En décembre 2018, des CRS avaient frappé plusieurs personnes venues se réfugier dans un Burger King, alors que la manifestation des « Gilets jaunes » dans la capitale tournait à l’affrontement. Neuf CRS seront jugés et encourent plusieurs années de prison.
… elle reste quand même l’une des maisons d’arrêt les plus petites du pays. L’une des plus vieilles et des plus vétustes aussi. C’est ce qui ressort d’un rapport du contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL) après une visite à Mende, en Lozère. Et les photos parlent d’elles-mêmes…
Deuxième journée de procès à la cour d’appel de Fort-de-France ce vendredi 28 février 2025. Les vidéos jugées « menaçantes » ont été analysées par la cour avec une interprète. Les avocats du leader du RPPRAC ont plaidé la relaxe alors que l’avocate générale a alourdi la peine de première instance. Le délibéré est prévu le 3 avril.
Une circulaire du ministre de la Justice vient d’ordonner l’arrêt de toutes les activités ludiques en prison, suite à une polémique à Toulouse. Comment cela va-t-il se passer à Vivonne ?
Le tribunal juge ce vendredi un policier de la BAC centre de Marseille pour « violences volontaires » sur un jeune homme. L’agent est aussi mis en cause dans l’affaire Hedi, du nom du jeune homme grièvement blessé à la tête lors des émeutes de 2023.
Le procès de l’ancien dirigeant de l’Iris Club de La Sentinelle s’est joué ce jeudi, au tribunal de Valenciennes. Jugé pour abus de confiance et blanchiment, le policier est suspecté d’avoir détourné plus de 200 000€ entre 2018 et 2023.
Fouilles, gardes à vue abusives et contrôle à répétition : jeudi 27 février, des mères du quartier de La Plaine à Saint-Denis (93) ont organisé un rassemblement. Elles dénoncent le harcèlement policier à l’encontre « de très jeunes adolescents ». Une première étape avant une manifestation de plus grande ampleur prévue pour le 12 avril prochain.
AU PROCÈS DE JOËL LE SCOUARNEC, L’ENQUÊTE « HORS NORME » DES GENDARMES SOUS LE FEU DES CRITIQUES D’AVOCATS QUI DÉPLORENT UNE PROCÉDURE « TRAUMATISANTE »
[Les avocats de parties civiles] déplorent le fait qu’« aucun process, aucun protocole » n’aient été mis en place dans la manière d’annoncer les choses. Certaines victimes ont reçu un coup de téléphone, d’autres une visite des gendarmes, directement à leur domicile. « Trente minutes devant les gendarmes, cinq ou six questions, avec une trame bien rôdée, puis : ‘Tenez, lisez ça’. ‘Voulez-vous déposer plainte ?’ et c’est fini » […]« Ça a été extrêmement traumatisant : certaines victimes ont été obligées d’entendre la partie du carnet les concernant »
« Vous n’avez pas peur ? Vous savez, une balle est vite arrivée. » Voilà des propos qui étonnent, surtout lorsqu’ils sont entendus durant une audition de la commission d’enquête du Sénat sur les traitements interdits des eaux minérales. Ces propos, c’est le président de Vosges nature environnement, Bernard Schmitt , qui les rapporte lors de son audition le 29 janvier en expliquant qu’ils auraient été proférés à son encontre par un agent des Renseignements territoriaux (RT), un « commissaire » venu à son domicile.
Témoin d’un contrôle au faciès de deux jeunes, le député insoumis Aly Diouara a demandé à un policier de ranger son arme. Un agent brandit alors son arme et menace de le taser. Face à cette intimidation raciste, solidarité !
