Ce mercredi midi 30 avril, police nationale et police municipale ont contrôlé des sacs devant le collège Pierre-Norange à Saint-Nazaire, pour vérifier l’absence d’armes blanches.
En 2023, à Rennes, deux syndicalistes étaient blessés par les coups d’un major de police en marge des mobilisations contre la réforme des retraites. En dépit d’une vidéo limpide, mardi 29 avril, le tribunal s’est longuement interrogé sur la responsabilité des plaignants.
Au final, elle est condamnée par le tribunal de Rodez pour des faits de violences dans une première affaire et relaxée dans un second dossier où elle était poursuivie pour non-assistance à personne en danger.
Marine Lemesle, journaliste pour l’hebdomadaire culturel français, a été auditionnée par la police le mercredi 9 avril, à la suite d’une plainte déposée par Alil Vardar, sur lequel elle enquêtait. L’auteur, comédien, et metteur en scène est accusé d’attouchements, d’humiliations, et de sexualisation à outrance par une vingtaine de femmes.
En mars 2022, un gendarme polynésien avait tenté de tuer son propre fils, âgé de 20 ans, par empoisonnement puis par étranglement. La victime avait survécu à cette tentative de meurtre…
Cinq policiers de l’antenne marseillaise du Raid, mis en examen, les uns pour avoir causé la mort de Mohamed Bendriss lors des émeutes de l’été 2023, les autres pour l’éborgnement de son cousin, ont reçu la « médaille de la sécurité intérieure » l’année suivante.
PRISONS : GÉRALD DARMANIN VEUT FAIRE « CONTRIBUER » LES DÉTENUS « AUX FRAIS D’INCARCÉRATION » POUR AMÉLIORER LES CONDITIONS DE TRAVAIL DES SURVEILLANTS
Il réitère notamment son engagement à garantir l’anonymat des surveillants en détention dans les documents rédigés par exemple à l’occasion d’une saisie de drogue ou de téléphone en cellule. « On va anonymiser leur nom, on va mettre leur numéro de matricule »
Un agent du commissariat de Suresnes sera jugé à compter de ce lundi à Nanterre pour « faux en écriture ». Il est accusé d’avoir dressé trois fausses contraventions à un adolescent de 16 ans, pendant le confinement.
Sans sommation, une dizaine de CRS ont alors fait une première charge dans la foule, bousculant au passage une famille avec deux enfants, choqués par l’événement. Les manifestants se sont dispersés peu après le lancement du meeting d’Éric Zemmour, qui a pris la parole pendant près d’une heure. Plusieurs manifestants ont été verbalisées.
Sur ses réseaux sociaux, le journaliste raconte : « mon épouse, enceinte de 4 mois, a été violemment plaquée contre un mur (…) j’ai été plaqué au sol avec une extrême violence par les agents de la BRI, menotté puis roué de coups, notamment à l’arrière de la tête et au niveau du dos. Un policier a maintenu mon cou au sol à l’aide de son genou pendant de longues minutes, m’empêchant de respirer correctement avant qu’un autre ne m’assène un violent coup au thorax alors que j’étais toujours menotté. »
Des policiers se sont infiltrés dans une maison, dans les Bouches-du-Rhône. Problème : les occupants n’avaient rien à voir avec les personnes qu’ils recherchaient.
Six mois de prison avec sursis probatoire de deux années de sursis probatoire et, entre autres, l’obligation d’effectuer 140 heures de travaux d’intérêt général. La peine infligée par le tribunal judiciaire de Paris à l’encontre du jeune Luiggi le 8 avril dernier est particulièrement lourde. Surtout à regarder les évènements qui ont conduit à sa mise en cause judiciaire.
Entre 2021 et 2024, la policière avait loué dans Montpellier et d’autres communes de l’Hérault quatre logements dont elle avait arrêté de payer le loyer. Ce dernier était à chaque fois bien supérieur à ce que les revenus de la mise en cause lui permettaient de viser. Une des victimes a assuré que sa locataire avait mis en avant sa profession de policière, présentant sa carte professionnelle. La présidente a estimé que cette démarche avait tout pour rassurer les propriétaires.
