Avec plus de 400 détenus pour 232 places théoriques et un taux d’occupation de 180 % (et jusqu’à 194 % pour le quartier des majeurs), le centre pénitentiaire de Grenoble-Varces a atteint son record de densité. Une situation que tous les acteurs du monde judiciaire s’accordent à trouver « scandaleuse ».
L’agent a été mis en examen pour agression sexuelle incestueuse commise par un ascendant sur une personne mineure, ainsi que pour administration d’une substance de nature à altérer le discernement en vue de commettre une agression sexuelle.
Après avoir quitté les lieux quand l’animatrice du groupe est intervenue, les policiers ont porté plainte et les jeunes ont été placés en garde à vue, y compris celui qui avait un temps perdu connaissance et se plaignait de maux de tête. Il a dû attendre la fin de sa garde à vue pour se rendre à l’hôpital : souffrant d’un hématome extradural, il a été transféré en urgence à Nice, opéré à crâne ouvert et garde une grosse cicatrice sur le côté du crâne. (…) L’enquête confiée à l’IGPN, la « police des polices », a cependant permis d’inverser les responsabilités, grâce en partie à un témoin qui s’était présenté sur les lieux mais n’a été entendu que des mois plus tard. Cet homme a évoqué un « déferlement de violences », avec des coups au visage du jeune le plus touché alors même qu’il était à terre.
Toujours de nombreuses interrogations autour de la mort de Bilal, un père de 34 ans décédé lors d’un contrôle de police, le 24 janvier 2025 à Toulouse. Ses proches espèrent des réponses, après l’ouverture d’une information judiciaire pour homicide involontaire et non-assistance à personne en danger. (…) « Plusieurs témoins indique que le choc initial a été entre un véhicule de la police nationale et le scooter que conduisait Bilal et que c’est ce choc qui a provoqué sa chute et donc son décès » (…) « une prise en charge ultérieure absolument insuffisante, avec des policiers qui se seraient jetés sur Bilal, lui auraient menotté les mains dans le dos alors qu’il était entre la vie et la mort, lui auraient enlevé son casque et auraient attendu une heure avant que les secours puissent intervenir » (…) Pour l’instant, ni la famille ni ses avocats n’ont pu consulter le rapport d’autopsie ou les vidéos présumées sous scellées.
Une confrontation a été organisée le 27 février 2024 entre les deux policiers et Michel Zecler, pour savoir si les premiers ont bien qualifié le producteur de «sale nègre», ce qu’il affirme depuis le début malgré les dénégations des fonctionnaires.
C’est l’aboutissement d’un combat qui dure depuis près de quinze ans : pour la première fois ce jeudi 26 juin 2025, la France a été condamnée par la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) pour discrimination raciale du fait d’un contrôle d’identité policier “au faciès”.
Cette présence de la police nationale dans ce quartier prioritaire de la cité thermale s’inscrit dans la lignée d’opérations de tranquillité publique, menées de concert avec la police municipale dacquoise.
La semaine dernière, dans la nuit du 17 au 18 juin, un commerçant de la promenade des Anglais déclenche le bouton d’alerte: il assiste à une bagarre juste devant son établissement. Ironie: c’est la police municipale qui intervient. Sur la Prom’, une personne est à terre, elle vient d’être rouée de coups. Trois individus sont interpellés. Il s’agit de deux fonctionnaires de la police municipale de Nice qui n’étaient pas en service
La région Provence-Alpes-Côte d’Azur subventionne à hauteur de 1 million d’euros par an les forces de police exerçant en montagne, au prétexte des JO 2030. La sécurité est pourtant censée être une prérogative réservée à l’État.
Extrait De plus, les policiers municipaux seront désormais équipés d’une arme à feu. « Ce sont des décisions qui ont été débattues en interne et avec les policiers municipaux eux-mêmes »