné pour le retranscrire mais voilà on le publie quand même, il est issu d’une émission de radio de l’envolée, une prisonnière y raconte l’enfermement seule dans la chambre du CRA, sans droit ni de visite, ni de promenade, ni même de réfectoire. Un témoignage de plus qui montre l’arbitraire des règles imposées par la PAF aux personnes retenues en CRA.
Extrait Un policier agenais de 36 ans comparaissait à Auch ce jeudi pour répondre de violences, faux en écritures et insultes racistes, des faits survenus le 20 novembre 2022, à 3 h 30 du matin.
Titre modifié en « LE POLICIER AGENAIS CONDAMNÉ À 12 MOIS DE PRISON »
Extrait « Nous avons soixante chasseurs alpins et quinze légionnaires présents. Nous les sollicitons pour retrouver et nasser les individus dans des zones difficiles d’accès », explique le commissaire Gazan. « Ce sont ensuite les agents de la PAF qui procèdent aux interpellations ».
Extrait Harcèlement, violences physiques, insultes, confiscations et destructions de biens, dispersions… Les personnes exilées à Paris sont quotidiennement en proie à des violences perpétrées par les forces de l’ordre. Si ces agissements sont bien connus des acteurs du terrain, il semble régner une forme d’indifférence dans le débat public. Les hommes et les femmes qui en sont victimes, par peur de la police, se refusent généralement à porter plainte. Ce qui empêche d’avoir une visibilité claire et chiffrée à opposer aux pouvoirs publics pour faire évoluer les choses.
Extrait Le policier de 36 ans avait auparavant écopé d’une peine de prison avec sursis pour avoir, en août 2020, giflé un homme dans sa cellule de garde à vue.
Extraits L’assaillant ne sera jugé que pour «violences volontaires avec armes» et «injures à caractère racial». Et d’ici son procès, il a seulement l’obligation de pointer toutes les deux semaines au commissariat de police. Il n’a ni interdiction de port d’arme, ni interdiction de paraître sur les lieux de l’agression. (…) Rappelons aussi que les policiers avaient d’abord refusé de prendre la plainte de Rajaa, la cliente de Mourad qui lui avait porté secours.
Extrait Quatre personnes ont été déférées vendredi soir devant un juge antiterroriste à Paris en vue de leur mise en examen pour association de malfaiteurs terroriste criminelle et trafic d’armes. Parmi ces membres de l’ultradroite, un jeune de 20 ans fan du Ku Klux Klan et un ancien policier des Renseignements territoriaux aujourd’hui à la retraite.
Extrait Le 19 août 2022, Adam a été tué par la police. Comme souvent dans ces affaires, sa mère a été informée par la presse. Le procureur affirme que l’identité d’Adam n’a été établie que l’après-midi. Pourtant dès le matin, Darmanin présentait Adam comme un jeune « défavorablement connu ».
Extrait La cour d’appel de Paris a relaxé six fonctionnaires de police condamnés en première instance pour violences et propos racistes lors de l’interpellation d’un homme de nationalité égyptienne en avril 2020 à Asnières-sur-Seine dans les Hauts-de-Seine. Les juges ont confirmé la condamnation pour injures racistes pour l’un d’entre eux.
Extrait En Martinique, un gendarme en intervention sur ce qui parait être une propriété agricole a proféré des propos racistes envers des Martiniquais. Des propos qui, loin d’être isolés comme tend à le faire croire la préfecture de police, illustrent le caractère colonial de la présence française en Martinique.
Il vivait confortablement, à 50 ans, dans une villa qui lui coûtait 3 000 euros par mois, alors que dans le même temps, il louait des logements insalubres à des dizaines de familles précaires. Gérard Gallas, ancien policier marseillais, est jugé à partir de ce lundi 13 novembre. Gérard Gallas a été gardien de la paix. Il a notamment travaillé dans des centres de rétention administrative, y côtoyant une population d’immigrés, vivant dans des situations plus que précaires. C’est à cette même population qu’il louait des logements insalubres dans les quartiers défavorisés de Marseille.
Le 2 novembre, un agent de la BAC a violemment plaqué au sol un enfant de 11 ans parce que ce dernier a ouvert le sac d’une amie pour prendre du chocolat. Un nouvel exemple de violences policières, encouragées par la mise en place d’un plan de sécurisation contre la « délinquance » à Gare du Nord à Paris.
Extrait Dans le cadre de cette procédure, un homme âgé de 23 ans, de nationalité marocaine et demeurant en Seine-et-Marne, comme confirmé par son avocat auprès de 20 Minutes, a été invité à porter plainte le 30 octobre à l’IGPN. Selon sa déposition, le jeune homme assure qu’à sa sortie d’un restaurant en avril à Paris avec des amis, il a été insulté, notamment avec des propos racistes ou homophobes, par des hommes en civil, qui ont fini par arborer un brassard police et le frapper à plusieurs reprises, via des « coups de coudes et des tartes dans le visage ».
Dans la nuit du 27 au 28 octobre 2023, la police a traqué un groupe de quatre personnes parti de Clavière vers 4h du matin. Après une course poursuite, deux d’entre eux ont été arrêtés, tandis que les deux autres se sont retrouvés seuls et perdus dans la montagne sans téléphone, et donc sans gps, traqués par la police.
