250 armes dont un pistolet-mitrailleur de 9 mm, une dizaine d’obus et de grenades, 24 kilos de poudre noire et plus d’une tonne de munitions avaient été découverts par hasard, dans le cadre d’une perquisition de son domicile pour une affaire de prostitution de mineur au sujet de laquelle l’instruction est toujours en cours.
Il n’existe plus aucune séparation des pouvoirs en France, l’État est en roue libre et crache sur tous les principes de droits fondamentaux. L’urgence est là.
L’affaire fait du bruit à l’hôtel de police : un gardien de la paix a été brièvement placé en garde à vue par la « police des polices », après les cent pneus crevés sur le parking.
Les forces de l’ordre leur demandent d’évacuer les lieux. Un homme est alors retranché chez lui, avec plusieurs armes à feu. Il s’agit d’un policier d’une quarantaine d’années, en arrêt maladie depuis près d’un an, qui aurait menacé de se suicider.
Le 20 mars, après une fusillade dans le quartier des Grésilles à Dijon, les forces de l’ordre ont fouillé une résidence étudiante à la recherche d’un suspect. Le syndicat Solidaire Etudiants dénonce des « étudiants mis en joue par des armes de guerre ».
Une association de défense des rivières a perdu des subventions et son siège dans plusieurs instances consultatives sur l’eau en raison de sa participation supposée à l’organisation de la manifestation de Sainte-Soline. La préfecture assume.
Le 13 mars 2024, la cour d’appel d’Orléans a infirmé les six mois de prison avec sursis infligés à K., agent au commissariat de Tours, pour avoir détourné un fichier interne. Elle a écopé de 4.000 € d’amende dont la moitié assortie d’un sursis.
La densité carcérale globale s’établit à 124,6 % mais dans les maisons d’arrêt, où sont incarcérés les détenus en attente de jugement, et donc présumés innocents, et ceux condamnés à de courtes peines, elle atteint 148,7 %. Elle atteint ou dépasse même les 200 % dans douze établissements ou quartiers. Parmi les personnes incarcérées, 20 220 sont des prévenus, incarcérés dans l’attente de leur jugement. Au total, 93 708 personnes étaient placées sous écrou au 1er mars. Parmi elles, on compte 16 942 personnes non détenues faisant l’objet d’un placement sous bracelet électronique ou d’un placement à l’extérieur.
Ce jeudi, le tribunal a requis un an de prison avec sursis à l’encontre du secrétaire de l’UD CGT 59, jugé pour « apologie du terrorisme » à la suite d’un tract en soutien à la Palestine.
La vidéo diffusée sur les réseaux sociaux montre deux fonctionnaires de police frapper un jeune homme alors que celui-ci ne semble pas se débattre. Devant des boxes de garage, un premier policier lui donne plusieurs coups, le jeune tombe au sol. C’est alors qu’un second policier arrive et lui administre un coup dans le ventre après l’avoir remis sur ses pieds.
Une audience hallucinante où la partialité du président, ancien procureur de Nantes encore récemment, était tellement aberrante que cela aurait pu en devenir risible…
Visionnés par la police avant diffusion, les programmes en immersion avec les forces de l’ordre continuent à captiver le public. Objets médiatiques clés dans la représentation de l’institution policière, ils nourrissent le fantasme d’une insécurité galopante et passent les bavures sous silence.
Jugé pour avoir consulté des fichiers confidentiels, le commissaire Vincent Lafon a été condamné ce jeudi à huit mois de prison avec sursis et six mois d’interdiction d’exercer ses fonctions de policier. Sa compagne a été condamnée à six mois de prison avec sursis pour escroquerie.
Plus de quatre personnes détenues sur dix sont des pères de famille. Une part d’identité souvent occultée dans le système binaire et viriliste organisé par la prison. Comment ces pères et leurs proches vivent-ils cette situation ? Quels liens peuvent-ils entretenir ? Et comment cette réalité est-elle prise en compte par la justice et l’administration pénitentiaire ? Entre silence, suspicion et préjugés, la paternité incarcérée sort de l’ombre.
Cette intervention, perçu comme disproportionnée et injustifiée, a profondément choqué non seulement les membres du personnel, mais aussi les élèves qui ont été témoins de cet événement selon les syndicats.
