Cinq fonctionnaires d’Argenteuil sont soupçonnés d’avoir violenté un jeune. Sur son téléphone, ce dernier était en possession d’une photo d’un de leurs collègues… en bas résilles.
Le 20 mars, après une fusillade dans le quartier des Grésilles à Dijon, les forces de l’ordre ont fouillé une résidence étudiante à la recherche d’un suspect. Le syndicat Solidaire Etudiants dénonce des « étudiants mis en joue par des armes de guerre ».
Un gendarme de Dordogne a été condamné à Périgueux, ce lundi 25 mars, à 15 mois de prison avec sursis pour des violences conjugales, et pour avoir détenu un fusil à pompe sans autorisation.
Des vidéos montrant les techniques d’intervention en mer de la police française dans la Manche ont été publiées par le journal Le Monde, ce samedi 23 mars. Thomas Chambon, coordinateur d’Utopia 56 à Grande Synthe, réagit à ces images. (suite…)
Les gendarmes empêchent depuis un mois le ravitaillement des militants perchés dans des arbres du Tarn pour s’opposer à l’A69. Afin de dénoncer cette « torture », des activistes ont manifesté à Bruxelles. (suite…)
Extrait Lundi, le tribunal d’Auch jugera une affaire remontant au 28 avril 2022. En pleine nuit, plusieurs jeunes font du rodéo à toute vitesse en voiture autour d’un campement d’Éclaireurs de France à Auch, semant la panique. Avant de tirer avec des armes à air comprimé sur les adultes qui encadrent les enfants.
Extrait Harcèlement, violences physiques, insultes, confiscations et destructions de biens, dispersions… Les personnes exilées à Paris sont quotidiennement en proie à des violences perpétrées par les forces de l’ordre. Si ces agissements sont bien connus des acteurs du terrain, il semble régner une forme d’indifférence dans le débat public. Les hommes et les femmes qui en sont victimes, par peur de la police, se refusent généralement à porter plainte. Ce qui empêche d’avoir une visibilité claire et chiffrée à opposer aux pouvoirs publics pour faire évoluer les choses.
Extrait La jeune gendarme, aujourd’hui âgée de 26 ans, a dit s’être sentie « un peu seule » au moment de porter plainte. « Tous les jours, on défend des victimes en tant que gendarmes mais, dans l’institution même de la gendarmerie, il y a un gros problème », a-t-elle témoigné, disant avoir subi « différentes moqueries ».
Il vivait confortablement, à 50 ans, dans une villa qui lui coûtait 3 000 euros par mois, alors que dans le même temps, il louait des logements insalubres à des dizaines de familles précaires. Gérard Gallas, ancien policier marseillais, est jugé à partir de ce lundi 13 novembre. Gérard Gallas a été gardien de la paix. Il a notamment travaillé dans des centres de rétention administrative, y côtoyant une population d’immigrés, vivant dans des situations plus que précaires. C’est à cette même population qu’il louait des logements insalubres dans les quartiers défavorisés de Marseille.
Elle se précipite, ouvre et se retrouve face à deux hommes cagoulés et armés. La jeune femme précise qu’elle n’a pas remarqué leur brassard « Police » et qu’ils étaient alors habillés en civil. Et pour cause, il s’agit de deux agents de la brigade anticriminelle (BAC), venus de Lyon pour interpeller une femme impliquée dans un trafic de stupéfiants. Elle tente donc de refermer la porte et se retrouve plaquée au sol, en peignoir, une arme braquée sur la tête
Extrait : On pensait avoir touché le fond avec le «soutien inconditionnel» du gouvernement à Israël, à l’interdiction totale de toute manifestations pour la Palestine et aux torrents de diffamations contre la France Insoumise, mais non, on creuse encore.
Un gendarme de 52 ans en poste dans le Loir-et-Cher est mis en examen pour viols et torture sur deux femmes et pour avoir commis sur elles des actes de barbarie.
L’affaire commence le 24 mai 2022, lorsqu’un médecin légiste signale des viols commis sur une personne vulnérable suivie en psychologie comme bipolaire. Interrogée, celle-ci déclare avoir connu le gendarme sur un site de rencontres, mais il utilisait un faux nom. Elle décrit des actes que le gendarme va reconnaître en déclarant qu’il s’agissait de « jeux acceptés ».
Il a pratiqué sur elle des pénétrations, notamment anales, à l’aide d’une bouteille. Il l’a forcée a manger des excréments, « jusqu’à la suffocation » dit-elle , en la menaçant à l’aide d’un couteau sur le ventre. Elle aura neuf mois d’ITT.
Extrait : Filmée mercredi soir, on y voit des policiers municipaux s’adresser au gérant du «Chamas Tacos», un restaurant de fast-food à Valence (Drôme), et le menacer d’une fermeture administrative.
Extraits : Il sait qu’il va passer sur le gril. Car il doit répondre de faits de harcèlement sexuel, corruption de mineur et détention de l’image d’un mineur présentant un caractère pornographique. (…) (suite…)
Extrait : Ce matin, des policiers sont venus réprimer le blocus du lycée Jacques Decour à Paris dans le cadre de la journée interprofessionnelle du 13 octobre. Une répression durant laquelle un policier a menacé les lycéens à coup de taser !
