Comme le révèlent nos confrères du Parisien, depuis ce dimanche soir, un Réunionnais âgé de 33 ans, est actuellement hospitalisé entre la vie et la mort et dans le coma.
On pense à une parodie, on espère que c’est faux, puis il faut se faire une raison : le concours pour être commissaire dans la police française possède les mêmes critères d’admission qu’un plateau de Cnews.
Arrivés dans la gare de Calais ville, ce même groupe a de nouveau été contrôlé dans un autre TER. « Les forces de l’ordre ont d’abord effectué un tri des personnes dans le wagon au faciès avant d’entrer avec les gazeuses braquées sur les personnes et en tenant un chien par le collier prêt à être lâché », indique HRO. Certains auraient même été « frappés par des agents de police équipés de matraques », poursuit le communiqué.
« En ce moment, l’inflation carcérale est uniquement liée aux durées de détention plus longues, explique Annie Kensey. Sur les deux dernières années, le nombre de condamnés à moins de six mois diminue, mais tout le reste augmente, notamment les condamnations à des peines d’un à deux ans. » « Les juges prononcent des peines plus longues pour être sûrs que la personne ira en prison. »
Un homme de 29 ans a été pris en charge par les secours dimanche soir à Toulouse après une chute du 5e étage de la coursive d’un immeuble de Bellefontaine. Hospitalisé en urgence, il va mieux. Quand il est tombé, il essayait d’échapper à la police.
Mediapart révèle un rapport sur les contrôles d’identité que le ministère de l’intérieur refuse de publier. Après deux ans de travail ayant abouti à ce résultat très modeste en décembre 2023, le « comité d’évaluation de la déontologie policière », caution citoyenne de la police des polices, est au point mort.
Trois hommes ont été condamnés ce lundi à dix-huit mois de prison avec sursis et 3 000 euros d’amende pour avoir participé aux émeutes qui avaient suivi la manifestation organisée le 22 juillet 2017 à Beaumont-sur-Oise pour commémorer le premier anniversaire de la mort d’Adama Traoré. Une interdiction de détenir une arme pendant quinze ans a aussi été prononcée à leur encontre. Les six gendarmes qui s’étaient constitués partie civile lors de l’audience, le 13 mars dernier, verront leur préjudice corporel évalué lors d’une audience ultérieure en janvier.
COMMENT LA POLICE ET LES AUTORITÉS ESSAIENT D’OCCULTER LES MEURTRES COMMIS PAR LES POLICIERS OU GENDARMES. BIEN AIDÉES EN CELA PAR LES MÉDIAS.
Un exemple parmi tant d’autres : le cas du meurtre de Samba
Le texte ci-dessous est constitué à partir d’informations recueillies dans différents journaux. La plupart de ces informations sont suivies d’une note indiquant le lien de l’article de presse où cette information se trouve. De manière à alléger un peu le texte, un certain nombre de ces informations ne sont suivies d’aucune note : dans ce cas elles proviennent de l’article de « FR3 régions » dont le lien est noté (1).
Bref rappel : Samba Dior Diagne a été abattu de 3 balles par la police le 13 mars 2024 à Wattignies (59).
Il y a ce syndicaliste policier (2) qui se précipite pour faire savoir que Samba avait perdu son travail. Sans doute doit-on comprendre que, s’il a perdu son travail, il doit être en détresse et donc suceptible du pire ?
Deux enquêteurs du commissariat de Béziers comparaissent devant la justice ce lundi 29 avril 2024. L’un aurait agressé sexuellement la femme d’un violeur présumé en prétextant la reconstitution de la scène. Le second aurait révélé des informations concernant ce même dossier à l’épouse du violeur présumé. Tous les deux nient les faits.
Le militaire a fait usage de son arme lors d’une tentative d’interpellation d’une voiture à Varetz, près de Brive, ce dimanche. Plus tard dans la journée, le véhicule a été retrouvé dans le nord de la Dordogne.
Un homme de 25 ans a été retrouvé mort mercredi dernier, dans sa cellule à la prison des Baumettes. Une enquête est ouverte pour rechercher les causes de la mort. Il pourrait s’agir d’un suicide, indique le parquet.
Près de 18 mois après avoir dénoncé des faits de violence dans la cellule de dégrisement à Auch (Gers), Jérôme est sans nouvelle de sa plainte. Pourtant, une vidéo dans laquelle il est molesté par un policier soutient sa version. Son avocate attend désespérément une réponse du parquet.
