Alors que la trêve hivernale entre en vigueur mercredi, les expulsés se retrouvent sans solution de relogement concrète. C’est au son des camions de CRS et d’une porte que l’on enfonce que se sont réveillés lundi matin, à 7 heures, une vingtaine d’habitants de la Halle Benfleet, dite «la Caboteuse», à Romainville (Seine-Saint-Denis) … Cette halle, acquise par l’EPFIF en 2013, ne faisait l’objet d’aucun projet immobilier. Repérée par un groupe d’une dizaine de personnes en situation de précarité en mai 2022, le bâtiment a ensuite été occupé : «On passait devant depuis un moment et on voyait qu’il était vide. On a vu qu’il n’y avait pas de projet, donc on s’est installés», raconte Valentin, membre du collectif le Carton, qui défend l’usage de lieux abandonnés.
Le sociologue Corentin Durand décrypte ce qui se joue en commission disciplinaire.
Extrait de l’entretien :
Dans vos travaux, vous soulignez que le nombre de comportements passibles de sanctions disciplinaires est « potentiellement infini, sinon indéfini ». Corentin Durand : Le principe même du droit disciplinaire est d’être encadré jusqu’à un certain point : il y a toujours des clauses fourre-tout, y compris dans des listes restrictives. Par exemple, est défini comme une faute par le code pénitentiaire le fait de « refuser d’obtempérer immédiatement aux injonctions du personnel de l’établissement » ; ce peut être tout et n’importe quoi, comme enlever votre serviette de la fenêtre, déboucher un œilleton, baisser le volume de votre radio… toutes choses qui font partie du quotidien en détention. De telles formulations permettent de sanctionner des comportements un peu à l’infini.
Circulant à très vive allure, l’homme au volant de la Golf aurait grillé des feux rouges et doublé des véhicules en franchissant des lignes continues, avant d’être bloqué dans le flux de la circulation. Les policiers, qui poursuivaient le véhicule en fuite, ont alors mis pied à terre pour aller à la rencontre de ses occupants. Selon une source proche du dossier, c’est dans ces instants que le conducteur aurait redémarré pour foncer en direction d’un des agents et que l’un de ses collègues aurait répliqué en tirant en direction du capot de la Volkswagen.
Le tribunal a condamné, lundi, deux fonctionnaires de police pour des violences en réunion, infligées à un mineur de 17 ans, en garde à vue, au sein du commissariat de Nantes, le 8 août 2020.
Dans la nuit du 27 au 28 octobre 2023, la police a traqué un groupe de quatre personnes parti de Clavière vers 4h du matin. Après une course poursuite, deux d’entre eux ont été arrêtés, tandis que les deux autres se sont retrouvés seuls et perdus dans la montagne sans téléphone, et donc sans gps, traqués par la police.
Récit de l’expulsion des 475 mineurs qui squattaient dans le parc de Belleville faute de mieux et des suites. La préfecture de Paris a organisé jeudi 19 octobre avec le soutien de la mairie une opération de « mise à l’abri » des jeunes migrants mineurs qui, faute de prise en charge, campaient dans le parc de Belleville depuis juin 2023. A la date de l’évacuation, ils étaient 475.
L’affaire remonte à 2019 et à cette époque, le trentenaire travaille comme policier au commissariat de Nîmes. Il est notamment affecté au niveau du service qui s’occupe des cellules et des gardes à vue. Une enquête avait été ouverte et avait conduit à sa mise en examen pour des vols d’argent et d’effets personnels aux personnes gardées à vue. Il est aussi suspecté d’avoir remplacé de l’argent volé à une victime en le remplaçant par de la fausse monnaie. Il est aussi suspecté d’avoir remplacé une Rolex d’une personne qui était placée en garde à vue pour alcoolémie.
«Libé, journal des taulards» : l’envers des barreaux a, dès les débuts, été une préoccupation centrale. Conditions d’enfermement, petites annonces, longues peines… Le quotidien n’a jamais cessé de dénoncer un univers pénitentiaire que la société préférait ne pas voir.
Lyon – Les forces de l’ordre ont évacué lundi matin le squat « Pyramide », un des plus importants de Lyon, une opération jugée « inacceptable » par la mairie écologiste à deux jours de la trêve hivernale.
Le tribunal correctionnel de Créteil (Val-de-Marne) a condamné ce vendredi un gardien de la prison de Fresnes à 18 mois de prison avec sursis. L’homme de 41 ans, travaillant au quartier de semi-liberté (QSL) de Villejuif, a été reconnu coupable de violence envers un détenu. Il a aussi écopé d’une interdiction d’exercer sa profession.
Ana Pich’, dessinatrice nantaise publiée dans plusieurs médias indépendants locaux, dont Contre Attaque, s’assoit quotidiennement sur les bancs du tribunal de la ville. Elle témoigne ainsi des violences ordinaires qui se déroulent entre les murs confinés d’une institution qui a le pouvoir de broyer des vies et d’en épargner d’autres, selon des motifs qui relèvent de choix politiques et sociaux. La bande dessinée qui vient de paraître rassemble des dessins de procès réalisés ces deux dernières années, et l’autrice n’en est pas à son coup d’essai.
C’est le premier procès emblématique des dérives de la lutte antidrogue. L’ex-numéro 3 de l’Office des stups (Ocrtis, devenu Ofast) et actuel patron adjoint de la PJ de Bordeaux, Stéphane Lapeyre, va être jugé à Paris à partir du lundi 30 octobre pour «complicité de trafic de drogue» aux côtés de huit autres prévenus, dont son ancien subordonné Jocelyn Berret. Tous deux sont accusés d’avoir monté de toutes pièces une importation de drogue dans le seul but de réaliser une belle saisie. Deux de leurs informateurs auraient ainsi convaincu un homme tout juste sorti de prison, Jean-Michel L., de faire venir de la cocaïne depuis la Guyane sans prendre le moindre risque grâce à un passage sécurisé à l’aéroport.
