Vendredi 30 août, l’État a lancé une nouvelle opération militaire ultra-violente contre la ZAD de la Cal’Arbre, à Saïx, dans le Tarn. On y trouve un campement qui résiste à la construction d’une autoroute inutile, destructrice et nuisible.
Les images filmées à Paris ce vendredi 30 août par un riverain sont à peine croyables, mais pourtant authentiques. Deux hommes chauves, hilares, dégainent des armes à feu sur un balcon, et tirent en l’air, avant de se regarder en rigolant. Des tirs à balles réelles en pleine capitale au petit matin.
Aurélie et Blanche racontent dans leurs lettres les conditions de travail déplorables, les cadences parfois infernales et la pression au rendement – le tout soumis à l’arbitraire de l’administration.
L’évasion de Mohamed Amra le 14 mai 2024, au cours de laquelle deux surveillants ont été tués, a choqué par sa brutalité et fait la une de tous les médias. En réaction, les matons ont bloqué la totalité des prisons pendant cinq jours. Un mouvement de blocage « œil pour œil, dent pour dent » qui, comme rarement, a assumé d’être une vengeance : tous les prisonnier·e·s de France devaient payer. Certain.e.s ont alors pris la parole pour raconter ce qu’ils et elles vivaient : voici quelques extraits de lettres lues à l’émission de radio l’Envolée, et de messages trouvés sur les réseaux sociaux.
«Je l’affirme haut et fort, la France a tué mon mari par son insuffisance, son laxisme et son excès de tolérance». Ce sont les accusations très fortes tenues par la veuve d’Eric Comyn, un gendarme décédé lundi 26 août dans l’exercice de ses fonctions … Toute vie est irremplaçable, l’immense souffrance de la femme du défunt est évidemment compréhensible. Ce qui l’est moins, c’est l’instrumentalisation de la mort de ce gendarme et la cascade de propos à la fois mensongers et dangereux qui en découlent. Pour y répondre, quelques faits qui ne seront pas diffusés dans les médias dominants.
Un homme de 47 ans est décédé d’un arrêt cardiaque au nouveau commissariat de Wattignies (Nord), le 16 août 2024, après avoir été placé en rétention. Contactée par la police après plusieurs jours, sa famille estime avoir été prévenue trop tard.
Le Conseil d’Etat doit se prononcer en urgence, mercredi 28 août, sur la trentaine de demandes d’injonctions formulées par l’Observatoire international des prisons (OIP) et cinq autres associations afin que cessent les atteintes aux droits fondamentaux des personnes détenues à la prison de Tarbes.
L’IGPN ne cesse d’affirmer qu’elle ne traite que 10 % des enquêtes ouvertes après des violences policières. Mais où passent les autres ? Souvent, elles échouent entre les mains des « cellules déontologie » : concentrés sur les affaires les moins visibles, ces services se révèlent partiaux et inefficaces.
Le parquet de Nice confirme à France Bleu Azur une information révélée par Nice-Matin : un homme a été découvert mort dimanche 25 août dans la cellule où il avait été placé en garde à vue. Aucune autre précision n’a été apportée par le procureur.
Un homme qui avait été interpellé quelques heures plus tôt a été retrouvé sans vie dans sa cellule de garde à vue dans un commissariat de la police nationale de Nice (Alpes-Maritimes), révèlent nos confrères de Nice-Matin. Le drame s’est produit dans la nuit du samedi 24 au dimanche 25 août.
Dans la nuit du dimanche 25 au lundi 26 août, des policiers ont fait usage de leur arme sur un homme suspecté d’avoir tenté de voler un commerce du cours Berriat à Grenoble. Blessé par balles, l’individu a été transporté en urgence absolue à l’hôpital nord.
Avant ce crime, Arnaud Bonnefoy était déjà connu des autorités pour des actes de violence domestique. En 2019, il avait été placé en garde à vue pour des violences exercées sur une autre compagne.
Dans un pays où la moindre expression de rue est réprimée militairement, où les médias sont presque totalement contrôlés par une poignée de milliardaires et où un président se permet même de piétiner les résultats d’une élections, l’arrestation du fondateur de Telegram est ainsi un bien mauvais signal pour la liberté d’expression et la protection des échanges. Un de plus.
En principe, un policier incarne la loi, il est assermenté, il est donc tenu d’être irréprochable et surtout de rendre des comptes. En France, c’est l’inverse : plus les policiers sont violents, plus on protège leur identité, moins ils rendent de compte. C’est un privilège de plus dont bénéficient les policiers violents. Alors même que les médias n’hésitent pas à diffuser l’identité des auteurs de délits et de crimes le reste du temps.
