Extrait Les produits marquants codés, utilisés pour marquer des individus soupçonnés d’avoir commis des violences, ne seront plus utilisés lors d’opérations de maintien de l’ordre, d’après les informations d’AEF info. Le ministère de l’Intérieur, qui a jugé les quelques utilisations peu convaincantes, préfère parler de la fin d’une « expérimentation » et évoque une « évaluation en cours ».
Article de presse et vidéo gratuit-e-s disponibles
Extrait La vidéo a été révélée par le journal Le Parisien et a été filmée au sein de l’école de police de Oissel, en Normandie. On y voit un jeune homme nommé Jordan subir une séance de torture : un formateur lui plaque un T-Shirt trempé sur le visage, et le force à chanter la Marseillaise en lui donnant des coups à l’estomac. Le tissu humide le fait suffoquer et les coups lui coupent le souffle. Dès qu’il essaie d’enlever le T-Shirt pour respirer, il est frappé à nouveau.
Extrait Dans le détail, 26,5 % des personnes placées derrière les barreaux sont des prévenus, incarcérés dans l’attente de leur jugement donc présumés innocents. Ces 19 885 détenus sont incarcérés dans les maisons d’arrêt qui ont les taux d’occupation parmi les plus hauts. Et dans ces établissements abritant les prévenus en détention et les personnes condamnées à de courtes peines, le taux d’occupation est de 147,6 %.
Extrait La dessinatrice Ana Pich’ était encore une fois présente à l’audience, qui a duré treize heures cette fois-ci. Un marathon de joutes verbales, d’écologie, de mauvaise foi et d’analyse d’un État policier en roue libre. Un procès hautement politique dont le verdict sera rendu le 17 janvier.
Mardi soir, cité Saint-Martin, où se déroulait un nouveau contrôle, un chien a attaqué et mordu au pied un CRS. Il a fait usage de son arme de service pour l’abattre.
Extrait Un combat judiciaire de longue haleine, marqué par de nombreuses incohérences : que ce soit la destruction de l’arme du tireur « par erreur » en 2018, la « disparition » de la dernière balle, les témoignages de policiers qui ne correspondent pas à l’expertise médico-légale et balistique, ou encore le fait qu’à huit policiers, ils aient été incapable de maîtriser un seul homme, tout indique que l’argumentaire de « légitime défense » avancé par les policiers ne tient pas la route. Pourtant, après un premier non-lieu contesté, la justice a décidé de blanchir les policiers et a tranché un deuxième non-lieu en mai 2023.
Extrait Alors que la police nationale intervenait vendredi 24 novembre à Saintes pour un différend familial, un homme de 29 ans a réagi très vivement à son interpellation puis à sa garde à vue. Une logorrhée d’insultes, des coups de pied, une morsure à une main… Ce mardi 28 novembre, le tribunal de Saintes jugeait en comparution immédiate un homme de 29 ans qui devait répondre de violences sur trois fonctionnaires de la police nationale, outrages à personnes dépositaires de l’autorité publique et dégradation d’un bien destiné à l’utilité publique. […] Après s’être retiré, le tribunal de Saintes a condamné l’homme à deux ans d’emprisonnement, dont une année avec sursis probatoire. Il a prononcé son maintien en détention.
Extrait Vus de l’extérieur, les bâtiments du centre pénitentiaire de Riom semblent aussi neufs que lorsque l’établissement a été ouvert, en janvier 2016. À l’intérieur, la situation est tout autre. Entre surpopulation, problèmes récurrents de fenêtres et cellules inutilisables, le fonctionnement de la prison laisse fortement à désirer.
Extrait Dans la nuit du samedi 25 à dimanche 26 novembre 2023, vers 2h du matin, un homme a été blessé par balle après un refus d’obtempérer lors d’un contrôle de gendarmerie à Saint-Vincent-de-Tyrosse dans les Landes […] deux enquêtes auraient été ouvertes. La première, menée sous l’autorité du procureur de la République de Dax, concerne l’auteur présumé du refus d’obtempérer et du délit de fuite. La seconde concerne le gendarme et elle devra déterminer les circonstances de l’usage de son arme de service.
Extrait Fondé en 2017, l’observatoire toulousain des violences policières sort son troisième rapport et en profite pour rappeler son rôle : « Mettre à disposition des journalistes, des hommes politiques, des associations et des citoyens, des éléments documentés leur permettant de se faire une opinion ». L’observatoire n’a pas de rôle politique. Son travail est scientifique, sous la houlette d’un laboratoire du CNRS. Il a pour vocation de documenter, d’analyser et de restituer ses observations à la société.
Extrait Cela veut dire qu’un policier ou un proche de l’enquête a fait fuiter volontairement la liste de noms à des individus dangereux. Cette affaire est extrêmement grave. D’autant que, dans les conversations entre néo-nazis, certains appelaient à s’en prendre aux mères des mis en cause, afin de les faire souffrir.
Le prévenu était sur le point de coller une affiche sur le rideau de fer d’un magasin Louis Vuitton. Mais un policier, en civil, ne l’a pas laissé faire, racontent nos confrères. Avec son pinceau, l’ouvrier viticole a alors badigeonné de colle à papier le visage et la veste du fonctionnaire. « Je n’ai pas compris que c’était un policier », a-t-il assuré lors de l’audience, en évoquant « un geste spontané ». L’homme a ensuite affirmé qu’il pensait avoir affaire à « un militant d’extrême droite ».
Extrait Le militant de la première Internationale et communard Eugène Varlin n’est pas mort, et il a décidé de continuer son engagement en synthétisant des ouvrages de sciences sociales pour Le Poing ! Aujourd’hui, premier résumé du livre de l’économiste Paul Rocher : « Que fait la police ? Et comment s’en passer ? » aux éditions La Fabrique (2022).
