La cour d’appel de Rennes a relaxé ce mardi 25 mars 2025 un gendarme mobile qui était accusé d’avoir commis de graves violences sur deux hommes alors qu’il sortait d’une soirée dans un bar de Pontivy, dans le Morbihan, en décembre 2021.
Lucile découvre alors un enchaînement de négligences qui aujourd’hui la hantent : « On lui a retiré son arme 4 fois. On lui a rendu 4 fois… sans aucun suivi médical. Tout le monde savait. Ses collègues, ses supérieurs… Tous savaient qu’il allait mal. Mais il avait une arme. Une arme qu’il a finalement retournée contre ses filles, puis contre lui.
« On n’a pas peur de la vérité, on ne lâchera pas ». (…) « Mon client a une quarantaine d’années, il a des enfants, un emploi, un casier judiciaire vierge, il se retrouve en prison avec une balle dans le corps, ce n’est pas possible. » (…) « on se retrouve devant le juge d’instruction avec des actes d’enquête qui manquent » (…) « Mon client a été laissé par terre après avoir pris une balle. Il a appelé les pompiers, son cousin a appelé la police. Avec ces enregistrements, on pourrait savoir ce qu’ils disent à la police immédiatement après les faits, mais ils ne sont pas dans la procédure ». Manquent aussi selon lui : des demandes de vidéosurveillance, les messages sur les téléphones de ses clients, le certificat médical du blessé. « On ne sait même pas combien de fois le gendarme a tiré, à quelle distance : c’est important en termes de légitime défense ».
La Fédération ardéchoise et drômoise de libre pensée a demandé l’annulation de la décision du colonel commandant le groupement de gendarmerie de l’Ardèche d’organiser, le 30 novembre 2022, une journée de célébration de la Sainte-Geneviève, patronne et protectrice de la gendarmerie française depuis un bref du pape Jean XXIII du 18 mai 1962. Cet évènement comportait un office religieux en l’église Saint-Thomas de Privas suivi d’un vin d’honneur en salle des fêtes du champ de Mars, à laquelle ont assisté les militaires du groupement, en tenue et sur leur temps de service.
Le couple était ensemble depuis six ans et s’était marié presque immédiatement. La victime avait déjà porté plainte contre son mari. Lui avait également déposé plainte contre elle.
Le groupe raconte avoir tenté, un peu plus tôt, de traverser la Manche à bord d’une embarcation, mais que le moteur était tombé en panne peu après le départ de la plage. Le vent et les vagues avaient alors ramené le bateau vers les rochers le long de la côte, et un gendarme, présent à cet endroit, aurait percé l’un des boudins, provoquant un mouvement de panique et la noyade d’une femme à bord.
Un gendarme de 33 ans était poursuivi devant le tribunal correctionnel de Rennes (Ille-et-Vilaine), vendredi 7 mars 2025, pour avoir exercé des violences sur une femme, en marge d’un contrôle d’identité.
En septembre 2022, alors qu’il était encore en fonction au sein du peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG) de Saint-Claude, un gendarme a adressé des coups sans motif légitime au visage d’un jeune homme interpellé.
Entre 2022 et 2024, ce gendarme de la compagnie d’Angoulême, officier de police judiciaire, s’est rendu coupable de violences sur ses deux ex-compagnes. Il écope de sursis.
Elle vient de clore un chapitre sombre de sa vie en assistant au procès criminel de l’homme qui l’a violée pendant des années, presque quotidiennement, de ses 7 ans jusqu’à la fin de primaire. Ce n’est pas comme partie civile qu’elle a été entendue, mais comme témoin, prescription oblige.
Dissuadé de porter plainte par le gendarme de Pontivy Ces deux-là sortaient en fait du Plaza Café lorsqu’ils avaient été interpellés par deux hommes « en civil » : une rixe avait ensuite éclaté et Maxence X aurait – selon le récit même du gendarme qui l’accompagnait – porté « quatre coups » à un des deux hommes alcoolisés, dont un alors qu’il gisait au sol. (…) L’autre plaignant avait bien tenté de déposer plainte à la gendarmerie de Pontivy, au lendemain des faits. Mais en arrivant sur place, il avait « reconnu un gendarme comme étant l’un de leurs agresseurs »…
Un gendarme a blessé par balle un jeune de 17 ans à une cuisse, dimanche à la mi-journée près d’Annecy à Meythet, après que l’adolescent l’a menacé avec un couteau, a-t-on appris auprès de la préfecture de la Haute-Savoie.
