Un homme a été abattu par un policier, tôt ce dimanche, à Villeneuve-Saint-Georges. Les fonctionnaires avaient été appelés pour un trouble du voisinage.
La tendance se généralise ces dernières années. Selon le ministère de l’Intérieur en 2021, 58% des policiers municipaux possédaient des armes létales. Le 1e janvier 2025, ce sera le tour des agents de la ville d’Hendaye au Pays basque.
… l’un des policiers sort son arme de service. Il tire à six reprises vers la voiture « pour (la) stopper ». Les balles transpercent le parebrise à plusieurs endroits, mais le conducteur ne s’arrête pas pour autant. Il prend la fuite, direction donc la porte d’Asnières où il finit par abandonner le véhicule. Côté policier, aucun blessé n’est à déplorer, pour ce qui est du ou des occupants de l’Audi, difficile à ce stade d’être affirmatif dans ce domaine. La voiture a été retrouvée vide, sans trace de sang.
Le domicile de Vanessa, Marcel et leurs 4 enfants a été perquisitionné en mars 2024 dans les Yvelines. Ils dénoncent un tir policier et des violences. Un des fils, suspecté d’avoir incendié une école lors des émeutes de 2023, a été mis hors de cause.
Un policier du commissariat de Saintes (Charente-Maritime) a tiré sur un homme en garde à vue qui tentait de l’agresser avec un couteau, mardi 1er octobre 2024. Ce jour-là, le retrait de la vidéosurveillance dans les cellules entrait en vigueur.
Un autre agent des forces de l’ordre a alors tiré deux coups de feu sur l’homme, le touchant gravement. Le pronostic vital du blessé était engagé au moment de sa prise en charge médicale, indique la chaîne de télévision locale.
Pas de légitime défense. La thèse est exclue dans l’ordonnance de mise en accusation des juges, ont fait savoir des sources judiciaires ce vendredi 6 septembre. Le policier ne se trouvait pas sur la trajectoire du fourgon conduit par Jean-Paul Benjamin lorsqu’il a redémarré, en mars 2022 à Sevran (Seine-Saint-Denis), comme l’avait affirmé Libération dès les jours suivants. «En l’absence d’élément de danger immédiat, l’usage d’une arme en direction du conducteur n’est pas absolument nécessaire et est surtout disproportionné face au simple risque de fuite d’une personne soupçonnée du vol d’un bien», précisent les juges.
Les images filmées à Paris ce vendredi 30 août par un riverain sont à peine croyables, mais pourtant authentiques. Deux hommes chauves, hilares, dégainent des armes à feu sur un balcon, et tirent en l’air, avant de se regarder en rigolant. Des tirs à balles réelles en pleine capitale au petit matin.
Dans la nuit du dimanche 25 au lundi 26 août, des policiers ont fait usage de leur arme sur un homme suspecté d’avoir tenté de voler un commerce du cours Berriat à Grenoble. Blessé par balles, l’individu a été transporté en urgence absolue à l’hôpital nord.
Un homme de 46 ans a fait irruption ce mercredi midi dans le bureau des élus de la mairie d’Angoulême, avant de jeter de l’essence en direction d’employés. L’assaillant a été grièvement blessé par balles par la police municipale. Un gros dispositif est déployé depuis la mi-journée en centre-ville.
Un homme a été tué ce jeudi 15 août en Kanaky par un tir de gendarme à Thio (est), portant à onze le nombre de décès depuis le début du soulèvement dans l’archipel.
Une course-poursuite entre des motards de la gendarmerie et une berline blanche s’est soldée par des coups de feu, mercredi 14 août 2024 aux Sorinières (Loire-Atlantique). Une enquête a été ouverte.
Ce jeudi matin, les hommes de la BRI, la brigade de recherche et d’intervention de la police judiciaire de Montpellier étaient en mission à Poussan, au nord de Sète. L’un d’eux a blessé par balle un suspect qui tentait de fuir.
7 tirs, dont deux balles dans le dos et une dans la tête. Aucune chance de survie. Puis le tireur a pris des photos du cadavre. Cette scène d’exécution sommaire macabre s’est passée le 29 juin au petit matin. Le tueur qui s’est acharné sur un homme en fuite est un policier.
Ce lundi, en début d’après-midi, un équipage de la brigade anticriminalité est intervenu rue Colbert à Chalon-sur-Saône. Plusieurs témoins indiquent que la police a tiré à trois reprises sur une voiture en fuite.
Samedi matin, un policier membre de la DOPC (direction de l’ordre public et de la circulation) a été placé en garde à vue. La raison ? Ce dernier est soupçonné d’avoir abattu un squatteur qui avait pris ses dispositions, chez sa grand-mère. Il lui aurait tiré dessus, avec son arme de service.