Extrait Jeudi 30 novembre aura lieu le procès de Cédric, poursuivi pour avoir été présent à une manifestation contre les violences policières suite à l’assassinat de Nahel le 27 juin dernier. Un rassemblement est appelé à 8h30 devant le Palais de justice de Chambéry pour le soutenir.
Dylan était détenu à Argentan (Orne) lorsqu’il avait déjà intenté à ses jours par pendaison. Il avait alors été interné en hôpital psychiatrique pendant huit jours, puis renvoyé en prison.
Mais deux semaines plus tard, il s’est suicidé. Il avait 22 ans. Le tribunal administratif a estimé que les services pénitentiaires ont manqué de vigilance et qu’il s’agit là d’une faute qui engage la responsabilité de l’Etat.
Extrait Poursuivi pour violence sur fonctionnaire de police, en marge de la manifestation contre l’A69 Ramdam sur le macadam, un trentenaire a été condamné à une peine d’amende pour refus d’obtempérer. Accusé d’avoir « foncé » sur des policiers à vélo, le dossier montre une réalité plus nuancée.
Extrait Condamné en septembre 2023 à dix ans de prison pour viols et violences conjugales, un policier de 45 ans a été remis en liberté après avoir fait appel. Ses victimes dénoncent cette décision judiciaire et craignent une récidive. Le nouveau procès devrait avoir d’ici deux ans maximum.
Extrait «Ils n’ont pas dû mener une enquête très poussée, parce qu’il a une bonne réputation de facho». Pire, quelques semaines plus tard l’élève qui a validé sa formation reçoit les honneurs : le 17 novembre, le sous-préfet lui remet son diplôme de police avec la carte du «meilleur élève» ! Une photo de cette remise de prix a même été publiée par l’école de police avec les mots clés #fierté et #honneur.
Extrait C’est un témoignage qui date d’il y a plus d’un an, on a traîné pour le retranscrire mais voilà on le publie quand même, il est issu d’une émission de radio de l’envolée, une prisonnière y raconte l’enfermement seule dans la chambre du CRA, sans droit ni de visite, ni de promenade, ni même de réfectoire. Un témoignage de plus qui montre l’arbitraire des règles imposées par la PAF aux personnes retenues en CRA.
Extrait Une enquête interne a été ouverte au centre pénitentiaire d’Orléans-Saran après qu’une femme a été oubliée dans un parloir où elle s’était rendue pour rendre visite à un détenu avant d’y passer la nuit entière du mercredi 15 au jeudi 16 novembre dernier.
Note de lecture Un représentant d’un syndicat de policiers et policières avait traité le député Ugo Bernalicis de collabo. Celui-ci avait déposé plainte pour injure publique. Le 9 novembre 2023, le tribunal correctionnel de Paris a relaxé ce syndicaliste policier.
Extrait Chaque année plus d’une centaines d’appels proviennent de compagnes de policiers ou militaires. Dénoncer un conjoint violent n’est jamais simple, c’est encore plus compliqué lorsqu’il est armé, assermenté et représente l’autorité.
Extrait Un policier agenais de 36 ans comparaissait à Auch ce jeudi pour répondre de violences, faux en écritures et insultes racistes, des faits survenus le 20 novembre 2022, à 3 h 30 du matin.
Titre modifié en « LE POLICIER AGENAIS CONDAMNÉ À 12 MOIS DE PRISON »
Un nouveau protocole entériné par le parquet de Paris prévoit que les viols conjugaux seront désormais traités par les commissariats, et non plus par la police judiciaire, réputée plus aguerrie. Cette décision suscite des inquiétudes de magistrats et d’avocats.
« C’EST SURRÉALISTE » : LE POLICIER NOMMÉ À LA TÊTE D’UNE NOUVELLE UNITÉ DE LUTTE CONTRE LES VIOLENCES INTRAFAMILIALES ÉTAIT À L’ÉPOQUE LUI-MÊME ACCUSÉ DE VIOLENCES
Extrait Très à l’aise, le gendarme se dit « référent sur cette thématique (des violences pas seulement conjugales, mais plus largement intrafamiliales) depuis trois, quatre ans ». Un sujet qu’il affirme connaître « en long, en large et en diagonale ». Interrogé sur les plaintes dont il fait l’objet, il ne fera « pas de commentaires ». Lui estime n’avoir « rien à se reprocher » ; son commandant, qui arrive peu après, ne dira rien de plus. Après ce tournage, l’ex-compagne apprendra le classement sans suite des plaintes déposées.
Extrait Aussi formateur à l’école de police, il s’en est pris à une vingtaine de femmes, parfois d’anciennes élèves. Il était déjà suspendu par l’IGPN, le voilà condamné à de la prison ferme. Un policier, ancien formateur à l’école de police de Toulouse, a été reconnu coupable jeudi de harcèlement sexuel et de mise en danger de la vie d’autrui par le tribunal correctionnel. Il a écopé de trois ans de prison dont 30 mois avec sursis.
Extrait Nouvelle affaire de corruption en préfecture de police. Un agent du service des étrangers a été incarcéré. Il faisait croire à des étrangers qu’il pouvait gérer leur dossier de régularisation. En échange, ils lui ont fait des cadeaux et donné de l’argent…
– Une très longue lettre de l’Infâme, un vieux correspondant de l’Envolée, prisonnier longue peine qui multiplie les peines internes pour ses révoltes et a déjà passé 23 ans derrière les barreaux dont beaucoup d’année à l’isolement. – Une lettre de Francis, « la surreprésentation de l’État », où il parle de la gestion sécuritaire des classes populaires par l’État, au dedans comme au dehors – On discute avec des membres d’À bas les CRA de la situation dans les centres de rétention administrative (CRA) du Mesnil Amelot, à côté de l’aéroport de Roissy et de Vincennes. – Appel d’un prisonnier du CRA de Vincennes pour dénoncer les conditions d’enfermement
Extrait Six ans après, l’Etat jugé coupable. La France a été condamnée pour «faute lourde» et devra verser 138 000 euros aux proches de Shaoyao Liu, tué à Paris en 2017 lors d’une intervention de la police, selon un jugement civil rendu mercredi dont l’AFP a pris connaissance ce vendredi 24 novembre.
