Le prévenu a également été reproché au gendarme d’avoir consulté le fichier TAJ (traitement des antécédents judiciaires) en dehors de tout cadre professionnel.
Ford a déposé un brevet qui consiste à identifier une voiture en excès de vitesse dans le but de la signaler aux autorités. Big Brother franchirait-il une nouvelle étape ?
Profitant du cadre expérimental fixé par les Jeux olympiques, Saint-Denis a acquis en début d’année un logiciel de vidéosurveillance algorithmique. La mairie espère qu’il sera opérationnel pour les Jeux paralympiques. L’opposition dénonce l’opacité du processus.
Depuis une semaine, dans le cadre des jeux Olympiques, la capitale est en état de siège policier. Et la répression de la moindre expression militante est maximale. En particulier à l’égard du collectif Extinction Rebellion, qui remporte malheureusement la médaille du nombre d’arrestations en une semaine : près de 70.
Tout au long de l’année, ils tentent de vendre des souvenirs aux passants qui arpentent les abords du lieu le plus touristique de Paris. En amont des Jeux olympiques, ils décrivent un stress permanent face à une présence policière élevée qui tente de les chasser.
Au printemps, la Cour de cassation a jugé que les policiers peuvent tirer même en dehors de la légitime défense. Dans la foulée, l’Assemblée nationale a esquissé un geste en faveur de la modification de l’article L435-1 du Code de sécurité intérieure… Juste avant d’être dissoute. Tout reste à faire.
Quelques jours avant l’ouverture des Jeux olympique, le collectif Stop Violences Policières a lancé ses premières maraudes à Saint-Denis. Ici, la sur-présence policière fait craindre une flambée de violence et d’arrestation arbitraire. L’initiative, bien accueillie par les habitants, permet déjà de souder les liens.
Selon les habitants, un homme de 25 ans a été roué de coups par ces agents de façon disproportionnée, à la suite d’un “outrage”. Une vidéo montre la victime frappée au sol, notamment au niveau de la tête. Une autre montre l’homme allongé et inconscient sur le trottoir, et les membres du service de sécurité qui viennent de le frapper qui l’emmènent, inanimé vers leur voiture.
Mais c’est peut être la première fois de l’histoire qu’une métropole est vidée sur plusieurs kilomètres, des jours à l’avance, et que des dispositifs de contrôle, de surveillance et de restrictions de libertés aussi drastiques, sophistiqués et systématiques sont employés.
Le groupe anti-répression, que nous avons rencontré au Bacamp à Saïx, tient la liste de toutes les exactions des forces de l’ordre (FDO) de ces trois derniers mois. Visiblement, le préfet Vilbois a donné pour consigne de ne pas faire de cadeaux. Violences, menaces de viols, insultes, contrôles abusifs, fouilles, gardes-à-vue, harcèlement envers les écureuils, gazages, grenades explosives et tirs de LBD : la liste est longue, et seule une petite partie de ces comportements policiers scandaleux sont sortis dans la presse, notamment grâce au rapporteur de l’ONU venu sur place.
Le gain en terme de maintien de l’ordre est nul : les policiers français parlent mal anglais, les services des différents pays n’ont pas le même fonctionnement ni la même formation. En cas d’urgence, cela risque même de créer plus de pagaille qu’autre chose. Imaginez un policier d’une dictature du Golfe chargé de faire des contrôles, ou en cas de tension.
Depuis son incarcération en mai, Kamel subit menaces, intimidations et violences, si bien qu’il a été placé en cellule d’isolement pour sa propre sécurité. La peur est palpable dans les yeux du prévenu chaque fois que la porte de la salle d’audience s’ouvre.
Après les faits, Ameer al-Halbi avait raconté qu’au moment des échauffourées en fin de manifestation, place de la Bastille, il avait pris « des photos de policiers qui étaient en train de frapper quelqu’un ». Quelques minutes plus tard, « les policiers sont arrivés » : « D’un coup, je me suis retrouvé au sol, je ne me suis pas rendu compte de ce qui s’est passé », expliquait-il.