Mi-juin 2023, le ministère de l’intérieur avait pris 107 « interdictions administratives de territoire » contre des militants étrangers susceptibles de venir manifester en France. Mardi, le tribunal administratif de Paris a rendu ses quatre premières décisions, qui condamnent l’État.
Le véhicule fait volontairement demi-tour juste avant que le deux-roues vienne s’encastrer à pleine vitesse dessus. Avec le choc, elle se retourne complètement et le pilote est légèrement blessé au coude.
«L’enfermement des corps est une violence. Cette violence ne peut qu’engendrer de la fracture, là où il faudrait du lien et de la réparation. Nous ne pouvons que tendre vers un monde sans prison, en cherchant dans chaque situation, le chemin d’une moindre violence».
Lundi soir, Gérald Darmanin a annoncé les premiers résultats de l’opération « Place Nette » commencée la semaine dernière à Marseille. Vingt ans après « le nettoyage des banlieues au Kärcher » lancé par Sarkozy quelques mois avant les révoltes de 2005, Darmanin affiche sa volonté d’intensifier la répression des quartiers populaires à quatre mois des JO.
Un gendarme de Dordogne a été condamné à Périgueux, ce lundi 25 mars, à 15 mois de prison avec sursis pour des violences conjugales, et pour avoir détenu un fusil à pompe sans autorisation.
Manifestant contre les mégabassines, Serge Duteuil-Graziani a été très gravement blessé par les gendarmes. Une violente répression physique qui résulte d’une consigne politique, analyse-t-il pour Off Investigation et Reporterre. (suite…)
Celui qui s’y est présenté mi-février était poursuivi pour plusieurs infractions. D’une part, plusieurs de ses collègues, qu’il commandait, lui reprochent des faits de harcèlement moral et harcèlement sexuel. D’autre part, son ex-compagne a été victime de violences de sa part.
Cette critique d’un livre écrit en anglais par une anthropologue turque, avance sur deux axes : d’une part, elle nous renseigne sur une réalité peu connue en français, la vie des quartiers-ghettos ethniques des grandes villes turques avec un historique des formes d’autogestion qui s’y sont affirmées avant d’être presque anéanties par la police, d’autre part, elle procède à une analyse plus générale, et qui nous concerne aussi directement, sur le rôle de la police, non pas comme institution de maintien de l’ordre, mais comme productrice d’un désordre visant à « démanteler les structures organisationnelles et politiques locales, et plonger les quartiers dans le chaos et la peur. » (suite…)
Après une casserolade pendant la bataille des retraites, un député Renaissance a eu le droit à 15 jours d’ITT pour « jet de confettis » et porté plainte. Le manifestant accusé risque 1 an de prison et témoigne pour RP.
La journée du dimanche 24 mars 2024 sur le site de la Crem’arbre, à Saix près de Castres (Tarn), a été marquée par une nouvelle entrave à la liberté de la presse.
Des vidéos montrant les techniques d’intervention en mer de la police française dans la Manche ont été publiées par le journal Le Monde, ce samedi 23 mars. Thomas Chambon, coordinateur d’Utopia 56 à Grande Synthe, réagit à ces images. (suite…)
Membre actif d’un canal de discussion Telegram baptisé « FR DETER 83 », un policier adjoint de Fréjus a été condamné jeudi 21 mars par le tribunal correctionnel de Draguignan pour provocation à la haine raciale.
De fait, selon les derniers chiffres disponibles et datant de 2010, la prévalence du virus de l’immunodéficience humaine (VIH) et des hépatites virales (notamment le virus de l’hépatite C ou VHC) est six à dix fois plus importante en prison qu’à l’extérieur. (suite…)
Un policier en poste à Rouen entre 2019 et 2023 a été condamné à un an de prison avec sursis et un an d’interdiction d’exercer son métier pour violation du secret professionnel et consommation de stupéfiants. (suite…)
Le 11 octobre 2021, deux jeunes de St Ouen sont frappés par des policiers. L’un perd même deux dents. L’agent Franck V., qui a donné l’essentiel des coups, est un multirécidiviste dont la réputation violente est déjà bien connue des prétoires. (suite…)
Multiplication des patrouilles de police et des audiences de comparution immédiate, nouvelles lois répressives : le dispositif sécuritaire qui se met en place à l’approche des Jeux olympiques et paralympiques (JOP) de Paris, du 26 juillet au 8 septembre, pousse à leur paroxysme les logiques à l’œuvre ces dernières années. Une dérive qui banalise l’incarcération et envoie toujours plus de personnes derrière les barreaux – au point que les prisons françaises sont déjà aujourd’hui proches de l’explosion.