Extrait Déterminé, il entame une manœuvre pour s’enfuir et y parvient, manquant de percuter un policier en uniforme sans le blesser. C’est là que son collègue, placé face au véhicule, sort son arme de service et tire à une reprise sur le véhicule en mouvement. Personne n’a été touché. Le projectile n’aurait pas été retrouvé.
Extrait La mère d’un jeune détenu de la maison d’arrêt de Villepinte a saisi la justice pour que les soins dont bénéficie son fils ne soient pas arrêtés après sa tentative de suicide.
Extrait « Nous avons soixante chasseurs alpins et quinze légionnaires présents. Nous les sollicitons pour retrouver et nasser les individus dans des zones difficiles d’accès », explique le commissaire Gazan. « Ce sont ensuite les agents de la PAF qui procèdent aux interpellations ».
Extrait Entretien avec Paul Le Derff, volet 2. Les violences policières touchent des catégories de plus en plus larges de personnes. Les homicides policiers se multiplient… et les mobilisations aussi. Le chercheur pointe le rôle central des émeutes urbaines dans l’évolution du rapport de force.
Extrait Entretien avec Paul Le Derff, volet 1. Le chercheur décrit les mécanismes qui contribuent à laisser la plupart des homicides policiers dans l’ombre du débat public. Il pointe les liens de collusion entre police, médias et justice, et le rôle central de cette dernière.
Extrait Lundi, le tribunal d’Auch jugera une affaire remontant au 28 avril 2022. En pleine nuit, plusieurs jeunes font du rodéo à toute vitesse en voiture autour d’un campement d’Éclaireurs de France à Auch, semant la panique. Avant de tirer avec des armes à air comprimé sur les adultes qui encadrent les enfants.
Extrait À l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, France 2 consacre une soirée-événement à la cause, jeudi 23 novembre 2023, avec notamment un documentaire de Complément d’enquête sur le phénomène des policiers et gendarmes violents avec leur compagne. L’occasion de révéler un chiffre inédit sur l’ampleur de ce fléau.
Extrait La police n’a reçu aucun ordre de réquisition de la part du tribunal apprend-on également. Les policiers déclarent être « simplement » là pour empêcher les sans-papiers « d’installer leur piquet de grève ». Une fois encore, la police montre dans quel camp elle se situe et qu’elle n’a aucun problème à contourner les lois lorsque cela lui permet de mieux réprimer.
Extrait Alors que le massacre se poursuit à Gaza, avec à ce jour plus de 14.000 morts recensés, la répression continue en France contre les soutiens de la Palestine. Cette semaine, Gaëtan Gracia, militant toulousain à Révolution Permanente et à la CGT, a ainsi été convoqué à son tour par la police. En cause ? Des tweets de solidarité avec la Palestine considérés comme de « l’apologie du terrorisme ».
Extrait Seulement, une vidéo prise de l’altercation aurait été prise par une passagère de l’avion et transmise aux autorités tunisiennes, qui ont décidé d’interpeller les trois officiers peu après l’atterrissage à Tunis.
Extrait Harcèlement, violences physiques, insultes, confiscations et destructions de biens, dispersions… Les personnes exilées à Paris sont quotidiennement en proie à des violences perpétrées par les forces de l’ordre. Si ces agissements sont bien connus des acteurs du terrain, il semble régner une forme d’indifférence dans le débat public. Les hommes et les femmes qui en sont victimes, par peur de la police, se refusent généralement à porter plainte. Ce qui empêche d’avoir une visibilité claire et chiffrée à opposer aux pouvoirs publics pour faire évoluer les choses.
Extrait C’est une lecture difficile, mais révélatrice, et indispensable. Silence, on cogne (Éd. Grasset, 22 euros, 384 p.), publié en 2019, est le titre du livre co-écrit par la journaliste Sophie Boutboul (à droite sur la photo d’illustration) et Alizé Bernard (à gauche sur la même photo), attachée commerciale, qui alterne entre l’enquête de la première et le récit personnel, intime, de la seconde sur les violences conjugales perpétrées par des policiers et gendarmes.
Les violences policières s’amplifient. Ces violences touchent chaque jour les classes populaires, les personnes racisées, les plus précaires et, de plus en plus souvent, les manifestant·es. Pour de nombreuses victimes, la situation est d’autant plus douloureuse qu’elles se retrouvent souvent isolées, sans informations ni savoir vers qui se tourner
Extrait Surpopulation, vétusté, manque de personnels… Un rapport du contrôleur général des lieux de privation des libertés (CGLPL), publié en novembre 2023, dénonce des conditions indignes pour les détenus de la maison d’arrêt de Saint-Malo.
Extrait « C’est un moment très anxiogène pour les familles, qui ne se considèrent pas du tout comme des gangsters et qui voient débarquer tous ces policiers, décrit Germain Mignot. Et le plus problématique est la situation d’errance que ce genre d’opération crée, d’autant plus que nous sommes en plein hiver. Car même si la préfecture va parler de prise en charge, on sait très bien qu’une partie de ces personnes va retourner à la rue et sans accompagnement. »
Extrait Les agent·es de police sont resté·es derrière nous, à nous contrôler, jusqu’à ce que l’intégralité des affichettes soit enlevée. L’une d’entre nous a dû retirer le nom d’une personne qu’elle connaissait personnellement. Ce qui s’est passé est une honte absolue, honte d’effacer encore une fois ces femmes, honte de faire taire les collectifs qui dénoncent ces violences, honte de cette humiliation, honte pour ces victimes que la police ni n’écoute, ni ne protège, ni ne respecte, même après leur mort.