« À SIX DANS DES CELLULES, ENFERMÉS 20 HEURES SUR 24, À DORMIR PARFOIS À MÊME LE SOL » : DES DÉTENUS DE LA PRISON D’AJACCIO DÉNONCENT LEURS CONDITIONS CARCÉRALES
« Nous dénonçons solennellement les conditions de détention inhumaines et dégradantes auxquelles nous sommes soumis au quotidien. » (…) « Au-delà de l’enfermement, ce sont les atteintes à notre dignité et à nos droits fondamentaux qui deviennent insupportables, écrivent-ils. Aujourd’hui, nous faisons face à une privation croissante de moyens élémentaires pour maintenir un minimum de décence. » Parmi les exemples cités par les détenus, figurent notamment « un accès restreint aux douches, limité à des horaires fixes, portant atteinte à [leur] hygiène personnelle », ou encore « la suppression des trois heures de promenade journalière ». (…) « Aujourd’hui, nous sommes nombreux à vivre à six dans des cellules exiguës, enfermés 20 heures sur 24, parfois même à dormir à même le sol. Une grande majorité d’entre nous est en attente de jugement, donc présumée innocente », rappellent les auteurs du communiqué.
Un homme âgé d’une trentaine d’années est décédé au centre pénitentiaire de Varennes-le-Grand jeudi. Selon nos informations, c’est lors de la distribution des repas en fin de journée qu’un détenu a été retrouvé mort.
La JIRS (Juridiction inter-régionale spécialisée) de Marseille est en charge de ce dossier dans lequel Christophe D. est pour l’heure le seul mis en examen pour cet assassinat, où il y avait deux tireurs. Le fonctionnaire, toujours présumé innocent, est poursuivi pour assassinat en bande organisée et association de malfaiteurs.
Extrait AU PROGRAMME : LETTRES DE PRISONNIER.E.S ACTUALITÉ Selon les médias et le ministère des tribunaux et des prisons, une succession d’actions contre des prisons et des gardiens aurait été liée à un texte signé « DDPF » = défense des droits des prisonniers français. Rapidement censuré par la fermeture du canal telegram sur lequel il était publié, ce texte relayait ce que de nombreux prisonniers dénoncent ordinairement – que ça soit dans des conversations privées, sur les réseaux sociaux, à l’Envolée, mais aussi à la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté, à l’OIP, etc. : prix exorbitant des cabines téléphoniques, violence de surveillants, réduction des promenades et des activités… et durcissement général des conditions d’enfermement. Il a bon dos le terro : afin de décupler les moyens pour une enquête spectaculaire et rapide, le PNAT (parquet national anti-terroriste) a été saisi. Un bon moyen de ne surtout pas laisser entendre ce qu’ont à dire les prisonniers, prisonnières et leurs proches sur le sort qui leur est fait ?
« ILS ONT TABASSÉ NOS FILS, ILS LES ONT ENTRAINÉS DANS LES BLOCS POUR QU’ON NE PUISSE PAS FILMER DEPUIS LES ÉTAGES »: TENSIONS ENTRE DES HABITANTS ET LA POLICE DANS UNE CITÉ DE NICE
« Ils ont tapé nos enfants. Et c’est tout le quartier qui a été tapé, ils mélangent tout: les dealers, les habitants. C’était un lynchage… » La dalle de Roquebillière est chauffée à blanc. Mardi 22 avril, lendemain de Pâques, la plateforme de ce quartier de Nice-Est est un brasier de colère. Des mères, des grands-mères, le poing levé. Elles parlent de » violences policières ». « Ils ont tabassé nos fils, ils les ont entraînés dans les blocs pour qu’on ne puisse pas filmer depuis les étages… »
Plusieurs jeunes femmes ont témoigné qu’elles se sentaient rabaissées et très mal à l’aise à cause des fréquents propos déplacés d’un gendarme d’une caserne de la région caennaise. Il a comparu pour outrages sexistes, au tribunal de police, mercredi 23 avril 2025 et récuse certaines des accusations.
Le parquet confirme par ailleurs qu’une enquête a été ouverte et le commissariat du XVe, et non du XVIIIe comme précédemment indiqué, a dans la foulée été saisi pour faire la lumière sur le malaise mortel de cet homme.
Les policiers sont notamment de plus en plus équipés d’armes létales : 93 % des élus des villes moyennes dotant leurs agents d’armes à feu contre 58 % des communes au niveau national, selon une étude publiée ce mercredi
Au tribunal, hier, le prévenu fait partie des nouveaux visages de la précarité sociale. Âgé de 22 ans et originaire de Saint-Malo, il comparaît pour des vols de pourboires, fonds de caisse et denrées alimentaires commis en mars dans des restaurants de l’intra-muros. « Je n’avais pas d’argent, j’avais faim » , tente-t-il d’expliquer.