Extrait Suite à l’expulsion d’un squat à Saint-Martin-du-Touch par la Mairie de Toulouse deux cents personnes se sont retrouvées à la rue ce 25 octobre. Dès le lendemain, grâce à la solidarité d’étudiants, une centaine d’entre eux ont pu trouver refuge dans un bâtiment désaffecté de l’université du Mirail.
Laurent Nunez, préfet de Paris, ose tout, et c’est à ça qu’on le reconnaît. Il annonce le 26 octobre qu’il compte encore interdire les mobilisations pour la Palestine. Alors que des millions de personnes défilent sans problème, de Sidney à New York en passant par Barcelone, en solidarité avec Gaza, la France est le seul pays à appliquer des mesures aussi liberticides.
C’est la 30e opération de ce type menée depuis le début de l’année par la préfecture de Police. Plus de 5 520 ont été prises en charge, dont 2 463 personnes orientées vers des structures d’accueil temporaire en région, en dehors de l’Île-de-France.
Le ministère de l’Intérieur affirme qu’Ibrahim a 22 ans. Il en a pourtant six de moins. Pour pouvoir expulser des étrangers, des policiers font grandir des mineurs non accompagnés d’un simple coup de crayon. Une pratique illégale.
Photographe et journaliste, Ricardo Parreira travaille sur les symboles d’extrême droite dans la police. Il revient ici sur l’inquiétante arrivée en France de l’iconographie Thin Blue Line, qui fantasme les bleus en super-héros au-dessus des lois.
Nous sommes fin 2014, aux États-Unis. Depuis la mort d’Eric Garner et de Michael Brown, deux Noirs américains tués par des policiers pendant l’été, le mouvement Black Lives Matter [La vie des Noir·es compte] s’insurge dans tout le pays contre les violences racistes de la police. Le 20 décembre, deux agents de la police de New York sont tués à Brooklyn, en représailles. En réaction, trois de leurs collègues créent le mouvement Blue Lives Matter [La vie des bleus compte] afin de soutenir les forces de l’ordre face aux accusations de violences et de racisme. Leur symbole ? Une mince ligne bleue (thin blue line). Pour ses partisans, cette ligne représente la police comme dernier rempart contre le chaos, protégeant le bien contre le mal et la population contre les criminels. Un symbole qu’ils prétendent apolitique, censé exprimer une forme d’hommage à la police comme institution.
Extrait : On pensait avoir touché le fond avec le «soutien inconditionnel» du gouvernement à Israël, à l’interdiction totale de toute manifestations pour la Palestine et aux torrents de diffamations contre la France Insoumise, mais non, on creuse encore.
Extrait : Vendredi 20 octobre vers 6h, la police nationale a procédé à l’évacuation d’un des bâtiments du squat. À 9h, des ouvriers étaient en train de murer les entrées des numéros 12 et 14 de la rue de Sarlat et l’évacuation était toujours en cours. Sur place, Nicolas Fuchs, coordinateur régional de Médecins du Monde, était tenu à l’écart du lieu de l’évacuation et ne pouvait parler qu’aux personnes qui l’ont quitté avant l’arrivée des forces de l’ordre.
Extrait : Trois mois après la mort de Nahel, tué par un tir policier à Nanterre, les jeunes interpellés pour leur participation aux révoltes retrouvent peu à peu la liberté. Des milliers de condamnations de circonstance qui ne résolvent pas les problèmes plus profonds. Témoignage de l’un d’eux, innocenté après plusieurs semaines de détention.
Extrait : La journaliste Ellen Salvi de Médiapart s’étonne : «Comme chaque année, les militants associatifs voulaient se rendre près de la plaque du 17 octobre pour jeter des fleurs dans la Seine en hommage aux Algériens tués par la police en 1961. Ils en ont été empêchés par les forces de l’ordre qui ont bloqué l’accès au pont St-Michel.»
Extrait : La rapporteuse publique, dont le rôle est d’apporter une analyse juridique à la formation de jugement, estimait cependant que ces éléments permettent de présumer de l’existence de pratiques «graves», «répandues» et «ne se limitant pas à des dérives individuelles comme le prétend le ministère de l’Intérieur».
Extrait : La préfecture du Puy-de-Dôme a ouvert une enquête administrative après des témoignages faisant état de policiers prenant ostensiblement des selfies avec le patron du RN lors d’un salon de l’élevage le 5 octobre.
Extrait : Le jeune serveur de 23 ans a été condamné à cinq mois de prison et devra effectuer un stage de citoyenneté, suivre des soins et indemniser les quatre autres policiers présents ce jour-là de 200 euros, et de 300 pour le militant d’extrême-droite.
Extrait : Ce jeudi 5 octobre, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin intervenait devant la «Commission d’enquête sur les groupuscules violents de l’Assemblée Nationale». Une commission chargée de criminaliser le militantisme de gauche, suite à la manifestation de Sainte-Soline. Le Ministre, issu de l’extrême droite, a exposé les choses avec une clarté foudroyante …
Article de presse et vidéo gratuit-e-s disponibles
Extrait : Sur cette vidéo amateur, on voit les forces de l’ordre charger tentes et effets personnels dans des camions. Le campement est vide, ses occupants sont partis prendre leur repas de la journée. « Ça a duré dix minutes, maximum », affirme un témoin oculaire. L’association Solidarité Migrants Réfugiés (Solmiré) fustige « un acte d’une extrême violence, seule réponse des institutions ».