« RECOURS À UNE FORCE POTENTIELLEMENT MEURTRIÈRE » LA FRANCE, « SEUL PAYS D’EUROPE À UTILISER DE PAREILLES MUNITIONS » PLUS DE 10 ANS APRÈS LA MORT DE REMI FRAISSE LA COUR EUROPÉENNE DES DROITS DE L’HOMME CONDAMNE LA FRANCE
MORT DE MAÏCKY : « LES TIRS N’ÉTAIENT PAS JUSTIFIÉS… » APRÈS LES MISES EN EXAMEN DES GENDARMES, SA FAMILLE SALUE « UNE AVANCÉE TRÈS SIGNIFICATIVE » DANS L’ENQUÊTE
La mise en examen de deux gendarmes impliqués dans la mort de Maïcky Loerch survenue le 24 juillet à Fenouillet marque une avancée significative dans l’instruction.
La police s’affiche toujours et encore dans la presse locale : Contre Attaque vous propose une série d’articles pour mieux comprendre les enjeux qui se cachent derrière le journalisme de préfecture. Après avoir décrypté des reportages policiers récents, mis en lumière leurs auteurs et développé le concept de contre-insurrection, ce dernier épisode s’interroge : y a-t-il de bons policiers ?
Mais ils font également leurs besoins à deux mètres de la table où ils prennent leurs repas. Sans paravent. (…) Il fait un froid glacial. Dehors, et dedans. Tout autour de la fenêtre, le mur est un gruyère. Un courant d’air gelé s’engouffre dans la cellule, à quelques centimètres des têtes de lit. Les détenus ont tenté de colmater avec des serviettes. Bricolage de fortune. Alors, certains sont allés plus loin. En saisissant la justice… C’est inédit. Car les prisonniers ont longtemps craint de dénoncer officiellement leurs conditions de détention, par peur des conséquences.
Au cours de la manifestation de 2020, entre charges policières et mouvements de foule, Valentin B., qui documente le mouvement social, perd son enregistreur sonore. En allant le récupérer par terre sur la chaussée, il se retrouve face à une Brav-M composée de policiers de la 21e compagnie d’intervention, sorte de CRS de la préfecture de police de Paris. Le jeune homme ressort de son interpellation avec plusieurs hématomes et une plaie suturable au nez. Il est placé en garde à vue. Cinq policiers (dont les deux finalement jugés) lui reprochent de les avoir outragés et de s’être rebellé. Mais Valentin B. est relaxé lors de son procès : les vidéos que lui et son avocat ont rassemblées démentent la version des fonctionnaires.
La police s’affiche toujours et encore dans la presse locale : Contre Attaque vous propose une série d’articles pour mieux comprendre les enjeux qui se cachent derrière le journalisme de préfecture. Après avoir décrypté des reportages policiers récents et mis en lumière leurs auteurs, le troisième épisode s’intéresse au concept de contre-insurrection.
Lundi 24 février 2025, la cour d’appel de Rouen condamne Stéphane F. à quatre mois de prison avec sursis simple. Reconnu une seconde fois coupable, il lui est par ailleurs interdit de détenir une arme soumise à autorisation pendant six mois.
Lens et ses supporters ont vécu une mauvaise après-midi au Stade de la Beaujoire, les CRS étant accusés de violences contre des familles, des femmes et des enfants.
Une course poursuite a démarré à Fleury-les-Aubrais après un refus de priorité. Une fois rattrapé, le conducteur refuse de se soumettre à un contrôle de la police, qui fait feu.
En septembre 2022, alors qu’il était encore en fonction au sein du peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG) de Saint-Claude, un gendarme a adressé des coups sans motif légitime au visage d’un jeune homme interpellé.
La police s’affiche toujours et encore dans la presse locale : Contre Attaque vous propose une série d’articles pour mieux comprendre les enjeux qui se cachent derrière le journalisme de préfecture. Après l’analyse de reportages policiers récents, le deuxième épisode de notre série s’intéresse aux « journalistes » derrière la propagande : trois profils différents de chiens de garde.
La police s’affiche toujours et encore dans la presse locale : Contre Attaque vous propose une série d’articles pour mieux comprendre les enjeux qui se cachent derrière le journalisme de préfecture. Premier épisode aujourd’hui avec des exemples récents de reportages policiers dont le groupe Ouest-France a le secret.