Socialisme : 330 mouchards qui surveillent l’espace public, 20 millions d’euros de facture en vidéosurveillance, 110 millions en dépenses sur la sécurité
Le procureur de la République a ouvert une enquête préliminaire pour agression sexuelle susceptible d’avoir été commise par des policiers. Les faits remontent au 15 avril dernier et ont eu lieu au commissariat de Châtellerault.
Suspectés d’avoir participé aux incendies criminels ayant détruit le parc automobile de la police municipale de Moissacdans la nuit du 1er au 2 juillet 2023, trois jeunes individus dont une adolescente, ont été déférés au palais de justice de Montauban, mercredi 24 avril 2024.
Un homme de 23 ans a été mis en examen et placé en détention provisoire ce vendredi 26 avril, sixième suspect dans une information judiciaire où un militaire et un ancien policier sont déjà mis en cause pour des projets d’action violente inspirés d’une idéologie d’ultradroite.
En 2015, Alexandre est interpellé par des policiers municipaux de Drancy. Il résiste et est grièvement blessé à l’anus par une matraque télescopique. Si les circonstances rappellent celles de l’affaire Théo, son dossier n’a toujours pas été jugé au fond.
Un voleur de voiture vient d’être jugé par le tribunal correctionnel de Toulouse. Il a expliqué qu’il avait dérobé le véhicule pour échapper à un homme qui lui avait fait des « propositions bizarres » dans une chambre d’hôtel.
Ce matin, quelques centaines d’étudiant-es et de militant-es étaient rassemblés dans la Sorbonne et Place du Panthéon pour s’opposer à la venue d’Emmanuel Macron à l’université.. Une fois de plus, les soutiens à la Palestine ont été très fortement réprimés, la police expulsant les étudiant-es de leur propre université et interpellant deux personnes.
Théo, à Aulnay-sous-Bois, et Alexandre, à Drancy, ne sont pas les seuls à avoir reçu des coups inappropriés de bâton de défense policier. Ils occasionnent des blessures que les victimes ne signalent pas toujours mais que dénoncent des ONG comme Amnesty International dans de nombreux régimes autoritaires… et en France.
L’Observatoire international des prisons (OIP) plaide pour la lutte contre la surpopulation et milite pour une transformation des orientations en matière de politique pénale. Entretien avec Prune Missoffe, responsable du plaidoyer à l’OIP.
« Recours à une force abusive, ainsi qu’à des pratiques de maintien de l’ordre discriminatoires ». L’ONG Amnesty International, qui lutte pour le respect des droits de l’Homme dans le monde, alerte, dans son rapport annuel publié ce mercredi sur certaines pratiques menées en France en 2023.
La France n’a jamais compté autant de détenus dans ses prisons. Le taux de suicide y est sept fois plus élevé qu’à l’extérieur et les troubles psychiatriques s’y aggravent. La France est pourtant régulièrement condamnée par les instances européennes.
Dans « Brique par brique, mur par mur », trois chercheurs tentent la première histoire de l’abolitionnisme pénal, qui place la critique radicale de la prison, de la justice et de la police au cœur de ses analyses. Une tradition militante et politique riche. Y compris en Europe.
Un détenu partageait son quotidien sur le réseau social TikTok et ça lui a coûté cher… Il s’amusait à poster des vidéos depuis sa cellule de la prison d’Annœullin, près de Lille, comme le rapporte France Bleu.
Ce mardi 23 avril, la députée Insoumise Mathilde Panot, cheffe de file des élus Insoumis, le premier groupe d’opposition à l’Assemblée Nationale, apprend qu’elle est convoquée par la police pour «apologie du terrorisme».
D’après nos informations, la manœuvre aurait fait chuter le policier qui aurait fait feu à une reprise, sans toucher l’auteur qui finira par être interpellé.
LE POLICIER QUI A ÉBORGNÉ ALEXANDRE A PORTÉ PLAINTE CONTRE LUI : À MARSEILLE, UN POLICIER ÉBORGNE UN MANIFESTANT, BOUSCULE UN ÉLU ET PROFÈRE DES INSULTES HOMOPHOBES
Le 1er février dernier à Marseille, un militant LGBTQIA+ a perdu un œil après un coup de poing d’un homme qui venait de proférer des insultes homophobes et de bousculer un élu. Surprise : l’agresseur s’avère être un policier en civil.
Quand tu vas à l’isolement tu dois enlever tes claquettes, ton pantalon, ton t-shirt, tu restes en boxer et en chaussettes. T’as froid, t’es humilié. Tu passes des heures enfermé dans cette petite cellule avec une fenêtre de 20 centimètres et un lit en fer. Alors normal, tu pètes un câble, tu tapes à la porte pour sortir, ou au moins pour avoir des vêtements pour te réchauffer. Et là les flics ils rentrent à plusieurs et ils te tapent. Y a pas de caméra. Ils se gênent pas. L’autre jour y a un jeune qui est sorti de là avec la tête toute gonflée, du sang plein la bouche…
D’après nos informations, confirmées par l’AFP, un jeune homme de nationalité brésilienne qui faisait du transport pour des sites d’orpaillage clandestin a été tué le 18 avril par un tir de gendarme.