Le 5 décembre 2024, un militaire avait tenté de filmer une adolescente dénudée, dans les vestiaires de la piscine municipale. Il a été condamné ce mardi 22 avril 2025 par le tribunal de Laon.
« Automatiquement, moi, je les écoute, je vais au sol. Je ne me débats pas, mais je leur demande d’arrêter de me frapper. » Sortie de GAV le visage tuméfié Le jeune homme est emmené en garde à vue au commissariat du XIXème arrondissement de Paris. Il en ressortira 48h plus tard, sans ses chaussures ni son iPhone, qu’il n’a jamais pu récupérer. Il est aussi méconnaissable d’après une photo consultée par StreetPress : Murat a de nombreux hématomes et œdèmes autour des paupières qui forment d’énormes gonflements rouges et noirs. Il a les yeux injectés de sang et sa vision est amoindrie. Il souffre également de bosses et de douleurs au crâne ainsi que d’écorchures sur la cuisse et le dos.
Le 29 mars 2023 alors en détention, il avait demandé au directeur l’autorisation de changer de cellule. En effet il ne supportait pas la présence d’un cinquième détenu récemment arrivé. (…) Le tribunal a suivi les réquisitions du parquet et l’a condamné à deux mois de prison ferme.
Les deux hommes sont suspectés d’« importation et trafic de stupéfiants en bande organisée, blanchiment, association de malfaiteurs, faux en écriture publique, atteinte à l’intimité de la vie privée par fixation, enregistrement ou transmission de l’image et des paroles d’une personne ». En clair, ils sont soupçonnés d’avoir détourné pas moins de 360 kilos de cocaïne, stockée lors d’une opération surveillée dans le port de la cité phocéenne. Une quantité de drogue qui vaut plus de dix millions d’euros au prix de gros dans l’Hexagone.
Entre les violences policières dont les jeunes habitant·es disent être victimes et les amendes « abusives » qui pleuvent, les relations sont plus tendues que jamais. Les parents, eux, craignent la « bavure » de trop.
Le gendarme a été mis en examen pour « violation du secret professionnel », « transmission frauduleuse de données », « corruption passive » et « participation à une association de malfaiteurs ».
Ce policier de la brigade de recherche et d’intervention (BRI) de Dijon a ouvert le feu sur l’homme, aujourd’hui âgé de 31 ans, au cours d’une perquisition, alors qu’il ne représentait aucun danger, telle que l’atteste une vidéo cruciale de la scène. L’agent de 39 ans est toujours en poste en dépit de la gravité des faits. L’enquête administrative a été classée sans suite et aucun contrôle judiciaire n’a été décidé pour empêcher une éventuelle réitération des faits.
Pour maîtriser un homme en pleine crise de démence qui déambulait dangereusement dans le XIe arrondissement, mercredi 9 avril, un équipage de police est intervenu et a fait usage d’un pistolet à impulsion électrique à plusieurs reprises. Transporté en réanimation, l’homme est décédé.
Accusés d’avoir mené une campagne de harcèlement contre le maire, deux habitants d’Adainville (Yvelines) dénoncent « une enquête à charge » menée par un gendarme complaisant.
C’est la troisième fois qu’un organe des Nations unies interpelle la France sur la loi « Cazeneuve », adoptée en 2017. Le rapport final du Comité contre la torture (CAT) est encore attendu pour le 1er mai prochain. Mais, lors de l’examen de la France hier et aujourd’hui, les propos des experts sont exempts de toute ambiguïté. L’un d’entre eux, Jorge Contesse a estimé que« la France est devenue depuis quelques années le pays de l’Union européenne où il y a le plus grand nombre de personnes tuées ou ou blessées par des agents de la force publique ».
Les poursuites à l’encontre de quatre policiers municipaux de Perpignan, placés en garde à vue en février après des accusations d’attouchements sexuels, ont été abandonnées, « faute de preuves suffisantes », évoque France 3. Interpellé le 11 février lors d’une opération antidrogue menée dans le quartier Saint-Mathieu de la préfecture des Pyrénées-Orientales, un homme âgé de 23 ans avait ensuite dénoncé des attouchements sexuels.