Extrait Suite à l’expulsion d’un squat à Saint-Martin-du-Touch par la Mairie de Toulouse deux cents personnes se sont retrouvées à la rue ce 25 octobre. Dès le lendemain, grâce à la solidarité d’étudiants, une centaine d’entre eux ont pu trouver refuge dans un bâtiment désaffecté de l’université du Mirail.
Extrait Nous publions le témoignage d’un retenu du centre de rétention administratif de Vincennes qui raconte comment la distribution massive de médicaments permet de “mieux contrôler” les personnes enfermées.
Extrait Un gendarme a tué ses trois enfants à son domicile à Vémars (Val-d’Oise) ce dimanche avant de se suicider, a appris franceinfo de source proche de l’enquête, confirmant une information du Parisien. Il a fait usage de son arme à feu de service, a précisé le parquet de Pontoise à France Bleu Paris.
C’est une « INFO LE PARISIEN« , une exclusivité dont les journalistes police-justice du quotidien, Ronan Folgoas et Jean-Michel Décugis, se frottent les mains : « La flamme olympique dans le viseur des Soulèvements de la Terre ». Oui, vous savez, ces « écologistes radicaux » dont « la dissolution doit être examinée par le Conseil d’État vendredi » ? En plus d’être des radicaux-presque-dissous, ils veulent gâcher les Jeux olympiques ! Le rapporteur du Conseil d’État s’est prononcé pour la dissolution du mouvement à l’issue d’une audience le 27 octobre, mais la décision des juges ne sera connue que dans plusieurs semaines.
Cinémas, théâtres, salles de concert… Les policiers et les gendarmes vont bientôt avoir le droit d’entrer, en dehors de leur service, dans les établissements recevant du public (ERP) munis de leur arme de poing. Le ministère de l’Intérieur a préparé la rédaction d’un décret à cette fin qui doit être publié au Journal officiel, a affirmé RMC jeudi 18 octobre.
Ces cinq dernières années, plus de 35 personnes ont été blessées et une tuée par des tirs de lanceur de balles de défense. Pourtant, dans ses instructions, le ministère de l’intérieur a abaissé la distance réglementaire. Une décision que la gendarmerie conseille de ne pas suivre.
Quatre mois après la mort de Nahel tué par un policier, juges et procureurs appliquent encore la circulaire Dupont-Moretti. Ni exemplaire ni banale, une audience comme beaucoup d’autres : tristes théâtres d’une justice aux ordres.
Extrait La Première ministre a présenté le 26 octobre ses mesures devant plus de 200 maires concernés par les révoltes survenues après la mort de Nahel. Derrière la panoplie autoritaire, la question des violences policières a été soigneusement évitée.
Il y a 18 ans, jour pour jour, Zyed et Bouna perdaient la vie suite à un contrôle de police à Clichy-sous-Bois. Il y a quatre mois, jour pour jour, Nahel se faisait tirer à bout portant par un policier, à Nanterre. Ces disparitions ont provoqué des révoltes dans les quartiers. Dès 2005, ces révoltes ont semé des graines. Le Bondy Blog en est le fruit.
Laurent Nunez, préfet de Paris, ose tout, et c’est à ça qu’on le reconnaît. Il annonce le 26 octobre qu’il compte encore interdire les mobilisations pour la Palestine. Alors que des millions de personnes défilent sans problème, de Sidney à New York en passant par Barcelone, en solidarité avec Gaza, la France est le seul pays à appliquer des mesures aussi liberticides.
Extrait Un policier du commissariat de Fort-de-France est incarcéré à la prison de Ducos depuis le week-end dernier. L’homme est accusé de viol aggravé sur une jeune femme, venue déposer plainte.
Extrait En Occitanie, des affaires pour le moins suspectes secouent le commissariat d’Auch (Gers) depuis des mois. De faux procès-verbaux auraient notamment été rédigés par la police.
Extrait Ces cinq dernières années, plus de 35 personnes ont été blessées et une tuée par des tirs de lanceur de balles de défense. Pourtant, dans ses instructions, le ministère de l’intérieur a abaissé la distance réglementaire.
Extrait L’homme de 41 ans jugé ce vendredi devant le tribunal correctionnel de Créteil (Val-de-Marne) a contesté avoir fait une « balayette » et giflé le détenu qui a porté plainte contre lui.
Extrait L’affaire débute en février 2022 dans une rue animée de Paris. Une jeune femme âgée de 34 ans dénonce une agression sexuelle et décide de porter plainte dans le commissariat voisin. Le lendemain, un policier la rappelle et lui laisse un message sur son répondeur. Le policier est persuadé d’avoir raccroché, mais l’enregistrement continue à son insu sur le répondeur de la jeune femme, alors qu’il commente le dossier avec ses collègues. « Évidemment, elle refuse la confrontation. C’est vraiment une pute. Comme par hasard. C’était juste pour lui casser les couilles, je suis sûr », lance-t-il.
Un policier et sa femme sont soupçonnés d’avoir effectué de fausses signatures pour évincer leur associé dans la gestion d’un snack. Le policier aurait également utilisé son poste pour régulariser le fourgon du snack qui n’avait pas de carte grise. Un troisième homme, lui aussi policier, est par ailleurs suspecté d’avoir aidé son collègue en levant l’ordre d’immobilisation qui concernait le fourgon de snack.
Extrait Les procureurs ont ciblé Florian D., un combattant revenant du Kurdistan syrien, en tant que cerveau, moteur et animateur du groupe dit du « 8 décembre 2020 ». Il est le seul des prévenus dont le Parquet national antiterroriste réclame le retour en détention.
Extrait L’Etat a été condamné par le tribunal administratif de Poitiers jeudi 26 octobre à verser près de 282 000 euros à Samuel Maigre, un homme blessé par le tir d’un gendarme en février 2017, lors d’une visite du président François Hollande sur un chantier ferroviaire à Villognon (Charente). Un tireur d’élite de la sécurité nationale, chargé de sécuriser les lieux, l’avait accidentellement atteint au pied droit.