Un ancien élève gendarme a été condamné par le tribunal de Lisieux (Calvados) à six mois de prison avec sursis pour « incitation à commettre un acte sexuel » lors d’échanges via Tik Tok et WhatsApp avec une adolescente de 14 ans de Mézidon-Vallée-d’Auge.
Il portait son arme et en a fait usage alors qu’il n’était pas en service. (…) Malgré l’interdiction préfectorale, le gendarme en civil arborait une écharpe bleu et blanc de l’OM. (…) Les trois gendarmes font depuis l’objet de procédures administratives et judiciaires, est-il précisé.
Âgé de 26 ans, il était poursuivi pour avoir, en décembre 2023, lors d’une intervention, percuté mortellement un octogénaire qui traversait sur un passage piéton.
Malgré ses dénégations, un gendarme volontaire a été reconnu coupable ce 9 janvier de l’agression sexuelle d’une stagiaire de 16 ans il y a deux ans au sein de l’école de gendarmerie de Dinéault.
Au bout de sa course, l’Alpine de la gendarmerie a percuté le deux-roues et tué le conducteur et la passagère. Les deux victimes avaient 30 et 17 ans. La course-poursuite serait par ailleurs à l’origine d’un suraccident intervenu presque simultanément à quelques centaines de mètres en amont du choc mortel. Cinq personnes ont été blessées dans ce carambolage impliquant plusieurs véhicules. L’ampleur de cet accident rappelle la brutalité des méthodes policières, aux conséquences meurtrières.
Dans cette affaire, l’homme a été partiellement relaxé « faute d’élément », précise la magistrate. Il est finalement reconnu coupable pour voyeurisme, le 12 avril 2024.
(…) Pendant le procès, son avocate avait mis en lumière l’altération du discernement retenu par l’expert judiciaire, qu’elle avait mis en lien avec sa situation conjugale de l’époque. « Il n’était pas animé par des pulsions pédophiles », insiste-t-elle.
Le tribunal administratif de Rennes a désavoué le gendarme de Guingamp (Côtes-d’Armor) qui souhaitait faire annuler la sanction qui lui avait été infligée par sa hiérarchie suite aux dénonciations de « harcèlement sexuel » faites par trois de ses collègues féminines quand il exerçait à Perros-Guirec.
Suite à ces trois plaintes, le militaire a reçu « un blâme » du tribunal administratif de Rennes, qui a été annulé après qu’il a fait appel et remplacé le 23 mars 2021 par une sanction moins lourde au motif que la précédente sanction était « disproportionnée ». Cette décision n’a pas suffi au militaire, qui a de nouveau fait appel.
Après une décennie de combat, la famille toujours dans la peine avait obtenu le renvoi du militaire devant le tribunal correctionnel d’Orléans. L’audience s’est déroulée en présence des proches en octobre dernier plus de 10 ans après le décès du jeune homme. Ce funeste 3 novembre 2013, l’étudiant en licence à Orléans avait succombé après un tir de 17 secondes contrairement aux cinq secondes légalement autorisées. « Il a donc reçu l’équivalent de quatre tirs et demi », précise l’avocat de la famille.
« CE N’EST PAS LE PROCÈS DE MES ACTES, MAIS UN PROCÈS POLITIQUE » : PLUSIEURS MOIS DE PRISON AVEC SURSIS REQUIS CONTRE DES ANTI-A69 JUGES POUR UNE SÉRIE DE DÉLITS
« J’ai peur des représailles », plante d’emblée Nathalie (1), habitante de la Côte d’Émeraude dans les Côtes-d’Armor, avant de raconter ses années d’enfer aux côtés de son ex-mari gendarme.