Le ministre de l’Intérieur a porté plainte contre le militant Olivier Cuzon, entendu vendredi en audition libre pour «diffamation et injure publiques envers la gendarmerie nationale et la police nationale», a-t-on appris dimanche 21 avril auprès du syndicaliste.
Alors que la préfecture de police de Paris teste ce dimanche, pour la première fois, la vidéosurveillance algorithmique lors de la rencontre Paris Saint-Germain – Olympique lyonnais, certains fans de football s’inquiètent de l’impact potentiel de cette technologie sur leurs libertés.
C’est devant le tribunal judiciaire de Villefranche-sur-Saône le mercredi 17 avril, que ce trentenaire, surveillant pénitentiaire, comparaissait pour conduite alcoolique et mise en danger d’autrui.
« Il y a un décalage évident entre le fait de vider les rues maintenant, et le fait que les JO ne sont que dans plusieurs mois », avance ainsi Elisa Koubi, coordinatrice du Syndicat du travail sexuel (Strass). Elle y voit un autre motif, politique, quelques mois après l’adoption de la loi immigration. Alors que les prostituées de rue sont à plus de 90% étrangères (comme le rappelle un rapport parlementaire de 2011), l’accroissement des contrôles relèverait d' »un prétexte à des fins d’expulsions de personnes sans papiers ».
Un exilé est mort parce que les autorités lui ont interdit un accès sécurisé à une distribution de nourriture par des militants associatifs. On dit souvent que les frontières tuent mais ce sont des humains qui appliquent les lois racistes, et empêchent la solidarité qui assassinent.
Ces derniers jours, ce harcèlement a pris un tournant encore plus inquiétant, puisqu’il est organisé directement par le sommet de l’État français. Plusieurs conférences prévues avec la candidate ont été purement et simplement interdites par des préfets et des présidents d’université. Une représentante du plus grand mouvement de gauche en France censurée en pleine campagne, c’est tout simplement du jamais vu.
La solidarité avec la Palestine est devenue un délit. Vouloir l’exprimer par la parole, l’écrit ou la manifestation, est passible de convocation policière, de condamnation pénale ou d’interdiction préalable. Tous les démocrates devraient s’en inquiéter.
(…) une grande manifestation «contre le racisme, l’islamophobie et pour la protection des enfants» prévue dimanche 21 avril à Paris et organisée par de très nombreuses organisations dont le collectif Urgence notre police assassine, fondé par Amal Bentounsi qui se bat de façon héroïque depuis que son frère a été tué d’une balle dans le dos par un policier en 2012, vient d’être interdite.
Dans l’enquête sur une action militante menée en décembre dernier sur le site d’une cimenterie Lafarge, 17 personnes ont été interpellées le 8 avril et ont subi trois jours de garde à vue. Huit ont été relâchées sans poursuites. Témoignages.
Les mineurs de Pointe-à-Pitre également dans le viseur du ministre de l’Intérieur. Gérald Darmanin a ordonné mercredi 17 avril au soir l’instauration d’un couvre-feu pendant deux mois pour les moins de 18 ans dans la commune de Guadeloupe afin de lutter contre une flambée de la délinquance.
La France rappelée à l’ordre. Le pays a été condamné, jeudi 18 avril, par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) pour les conditions de détention dans la prison de Condé-sur-Sarthe (Orne). L’affaire concerne « les conditions matérielles de détention » de deux détenus durant un mouvement social en mars 2019 dans ce centre pénitentiaire. La France devra verser 2 000 euros à chacun des requérants pour préjudice moral.
Le parquet d’Aix-en-Provence a requis 90 heures de travail d’intérêt général à l’égard d’un militant de gauche salonais. Il avait formulé une demande d’interview imaginaire pour interpeller Jean-Marc Zulesi, député Renaissance des Bouches-du-Rhône, sur la réforme des retraites.
Mercredi 17 avril, au petit matin, une vaste opération de police s’est tenue à Vitry-sur-Seine (94). 450 exilés, principalement de communautés tchadiennes, soudanaises et érythréennes, ont été mis à la porte du lieu qu’ils occupaient depuis trois ans. Reportage.