Extrait Par miracle, aucun mort n’est à déplorer. Mais Ilan est catapulté à grande vitesse par-dessus le scooter et s’écrase au sol, en sang, blessé. Des policiers de la BAC, arrivés en renfort, se précipitent, le plaquent et le secouent brutalement. Ils menottent l’enfant qu’ils viennent de percuter. Celui-ci est placé en garde à vue pour complicité de refus d’obtempérer. Ainsi, au lieu de s’assurer de son état de santé et de veiller à sa sécurité, la première réaction de la police face à Ilan consiste à l’entraver pour le jeter en cellule.
Extrait Un policier municipal de Lille (Nord) a été placé en garde à vue lundi 23 octobre 2023 pour harcèlement sexuel sur une collègue. Les faits auraient eu lieu à plusieurs reprises, durant des patrouilles en février et mars.
Le 30 avril 2021, en pleine épidémie de Covid-10, les deux fonctionnaires Cyril A. et Randy S. étaient intervenus pour interrompre une soirée sauvage dans un appartement proche de la gare. Ils avaient notamment interpellé un jeune homme et sa compagne, une vidéo filmée par une voisine montrant Eliott frappé, étranglé et traîné au sol par les cheveux jusqu’à la voiture de la BAC, Marion poussée et gazée par un policier.
Extrait Plaqué sur le capot d’un véhicule, ce dernier a reçu ensuite un coup de tête, alors que, selon le parquet, « il n’y a pas de danger », avant d’être menotté, empoigné par les cheveux et conduit vers le véhicule de police. Le second policier – celui qui a été le plus sévèrement sanctionné – est vu repousser l’amie du jeune homme et la faire violemment chuter au sol à deux reprises. Cette dernière, une infirmière, a été blessée au coude.
Extrait Lundi, le tribunal correctionnel de Dunkerque jugeait le gendarme de Merville qui, en intervention à La Gorgue, a « tasé » un homme alcoolisé pendant 33 secondes. Le parquet requiert une peine de sursis simple. Délibéré le 13 novembre.
Au mois de juin dernier, quelques jours avant la mort de Nahel et le début des émeutes qui ont embrasé les banlieues, la Commission nationale de l’indemnisation de la détention devait se prononcer sur le cas de 8 jeunes mis en cause pour avoir tiré des cocktails Molotov sur des policiers à Viry-Châtillon en 2016. Ces jeunes, acquittés, ont fait jusqu’à quatre ans de détention provisoire alors qu’ils étaient à peine sortis de l’adolescence. Me Yaël Scemama est l’avocate de l’un d’entre eux. Elle déplore que l’institution peine à reconnaître leur « perte de chance » pour être justement indemnisés. Entretien.
C’est la 30e opération de ce type menée depuis le début de l’année par la préfecture de Police. Plus de 5 520 ont été prises en charge, dont 2 463 personnes orientées vers des structures d’accueil temporaire en région, en dehors de l’Île-de-France.
Note de lecture Le 6 décembre 2018, un lycéen de 16 ans perd un œil du fait d’un tir effectué avec un lanceur de balle de défense (LBD) par un policier. Une manifestation de gilets jaunes avait fait quelques dégâts en ville. Puis des lycéens et lycéennes et d’autres personnes se sont avancés vers le lycée Jean Moulin de Béziers et ont jeté des pierres vers les policiers et policières et gendarmes présents. Ceux-ci et celles-ci ont envoyé des gaz lacrymogènes et donc tiré avec un LBD.
Extrait À La Rochelle, le 15 octobre, un graffeur a été contrôlé par la police. Il était en train de dessiner un drapeau palestinien sur l’un des murs d’expression libre du Gabut, avec la mention « Freedom ». Les forces de l’ordre lui ont demandé ses papiers d’identité, qu’il n’avait pas sur lui. Il a été embarqué au commissariat et entendu.
Le parquet ne pouvait pas dans l’immédiat confirmer l’état de santé du jeune homme, mais une source policière et une source au fait des investigations assurent qu’il a été hospitalisé en urgence absolue, même si son pronostic vital n’est pas engagé.
« Sévices graves ou actes de cruauté envers un animal domestique détenu », c’est sur cette qualification qu’un militaire de 41 ans est renvoyé devant le tribunal correctionnel de Lisieux. En l’occurrence, détaille la procureure de Lisieux Delphine Mienniel, « des claques sur les naseaux et sur le ventre, des coups de pied, et même des coups de fourche dans les flancs ».
Le ministère de l’Intérieur affirme qu’Ibrahim a 22 ans. Il en a pourtant six de moins. Pour pouvoir expulser des étrangers, des policiers font grandir des mineurs non accompagnés d’un simple coup de crayon. Une pratique illégale.
En septembre 2023, un homme jugé au tribunal correctionnel de Châteauroux a lancé un code pénal en direction de la juge qui devait le juger. On a dû estimer que ce lancer vers une magistrate au sein d’un tribunal est un acte bien grave puisque, pour ce fait, il a été mis en détention provisoire, puis jugé et condamné à un an de prison ferme.
Titre modifié en OUBLIÉ DANS LES GEÔLES DU PALAIS DE JUSTICE DE BOBIGNY
Note de lecture
Un homme âgé de 24 ans s’était évadé, en juillet 2023, alors qu’il était en garde à vue dans une gendarmerie. Un mandat de recherche européen a été lancé et il a été arrêté à Barcelone. Pour le transférer vers Toulouse où il doit être jugé on l’envoie en France en passant pas Roissy ? De Roissy on l’amène au tribunal de Bobigny. Là, on lui dit qu’il sera placé à la prison de fleury-Mérogis, en attendant son transfert à Toulouse et… on l’oublie dans une geôle du tribunal de Bobigny.