Pour la deuxième fois en un mois et demi, un policier montois comparaissait, ce mardi 15 avril, au tribunal pour violences conjugales. Il avait insulté, jeté au sol et embrassé de force sa compagne. Il a été condamné à 11 mois de prison de ferme qu’il effectuera avec un bracelet électronique.
L’homme, nommé José Kinkembo, était alors en détention à la prison de Rennes-Vezin. Jeudi 10 avril, dans l’après-midi, aux alentours de 14 h 30 selon nos informations, il a été retrouvé pendu dans sa cellule.
Plus de six ans après, la justice a prononcé un non-lieu. Elle justifie des « circonstances exceptionnelles » en raison du nombre d’interpellés et d’un « déficit de matériel de policiers ». Le juge d’instruction reconnaît que quatre des plaignants présentent un « retentissement psychologique modéré », insuffisant pour mettre en cause par la voie judiciaire le comportement des forces de l’ordre. Les lycéens feront appel, selon leur avocat.
Une femme de 31 ans, avec l’aide d’un policier en fin de carrière, aurait orchestré un véritable harcèlement contre son ancien compagnon et l’une de ses salariées. Courriels malveillants, destruction de véhicules, usurpation d’identité…
La macabre découverte a été faite samedi 12 avril, en tout début d’après-midi par un agent de police, venu faire sa ronde dans les geôles du commissariat de Roubaix.
Un couple de Lillois, supporters abonnés au LOSC, a porté plainte en accusant de violences un agent de police de la section d’intervention rapide (SIR), à la fin du derby entre Lille et Lens, fin mars au stade Pierre-Mauroy.
La collision d’une extrême violence avait coûté la vie aux époux Duron dont la voiture, immobilisée dans un embouteillage sur une voie de la RD 1006, à Bourgoin-Jallieu, avait été percutée par le véhicule du chauffard.
La Ville de Thonon a exceptionnellement ouvert les portes du Centre de supervision urbain (CSU). Ce point névralgique de la police municipale centralise les images captées par les 150 caméras de la commune.
Aleksandre et Anastasia étaient scolarisé-es à Rezé, près de Nantes, en 6ème et 4ème il y a encore quelques jours. Mais, sous la menace d’une OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français), la police est venue les chercher avec leur mère à 6h du matin au début des vacances, et la famille n’a eu que 30 minutes pour préparer quelques bagages.
Laurent Mucchielli (*), sociologue, directeur de recherche au CNRS, spécialisé dans la délinquance et des politiques de sécurité. Il met à mal la promesse de sécurité liée à la vidéoprotection.
D’après les statistiques du Ministère de la justice, le niveau de la densité carcérale a sans doute le mois dernier été rarement atteint en France. L’hexagone figure parmi les mauvais élèves européens en termes de surpopulation carcérale, en troisième position derrière Chypre et la Roumanie, selon le Conseil de l’Europe.
Un policier et un faux agent ont été condamnés par la justice pour escroquerie. Ils exigeaient 50.000 euros auprès de propriétaires d’un immeuble squatté pour expulser les habitants.
Le directeur adjoint du renseignement territorial de Dordogne a été condamné, ce vendredi, à Bordeaux, pour une agression sur fond de fin de relation sentimentale avec un harcèlement marqué
Une cinquantaine de CRS sont intervenus devant Science Po à Strasbourg pour mettre fin au blocage de l’établissement par des étudiants. Ceux-ci s’opposent à un partenariat avec l’université Reichman en Israël
Ce vendredi 11 avril à 6h, après trois semaines consécutives de blocage, le site de l’Université de Bordeaux Montaigne à Pessac a été évacué par les forces de l’ordre. Sur demande du président de l’université, « l’opération a été conduite par les services de la direction interdépartementale de la police nationale (DIPN) [et] s’est déroulée sans incident » affirme un communiqué de l’université de ce jour.
C’est un dispositif rare en France, pour une commune de cette taille. À Mantes-la-Jolie, une dizaine d’écoles sont désormais sous la surveillance de caméras à 360 degrés.
Il est 17 heures, la sonnerie marquant la fin des cours retentit au sein du collège Victor-Hugo, à Narbonne. Les élèves s’empressent de plier leurs sacs et se ruent vers le hall d’entrée, prêts à rentrer chez eux en ce jeudi 10 avril, veille des vacances de Pâques. Sauf qu’une petite surprise les attend devant les grilles de l’établissement. Six agents de la police nationale s’apprêtent en effet à filtrer les enfants. Si la plupart passeront à travers les mailles du petit dispositif, d’autres se verront invités à ouvrir leur sac. (…) À Narbonne toutefois, « aucune procédure judiciaire n’a été ouverte jusque-là pour violences avec armes ».
