« C’EST COMME ÇA QU’ON LAVE LES BOUGNOULES » : À LA PRISON D’ANNŒULLIN, DES GARDIENS SOUPÇONNÉS DE VIOLENCES SUR UN DÉTENU

La Voix du Nord


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Par la suite, sa blessure à la jambe s’étant infectée, il a été transféré au centre pénitentiaire de Laon, grâce aux appels de sa compagne inquiète vers la prison et le SAMU. D’après son récit, le détenu aurait été victime de clé de bras en salle de fouille, puis d’un coup de pied au visage, avant de tomber à terre, sous une pluie de coups dans le dos et sur la nuque. Pour terminer, les huit agents contre lesquels il a porté plainte, sont accusés de lui avoir frotté la tête sur un tapis à picots en plastique, en disant : « C’est comme ça qu’on lave les bougnoules. »
Pour l’heure, une demande d’enquête interne de l’administration pénitentiaire est restée sans réponse. « Selon eux, il ne s’est rien passé », indique l’avocate, Me Badaoui.

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AU TRIBUNAL DES VIOLENCES POLICIÈRES, « CE QUI N’EST PAS FILMÉ N’EXISTE PAS AU DOSSIER »

Streetpress


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Mais de l’ensemble des violences dénoncées, seuls trois gestes sont poursuivis dans l’enquête, captés par les caméras de vidéosurveillance à l’intérieur du poste. Comme le rappelle la procureure à l’audience, en matière de violences policières :
« Ce qui n’est pas filmé n’existe pas au dossier. »
Et tant pis si dans son audition à l’IGPN, Aziz E., âgé de 25 ans au moment des faits, a décrit une longue litanie de coups, d’insultes et de références à sa religion de la part des fonctionnaires, depuis son interpellation jusqu’à ce qu’il accepte de déverrouiller son téléphone pour supprimer la vidéo. Les photos de ses blessures, jointes à son signalement, montrent des traces de piqûres à la jambe et aux parties génitales attribuées au taser ainsi que de nombreuses rougeurs « compatibles avec des traces de coup », selon la procureure.

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«FILS DE PUTE DE GAUCHO» : FASCISME DÉCOMPLEXÉ DANS UN COMMISSARIAT PARISIEN

Contre Attaque


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Cette histoire n’est malheureusement pas isolée. L’écrasante majorité des policiers, gendarmes et militaires votent pour l’extrême droite. Les persécutions de minorités, les humiliations d’opposants politique et les propos ouvertement fascistes, déjà structurels et impunis, deviendront la règle en cas de un gouvernement RN.

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RÉPRESSION ET VIOLENCES POLICIÈRES AU LYCÉE HÉLÈNE BOUCHER, PARIS 20E. RASSEMBLEMENT MARDI 11 JUIN

Paris Luttes Info


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Le jeudi 6 juin, une cinquantaine de lycéennes et lycéens ont été placés en garde à vue pendant 24 heures et sont actuellement poursuivis. Ce jour-là, à 18 heures, un déploiement disproportionnel de forces de police, incluant des compagnies de maintien de l’ordre destinées à lutter contre le grand banditisme et le terrorisme, est intervenu armé dans le lycée Hélène Boucher, exerçant des violences : gazages, gifles, menottage, coups, humiliation, insultes sexistes, homophobes, transphobes et racistes.

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« RETOURNEZ MANGER DES BANANES » : UN POLICIER D’ÎLE-DE-FRANCE JUGÉ POUR INJURES RACIALES À SAINT-MALO

actu.fr


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Au début, ce sont les adolescents qui sont placés en garde à vue pour violences sur personne dépositaire de l’autorité publique.
La presse s’emballe, aidée par un syndicat de police plutôt très à droite. « Des sauvages les ont fracassés », titrait un certain site Internet.
(…) L’homme fait des bruits de singe :
« Retournez manger des bananes et des cacahuètes. S’ils ne sont pas dans leur cage, on ne peut pas les tenir. On quitte l’Ile-de-France pour éviter les gens comme vous et il y en a quand même ! »

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