L’engin est présenté comme «polyvalent». Sous le capot, 300 chevaux, et sur le véhicule : un tas d’instruments inquiétants. Une mitrailleuse capable de tirer jusqu’à 1000 coups à la minute. Une caméra d’une portée de 9 kilomètres de jour comme de nuit. Des micros sophistiqués permettant de détecter les tirs. Un lance-grenades qui permet de tirer 30 coups en une seule fois.
Deux invités d’un mariage ont tiré au mortier d’artifice sur le parvis de l’hôtel de ville, samedi. Le cortège a fini par être dispersé par la police à coups de tirs de grenades de désencerclement et lacrymogène. Deux convives ont été interpellés, un troisième a été légèrement blessé à l’œil.
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Extrait
Ce dimanche, l’énorme dispositif militaire mis en place tout le week-end est passé à l’offensive. Les gendarmes ont chargé et tiré des grenades lacrymogènes et explosives, déclenchant un incendie dans l’herbe sèche d’un champ, des blindés ont été déployés contre une chorale, des enfants ont été gazés, le gaz lacrymogène a été tiré jusque sur le parking et devant la maison d’un octogénaire, des personnes âgées matraquées… Thomas Brail, le gréviste de la faim qui défend les arbres menacés par le projet a été évacué inanimé.
Elle se précipite, ouvre et se retrouve face à deux hommes cagoulés et armés. La jeune femme précise qu’elle n’a pas remarqué leur brassard « Police » et qu’ils étaient alors habillés en civil. Et pour cause, il s’agit de deux agents de la brigade anticriminelle (BAC), venus de Lyon pour interpeller une femme impliquée dans un trafic de stupéfiants. Elle tente donc de refermer la porte et se retrouve plaquée au sol, en peignoir, une arme braquée sur la tête
Dans un nouvel avis de la Commission nationale consultative des droits de l’homme publié ce 19 octobre, celle-ci appelle de nouveau les pouvoirs publics « à se saisir pleinement du problème de la rupture de confiance entre la police et la population ».
Photographe et journaliste, Ricardo Parreira travaille sur les symboles d’extrême droite dans la police. Il revient ici sur l’inquiétante arrivée en France de l’iconographie Thin Blue Line, qui fantasme les bleus en super-héros au-dessus des lois.
Nous sommes fin 2014, aux États-Unis. Depuis la mort d’Eric Garner et de Michael Brown, deux Noirs américains tués par des policiers pendant l’été, le mouvement Black Lives Matter [La vie des Noir·es compte] s’insurge dans tout le pays contre les violences racistes de la police. Le 20 décembre, deux agents de la police de New York sont tués à Brooklyn, en représailles. En réaction, trois de leurs collègues créent le mouvement Blue Lives Matter [La vie des bleus compte] afin de soutenir les forces de l’ordre face aux accusations de violences et de racisme. Leur symbole ? Une mince ligne bleue (thin blue line). Pour ses partisans, cette ligne représente la police comme dernier rempart contre le chaos, protégeant le bien contre le mal et la population contre les criminels. Un symbole qu’ils prétendent apolitique, censé exprimer une forme d’hommage à la police comme institution.
Mercredi 18 octobre 2023, un réseau de proxénétisme de Saône-et-Loire a été jugé par le tribunal correction de Mâcon. Parmi les sept personnes devant la justice, il y avait une gendarme de 20 ans, tombée dans la prostitution pour payer une opération de chirurgie esthétique.
Nelson Goncalves écope d’un an de prison avec sursis probatoire de deux ans. Le prévenu devra justifier de soins psychologiques et devra suivre un stage de sensibilisation aux responsabilités parentales.
Extrait : Selon Stéphane Vonthron, représentant du bureau de la CGT dans le Nord, le secrétaire départemental Jean-Paul Delescaut ainsi qu’une salariée ont été interpellés «à 6 h 20 chez eux par des policiers cagoulés, pour apologie du terrorisme, en raison de notre soutien au peuple palestinien». Il a précisé à l’AFP que l’arrestation pour «apologie du terrorisme» avait «bien été notifiée» à Jean-Paul Delescaut, «devant sa femme».
Extrait : On pensait avoir touché le fond avec le «soutien inconditionnel» du gouvernement à Israël, à l’interdiction totale de toute manifestations pour la Palestine et aux torrents de diffamations contre la France Insoumise, mais non, on creuse encore.
Extrait : Vendredi 20 octobre vers 6h, la police nationale a procédé à l’évacuation d’un des bâtiments du squat. À 9h, des ouvriers étaient en train de murer les entrées des numéros 12 et 14 de la rue de Sarlat et l’évacuation était toujours en cours. Sur place, Nicolas Fuchs, coordinateur régional de Médecins du Monde, était tenu à l’écart du lieu de l’évacuation et ne pouvait parler qu’aux personnes qui l’ont quitté avant l’arrivée des forces de l’ordre.
Un gendarme de 52 ans en poste dans le Loir-et-Cher est mis en examen pour viols et torture sur deux femmes et pour avoir commis sur elles des actes de barbarie.
L’affaire commence le 24 mai 2022, lorsqu’un médecin légiste signale des viols commis sur une personne vulnérable suivie en psychologie comme bipolaire. Interrogée, celle-ci déclare avoir connu le gendarme sur un site de rencontres, mais il utilisait un faux nom. Elle décrit des actes que le gendarme va reconnaître en déclarant qu’il s’agissait de « jeux acceptés ».
Il a pratiqué sur elle des pénétrations, notamment anales, à l’aide d’une bouteille. Il l’a forcée a manger des excréments, « jusqu’à la suffocation » dit-elle , en la menaçant à l’aide d’un couteau sur le ventre. Elle aura neuf mois d’ITT.