Extrait La jeune gendarme, aujourd’hui âgée de 26 ans, a dit s’être sentie « un peu seule » au moment de porter plainte. « Tous les jours, on défend des victimes en tant que gendarmes mais, dans l’institution même de la gendarmerie, il y a un gros problème », a-t-elle témoigné, disant avoir subi « différentes moqueries ».
Extrait Le patron d’une compagnie républicaine de sécurité de Seine-et-Marne est visé par une enquête préliminaire pour des soupçons de détournement de biens publics et de violation de secret professionnel. Georges-François Leclerc, préfet du Nord et des Hauts-de-France, n’est pas poursuivi, mais son nom apparaît dans l’affaire.
Extraits Le patron d’une compagnie républicaine de sécurité, la CRS 4, basée à Lagny-sur-Marne (Seine-et-Marne) est visé par une enquête préliminaire pour des soupçons de détournement de biens publics et de violation de secret professionnel, a appris lundi 20 novembre franceinfo auprès du parquet de Meaux. (…) (suite…)
Extrait « Je ne comprends pas comment c’est possible qu’il soit sorti. Aujourd’hui, j’ai peur pour moi et j’ai peur que d’autres jeunes soient tués lors de contrôles », confie-t-il dans un court texte. « Nahel était dans ma classe, c’était mon ami. Je pense à lui tous les jours », ajoute-t-il.
Extrait «C’est l’histoire d’un mec… qui fait des blagues en 2023» écrit l’humoriste Guillaume Meurice ce mardi 21 novembre 2023, en publiant la photo de sa convocation par la police. Probablement suite à une blague contre Netanyahou, qu’il avait qualifié de «nazi sans prépuce» au micro de France Inter le 29 octobre.
Extrait Le policier de 36 ans avait auparavant écopé d’une peine de prison avec sursis pour avoir, en août 2020, giflé un homme dans sa cellule de garde à vue.
Extrait La décision a été mise en délibéré au 9 janvier prochain. En attendant les deux hommes ont rendez-vous ce jeudi avec leur direction d’Enedis pour un entretien préalable, procédure pouvant déboucher à terme sur un licenciement.
Extrait La France insoumise réclame l’abrogation de la réforme Cazeneuve, qui a assoupli les règles d’ouverture du feu pour les policiers et entraîné une hausse des tirs mortels. Le député Thomas Portes a auditionné les proches de plusieurs personnes tuées lors de « refus d’obtempérer », ainsi qu’un homme ayant survécu à sept balles.
Extrait Selon la militante associative, cette entorse aux dispositions de la loi Informatique et Libertés de 78 peut à la fois » faire l’objet de sanctions de la part de l’autorité administrative de contrôle qu’est la CNIL » mais aussi » relever du pénal « . » En l’occurrence de l’article 226-18 : le fait de collecter des données à caractère personnel, par un moyen frauduleux, déloyal ou illicite, est passible de 5 ans d’emprisonnement et 300 000 euros d’amende. «
Titre modifié en : « Les policiers municipaux ont constitué leurs propres fichiers de délinquants dans cette commune azuréenne »
Extrait Le procureur de la République de Dijon referme l’enquête concernant la noyade de Check Camara. La famille et les proches de ce jeune homme de 18 ans estiment qu’il est tombé dans l’eau en fuyant la police. La justice écarte cette hypothèse.
Extraits L’assaillant ne sera jugé que pour «violences volontaires avec armes» et «injures à caractère racial». Et d’ici son procès, il a seulement l’obligation de pointer toutes les deux semaines au commissariat de police. Il n’a ni interdiction de port d’arme, ni interdiction de paraître sur les lieux de l’agression. (…) Rappelons aussi que les policiers avaient d’abord refusé de prendre la plainte de Rajaa, la cliente de Mourad qui lui avait porté secours.
Extrait Lundi, le tribunal de Dunkerque a condamné un gendarme à du sursis pour avoir fait usage d’un pistolet à impulsion électrique de façon disproportionnée. Il est relaxé pour les autres violences.
Extrait Du 14 au 17 novembre se tenait près de Paris le salon MILIPOL, «événement mondial de la sûreté et de la sécurité intérieure des États», où tous les autocrates du monde viennent faire leur marché en visitant les stands présentant les nouvelles armes pour réprimer leurs populations. Une équipe d’Amnesty International s’est promenée dans le salon et a identifié «des armes de maintien de l’ordre illégales ainsi que des équipements considérés comme interdits par la rapporteuse de l’ONU sur la torture».
Extrait Le 14 juin 2023 près d’Angoulême, un jeune Guinéen est tué par un policier lors d’un contrôle. Les éléments recueillis sur place par la cellule investigation de Radio France remettent en cause la version policière. Secrets d’info a enquêté pour essayer de reconstituer le trajet du jeune homme et comprendre ce qui aurait pu se passer cette nuit-là.
Extrait Il avait pris la fuite devant les policiers qui, à Lons-le-Saunier, le contrôlaient trop souvent à son goût. Pas vraiment une excuse pour le tribunal de Lons, qui a décidé de le condamner à une peine de prison ferme. D’autant que du cannabis a été trouvé dans son véhicule.
Extrait Charles-Henri Salin était un lycéen. Ce soir du 18 novembre 1985, il sort du cinéma, son cartable sur le dos. Sa route croise celle d’un convoi de gendarmes patrouillant à Boissard à Pointe-à-Pitre. Charles-Henri n’ira pas plus loin, il sera tué par Michel Maas, 42 ans maréchal des logis de la gendarmerie. Trois balles d’un pistolet-mitrailleur, reçues en plein thorax. Charles-Henri Salin s’effondre.