Une anecdote racontée par un habitant de La Ciotat suscite des réactions contrastées sur les réseaux sociaux. Le témoignage relate une scène survenue à la plage du Mugel mercredi 21 août, où un touriste, isolé dans les rochers, aurait été sommé par un policier de « ne pas consommer une bière en plein air ».
Un surveillant de la maison d’arrêt de Tarbes (Hautes-Pyrénées) sera jugé le 17 septembre prochain en correctionnelle, pour des violences sur un détenu, après le renvoi de son procès ce jeudi. Un fait loin d’être isolé alors qu’une cellule de la prison était dédiée à ces agressions.
Un homme de 46 ans a fait irruption ce mercredi midi dans le bureau des élus de la mairie d’Angoulême, avant de jeter de l’essence en direction d’employés. L’assaillant a été grièvement blessé par balles par la police municipale. Un gros dispositif est déployé depuis la mi-journée en centre-ville.
Un homme de 51 ans placé en garde à vue est retrouvé mort dans sa cellule au commissariat de Saint-Nazaire. Les circonstances du décès restent à éclaircir. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de cette mort mystérieuse qui soulève de nombreuses interrogations…
Ils sont souriants et nous protègent. Certains d’entre eux dansent même avec les passants ou font du skate. Tout au long des JO, les grands médias ont relayé, sans recul, la communication de la police. Au point de faire oublier les affaires qui contredisent le narratif d’une prétendue communion entre police et population.
Un quinquagénaire originaire de Saint-Nazaire a été retrouvé mort au commissariat de police de la cité portuaire ce mardi 20 août 2024, peu après 10 h. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes du décès.
Audiences en comparution immédiate ce lundi, au tribunal de Nouméa, dans le cadre des troubles persistants en Nouvelle-Calédonie. Des prévenus devaient répondre de violents jets de pierre contre les forces de l’ordre. Un jeune homme a été condamné à dix-huit mois de prison ferme, notamment pour avoir blessé une gendarme mobile à Poya et un autre, à une peine de six mois. Un procès concernant Thio a été renvoyé.
Renvoyé des fins de la poursuite, c’est-à-dire relaxé, Vincent Gérard, patron d’Oise Hebdo a été jugé une deuxième fois pour les mêmes faits. Pour avoir, le 6 juillet 2023, publié dans un article l’identité et la commune du policier qui a tiré sur Nahel Merzouk, 17 ans, à Nanterre, le 27 juin 2023 lors d’un contrôle routier.
Au terme d’une procédure chaotique, l’ex-patron de la DGSE Bernard Bajolet devrait être renvoyé devant le tribunal correctionnel pour l’intimidation d’un homme d’affaires auquel le service de renseignement réclamait 15 millions d’euros. Une première judiciaire susceptible d’avoir des répercussions sur les opérations des agents.
Un détenu de 16 ans a été retrouvé pendu dimanche 18 août 2024 dans sa cellule de l’établissement pénitentiaire pour mineurs de Porcheville (Yvelines), où il purgeait une peine, a indiqué lundi 19 août la procureure de la République de Versailles.
Un homme a été tué ce jeudi 15 août en Kanaky par un tir de gendarme à Thio (est), portant à onze le nombre de décès depuis le début du soulèvement dans l’archipel.
Du 23 au 27 septembre, la cour criminelle du Rhône va juger un superflic. Le commissaire François Thierry, qui fut chef de l’office anti-stups, est attendu à la cour criminelle du Rhône à Lyon du 23 au 27 septembre pour être jugé pour « faux en écriture publique ou authentique par un dépositaire de l’autorité publique » et « destruction de document ou objet concernant un crime ou un délit par une personne concourant par ses fonctions à la manifestation de la vérité ». Il sera assisté des avocats Francis Szpiner et Angélique Peretti.
Une course-poursuite entre des motards de la gendarmerie et une berline blanche s’est soldée par des coups de feu, mercredi 14 août 2024 aux Sorinières (Loire-Atlantique). Une enquête a été ouverte.
La victoire de l’équipe américaine de basketball aux Jeux Olympiques 2024 aurait dû être un moment de joie et de célébration. Cependant, pour la famille d’une des stars de l’équipe, la soirée a pris une tournure nettement moins festive. Une vidéo diffusée sur YouTube montre une confrontation tendue entre la famille Curry, Draymond Green et des policiers parisiens.
