12/12/2025

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L’ancien policier de 55 ans risque 27 ans de réclusion pour ces violences sexuelles, qui auraient quasiment tous été commises au sein même du commissariat de Jolimont à Toulouse.

(…) il n’avait effectué que 21 jours de détention et comparaît donc libre, sous contrôle judiciaire.

(…) Le portrait lisse et appréciable dressé par l’enquêtrice de personnalité ne colle pas avec l’homme « misogyne » au management militaire que décrit sa collègue

(…) Suite au témoignage de la quinquagénaire, le brigadier-chef est d’abord entendu en audition libre par l’IGPN. De quoi faire tiquer les avocats des parties civiles, qui craignent un traitement de faveur lié à son poste.

(…) A titre de défense, lors de la garde à vue, il nous indique que ce n’est pas la première fois qu’il a des rapports dans son bureau puisque ça lui est déjà arrivé à deux reprises.

(…) Suite à ces témoignages, l’IGPN envoie un mail à toutes les femmes entendues par Stéphane R. entre 2017 et 2018 (période des trois viols présumés). Au total, 402 courriers sont envoyés. Sept femmes se signalent comme victimes potentielles, de comportements sujets à caution ou d’agressions sexuelles.

(…) Les avocats soulèvent une dernière question : les investigations de l’IGPN, pour tenter de retrouver d’autres victimes potentielles du brigadier-chef, ne concernent que les années 2017 et 2018. Pourquoi ne pas avoir remonté plus loin, fait remarquer Me Franck ? « Monsieur R. est dans la police depuis 1995, il faut faire des choix. »

« On a limité la recherche sur deux années, le reste, tant mieux pour Mr Ruffin ?, souffle Me Franck. Tant mieux pour lui aussi, les 21 jours de détention provisoire, et tant mieux aussi, l’absence de garde à vue initiale. »

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28/11/2025

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Une attaque qui vise à museler le combat d’une famille contre les violences policières.

(…) Certains de ces témoignages, révélés lors d’une conférence presse en présence des avocats de la famille en juin dernier, sont édifiants. Ils décrivent « un choc entre Thibault Bilal et une voiture de la police », expliquent avoir vu la police « percuter » Bilal, « l’éjectant sur le poteau au niveau du trottoir ». Après la chute, un témoin raconte : « Les policiers déplacent Thibault Bilal sur le trottoir et le menottent en le plaquant et en le maintenant au sol. » Autant d’éléments qui indiquent une implication de la police dans cet évènement tragique.
Près d’un an après le drame, alors qu’une information judiciaire a été ouverte par le parquet de Toulouse pour homicide involontaire et non-assistance à personne en danger, la famille n’a toujours pas été auditionnée et n’a toujours pas accès aux éléments clés du dossier, comme le rapport d’autopsie ou les vidéos des caméras de vidéosurveillance.

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04/11/2025

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Un surveillant du centre pénitentiaire de Seysses en Haute-Garonne, accusé d’avoir frappé plusieurs détenus, est jugé ce mardi 4 novembre à Toulouse. Malgré plusieurs alertes et plaintes, il est resté en poste plusieurs mois.

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07/10/2025

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Le jeudi 2 octobre, la préfecture de Haute-Garonne avait décidé d’interdire pour des motifs fumeux le rassemblement pour la Palestine, prévue après la manifestation du jour dans la ville rose par un collectif d’organisations. Une foule s’est quand même rassemblée en fin de journée à Jean-Jaurès, encadrée par les services d’ordre de divers syndicats (CGT, Solidaires). Ce qui n’a pas empêché les forces de l’ordre de charger très violemment les personnes présentes pacifiquement, à base de grenades de désencerclement. Plusieurs personnes ont été blessées.

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02/10/2025

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Alors que la jeunesse est mobilisée pour la grève du 2 octobre, la police est intervenue violemment contre des étudiants mobilisés à Rennes, aux universités du Mirail, et de Paul Valéry et dans de nombreux lycées comme à Turgot à Paris, procédant à des interpellations.