Conférences sur la Palestine interdites à Rennes, Lille et Bordeaux. Soirées de soutien à la Palestine interdites da,s les facs de Marseille et Montpellier. Syndicaliste CGT condamné pour « apologie du terrorisme » pour un tract. Jusqu’où ira la chasse aux sorcières ?
Près de 6 ans après les faits, aucune date de procès, ni certitude de poursuite de la procédure n’est garantie. On le sait, l’État est prêt à tout pour protéger ses chiens de garde. Il ne s’agit pas d’une bavure, mais bien d’une stratégie de terreur à grande échelle contre toutes celles et ceux qui remettent en question l’ordre établi et dénonce la violence étatique.
Abattue, la mère de famille ne souhaite pas s’exprimer. Elle a désormais quatre mois pour saisir la Cour de cassation (1). « C’est une honte ! Le message qu’on envoie, c’est que les policiers peuvent faire ce qu’ils veulent tant qu’il n’y a pas de témoins », commente un membre de l’association SOS Fonctionnaire Victime.
Le 28 mars dernier, le secrétaire général de l’UD CGT 59, Jean-Paul Delescaut était convoqué au tribunal pour « apologie du terrorisme » suite à la publication le 20 octobre d’un communiqué de soutien au peuple palestinien évoquant l’« occupation militaire et coloniale » menée par Israël en Palestine.
11 chefs d’inculpation, dont détournement de fonds publics et faux en écriture publique par un dépositaire de l’autorité publique, suivi de son placement en détention provisoire, des décisions exceptionnelles concernant un magistrat. A l’inverse, l’avocat général Jean-François Mailhes avait demandé son maintien en détention afin «d’éviter tout risque majeur de concertation frauduleuse» entre les parties. La magistrate est soupçonnée d’avoir entretenu des liens avec des personnalités du banditisme corse. Les enquêteurs la soupçonnent notamment d’avoir, en échange de travaux non déclarés et payés au rabais au sein de sa villa de luxe située au sud d’Ajaccio avec son ancien compagnon, un ex-gendarme, «rendu des services» à des membres du banditisme insulaire notamment des informations sur des procédures judiciaires en cours et des conseils juridiques.
Ils dénoncent « un coup de force alors que la tranche 2 de la LEO, contournement routier d’Avignon, a du plomb dans l’aile avec le retrait des collectivités », souligne M. Rippert et que « cette ferme est inoccupée depuis cinq ans. Il n’y avait aucune urgence », estime Kristell Guillou, de Puma.
REFUS D’OBTEMPÉRER : ILS PRENNENT LA FUITE À SCOOTER POUR ÉCHAPPER AU CONTRÔLE DE POLICE, UN JEUNE DE 22 ANS « ENTRE LA VIE ET LA MORT » APRÈS AVOIR PERCUTÉ UN POTEAU
Les circonstances de l’accident doivent encore être éclaircies. Plusieurs sources évoquant notamment l’utilisation de gaz lacrymogène de la part des policiers, (…)
Les premiers arrêtés préfectoraux autorisant la vidéosurveillance algorithmique (VSA) dans le cadre de la loi JO viennent d’être publiés. La RATP et la SNCF peuvent désormais surveiller automatiquement les personnes à l’occasion du match PSG/OL du 19 au 22 avril et du concert des Black Eyed Peas le 20 avril. La Quadrature du Net s’est mobilisée depuis 2019 contre cette technologie et continue sa bataille. Nous vous tiendrons au courant dans les prochaines semaines des actions à venir.
Après l’opération Wuambushu lancée il y a un an, « Place nette » prend le relais. Malgré des éléments de langage travaillés, les objectifs comme le mode opératoire restent les mêmes : détruire des bidonvilles, expulser massivement et mener des interventions « coup de poing ».
Convoqués par la police antiterroriste entre février et mars, six membres du syndicat étudiant Solidaires EHESS pourraient eux aussi être poursuivis pour “apologie du terrorisme“. Un délit puni de cinq à sept ans de prison, et accompagné d’une inscription au fichier des auteurs d’infractions terroristes.
Interpellations brutales, gardes à vue interminables… 17 personnes ont été arrêtées le 8 avril dans le cadre d’une action contre Lafarge en 2023, avec les moyens « disproportionnés » de l’antiterrorisme. Elles racontent.
Un incendie s’est déclaré dans la cellule d’un détenu à la maison d’arrêt de Pau (Pyrénées-Atlantiques) lundi 15 avril 2024. Le jeune homme de 25 ans, qui était seul dans sa cellule, n’a pas survécu.
Les faits se seraient déroulés entre l’été 2023 et mars 2024 : des antidépresseurs et des somnifères auraient été administrés à l’insu des collègues, deux femmes, lors de repas pris ensemble.
