Entre les violences policières dont les jeunes habitant·es disent être victimes et les amendes « abusives » qui pleuvent, les relations sont plus tendues que jamais. Les parents, eux, craignent la « bavure » de trop.
La jeune femme reçoit les PV à son domicile alors que la carte grise était restée au nom de son ex-compagne. « La policière savait où j’habitais, précise Charlotte. Quand elle me voyait en ville le soir, elle me mettait des amendes. Toutes les contraventions étaient de nuit alors qu’elle était de service. » L’enquête démontrera que la prévenue a usurpé l’identité d’un de ses collègues en congé pour dresser, au moins, un des PV frauduleux.
Après avoir reçu plusieurs contraventions, des infirmiers d’Avrillé (Maine-et-Loire) demandent plus de tolérance de la part de la police par rapport à leur stationnement quand ils se déplacent chez des patients.
« On ne la connaît pas, on ne lui parle pas, on l’a juste aperçue un jour de loin. Elle [verbalise] très tôt le matin et très tard le soir, sans être vue, confiait le riverain excédé à France 3, en septembre dernier. Elle a même verbalisé il y a quelques mois le camion benne des éboueurs de la Métropole. Ils sont repartis avec un PV de 135 euros, alors qu’ils étaient en train de faire leur travail. »
Les deux prévenus avaient simplement repris un extrait du communiqué de presse publié par le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA). […] les juges se sont montrés cléments [sic] : les deux prévenus ont obligation de participer à un stage de citoyenneté à leurs frais, ils devront s’acquitter d’une amende de 300€ chacun et l’accès à leur compte en ligne est suspendu pour six mois.
Des dizaines de contraventions infligées à des automobilistes garés sur des trottoirs. Voici l’œuvre d’un policier du commissariat de la Rochelle qui depuis des semaines multiplie les PV comme les petits pains dans des communes de Charente-Maritime. Et ce, sur ses temps de repos !
Des PV à la volée, selon les “contrevenants” cités dans plusieurs journaux régionaux, de surcroît donnés en dehors de la zone de contrôle du policier mis en cause. Le représentant des forces de l’ordre en question, officier de la police judiciaire exerçant dans la ville de La Rochelle (Charente-Maritime), aurait ainsi la main particulièrement lourde en matière de distribution de prunes pour stationnement gênant, sans discernement.
À compter du 1er décembre 2024, à Mantes-la-Jolie (Yvelines), « l’ivresse publique et manifeste » sera doublement sanctionnée en cas de prise en charge par la police municipale.
La gendarmerie a dressé près de 400 verbalisations pour divers motifs lors de la rave party de Saint-Maurice-Étusson. Selon les gendarmes, cette pression a écourté l’événement. Ce lundi 11 novembre 2024 au matin, il ne restait plus guère de traces de la rave party qui s’est déroulée à Saint-Maurice-Étusson depuis la nuit du vendredi 8 jusqu’au soir du dimanche 10 novembre. Seuls demeuraient sur le site quelques véhicules de gendarmerie. « À 21 h hier soir, ils étaient partis », raconte Pascal Lagoguée, le maire de la commune occupé à préparer la cérémonie du 11 Novembre. « Ils sont partis en convoi jusqu’à 23 h », précise le lieutenant-colonel Éric Hoarau. « De cette manière, ils nous empêchent de les intercepter. »
90 euros pour le port d’écouteurs à vélo. 95 euros pour avoir grillé un feu rouge, quai Lamartine. Dans le centre-ville de Rennes, les verbalisations des cyclistes en infraction ont fait quelques surpris ces derniers mois. Postée place de Bretagne, quai Lamartine ou encore rue Saint-Hélier, la police nationale effectue en effet des contrôles préventifs tous les mois et des contrôles avec procès-verbaux toutes les semaines.