Extrait Quatre personnes ont été déférées vendredi soir devant un juge antiterroriste à Paris en vue de leur mise en examen pour association de malfaiteurs terroriste criminelle et trafic d’armes. Parmi ces membres de l’ultradroite, un jeune de 20 ans fan du Ku Klux Klan et un ancien policier des Renseignements territoriaux aujourd’hui à la retraite.
C’est une go-pro d’une policière municipale qui avait filmé la scène et contredit la version présente dans le PV rédigé par le brigadier chef. En effet on y voyait un individu se faire violemment frappé et recevoir des gaz lacrymogènes. Il perdra deux dents. Un enregistrement de la radio des policers rapporte les propos du brigadier chef : « Il dit que la police l’a frappé, mais il a glissé sur les cailloux et on ne l’a pas vu, hein ? »
Extrait Avec le sociologue Théo Boulakia, l’historien revient sur l’expérience d’«obéissance de masse» du premier confinement de 2020, sur la base d’une enquête auprès de 16 000 personnes. Si les Français ont globalement respecté les règles, c’est moins par peur du Covid-19 qu’à cause des contrôles et des caméras de vidéosurveillance.
Extrait Cinq et dix mois de prison avec sursis ont été requis contre deux policiers de la brigade anticriminalité de nuit du IXe arrondissement de Paris. Il leur est reproché d’avoir, en septembre 2021, après une bagarre avec des jeunes ivres, frappé deux d’entre eux dans un hall, puis d’avoir travesti la vérité.
Extrait Le Conseil constitutionnel a censuré l’article de la loi de programmation de la justice adoptée en octobre dernier qui permettait d’activer à distance le micro et la caméra d’un appareil connecté. Il a en revanche validé la géolocalisation en temps réel.
Extrait Dans la nuit du vendredi 30 juin au samedi 1er juillet 2023, alors que la ville de Lorient (Morbihan) était le théâtre d’émeutes urbaines, un groupe, formé environ d’une trentaine de jeunes, parmi lesquels plusieurs se présentant comme des militaires, s’étaient postés en appui des forces de police. Et avait procédé à plusieurs interpellations musclées, notamment avec l’aide de colliers de serrage. Au lendemain de cette nuit de violences, le maire Fabrice Loher, avait assuré qu’« aucune milice n’est à l’œuvre aux côtés ou à la place de la police », dans un communiqué en réaction à la « rumeur ».
Note de lecture Deux policiers d’une BAC, Julien D., ancien militaire en Afghanistan, et Nicolas S. ont été jugés en correctionnelle, le 16 novembre 2023, pour avoir exercé , en 2021, des violences sur deux hommes d’une vingtaine d’années. Ils ont leur version des faits mais elle est tout à fait contredite par les images de vidéosurveillance.
« JE N’AI RIEN CONTRE LES « GILETS JAUNES », JE FAISAIS MON TRAVAIL »: LA JUSTICE REND SON HONNEUR AU COMMANDANT DIDIER ANDRIEUX, POURSUIVI POUR « VIOLENCES POLICIÈRES » À TOULON
Extrait L’affaire avait éclaté après la diffusion de vidéos d’interpellations sur les réseaux sociaux. L’un de ces enregistrements montrait l’officier portant cinq coups au visage d’un individu qui, indifférent au mouvement des « gilets jaunes », a reconnu avoir opportunément provoqué les forces de l’ordre. « La protection des agents » Cette séquence a fait l’objet d’un non-lieu pendant l’instruction. Selon un expert, il s’agissait d’un « geste référencé dans le contenu des formations » suivies par les policiers.
Extrait Alors que les forces de l’ordre menaient une opération antidrogue dans le quartier Mistral à Grenoble, des jeunes ont tenté de prendre la fuite. Selon le Dauphiné Libéré, deux adolescents ont sauté sur un puissant scooter et ont foncé sur les policiers rue de la Solidarité. La plupart des fonctionnaires ont réussi à s’écarter mais l’un d’entre eux a dégainé son arme et, se sentant en danger, a ouvert le feu.
Extrait Un policier a fait usage de son arme lors d’une course-poursuite avec des suspects dans la métropole de Lyon (Rhône) survenue dans la nuit du mercredi 15 au jeudi 16 novembre 2023.
Extrait Entre 2016 et 2019, le jeune homme en poste à la gendarmerie de Châteaurenard vendait les données sensibles et confidentielles à une personne mise sur écoute dans une dossier judiciaire.
Extrait Un Vierzonnais, âgé de 48 ans, était poursuivi pour avoir adressé en juin et septembre 2022, un doigt d’honneur à des policiers de Vierzon. Le tribunal correctionnel a prononcé sa culpabilité malgré une demande de relaxe de son avocat. […] [Il] a été condamné à cinq mois de prison avec sursis, à une amende de 800 euros, à 1.000 euros de dommages et intérêts et 400 euros de frais de justice. Il était poursuivi pour des outrages envers des policiers de Vierzon et une rébellion. Le parquet avait requis six mois de prison avec sursis.
Extrait Alliance Police a rassemblé ses troupes ce jeudi matin à Toulon afin d’évoquer de possibles actions si Gérald Darmanin ne répond pas favorablement à la demande concernant notamment l’annulation du refus systématique des congés lors des JO de 2024. L’ultimatum court jusqu’à la fin de l’année.
Extrait Le 19 août 2022, Adam a été tué par la police. Comme souvent dans ces affaires, sa mère a été informée par la presse. Le procureur affirme que l’identité d’Adam n’a été établie que l’après-midi. Pourtant dès le matin, Darmanin présentait Adam comme un jeune « défavorablement connu ».