« La première fois que tu te fais contrôler, il y a une incompréhension. Tu te demandes ce que tu as fait de mal », raconte Mamadou en se remémorant de son premier contrôle d’identité à la sortie du lycée quand il avait 15 ans. (suite…)
CHRONIQUE “EN LÉGER DIFFÉRÉ” – Sur RMC Découverte, un documentaire consacré aux “camions XXL” se mue en ode à la militarisation du maintien de l’ordre, célébrant les blindés… dont raffolent aussi les journalistes de BFMTV.
Mekki, un sans-abri, accuse les policiers de l’avoir violenté mi-février à Bagneux après un contrôle. Des faits corroborés par deux témoins interrogés par StreetPress.
Alors que la vidéosurveillance algorithmique va être expérimentée pour les JO, le journaliste Jean-Marc Manach et la juriste Noémie Levain s’accordent sur le manque d’efficacité des technologies de surveillance mais pas sur leurs dangers. Entretien.
Les deux hommes auraient porté un coup à un homme placé en garde à vue, et l’auraient traité de « bougnoule », indiquait, le mois dernier, Stéphanie Aouine, la procureure de la République à Angoulême.
Depuis 2020, sur décision de Didier Lallement, les consignes données aux policiers sont beaucoup plus souples en région parisienne que partout ailleurs en France. (suite…)
Un petit garçon de 3 ans a été renversé par une voiture de police qui circulait avec le gyrophare et la sirène allumés, en centre-ville de Choisy-le-Roi, mercredi après-midi.
Plus de 20 000 personnes font actuellement l’objet, en France, d’une surveillance de la part des services de renseignement. Les techniques sont de plus en plus élaborées et ne visent pas que le terrorisme ou la grande criminalité.
Le jeune homme ajoute : «Ils disaient ‘yes on a réussi à les renverser’, ils ont vu que j’étais conscient et que j’avais entendu, alors ils m’ont tapé ou essayé de m’étouffer (…) pour que je me rendorme.» (suite…)
Les maris de Maeva, de Kelly et d’Hafida sont en prison. Subitement confrontées au milieu carcéral et à la solitude, ces jeunes femmes ont trouvé du soutien, des conseils et de nouvelles amitiés sur TikTok.
Dans un courrier adressé à la juge d’instruction antiterroriste, Franck Elong Abé, mis en examen et en détention provisoire pour « l’assassinat en relation avec une entreprise terroriste » d’Yvan Colonna le 2 mars 2022 à la prison d’Arles, revient sur ses déclarations et accuse les services de l’État et de la DGSI (Direction générale de la Sécurité intérieure) d’avoir commandité sa mort.
Les gendarmes empêchent depuis un mois le ravitaillement des militants perchés dans des arbres du Tarn pour s’opposer à l’A69. Afin de dénoncer cette « torture », des activistes ont manifesté à Bruxelles. (suite…)
Trois figures de la lutte contre les violences policières ont accepté de revenir avec Flagrant Déni sur les enjeux sociaux et politiques de l’article L435-1.
La police national a tiré six fois de suite sur un individu qui avait refusé d’obtempérer. Des faits qui se sont déroulés ce mardi après-midi dans le quartier de La Bornala à Nice-Ouest.
Trois surveillants de la prison de Réau ont été placés en détention provisoire ce mardi, après la mise en examen de six autres pour une affaire de trafic. La semaine dernière, le procureur de Melun Jean-Michel Bourlès avait annoncé le placement en garde à vue puis la mise en examen de six surveillants de Réau dans le cadre de l’information judiciaire ouverte pour trafic de stupéfiants, remise illicite d’objets en détention, blanchiment et corruption et association de malfaiteurs.
Les réfugiés ont appelé plusieurs fois la police mais les agents au bout du fil leur ont systématiquement répondu qu’ils avaient reçu l’ordre de ne pas intervenir. Dimanche matin, la situation a manqué de tourner au drame puisqu’une mère malade et sa fille de 14 ans sont passées par-dessus le portail pour se rendre à l’hôpital. Une femme enceinte a voulu faire de même et est tombée de 2 mètres.
La révolte des jeunes de la Courneuve après la mort de Wanys a remis sur la table la colère des quartiers populaires, quelques mois après la mort de Nahel.
