Jusqu’alors inconnus de la justice, trois jeunes policiers rattachés au Groupe de sécurité de proximité (GSP) du commissariat de Beaucaire-Tarascon devaient répondre de « complicité de faux en écriture publique ».
Ce mercredi 26 mars, la cour d’appel de Reims a réduit la peine d’un gardien de la paix certes reconnu coupable de violence et agression sexuelle sur deux femmes, mais condamné à un an de prison ferme au lieu de quatre ans dont deux ferme par le tribunal. Depuis cette première affaire, le policier a été mis en examen pour « viol » sur deux prostituées.
Alors que le soleil est encore en train de se lever, la scène a tout d’une bagarre de rue entre ivrognes. Sauf que Maxime D., Romain et Clément B. sont des policiers, alors pas en service, affectés au commissariat des Ve et VIe arrondissements.
Entre 2022 et 2024, ce gendarme de la compagnie d’Angoulême, officier de police judiciaire, s’est rendu coupable de violences sur ses deux ex-compagnes. Il écope de sursis.
Dans la Marne, un policier de 27 ans, déjà condamné pour vol et agression sexuelle, est soupçonné d’avoir violé des prostituées. (…) Elle progresse même, puisque selon François Schneider, le procureur, on est à plus de quatre faits reprochés. S’il se montre prudent, il affirme que le procès à venir risque d’être dense. (…) Lors de patrouilles avec des réservistes ou des policiers adjoints, il aurait demandé à ses collègues de rester dans la voiture de police, ce qui n’est pas la procédure habituelle, et serait allé seul à la rencontre de sa victime, prenant le prétexte d’aller chercher un renseignement. Il aurait exigé des faveurs sexuelles à ses victimes. Il serait également soupçonné de leur avoir volé de l’argent liquide.
Une gifle. Puis deux coups de poing en pleine figure. En ce 19 novembre 2022, Youssef (le prénom a été changé) vacille au milieu du réfectoire du centre de rétention administrative (CRA) de Vincennes, dans le XIIe arrondissement de Paris. Le policier qui lui fait face est bâti comme une armoire à glace. Et frappe si fort qu’il fait tomber le ressortissant algérien de 39 ans.
Deux policiers ont été condamnés mercredi par le tribunal correctionnel de Paris à des peines d’emprisonnement avec sursis ainsi qu’à une interdiction définitive d’exercer pour avoir frappé un homme lors d’une garde à vue en juillet. (…) Dénonçant un jugement « particulièrement sévère », l’avocate de Maxime D., Me May Vogelhut, a annoncé à l’AFP qu’elle « fera appel ». (…) Un troisième policier, Clément B., chef de poste le soir des faits et qui avait appuyé le récit initial de Maxime D., a été condamné à un an d’emprisonnement avec sursis et à une interdiction d’exercer dans la police pendant quatre mois pour dénonciation calomnieuse et non-assistance à personne en danger.
Vêtu d’un costume-cravate, Sylvain M. s’avance à la barre du tribunal correctionnel de Paris, mardi 14 janvier, pour écouter son jugement. Le gardien de la paix de 29 ans est condamné pour harcèlement sexuel aggravé sur deux de ses collègues, en 2019 et 2020, et relaxé faute de preuves suffisantes concernant une troisième policière qui l’accusait des mêmes faits.
Après avoir déjà été condamné à deux reprises pour violences conjugales, un surveillant pénitentiaire de la prison du Pontet vient d’être condamné pour la troisième fois.
Jugé pour avoir consulté des fichiers confidentiels, le commissaire Vincent Lafon a été condamné ce jeudi à huit mois de prison avec sursis et six mois d’interdiction d’exercer ses fonctions de policier. Sa compagne a été condamnée à six mois de prison avec sursis pour escroquerie.