Extrait « J’ai d’abord été frappé, puis bloqué contre l’évier, et ensuite il a menacé de me tuer. Il était gendarme actif. J’ai fait un enregistrement à son insu, il m’a dit qu’il avait fait 16 ans de gendarmerie, que je n’étais rien, qu’il fera témoigné ses collègues à mon encontre et qu’il me fera passer pour folle »
Extrait La cour d’appel de Paris a relaxé six fonctionnaires de police condamnés en première instance pour violences et propos racistes lors de l’interpellation d’un homme de nationalité égyptienne en avril 2020 à Asnières-sur-Seine dans les Hauts-de-Seine. Les juges ont confirmé la condamnation pour injures racistes pour l’un d’entre eux.
Dans la foulée, ce sont les services de la police judiciaire, les préfectures de police de Paris et Marseille, la sûreté publique et la gendarmerie nationale qui vont être dotés du logiciel de Briefcam sur des ordinateurs dédiés. Une installation massive qui s’est faite en dehors du cadre légal prévu par une directive européenne et la loi française Informatique et Libertés.
Extrait Ce mardi, le tribunal correctionnel de Grenoble a condamné deux anciens gendarmes à 18 et 9 mois de prison avec sursis pour ne pas avoir empêché l’un de leurs collègues, ivre, de prendre le volant de sa voiture le 26 février 2019. Il avait provoqué un accident qui avait coûté la vie à un couple de septuagénaire.
Extrait En Martinique, un gendarme en intervention sur ce qui parait être une propriété agricole a proféré des propos racistes envers des Martiniquais. Des propos qui, loin d’être isolés comme tend à le faire croire la préfecture de police, illustrent le caractère colonial de la présence française en Martinique.
Extrait Un surveillant pénitentiaire de Rennes, soupçonné de harcèlement sexuel, avait été relaxé, en 2021. Le tribunal administratif vient toutefois de condamner l’administration pénitentiaire, pour ne pas avoir protégé la salariée qui avait porté plainte.
Extrait L’accident s’est produit vers 23 h 45, boulevard Mortier, dans le XXe arrondissement. Un passager d’un véhicule poursuivi par la police est mort et deux autres gravement blessés, après possiblement avoir percuté un arbre.
Dans la nuit du 30 juin au 1er juillet 2023, à Marseille, Abdelkarim Y. a été touché à l’œil par un tir de lanceur de balle de défense (LBD). Ce soir là, la révolte suite à la mort de Nahel, se déroulait dans le centre-ville.
Il vivait confortablement, à 50 ans, dans une villa qui lui coûtait 3 000 euros par mois, alors que dans le même temps, il louait des logements insalubres à des dizaines de familles précaires. Gérard Gallas, ancien policier marseillais, est jugé à partir de ce lundi 13 novembre. Gérard Gallas a été gardien de la paix. Il a notamment travaillé dans des centres de rétention administrative, y côtoyant une population d’immigrés, vivant dans des situations plus que précaires. C’est à cette même population qu’il louait des logements insalubres dans les quartiers défavorisés de Marseille.
Ce samedi après-midi, la LICRA – acronyme qui veut littéralement dire «Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme» – appelait à interdire cette manifestation CONTRE LE RACISME ET L’ANTISÉMITISME. Cette organisation, qui n’est plus qu’une succursale du gouvernement, préfère défiler avec le Rassemblement National et Reconquête, les héritiers des SS et des pétainistes le même jour. L’inversion est totale. Dans son message, la LICRA interpellait la préfecture de police de Paris. Celle qui, précisément, avait organisé la rafle du Vel’ d’Hiv. Quelques heures plus tard, son souhait a été exaucé.
Extrait Dans la perspective des Jeux olympiques et paralympiques de l’été prochain, un plan « zéro délinquance » a été lancé par la préfecture de police de Paris. Depuis janvier dernier, 2 000 opérations ont été menées en Seine-Saint-Denis.
Commentaire de l’Anti.media
La Seine-Saint-Denis, département parmi les plus pauvres de France, sera le lieu des prochains jeux olympiques et paralympiques. Des touristes, des journalistes, des athlètes du monde entier vont venir.
Un climat sexiste et pesant régnait au peloton motorisé de la gendarmerie de Rouen. Vendredi 10 novembre 2023, un sous-officier comparaissait au tribunal pour des faits d’agression et harcèlement sexuels contre ses collègues pendant 11 mois.
Une femme âgée de 45 ans a été condamnée par le tribunal de Metz (Moselle) à un stage de citoyenneté pour provocation publique à commettre un crime ou un délit […] Elle avait comparu devant la justice le 19 octobre dernier pour avoir posté sur Facebook deux photos. La première montrait des CRS victimes d’un jet de cocktails Molotov lors de la manifestation du 1er-Mai à Paris, la seconde un poulet en train de rôtir. « C’était beau », avait-elle simplement commenté.
Cette corruption se déroule à bas bruit dans les couloirs des services publics. Des élus et des fonctionnaires rendent des services à des délinquants contre rémunération, notamment en divulguant des informations sensibles contenues dans des fichiers administratifs.
Un policier parisien, en poste au commissariat du 12e arrondissement de Paris, a été mis en examen. Il a été placé en détention provisoire au printemps dernier, soupçonné d’avoir consulté et revendu des centaines de fichiers de police, a appris ce vendredi franceinfo.
Les gangs d’escrocs au bonneteau ont-ils bénéficié de l’aide de la police ? Un fonctionnaire a été placé en garde à vue mardi par les enquêteurs de l’inspection générale de la police nationale (IGPN) pour ses liens présumés avec des malfaiteurs roumains, spécialisés dans cette arnaque à touristes, selon les informations du Journal du dimanche (JDD). Il s’agit du deuxième policier soupçonné d’avoir été corrompu par un gang criminel arrêté en cinq mois.