La juge des référés du tribunal administratif de Toulouse a rejeté ce mercredi 14 août les requêtes de quatre associations qui demandaient des mesures d’urgence pour la prison d’Albi. Les associations, parmi lesquelles la section française de l’Observatoire international des prisons (OIP) et la Ligue des droits de l’Homme, dénonçaient notamment la surpopulation carcérale et des locaux inadaptés. Elles réclamaient la mise en place immédiate de vingt mesures pour améliorer les conditions de détention.
Jeudi 8 août, au petit matin, une surveillante ouvrait la porte de la cellule de Stephan Hauteville, 35 ans, et le trouvait recroquevillé, inanimé. Quelques heures plus tôt, le détenu avait succombé à une occlusion intestinale. Une enquête a été ouverte.
Dans les rues de Semide, un village de 210 habitants près de Machault dans les Ardennes, les habitants sont encore sous le choc ce 14 août après le drame qui s’est déroulé la veille : un homme, diagnostiqué schizophrène, a été tué par le tir d’un gendarme. Alors qu’une dizaine de militaires tentaient de le maîtriser, il les a menacés avec une fourche.
Farid a été condamné pour terrorisme en 2017, libéré en 2019. Il dit tout faire depuis pour se réinsérer. Mais il a été déchu de sa nationalité en 2022. Et placé « à titre préventif » dans un centre de rétention le temps des épreuves à Nice, alors qu’il n’est pas expulsable.
En France, ça fait déjà quelques années que l’on théorise la fabrique de l’ennemi intérieur. Quant à l’ennemi extérieur, les médias occidentaux jouent leurs partitions tous les jours, nous verrons que l’appareil d’État est en train de se mettre au diapason, et va très bientôt jouer le chef d’orchestre.
Il y a 83 ans jour pour jour, la Police Nationale naissait sous le Régime de Vichy, par un décret du Maréchal Pétain. Jusqu’ici, il n’y avait pas de force de police unifiée en France, mais des polices municipales. La Direction Générale de la Police Française est créée et rattachée au Ministère de l’Intérieur. … Plus de 80 ans après la création de l’institution par les collaborationnistes, les leçons de l’histoire ont-elles été tirées ?
Un non-lieu a été prononcé pour le policier mis en cause dans l’enquête sur l’interpellation violente de Gabriel, un adolescent de 14 ans gravement blessé à l’oeil à Bondy (Seine-Saint-Denis) en 2020, a-t-on appris vendredi auprès du parquet de Bobigny.
Alors que les investigations se poursuivent, après qu’un policier a ouvert le feu sur un individu armé d’un couteau, vendredi soir à Bordeaux, l’autopsie de la victime doit être pratiquée ce lundi.
Jeudi 8 août, puis dimanche soir 11 août, des détenus ont refusé de réintégrer leur cellule après la promenade : leur demande principale consistait à bénéficier d’une douche quotidienne, revendication acceptée par la direction … À la suite du premier blocage, la direction a accepté d’instaurer « des douches quotidiennes pendant trois semaines », une décision dénoncée par FO justice : « Cette concession a été faite (…) en réponse à une simple vague de chaleur passagère ». Surtout, l’organisation syndicale y voit « un recul » qui adresse « un message dangereux » susceptible d’« affaiblir l’autorité des surveillants » s’il est « possible d’obtenir ce que l’on veut par la force et l’intimidation » … Le syndicat demande donc à la direction de revenir sur cette décision …
Samedi 27 juillet 2024, un homme de 43 ans était retrouvé pendu dans sa cellule du centre de détention de Carquefou, près de Nantes. Il purgeait une peine de trois ans ferme pour des faits de violence. Le quadragénaire signe le 45ème suicide répertorié d’un détenu en France depuis le 1er janvier 2024. En mars, un autre détenu s’était déjà donné la mort dans ce même établissement pénitentiaire. Dans la maison d’arrêt d’Orvault, en périphérie nantaise, deux personnes incarcérées sont décédées depuis le début de l’année, ainsi qu’un jeune de 17 ans en juin dans la prison pour mineurs. Selon l’OIP, «en prison, on compte en moyenne un décès tous les deux ou trois jours. La plupart du temps par suicide».