Sur la place Château Rouge, la rue Christiani et une portion de la rue des Poissonniers, les forces de l’ordre ont noté « une consommation excessive d’alcool, la présence de personnes en état d’ivresse, de vendeurs à la sauvette ou la prégnance d’un phénomène prostitutionnel ». Des « incivilités diverses » couplées à une fermeture tardive des commerces qui dégradent « la qualité de vie dans le secteur de la place du Château Rouge.
Après une audience ce 20 février, le tribunal administratif de Montpellier a rejeté deux recours portés contre l’arrêté du préfet de l’Hérault, François-Xavier Lauch, portant sur l’interdiction des soirées techno non-déclarées pour tout 2025 dans le département. Les organisations qui ont intenté ces recours ont annoncé porter appel devant le Conseil d’État
Le 14 décembre dernier, le cyclone Chido dévastait le nord de l’île de Mayotte. Depuis, entre les coups de com’ du gouvernement, son obsession migratoire et le manque cruel d’eau et de vivres, les habitant·es tentent de panser leurs plaies. Entretien avec Louis Witter, journaliste indépendant, resté 40 jours sur place.
Entre 2022 et 2024, ce gendarme de la compagnie d’Angoulême, officier de police judiciaire, s’est rendu coupable de violences sur ses deux ex-compagnes. Il écope de sursis.
[…] Alassane Sangaré a 36 ans quand il est placé en détention provisoire à Fleury-Mérogis suite à un banal conflit de voisinage. Au bout de cinq jours, il décède. La direction de la taule parle immédiatement de « suicide ». La famille n’en croit pas un mot. Grâce à des témoignages obtenus de l’intérieur, elle suspecte plutôt un tabassage en règle.
Dès le mois d’avril, les forces de l’ordre, en collaboration avec les équipes pédagogiques, seront habilitées à effectuer des contrôles aléatoires des sacs à l’entrée et à l’intérieur des établissements.
Le 21 janvier dernier, au centre pénitentiaire de Villepinte (Seine-Saint-Denis), un mineur a été fouillé à nu sans aucune justification ni trace écrite de l’acte. Un comportement trop souvent vu par les professionnels qui alertent les autorités
Un policier municipal de Toulon a été relaxé du chef de « non-empêchement d’un crime » après la mort de Rémy Poli. Il a cependant été condamné pour avoir rédigé un rapport insincère.
Si la juridiction confirme sa culpabilité, elle le sanctionne de deux mois de prison de moins qu’en première instance. Les faits remontent au couvre-feu de 2021, où un équipage de la BAC centre interpelle un couple, Eliott et Marion, pour “outrage et rébellion” près de Saint-Charles. Une vidéo de la scène, versée au dossier, avait révélé des violences.
Trois personnes ont été interpellées après des échanges de feu avec des gendarmes dans la nuit du mercredi 19 au jeudi 20 février à Bourg-lès-Valence (Drôme), a indiqué le procureur de Valence. … Une autre, blessée par balles, a été « localisée » mais pas encore arrêtée à ce stade, a ajouté le procureur sans donner de détail.
Ce jeudi 20 février, trois militants de la Confédération Paysanne comparaissent devant le tribunal de Millau. Il leur est notamment reproché des faits de rébellion lors d’une opération péage gratuit au Viaduc de Millau en mars 2023.
Les manifestations prévues à Paris mercredi 19 et jeudi 20 février en faveur de la libération du Libanais Georges Abdallah, en prison depuis quarante ans, ont été interdites, a annoncé mercredi la préfecture de police de Paris (PP). Saisi en urgence par les organisateurs de ces rassemblements, le tribunal administratif de Paris a rejeté mercredi leur recours.