Le domicile de Vanessa, Marcel et leurs 4 enfants a été perquisitionné en mars 2024 dans les Yvelines. Ils dénoncent un tir policier et des violences. Un des fils, suspecté d’avoir incendié une école lors des émeutes de 2023, a été mis hors de cause.
L’histoire était écrite : renvoyé en comparution immédiate pour violences et rébellion contre les forces de l’ordre après la free party de Parnay (Maine-et-Loire) en mai dernier, Pablo Caron était promis à une condamnation par le tribunal de Saumur. Mais les témoignages et les vidéos de son arrestation ont conduit les juges à demander l’ouverture d’une nouvelle enquête. Un cas d’école.
Depuis l’été 2023, les vendeuses de pastels et de bissap sont réprimandées par les forces de l’ordre qui jettent leur nourriture et les verbalisent. Certaines dénoncent des agressions, dont un croche-pied. Ces vendeuses comme les habitants mobilisés autour d’elles s’insurgent contre le traitement « complètement disproportionné » qu’elles subissent et organisent une manifestation ce samedi 12 octobre à 10 heures sur la Place des fêtes.
DÉCLARATION DE POLITIQUE GÉNÉRALE DE MICHEL BARNIER : TROIS QUESTIONS SUR LES « PEINES DE PRISON COURTES ET IMMÉDIATEMENT EXÉCUTÉES » VOULUES PAR LE PREMIER MINISTRE
Dans son discours prononcé devant l’Assemblée nationale, mardi après-midi, Michel Barnier a donné le ton d’une politique pénale plus stricte, ce qui suscite des réserves chez les magistrats.
L’affaire des centaines de PV distribués dans une seule rue de Marseille, impasse des Olivettes dans le 4ᵉ arrondissement, était déjà digne d’un film. Mais un nouveau rebondissement la fait basculer dans le rocambolesque. Hervé Street, le principal plaignant, assure avoir été informé, mardi 17 septembre, d’une procédure mise en place à l’encontre d’un policier municipal de Marseille qui porte le même nom que la policière, elle, travaillant à la division nord et sur qui l’IGPN est en train de mener une enquête.
Le parquet de Bobigny a requis jeudi le renvoi devant le tribunal correctionnel de Bernard Bajolet, ex-patron de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), pour complicité de tentative d’extorsion envers un homme d’affaires en 2016, a-t-on appris mardi auprès du ministère public. Le parquet a également demandé que Bernard Bajolet soit jugé pour atteinte arbitraire à la liberté individuelle par personne dépositaire de l’autorité publique.
Un agent du commissariat de Suresnes est suspecté d’avoir dressé trois fausses contraventions pendant la période Covid contre un mineur de 16 ans. L’enquête a établi que ni l’un ni l’autre n’était présent sur le lieu déclaré du contrôle.
Vous avez aimé la traque aux “robes longues” dans les lycées au nom d’une fausse “laïcité ? Vous allez adorer les amendes pour un pin’s en forme de pastèque !
Alors que la justice suit son cours (main dans la main avec la sous-direction antiterroriste) dans l’enquête sur le désarmement de l’usine Lafarge de Bouc-Bel-Air, le tribunal de Nanterre s’est laissé aller à un drôle de Spin-Off : condamner à 45 000 euros d’amendes 5 militants ayant refusé de se soumettre à un prélèvement de signalétique, soit 37,5 fois ce qu’avait requis le parquet. Reportage et analyse d’un épisode ennuyeux mais inquiétant.
Le 23 avril dernier, lors d’une manifestation intersyndicale contre l’extrême-droite à Béziers, deux membres de Solidaires Etudiant-e-s Montpellier avaient été interpellés et amenés au commissariat pour avoir porté des gazeuses. Ils étaient convoqués ce jeudi 16 mai devant le tribunal … A noter que selon Ricardo Parreira, journaliste indépendant spécialisé dans les symboles récupérés par l’extrême-droite, des policiers présents à la manifestation du 23 avril arboraient une “Thin blue Line” un symbole suprémaciste blanc très présent dans la police aux USA … Les deux membres du syndicats ont été condamné à 300 euros d’amende. Ils dénoncent des “provocations” qu’ils auraient subi de la part de policiers à la sortie de l’audience.