Extrait : Briançon, le 2 octobre 2023 – La semaine dernière, la préfecture des Hautes-Alpes a annoncé l’arrivée, dès le jeudi 21 septembre, de 84 effectifs supplémentaires dédiés au renforcement des contrôles à la frontière franco-italienne. Depuis, des interpellations se multiplient autour de la frontière, jusque dans la ville de Briançon, et même au-delà, où la police traque les personnes exilées pour les chasser de l’espace public. Or, si la préfecture se targue de respecter la loi, il n’en est rien et ces pratiques policières et préfectorales sont illégales et dangereuses.
Extrait : Emmanuel Macron a dévoilé lundi, dans le Lot-et-Garonne, la carte des 238 nouvelles brigades de gendarmerie. La moitié des députés RN et LR vont avoir une brigade supplémentaire.
Extrait : Six ONG ont saisi le Conseil d’État pour qu’il constate le « manquement » de l’État face aux contrôles au faciès, qualifiés de « discrimination systémique ». La rapporteure publique juge quant à elle qu’il n’y a pas de « carence fautive ».
Extrait : Trois mois après les émeutes qui ont embrasé plusieurs villes de France après la mort du jeune Nahel, le Conseil d’État, saisi par six associations, se penche sur la question sensible du contrôle d’identité au faciès.
Extrait : Contrôles d’identité dans les trains, militaires patrouillant dans les montagnes, caméras de surveillance… La frontière française de Menton est de plus en plus militarisée pour empêcher les passages de migrants de l’Italie vers la France, par anticipation des arrivées depuis Lampedusa. Chaque jour, une centaine de personnes reçoivent un refus d’entrée délivré par les autorités françaises et doivent retourner de l’autre côté de la frontière, à Vintimille.
Extrait : La France sera soumise ce vendredi à Genève à l’Examen périodique universel du Conseil des droits de l’homme. Elle doit urgemment reconnaître la réalité de l’existence du racisme structurel, estiment deux experts de l’ONG Human Rights Watch.
Extrait : Aux yeux des gardiens de l’ordre, manifester contre le racisme systémique, les violences policières et pour la justice sociale n’entre pas dans le périmètre des actions « acceptables ». Discréditée par anticipation– à l’instar de précédentes manifestations, celle contre l’islamophobie par exemple (novembre 2019) –, la marche du 23 septembre donne l’occasion aux grands intervieweurs de trier le bon grain de l’ivraie. Au milieu des rappels à l’ordre, le journalisme de préfecture est au beau fixe.
Extrait : Après la mort de M. au CRA de Vincennes en mai dernier, nous avons appris il y a quelques jours qu’une autre personne était décédée au CRA. Il s’agit d’une personne qui, apparemment après une tentative de suicide, a été envoyée à l’hôpital, et y est morte 10 jours plus tard, le 21 août.
Extrait : En marge des manifestations contre la réforme des retraites, des policiers de Lille (Hauts-de-France) ont été photographiés arborant des tatouages suprémacistes et néonazis sur les bras. L’IGPN a rendu sa décision les concernant.
Extrait : Après avoir validé son examen pour entrer en école de police, Karim, 24 ans, a été écarté. Son tort ? Avoir une marque sur le front (une « tabaâ »), signe d’une pratique régulière de la prière. La préfecture de police de Paris y voit un signe possible de « repli identitaire », la justice une atteinte au principe de neutralité.
Extrait : Le représentant du ministère les a qualifiés de « justiciers » se sentant « pousser des ailes ». Cinq policiers d’une brigade de proximité de Pantin (Seine-Saint-Denis) qui opéraient dans des quartiers sensibles ont été lourdement condamnés ce jeudi par le tribunal de Bobigny. Main fracturée à la matraque en guise de leçon, faux procès-verbaux, perquisition nocturne illégale… La liste est effrayante !
Extrait : Dans les locaux de rétention administrative, les droits des sans-papiers retenus sont réduits. Souvent sans avocats, ni même de téléphones, ils ne peuvent défendre leurs droits. Enquête dans l’angle mort de la rétention française.
Extrait : Hauts-de-Seine Les six policiers qui avaient interpellé un ressortissant égyptien en 2020 avaient été condamnés en première instance jusqu’à un an de prison, dont six mois ferme
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Extrait : « Un bicot comme ça, ça ne nage pas » : en 2022, six policiers ont été condamnés pour injures racistes et violences lors de l’interpellation de Samir E., un ressortissant égyptien de 28 ans, à l’Île-Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Cinq d’entre eux ont fait appel du jugement et leur procès s’ouvre aujourd’hui. À cette occasion, INDEX livre une analyse des enregistrements audio et vidéo de cette interpellation – publiés pour la première fois dans leur intégralité – où l’on entend distinctement les insultes et éclats de rire des policiers, ainsi que les cris de l’interpellé.
Extrait : Deux policiers de Dijon étaient jugés ce 12 septembre au tribunal correctionnel. Ils sont soupçonnés de violences lors d’une interpellation, et d’avoir rédigé un compte-rendu mensonger.
Extrait : En vue de la mobilisation du 23 septembre contre les violences policières, Rapports de Force publie une série d’articles, dont le deuxième porte sur la réponse judiciaire mise en place lors des affrontements urbains qui ont suivi la mort du jeune Nahel. Les taux de comparutions immédiates et de condamnations à la prison ferme ont explosé, révèle un rapport des ministères de la Justice et de l’Intérieur.