Le 10 mars, Monsieur Pinto a été incarcéré pour «non respect de sa procédure judiciaire», car il s’était rendu sur son terrain – que la justice lui interdit d’approcher – pour donner une interview.
Le taux moyen d’occupation des prisons et maisons d’arrêt est de 147,6 %. Le Conseil de l’Europe demande à Paris de revoir sa stratégie de lutte contre la surpopulation carcérale.
La sœur du détenu décédé estime que « des surveillants » ont voulu « faire payer à son frère » son évasion de la prison en 2012. Début février, il a été retrouvé pendu dans sa cellule.
Son nom figurait dans le fichier de Traitement des antécédents judiciaires (TAJ) de la police comme « mis en cause ou mentionné » dans des affaires vieilles de plus de vingt ans, en 1999, pour « violences volontaires ayant entraîné la mort » et « vol par employé ».
La préfecture de police des Bouches-du-Rhône a décidé d’interdire le carnaval de la Plaine, dimanche 17 mars, à Marseille, en raison de « graves troubles à l’ordre public », constatés par le passé.
Vincent Lafon a comparu jeudi devant le tribunal correctionnel de Paris pour avoir consulté des fichiers confidentiels. Sa compagne, une joueuse de poker, elle est accusée d’escroquerie en se faisant passer pour une avocate.
Prévenu de « corruption passive », le chef de la police comparaissait lundi 11 mars devant le tribunal de Béziers, aux côtés d’une ancienne collègue, toujours policière municipale dans un village du Biterrois et du compagnon de celle-ci.
Depuis quelques jours, une vidéo tournée à la prison de Villefranche-sur-Saône fait du bruit dans le milieu carcéral. Sur les images, on voit deux surveillants pénitentiaires passer à tabac un détenu dans la cour d’une promenade : coups de pieds et de poings sont donnés pendant près de 20 secondes, avant que la victime ne soit plaquée au sol.
Un surveillant du centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe (Orne) a été condamné ce jeudi 14 mars 2024, à Alençon, pour avoir commis des violences sur un détenu en mai 2023.
C’est un embarquement qui a tourné au drame, début mars dans le Nord, sous les yeux de policiers voulant empêcher un groupe d’exilés de prendre le départ.
La préfecture de police de Paris a interdit une manifestation prévue ce jeudi 14 mars au soir devant Sciences-Po Paris, en soutien aux étudiants qui avaient organisé une mobilisation propalestinienne dans un amphithéâtre de l’école.
Dans la nuit du mercredi 13 au jeudi 14 mars, un jeune homme qui circulait à scooter, à Aubervilliers en Seine-Saint-Denis, est mort après avoir été percuté par une voiture de police. Il n’avait que 18 ans et était originaire de La Courneuve. Il a été déclaré mort quelques heures après les faits, qui ont eu lieu en début de soirée.
Après un bras de fer avec le ministère de l’Intérieur, Flagrant déni a obtenu communication de l’instruction qui fixe les règles d’usage des armes applicables aux policiers. Tenue secrète depuis sa rédaction en 2021, elle présente de grosses lacunes juridiques.
C’était une journée à fort enjeu pour un policier municipal d’Orange. Il devait être jugé pour deux affaires. L’une dans laquelle il lui est reproché d’avoir tiré sur un de ses collègues lors d’un exercice de tir le 12 octobre 2023 et l’autre pour des violences commises à l’occasion d’un match de futsal quelques semaines plus tard le 27 décembre. La première affaire a été renvoyée au mois d’octobre prochain. La seconde a été jugée ce jeudi…
Les prévenus ont été condamnés à de la prison ferme. Mais la peine est aménageable. La gendarme adjointe volontaire a écopé de sursis et ne pourra plus exercer sa fonction durant 5 ans.
« Il continuait d’avancer sur les policiers dans l’appartement », a ajouté une source proche du dossier, qui indique que deux policiers ont tiré pour un total de cinq tirs, dont trois ont atteint l’homme.
À la frontière franco-britannique comme ailleurs, de nombreux indices laissent penser que la police française surveille à distance le contenu des communications Whatsapp de nombreuses personnes, en particulier des gens qu’elle soupçonne de vouloir franchir la frontière clandestinement.