Les commissariats de Seine-Saint-Denis ont été sommés par la préfecture de signaler tout « étranger en situation régulière dont la présence en France représente une menace pour l’ordre public ». Selon les révélations des Jours, les agents de police locaux doivent envoyer les copies des empreintes digitales, du titre de séjour et des papiers d’identité du pays d’origine des personnes interpellées et mises en garde à vue.
Le 3 avril, c’est un nouveau palier qui a été franchi : David Samzun annonçait qu’il allait offrir à sa police municipale des armes à feu létales. Selon lui, il était nécessaire de permettre aux municipaux de tirer à balles réelles «en raison de leur présence régulière comme primo intervenants sur les incidents». C’est bien connu, Saint-Nazaire est un territoire plus violent que Chicago. La Ligue des Droits de l’Homme et la gauche locale ont dénoncé cette annonce, évoquant une décision «lourde de conséquences» ainsi qu’une «escalade inquiétante».
Sur la base de l’examen de procédures judiciaires et de conduite d’entretiens, les résultats de l’étude montrent que l’objectif d’ « éviction d’indésirables » de l’espace public, pour reprendre l’expression utilisée par l’institution policière, cible une population précise : des jeunes hommes précaires issus de l’immigration post coloniale, principalement subsaharienne, occupant collectivement l’espace public à proximité immédiate de leur domicile.
Le vendredi 28 mars 2025, un gendarme de la brigade de La Flèche (Sarthe) avait fait usage de son arme de service et abattu un chien sur le pallier de son propriétaire. Celui-ci dénonce un usage disproportionné de la force et nie que son chien ait été dangereux.
Le policier avait porté des coups de matraque puis un coup de pied à la tête d’un manifestant à terre, lui causant une blessure occasionnant deux jours d’ITT.
Les images de ces jeunes agenouillés par dizaines, mains sur la tête pour les uns, mains dans le dos et entravés pour d’autres, avaient fait le tour du monde et enflammé les esprits. Une ordonnance de non-lieu vient d’être rendue, a-t-on appris de l’AFP, par la cour d’appel de Versailles et le juge d’instruction du tribunal de Nanterre chargés de l’enquête sur les conditions d’interpellation par la police nationale de 151 jeunes, âgés de 12 à 21 ans, à Mantes-la-Jolie (Yvelines), le 6 décembre 2018, en marge de manifestations lycéennes.
ILS AVAIENT ROULÉ À MOTO SUR UN ÉTUDIANT EN MARGE D’UNE MANIFESTATION : CINQ À DIX MOIS DE PRISON AVEC SURSIS REQUIS CONTRE TROIS POLICIERS DE LA BRAV-M
10 mois de prison avec sursis et l’interdiction d’exercer toute fonction publique pour le pilote de la moto, pour avoir roulé sur la jambe d’un manifestant et lui avoir donné un coup de poing. Cinq mois de prison avec sursis ont aussi été requis pour les deux autres policiers pour des faits de violences volontaires. Les trois fonctionnaires de police seront aussi jugés pour faux après avoir rendu des rapports erronés sur le déroulement de la soirée du 21 mars 2023.
« On a posé la question de savoir comment des images de vidéosurveillance pouvaient se retrouver sur le téléphone d’un agent assermenté et comment elles pouvaient circuler sur les réseaux. C’est pour cela que nous avons écrit au maire, en lui demandant de monter une enquête », rappelle le chef de file de l’opposition. (suite…)
Jusqu’alors inconnus de la justice, trois jeunes policiers rattachés au Groupe de sécurité de proximité (GSP) du commissariat de Beaucaire-Tarascon devaient répondre de « complicité de faux en écriture publique ».
Des policiers et gendarmes ont été mobilisés la semaine du 1er avril 2025 pour procéder à des contrôles « aléatoires » de sacs d’élèves aux abords d’établissements scolaires dans le Nord, selon un communiqué de la préfecture du département.
« Il s’acharne contre moi ». Le prévenu est formel. S’il reconnaît avoir pris la fuite lors d’un contrôle de police à Nîmes, il s’explique du fait qu’il a eu peur. « Il y a un policier municipal qui est contre moi. Il m’a mis entre 25 000 et 30 000 euros d’amende. Et quand il m’a interpellé, il m’a dit : « Je t’ai dit que j’allais te choper » » , explique le prévenu ce mercredi 2 avril, devant le tribunal judiciaire où il est présenté en comparution immédiate.