Au tribunal de Créteil, 3 jeunes de 19 à 22 ans, Idriss, Belmelhel et Pascal, étaient jugés pour avoir, lors des révoltes suite à la mort de Nahel, dérobé un camion, puis, à l’aide de ce camion, cassé le mât d’une caméra de vidéosurveillance et aussi pour avoir participé à l’attaque et la destruction des locaux de la police municipale à Villecresne (Val de Marne). Par ailleurs, un mineur avait déjà été jugé pour les mêmes événements. Ils ont été reconnus sur les vidéosurveillances de la ville, avant qu’ils ne cachent leurs visages.
Extrait : Trois mois après la mort de Nahel, tué par un tir policier à Nanterre, les jeunes interpellés pour leur participation aux révoltes retrouvent peu à peu la liberté. Des milliers de condamnations de circonstance qui ne résolvent pas les problèmes plus profonds. Témoignage de l’un d’eux, innocenté après plusieurs semaines de détention.
Extrait : « J’ai montré ma carte de presse, mais le policier m’a dit qu’il s’en ‘fiche’ et qu’il n’en avait pas besoin, m’accusant de participer à une manifestation interdite », a déclaré la journaliste, qui a préféré rester anonyme par crainte d’être « persécutée davantage par la police », a-t-elle déclaré à Anadolu.
Extrait : Filmée mercredi soir, on y voit des policiers municipaux s’adresser au gérant du «Chamas Tacos», un restaurant de fast-food à Valence (Drôme), et le menacer d’une fermeture administrative.
Extrait : Dans la nuit de samedi à dimanche 15 octobre, un deux-roues est entré en collision avec un véhicule de la police aux frontières à Roquebrune-Cap-Martin. Dans cet accident, Thomas Manna, 28 ans et originaire de Vintimille, est décédé. Sa famille révèle dans la presse italienne ne pas avoir été prévenu par les autorités françaises et s’être rapprochée d’un avocat.
Extrait : Un jour avant un meeting réclamant la libération du plus vieux prisonnier politique de France, Georges Ibrahim Abdallah, la préfecture de Paris l’a interdit. Pour justifier cette mesure autoritaire, l’État n’hésite pas à aligner les mensonges et accusations graves.
Extrait : La journaliste Ellen Salvi de Médiapart s’étonne : «Comme chaque année, les militants associatifs voulaient se rendre près de la plaque du 17 octobre pour jeter des fleurs dans la Seine en hommage aux Algériens tués par la police en 1961. Ils en ont été empêchés par les forces de l’ordre qui ont bloqué l’accès au pont St-Michel.»
Extrait : Une sinistre arithmétique qui vient résumer les circonstances de l’accident qui a causé la mort de Geneviève et Florencio Duron, 69 et 71 ans, au soir du 26 février 2019. Le véhicule du couple était à l’arrêt dans un embouteillage quand il a été embouti par une voiture arrivant à vive allure derrière eux. « La voiture de mes parents a été littéralement broyée », raconte leur fils, Olivier Duron. Les retraités sont morts sur le coup.
Un policier de la BAC de Compiègne soupçonnait sa compagne d’infidélité. Le 18 juillet 2023, il rentre tard dans la nuit après avoir terminé son service. Sa compagne dort, il en profite pour fouiller dans son téléphone et s’aperçoit qu’elle a eu une longue conversation avec un homme. Une dispute éclate au cours de laquelle elle se heurte à un meuble. Puis le policier sort son arme de service et crie « Avoue ou je tire ! ». Elle se réfugie chez sa mère avec leur enfant.
Extrait : Des matelas au sol, des chambres bondées. 743 détenus pour 575 places réelles, c’est le constat de la prison de Domenjod. On ne parle pas de surpopulation carcérale car cela ne concerne pas l’ensemble du bâtiment.
Extrait : Un chauffeur de bus, un travailleur associatif, un gazier racontent la matraque, les menottes, les gardes à vue et les suites judiciaires qu’ils ont subies après s’être mobilisés contre la réforme des retraites.
Extrait : Le premier, qui était brigadier-chef à Paris avant d’être radié, a été condamné à un an de prison avec sursis et une interdiction d’exercer une fonction publique pendant trois ans. L’homme, absent au procès, a notamment été reconnu coupable de faux et usage de faux en écriture pour avoir sollicité une réquisition judiciaire afin de géolocaliser une personne via son opérateur téléphonique. (suite…)
Extrait : Le tribunal de Châlons-en-Champagne a condamné le 16 octobre un policier de Châlons-en-Champagne pour violences. Ce dernier compte d’ores et déjà faire appel de ce jugement.
Extrait : Mis en examen dans trois différentes affaires d’agressions sexuelles sur mineures, le major de police Maurice Joseph-Auguste est passé en comparution immédiate ce mardi [le 17 octobre].
Extrait : Cinq ans qu’il défend Mathieu Burellier, qui a porté plainte contre la police aux frontières (Paf) de Montgenèvre (05). Une voiture l’a renversé et lui a roulé sur le pied en mai 2017, lors d’une manifestation dans le village situé à la frontière italienne dans les Hautes-Alpes. À son volant, Christophe A., un agent de la Paf, 54 ans le jour des faits, aujourd’hui à la retraite.
Extrait : Employé au noir pour assurer la sécurité d’un des cabarets, Claude Da Luz, à l’époque brigadier-chef dans la police nationale, a été condamné à neuf mois de prison sous surveillance électronique et à une amende de 7.000 euros. En 2018, il avait mortellement atteint un client menaçant, à l’extérieur du cabaret. Mis en examen, il plaide la légitime défense.
Extrait : Ce samedi 14 octobre 2023, vers 15 heures, un jeune détenu de 23 ans a été retrouvé pendu dans sa cellule a révélé Antenne Réunion ce mardi 17 octobre.
Extrait : Mariam Abudaqa est née en 1951 à Gaza. C’est une militante palestinienne et intellectuelle féministe, membre du Front Populaire de Libération de la Palestine et de l’Union Générale des Femmes Palestiniennes. Sa vie est marquée par un engagement sans faille autant que par des guerres, des blocus et des bombardements israéliens.