Un Guinéen de 25 ans s’est défenestré jeudi à l’aube à Blois, dans le centre de la France. Le jeune homme, visé par une Obligation de quitter le territoire français (OQTF), a sauté du troisième étage quand la police est arrivée. Il a été transporté en urgence absolue à l’hôpital.
67% des plaintes pour cyberharcèlement sont refusées Le cyberharcèlement est un phénomène de société de plus en plus répandu. Pourtant, dans les gendarmeries et les commissariats, les victimes peinent encore à porter plainte pour ces motifs. Entre des policiers non formés sur les questions du numérique et des parquets qui ne prennent pas encore assez au sérieux le problème, le chemin reste long à parcourir.
Un « groupe d’initiative citoyenne » a déposé une structure #FreePalestine sur la place Masséna, ce vendredi après-midi à Nice. Ils l’ont remballée au bout de vingt minutes à l’arrivée de la police nationale et de la police municipale.
D’un côté des rebelles pacifistes qui ne sachant plus comment être entendu·e·s en viennent à faire un peu d’affichages sauvages. De l’autre, une multinationale écocide qui n’en finit plus d’encaisser des profits records. D’un côté, les supposées dégradations des rebelles ont de toute façon disparu avec les pluies d’automne. De l’autre, TotalEnergies qui par ces activités est directement responsable des dégradations climatiques dont les trop abondantes précipitations ont lavé les traces de ceux qui dénoncent leur implication.
Extrait Le ministère de l’Intérieur vient de passer sa plus grande commande de grenades de maintien de l’ordre en plus de dix ans. Elle comprend des grenades lacrymogènes, mais aussi des explosives et assourdissantes, dont certaines jamais encore employées.
Extrait : Si le mouvement écologiste, dans le viseur du gouvernement, a été sauvé par la justice administrative jeudi 9 novembre, celle-ci a confirmé la dissolution de la Coordination contre le racisme et l’islamophobie, du Groupe antifasciste Lyon et environs et de l’Alvarium.
Dans la nuit du 18 au 19 mai dernier, un homme âgé de 24 ans avait été percuté de plein fouet par un automobiliste qui avait pris la fuite à pied en laissant ses passagers sur les lieux de l’accident. La victime renversée sur un passage piéton, avait perdu la vie sur place malgré les tentatives de réanimations.
Mariam se préparait à partir ce samedi 11 novembre en Égypte pour pouvoir regagner son domicile et sa famille à Gaza, où elle a perdu un grand nombre de proches dans les bombardements israéliens.
Contrairement à ce qu’affirme la présidence dans son message à la communauté universitaire, l’opération ne s’est pas déroulée « dans le calme » : l’expulsion a été particulièrement rapide et brutale. Pourquoi la présidence n’indique-t-elle pas qu’un périmètre de 100m autour du bâtiment avait été totalement bloqué par plus d’une centaine de policiers, dont la B.A.C. et la Police aux Frontières ? La préfecture avait-elle prévenu la présidence du déploiement de ce dispositif d’ampleur démesurée ? Pourquoi l’accès au périmètre a-t-il été refusé à la presse et aux associations d’aide aux réfugié⋅es ? Des personnes n’ont-elles pas été traînées de force hors du bâtiment sans pouvoir récupérer leurs effets personnels dont des médicaments ?
D’après nos confrères, les gendarmes intervenaient pour une panne de véhicule lorsqu’ils ont été percutés par ce policier municipal de 29 ans rattaché au commissariat de Creil. Le suspect, qui n’avait pas vu le gyrophare, a été contrôlé avec un taux de 1,96 g/l de sang.
Saisi par l’avocate d’un détenu qui dénonçait la présence de rats et de cafards dans les cellules, le juge d’application des peines a donné un mois à l’administration pénitentiaire pour agir.
Extrait Au petit matin ce mercredi 8 novembre, un coup de feu a été entendu à Cours. Selon les informations du Progrès, un gendarme aurait dû faire usage de son arme pour immobiliser un véhicule, en tirant dans un des pneus.
À Paris, dans l’affaire de complicité de trafic de stupéfiants dans laquelle est inquiété Stephane Lapeyre, l’ancien numéro 3 de l’OCRTIS, office de la lutte anti-stupéfiant, qui précédait l’OFAST, une peine de deux ans avec sursis vient d’être requise ce mardi 7 novembre.
Dupond-Moretti est mis en cause pour avoir usé des pouvoirs que lui accordaient ses fonctions pour «mener une vendetta personnelle contre des magistrats avec lesquels il était en conflit quand il était avocat» résume Médiapart. Il a en effet «engagé en septembre 2020 des poursuites disciplinaires contre trois procureurs du Parquet national financier (PNF) qu’il traitait quelques semaines plus tôt, comme avocat, de «barbouzes» et de «dingues» en marge de l’affaire Bismuth, dans laquelle étaient mis en cause l’ancien président Nicolas Sarkozy mais aussi l’avocat Thierry Herzog, qui se trouve être l’un des meilleurs amis d’Éric Dupond-Moretti».
En 2020, soit un an avant cette action, le Conseil d’État avait enjoint le gouvernement français à modifier la loi afin que ces variétés de semences soient soumises aux obligations imposées aux OGM : c’est-à-dire une évaluation au cas par cas des risques pour la santé et l’environnement, ainsi qu’une traçabilité et un étiquetage [1]. « L’État est dans l’illégalité puisque il aurait dû interdire la commercialisation de ses variétés suite à la décision du Conseil d’État », nous avait confié un militant.