Les faits remontent à une manifestation contre la réforme des retraites en mars 2023. Le journaliste Amar Taoualit avait alors été aspergé de gaz lacrymogène, puis repoussé brusquement par les policiers, avant de tomber à terre.
Le texte accuse le ministre de « nourrir la désinformation, plutôt que de rappeler la mission d’insertion des personnes détenues confiée à son administration » et de défendre « à nouveau une approche exclusivement punitive de la prison ».
En 2020, un garagiste a obtenu auprès de la CRS autoroutière de Saint-Priest-en-Jarez des informations confidentielles concernant des voitures. L’un des policiers assume : il s’est laissé acheter. Les deux autres maintiennent « avoir voulu aider un collègue ». Ils sont jugés pour détournement et corruption.
Elle vient de clore un chapitre sombre de sa vie en assistant au procès criminel de l’homme qui l’a violée pendant des années, presque quotidiennement, de ses 7 ans jusqu’à la fin de primaire. Ce n’est pas comme partie civile qu’elle a été entendue, mais comme témoin, prescription oblige.
Le tribunal a motivé sa clémence par l’ancienneté des faits reprochés au policier, qui remontent à dix ans. Dix années pendant lesquelles le dossier a erré dans les méandres de l’institution policière, puis dans les tiroirs de la justice, avant de ressurgir contre toute attente en 2022.
Heures de travail non déclarées, fausses déclarations de frais kilométriques, salariés licenciés pour pouvoir en embaucher d’autres : entre 2019 et 2021, ce Lensois de 59 ans à la tête d’une société de sécurité privée a trompé le fisc. Une activité menée en parallèle de son métier de… policier municipal.
Le prévenu suivait son ex-compagne dans les environs de Bully-les-Mines depuis qu’ils étaient séparés. Policier, il a également utilisé le fichier des plaques d’immatriculation pour connaître l’homme qu’elle fréquentait.
Dissuadé de porter plainte par le gendarme de Pontivy Ces deux-là sortaient en fait du Plaza Café lorsqu’ils avaient été interpellés par deux hommes « en civil » : une rixe avait ensuite éclaté et Maxence X aurait – selon le récit même du gendarme qui l’accompagnait – porté « quatre coups » à un des deux hommes alcoolisés, dont un alors qu’il gisait au sol. (…) L’autre plaignant avait bien tenté de déposer plainte à la gendarmerie de Pontivy, au lendemain des faits. Mais en arrivant sur place, il avait « reconnu un gendarme comme étant l’un de leurs agresseurs »…
Fan de manga, le jeune homme est né à Vitry. Il serait sorti de chez lui torse nu et avec deux sabres à la suite d’une dispute avec sa mère. Autiste schizophrène, il ne serait plus soigné, selon nos confrères.
Un gendarme a blessé par balle un jeune de 17 ans à une cuisse, dimanche à la mi-journée près d’Annecy à Meythet, après que l’adolescent l’a menacé avec un couteau, a-t-on appris auprès de la préfecture de la Haute-Savoie.
Un point que l’avocate de l’Algérien tient à tempérer. « On confond tout : OQTF, fiché S et délinquance. Mustapha était sous l’obligation de quitter le territoire français à cause d’un refus de délivrance de titre de séjour », défend-elle auprès de France 3, rappelant que « la grande majorité des étrangers sous OQTF ne sont pas des délinquants ».
Le parquet demande le renvoi en correctionnelle de l’ex-huissière d’audience soupçonnée d’avoir rabattu des clients pour des avocats. Pour eux aussi, le procès est requis. Le juge poursuivi n’est pas soupçonné de corruption.
Alors que les autres victimes ne souhaitent pas déposer plainte, l’un des détenus auditionnés, âgé d’une vingtaine d’années, décide de le faire. En plus du harcèlement présumé, le détenu aurait reçu des avances de nature sexuelle afin de lui faciliter sa sortie de détention. Soit des faits de « corruption passive ».