Un homme de 38 ans était jugé, mercredi 6 novembre 2024, au tribunal de La Roche-sur-Yon (Vendée). La justice reprochait à cet ancien gendarme des appels malveillants et des menaces de mort à l’encontre de son ancienne compagne. Il a été reconnu coupable.
Samedi 19 octobre 2024 vers 10 h, en plein marché, le centre-ville d’Yvetot a été le théâtre d’une course-poursuite à distance engagée par les gendarmes suite au refus d’obtempérer d’un automobiliste. Un coup de feu a été tiré pour immobiliser son véhicule.
Un gendarme de Guingamp (Côtes-d’Armor) a demandé au tribunal administratif de Rennes, ce mercredi 16 octobre 2024, d’annuler la sanction qui lui avait été infligée par sa hiérarchie suite aux dénonciations de « harcèlement sexuel » faites par trois de ses collègues féminines quand il exerçait à Perros-Guirec.
En chutant, certains ont frôlé la mort. Bien des « écureuils » opposés à l’A69 craignent les gendarmes de la Cnamo, censés les déloger de la cime des arbres. Enquête sur une cellule jugée incompétente et dangereuse.
Il n’a pas été démis de ses fonctions, mais a reçu un blâme gelant l’évolution de sa carrière pour les 5 prochaines années. Son complice a été condamné à 5 mois de prison avec sursis.
Au volant d’une voiture banalisée, il avait pris en chasse un cyclomoteur surpris à traverser le bourg de la commune à 60 km/h. (…) Le véhicule des gendarmes finit par couper brusquement la route du deux-roues et provoque ainsi sa chute dans le fossé. Légèrement blessé, le genou amoché, le pilote du cyclomoteur, encore au sol, est cueilli avec une arme braquée sur lui. (…) Aujourd’hui poursuivi par la justice pénale, il est également montré du doigt pour « son flagrant délit de mensonge. » Il n’a pas tout raconté sur le procès-verbal et aurait omis « volontairement » de préciser que le pilote du deux-roues s’était blessé à un genou lors de sa chute dans le fossé.
Vendredi 30 août, l’État a lancé une nouvelle opération militaire ultra-violente contre la ZAD de la Cal’Arbre, à Saïx, dans le Tarn. On y trouve un campement qui résiste à la construction d’une autoroute inutile, destructrice et nuisible.
Un homme a été tué ce jeudi 15 août en Kanaky par un tir de gendarme à Thio (est), portant à onze le nombre de décès depuis le début du soulèvement dans l’archipel.
Une course-poursuite entre des motards de la gendarmerie et une berline blanche s’est soldée par des coups de feu, mercredi 14 août 2024 aux Sorinières (Loire-Atlantique). Une enquête a été ouverte.
Dans les rues de Semide, un village de 210 habitants près de Machault dans les Ardennes, les habitants sont encore sous le choc ce 14 août après le drame qui s’est déroulé la veille : un homme, diagnostiqué schizophrène, a été tué par le tir d’un gendarme. Alors qu’une dizaine de militaires tentaient de le maîtriser, il les a menacés avec une fourche.
Un chef de brigade de gendarmerie de Laragne-Montéglin et un autre gendarme de la même compagnie sont poursuivis pour avoir falsifié des preuves dans une enquête sur des vols et incendies en série. Ils ont été suspendus de leurs fonctions.
Le prévenu a également été reproché au gendarme d’avoir consulté le fichier TAJ (traitement des antécédents judiciaires) en dehors de tout cadre professionnel.
Le militaire de 55 ans, affecté au Psig de Tonneins, a écopé de 18 mois de prison avec sursis probatoire, devant le tribunal d’Agen. 58 000 fichiers ont été saisis sur l’ordinateur où il les accumulait depuis quatre ans
« M. XXX s’est livré à des faits de harcèlement moral à l’encontre de sa conjointe, notamment en s’efforçant, de manière réitérée, de ternir sa réputation par la diffusion d’accusations calomnieuses et la divulgation de photos tirées de son intimité ou extraites de son téléphone », poursuivent les juges parisiens. L’ancien commandant de la compagnie de gendarmerie de Montargis – qui avait été décoré en 2019 de la médaille de la Sécurité intérieure par le préfet de région Centre-Val de Loire de l’époque Jean-Marc Falcone – avait aussi « usé de ses accès privilégiés que lui procuraient ses propres fonctions auprès de l’entourage professionnel de celle-ci ».