Après un passage par l’Armée de l’Air, Shauna M. est aujourd’hui chargée de communication pour la Garde Nationale. Elle est surtout l’une des militantes du collectif Némésis et fréquente des néofascistes aux évènements d’Academia Christiana.
Dans le détail, ce texte prévoit de durcir les sanctions déjà prévues par l’article 227-17 du Code pénal. Ainsi, la peine déjà effective de 2 ans de prison et 30 000 euros d’amende pour les parents dont les enfants mineurs auraient commis plusieurs crimes ou délits pourrait être renforcée. En effet, si le texte est voté en l’état, cette peine pourrait alors passer à 3 ans de prison et 45 000 euros d’amende. De plus, une peine complémentaire de travail d’intérêt général pour le parent défaillant est aussi présente dans le texte.
Jugée ce mardi 16 avril à Niort, l’affaire a été dépaysée en raison de la qualité du prévenu, un militaire de la gendarmerie âgé de 53 ans. Le quinquagénaire nie être un conjoint violent. Et se dit victime d’une relation hautement toxique.
Jugés tous les deux pour des violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique avec usage d’une arme à feu, l’un, Lionel M., 37 ans, a été condamné à un an de prison avec sursis et à une interdiction pendant cinq ans de détenir une arme, l’autre, Eric A., 55 ans, a été relaxé.
Également suspecté d’avoir incendié la voiture de la victime, il lui est par ailleurs reproché d’avoir suivi le jeune homme et d’avoir consulté le système d’immatriculation des véhicules (SIV) pour identifier ses amis.
Témoignage d’un prisonnier d’un des deux centres de rétention administrative de Lyon recueilli le 9 avril 2024. A. y parle entre autres du harcèlement policier et des violences qu’il a subies, et des conditions de vie au sein du CRA.
Visée par des collages l’accusant de protéger des agresseurs, l’École nationale d’administration pénitentiaire déploie beaucoup d’énergie pour faire taire les accusations. Les victimes, elles, regrettent de n’être pas assez protégées. Voire d’être soupçonnées.
Un gendarme mis en cause pour des violences commises sur deux anciennes compagnes a été condamné ce jeudi au tribunal d’Arras. La peine est inscrite à son casier judiciaire.
Elle le dit. Et le redit encore. « La prison de Perpignan est le pire établissement que j’ai vu. Les membres des détenus rongés par les morsures de punaises de lit, les chats errants, la fiente de goéland… je me suis dit, j’ai touché le fond ». Une des raisons pour lesquelles Dominique Simmonot, contrôleuse générale des lieux de privation de liberté, ne se satisfait pas des résultats de l’enquête interne qui ne confirme pas son rapport, rendu en juillet dernier, pointant « des comportements inadaptés » des surveillants.
En janvier 2023, à Paris, Véronique T. a été percutée par un motard de la garde républicaine qui roulait à contresens sur une piste cyclable. Elle a passé plus de sept mois à l’hôpital et marche toujours avec des béquilles. Le gendarme a accepté un « plaider-coupable ».
Les deux fonctionnaires avaient permis à leur informateur, un trafiquant de drogue, de retrouver celui qu’il soupçonnait lui avoir volé plusieurs dizaines de kilos de cannabis.
La police nationale a réalisé une vaste opération de contrôles routiers avec l’appui d’un drone mercredi 10 avril dans le quartier du Neuhof. Des habitants interrogés estiment que ces dispositifs sont disproportionnés et relèvent d’une stigmatisation.
Le policier avait été mis en examen en 2020 pour trafic de stupéfiants, corruption, détournement de données de fichiers, détournement de scellés, violation du secret de l’enquête et de l’instruction et divulgation d’informations portant sur une enquête.
Un policier du commissariat de Châteauroux, âgé de 27 ans, a été condamné à trois mois de prison avec sursis simple, mardi 9 avril 2024. Il a été reconnu coupable d’avoir violenté sa compagne à Salbris (Loir-et-Cher), le 20 décembre dernier.
Officier de police judiciaire à la brigade des stupéfiants de Metz, le prévenu a, pendant plus de trois ans, conseillé des trafiquants, détournant à leur profit des produits saisis.
La justice s’intéresse aux agissements de membres de ce service de police d’élite chargé de la lutte antistupéfiants dans la cité phocéenne. Au centre de l’enquête, ouverte notamment pour vol aggravé et corruption, et menée par l’IGPN, la possible disparition d’une importante somme en liquide.