Peu avant minuit, la troupe veut aller dans un bar discothèque, mais un des élèves se fait refouler à l’entrée. Visiblement trop bourré pour danser, l’apprenti flic parvient tout de même à conduire. Au volant de sa voiture, pour se venger, celui-ci fait un strike en percutant plusieurs personnes qui se trouvaient devant l’entrée du bar. Cinq personnes blessées, dont une grièvement, sans qu’on n’en sache plus.
Un jeune homme de 23 ans a été agressé sexuellement par quatre policiers municipaux pendant son interpellation à Perpignan. « Certains m’ont glissé un doigt dans l’anus soi-disant pour trouver de la cocaïne. J’ai hurlé au viol» explique-t-il au média Blast. La victime a porté plainte, une enquête a été ouverte pour agression sexuelle par une personne abusant de son autorité, et les quatre agents ont été placés en garde à vue le 13 février. Voilà les faits. (suite…)
Mis en examen notamment pour vol et extorsion de fonds, un policier est suspecté d’avoir dérobé de l’argent dans un tripot clandestin. Placé sous contrôle judiciaire, il a interdiction d’exercer.
« Ils se sont moqués de moi, m’ont fait une clé de bras et m’ont même déchiré mon manteau. » À la barre, la prévenue, Natacha, confirme avoir subi des violences de la part de trois gendarmes. Au final, le tribunal choisira de la condamner pour dénonciation calomnieuse.
(…) Jeudi 13 février, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a envoyé une nouvelle circulaire aux préfets. Un objectif : une véritable guerre contre les immigrés et les quartiers populaires, au prétexte de lutter contre le narcotrafic. (…) Dans un autre passage de la circulaire, Retailleau appelle à une collaboration plus étroite entre les centres de rétention et l’armée lors des opérations anti-drogue
Mardi, un détenu de 34 ans a été retrouvé sans vie dans sa cellule au centre pénitentiaire de Ducos. Son avocat, Me Ludovic Romain, exprime son choc et sa peine après la tragique nouvelle. Il réclame des réponses. En détention provisoire depuis 2023, l’homme contestait fermement les accusations portées contre lui. Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances de sa mort.
C’est en s’appuyant sur les vidéos de surveillance que le Parquet a requis, les images parlent d’elles-mêmes. Le 4 janvier 2024, deux surveillants dont un gradé, demandent à un détenu unijambiste et très défavorablement connu à l’intérieur comme à l’extérieur, de réintégrer sa cellule.
Vendredi dernier, plusieurs centaines de mineurs isolés et leurs soutiens étaient rassemblés devant le tribunal administratif de Paris à l’occasion de l’audience d’expulsion de la Gaîté lyrique initiée par la mairie. Ce jeudi, le tribunal administratif a finalement ordonné l’expulsion de la Gaîté lyrique. Une décision face à laquelle la lutte continue !
« Nous n’avons pas pour habitude de contester les décisions judiciaires. Mais là, il est impossible de rester muet. » Après l’agression d’une policière de Pau par une femme alcoolisée dans la nuit de mardi 11 à mercredi 12 février, le syndicat Alliance de la police dénonce la peine de travaux d’intérêt général réservée à l’auteure des faits
Le député Jean-Hugues Ratenon a écopé de six mois de prison avec sursis pour conduite en état d’ivresse manifeste. Absent lors du délibéré, le parlementaire s’exprime dans un communiqué où il continue, comme durant l’audience, à remettre en doute la parole du gendarme qui voulait le soumettre à un test d’alcoolémie.
Alors qu’il contestait les accusations depuis les plaintes déposées en 2017 par quatre de ses petits-enfants, l’ancien gendarme dijonnais a finalement reconnu les viols et les agressions sexuelles, au deuxième jour de son procès devant la cour criminelle.
Après avoir reçu plusieurs contraventions, des infirmiers d’Avrillé (Maine-et-Loire) demandent plus de tolérance de la part de la police par rapport à leur stationnement quand ils se déplacent chez des patients.