(…) Face à eux, la police et les directions d’établissement ont déployé un dispositif répressif impressionnant.

(…) A Rennes, des étudiants mobilisés ont tenté de bloquer la Rennes School of Business, et ont été violemment pris à partie par la police, procédant à des coups de matraques et à l’étranglement d’un étudiant sur plusieurs mètres.

(…) Une répression scandaleuse, qui s’ajoute à l’attaque par des policiers à Sciences Po Rennes, qui ont ont matraqué et insulté des étudiants mobilisés pour la flottille.

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01/10/2025

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(…) une violence systématique s’est abattue sur l’ensemble des manifestants, dans l’objectif clair d’en intimider autant que possible.

(…)Les policiers le font alors sortir, ils l’isolent des autres manifestants et lui baissent son masque, « ils m’ont demandé si j’étais un garçon ou une fille, j’ai répondu que je suis un garçon même si le genre sur mon état civil est féminin » détaille-t-il ensuite.
Commence alors un calvaire pour Matthew, qui est mégenré et subit une litanie de « blagues » transphobes. Le manifestant témoigne ainsi qu’après leur avoir expliqué sa transidentité (…)

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PRISON DE TOULOUSE-SEYSSES : « L’INDIGNITÉ DES CONDITIONS DE DÉTENTION » RECONNUE PAR LA JUSTICE

actu.fr


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« Alors que cette alerte n’a suscité aucune réaction de la part du ministre de la Justice, la section française de l’Observatoire international des prisons (OIP-SF) et l’A3D (association d’avocats pour la défense des droits des détenus, NDLR) ont saisi le juge des référés du tribunal administratif de Toulouse », avaient indiqué ces organisations le 16 juillet, dénonçant des « conditions de détention inhumaines et dégradantes ».

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EAU PAYANTE ET PROMENADES EN PLEIN SOLEIL : L’ENFER ESTIVAL DANS LES PRISONS

Reporterre


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« des cafards et des rats omniprésents, des sanitaires cassés, remplacés parfois par des seaux ou dissimulés derrière des rideaux improvisés. Le mobilier est vétuste et insuffisant, forçant les personnes détenues à vivre, manger et dormir dans des conditions de promiscuité extrême ».

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MORT DE BILAL : LA FAMILLE TOUJOURS À LA RECHERCHE DE LA VÉRITÉ APRÈS L’OUVERTURE D’UNE INFORMATION JUDICIAIRE

France Bleu


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Toujours de nombreuses interrogations autour de la mort de Bilal, un père de 34 ans décédé lors d’un contrôle de police, le 24 janvier 2025 à Toulouse. Ses proches espèrent des réponses, après l’ouverture d’une information judiciaire pour homicide involontaire et non-assistance à personne en danger.
(…) « Plusieurs témoins indique que le choc initial a été entre un véhicule de la police nationale et le scooter que conduisait Bilal et que c’est ce choc qui a provoqué sa chute et donc son décès »
(…) « une prise en charge ultérieure absolument insuffisante, avec des policiers qui se seraient jetés sur Bilal, lui auraient menotté les mains dans le dos alors qu’il était entre la vie et la mort, lui auraient enlevé son casque et auraient attendu une heure avant que les secours puissent intervenir »
(…) Pour l’instant, ni la famille ni ses avocats n’ont pu consulter le rapport d’autopsie ou les vidéos présumées sous scellées.

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TROIS CAMARADES ACTUELLEMENT EMPRISONNÉS À SEYSSES (TOULOUSE).

IAATA


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Trois camarades sont actuellement emprisonnés à Seysses (Toulouse).
L’un a été condamné à 6 mois fermes, 6 mois avec sursis et 10 000 euros d’amende. Il est accusé d’avoir frappé un policier lors de l’attaque brutale du cortège de tête par la police à la monifestation du 1er Mai 2024.
Deux autres sont accusés d’avoir participé à des affrontements contre des groupes fascistes. Dans la même affaire, trois autres personnes sont soumises à des contrôles judiciaires drastiques accompagnés de fortes amendes en prévision des dommages et intérêts.

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