Au moins deux autres agentes du commissariat bordelais ont déposé des plaintes pour des faits similaires au sein de la cellule violences intrafamiliales (VIF). (…) «Ta copine qui est allée voir le syndicat, c’est une grosse pute, tu peux lui répéter, c’est une grosse pute.» (…) Messages racistes et transphobes (…) A ce stade, Farah ne bénéficie toujours pas de la protection fonctionnelle. Une procédure administrative a en revanche bien été ouverte contre elle.
Amar Slimani a été tué le 29 juin dernier à Bobigny (Seine-Saint-Denis) par un policier hors service. Passionné de football, présent en France depuis quatre ans, il avait quitté sa terre natale en quête d’une vie meilleure. Amar est décrit par son entourage comme un homme respectueux, sans histoire et travailleur. Portrait posthume.
Il est ainsi privé de ses droits élémentaires et d’une vie normale depuis 16 ans : assignations à résidence, déplacements forcés dans différentes communes rurales, surveillance permanente, sa vie de famille hachée, ses relations disséquées… De quoi devenir fou, pris dans le labyrinthe arbitraire du Ministère de l’Intérieur. Selon une décision du Conseil d’État rendue en mars dernier, il est désormais maintenu dans les limbes de l’antiterrorisme notamment à cause de prétendus liens… avec «l’ultra-gauche» !
Le Sénégalais Ibrahima Keita, âgé de 27 ans a été abattu jeudi dernier, par la police française, dans les rues de Paris. L’incident a eu lieu aux environs de 19h15mn, à la rue Vernet, à proximité de la célèbre place des Champs-Élysées, dans le VIIIe arrondissement de Paris. En effet, le jeune sénégalais avait tenté un hold-up dans un commerce, a poignardé le binôme du policier qui tentait de l’interpeller.
Les unités les plus violentes du maintien de l’ordre français ont été envoyées pour charger, frapper et gazer sans relâche, chassant les manifestant-es partout où ils allaient. La CRS 8 a notamment passé à tabac une foule pacifique dans le seul but de la traumatiser. Les gendarmes, appuyés par des blindés et des canons à eau, ont également chargé l’avant et l’arrière d’un cortège simultanément, mettant en danger tout le monde.
Cette enquête débute par des écoutes téléphoniques sur fond de trafic de stupéfiants. En « branchant » un téléphone, l’attention des enquêteurs se porte sur une conversation curieuse le 15 octobre 2022. Un homme dialogue avec son frère et lui demande de se tourner vers sa copine : une femme qu’il appelle « la rnouch » (policier en arabe).
Mais ce jour, le Ministre de l’Intérieur s’est surpassé. Alors qu’un cortège de près de 10.000 personne s’élançait dans un pré des Deux-Sèvres pour contourner une ligne de gendarmes, les militaires ont tiré leurs grenades lacrymogènes dans un champ de blé qui venait d’être moissonné. Ces munitions dégagent des étincelles et une très forte chaleur pour diffuser leur gaz chimique. Sur de la paille bien sèche, cela provoque inévitablement un violent incendie.
« La majeure partie de nos demandes ont été rejetées au motif qu’elles ne relevaient pas de la compétence du juge des référés. Ou bien que l’administration pénitentiaire justifie avoir effectué des efforts afin d’améliorer la situation », regrette Me Mathieu Oudin, l’un des conseils des associations qui ont initié la procédure suite au rapport accablant de la contrôleuse des lieux de privation de liberté rendu public au mois de juin.
En mars, ce propriétaire a découvert la porte de son appartement cassée, à Grigny. Les policiers, missionnés sur une enquête de stupéfiants, se sont trompés. Depuis, aucune réparation n’a été faite et il est sans nouvelles du ministère de la Justice, qui doit l’indemniser.
« M. XXX s’est livré à des faits de harcèlement moral à l’encontre de sa conjointe, notamment en s’efforçant, de manière réitérée, de ternir sa réputation par la diffusion d’accusations calomnieuses et la divulgation de photos tirées de son intimité ou extraites de son téléphone », poursuivent les juges parisiens. L’ancien commandant de la compagnie de gendarmerie de Montargis – qui avait été décoré en 2019 de la médaille de la Sécurité intérieure par le préfet de région Centre-Val de Loire de l’époque Jean-Marc Falcone – avait aussi « usé de ses accès privilégiés que lui procuraient ses propres fonctions auprès de l’entourage professionnel de celle-ci ».