Saisi par 15 détenus et l’Observatoire international des prisons (OIP) en référé (procédure d’urgence), le tribunal administratif de Poitiers avait enjoint le 17 décembre dernier à l’administration de la prison de Saint-Martin-de-Ré (Charente-Maritime) de « faire cesser le caractère systématique des fouilles à corps pour les détenus de retour des parloirs familiaux ». Dans la foulée le ministre de la Justice avait fait appel. Le Conseil d’État lui a donné raison ce jeudi, jugeant que les fouilles corporelles intégrales des détenus n’avaient pas de caractère systématique.
Un ancien élève gendarme a été condamné par le tribunal de Lisieux (Calvados) à six mois de prison avec sursis pour « incitation à commettre un acte sexuel » lors d’échanges via Tik Tok et WhatsApp avec une adolescente de 14 ans de Mézidon-Vallée-d’Auge.
Il portait son arme et en a fait usage alors qu’il n’était pas en service. (…) Malgré l’interdiction préfectorale, le gendarme en civil arborait une écharpe bleu et blanc de l’OM. (…) Les trois gendarmes font depuis l’objet de procédures administratives et judiciaires, est-il précisé.
Toulouse, chambre des comparutions immédiates, janvier 2025 Andry M., presque 30 ans, est accusé de violences sur sa compagne, commises devant sa fille de 10 ans, ce qui constitue une circonstance aggravante.
Le 31 juillet 2023, à Isbergues (Pas-de-Calais), Pascal Martel a été abattu par un gendarme alors qu’il était en grande souffrance psychologique. Ce dernier lui a tiré une balle dans la jambe et une autre dans le ventre. Dans cette affaire, de nombreux éléments entretiennent le malaise, tant au niveau de l’accompagnement social et médical, que dans sa gestion par les pouvoirs publics et la gendarmerie.
Le 2 mars dernier, quelque 300 activistes vêtus d’une blouse blanche se sont introduits sur le site d’Arkema à Pierre-Bénite, au sud de Lyon. Cette action visait à dénoncer les rejets massifs de PFAS dans le Rhône et l’air de la commune. Ces mêmes polluants éternels qui peuvent provoquer des cancers et des perturbations du système immunitaire. (suite…)
Trafic d’arme au PSPG de Golfech. Un jeune gendarme de 19 ans voit sa carrière prometteuse brutalement interrompue. Julian, fraîchement intégré au Peloton Spécialisé de Protection de la Gendarmerie (PSPG) de Golfech, une unité d’élite formée par le GIGN.
« Un scandale », selon l’influenceuse de 34 ans, qui dénonce sur son profil Instagram (« La veille de ma réussite ») le système d’indemnisation mis en place par l’État. « Moi, je n’ai rien demandé, je me trouve à vider quasiment totalement mon épargne. Pourquoi est-ce à moi d’avancer ses frais ? Qu’en est-il si l’État met des mois, voire des années, à rembourser. Moi, quand je suis en retard sur le paiement d’une taxe foncière, j’ai 10 % de majoration », fustige-t-elle.
Écroué depuis 2013, cet homme a été transféré une bonne dizaine de fois depuis le début de son incarcération. Et il garde visiblement un très mauvais souvenir de son passage au centre de détention d’Argentan (Orne) entre août 2019 et janvier 2020 : estimant y avoir été confronté à « des conditions de détention inhumaines et dégradantes », il a saisi la justice.
Neuf policiers franciliens, de grades et services variés, sont mis en examen pour « corruption » dans une enquête à tiroirs ouverte depuis bientôt quatre ans. Ils sont soupçonnés de s’être mis au service d’un sulfureux chef d’entreprise qui leur offrait des cadeaux.
