18/11/2025
Extraits
« On a la chance d’avoir pas mal de vidéos. »
(…) Ludovic C. est l’un des quatre porteurs de LBD de son unité, la CSI 75, et effectue dans la journée onze tirs, sur les vingt dénombrés sur l’ensemble de la manifestation.
18/11/2025
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« On a la chance d’avoir pas mal de vidéos. »
(…) Ludovic C. est l’un des quatre porteurs de LBD de son unité, la CSI 75, et effectue dans la journée onze tirs, sur les vingt dénombrés sur l’ensemble de la manifestation.
10/11/2025
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Le 5 décembre 2018, un adolescent de 16 ans était grièvement blessé par le tir d’un lanceur de balle de défense (LBD) d’un policier, en marge d’une manifestation étudiante devant le lycée Jacques-Monod, à Saint-Jean-de-Braye.
Quasiment sept ans plus tard, la chambre de l’instruction vient d’ordonner le renvoi du policier devant le tribunal correctionnel pour « violences volontaires », selon une information d’Ici Orléans, confirmée à La République du Centre.
Le parquet d’Orléans avait d’abord réclamé un non-lieu, mais en janvier 2025, le juge d’instruction a ordonné un procès pour « violences involontaires ». En réponse, le parquet a fait appel. C’est ainsi que la chambre de l’instruction a été amenée à se prononcer. Cependant, cette décision n’est pas définitive, car le fonctionnaire a formé un pourvoi en cassation, a-t-on appris.
05/11/2025
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Et malgré les preuves accablantes, les images, les témoignages et les enregistrements des gendarmes eux-mêmes, il ne s’est rien passé. L’Inspection Générale de la Gendarmerie Nationale – l’IGPN version gendarme – dit qu’elle n’a «identifié» aucun auteur de violence. Alors même qu’il suffit de relier les enregistrements vidéo au porteur de la caméra, que des noms sont cités et des donneurs d’ordre identifiés ! L’IGGN n’a même pas fait semblant d’enquêter : Mediapart explique qu’aucun gendarme n’a été interrogé sur le contenu des images. Et même que trois escadrons de gendarmerie ont refusé de donner leurs enregistrements aux enquêteurs, sans que cela ne provoque la moindre réaction.
14/10/2025
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Mais en retournant vers leur voiture, sur la rue Paul Valéry peu après 16h, le couple tombe sur une unité de la 11ème compagnie d’intervention qui bloque la rue.
(…) « Arrivés à environ 10m, [un policier] nous tire dessus avec un LBD, sans aucune sommation ni cri de leur part. Ma mâchoire explose sous la puissance du tir. »
(…) Conduit à l’hôpital Pompidou, les médecins constatent à David plusieurs fractures à la mâchoire et au palais, avec la perte de substance osseuse, de quatre dents et de 2,5 cm de lèvre supérieure.
(…) alors que c’était la première fois qu’il l’utilisait l’arme en situation, Romain P. a tiré 55 fois.
(…) L’avocate du fonctionnaire, Maître Anne-Laure Compoint, ne s’embarrasse elle d’aucune prudence :
Pendant près d’une demi-heure, l’avocate spécialiste des dossiers des forces de l’ordre, surnommé « Notre-Dame-des-Poulets » par Les Jours, enchaine à un rythme effréné les attaques et les moqueries contre les manifestants et les victimes de violences policières.
(…) Puis s’attaque à David D., cette « pauvre victime » qu’elle accuse de mentir, et marche en canard pour imiter — et tourner en ridicule — le manifestant qui s’avançait bras en l’air en direction des policiers. Devant les juges silencieux, elle continue en se frappant la mâchoire
(…) Si la parole de l’avocate est libre, le spectacle est abject. Dans le public, une femme mutilée venue assister aux débats « a envie de vomir ».
19/09/2025
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«Casse toi», «ta gueule», coups de matraques lancés à pleine force sur des visages, balles en caoutchouc tirées sur des lycéens mineurs, femme terrifiée frappée au sol, grenades explosives potentiellement mortelles lancées dans la foule, sang sur les trottoirs, camions syndicaux chargés par la police et banderoles arrachées, piquets de grève attaqués à coups de matraque… C’est ce que nous avons vu en France, toute la journée du 18 septembre. Un journaliste a même failli être tué par un tir de grenade à Lyon.
Dans l’Italie et l’Allemagne des années 1920 et 1930, les groupes fascistes assuraient la répression des luttes sociales pour le compte des patrons, en utilisant des méthodes de terreur. Dans la France de Macron et Retailleau, ce sont des milices cagoulées et armées, qui ont exactement les mêmes pratiques, mais supervisées par l’État.
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Mohammed Bendriss est bien mort le 2 juillet 2023 dans les rues de Marseille après avoir été touché par un projectile tiré par une colonne du Raid.