Extrait : Le jeune conducteur de la moto, en état de mort cérébrale depuis sa collision avec une voiture de police à Elancourt est mort ce lundi en Turquie où il avait été transféré.
Extrait : On ne peut plus parler de “cas isolés” ou de policiers qui tachent l’uniforme de police. La symbolique fasciste, voire néonazie, est désormais un fait courant au sein des compagnies de police. Combien de cas faut-il pour que l’on puisse enfin démasquer une tendance qui se propage au sein des forces de police, sans que personne ne puisse l’arrêter ? Les derniers tatouages identifiés chez les policiers, aisément utilisés par des suprémacistes blancs, appuient cette tendance.
Extrait : Le 7 septembre 2022, Zied, conducteur sans permis d’une voiture volée, est tué par un coup de feu après avoir refusé d’obtempérer à un contrôle. Le policier qui a tiré a été mis en examen pour violences volontaires avec arme ayant causé la mort sans intention de la donner. Où en est l’enquête ? Eléments de réponse.
Extrait : « Les propos polémiques figurant dans ce tract n’étaient pas assez explicites, ni dirigés contre [des personnes identifiées], pour constituer une infraction », détaille le parquet de Paris.
Extrait : Moralité : dans la République Française, mettre des coups de poings dans des boucliers en plastique est sévèrement sanctionné, abattre un enfant de banlieue est récompensé.
Extrait : Il s’appelle Sefa, il n’a que 16 ans et il est dans un état désespéré. À Élancourt en banlieue parisienne le 6 septembre, l’adolescent était en moto lorsqu’il a été pris en chasse par une voiture de police. Un deuxième véhicule de police s’est mis sur son chemin et l’a percuté.
Extrait « Voici l’arsenal de police utilisé ce matin sur un groupe de personnes, dont 14 enfants de 1 à 14 ans, qui tentaient de quitter la France pour rejoindre le Royaume-Uni. Mais selon le ministère: ‘la police sauve des vies' », a publié l’association sur Twitter, dénonçant des tirs au « LBD et au lance-grenades ».
Extrait : Selon La Nouvelle République, les agents s’échangeaient des propos à caractère raciste. L’un d’eux aurait par exemple écrit « Rebeu-cop, qu’Allah me prothèse », sous la photo d’une jeune fille syrienne blessée, appuyée sur des béquilles. « Des investigations réalisées, il est ressorti que les échanges entre les fonctionnaires étaient inappropriés et pouvaient revêtir une connotation discriminatoire », note le communiqué de presse de la préfecture d’Indre-et-Loire.
Extrait : Les retenus et l’association qui leur apporte une aide juridique dénoncent une hausse des violences policières et des insultes racistes, sur fond d’allongement de la durée moyenne de rétention. France Culture a accompagné une délégation de parlementaires venue visiter inopinément le centre.
Extrait : Contestée par sa défense, la mise en examen du policier de Tourcoing qui a tué le Roubaisien Amine Leknoun, en août 2022 après un refus d’obtempérer, a été confirmée ce mardi par la cour d’appel du Nord.
À Cahors, un policier de 43 ans est condamné à 4 ans de prison dont 2 avec sursis, et à une interdiction définitive d’exercer une profession dans le domaine de la sécurité. Il avait, lors du couvre-feu lié à la COVID, giflé un guinéen dans la rue. Face à l’IGPN, il a nié, puis, au tribunal, il a reconnu une claque mais « pas parce qu’il était noir ».
Extrait : L’avocat des plaignants, Me Arié Alimi, indique auprès de l’AFP qu’il regrette que le parquet n’ait pas retenu les chefs d’agression sexuelle et injures à caractère racial envers Souleyman Adoum Souleyman. « Nous allons poursuivre tous les policiers de la Brav-M qui ont participé à l’interpellation et tous les policiers de la Brav-M qui étaient présents du chef de violences en réunion », via le mécanisme de citation directe qui permet à une victime de saisir directement le tribunal, déclare l’avocat.
Extrait : Pour surveiller l’habillement des écolières musulmanes, le Parisien révélait le déploiement de «brigades des Valeurs de la république» qui sont renforcés par des «équipes mobiles académiques de sécurité (EMAS)» appuyées par des personnels du ministère de l’Intérieur. Le nom même de brigade des valeurs de la République est dystopique.
En septembre 87, sept ans après l’assassinat de Lahouari par le CRS Jean-Paul Taillefer, la justice condamne ce policier, mais à une peine une peine dérisoire. Fatma Ben Mohamed, la mère de Lahouari au sortir du tribunal , s’écrie : « la France nous a trahis ! » . A Marseille, au cours d’un contrôle, la voiture dans laquelle se trouve Lahouari venait de recevoir la permission de repartir lorsque Taillefer avait abattu Lahouari d’une rafale de Pistolet-mitrailleur dans la tête, à bout portant. Juste avant, ce CRS avait prononcé en rigolant : « Attention ! Ce soir, j’ai la gâchette facile. ». Et le juge d’instruction a osé conclure à un homicide involontaire par maladresse, imprudence et inobservation des règlements.
Extrait : La ville de Tarbes est en émoi ce 1er septembre 1998 : un SDF a été abattu la veille de quatre balles dans le dos par Alain Marty, un policier de la BAC, après une banale altercation à la porte d’un bureau de tabac. Est-ce une bavure policière ou un meurtre délibéré ?