Alors que plusieurs centaines d’étudiants entamaient leur parcours habituel pour se diriger vers le centre-ville, plusieurs camions de CRS leur ont barré la route pour empêcher le cortège de rejoindre le personnel mobilisé. Après que les étudiants aient tenté à plusieurs reprises de se rendre au rectorat, la police a violemment chargé plusieurs manifestant-es : des étudiants ont été matraqués, d’autres ont été jetés au sol, et un étudiant, syndiqué à l’Union Pirate, a été interpellé, frappé et menotté. (…) Après avoir été empêché de manifester, les étudiants ont voulu poursuivre la mobilisation à Rennes 2. La police est venue cette fois-ci gazer les étudiants à proximité de la fac, et sont rentrés illégalement sur le campus.
Deux étudiantes néerlandaises qui sortent de boîte de nuit filment une interpellation. Les fonctionnaires n’apprécient pas et l’affaire dégénère. Les deux jeunes femmes accusées de violences passaient au tribunal ce vendredi 31 janvier. (…) « Je criais, les yeux fermés, mes mains étaient menottées, je ne me rappelle que de ça. C’était traumatisant. » (suite…)
Le procès d’un jeune individu de 22 ans (à l’époque des faits) a eu lieu ce lundi 10 février 2025. Il est suspecté d’avoir lancé des cocktails Molotov et des pierres sur la façade arrière du tribunal de Charleville-Mézières (Ardennes), à l’automne 2023.
Jeudi 6 février 2025, un policier, accusé de travail dissimulé et d’avoir dispensé des formations sans autorisation, a été condamné par le tribunal de Saint-Brieuc.
Dans la Marne, un policier de 27 ans, déjà condamné pour vol et agression sexuelle, est soupçonné d’avoir violé des prostituées. (…) Elle progresse même, puisque selon François Schneider, le procureur, on est à plus de quatre faits reprochés. S’il se montre prudent, il affirme que le procès à venir risque d’être dense. (…) Lors de patrouilles avec des réservistes ou des policiers adjoints, il aurait demandé à ses collègues de rester dans la voiture de police, ce qui n’est pas la procédure habituelle, et serait allé seul à la rencontre de sa victime, prenant le prétexte d’aller chercher un renseignement. Il aurait exigé des faveurs sexuelles à ses victimes. Il serait également soupçonné de leur avoir volé de l’argent liquide.
Une fusillade a éclaté à 1 heure du matin ce samedi 8 février, opposant deux policiers du Raid et cinq hommes qu’ils suivaient en filature. Si les suspects ont pu prendre la fuite en voiture, l’un d’entre eux a été par la suite retrouvé mort.
Lettre de Rédoine : retour sur sa grève de la faim de décembre 2025 et critique du « tout démago-sécuritaire » qui s’étend à l’intérieur et en-dehors des prisons.
Discussion avec Malika Benmouna au sujet du combat qu’elle mène depuis la mort suspecte de son fils Mohamed, en garde-à-vue au Chambon-Feugerolles (42) en 2009.
Retour sur lacommémoraction du 6 février à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le régime de mort aux frontières et pour exiger la vérité, la justice et la réparation pour les victimes de la migration et leurs familles.
Le maire de Nice a dévoilé le recrutement de 50 policiers municipaux durant cette année 2025. Des renforts qui portent le nombre total à 530, soit la police municipale la plus importante de France en termes d’effectif. (…) L’édile a également annoncé que 300 caméras seront installées cette année 2025 dans les rues de Nice. Elles viendront s’ajouter au dispositif municipal déjà constitué de plus de 4 000 unités.
Suite au décès d’une jeune femme lors d’une interpellation à Rennes en septembre 2022, un policier de la BRI de Nantes a été mis en examen pour violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner.
Manifestation contre la réforme des retraites, mobilisation contre les mégabassines, révoltes suite à la mort de Nahel Merzouk à Nanterre… 2023 aura été une année de luttes particulièrement intenses. Mais qui dit luttes, dit aussi répression.
Le tribunal correctionnel d’Albi a rendu hier sa décision dans l’affaire de harcèlement moral visant Élisabeth C., directrice des services de greffe judiciaires au tribunal judiciaire de Toulouse.