Trois hommes ont été condamnés ce lundi à dix-huit mois de prison avec sursis et 3 000 euros d’amende pour avoir participé aux émeutes qui avaient suivi la manifestation organisée le 22 juillet 2017 à Beaumont-sur-Oise pour commémorer le premier anniversaire de la mort d’Adama Traoré. Une interdiction de détenir une arme pendant quinze ans a aussi été prononcée à leur encontre. Les six gendarmes qui s’étaient constitués partie civile lors de l’audience, le 13 mars dernier, verront leur préjudice corporel évalué lors d’une audience ultérieure en janvier.
« Il y a un décalage évident entre le fait de vider les rues maintenant, et le fait que les JO ne sont que dans plusieurs mois », avance ainsi Elisa Koubi, coordinatrice du Syndicat du travail sexuel (Strass). Elle y voit un autre motif, politique, quelques mois après l’adoption de la loi immigration. Alors que les prostituées de rue sont à plus de 90% étrangères (comme le rappelle un rapport parlementaire de 2011), l’accroissement des contrôles relèverait d' »un prétexte à des fins d’expulsions de personnes sans papiers ».
Après huit ans de procédure, la justice vient de lui donner raison. Un détenu du centre pénitentiaire de Réau (Seine-et-Marne) vient de faire condamner l’État via un arrêt de la Cour administrative d’appel de Paris du 1er février pour l’avoir abonné sans son accord à un bouquet payant de chaînes télévisées au sein de la prison …
Une association de défense des rivières a perdu des subventions et son siège dans plusieurs instances consultatives sur l’eau en raison de sa participation supposée à l’organisation de la manifestation de Sainte-Soline. La préfecture assume.
Le soir de Noël et le jour de l’An, des habitants du secteur de la gare et du quartier Saint-Assiscle ont été verbalisés par un même fonctionnaire. S’ils ne nient pas l’infraction, les « contrevenants » s’interrogent toutefois sur la promptitude et le côté tatillon de l’intéressé en cette période de fêtes.
Militante du rapprochement entre juifs et Palestiniens, Perrine Olff-Rastegar comparaissait ce lundi 22 janvier devant le tribunal correctionnel de Strasbourg pour « organisation d’une manifestation interdite ». Un chef d’accusation que sa défense a entièrement récusé, mettant en cause la légalité d’un arrêté préfectoral.
Le 16 novembre dernier, lors d’une simple « casserolade » contre la venue d’Olivier Dussopt dans la capitale bretonne, le jeune homme a reçu un total de 709 euros d’amendes pour avoir osé manifester un peu trop bruyamment, selon les forces de l’ordre.
Extrait Poursuivi pour violence sur fonctionnaire de police, en marge de la manifestation contre l’A69 Ramdam sur le macadam, un trentenaire a été condamné à une peine d’amende pour refus d’obtempérer. Accusé d’avoir « foncé » sur des policiers à vélo, le dossier montre une réalité plus nuancée.
Un « groupe d’initiative citoyenne » a déposé une structure #FreePalestine sur la place Masséna, ce vendredi après-midi à Nice. Ils l’ont remballée au bout de vingt minutes à l’arrivée de la police nationale et de la police municipale.
Extrait : « J’ai montré ma carte de presse, mais le policier m’a dit qu’il s’en ‘fiche’ et qu’il n’en avait pas besoin, m’accusant de participer à une manifestation interdite », a déclaré la journaliste, qui a préféré rester anonyme par crainte d’être « persécutée davantage par la police », a-t-elle déclaré à Anadolu.
Extrait : Quatre bars de Rouen ont reçu un avertissement pour des nuisances sonores. Selon certains barmans concernés, la nouvelle police municipale de nuit fait « du zèle ». Précisions.