Extrait : Non seulement la France est l’un des seuls pays au monde à interdire les rassemblements pour la Palestine, mais sa police arrête et réprime des militant-es juifs et juives qui sont solidaires du peuple de Gaza. Ces personnes seront-elles aussi qualifiés de «complices du terrorisme», «d’islamistes» ou «d’antisémites »? Le fanatisme pro-israélien du gouvernement est sans limite.
Ce n’est pas un ex-gendarme mais un gendarme en fonction en poste à Luxeuil-les-Bains en octobre 2022 qui a été jugé en 2023, au tribunal de Vesoul pour avoir commis les actes suivants : – falsification d’un test PCR – révélation des informations sur des contrôles de gendarmerie. Pour ce fait précis (mais pas pour le reste) il obtiendra la relaxe, son avocat plaidant qu’il n’en a tiré aucun bénéfice et qu’il a agi par « excès de gentillesse ».
Extraits : Il sait qu’il va passer sur le gril. Car il doit répondre de faits de harcèlement sexuel, corruption de mineur et détention de l’image d’un mineur présentant un caractère pornographique. (…) (suite…)
Extrait : Ce matin, des policiers sont venus réprimer le blocus du lycée Jacques Decour à Paris dans le cadre de la journée interprofessionnelle du 13 octobre. Une répression durant laquelle un policier a menacé les lycéens à coup de taser !
Procédure rare, le commissaire Rabah Souchi, 54 ans, est poursuivi pour « complicité de violence par une personne dépositaire de l’autorité publique », en sa qualité de chef opérationnel du dispositif sécuritaire déployé pour cette manifestation interdite.
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Note de lecture :
Ce 13 octobre 2023, jour de mobilisation nationale pour les salaires et contre la vie chère, les élèves du lycée Balzac à Tours bloquent l’entrée. Ils sont sur les trottoirs et ne bloquent donc pas la circulation.
Extrait : TRIBUNE. L’interdiction des distributions de nourriture par la préfecture de police de Paris dans des secteurs du Nord de la capitale est « une décision scélérate, inhumaine et porteuse de désarroi » dénoncent des organisations politiques, syndicales et associatives.
Extrait : Le tribunal de Coutances (Manche) a rendu son jugement le 11 octobre 2023 : il a estimé que les violences aggravées sur les enfants étaient caractérisées, mais prescrites.
Extrait : La police vous interpelle ? Pas de chance… Que ce soit dans une manif, lors d’une action collective ou dans une histoire qui n’a rien à voir avec la politique, ne paniquez pas. Cette bande dessinée d’Ana Pich vous explique le déroulement d’une garde à vue, vos droits et les conseils essentiels à avoir en tête lorsque vous êtes placé-e en garde à vue.
Extrait : A Tarbes (Hautes-Pyrénées), une policière jugée comme exemplaire par ses collègues a été condamnée pour vol. Elle récupérait l’argent des saisies et faisait les poches des défunts sur la voie publique.
Extrait : Les agents pénitentiaires ont découvert le corps sans vie du jeune homme ce jeudi 12 octobre 2023. Selon les syndicats, il était libérable à la fin du mois. Une enquête a été ouverte.
Extrait : Le prévenu avait été identifié après avoir filmé l’incendie et avoir diffusé les images sur Snapchat. Pour sa défense, le mis en cause a évoqué un « effet de groupe » associé à sa volonté de filmer pour « faire de l’audience ». Il a cependant nié toute participation à l’incendie.
Note de lecture Valentin Gendrot est un journaliste qui s’est infiltré dans la police pendant 2 ans. Il en a tiré un livre intitulé « flic » publié en septembre 2020. Il y parle, entre autres choses, de racisme et d’actes violents commis par les policiers avec lesquels il travaillait.
Extrait : Il est soupçonné de violences répétées sur son ex-conjointe entre mars 2017 et mai 2023 et de violences sur son fils, mineur de moins de 15 ans, « en présence d’un ou plusieurs mineurs », entre novembre 2022 et août 2023, a rapporté le parquet de Créteil. D’après Le Parisien, « des ITT [incapacité totale de travail] supérieures à huit jours ont été retenues concernant les faits retenus contre la conjointe de Jérôme Jimenez ».
Extraits : Alors que la manifestation se déroulait dans le calme, sans aucun trouble à l’ordre public, la police a chargé les manifestants de la place de la République à coup de grenades lacrymogènes et de canon à eau, les poussant dans les rues de Paris.
En août 2023, on a pu voir sur les réseaux sociaux un détenu se baigner dans une petite baignoire gonflable, dans sa cellule. Et, en fait, cette piscine circulait de cellule en cellule. Il s’agissait d’un trentenaire qui purgeait une longue peine en prison centrale à Valence. Une enquête interne a immédiatement été ouverte.
Le mardi 10 octobre 2023, trois surveillants de la maison d’arrêt de Strasbourg sont jugés au tribunal correctionnel. Ils sont poursuivis pour violences : un jeune homme qui arrivait à la prison a refusé de donner son téléphone à une surveillante sous prétexte que c’était une femme. Selon Romain G. , le plus gravement mis en cause, il se serait alors montré menaçant. Romain G. dit qu’il a voulu protéger sa collègue Estelle G. et qu’il a tenté de mettre le jeune homme au sol, aidé par un autre collègue, Davy B. (suite…)
Extrait : Saisie par plusieurs associations, la plus haute juridiction de l’ordre administratif a rendu mercredi 11 octobre une décision importante, enjoignant au ministère de l’Intérieur de rendre effectif le port du numéro d’identification des forces de l’ordre.
Extrait : La rapporteuse publique, dont le rôle est d’apporter une analyse juridique à la formation de jugement, estimait cependant que ces éléments permettent de présumer de l’existence de pratiques «graves», «répandues» et «ne se limitant pas à des dérives individuelles comme le prétend le ministère de l’Intérieur».