Un homme de 70 ans a été blessé par balle à Sarrians, le mardi 16 juillet vers 3 heures. La victime, qui aurait eu une attitude menaçante, a été touchée par le tir d’un gendarme. Elle est grièvement blessée.
En Meuse, un homme en état d’ébriété a profané des insultes envers des gendarmes intervenus pour tapage. Résultat : il a été condamné à une peine de 12 mois de prison ferme.
Durant son procès, le 30 mai 2024, il assurait n’avoir été que simple passager du véhicule, sans donner l’identité du conducteur. Le tribunal d’Alençon l’a relaxé, ce jeudi 13 juin 2024.
L’une des militantes étant actuellement à l’étranger, ce sont finalement 10 opposants à l’autoroute A69 qui ont passé une bonne partie de la journée en garde à vue avant de ressortir aux alentours de 17h, sans que des poursuites judiciaires soient engagées à leur encontre. Ce qui fait dire au collectif La Voie est Libre, que « ces convocations étaient vraiment sans fondement ».
Le gradé de la gendarmerie a bien été reconnu coupable d’avoir détourné des données de la gendarmerie à des fins personnelles et d’avoir abusé de la vulnérabilité de onze femmes qui s’étaient rendues en gendarmerie dans le cadre d’un dépôt de plainte ou d’une garde à vue.
En effet, la fillette, âgée de 13 ans à l’époque, avait dénoncé des faits de viols de la part de deux hommes, âgés de 19 et 20 ans. Et apparemment, il semblerait que les gendarmes aient commis une erreur de procédure. En effet, Lina aurait été entendue sans la présence de ses parents alors qu’elle était mineure.
Un homme de 30 ans, gendarme de profession, a été jugé par le tribunal correctionnel d’Angers, mercredi 15 mai, poursuivi pour agression sexuelle. Au bénéfice du doute, il a été relaxé.
Un gendarme mobile, affecté à la caserne Dutertre de Joué-lès-Tours, est poursuivi pour « voyeurisme », après avoir pris des photos de sa belle-fille de 11 ans sous la douche. Le père de famille a été suspendu par sa hiérarchie.
Comme le révèlent nos confrères du Parisien, depuis ce dimanche soir, un Réunionnais âgé de 33 ans, est actuellement hospitalisé entre la vie et la mort et dans le coma.
11 chefs d’inculpation, dont détournement de fonds publics et faux en écriture publique par un dépositaire de l’autorité publique, suivi de son placement en détention provisoire, des décisions exceptionnelles concernant un magistrat. A l’inverse, l’avocat général Jean-François Mailhes avait demandé son maintien en détention afin «d’éviter tout risque majeur de concertation frauduleuse» entre les parties. La magistrate est soupçonnée d’avoir entretenu des liens avec des personnalités du banditisme corse. Les enquêteurs la soupçonnent notamment d’avoir, en échange de travaux non déclarés et payés au rabais au sein de sa villa de luxe située au sud d’Ajaccio avec son ancien compagnon, un ex-gendarme, «rendu des services» à des membres du banditisme insulaire notamment des informations sur des procédures judiciaires en cours et des conseils juridiques.
Jugée ce mardi 16 avril à Niort, l’affaire a été dépaysée en raison de la qualité du prévenu, un militaire de la gendarmerie âgé de 53 ans. Le quinquagénaire nie être un conjoint violent. Et se dit victime d’une relation hautement toxique.
Un gendarme mis en cause pour des violences commises sur deux anciennes compagnes a été condamné ce jeudi au tribunal d’Arras. La peine est inscrite à son casier judiciaire.
«Hier matin, des policiers ont mis feu à une embarcation de personnes exilées qui tentaient de rejoindre le Royaume-Uni. Si personne ne devrait avoir à se retrouver dans cette situation, la violence et la prise de risque qui découlent de l’action policière est insupportable.»