Le 3 mars 2024, des centaines de migrants ont tenté la traversée de la Manche sur le littoral du Nord. Une nuit meurtrière au cours de laquelle Jumaa Alhasan, migrant syrien, a disparu. À ce jour il n’a pas été retrouvé. Plusieurs associations ont saisi le Parquet de Dunkerque pour rouvrir les recherches, qui ont été jugées trop courtes.
« LES 3 POLICIERS M’ONT TIRÉ ALORS QUE J’ÉTAIS À TERRE, Y’EN A UN QUI M’A DIT « J’AI MA FEMME EN GUINÉE AUSSI, TU VAS POUVOIR VITE REVENIR » » : VIOLENCES OBSTÉTRICALES ET POLICIÈRES CONTRE UNE PRISONNIÈRE AU MESNIL-AMÉLOT
On a recueilli ici le témoignage de K., une femme qui a été détenue au CRA du Mesnil-Amélot entre décembre 2023 et janvier 2024. K. a fait une fausse-couche suite aux violences physiques et aux refus de soin qu’elle a subi de la part de la police et de l’administration du CRA, lors de son arrestation, sa détention et sa première tentative d’expulsion. Après sa fausse-couche, K. a été ré-mise sur un avion et expulsée. Dans cette prison pour étrangerEs qui est le CRA, où des personnes enceintes se retrouvent enfermées quotidiennement, déjà d’autres retenues avaient dénoncé des violences obstétricales qui avaient causé la perte du bébé de l’une d’entre elles …
Le gardien de la paix Ludovic Bazilet, 40 ans, était sur le banc des prévenus hier mardi pour violence par personne dépositaire de l’autorité publique suivie d’incapacité temporaire de travail n’excédant pas huit jours. Son collègue Fabrice Thierry, 51 ans, était lui poursuivi pour faux dans un document administratif par un dépositaire de l’autorité publique. En l’occurrence, il est soupçonné d’avoir falsifier le procès-verbal d’interpellation ne mentionnant pas les violences commises par son collègue sur la victime.
Le 13 septembre dernier, l’agent Xavier P. était condamné à 10 ans de prison pour viols et violences conjugales sur trois femmes, entre 2008 et 2014. Il était, depuis cette affaire, suspendu. La mise en suspension de fonctions implique un éloignement provisoire d’un agent de son service, suite à des agissements susceptibles de représenter une faute disciplinaire et d’affecter le bon déroulement du service. La suspension n’est pas une sanction disciplinaire.
En août 2022, deux jeunes lyonnais étaient abattus à Vénissieux (Rhône) par la police, après un refus d’obtempérer. Une situation de légitime défense, ont plaidé les forces de l’ordre et le ministère de l’Intérieur. Cette version est largement remise en cause par une expertise de l’ONG Index, rendue publique ce lundi. Révélations sur une affaire symptomatique de la sacralisation de la parole policière.
Condamné en 2005 et assigné à résidence depuis 2008, Kamel Daoudi est interdit de territoire en France, mais il n’est pas expulsable en Algérie en raison des risques de torture encourus.
Ce dimanche, Gérald Darmanin a annoncé saisir la justice contre un slogan chanté par des manifestant.e.s lors de la manifestation du 8 mars. Une nouvelle illustration de la surenchère répressive du gouvernement.
Un élève gendarme de l’école de Montluçon a été condamné, lundi 11 mars, par le tribunal de Montluçon à trois mois de prison avec sursis suite à des violences à l’encontre d’un camarade.
Le 24 mai 2019, à Drancy, Philippe Ferrières, 36 ans, a été tué par un policer. Lors d’une interpellation mouvementée, celui-ci l’avait attrapé au cou pour le maîtriser. Philippe est décédé peu après.
Il avait interdiction d’approcher son ex-femme. Ce jour là, il a tenté d’entrer de force chez elle et elle a appelé la police (1). Selon un des 3 policiers présents, il était agressif et « excité mais gérable ». Néanmoins, il semble que Philippe ait résisté à son interpellation. Les policiers lui assènent des coups de poing au ventre et au visage puis un coup de matraque à la cuisse. Puis ils l’amènent au sol ventre à terre. Alors, le brigadier Pierre-Yves A. se place à califourchon sur Philippe et lui inflige une clé d’étranglement avec son avant-bras (2) .
L’animatrice regrette que cette garde à vue ait été rendue publique et donne son explication : « j’ai porté plainte en 2020 contre Mimi Marchand, la papesse de la presse people, pour tentative d’extorsion de fonds, ainsi que 3 policiers véreux du…Commissariat de la rue de la faisanderie, qui vendaient les infos des personnalités à cette « belle personne ».