Extrait : C’est chose faite ce 1er septembre. L’agent Christophe I. vient d’être remis en liberté. Les syndicats policiers d’extrême droite remportent une bataille. Le directeur de la police nationale peut enfin «dormir». Hedi se dit «effondré», «comment peut-on le remettre en liberté après ce qu’il m’a fait ?»
Extrait : Trois ans après le suicide d’Aurélia, une policière d’origine gersoise, le syndicaliste d’extrême-droite Bruno Attal a fait fuiter une vidéo où apparaît la jeune femme. Sa sœur a déposé plainte.
Le 22 août dernier, l’ancien policier et syndicaliste adepte de messages provocateurs sur les réseaux sociaux publiait une vidéo réalisée par Aurélia, jeune policière d’origine gersoise qui s’est donné la mort avec son arme de service, il y a trois ans maintenant.
Extrait : Ingérence, votes opaques et machinations : l’association des policiers LGBTI+ FLAG! est dans la tourmente après l’élection d’un président proche de l’extrême-droite
Extrait : L’élue marseillaise Zoubida Meguenni et l’anthropologue Michel Peraldi rappellent, dans une tribune au « Monde », que l’une des revendications des marcheurs de 1983 était d’inscrire l’action de la police dans une logique de prévention et de dialogue, face à la montée de l’idéologie sécuritaire de la « guerre aux cités ».
Extrait : En août dans les Alpes-Maritimes, les violences contre les personnes en situation d’exil se sont multipliées de façon alarmante. Le collectif Progetto 20K dénonce ces attaques, l’opacité des conditions de détention des mineur·e·s non-accompagné·e·s, et le silence complice qui fait de la frontière une zone de non droit, de déshumanisation et de violence impunie.
Extrait : Mardi soir, les passagers d’un train reliant Vintimille à Cuneo ont été choqués par des forces de l’ordre françaises qui s’évertuaient à faire descendre violemment une famille ivoirienne.
Extrait : À l’automne 2015, Regards consacrait le dossier « BANLIEUES : CE QUE LES RÉVOLTES ONT CHANGÉ » à sa revue, 10 ans après les « émeutes ». En 2023, après le meurtre du jeune Nahel, la France semble rejouer inlassablement la même tragédie. Voilà pourquoi nous désarchivons, cet été, tous les articles de ce dossier brûlant d’actualité.
Centralisée au point de se couper des populations, imprégnée d’une culture du maintien de l’ordre plutôt que de la protection des citoyens, en voie de militarisation, la police française n’a pas saisi l’occasion d’évoluer après les émeutes urbaines.
Extrait : Un autre mort a été retrouvé lundi 7 août sur la chaussée de Montgenèvre à Briançon. Il s’agit d’un « migrant », un jeune Guinéen sans carte d’identité en main. Il s’appellait Moussa.
Extrait : Le sentiment d’impunité dans la police s’approfondit encore : alors qu’elle a récemment tué et mutilé pour maintenir l’ordre social et raciste, l’institution protège ses agents et réclame l’exception pour les criminels dans ses rangs.
Extrait : Faisons l’effort de penser contre nous-mêmes. De nous mettre à la place de l’Autre. En l’occurrence, des policiers de la Bac de Marseille qui ont laissé pour mort, dans la nuit du 1er au 2 juillet, le jeune Hedi R., dans une ruelle sans éclairage. Et particulièrement de l’un d’entre eux, le policier C.I., dont la Cour d’appel d’Aix-en-Provence vient de décider, jeudi 3 août, le maintien en détention provisoire.
Extrait : Le 10 juillet dernier, un corps était repêché dans un canal de Dijon : celui de Check Camara, disparu trois jour plus tôt alors qu’il était poursuivi par la police.
Extrait : Il y a 80 ans, entre février et août 1943, une centaine de résistants du Parti communiste clandestin des Côtes-du-Nord sont arrêtés par la police de Vichy. Au mois d’août, la répression s’accélère après les dénonciations de l’ancien responsable de ce réseau. Une cinquantaine de résistants sont torturés dans l’actuel hôtel Edgar, à Saint-Brieuc.
Extrait : Dans un entretien au « Monde », l’avocat Slim Ben Achour estime que les contrôles d’identité constituent la « porte d’entrée » des violences policières.
Extrait : Face à la mobilisation pour l’impunité policière des dernières semaines, les appels au respect de « l’État de droit » et à la défense de la « séparation des pouvoirs », fréquemment adressés à Macron, se multiplient. Une approche qui charrie des illusions profondes sur le régime et nous désarme pour préparer la riposte.