Alors brigadier-chef membre d’une compagnie de CRS, le policier est accusé d’avoir tué Aboubacar Fofana, 22 ans, le 3 juillet 2018, lors d’un contrôle routier dans le quartier du Breil, à Nantes. Après avoir invoqué la légitime défense, le mis en cause a plaidé en garde à vue un tir accidentel, expliquant qu’il tentait de se pencher dans l’habitacle du véhicule pour saisir le volant et empêcher Aboubacar Fofana de fuir.
Un agent de voirie et un policier ont été blessés, sans que leur pronostic vital ne soit engagé. L’auteur de l’attaque, âgé de 47 ans, a été ensuite tué par balle au thorax par un policier municipal qui a fait usage de son arme à deux reprises, selon l’une des sources.
Un homme retranché, refusant de quitter son immeuble, a été mortellement blessé par balle lors d’une intervention des forces de l’ordre à Marseille (Bouches-du-Rhône) ce jeudi, selon une information de la préfecture de police des Bouches-du-Rhône au Parisien.
Mardi 11 juin, un homme de 34 ans est décédé à Dumbéa après avoir été grièvement blessé par un membre du GIGN le soir du 29 mai, dans un quartier de Koutio.
La police intervenait après un différend sur fond d’alcool entre deux personnes. Le suspect n’a pas été atteint par le tir, mais il a été légèrement blessé par des éclats de verre.
L’un des deux hommes blessés par balles par des gendarmes lundi en Nouvelle-Calédonie a succombé à ses blessures vendredi, ce qui porte à huit le nombre de morts depuis le début des troubles dans l’archipel français du Pacifique sud.
Casqués et cagoulés, les policiers de la BRI en tête du dispositif se tiennent dans le couloir sombre conduisant à son appartement, prêts à intervenir. Ils obturent le judas de sa porte et installent un vérin pour l’ouvrir d’un coup. Mais le chien présent au domicile commence à aboyer, et réveille Emmerick D. Ce dernier, torse nu, se dirige vers la porte, regarde à l’œilleton, ne voit rien. Quand il entrouvre la porte, il reçoit une balle de pistolet quasi instantanément.
La Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT) de Païta, organisation indépendantiste kanake, a donné une autre version des faits. Selon elle, ce sont des automobilistes qui ont profité du déblaiement de la route par les forces de l’ordre pour passer « à vive allure en ouvrant le feu avec des balles réelles sur nos jeunes positionnés aux abords de la route ».
Un homme se trouvait ce jeudi entre la vie et la mort au Médipôle. Il a été blessé par balle à la poitrine et à l’épaule, dans le Sud de Dumbéa. L’auteur présumé du tir est un gendarme du GIGN.
L’un des policiers sort de la voiture et se dirige vers le camion, sans brassard de police apparent. En l’espace de trois secondes, il se place à la hauteur de la portière conducteur de la fourgonnette, recule lorsque le véhicule redémarre et tire. Touché à l’omoplate, Jean-Paul Benjamin finit sa course dans le quartier voisin des Beaudottes à Sevran. La balle a traversé plusieurs organes vitaux et s’est logée dans le foie, provoquant une hémorragie interne.
Dans un premier temps, il s’en était pris verbalement à un passant, à Montargis, avant de repartir et se rendre à Châlette-sur-Loing où les policiers lui ont sommé de sortir de son véhicule. Luis Bico a refusé et tenté de s’enfuir, ce qu’il est parvenu à faire lorsque les 18 coups de feu ont été tirés.
Ce trentenaire aurait refusé de lâcher son arme contraignant les policiers à lui tirer dessus. Il a été déclaré mort malgré l’intervention des secours.
Comme le révèlent nos confrères du Parisien, depuis ce dimanche soir, un Réunionnais âgé de 33 ans, est actuellement hospitalisé entre la vie et la mort et dans le coma.
COMMENT LA POLICE ET LES AUTORITÉS ESSAIENT D’OCCULTER LES MEURTRES COMMIS PAR LES POLICIERS OU GENDARMES. BIEN AIDÉES EN CELA PAR LES MÉDIAS.
Un exemple parmi tant d’autres : le cas du meurtre de Samba
Le texte ci-dessous est constitué à partir d’informations recueillies dans différents journaux. La plupart de ces informations sont suivies d’une note indiquant le lien de l’article de presse où cette information se trouve. De manière à alléger un peu le texte, un certain nombre de ces informations ne sont suivies d’aucune note : dans ce cas elles proviennent de l’article de « FR3 régions » dont le lien est noté (1).
Bref rappel : Samba Dior Diagne a été abattu de 3 balles par la police le 13 mars 2024 à Wattignies (59).
Il y a ce syndicaliste policier (2) qui se précipite pour faire savoir que Samba avait perdu son travail. Sans doute doit-on comprendre que, s’il a perdu son travail, il doit être en détresse et donc suceptible du pire ?