3 000 euros d’amende avec sursis. C’est la peine que le tribunal de Chalon-sur-Saône a prononcé à l’encontre d’un policier du Creusot, ce jeudi. Il avait assené trois gifles à un homme que lui et son collègue venaient d’interpeller.
Un gardien de la paix était jugé à Créteil, jeudi, pour des faits commis dans l’enceinte du tribunal un an plus tôt. Il lui est reproché d’avoir passé ses nerfs sur un accusé des assises puis sur l’une de ses collègues.
Début février, un couple de trentenaires comparaissait devant le tribunal de Valenciennes pour des violences réciproques survenues à Marly en 2022. Des viols étaient aussi reprochés au prévenu, un policier.
BLANCHE PARLE DE LA CENSURE DU COURRIER – 36 TRANSFERTS POUR NATHAN – « CHRONIQUE DE L’INJUSTICE ORDINAIRE » AVEC ANA PICH – MARCHE NATIONALE CONTRE LES VIOLENCES D’ÉTAT
Comme ailleurs en France, la maison d’arrêt de Tours arrive à saturation. Son taux d’occupation a frôlé 240 %, fin février 2024, menant à une campagne de transfert de certains détenus vers d’autres établissements pénitentiaires.
Un jeune homme de 23 ans a été condamné à 18 mois de prison, dont un an ferme, par le tribunal correctionnel du Mans pour avoir jeté des pétards dans la mairie de Challes (Sarthe), indique France Bleu Maine, vendredi 8 mars. Il a également interdiction de paraître à Challes pendant cinq ans.
Au 1er février 2024, 2 380 femmes sont détenues dans les prisons françaises. Elles représentent ainsi 3,4 % des 76 258 personnes incarcérées1. Comme celles des hommes détenus, leurs conditions de détention sont indignes et aggravées par la surpopulation carcérale chronique des prisons françaises2. En minorité numéraire, les femmes détenues subissent en plus des discriminations en raison de leur genre ainsi que l’absence de mesures adaptées prises par l’État français face à leurs besoins spécifiques, autant de problématiques toujours invisibilisées en 2024.
Le tribunal correctionnel de Lyon a rendu son verdict ce vendredi 8 mars dans l’affaire de la charge policière ayant gravement blessé la retraitée et militante d’Attac, en 2019. Le commissaire Souchi, condamné, fait appel.
Une situation inouïe : des hommes, venus équipés de gants de combat, de bâtons et de gazeuses, ayant agressé des personnes, ont ensuite pu se ranger tranquillement avec les forces de l’ordre qui, d’habitude, chargent et arrêtent le moindre manifestant jugé suspect. Police et extrême droite sioniste main dans la main.
Deux jeunes ont été interpellés alors qu’ils taguaient « ACAB » (« All cops are bastards ») sur des garages. Ils ont prétexté vouloir revendiquer une autre signification : « All clitoris are beautiful »… ce qui ne les a pas empêchés de finir en garde à vue.
Sur le banc des accusés, un ex-officier de la police nationale : le numéro 2 de la sûreté urbaine d’Agen plus précisément. Il est accusé de harcèlement moral, entre 2017 et 2021, par deux de ses anciennes collègues.
Un homme de 46 ans, détenu à la prison de Melun (Seine-et-Marne), a été retrouvé mort mardi 5 mars 2024 au matin. Selon les premiers éléments de l’enquête, le détenu aurait mis fin à ses jours avec une lame de rasoir jetable. (suite…)
Romain Chenevat a été tué par un tir policier en 2018. La justice a déclaré un non-lieu, estimant que le policier était en situation de légitime défense. La famille a fait appel.
Trois anciens détenus racontent l’enfer du mitard, la cellule où les détenus sont enfermés quand ils sont sanctionnés en prison. Insalubrité, suicide, séquelles psychologiques et physiques, une association réclame sa suppression.
Ceux-ci sont soupçonnés d’avoir consulté illégalement des fichiers de police, notamment le Système d’Immatriculation des Véhicules (SIV), et d’avoir transmis les informations au réseau.
Lors du démantèlement d’un trafic de stupéfiants il ya deux semaines à Fourmies, une gendarme-adjointe a été interpellée. La jeune femme entretenait une liaison avec un dealer à qui elle aurait délivré de précieuses informations.