Âgé de 44 ans et habitant à Bruges, l’homme tué par des tirs d’un policier, vendredi 9 août, était en fugue de l’hôpital psychiatrique Charles Perrens et avait volé un couteau dans une épicerie de la rue d’Ornano, avant de revenir rôder autour du commerce.
Huit policiers du commissariat du Ve arrondissement sont dans la tourmente. En particulier l’un d’eux, poursuivi pour avoir commis des violences sur un homme placé en garde à vue, dans la nuit du 24 au 25 juillet au sein même du commissariat.
La mort du jeune Nahel avait déclenché la colère populaire l’été dernier. Plus d’un an après les faits, l’enquête se poursuit. Les 15 et 16 juillet derniers marquent un tournant important dans le dossier. En effet, les juges d’instruction ont confronté le récit des policiers à celui des quatre témoins présents le jour du drame. Ces derniers remettent en doute les témoignages des deux motards accusés.
La délinquance n’explose pas et pourtant le gouvernement ne cesse de renforcer les peines passibles d’emprisonnement, ce qui a entraîné une augmentation d’un tiers du nombre de détenus depuis quatre ans. Une politique inhumaine, s’insurge Prune Missoffe, responsable du plaidoyer de l’Observatoire international des prisons.
La coordination anti-repression de l’A69, qui regroupe des collectifs d’opposants au projet d’autoroute, a comptabilisé les gardes à vue, poursuites et détentions subies par les militants. Des dizaines de procès sont à venir.
Les Jeux de Paris ne laisseront pas que des médailles en héritage. Profitant de la trêve institutionnelle décrétée par Emmanuel Macron, le ministre démissionnaire Gérald Darmanin est resté mobilisé pour vendre ses mérites et la vidéoprotection. Si l’attention s’est focalisée sur la moisson des athlètes, la France expérimentait un nouveau joujou : les caméras algorithmiques. Automatisées grâce à l’intelligence artificielle, elles sont réputées détecter les comportements suspects. Certains comme Éric Ciotti ou Christian Estrosi veulent aller plus loin et imposer la reconnaissance faciale. Légalisée il y a une trentaine d’années, malgré́ son coût exorbitant pour les finances publiques, la vidéosurveillance n’a jamais démontré́ son efficacité́. Enquête sur une obsession doublée d’un fiasco.
Ce jeudi matin, les hommes de la BRI, la brigade de recherche et d’intervention de la police judiciaire de Montpellier étaient en mission à Poussan, au nord de Sète. L’un d’eux a blessé par balle un suspect qui tentait de fuir.
Après une audience tenue le 24 juillet, M.Besle, juge des référés du tribunal administratif de Montpellier a rejeté dès le lendemain un recours présenté par plusieurs associations concernant les conditions de détention à la maison d’arrêt de Carcassonne, la plus surpeuplée de France.
Après plus de deux mois de grève pour une hausse de salaire et un treizième mois, les femmes de chambre de l’hôtel Radisson Blu à Marseille ont obtenu gain de cause et repris le travail. Une victoire ternie par des convocations au commissariat pour des dégradations et violences que les ex-grévistes nient avoir commises.
«L’homme qui a froidement abattu mon fils Souheil d’une balle en plein cœur se pavane lors d’un spectacle de BMX devant des millions de téléspectateurs […] comme si rien ne s’était passé, comme si nous n’existions pas». Ce sont les mots d’Issam El Khalfaou, le père de Souheil, dans une tribune poignante publiée le 4 août.
Deux journalistes, qui s’apprêtaient à suivre une quarantaine d’activistes écologistes en Seine-Saint-Denis, ont subi, avec eux, une garde à vue ayant abouti à un classement sans suite.
Si beaucoup d’élus du RN ont critiqué la cérémonie d’ouverture, les cadres du parti mettent en scène leurs félicitations des médaillés français, affichent leur soutien aux forces de l’ordre et fantasment un Paris ultra-sécuritaire dont la quinzaine offre un aperçu.
Comment à partir d’un dossier judiciaire vide de preuves fabriquer un faux terroriste ? Florian D, 39 ans, le raconte ici. Témoignage exclusif (disponible en vidéo) décryptant l’instrumentalisation de l’antiterrorisme pour réprimer les contestation sociales et radicales. Titre de l’émission : Antiterrorisme : une arme juridique utilisée pour faire taire les contestations
Flagrant Déni livre un dossier sur le silence qui entoure les homicides policiers. A partir de différentes affaires, il explore les différents mécanismes par lesquels policiers, procureurs et journalistes concourent à priver les victimes du droit à la vérité.