Le 2 novembre, un agent de la BAC a violemment plaqué au sol un enfant de 11 ans parce que ce dernier a ouvert le sac d’une amie pour prendre du chocolat. Un nouvel exemple de violences policières, encouragées par la mise en place d’un plan de sécurisation contre la « délinquance » à Gare du Nord à Paris.
Une fonctionnaire a reconnu avoir « bidonné » un document à la suite d’une banale saisie de cannabis et d’ecstasy, début octobre dans une cave à Suresnes. Elle avait voulu cacher que l’opération ne s’était pas déroulée dans les règles. La fautive devrait être jugée selon la procédure de plaider-coupable.
Âgé de 19 ans, le jeune a chuté d’un balcon alors qu’il tentait de fuir la police. Des violences ont éclaté dans la nuit
Le quartier de la Ronde-Couture à Charleville-Mézières (Ardennes) a connu des violences dans la nuit de lundi à mardi après qu’un jeune de 19 ans a été blessé grièvement, en chutant du balcon d’un immeuble, alors qu’il tentait de fuir devant des policiers, a indiqué le parquet.
Extrait Dans le cadre de cette procédure, un homme âgé de 23 ans, de nationalité marocaine et demeurant en Seine-et-Marne, comme confirmé par son avocat auprès de 20 Minutes, a été invité à porter plainte le 30 octobre à l’IGPN. Selon sa déposition, le jeune homme assure qu’à sa sortie d’un restaurant en avril à Paris avec des amis, il a été insulté, notamment avec des propos racistes ou homophobes, par des hommes en civil, qui ont fini par arborer un brassard police et le frapper à plusieurs reprises, via des « coups de coudes et des tartes dans le visage ».
Enfin, le Parquet a fait ses comptes : la maison d’arrêt de Foix compte aujourd’hui “plus de personnes placées en détention provisoire et en attente d’être jugées (souvent, par des juridictions extérieures) que de personnes jugées, condamnées, et qui sont en train d’exécuter leurs peines”.
A Villepinte le chef de la police municipale est visé par plusieurs plaintes. Vols de cigarettes de contrebande, d’argent en numéraire, violences, harcèlement. Et il est aussi inquiété pour son rôle dans une altercation avec la responsable du service des caméras de surveillance de la ville.
«C’est un raton, achève-le» : par cette manchette du 3 mars 1975, la violence et le racisme policiers entrent, pleins phares, dans l’histoire de Libération. Les mots sont ceux d’un fonctionnaire de l’antigang à un collègue : ils viennent de tuer par balles plusieurs hommes réputés criminels dans le café parisien Le Thélème, puis tabassent deux avocats algériens clients du même établissement. Dans les pages intérieures, Libé attaque : «La violence policière, inutile et dangereuse, semblait avoir l’approbation d’une partie de la presse qui applaudissait aux [précédentes] interventions de l’antigang. Cet accident ouvrira peut-être les yeux des journalistes lèche-bottes qui se font les porte-parole disciplinés [du ministre de l’Intérieur] M. Poniatowski et d’une certaine opinion publique.»
Le pouvoir pompidolien, l’administration policière, la presse et l’opinion de droite : tous complices, selon cet article aux airs d’éditorial.
Près de deux ans après un rapport accablant du contrôleur général, nous avons suivi un député lors d’une visite impromptue du centre pénitentiaire, un temps présenté comme « modèle. » Les rats sont toujours là. Dans l’une des cours de promenade du centre pénitentiaire de Seysses, les rongeurs filent en plein jour derrière le grillage tendu devant les cellules du rez-de-chaussée du quartier des hommes.
Ce sous-officier de gendarmerie est notamment accusé d’avoir effectué de fausses déclarations dans des documents concernant deux plaintes déposées par des particuliers.
On pouvait imaginer naïvement que les vrais écoterroristes étaient les multinationales qui dévastent notre planète et n’hésitent pas, dans les pays du Sud, à assassiner les défenseurs de la nature, mais non. Il s’agit de militants occidentaux en «perte de repère». Et voilà qui justifierait un arsenal répressif inouï, des blindés aux dissolutions, des grenades explosives à la surveillance et aux descentes de policiers d’élite.
Le 28 septembre dernier, le tribunal correctionnel a condamné un surveillant pénitentiaire de Nuutania qui était poursuivi pour “corruption passive” à quatre ans de prison dont un an avec sursis ainsi qu’à l’interdiction définitive d’exercer dans la fonction publique. Ce père de famille âgé de 33 ans, qui percevait un confortable salaire mensuel de 500 000 francs, a été reconnu coupable d’avoir demandé de l’argent à des trafiquants en échange de services.
Les chiffres sont vertigineux : «80% des plaintes pour viols sont classées sans suite et moins de 1% d’entre elles aboutissent à une condamnation ». Et les plaintes auprès des services de police sont loin d’être systématiques. C’est dire l’impunité dont bénéficient les violences masculines.
Dans le procès-verbal, qu’il avait rédigé dans les minutes suivant les violences, le policier avait rapporté avoir porté un coup à la victime parce qu’elle lui aurait saisi le bras. Confronté une première fois aux images vidéo par l’IGPN, il avait finalement reconnu avoir initié l’altercation. « S’il n’était pas parti à l’hôpital, il aurait été poursuivi pour outrage et violences sur policier », signale Me Nabil Boudi, avocat de la victime.
Après quatre ans de procédure, le policier Jérémie A. a été condamné à 7 mois de prison avec sursis par le tribunal de Bobigny pour des violences dans le cadre de l’interpellation de Lamine Ba, alors médiateur de la ville de Sevran (Seine-Saint-Denis).
Les premières pièces de l’enquête judiciaire consultées par «Libération» révèlent le rôle trouble du commissaire de Nanterre et mettent en lumière des versions divergentes entre les deux motards.