17/10/2025

Extraits

Sans sommation avant le lancer, ni annonce à la radio de service, il avait jeté une grenade, qui avait grièvement blessé plusieurs personnes et arraché la main d’un manifestant, Gabriel Pontonnier.

(…) «Malgré la dangerosité de la GLI-F4, un engin classé comme une arme de guerre, vous avez une accumulation d’imprudences» de Jacky D, «qui a dit lui-même qu’il ne voyait rien»

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16/10/2025

Extraits

«Arrivés à environ 10 mètres, [un policier] nous tire dessus avec un LBD, sans aucune sommation ni cri de leur part. Ma mâchoire explose sous la puissance du tir». Un street médic présent sur place le voit s’effondrer au sol, face contre terre. Il est conduit à l’hôpital Pompidou. Streetpress évoque «plusieurs fractures à la mâchoire et au palais, avec la perte de substance osseuse, de quatre dents et de 2,5 cm de lèvre supérieure». Ces blessures gravissimes lui valent 90 jours d’ITT, auxquelles s’ajoutent 30 jours pour «le choc sur l’état de son visage, des troubles du sommeil persistants, une hyper-vigilance, un sentiment d’insécurité ‘dès qu’il voit un policier’ et des ruminations anxieuses». Deux ans de reconstruction faciale suivront. Un visage et une vie fracassés, pour rien.

Le tribunal le confirme, «la menace représentée par David D. [n’a pas été] démontrée». Et pourtant. Pourtant le policier n’est condamné qu’à 6 mois de prison avec sursis. La raison invoquée par le tribunal ? «Ne pas entraver la poursuite de sa carrière». Le tribunal évoque «l’insuffisance d’effectifs» et le «manque de munitions» pour se justifier. Un crachat à la figure de David.

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14/10/2025

Extraits

Mais en retournant vers leur voiture, sur la rue Paul Valéry peu après 16h, le couple tombe sur une unité de la 11ème compagnie d’intervention qui bloque la rue.

(…) « Arrivés à environ 10m, [un policier] nous tire dessus avec un LBD, sans aucune sommation ni cri de leur part. Ma mâchoire explose sous la puissance du tir. »

(…) Conduit à l’hôpital Pompidou, les médecins constatent à David plusieurs fractures à la mâchoire et au palais, avec la perte de substance osseuse, de quatre dents et de 2,5 cm de lèvre supérieure.

(…) alors que c’était la première fois qu’il l’utilisait l’arme en situation, Romain P. a tiré 55 fois.

(…) L’avocate du fonctionnaire, Maître Anne-Laure Compoint, ne s’embarrasse elle d’aucune prudence :
Pendant près d’une demi-heure, l’avocate spécialiste des dossiers des forces de l’ordre, surnommé « Notre-Dame-des-Poulets » par Les Jours, enchaine à un rythme effréné les attaques et les moqueries contre les manifestants et les victimes de violences policières.

(…) Puis s’attaque à David D., cette « pauvre victime » qu’elle accuse de mentir, et marche en canard pour imiter — et tourner en ridicule — le manifestant qui s’avançait bras en l’air en direction des policiers. Devant les juges silencieux, elle continue en se frappant la mâchoire

(…) Si la parole de l’avocate est libre, le spectacle est abject. Dans le public, une femme mutilée venue assister aux débats « a envie de vomir ».

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02/10/2025

Extraits

Ils sont poursuivis du chef de «non assistance à personne en danger».

(…) Maria, une vendeuse de 19 ans, avait été atteinte à la cuisse par un tir de LBD alors qu’elle sortait de son lieu de travail, une boutique située dans une ruelle du cœur commerçant de la ville. Elle avait ensuite été frappée au sol par une quinzaine de policiers, à coups de pied et de matraques. Une photo prise à l’hôpital témoignait de la violence des coups : la tête partiellement rasée, elle affichait deux énormes cicatrices, symptôme de la fracture du crâne qui lui avait été diagnostiquée. La jeune femme souffre encore aujourd’hui de graves séquelles physiques et psychologiques.

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11/09/2025

Extrait

Réponse légitime et proportionnée ou succession d’imprudences ? Un CRS a comparu jeudi à Paris pour le jet d’une grenade qui avait arraché la main d’un manifestant lors de l’acte 2 des « gilets jaunes » en 2018.

(…) A l’époque, il avait 21 ans, avait validé sa formation de chaudronnier chez les compagnons du devoir et voulait monter son entreprise. « Tous mes projets sont tombés à l’eau », déclare-t-il, racontant avoir subi 25 interventions chirurgicales et être en dépression.

« On est une famille fracturée, cette grenade nous a détruit », déclare sa mère, qui relate les sept ans d' »enfer » qui se sont écoulés.

« Les policiers, ils ont le monopole de la violence légitime mais le revers de la médaille c’est qu’ils doivent être exemplaires », plaide Me Ainoha Pascual, une des conseils des parties civiles.

Or, « malgré la dangerosité » de la GLIF4, un engin classé comme une arme de guerre, « vous avez une accumulation d’imprudences » de la part de Jackie D, estime sa consoeur Me Emma Eliakim. « Il l’a dit lui-même, il ne voyait rien », poursuit l’avocate, pour qui ce tir a été fait « à l’aveugle ».

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VIOLENCES POLICIÈRES : PROCÈS REQUIS CONTRE UN POLICIER LYONNAIS QUI AVAIT FRAPPÉ UN GILET JAUNE

MEDIACITÉS


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Le policier avait porté des coups de matraque puis un coup de pied à la tête d’un manifestant à terre, lui causant une blessure occasionnant deux jours d’ITT.

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AFFAIRE LOGNONNE : LA CONTRE-EXPERTISE QUI DÉTRUIT LA VERSION POLICIÈRE

Le Media TV


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Francesco Sebregondi, fondateur d’Index, revient sur la contre-enquête menée par son ONG sur l’incident de la Bastille, où Jérôme Rodriguez a perdu un œil. En utilisant des technologies avancées, Index remet en question la version policière.
(…) L’enquête vidéo complète est à retrouver sur la chaîne YouTube d’Index : https://youtu.be/SyYX9E-Ax9c

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MUTILATIONS LORS D’UNE MANIFESTATION DE « GILETS JAUNES » : NON-LIEU POUR UN POLICIER

Brut.


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Le 24 novembre 2018, alors qu’une manifestation de « gilets jaunes » avait lieu à Paris, Maxime W., 29 ans, avait été mutilé dans l’explosion d’une grenade lancée par un CRS, se voyant prescrire 21 jours d’incapacité totale de travail (ITT).
Une information judiciaire avait été ouverte à Paris en mai 2019 pour violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique suivie d’incapacité supérieure à 8 jours.

(suite…)