Une famille a été expulsée par une vingtaine de policiers dans la matinée de ce jeudi 18 juillet. Sans solution de logement, le couple et ses trois enfants occupaient un appartement de la barre d’immeuble Monmousseau vouée à la démolition, aux Minguettes, à Vénissieux. Depuis, ils se retrouvent à la rue alors qu’ils sont jugés prioritaires au Droit à l’hébergement opposable.
Ces faits interviennent à huit jours de l’ouverture des Jeux olympiques, pour lesquels quelque 35.000 policiers et gendarmes et 18.000 militaires français seront mobilisés en moyenne chaque jour.
La Bibliothèque de menaces, publiée en 2023 en anglais par le No Trace Project, est désormais disponible en français. La Bibliothèque de menaces est une base de connaissances des techniques répressives de l’État, de mesures que l’on peut prendre pour y faire face, et d’opérations répressives où elles ont été utilisées.
La police des polices a été saisie ce lundi 15 juillet pour faire la lumière sur une vidéo, largement diffusée sur les réseaux sociaux au cours du week-end, montrant un groupe de policiers portant des coups à une personne menottée au sol en région parisienne. Plusieurs personnalités politiques de gauche ont exprimé leur indignation.
Près de 200 personnes se sont rassemblées samedi à Bobigny, en soutien à la famille d’Amar Slimani. Ce ressortissant algérien a été abattu de 6 balles par un policier en civil le 29 juin dernier. Dans la foule, une conviction : le caractère délibéré et raciste du crime.
Dimitri Qenegei, commissaire politique de l’Union calédonienne dans la région de Djubéa-Kaponé et neveu du leader kanak, Christian Tein, est arrivé à la maison d’arrêt de Villefranche-sur-Saône dans la nuit du 29 au 30 juin. Comme six autres figures indépendantistes, membres de la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT) – organisation accusée d’avoir commandité les émeutes en Nouvelle-Calédonie suite au projet de loi de réforme du corps électoral -, il a été arrêté le 19 juin puis transféré en hexagone et placé en détention provisoire, à 17 000 km de chez lui.
Souvenez-vous, il y a un an sur les réseaux sociaux, la France assistait au meurtre du jeune Nahel Merzouk, 17 ans, tué par un policier pour un refus d’obtempérer.Suite à cet homicide, une partie de la jeunesse française s’était embrasée. La majorité des médias s’était mis en ordre de bataille pour tenter de justifier du meurtre du jeune Nahel. Et une cagnotte avait été lancée en soutien au policier et à sa famille, qui a atteint 1,6 millions d’euros. Rien que ça. Mais alors le tir du policier était-il vraiment justifié ? Faisait-il face à un réel danger au point d’ôter la vie à un jeune garçon de 17 ans ? Grâce au travail de l’ONG @INDEX_ngo qui a eu accès aux images de vidéosurveillance et au dossier judiciaire, Blast vous révèle qu’à aucun moment le redémarrage du véhicule de Nahel n’a mis en danger le policier et les passants. Le tir n’était donc pas justifié. Révélations.
Un policier municipal en poste à Auxonne (Côte-d’Or) comparaissait jeudi 11 juillet 2024 devant le tribunal correctionnel de Dijon pour outrage homophobe. En septembre 2023, il s’était ouvertement moqué du maire de sa commune, récemment marié avec un homme, l’appelant à deux reprises « Madame » devant des témoins.
Depuis quelques semaines, la direction de la maison d’arrêt de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) a été contrainte d’installer des matelas au sol dans certaines cellules, pour absorber l’afflux de nouvelles personnes détenues. Mardi 9 juillet 2024, elles étaient 187, soit un taux d’occupation de 220 %.
Canicules, dégradation des bâtiments et même risque de submersion… Les prisons françaises sont particulièrement vulnérables au changement climatique, dénonce Notre Affaire à tous, dans un rapport publié jeudi 11 juillet. « Le changement climatique redessine une carte des prisons en fonction de leur exposition aux risques climatiques qui doit nous alerter », alerte l’association. Notre Affaire à tous, qui dresse son constat sur la base de données publiques, estime qu’« aucune des 188 prisons françaises n’échappe aux risques climatiques et environnementaux ».