Extrait : L’avocat de la famille de la victime, Maître Paul Sollacaro, a salué une « décision particulièrement lourde », dans une procédure « rare », contre un membre des forces de l’ordre.
Extrait Près d’une centaine de détenus du centre pénitentiaire de Seysses protestent ce mardi 10 octobre après-midi contre les brouilleurs de téléphonie installés par la direction de la prison. Ils refusent de retourner dans leurs cellules.
Extrait : Le procès du commissaire, qui a ordonné la charge policière ayant gravement blessé Geneviève Legay en 2019, se tient ce 13 octobre à Lyon. « C’est la première fois depuis 70 ans qu’un donneur d’ordre devra rendre des comptes devant la justice » souligne Attac France.
Extrait : Ce texte dresse un « bilan du respect par la France des obligations découlant de son adhésion au Conseil de l’Europe » et s’attarde sur plusieurs points, comme le « problème systémique » de la surpopulation carcérale, les « inquiétudes » sur la « concentration dans le secteur des médias » ou le besoin de « transparence » concernant « l’action des forces de l’ordre ».
Extrait : « On ne sait jamais à qui on a à faire« , se désole un proche du major de police Maurice Joseph-Auguste. Ce dernier a été placé en détention provisoire avant le passage devant le juge dans deux semaines. Il est mis en examen pour trois agressions sexuelles sur mineures.
Extrait : Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin s’est rendu à Toulouse, samedi 7 octobre, pour satisfaire les ambitions sécuritaires du maire Jean-Luc Moudenc. Alors que le gouvernement renforce son arsenal répressif après des mois de contestation sociale, cette visite illustre le rôle joué par le maire de Toulouse : une vitrine de la politique sécuritaire du gouvernement.
Extrait : La préfecture du Puy-de-Dôme a ouvert une enquête administrative après des témoignages faisant état de policiers prenant ostensiblement des selfies avec le patron du RN lors d’un salon de l’élevage le 5 octobre.
Article de presse et vidéo gratuit-e-s disponibles
Extrait : La cellule investigation de Radio France et Médiapart viennent de révéler les premiers éléments de l’enquête de l’IGPN suite au décès par balle d’Alhoussein Camara, le 14 Juin dernier à Angoulême. Le jeune homme de 19 ans est mort d’un tir policier au cours d’un contrôle alors qu’il se rendait en voiture à son travail. Les éléments révélés par les deux médias pointent des contradictions dans le récit des événements, livré par le policier auteur du tir.
Extrait : Le jeune serveur de 23 ans a été condamné à cinq mois de prison et devra effectuer un stage de citoyenneté, suivre des soins et indemniser les quatre autres policiers présents ce jour-là de 200 euros, et de 300 pour le militant d’extrême-droite.
Extrait : Les édiles sont-ils tombés sur la tête ? Dans la ville de Bergerac, commune de Dordogne de 28.000 habitants, la librairie La Colline aux livres a reçu une étrange visite. Trois agents de la police municipale se sont présentés, avec la mission de faire supprimer… un post sur Facebook, sur ordre de la mairie.
Extrait : Après quatre ans de procédure, le policier Jérémie A. a comparu devant le tribunal de Bobigny pour des violences dans le cadre de l’interpellation de Lamine Ba, un médiateur de la ville de Sevran (Seine-Saint-Denis).
Extrait : Selon nos informations, les lieux de l’accident ne seraient pourvus d’aucun dispositif de surveillance. Et aucun témoin n’aurait assisté au drame. Par ailleurs, les trois motards de la police municipale ne disposaient d’aucune caméra-piéton sur eux ou sur leurs engins. Les trois policiers ont été auditionnés pour livrer leur version des faits.
Extrait : Il se rendait à son travail de nuit à moto et a franchi un feu rouge puis percuté un piéton, vendredi soir. Ce dernier est entre la vie et la mort. Blessé, le fonctionnaire a été placé en garde à vue à l’hôpital.
Extrait : Jeudi 5 octobre 2023, à Moissac en Tarn-et-Garonne, un homme armé d’un couteau et menaçant s’est retranché à son domicile. Un gendarme à ouvert le feu et l’a blessé à la main.
Extrait : Les faits auraient été commis entre 2021 et le courant de cette année. Affectés au Groupe de sécurité de proximité (GSP) de Cavaillon, ils étaient alors visés par une enquête interne pour faux en écriture et trafic de stupéfiants
Extrait : Il indique que son client est « dans l’incompréhension totale » et qu’il s’agit « d’une agression particulièrement violente » qui a conduit à « une fracture au niveau du cou ».
Extrait : Selon ce rapport de l’organe de contrôle interne de la police française, relayé par la presse, 38 personnes sont décédées à la suite d’une action de police au cours de l’année 2022, dont 22 après un tir, précisant que sur ces 22 tirs, 13 sont liés à un refus d’obtempérer.
Extrait : L’avocate du jeune homme avait plaidé pour une relaxe, reconnaissant que son client a bel et bien filmé et diffusé des images prises lors des émeutes, il n’y a dans le dossier qu’une seule image – extraite de la vidéo diffusée – « sur laquelle on voit trois jeunes, de dos, avec une poubelle qui brûle ». Donc une image de dégradation, et non d’agression, argue l’avocate. « D’ailleurs, les commentaires postés sur TikTok évoquent des dégradations, pas des violences », souligne-t-elle, selon des propos rapportés par le Bien public.
Extrait : Les détenues de la prison des femmes de Rennes ne pouvaient plus boire l’eau de leur cellule cet été. L’administration pénitentiaire assure que tout est rentré dans l’ordre. Il aura fallu un mois et demi.
