Après la violente évacuation du théâtre parisien qu’ils ont subie, le 18 mars, et un nouvel arrêté préfectoral pour les déloger des quais de Seine où ils se sont réfugiés, des centaines de jeunes sans abris restent sans perspective d’hébergement.
Signé du directeur de la police nationale de Loire-Atlantique (DIPN), Philippe Jos, le document, daté du 20 novembre 2024 et dont l’existence a été révélée par Presse Océan le 26 février 2025, invite les agents de police à transmettre les dossiers de personnes étrangères en situation régulière et placées en garde à vue « pour des délits jugés graves » aux services de la préfecture chargés de traiter les demandes de titres de séjour.
Policier aux frontières depuis plus de 10 ans au centre de rétention de Cornebarrieu, près de Toulouse, Franck était jugé, ce jeudi, pour six agressions sexuelles sur des personnes sans-papiers.
Ce mardi 18 mars à Paris : des centaines de policiers suréquipés pour jeter à la rue des centaines de mineur-e-s sans ressource. Des images de la Gaîté lyrique qui illustrent l’ignominie du gouvernement français.
Le groupe raconte avoir tenté, un peu plus tôt, de traverser la Manche à bord d’une embarcation, mais que le moteur était tombé en panne peu après le départ de la plage. Le vent et les vagues avaient alors ramené le bateau vers les rochers le long de la côte, et un gendarme, présent à cet endroit, aurait percé l’un des boudins, provoquant un mouvement de panique et la noyade d’une femme à bord.
Bientôt une centaine de personnes à la rue, dont une trentaine d’enfants et beaucoup de personnes présentant des problèmes de santé sérieux, dans les rues de Strasbourg.
Une manifestation a eu lieu mardi devant le tribunal judiciaire de Bayonne à l’appel du collectif « j’accuse » pour soutenir sept militants poursuivis pour avoir aidé 36 migrants à franchir la frontière à Hendaye lors de la Korrika en mars 2024. Leur procès est renvoyé, à leur demande, au 7 octobre.
Il n’y a pas de petite ni d’indigne victoire dans les croisades du ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau. Le 22 janvier, les chiffres d’expulsion de la Place Beauvau ont enregistré trois nouvelles « prises en charge » : une mère célibataire burkinabé et ses deux enfants. Sa fille, élève du collège Paul Verlaine de Maizières-Les-Metz (Moselle), a même été appréhendée dans l’enceinte de l’établissement par les gendarmes. Et les forces de l’ordre ont héroïquement raccompagné ces dangereuses sans papiers à la frontière… belge, comme l’a rapporté le Républicain Lorrain.
À l’occasion de la 8e Nuit de la solidarité ce jeudi, près de 150 réfugiés sans-abri se sont réunis dans le XIXe arrondissement pour dénoncer leur situation et interpeller les pouvoirs publics. Les familles auraient été nassées par les forces de l’ordre.
La police est intervenue tôt ce lundi matin pour commencer l’évacuation des demandeurs d’asile et réfugiés africains installés au lycée Younoussa Bamana depuis le passage du cyclone Chido. Une incertitude demeure sur le lieu de leur prise en charge, alors qu’un barrage routier a été installé pour empêcher leur installation à Kawéni.
Bébé laissé sur le trottoir alors que la mère est arrêtée, coups de poings et de pieds à la tête sur un homme tenu à terre. Scène de bavure quotidienne à Mayotte avec vidéo à l’appui qui illustre la violence systémique sur le territoire, poussée par une course effrénée aux expulsions.
Tout au long de l’année, ils tentent de vendre des souvenirs aux passants qui arpentent les abords du lieu le plus touristique de Paris. En amont des Jeux olympiques, ils décrivent un stress permanent face à une présence policière élevée qui tente de les chasser.
La décision-cadre de la Défenseure des droits du 25 avril dernier pointe des “atteintes multiples aux droits” des personnes migrantes traversant la frontière franco-italienne, dans les Hautes-Alpes notamment.
Arrivés dans la gare de Calais ville, ce même groupe a de nouveau été contrôlé dans un autre TER. « Les forces de l’ordre ont d’abord effectué un tri des personnes dans le wagon au faciès avant d’entrer avec les gazeuses braquées sur les personnes et en tenant un chien par le collier prêt à être lâché », indique HRO. Certains auraient même été « frappés par des agents de police équipés de matraques », poursuit le communiqué.
Quand tu vas à l’isolement tu dois enlever tes claquettes, ton pantalon, ton t-shirt, tu restes en boxer et en chaussettes. T’as froid, t’es humilié. Tu passes des heures enfermé dans cette petite cellule avec une fenêtre de 20 centimètres et un lit en fer. Alors normal, tu pètes un câble, tu tapes à la porte pour sortir, ou au moins pour avoir des vêtements pour te réchauffer. Et là les flics ils rentrent à plusieurs et ils te tapent. Y a pas de caméra. Ils se gênent pas. L’autre jour y a un jeune qui est sorti de là avec la tête toute gonflée, du sang plein la bouche…
«Hier matin, des policiers ont mis feu à une embarcation de personnes exilées qui tentaient de rejoindre le Royaume-Uni. Si personne ne devrait avoir à se retrouver dans cette situation, la violence et la prise de risque qui découlent de l’action policière est insupportable.»
En octobre 2022, la maire socialiste Johanna Rolland se rendait dans le bureau de Gérald Darmanin pour le supplier de lui donner plus de moyens pour «lutter contre l’insécurité», dans un contexte de discours médiatique anxiogène sur Nantes. La ville était présentée comme un coupe gorge – un récit largement démenti par les chiffres officiels, mais qui a été tellement répété par Cnews et BFM qu’il est rentré dans les esprits. Darmanin, malin, profitait de cette situation pour annoncer l’implantation à Nantes d’une compagnie de CRS 8, unité de super-flics ultra-violents qu’il venait de créer, et surtout un nouveau Centre de Rétention. Le Parti Socialiste aura donc réussi à transformer Nantes en champ de tir policier et en prison géante.
Des vidéos montrant les techniques d’intervention en mer de la police française dans la Manche ont été publiées par le journal Le Monde, ce samedi 23 mars. Thomas Chambon, coordinateur d’Utopia 56 à Grande Synthe, réagit à ces images. (suite…)
C’est un embarquement qui a tourné au drame, début mars dans le Nord, sous les yeux de policiers voulant empêcher un groupe d’exilés de prendre le départ.
Le 3 mars 2024, des centaines de migrants ont tenté la traversée de la Manche sur le littoral du Nord. Une nuit meurtrière au cours de laquelle Jumaa Alhasan, migrant syrien, a disparu. À ce jour il n’a pas été retrouvé. Plusieurs associations ont saisi le Parquet de Dunkerque pour rouvrir les recherches, qui ont été jugées trop courtes.
Vendredi 1er mars 2024, les occupants du gymnase Saint-Sernin, au centre de Toulouse, ont été évacués. Ils occupaient illégalement le site depuis plusieurs jours.
La ministre déléguée chargée des Outre-Mer Marie Guévenoux a confirmé le lancement dans les prochains jours de l’opération Wuambushu 2 et de l’évacuation du stade Cavani à Mayotte.
Quand on dit flics, il y a de tout : des réservistes de l’armée, la gendarmerie, la marine, il y a même la BAC, la PAF (Police Aux Frontières), et puis évidemment les CRS.