Une enquête a été ouverte pour rechercher les causes de la mort. D’après nos informations, le détenu âgé de 29 ans, a été retrouvé entre 6h et 7h du matin, ce jeudi 11 juillet, dans une position anormale près de sa fenêtre, au sein de sa cellule, alertant le personnel pénitentiaire lors de sa ronde.
Un an après la mort de Nahel Merzouk, trois nouvelles expertises judiciaires ont été remises aux juges d’instruction chargés de l’enquête. Consultées par Libération, ces nouvelles pièces versées à la procédure le 28 juin et déjà évoquées par BFM et RTL, apportent des informations capitales sur les instants qui ont précédé le tir du policier Florian M. Ces trois rapports – balistique, médical et d’accidentologie – ont été réalisés suite à la reconstitution judiciaire organisée le 5 mai. Le récit des agents est conforté sur les risques pris par l’adolescent dans sa fuite mais est contredit à l’inverse concernant le danger immédiat pour les policiers au moment du tir.
À Rennes, les forces de l’ordre sont intervenues, jeudi 11 juillet 2024, pour évacuer le bâtiment du canal Saint-Martin occupé depuis janvier par des migrants. Selon l’association Utopia 56, « 80 personnes » vivaient dans cet immeuble vide. « Des femmes, des personnes très malades, des enfants ainsi que 19 mineurs non accompagnés ».
Dimanche soir à Rennes, quelques heures après les résultats du second tour des élections législatives, une dizaine de militants des Jeunes Insoumis ont été agressés par la police. Dans un communiqué publié mardi l’organisation relate que deux militants, qui rejoignaient leur domicile, ont été violemment plaqués au sol par des policiers et menacés par des LBD braqués sur eux à bout portant.
Dans la nuit du 3 juillet 2024, à Montpellier, Simon a été frappé et menacé de mort pour avoir déposé des tracts du Nouveau Front populaire sur des voitures. Apprenant qu’il militait pour la gauche, la police aurait refusé d’intervenir.
Une croix tatouée sur une main est-elle un symbole d’extrême-droite ? C’est la question qui a agité récemment la ville de Lille et la direction de la police municipale. Et qui a conduit à la sanction d’un agent.
Une femme SDF de 42 ans est décédée dimanche 7 juillet à Sarreguemines (Moselle) alors qu’elle se trouvait en cellule de dégrisement au commissariat. La quadragénaire avait été prise en charge par les policiers sur la voie publique et conduite à l’hôpital avant d’être placée au commissariat. Une autopsie sera réalisée pour déterminer les causes de sa mort.
Ce mercredi 10 juillet sur le parking du magasin Auchan d’Épagny près d’Annecy, un gendarme a ouvert le feu sur une voiture après un refus d’obtempérer. Le conducteur a réussi à prendre la fuite. Deux enquêtes ont été ouvertes.
Au moins trois personnes ont été blessées, dont une jeune femme à l’arrière de la tête. Ces trois personnes ont été hospitalisées, selon la LDH. (…) La LDH dénonce également l’attitude des policiers à l’encontre de ces membres présents sur place en tant qu’observateurs.
Le tribunal correctionnel de Perpignan a rendu son délibéré ce lundi 8 juillet 2024 concernant l’affaire d’un agent communal poursuivi pour violences en juin et en décembre 2023 dans le quartier Saint-Mathieu. La vidéo de ces derniers faits avait été diffusée sur les réseaux sociaux, puis reprise sur le site de Mediapart, conduisant le parquet à ouvrir une enquête.
La police vote à 80% pour la droite et l’extrême droite. Les gouvernements successifs ont donné les pleins pouvoirs à un corps armé qui prête majoritairement allégeance au RN.
L’enquête sur la cagnotte lancée par la figure de l’extrême droite Jean Messiha, en soutien à la famille du policier qui a tué le jeune Nahel, a été classée sans suite.
«Même mes collègues en ont marre des raclures, des nuisibles, des jeunes d’origine étrangère dans les quartiers populaires […] qui font chier et qui ne sont jamais sanctionnés». Ce ne sont pas les mots d’un militant d’extrême droite lambda en fin de meeting du RN, mais ceux du chef du syndicat Alliance, le premier syndicat policier de France, auprès de Mediapart.