Extrait : Ce jeudi 5 octobre, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin intervenait devant la «Commission d’enquête sur les groupuscules violents de l’Assemblée Nationale». Une commission chargée de criminaliser le militantisme de gauche, suite à la manifestation de Sainte-Soline. Le Ministre, issu de l’extrême droite, a exposé les choses avec une clarté foudroyante …
Extrait : Les enfants ont relaté des coups de cravache Dès le début de l’audience, la présidente du tribunal a précisé qu’elle était mal à l’aise avec ce dossier : le prévenu avait des responsabilités au sein de la gendarmerie, l’enquête a été menée par des gendarmes et le contrôle judiciaire effectué par des gendarmes.
Extrait : Le cycliste, un septuagénaire nazairien, est décédé malgré les tentatives de réanimation prodiguées pendant 45 minutes, après la collision survenue à 10 h 06 à hauteur du 175, boulevard Jean-de-Neyman, juste devant le CIS (Centre d’intervention et de secours).
Extrait : Rebondissement dans l’affaire Loïc Louise, du nom de ce Réunionnais de 21 ans mort à la suite d’un tir de taser à Orléans, en novembre 2013. Près de dix ans après les faits, le gendarme auteur du tir a été mis en examen pour homicide involontaire. Un procès va donc se tenir. Un soulagement pour la famille Louise.
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Extrait : Sur cette vidéo amateur, on voit les forces de l’ordre charger tentes et effets personnels dans des camions. Le campement est vide, ses occupants sont partis prendre leur repas de la journée. « Ça a duré dix minutes, maximum », affirme un témoin oculaire. L’association Solidarité Migrants Réfugiés (Solmiré) fustige « un acte d’une extrême violence, seule réponse des institutions ».
Extrait : Il est passé dans le camp des condamnés. Un policier toulousain de 54 ans, déjà suspendu après des plaintes pour harcèlement sexuel, a été condamné lundi à un an de prison pour des agressions sexuelles dans l’espace public, indique son avocat, Cédrik Bréan, confirmant une information de La Dépêche du Midi. L’homme a comparu pour avoir abordé deux femmes dans la rue et leur avoir touché les fesses, au cours du mois de septembre.
Extrait : Le 1er juillet au soir, une bande de 4 policiers de la BAC croisent Hedi et un ami dans une rue de Marseille. Ils lui tirent dessus : une balle en caoutchouc en pleine tête. Hedi s’effondre, gravement blessé. Les policiers le traînent au sol pour aller le tabasser dans une ruelle et l’abandonnent là. Laissé pour mort.
Extrait : Briançon, le 2 octobre 2023 – La semaine dernière, la préfecture des Hautes-Alpes a annoncé l’arrivée, dès le jeudi 21 septembre, de 84 effectifs supplémentaires dédiés au renforcement des contrôles à la frontière franco-italienne. Depuis, des interpellations se multiplient autour de la frontière, jusque dans la ville de Briançon, et même au-delà, où la police traque les personnes exilées pour les chasser de l’espace public. Or, si la préfecture se targue de respecter la loi, il n’en est rien et ces pratiques policières et préfectorales sont illégales et dangereuses.
Le 28 septembre 2023, à Saint-Nazaire se déroule la reconstitution judiciaire d’un meurtre. On ne peut pas voir ce qui se passe car des bâches plastiques ont été tendues, un périmètre de sécurité a été installé et il y a de nombreux policiers. Parmi plusieurs journalistes présents, se trouvent deux membres de la rédaction de Presse Océan. Aucune tension n’est perceptible aux environs.
Extrait : La scène fait froid dans le dos. Un véhicule qui peine à se frayer un chemin, avant d’échapper à l’objectif de la caméra qui le filme depuis un endroit surélevé, avec en toile de fond plusieurs coups de feu tirés par des policiers.
Extrait : Car celui-ci ne s’est pas présenté comme le responsable de l’accident. Et plusieurs auditions et témoignages auront été nécessaires pour faire « accoucher la reconnaissance de la vérité ».
Pire, dans un premier temps, ce sont les occupants d’une voiture qui se trouvaient derrière lui, et qui n’étaient pas responsables de l’accident, qui seront entendus par les gendarmes. L’auteur, lui, fera mine de rien, se mêlant à ses collègues gendarmes pour faire la circulation pendant le drame.
Extrait : Deux surveillants pénitentiaires, dans la nuit du vendredi 29 au samedi 30 septembre 2023, ont été refoulés d’un bar, à Caen (Calvados), à cause de leur état d’ivresse. Ils sont revenus et l’un d’eux a donné un violent coup de bouteille au barman, devant l’établissement. L’homme de 27 ans, placé en détention provisoire, a été jugé en comparution immédiate, lundi 2 octobre 2023.
Extrait : Emmanuel Macron a dévoilé lundi, dans le Lot-et-Garonne, la carte des 238 nouvelles brigades de gendarmerie. La moitié des députés RN et LR vont avoir une brigade supplémentaire.
Extrait : À quoi joue la préfecture de police de Paris ? Elle vient d’annoncer la promotion du commissaire Paul-Antoine Tomi au poste d’adjoint au sous-directeur de l’ordre public de l’agglomération parisienne. Un joli poste pour ce policier soupçonné de violences policières, frère de Michel Tomi, surnommé « le parrain des parrains », qui selon Mediapart, lui aurait régulièrement envoyé d’importantes sommes en liquide.
Extrait : L’ancien secrétaire général de Synergie Officiers, Patrice Ribeiro, était poursuivi pour « injure publique » devant le tribunal correctionnel de Paris, lundi 2 octobre. En novembre 2020, il s’en était pris à l’élu de La France insoumise dans un tweet.
Extrait : Jusqu’à six mois de prison avec sursis ont été requis contre deux policiers de la Bac marseillaise accusés de violences lors d’une intervention dans le centre-ville après la diffusion d’une vidéo dans la presse, pièce maîtresse de ce dossier
Extrait : C’était LA «grande» mobilisation de soutien à la police. Relayée par la plupart des grands médias, notamment les chaînes d’infos en continu regardées par des millions de personnes, appelée par toutes les stars de Cnews, et initiée par le fasciste Jean Messiha.