Le militaire a fait usage de son arme lors d’une tentative d’interpellation d’une voiture à Varetz, près de Brive, ce dimanche. Plus tard dans la journée, le véhicule a été retrouvé dans le nord de la Dordogne.
Un homme de 23 ans a été mis en examen et placé en détention provisoire ce vendredi 26 avril, sixième suspect dans une information judiciaire où un militaire et un ancien policier sont déjà mis en cause pour des projets d’action violente inspirés d’une idéologie d’ultradroite.
D’après nos informations, la manœuvre aurait fait chuter le policier qui aurait fait feu à une reprise, sans toucher l’auteur qui finira par être interpellé.
D’après nos informations, confirmées par l’AFP, un jeune homme de nationalité brésilienne qui faisait du transport pour des sites d’orpaillage clandestin a été tué le 18 avril par un tir de gendarme.
Un braquage a eu lieu ce mercredi 10 avril à la banque Dupuy de Parseval de Clermont-l’Hérault. Un périmètre de sécurité a été mis en place … Le porteur du fusil est mort, abattu par un gendarme.
J’ai d’abord vu l’homme faire usage du taser à travers la vitre baissée du conducteur. Le véhicule est reparti et le second homme a alors fait usage de son arme à feu, tirant sur le véhicule.
L’automobiliste refuse de s’arrêter et tente de prendre la fuite. Fonçant, il prend la direction de l’autoroute A8 pour tenter de semer les forces de l’ordre.
Flagrant Déni décrypte le meurtre de Luis Bico, l’une des première victime du « permis de tuer » offert à la police. La plus haute juridiction française doit juger l’affaire ce 4 avril. Une centaine de personnes sont mortes depuis.
250 armes dont un pistolet-mitrailleur de 9 mm, une dizaine d’obus et de grenades, 24 kilos de poudre noire et plus d’une tonne de munitions avaient été découverts par hasard, dans le cadre d’une perquisition de son domicile pour une affaire de prostitution de mineur au sujet de laquelle l’instruction est toujours en cours.
La police national a tiré six fois de suite sur un individu qui avait refusé d’obtempérer. Des faits qui se sont déroulés ce mardi après-midi dans le quartier de La Bornala à Nice-Ouest.
Son nom figurait dans le fichier de Traitement des antécédents judiciaires (TAJ) de la police comme « mis en cause ou mentionné » dans des affaires vieilles de plus de vingt ans, en 1999, pour « violences volontaires ayant entraîné la mort » et « vol par employé ».
Après un bras de fer avec le ministère de l’Intérieur, Flagrant déni a obtenu communication de l’instruction qui fixe les règles d’usage des armes applicables aux policiers. Tenue secrète depuis sa rédaction en 2021, elle présente de grosses lacunes juridiques.
« Il continuait d’avancer sur les policiers dans l’appartement », a ajouté une source proche du dossier, qui indique que deux policiers ont tiré pour un total de cinq tirs, dont trois ont atteint l’homme.
En août 2022, deux jeunes lyonnais étaient abattus à Vénissieux (Rhône) par la police, après un refus d’obtempérer. Une situation de légitime défense, ont plaidé les forces de l’ordre et le ministère de l’Intérieur. Cette version est largement remise en cause par une expertise de l’ONG Index, rendue publique ce lundi. Révélations sur une affaire symptomatique de la sacralisation de la parole policière.
Romain Chenevat a été tué par un tir policier en 2018. La justice a déclaré un non-lieu, estimant que le policier était en situation de légitime défense. La famille a fait appel.
C’est au cours de la « mise en service » qu’il aurait accidentellement pressé sur la détente, provoquant le tir d’une balle qui a fini sa course dans le mur de l’appartement sans le traverser.
A la suite de deux appels examinés le 5 décembre 2023, la chambre de l’instruction de Rennes a rendu sa décision, ce vendredi 23 février. Et confirmé, selon nos informations, l’ordonnance de mise en accusation. Elle renvoie un CRS, devant une cour criminelle, pour coups mortels, des violences ayant entraîné la mort, sans intention de la donner, d’Aboubacar Fofana, 22 ans, tué dans le quartier du Breil, à Nantes, le 3 juillet 2018. La décision a été rendue à huis clos.
Un gendarme a été placé en garde à vue, mercredi 21 février 2024, après avoir mortellement blessé un homme lors d’une intervention au domicile de la victime.
Une information judiciaire contre X est ouverte après la découverte des corps d’un homme et d’une femme à Roppentzwiller, dans le Haut-Rhin. Trois hommes qualifiés de proches de la victime ont été placés en garde à vue puis relâchés. Il pourrait bien s’agir d’un double assassinat.