Les autorités assument avoir renforcé les contrôles policiers pendant les JOP. Les femmes en situation de prostitution forcée et les associations qui les accompagnent dénoncent une répression accrue ces derniers mois et leur éviction de l’espace public.
Alors que son procès a été renvoyé au 4 septembre, un homme de 44 ans lourdement handicapé a été placé en détention provisoire par le tribunal correctionnel de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique).
Sans domicile fixe depuis plus d’un an et désespéré de retrouver un logement, cet homme âgé de 28 ans a « pété un plomb » en s’en prenant à des agents d’accueil du bailleur social Tarn Habitat. Il vient d’être condamné par le tribunal correctionnel d’Albi pour menaces de mort, outrage et appels téléphoniques malveillants.
Héroïsation de la figure policière, glorification de l’action violente, occultation des principes élémentaires de l’état de Droit, le phénomène dépasse le folklore. Pour Au Poste, historiens et chercheurs sur la police le décortiquent.
Un Américain a été arrêté par la police à la sortie d’une épreuve des Jeux olympiques de Paris. Il accuse les policiers de faits de violences et a décidé de porter plainte.
Le collectif Stop violences policières à Saint-Denis mène des maraudes pour sensibiliser les habitants à leurs droits face à la police. Il dénonce la « militarisation » de la ville, encore accrue pendant les Jeux olympiques.
Un chef de brigade de gendarmerie de Laragne-Montéglin et un autre gendarme de la même compagnie sont poursuivis pour avoir falsifié des preuves dans une enquête sur des vols et incendies en série. Ils ont été suspendus de leurs fonctions.
Devant le parc des Guillaumes, à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis) ce samedi après-midi, les forces de l’ordre s’enquièrent de ce que contiennent sacs, paquets, boîtes et éventuelles glacières des visiteurs déchargeant leurs voitures. Car ici, depuis les beaux jours, on organise des barbecues sauvages, payants pour certains.
À la lecture du bilan clinique, on devine que la collision a dû être d’une extrême violence. L’étudiant est plongé depuis 1 mois dans un coma artificiel et souffre de multiples fractures aux jambes, d’un traumatisme crânien sévère, ainsi qu’une infection pulmonaire, si bien que son pronostic vital est toujours engagé.
Six ans après les faits, la justice a décidé de renvoyer neuf CRS devant un tribunal pour avoir matraqué des Gilets jaunes dans un restaurant Burger King à Paris en décembre 2018. Ils sont poursuivis pour violences volontaires aggravées.
Derrière le volant de sa Smart noire, Imane Chehaibou retient son souffle à chaque fois qu’elle approche d’un barrage de la police. La jeune femme de 25 ans, qui exerce à domicile dans les zones proches des installations olympiques de Saint-Denis et Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), a vu son quotidien professionnel sérieusement se compliquer avec les Jeux olympiques et leurs règles de sécurité. Depuis la cérémonie d’ouverture, le 26 juillet, circuler dans son périmètre d’intervention – constitué de communes de proche banlieue du 93 – est devenu un vrai casse-tête.
Dans le cadre de la mobilisation contre les mégabassines dans le Poitou, nous avons constitué un convoi vélo au départ de Toulouse. Ceci est le récit, dans sa version abrégée, de la filature policière dont nous avons fait l’objet dès notre départ. Version longue disponible à la fin de cet article ou par email à l’adresse voyage_a_velo_officiel@proton.me
Six et huit mois de prison avec sursis. Jeudi, deux policiers ont été condamnés pour avoir porté des violences, notamment des coups de poing et l’utilisation à plusieurs reprises de leur taser, à l’encontre d’un jeune homme lors d’une interpellation en 2021, dans le Val-d’Oise.
78 509 personnes étaient incarcérées ans les prisons françaises au 1er juillet, d’après les chiffres diffusés par le ministère de la Justice. Le nombre le plus élevé jamais enregistré. Leur nombre était de 77 880 début juin. Après dix mois consécutifs de hausse, la surpopulation, qui a progressé de 5,4 % sur un an, bat donc un nouveau record !
« C’est un jugement rare », estime-t-il, qui « met en lumière la difficulté énorme pour les détenus de collecter des preuves lorsqu’ils sont victimes de violences ». En 2019, l’OIP a publié une enquête qui dénonçait les « violences physiques de la part d’agents pénitentiaires » et « l’inertie des institutions chargées d’y mettre un terme ».