Extrait : Bons clients des plateaux télé ou figures d’influence sur les réseaux sociaux, une poignée de fonctionnaires de police s’est imposée dans le paysage médiatique, ces dernières années, pour diffuser un discours toujours plus sécuritaire. Ils ne sont pas toujours syndiqués, mais se sont imposés dans les médias, traditionnels ou sociaux, car ils en maîtrisent les codes. À l’heure où la fonction d’influenceur se décline dans tous les secteurs, la police n’échappe pas à la règle. Qu’ils soient des idéologues réactionnaires assumés ou prétendent faire de l’éducation populaire, ces policiers hyperconnectés sont suivis par des dizaines, voire des centaines de milliers de personnes, et totalisent d’autant plus de vues. Selon le journaliste David Dufresne, fondateur du média indépendant auposte.fr, ce phénomène épouse celui de la société : la libéralisation de la parole. Oui, mais à quel prix ? Car, par manque de modération, ces flics 2.0 peuvent déployer des discours violents, voire une rhétorique conspirationniste qui fait écho à celle de l’extrême droite. « Aussi détestables soient-ils, ces contenus sont le thermomètre des convictions portées au sein de la police », explique encore David Dufresne. L’Humanité a tiré le portrait de cinq d’entre eux. Rida, Abdoulaye Kanté, Bruno Attal, Andy Cops et Linda Kebbab
Extrait : Dans la nuit du 1er au 2 juillet, Jalil, 15 ans, a été éborgné à Chilly-Mazarin, en Essonne. « Les médecins m’ont dit que c’était un flashball. » Lui et sa famille ont porté plainte auprès de l’IGPN.
Extrait : 5960 personnes étaient détenues dans les territoires ultramarins au début du mois de juillet 2023. En moyenne, la densité carcérale frôle les 130% Outre-mer, contre 122% au niveau national.
Extrait : Les récentes émeutes en France, déclenchées par la fusillade mortelle par la police d’un jeune homme d’origine nord-africaine, ont une fois de plus soulevé la question de savoir si la police française cible injustement les minorités ethniques. Alors que les autorités françaises continuent de dire que la police nationale n’a pas de problème de racisme, les recherches montrent le contraire.
Extrait : En quelques jours de menaces et d’arrêts maladie illégaux suite au lynchage policier d’un jeune homme à Marseille, Darmanin cède aux demandes fascistes.
Extrait : Il y a quatre semaines à Marseille Hedi, 22 ans, subissait une tentative d’homicide et des actes de barbarie par quatre agents de la BAC. Depuis, l’affaire a pris de telles proportions, les syndicats policiers et la hiérarchie des forces de l’ordre ont tellement saturé les médias de leurs mensonges, que les éléments clés sont passés au second plan. Ils sont pourtant essentiels pour comprendre la gravité de la situation. En voici un résumé chronologique en 12 points :
Extrait : On savait déjà très exactement où en est le signifiant « républicain » après un communiqué ouvertement raciste et factieux de syndicats policiers d’extrême droite, invoquant comme il se doit « l’ordre républicain » pour lancer la chasse à l’homme, plus précisément à ceux des hommes considérés comme des « nuisibles ».
Extrait : Au centre de rétention administrative du Mesnil-Amelot, en Seine-et-Marne, des personnes accusent des policiers de violences lors de leur incarcération. Deux femmes ont porté plainte.
Extrait : La mort de Nahel, tué par un policier le 27 juin, aurait pu relancer dans le débat public la question du racisme dans la police. Mais sur BFM-TV – comme presque partout ailleurs dans l’audiovisuel, ainsi que dans une large partie de la presse – cette question reste largement taboue, comme le demeure celle des violences policières.
Extrait : Dans les jours suivant la mort de Nahel M., Mohamed Bendriss, 27 ans, meurt après avoir vraisemblablement reçu un tir de LBD au niveau du thorax, selon les premiers éléments de l’enquête que «Libération» et «Mediapart» ont pu consulter. Une autre enquête a été ouverte concernant l’éborgnement, la veille, de son cousin Abdelkarim Y., 21 ans.
Extrait : La question d’un coup d’état d’extrême droite ne se pose plus donc en terme de possibilité mais de calendrier. La dissolution de la police n’est plus une idée déraisonnable mais une nécessité à court terme.
Extrait : Quatre policiers de la BAC ont été mis en examen ce jeudi pour violences volontaires aggravées, lors des émeutes à Marseille. Face au rassemblement qui s’est tenu en leur soutien devant les locaux de l’IGPN, l’avocat des victimes de ces violences dénonce « l’irresponsabilité »‘ de ces fonctionnaires.
Extrait : Après avoir été éborgné par un tir policier de LBD le 29 juin, au cours des affrontements liés au décès de Nahel, Mehdi vient de déposer plainte. Le parquet de Bobigny indique à Mediapart avoir ouvert ce jeudi une enquête préliminaire et saisi l’Inspection générale de la police nationale.
Extrait : Selon les informations d’Europe 1, Bruno Attal, le secrétaire général adjoint du syndicat « France Police – Policiers en colère », a passé près de la moitié de sa carrière en arrêt maladie ou en formation.
Extrait : ENTRETIEN. Le sociologue Smaïn Laacher revient sur les conclusions du rapport « Police et racisme » qu’il a rédigé avec d’autres chercheurs et qui n’a jamais été rendu public.
Extrait : La cagnotte de soutien à la famille du policier qui a tué en juin le jeune Nahel, lancée par la figure de l’extrême droite Jean Messiha et qui a récolté plus de 1,6 million d’euros, fait l’objet d’une enquête à Paris, indique mercredi 19 juillet le parquet.
Extrait : En marge des nuits de révoltes, l’adolescent a été interpellé par la police, pour une vidéo où l’on voit son ami allumer un pétard près d’un commissariat, en plein jour. Sa famille a subi une perquisition brutale.
Extrait : Sept fonctionnaires ont été placés en garde à vue mardi matin. Selon nos informations, ils ont été convoqués pour des violences en réunion par personne dépositaire de l’autorité publiques après l’hospitalisation d’Hedi, 22 ans.