«Hier matin, des policiers ont mis feu à une embarcation de personnes exilées qui tentaient de rejoindre le Royaume-Uni. Si personne ne devrait avoir à se retrouver dans cette situation, la violence et la prise de risque qui découlent de l’action policière est insupportable.»
En juin 2023, une adjudante de 41 ans avait été placée en garde à vue à Auch puis déférée devant le parquet d’Agen pour des faits supposés de « tentative d’étranglement » sur sa fille de 13 ans survenus le 29 mars de la même année à L’Isle-Jourdain.
Les requérants reprochent à la France de violer la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discriminations raciales, qu’elle a signée en 1971.
Une agression au couteau à Bordeaux (Gironde) a fait un mort et un blessé ce mercredi soir. L’assaillant, dont on ne connaît pas encore les motivations, a été abattu par la police.
Commissaire à la BAC du Val-De-Marne, Matthieu Valet est […] régulièrement invité sur les plateaux de BFM et CNews pour y défendre les policiers, en particulier lorsque ceux-ci sont accusés de meurtre. En 2018, Valet a fait ses armes dans la répression du mouvement des Gilets jaunes à La Ciotat, où le mouvement a connu son lot de manifestants violentés et emprisonnés. Depuis, le commissaire a été propulsé star médiatique de la défense de la répression et de l’impunité policière sur les plateaux de toutes les chaînes, de BFM et CNews à France 5.
L’Agence européenne des droits fondamentaux (FRA), publie ce mercredi 10 avril, un rapport qui engage les vingt-sept pays de l’Union Européenne à «éradiquer le racisme» dans la police. Mais l’ampleur du phénomène reste difficile à évaluer.
Les deux policiers qui avaient exercé des violences illégitimes contre un jeune à Villiers-le-Bel et avaient été filmés ont été condamnés à 5 mois de prison avec sursis dans le cadre d’une procédure sur reconnaissance préalable de culpabilité.
Le témoignage de la famille est glaçant : La femme de 54 ans venait de sortir de son lit. «J’étais à demi nue, ils ont tout de suite été très violents et très agressifs. Je leur ai demandé si au moins je pouvais m’habiller et là ça les a rendus dingues», témoigne-t-elle.
Un braquage a eu lieu ce mercredi 10 avril à la banque Dupuy de Parseval de Clermont-l’Hérault. Un périmètre de sécurité a été mis en place … Le porteur du fusil est mort, abattu par un gendarme.
En novembre, à la suite des révélations de Disclose sur l’utilisation par la police du logiciel de reconnaissance faciale Briefcam, Gérald Darmanin annonçait le lancement d’une enquête indépendante dont les conclusions devaient être rendues « sous trois mois ». Alors que le ministère de l’intérieur refuse de communiquer sur le sujet, un rapport confidentiel démontre que la fonction reconnaissance faciale est « activée par défaut » depuis 2018.
Ce jour-là, les fonctionnaires de la brigade territoriale de contact (BTC) interpellaient Mamby K. à la suite d’une rixe un soir de match de foot. « Leurs agissements contribuent à ternir l’image de la police nationale », a fustigé le ministère public lors de l’audience qui s’est tenue fin mars au tribunal de Bobigny.
Les fonctionnaires dans ce dossier, parmi lesquels figurent l’ancien directeur de la PJ corse, Lucien Arleri et un officier de l’Oclo, Vincent Duszynski sont poursuivis notamment pour « destruction, soustraction, recel et altération de document ou objet concernant un crime ou un délit par une personne concourant par ses fonctions à la manifestation de la vérité ». Ils sont également soupçonnés de « violation du secret professionnel. »
Qu’on se le dise : le gouvernement passe ses journées à appeler à la «rigueur» budgétaire et à rogner des économies sur les minimas sociaux, le chômage et autres nécessités vitales, mais il ouvre grand le portefeuille pour mater la moindre contestation et imposer des projets écocidaires.
Après huit ans de procédure, la justice vient de lui donner raison. Un détenu du centre pénitentiaire de Réau (Seine-et-Marne) vient de faire condamner l’État via un arrêt de la Cour administrative d’appel de Paris du 1er février pour l’avoir abonné sans son accord à un bouquet payant de chaînes télévisées au sein de la prison …
Un homme de 23 ans a écopé, vendredi, d’une peine d’un an de prison ferme pour avoir jeté des pierres en direction de gendarmes au niveau de la tribu de Saint-Louis (Mont-Dore, Nouvelle-Calédonie).
Un Luzien de 33 ans, originaire d’Agen, était jugé ce 4 avril pour des faits survenus lors d’une visite officielle du garde des Sceaux. Ce travailleur social, anarchiste, s’est montré courtois à la barre. Cela n’a pas suffi.