Rumeurs calomnieuses lancées sur ses collègues, management excessif, blagues graveleuses ou encore remarques dénigrantes… Les faits reprochés au fonctionnaire de police, qui auraient été commis entre 2017 et 2021 au commissariat d’Agen, ont été énumérés et détaillés par la cour.
Un conducteur de 19 ans a été touché au bras et au pectoral par des tirs de gendarmes après avoir refusé de se soumettre à un contrôle, à Échirolles (Isère), dans la nuit du mercredi 5 au jeudi 6 février.
« On ne la connaît pas, on ne lui parle pas, on l’a juste aperçue un jour de loin. Elle [verbalise] très tôt le matin et très tard le soir, sans être vue, confiait le riverain excédé à France 3, en septembre dernier. Elle a même verbalisé il y a quelques mois le camion benne des éboueurs de la Métropole. Ils sont repartis avec un PV de 135 euros, alors qu’ils étaient en train de faire leur travail. »
Le Sénat a adopté, ce mardi 4 février, une proposition de loi visant à créer un parquet anticriminalité (parquet national anticriminalité organisée), PNACO, pour lutter plus efficacement contre le narcotrafic en France. Le texte sera débattu, en mars, devant l’Assemblée nationale. Le Bâtonnier Pierre Dunac, vice-président de la Conférence des bâtonniers, et président de la commission pénale, craint un détournement de procédure et la « criminalisation » des enquêtes en abusant de qualification de bande organisée, usage déjà fréquent actuellement par « confort procédural ».
« Pour Serge et les 200 blessés de Sainte-Soline, Dubée, Vestieu, Darmanin en prison. » C’est de ces mots, tagués le 1er mai 2023 devant les locaux du groupement de gendarmerie des Deux-Sèvres, à Niort, que Julien Le Guet va devoir répondre devant la justice.
Âgé de 26 ans, il était poursuivi pour avoir, en décembre 2023, lors d’une intervention, percuté mortellement un octogénaire qui traversait sur un passage piéton.
L’État devra verser 3 000 euros à un jeune homme contrôlé en octobre 2023 en marge d’une manif à Angoulême. Pour la justice, il s’agit d’un contrôle au faciès réalisé par les policiers.
Bientôt une centaine de personnes à la rue, dont une trentaine d’enfants et beaucoup de personnes présentant des problèmes de santé sérieux, dans les rues de Strasbourg.
« D’après moi, la nasse [technique policière controversée qui vise à encercler un groupe de manifestant·es, NDLR] était illégale, et les premiers à transgresser la loi, c’était les policiers»
L’élève dit qu’il va porter plainte auprès de la gendarmerie d’ici peu. Il a manqué une semaine de cours, pour se remettre des coups qu’ils a reçus. «On m’a frappé au sol, on m’a gazé, on m’a tasé…», dit-il. Une scène que confirment (à l’exception du taser) des parents d’élèves horrifiés de ce qu’ils ont vu ce jour-là, dans la paisible rue de la Sous-Préfecture.
Quand le confusionnisme le dispute à la démagogie. Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a entretenu une forme d’ambiguïté politicarde ce mardi 4 février en participant à une manifestation de policiers. Un barbecue de protestation devant l’Assemblée nationale était en effet organisé par le syndicat de police Alliance, organisation notoirement d’extrême droite, pour réclamer plus de moyens pour les forces de l’ordre.
« Je ne comprends pas cette décision, c’est une énorme déception ». Le tribunal correctionnel de Toulouse, spécialisé dans les affaires militaires, a prononcé fin janvier la relaxe d’un sous-officier de la gendarmerie de l’Hérault, qui avait été poursuivi pour « agression sexuelle aggravée » à la suite d’une plainte déposée en janvier 2023 par Eva, une jeune gendarme auxiliaire alors âgée de 22 ans.