Extrait : Gautier Béranger a été suspendu de ses fonctions en mai après que des « faits susceptibles de (le) mettre en cause » ont été « portés à la connaissance » du ministre de l’Intérieur.
Extrait : Cette cagnotte polémique avait été créée par Jean Massiha sur GoFundMe, en soutien au policier qui a tiré sur l’adolescent à Nanterre fin mai.
Extrait : Pierre C., un agent de police condamné en janvier 2022 à six mois de prison avec sursis pour une injure publique à caractère racial, a récemment réussi le concours interne d’officier de police, selon des informations révélées par Libération.
Extrait : Un ancien policier de la Brigade anticriminalité (Bac) de Nantes a été condamné ce mercredi 12 juillet 2023 à dix mois de bracelet électronique pour « violences aggravées », après avoir tiré avec son arme de service sur un Gitan qui faisait « du bruit » dans sa rue, dans la nuit du 2 au 3 février 2019. Mikaël M. avait ce soir-là 2 g d’alcool et du cannabis dans le sang : il voulait, selon ces termes, « décompresser » après être rentré d’une « douzième » manifestation « assez violente » de Gilets jaunes. Après avoir bu « deux bières » au commissariat, il avait vidé « quatre verres » de rhum orange.
Extrait : En 2021, un rapport de la Dilcrah (voir en fin d’article) sur le racisme dans la police a été réalisé, mais le gouvernement ne l’a jamais publié. Charlie Hebdo a pu le consulter et ses conclusions sont toujours tristement d’actualité.
Extrait : Des émeutes de 2005, réel marqueur social, qu’a-t-on appris ? À chaque fois, c’est l’embrasement médiatique qualifié d’« effet torche », conférant à l’émeute une dimension nationale, avant le retour à l’ordre public et à l’indifférence, les promesses de nouveaux dispositifs de la politique publique se perdant dans les sables de la communication et de l’administration. Jusqu’au prochain drame…
Extrait : Vingt-quatre heures après son interpellation lors de la manifestation interdite en mémoire de son frère Adama, Yssoufou Traoré est sorti libre de l’hôpital, dimanche.
Brève : Un communiqué paru vendredi dernier dénonce le racisme systémique de la police en France, ainsi que « l’usage excessif de la force » contre les minorités, notamment africaines et arabes.
Sont pointés du doigt « les contrôles d’identité excessifs », les « interpellations discriminatoires » et « l’utilisation d’un langage raciste », et « qui se traduit fréquemment par des meurtres récurrents, de façon disproportionnée, dans une quasi-impunité ».
Cela fait suite à d’autres communiqués parus en novembre 2022, ou bien pendant la mobilisation des gilets jaunes et les manifestations de 2019.
Extrait : La France contemporaine est indéniablement marquée par un glissement autoritaire. Cette dynamique offre à la police un rôle politique de plus en plus important. Dans cette conjoncture, connaître l’institution policière est une étape indispensable à la critique de l’ordre établi et, par extension, à la formulation des politiques émancipatrices. Nous proposons ainsi à nos lecteurs·rices une compilation de nos principaux articles sur ces questions.
Extrait : Elle appelle à ne pas fermer les yeux. Dans une longue interview au Monde ce dimanche 9 juillet, la Défenseure des droits Claire Hédon estime que le pouvoir ne pourra pas indéfiniment nier les problèmes qui minent la police, et qui ont été portés en Une de l’actualité dans le sillage de l’affaire Nahel.
Extrait : Interpellée à Nanterre le jour de la marche pour Nahel, une jeune femme de 21 ans s’est retrouvée accusée par un policier de lui avoir asséné des « coups de poing ». Grâce à une vidéo sur les réseaux sociaux, son avocate a obtenu que le tribunal requalifie ces prétendues « violences » en « rébellion ».
Extrait : Cédant au court-termisme, le gouvernement et ses relais judiciaires entendent emprisonner la jeunesse pour qu’elle cesse de se révolter, estime l’avocat. Pour celui qui défend plusieurs jeunes arrêtés dans les émeutes, la priorité devrait être d’abroger les textes de loi qui donnent aux forces de l’ordre le pouvoir de contrôler, d’humilier, et donc d’être racistes.
Extrait : Depuis samedi dernier, des groupes militants d’extrême droite paradent et agressent des habitant.e.s dans les rues de Chambéry. Une offensive raciste et décomplexée, menée dans un contexte d’escalade policière.
Extrait : Jaouad Bouaich sortait d’un cybercafé du centre-ville quand il a été pris à partie par deux fonctionnaires, qui croyaient reconnaître le responsable d’une attaque quelques minutes auparavant…
Extrait : Le sociologue Mathieu Rigouste montre comment la doctrine policière repose sur une politique raciste fondée, dans les quartiers populaires, sur « l’écrasement du quotidien » et la « distribution de la mort ».
Extrait : Après la mort de Nahel, tué par un policier à Nanterre le 27 juin dernier et les émeutes qui s’en sont ensuivies, plusieurs syndicats de police n’ont pas manqué de réagir, quitte à jeter de l’huile sur un feu déjà crépitant.