Il y a un an, Alexandre Beddock a organisé une casserolade et des lancers de confettis pour manifester contre la réforme des retraites devant la permanence du député Jean-Marc Zulesi, à Salon-de-Provence. Lui a porté plainte pour harcèlement. Le procès aura lieu le 16 avril.
Cette semaine on parle de Dissoudre, l’essai de Pierre Douillard-Lefèvre qui est paru aux éditions Grevis début 2024. Un petit guide de survie au pays de l’arbitraire d’État.
Il est question d’un acte purement administratif qui permet au gouvernement, sur la base de soupçons et non de faits, de rayer de la carte n’importe quel groupement politique qui « menacerait la république ». Ça a été voté en 1936 sous le Front populaire pour réprimer les milices armées fascistes et antisémites qui voulaient imposer un régime autoritaire. Mais depuis, cette mesure à survécu à tous les régimes, les ligues fascistes ont été dissoutes en 1936, puis sous Pétain ce sera au tour du PC et de toutes ses organisations affiliées, après la guerre aux mouvements d’indépendances anti-coloniaux sous la 4e et 5e, puis les groupes dits « terroristes », jusqu’aux associations luttant contre l’islamophobie, et puis plus récemment, la tentative d’éradication des Soulèvements de la terre, qui a échoué devant le Conseil d’État.
En octobre 2022, la maire socialiste Johanna Rolland se rendait dans le bureau de Gérald Darmanin pour le supplier de lui donner plus de moyens pour «lutter contre l’insécurité», dans un contexte de discours médiatique anxiogène sur Nantes. La ville était présentée comme un coupe gorge – un récit largement démenti par les chiffres officiels, mais qui a été tellement répété par Cnews et BFM qu’il est rentré dans les esprits. Darmanin, malin, profitait de cette situation pour annoncer l’implantation à Nantes d’une compagnie de CRS 8, unité de super-flics ultra-violents qu’il venait de créer, et surtout un nouveau Centre de Rétention. Le Parti Socialiste aura donc réussi à transformer Nantes en champ de tir policier et en prison géante.
Le tribunal a décidé de le condamner à seize mois de prison dont six assortis d’un sursis probatoire de deux ans, avec mandat de dépôt. Son permis a aussi été annulé et il devra payer 200 € d’amende.
Une opération « Place nette » est annoncée dans le quartier Manchester à Charleville-Mézières. Lors d’une assemblée des habitants, les forces de l’ordre ont demandé à être « aidées » par le biais de SMS anonymes. Leur proposition n’a, semble-t-il, pas convaincu.
Le requérant – qui avait déjà été débouté en première instance par le tribunal administratif de Bordeaux en janvier 2022 – avait en fait « fait preuve d’insubordination » à l’égard de ses chefs et s’était livré à une « agression » d’une autre policière municipale, selon sa hiérarchie.
Après le «karcher» de Sarkozy, «l’opération place nette» de Darmanin. Toujours le même recours à l’image méprisante d’un «nettoyage» contre des populations jugées indésirables. Depuis plusieurs semaines, le gouvernement lance ces opérations dans de nombreuses villes françaises : des centaines de policiers et gendarmes envahissent un quartier ou une place et contrôlent tout le monde, dans l’espoir de faire un maximum d’interpellations et de trouver un peu de drogue.
Pendant le mouvement des Gilets jaunes en 2018, Vanessa est victime d’un tir de LBD. Elle perd la vue de son œil gauche. Six ans plus tard, elle raconte à StreetPress les séquelles physiques et psychologiques qu’elle a gardées.
Une première fois en mai 2023 puis une seconde fois en février dernier, Virginie (le prénom a été modifié), gardien brigadier, a déposé plainte en raison d’une agression sexuelle dont elle raconte avoir été victime le 30 novembre 2021. « C’était un viol », corrige-t-elle, annonçant son intention de retourner au commissariat avec son avocat.
Le parquet a requis jeudi quatre ans de prison dont deux années et demie de sursis contre un ancien policier et un an ferme à l’encontre d’un complice jeudi au procès à Bobigny de la séquestration et du vol d’une femme en 2015. En mars 2015, la jeune femme de 19 ans se fait arrêter par une voiture de police banalisée qui la suit. Trois hommes se présentant comme policiers, brassards aux bras, l’interpellent et l’amènent pour une fausse perquisition de son domicile au Raincy (Seine-Saint-Denis).
Ce jeudi 4 avril, Kamel Brahmi, secrétaire de l’UD CGT 93, a été interpellé après un rassemblement pour réclamer la mise en place d’un plan d’urgence pour l’éducation dans le 93. Une répression qu’il faut dénoncer largement.