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Selon le procureur, les policiers ont tenté d’utiliser le taser, puis un tir de LBD. Le projectile a atteint l’homme au niveau du torse, « sans effet ». L’homme est reparti. […] Un des fonctionnaires fait alors usage de son arme à feu, « à deux reprises ».
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Non-lieu•Un étudiant de 20 ans avait été gravement blessé lors d’une manifestation contre la loi Travail
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L’Inspection générale de la police nationale a publié son dernier rapport.
Au menu, beaucoup de design et de com’, et cette info discrète :
l’an dernier, en plein pic de violences policières, le pôle Enquêtes de l’IGPN a perdu 20% de ses agents.
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David contre Goliath. Jeudi 12 décembre 2024, des lycéens et lycéennes se sont rassemblés devant le lycée Hélène Boucher (Paris 20) pour dénoncer les violences et la répression policières qui ont accompagné leur mobilisation du mardi 3 décembre, durant laquelle des policiers munis de boucliers et LBD (lanceurs de boules de défense) les ont frappés et arrêtés. Comme en mai et en juin 2024 dans d’autres lycées de la capitale, quatre mineurs ont été placés en garde-à-vue au commissariat où ils ont passé la nuit. En juin déjà, une mobilisation de lycéens s’était finie en garde-à-vue pour 48 d’entre eux. Criminalisation de la jeunesse et approche répressive ont été les réponses aux expressions et revendications d’une jeunesse, qui cherche à se faire entendre. L’éducation en option ?
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Un homme de 32 ans avait accusé un policier de l’avoir éborgné avec un tir de lanceur de balles de défense (LBD) après de violents heurts, le 3 juillet 2023, en plein centre-ville d’Angers. Selon Le Courrier de l’Ouest, l’enquête de la police des polices révèle que le tir provient bien du LBD d’un policier. Un juge d’instruction a été saisi du dossier.
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Le 27 juin 2023, le concierge d’un petit centre commercial de Montpellier avait été touché par trois tirs de LBD pendant les émeutes liées à la mort de Nahel. L’enquête de la police des polices confirme qu’il s’agit bien d’une erreur, mais aucun agent n’a été identifié. Le procureur a décerné un non-lieu. Explications.
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Vendredi 30 août, l’État a lancé une nouvelle opération militaire ultra-violente contre la ZAD de la Cal’Arbre, à Saïx, dans le Tarn. On y trouve un campement qui résiste à la construction d’une autoroute inutile, destructrice et nuisible.
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Le groupe anti-répression, que nous avons rencontré au Bacamp à Saïx, tient la liste de toutes les exactions des forces de l’ordre (FDO) de ces trois derniers mois. Visiblement, le préfet Vilbois a donné pour consigne de ne pas faire de cadeaux. Violences, menaces de viols, insultes, contrôles abusifs, fouilles, gardes-à-vue, harcèlement envers les écureuils, gazages, grenades explosives et tirs de LBD : la liste est longue, et seule une petite partie de ces comportements policiers scandaleux sont sortis dans la presse, notamment grâce au rapporteur de l’ONU venu sur place.
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Quand Verney-Carron offre de nouvaux jouets aux CRS
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Le 1er juillet 2023, Nahel a été tué trois jours plus tôt par un policier, et la révolte gronde dans toute la France contre les violences d’État.
À Marseille, une bande de 4 policiers de la BAC croise Hedi et un ami dans une rue. Ils lui tirent dessus : une balle en caoutchouc en pleine tête. Hedi s’effondre, gravement blessé. Les policiers le traînent au sol pour aller le tabasser dans une ruelle et l’abandonnent là. Laissé pour mort.
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Sous Macron, la police a tué deux fois plus que sous Sarkozy, et tiré cinq fois plus au LBD sur la population. Macron ne cesse de jouer au rempart contre « les extrêmes ». Pourtant, ces chiffres montrent l’extrême violence d’une politique policière assumée.
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Tir de grenade explosive sur des fuyards. Écologistes frappés et menottés face contre terre, en attendant d’être raflés vers des commissariats. Individu en civil armé, avec T-shirt en lettres gothiques. LBD braqué à quelques centimètres de la tempe d’une personne plaquée au sol. Genou sur la gorge. Ces images ne viennent pas d’une dictature lointaine, mais bien la France de 2024.
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Près de 6 ans après les faits, aucune date de procès, ni certitude de poursuite de la procédure n’est garantie. On le sait, l’État est prêt à tout pour protéger ses chiens de garde. Il ne s’agit pas d’une bavure, mais bien d’une stratégie de terreur à grande échelle contre toutes celles et ceux qui remettent en question l’ordre établi et dénonce la violence étatique.
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Pendant le mouvement des Gilets jaunes en 2018, Vanessa est victime d’un tir de LBD. Elle perd la vue de son œil gauche. Six ans plus tard, elle raconte à StreetPress les séquelles physiques et psychologiques qu’elle a gardées.