Extrait : La mort de Nahel devrait être l’occasion d’aborder les « sérieux problèmes de racisme » au sein des forces de l’ordre, selon les termes de l’ONU. Mais la focale s’est figée sur la colère d’une jeunesse. La réponse politique se borne à l’aspect sécuritaire, ciblant pêle-mêle la responsabilité des parents et les jeux vidéos. Billet.
Extrait : La police au combat contre « les nuisibles » serait la plus meurtrière d’Europe ! Dans un communiqué daté du 30 juin, les deux syndicats de police Alliance et UNSA-Police (qui représentent 50% des policiers) lançaient un véritable appel à la guerre civile « face à ces hordes barbares » précisant « l’heure n’est plus à l’action syndicale mais au combat contre ces « nuisibles » »
Extrait : Réfugié politique en France, Serge témoigne des violences policières qu’il a subies un soir de mars 2023 par la police française. Il ne voit « pas beaucoup de différences avec la police russe ».
Extrait : La police française peut-elle être réformée ? Les morts et blessés graves lors d’interpellation de police s’enchaînent sans jamais conduire les pouvoirs publics à une remise en cause. Depuis l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron, en 2017, la majorité et le gouvernement se sont enfermés dans une position de déni concernant les violences policières et les discriminations systémiques des forces de l’ordre. «En France, il semble particulièrement difficile d’avoir un discours public reconnaissant l’existence du racisme systémique. La simple mention du racisme semble heurter grandement», pointait en décembre Tendayi Achiume. Celle qui finissait alors son mandat de rapporteuse spéciale auprès du Haut-Commissariat des Nations unies, intervenait auprès d’associations dans le cadre de procédures liées aux contrôles au faciès.
Extrait : Lutte contre les contrôles au faciès, renforcement des dispositifs de contrôle, réduction de l’armement… Face aux dysfonctionnements une nouvelle fois mis au jour par la mort de Nahel, «Libé» s’est penché sur les pistes de refonte de l’institution policière.
Extrait : Dans un entretien au « Monde », le politiste estime qu’il faut prendre en compte l’histoire coloniale afin de comprendre pourquoi le nombre de personnes tuées par des policiers est plus élevé en France que dans d’autres pays européens.
Extrait : Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme s’alarme des « profonds problèmes de racisme parmi les forces de l’ordre » françaises.
Extrait : Dans un communiqué publié ce 30 juin, les deux syndicats pesant près de 50 % chez les policiers appellent à «imposer le calme» à «ces hordes sauvages», en menaçant d’entrer «en résistance». La gauche s’indigne d’un «appel à la guerre civile».
«Aujourd’hui, les policiers sont au combat car nous sommes en guerre». Dans un communiqué commun aux accents belliqueux publié vendredi 30 juin, les deux syndicats policiers Alliance et Unsa-Police appellent à «imposer» le calme aux jeunes émeutiers, qualifiés de «hordes sauvages». «L’heure n’est pas à l’action syndicale, mais au combat contre ces “nuisibles”», écrivent les deux syndicats, qui représentent 49,45 % des policiers.
Extrait : Selon le président de la République, le geste du policier qui a tiré sur Nahel est aussi «inexcusable» qu’«inexplicable». Pourtant, les explications sont pléthoriques. À commencer par un État structurellement violent, et raciste.
Extrait : Plus de 6 000 personnes ont pris part à la marche blanche organisée en hommage à l’adolescent tué mardi par un policier et pour demander la fin de l’impunité policière. Des tensions ont émaillé le parcours du cortège.
Extrait : Le 14 juin dernier, Alhoussein Camara avait été touché mortellement par un tir de policier en tentant d’échapper à une interpellation lors d’un contrôle routier.
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Extrait : Alors que des dizaines de milliers de personnes arrivaient devant la Préfecture de Nanterre, à proximité du lieu où Nahel est mort, dans le cadre de la marche blanche, la police a gazé, créant un mouvement de foule.
Extrait : Plus de 6 000 personnes ont pris part à la marche blanche organisée en hommage à l’adolescent tué mardi par un policier et pour demander la fin de l’impunité policière. Des tensions ont émaillé le parcours du cortège.
Extrait : Après la mort du jeune Nahel ce mardi 27 juin, le syndicat France Police a réagi à l’événement, défendant le policier et qualifiant l’adolescent de « racaille ». Des propos qui ont fait polémique.
Extrait : Ce mardi matin à Nanterre, un adolescent de 17 ans a été abattu froidement par la police lors d’un contrôle routier. Un meurtre policier où, encore une fois, le « refus d’obtempérer » a été invoqué.
Extrait : En 2017, Aymen I. est interpellé par la BAC du XVIIIe arrondissement de Paris pour détention de cocaïne. Condamné, il est expulsé en Égypte à sa sortie de prison. Mais toute l’affaire reposait sur un « faux en écriture publique ». Ce jeudi, la Cour de révision a déclaré sa demande recevable.
Extrait : Depuis 77 jours, près de 700 jeunes se sont réfugiés dans une école abandonnéede la rue Erlanger à Paris. Ils survivent grâce à la solidarité d’associations comme Utopia 56 ou Médecins du monde et des dons de nourriture de la part des riverains. Mardi 20 juin 2023, toujours sans réponse de la part du gouvernement, les jeunes et les associations qui les accompagnent décident de quitter le préau de l’école où ils s’étaient abrités pour installer leurs tentes devant le Conseil d’État. Une institution supposée « garante des droits et de libertés ».