Le texte rétablit la possibilité de prononcer des peines de prison ferme de moins d’un mois et abroge le principe selon lequel une peine inférieure ou égale à six mois doit obligatoirement faire l’objet d’un aménagement, comme le port du bracelet électronique – sauf décision motivée du juge.
Dans un communiqué de presse diffusé ce vendredi 4 avril 2025, la préfecture de la Sarthe a indiqué que la police et la gendarmerie ont mené des opérations de contrôle de sacs aux portes de plusieurs établissements scolaires. Au total, 2 500 lycéens ont été contrôlés.
Nombreux fumigènes, punchlines sur les banderoles, slogans antifascistes… le cortège a aussi incendié la réplique d’un véhicule Tesla et un drapeau des USA. Une belle image. La répression ne s’est pas faite attendre : de nombreux CRS ont chargé, matraqué et tiré des grenades lacrymogènes.
Chaque mois, depuis le début de l’année, le record français de densité carcérale est battu. Au 1er mars, elle atteint ainsi 131,7 %, soit 82 152 détenus pour 62 539 places.
Francesco Sebregondi, fondateur d’Index, revient sur la contre-enquête menée par son ONG sur l’incident de la Bastille, où Jérôme Rodriguez a perdu un œil. En utilisant des technologies avancées, Index remet en question la version policière. (…) L’enquête vidéo complète est à retrouver sur la chaîne YouTube d’Index : https://youtu.be/SyYX9E-Ax9c
Déjà mis en cause pour avoir, à Marseille, en juillet 2023, grièvement blessé Hedi, amputé d’une partie du crâne, le policier David B. vient d’être condamné à quatre mois de prison avec sursis pour des violences volontaires commises sur un étudiant, en avril 2023.
« La prochaine fois qu’on vient, tu monteras pas dans le car pour aller au commissariat, tu vas monter dans un autre truc qu’on appelle ambulance pour aller à l’hôpital », lance notamment un policier à Souleyman Adoum Souleyman.
Ex-compagnes de gendarme, Sarah et Alizé ont longtemps été victimes de violences conjugales. Après des années de douleur et de lutte, elles brisent l’omerta.
Un policier des Côtes-d’Armor est soupçonné d’avoir commis des violences au préjudice d’un couple. On lui reproche aussi une interpellation injustifiée.
Dans cette nouvelle vidéo de notre format Témoignages, Mehdi Sauvey raconte à StreetPress les circonstances de la mort de son frère et rapporte les explications de Valérie B., la policière, qui dit avoir cru que le téléphone de Sulivan était une arme.
Un gendarme du PSPG de Creys-Malville était poursuivi, ce mardi 1er avril à la barre du tribunal de Vienne, pour avoir frappé de plusieurs coups de poing un jeune homme réputé dangereux, lors de son interpellation le 8 octobre 2018 à L’Isle-d’Abeau. Ses deux collègues pour dénonciation calomnieuse.
La gestion sécuritaire des quartiers populaires de la capitale azuréenne a été confiée par la ville et son principal bailleur social, Côte d’Azur Habitat, à Éric Zuber, aussi surnommé « le diable de Levallois». (…) Cet ancien gendarme fut affublé de ce surnom par les policiers municipaux qu’il dirigeait, il y a une quinzaine d’années, dans la ville administrée par le clan Balkany, après avoir entraîné « 35 démissions à son arrivée »
Des étudiants ont tenté de bloquer l’université Rennes 2, mardi 1er avril 2025, avant d’être délogés par la police, qui avait été sollicitée par la présidence de l’université.
Le nombre de détenus dans les prisons françaises était de 82 152 au 1er mars, un chiffre inégalé, selon des données obtenues, mardi 1er avril, auprès du ministère de la justice. Avec 62 539 places opérationnelles au 1er mars, la densité carcérale globale était de 131,7 % (contre 124,6 % au 1er mars 2024) et dépassait même les 200 % dans 15 établissements ou quartiers pénitentiaires.
Pour prévenir cette violence, il réclame, comme Célia Vollondat, secrétaire académique du Snes-FSU, « davantage d’adultes dans les établissements », notamment des CPE (conseillers principaux d’éducation) et des assistants d’éducation.