Une avocate nancéienne s’est vue refuser l’accès au centre pénitentiaire de Metz-Queuleu ce vendredi, alors que l’armature de son soutien-gorge faisait sonner le portique de sécurité. Elle dénonce une entrave à sa profession, alors que d’autres solutions auraient pu lui être proposées.
Par un arrêté publié ce jeudi, le préfet de police de Paris Laurent Nunez a interdit un rassemblement ce dimanche devant l’Assemblée nationale, appelé par l’Action Antifasciste Paris Banlieue.
7 tirs, dont deux balles dans le dos et une dans la tête. Aucune chance de survie. Puis le tireur a pris des photos du cadavre. Cette scène d’exécution sommaire macabre s’est passée le 29 juin au petit matin. Le tueur qui s’est acharné sur un homme en fuite est un policier.
Sur le fond, le ministre de l’Intérieur s’est fondé sur le fait que le policier avait « entretenu des relations sexuelles » avec cette femme vulnérable après avoir « procédé le mois précédent à l’interpellation » de son conjoint « en situation irrégulière sur le territoire ».
Parmi eux, un homme d’une trentaine d’années arborant le T-shirt Nike avec le logo « Nike » sous lequel était écrit « la police ». Les policiers l’avaient invité à quitter la salle, ce que l’individu avait refusé. S’opposant à cet ordre, il a été interpellé et placé en garde à vue.
Le 1er juillet 2023, Nahel a été tué trois jours plus tôt par un policier, et la révolte gronde dans toute la France contre les violences d’État. À Marseille, une bande de 4 policiers de la BAC croise Hedi et un ami dans une rue. Ils lui tirent dessus : une balle en caoutchouc en pleine tête. Hedi s’effondre, gravement blessé. Les policiers le traînent au sol pour aller le tabasser dans une ruelle et l’abandonnent là. Laissé pour mort.
Après un rassemblement déclaré en préfecture vendredi 14 juin, 3 500 personnes étaient parties en manifestation spontanée dans les rues de Lyon. Parmi elles, Julien (prénom d’emprunt), Lyonnais de 35 ans et musicien amateur qui jouait de la clarinette dans une fanfare. « Je m’exprime par le biais de la musique », dit-il.
Âgé de 34 ans, un policier de la région lyonnaise est poursuivi pour « faux en écriture publique et usage », à cause d’un présumé faux témoignage qu’il aurait entièrement rédigé et signé, pour accuser un suspect dans une instruction judiciaire ouverte pour « tentative de meurtre ».
D’après nos informations, les faits remontent au 21 juin dernier : ce jour-là, un détenu de la prison âgé de 21 ans est transféré à l’hôpital après une tentative de suicide. L’homme est hospitalisé dans une chambre sécurisée. (…)Les deux gardiens auraient alors frappé le détenu, reconnaissant des gifles. Les forces de l’ordre, prévenues, ont été dépêchées sur place, et ont constaté que les deux agents étaient sous l’emprise de l’alcool, ce qui a ensuite été confirmé par un test d’alcoolémie.
Ce lundi, en début d’après-midi, un équipage de la brigade anticriminalité est intervenu rue Colbert à Chalon-sur-Saône. Plusieurs témoins indiquent que la police a tiré à trois reprises sur une voiture en fuite.
Les requérants soulignaient notamment une surpopulation carcérale importante (taux d’occupation de 227 % à la maison d’arrêt des hommes avec 126 personnes dormant sur un matelas au sol) générant un manque d’espace vital, d’intimité et des violences ; la vétusté des locaux et le manque d’équipements mobiliers ; la présence de nombreux nuisibles ; la mauvaise qualité de la nourriture ; les odeurs nauséabondes ; l’intensité exceptionnelle de la chaleur au sein des cellules ; les comportements de certains agents pénitentiaire et l’entrave à l’accès aux droits des personnes détenues, notamment étrangères ; l’absence de prise en charge médicale correcte et notamment des pathologies psychiatriques ; et les atteintes à la vie privée et familiale avec un accès restreint aux parloirs.
Samedi matin, un policier membre de la DOPC (direction de l’ordre public et de la circulation) a été placé en garde à vue. La raison ? Ce dernier est soupçonné d’avoir abattu un squatteur qui avait pris ses dispositions, chez sa grand-mère. Il lui aurait tiré dessus, avec son arme de service.