Le 28 septembre 2023, à Saint-Nazaire se déroule la reconstitution judiciaire d’un meurtre. On ne peut pas voir ce qui se passe car des bâches plastiques ont été tendues, un périmètre de sécurité a été installé et il y a de nombreux policiers. Parmi plusieurs journalistes présents, se trouvent deux membres de la rédaction de Presse Océan. Aucune tension n’est perceptible aux environs.
Extrait : La militarisation c’est ça. Lors de la marche parisienne contre les violences policières, un agent surexcité pointe des manifestants avec son arme à feu.
Extrait : Le week-end dernier, dans le quartier du théâtre antique à Orange, un homme de 23 ans a contacté la police en composant le “17”. Il a affirmé qu’un individu, armé d’une arme de poing, avait menacé l’un de ses amis. La police arrive sur place et identifie rapidement l’individu suspect. Il se révèle être un gendarme affecté à l’antenne du GIGN d’Orange. Une source proche de l’affaire révèle qu’il était en état d’ébriété au moment des faits.
Extrait : Le représentant du ministère les a qualifiés de « justiciers » se sentant « pousser des ailes ». Cinq policiers d’une brigade de proximité de Pantin (Seine-Saint-Denis) qui opéraient dans des quartiers sensibles ont été lourdement condamnés ce jeudi par le tribunal de Bobigny. Main fracturée à la matraque en guise de leçon, faux procès-verbaux, perquisition nocturne illégale… La liste est effrayante !
Ce policier a reconnu avoir eu des propos « durs, sarcastiques, méchants » envers plusieurs de ses compagnes successives , mais pas de les avoir tapées, fait tomber, ni violées. L’avocate générale a réclamé 14 ans de prison et il a finalement été condamné à 10 ans plus une interdiction de porter ni posséder une arme pendant 5 ans. En fait, les victimes ont dû se battre pendant 14 ans pour arriver à ce procès. Pour l’une des plaignantes notamment, il y a eu classement sans suite puis non-lieu.
Extrait : « Les propos polémiques figurant dans ce tract n’étaient pas assez explicites, ni dirigés contre [des personnes identifiées], pour constituer une infraction », détaille le parquet de Paris.
Extrait : Une fonctionnaire de police a été condamnée à 18 mois de prison avec sursis, ce mardi 5 septembre. En 2021, elle a engagé de malfrats pour expulser les locataires d’un de ses logements, situé à Launaguet, au nord de Toulouse. Les deux hommes portaient une tenue de policier…
Extrait : L’avocat des plaignants, Me Arié Alimi, indique auprès de l’AFP qu’il regrette que le parquet n’ait pas retenu les chefs d’agression sexuelle et injures à caractère racial envers Souleyman Adoum Souleyman. « Nous allons poursuivre tous les policiers de la Brav-M qui ont participé à l’interpellation et tous les policiers de la Brav-M qui étaient présents du chef de violences en réunion », via le mécanisme de citation directe qui permet à une victime de saisir directement le tribunal, déclare l’avocat.
Extrait : Pour avoir réalisé un clip dénonçant les violences policières en France, diffusé sur la chaîne portugaise RTP3, la dessinatrice Cristina Sampaio, qui illustre nos pages Opinions, est menacée d’un procès par la police de son pays et a subi des tentatives d’intimidation sur les réseaux sociaux.
Extrait : En août dans les Alpes-Maritimes, les violences contre les personnes en situation d’exil se sont multipliées de façon alarmante. Le collectif Progetto 20K dénonce ces attaques, l’opacité des conditions de détention des mineur·e·s non-accompagné·e·s, et le silence complice qui fait de la frontière une zone de non droit, de déshumanisation et de violence impunie.
Article de presse et vidéos gratuit-e-s disponibles
Extrait : Dans la nuit du 14 au 15 août et dans la matinée du 16 août, des policiers nationaux ont demandé aux occupants du 10 rue de Sarlat de quitter les lieux. Une quarantaine de sans-abris squattent ce bâtiment depuis avril 2023. Les agents ont fini par renoncer suite à l’intervention d’une avocate et de militants.
Extrait : L’épouvantail de la discorde. Samedi 5 août, deux gendarmes en uniforme sont intervenus lors d’un festival à Lalbenque (Lot). Ils ont demandé aux festivaliers et aux habitants de retirer un épouvantail qui arborait un t-shirt sur lequel était inscrit « ACAB », un acronyme anglais hostile aux forces de l’ordre. Or, cet objet caricatural avait été réalisé par un enfant de 10 ans dans le cadre d’un concours, rapporte Mediapart.
Extrait : « Arrête-toi ou je te tire dessus, Arrête-toi où tu es mort » : A l’heure où l’IGPN cherche à remettre en question les menaces de mort du policier qui a abattu Nahel, un nouveau cas de violences policières filmé vient illustrer très distinctement des menaces de mort envers un jeune des quartiers populaires.
Extrait : Ce lundi 26 juin 2023, le tribunal administratif de Nice (Alpes-Maritimes) a reconnu l’État français coupable d’atteinte à la liberté d’expression. Le 9 décembre 2022, peu avant l’arrivée de Gérald Darmanin au nouvel hôtel de police niçois, les forces de l’ordre avaient recouvert la devanture de la librairie féministe située en face, qui affichait des collages contre les violences sexuelles.