En mars, Jordan D., un gardien de la paix âgé de 30 ans, avait comparu devant le tribunal de Créteil pour des faits commis dans le même bâtiment un an plus tôt. Il lui était reproché d’avoir passé ses nerfs sur un accusé des assises, puis sur l’une de ses collègues.
Les 3 et 16 février, deux autres détenus de la maison d’arrêt, âgés de 23 et 38 ans, s’étaient déjà donné la mort. Selon les statistiques du ministère de la Justice, 281 hommes étaient écroués au 1er février dans cet établissement qui compte 298 places, soit une densité carcérale de 94 %. En 2022, 125 personnes incarcérées sont décédées par suicide en France, selon l’Observatoire international des prisons.
Il a joué avec le feu, jusqu’au jour où le tir est parti : un ex-policier de Seine-Saint-Denis a été condamné jeudi à quatre ans de prison, dont trois avec sursis, pour avoir accidentellement tué sa collègue avec son arme de service au commissariat de Saint-Denis en 2018.
Son mode opératoire était le même à chaque prise : le quadragénaire s’attaquait aux voitures stationnées mais ouvertes ou aux véhicules dont les fenêtres n’étaient pas remontées en totalité. 55 centimes, bob, sweat-shirt : lors des vols opportuns, le butin récolté n’était guère glorieux. « Je vole pour survivre », s’est-il défendu. Depuis septembre 2023, l’homme vit dans la rue suite à l’incendie de son appartement.
Saisi en référé sur le fond par « le Bloc lorrain », le Conseil d’État confirme mercredi 3 avril 2024 la dissolution définitive de l’association anarchiste.
La juge Hélène Gerhards, au cœur d’une enquête sur des soupçons d’infiltration de la mafia corse et de possibles détournements de fonds publics, a été placée en garde à vue. Une affaire explosive au vu de ses liens anciens avec l’actuel ministre de la justice, découverts par Mediapart.
« DefCo », aussi prénommé « DC », est apparu à Rennes en 2016, à l’époque où les manifestations contre la loi Travail s’enchaînaient dans la capitale bretonne. Sur les réseaux sociaux, « Défense Collective » propose entre autres des caisses de soutien aux personnes inculpées. Il s’agit en fait d’une « legal team », c’est-à-dire un groupe de soutien juridique contre la répression d’évènements militants. Il en existe dans de nombreux pays. D’ailleurs, le collectif DC est également présent dans plusieurs villes de France, comme Paris, Marseille, Toulouse.
Quelques mois après le drame, l’enquête avait été close sans qu’aucun lien n’ait été établi entre le tir de taser et le décès du Réunionnais. Jusqu’à ce que le procureur de la République de l’époque ouvre une information judiciaire pour homicide involontaire. Le gendarme auteur du tir est alors placé sous statut de témoin assisté, avant d’être mis en examen en octobre 2023, dix ans après les faits.
Après deux renvois de son procès, le policier de 51 ans soupçonné d’avoir agressé sexuellement l’une de ses collègues, le 6 juin 2023, au sein même du commissariat de Douai, a été condamné par la justice ce mardi.
Un policier a été interpellé et placé en garde à vue le mardi 26 mars dernier pour corruption passive et trafic de stupéfiants au centre de rétention administrative (CRA) de Vincennes, près de Paris, a appris franceinfo auprès d’une source proche de l’enquête.
J’ai d’abord vu l’homme faire usage du taser à travers la vitre baissée du conducteur. Le véhicule est reparti et le second homme a alors fait usage de son arme à feu, tirant sur le véhicule.
L’automobiliste refuse de s’arrêter et tente de prendre la fuite. Fonçant, il prend la direction de l’autoroute A8 pour tenter de semer les forces de l’ordre.
Dans le cadre d’une opération nationale menée le mardi 2 avril 2024, des avocats du barreau du Havre ont procédé à des contrôles inopinés de plusieurs lieux de privation de liberté au Havre et à Bolbec. Maître Lemétais explique la démarche et son ressenti au sortir du centre pénitentiaire du Havre.
Un ancien gendarme de Canet a été condamné ce mardi 2 avril 2024 par le tribunal correctionnel de Perpignan à un an de prison ferme pour faux et usage de faux, mais aussi trafic de drogues de synthèse et de cocaïne entre 2022 et 2023.
Flagrant Déni décrypte le meurtre de Luis Bico, l’une des première victime du « permis de tuer » offert à la police. La plus haute juridiction française doit juger l’affaire ce 4 avril. Une centaine de personnes sont mortes depuis.