Ce jour-là, plusieurs dizaines d’agents ont pénétré dans l’Hôtel de Ville en proférant des insultes envers le maire PS Benoît Payan Sur des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, on peut aussi entendre les manifestants scander, à l’encontre du directeur des ressources humaines « Matthieu Cordier, on va tout cramer chez toi ».
Le 27 juin 2024, au tribunal de Meaux, un policier municipal comparaissait pour violences conjugales. (…) Elle a également dénoncé l’importante collection d’armes de son ex. (…) Un soir en 2020, énervé après une partie de la nuit consacrée à échanger des propos aigres-doux, Fabien a poussé sa compagne dans les escaliers alors qu’elle accédait à la mezzanine. À une autre occasion, alors qu’elle faisait des reproches à son compagnon, elle a reçu deux gifles en guise d’explications. (…) Il l’a sévèrement corrigée et lui a craché dessus avant de donner un coup de tête dans la cloison pour paraître blessé.
Cette histoire n’est malheureusement pas isolée. L’écrasante majorité des policiers, gendarmes et militaires votent pour l’extrême droite. Les persécutions de minorités, les humiliations d’opposants politique et les propos ouvertement fascistes, déjà structurels et impunis, deviendront la règle en cas de un gouvernement RN.
Un manifestant explique avoir été insulté et agressé par un policier, mardi 11 juin à Rennes, à la fin de la manifestation contre l’extrême droite. La victime est aussi le coordinateur de l’Observatoire rennais des libertés publiques.
Le jeudi 6 juin, une cinquantaine de lycéennes et lycéens ont été placés en garde à vue pendant 24 heures et sont actuellement poursuivis. Ce jour-là, à 18 heures, un déploiement disproportionnel de forces de police, incluant des compagnies de maintien de l’ordre destinées à lutter contre le grand banditisme et le terrorisme, est intervenu armé dans le lycée Hélène Boucher, exerçant des violences : gazages, gifles, menottage, coups, humiliation, insultes sexistes, homophobes, transphobes et racistes.
Sur le banc des accusés, un ex-officier de la police nationale : le numéro 2 de la sûreté urbaine d’Agen plus précisément. Il est accusé de harcèlement moral, entre 2017 et 2021, par deux de ses anciennes collègues.