Quelques mois après le drame, l’enquête avait été close sans qu’aucun lien n’ait été établi entre le tir de taser et le décès du Réunionnais. Jusqu’à ce que le procureur de la République de l’époque ouvre une information judiciaire pour homicide involontaire. Le gendarme auteur du tir est alors placé sous statut de témoin assisté, avant d’être mis en examen en octobre 2023, dix ans après les faits.
Un ancien gendarme de Canet a été condamné ce mardi 2 avril 2024 par le tribunal correctionnel de Perpignan à un an de prison ferme pour faux et usage de faux, mais aussi trafic de drogues de synthèse et de cocaïne entre 2022 et 2023.
Un gendarme de Dordogne a été condamné à Périgueux, ce lundi 25 mars, à 15 mois de prison avec sursis pour des violences conjugales, et pour avoir détenu un fusil à pompe sans autorisation.
La journée du dimanche 24 mars 2024 sur le site de la Crem’arbre, à Saix près de Castres (Tarn), a été marquée par une nouvelle entrave à la liberté de la presse.
Les prévenus ont été condamnés à de la prison ferme. Mais la peine est aménageable. La gendarme adjointe volontaire a écopé de sursis et ne pourra plus exercer sa fonction durant 5 ans.
Un élève gendarme de l’école de Montluçon a été condamné, lundi 11 mars, par le tribunal de Montluçon à trois mois de prison avec sursis suite à des violences à l’encontre d’un camarade.
Pour avoir gazé sans raison et au mépris de la loi un homme durant un contrôle routier à Bussang en 2023, un ex-gendarme vient d’être condamné à huit mois de prison avec sursis simple. Au moment des faits, il était gendarme et officier de police judiciaire.
Le militaire a tiré au pistolet mitrailleur sur un homme de 63 ans, lors de son interpellation programmée jeudi 22 février au matin. Il a été placé en détention provisoire.
Un gendarme a été placé en garde à vue, mercredi 21 février 2024, après avoir mortellement blessé un homme lors d’une intervention au domicile de la victime.
Aux enquêteurs, la commerçante indiquera que la prévenue avait su gagner sa confiance en se présentant au volant d’une voiture allemande de sport, en se prévalant de sa qualité de gendarme et en montrant une photo d’une célèbre animateur de télévision lui remettant un chèque d’un montant conséquent.
Dans les nuits précédentes, les agents ont harcelé et intimidé les écologistes en utilisant des lumières stroboscopiques pour les empêcher de dormir et ont imbibé le pied des arbres occupés d’essence. Privation de sommeil, d’eau et de nourriture, stress constant, menaces : ces pratiques mettent gravement en danger la vie des grimpeurs-euses et ont entraîné une plainte du collectif. À tel point que le rapporteur spécial des Nations Unies sur les défendeurs de l’environnement, Michel Forst, a dénoncé les exactions policières et a été invité par les manifestant-es à se rendre sur la ZAD.
Après avoir récupéré la communauté de brigades de Braine et Vailly dans une situation compliquée en 2018, l’adjudant-chef aurait exercé une forte pression psychologique sur son équipe. Quatre ans après les faits, il était poursuivi pour harcèlement moral contre deux de ses anciens collègues.
L’histoire avait ému la France entière. Habitant en Loir-et-Cher, Patrice Dupas avait pris la route le 4 avril 2020, muni d’une attestation de déplacement, pour voir son père en fin de vie. Mais contrôlé par des gendarmes à l’entrée du pont de l’île de Ré, il avait été verbalisé de 135 euros et avait dû faire demi-tour. Son père était décédé quelques jours plus tard sans qu’il ait pu le voir.
Le militaire, âgé d’une quarantaine d’années et actuellement en renfort sur le poste provisoire de La Foux d’Allos, est accusé d’avoir porté un coup à un individu lors d’une interpellation houleuse.
En décembre dernier, cinq ans après les faits, la famille de Brandon avait enfin obtenu la tenue d’un procès. Mais leurs espoirs ont été douchés ce mardi au moment de la décision du tribunal.