Le quartier des femmes dans la prison de Nîmes (Gard) bat un record de surpopulation : 60 détenues pour… 20 places seulement. Le sol ne peut même plus accueillir de matelas.
Problème récurrent lors des interpellations policières, le “profilage racial” reste difficile à démontrer et à sanctionner. Mais pour Robin Médard-Inghilterra, docteur en droit et chercheur sur le sujet, des solutions existent pour prévenir et lutter contre les contrôles au faciès.
La surpopulation des prisons françaises a explosé en 2023. Mais plutôt que de changer de cap, gouvernement et parlementaires ont reconduit les mêmes orientations politiques et budgétaires qui en sont à l’origine.
Une hausse de 5,5% en un an. Le nombre de détenus en France a atteint un nouveau record au 1er février, avec 76 258 personnes incarcérées, soit 3 964 de plus que l’année précédente, selon des chiffres publiés par le ministère de la Justice jeudi 29 février. Il s’agit du chiffre de détenus le plus élevé jamais enregistré, selon les statistiques de l’administration pénitentiaire. Au 1er février, les prisons françaises comptaient 61 737 places opérationnelles. La surpopulation carcérale s’établissait donc à 123,5%.
Ce n’est pas exactement le casse du siècle. On peut même se demander si un dossier de ce type ne charge pas inutilement l’audience correctionnelle à juge unique de ce mardi 5 mars, à Niort.
Avec un taux d’occupation de 190 %, soit 1 060 détenus au lieu des 582 prévus, la maison d’arrêt de Villepinte est l’établissement le plus encombré d’Île-de-France. (suite…)
Un homme âgé de 30 ans, incarcéré au centre de détention de Nantes, a mis fin à ses jours. Les surveillants ont découvert son corps, ce mardi 5 mars 2024. Le centre pénitentiaire a connu une série de drames, ces dernières semaines.
Agriculteur installé à Miélan, Régis Favre estime avoir été victime d' »abus de pouvoir » de policiers auscitains dans la nuit du 1er au 2 mars, lors de son interpellation devant Ciné 32. À tort ou à raison. L’exploitation des caméras qui équipent les agents est en cours. L’interpellé sera, lui, prochainement entendu par la justice.
Des fichiers de police vendus 50 euros sur Telegram qui mettent à mal de longues enquêtes. Jusqu’à son interpellation, Sephora O., 31 ans, était policière adjointe depuis cinq ans dans un commissariat d’Ermont (Val-d’Oise). Son procès débute ce lundi 4 mars à Paris, aux côtés de sept autres personnes à qui l’on reproche d’avoir participé à un vaste trafic de faux permis, montres de luxe contrefaites ou fiches de police via une chaîne Telegram appelée «la Genèverie».
Olivier Varlet, le très influent patron du syndicat Unsa Police a remué ciel et terre pour protéger son « meilleur ami » Yves Milla. Un policier condamné pour des violences sur sa femme et ses enfants. Il a fait appel.
Au lendemain de décès impliquant l’intervention des forces de l’ordre, les procureurs sont souvent amenés à prendre la parole publiquement. Au risque de colporter des mensonges policiers… et de se faire ensuite corriger par la Justice.
En 2022 et 2023, la Cour européenne des droits de l’homme a accepté de se pencher sur huit requêtes qui demandent la condamnation de la France dans des affaires de viols, pour des mauvais traitements, « stéréotypes de genre », ou encore « idéologie sexiste ». Ce chiffre est d’une ampleur inédite.
Vendredi 1er mars 2024, les occupants du gymnase Saint-Sernin, au centre de Toulouse, ont été évacués. Ils occupaient illégalement le site depuis plusieurs jours.
Re-problème : selon la police de Lens, en charge de l’enquête, le policier municipal aurait maintenu sa plainte pour le vol de son équipement et de ses clés, avant de se rétracter. Il aurait aussi accusé à tort les deux jeunes d’avoir crevé les pneus de la voiture. C’est pour cette raison qu’il s’est retrouvé à son tour impliqué et a écopé d’une peine de quatre mois de prison avec sursis lors d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité.
Mediapart les a recensés un par un : la préfecture de police de Paris a publié, depuis leur autorisation le 19 avril 2023, au minimum 144 arrêtés permettant l’usage de drones ou d’hélicoptères de surveillance. Les compétitions sportives et les manifestations sont les principaux événements concernés par cette banalisation.