Un policier de 33 ans a été jugé à Toulouse pour avoir frappé et menacé de mort un suspect menotté. Relaxé pour les menaces, il a été reconnu coupable des violences et condamné à trois mois de prison avec sursis.
Extrait Depuis mardi 4 mars 2025, des étudiants occupaient la faculté de Lettres et sciences humaines Victor Segalen, à Brest (Finistère), pour protester contre la baisse du budget de l’enseignement supérieur. Ils ont été évacués ce jeudi matin à la demande du président de l’UBO. Quatre manifestants ont été placés en garde à vue.
Deux policiers ont été condamnés mercredi par le tribunal correctionnel de Paris à des peines d’emprisonnement avec sursis ainsi qu’à une interdiction définitive d’exercer pour avoir frappé un homme lors d’une garde à vue en juillet. (…) Dénonçant un jugement « particulièrement sévère », l’avocate de Maxime D., Me May Vogelhut, a annoncé à l’AFP qu’elle « fera appel ». (…) Un troisième policier, Clément B., chef de poste le soir des faits et qui avait appuyé le récit initial de Maxime D., a été condamné à un an d’emprisonnement avec sursis et à une interdiction d’exercer dans la police pendant quatre mois pour dénonciation calomnieuse et non-assistance à personne en danger.
Selon nos informations, la victime souffrait effet d’une pathologie psychiatrique lourde et se trouvait sous curatelle renforcée. Selon une source proche du dossier, sa curatrice n’avait pas été informée de la mesure dont il faisait l’objet. « Notre client n’était pas en état de poursuivre sa garde à vue. C’est un homme particulièrement vulnérable et nous étions profondément inquiètes », insistent ses avocates Mes Marie-Alix Canu Bernard et Agnès Lowenstein. « Tous les éléments médicaux avaient été transmis aux enquêteurs, tant à l’oral qu’à l’écrit. Nous n’en resterons pas là. Nous avons d’ores et déjà saisi le contrôleur général des lieux de privation de liberté. Nous envisageons par ailleurs de demander le dépaysement de l’enquête, en dehors du ressort du tribunal judiciaire de Nanterre », insistent-elles. L’irresponsabilité pénale du défunt avait déjà été reconnue dans d’autres dossiers, compte tenu de son état de santé.
Un homme de 38 ans est décédé dans la nuit du samedi 16 au dimanche 17 novembre 2024, dans la salle d’accueil du commissariat de Rouen (Seine-Maritime). Il avait été interpellé quelques minutes plus tôt.
Au procès de trois policiers, ce mardi, devant le tribunal correctionnel de Paris, le procureur a réclamé des peines de six à 30 mois d’emprisonnement avec sursis contre trois fonctionnaires, après les graves violences infligées à un homme interpellé, en juillet 2024, à Paris. Avec, pour les auteurs présumés des faits les plus graves, des interdictions définitives d’exercer leur profession.
Dans une décision rendue le 4 octobre, le tribunal administratif de Montreuil condamne la préfecture de police et l’enjoint à remédier aux conditions de garde à vue dans le commissariat d’Aubervilliers. Une décision qui fait suite aux poursuites engagées par le barreau de Seine-Saint-Denis.
FIN DE LA VIDÉOSURVEILLANCE SYSTÉMATIQUE EN GARDE À VUE : « EN L’ABSENCE DE CAMÉRAS DE SURVEILLANCE, QUI NOUS CROIRA », S’INQUIÈTE UN SYNDICAT DE POLICE
Pas assez de personnel Autre problème soulevé par Bruno Mengibar : le « manque de confiance » envers les policiers. « Si un détenu est agressif, en l’absence de caméras de surveillance, qui nous croira ? », interroge-t-il.
Un policier du commissariat de Saintes (Charente-Maritime) a tiré sur un homme en garde à vue qui tentait de l’agresser avec un couteau, mardi 1er octobre 2024. Ce jour-là, le retrait de la vidéosurveillance dans les cellules entrait en vigueur.
Ce jeudi 19 septembre, Libération a révélé des vidéos de caméras de surveillance montrant des violences perpétrées dans un commissariat parisien. Les images montrent des policiers frappant violemment un homme en garde à vue pour outrage le 24 juillet. Les agents seront jugés pour violences volontaires le 29 octobre prochain.
Les deux agents ont écopé mardi de 30 et 24 mois de prison avec sursis pour avoir frappé un homme qui se trouvait en garde à vue dans un commissariat parisien, en octobre 2023.
Un homme de 47 ans est décédé d’un arrêt cardiaque au nouveau commissariat de Wattignies (Nord), le 16 août 2024, après avoir été placé en rétention. Contactée par la police après plusieurs jours, sa famille estime avoir été prévenue trop tard.
Le parquet de Nice confirme à France Bleu Azur une information révélée par Nice-Matin : un homme a été découvert mort dimanche 25 août dans la cellule où il avait été placé en garde à vue. Aucune autre précision n’a été apportée par le procureur.
Un homme qui avait été interpellé quelques heures plus tôt a été retrouvé sans vie dans sa cellule de garde à vue dans un commissariat de la police nationale de Nice (Alpes-Maritimes), révèlent nos confrères de Nice-Matin. Le drame s’est produit dans la nuit du samedi 24 au dimanche 25 août.
Un homme de 51 ans placé en garde à vue est retrouvé mort dans sa cellule au commissariat de Saint-Nazaire. Les circonstances du décès restent à éclaircir. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de cette mort mystérieuse qui soulève de nombreuses interrogations…
Huit policiers du commissariat du Ve arrondissement sont dans la tourmente. En particulier l’un d’eux, poursuivi pour avoir commis des violences sur un homme placé en garde à vue, dans la nuit du 24 au 25 juillet au sein même du commissariat.
Deux journalistes, qui s’apprêtaient à suivre une quarantaine d’activistes écologistes en Seine-Saint-Denis, ont subi, avec eux, une garde à vue ayant abouti à un classement sans suite.
En août 2022, Jérôme est interpellé à Auch suite à une dispute avec sa compagne. Placé en cellule de dégrisement, il a été roué de coups par un policier. Deux ans plus tard, il revient sur les faits et le traumatisme qui le marque aujourd’hui encore.
Le jeune homme a signalé l’entré de gaz lacrymogène dans le commerce qui asphyxiait ses clients, ce qui a provoqué un déferlement de violence raciste des agents de la tristement célèbre BST, une unité qui sème la terreur dans les quartiers. Jet de grenade, menace de LBD, coups de taser, de poing, de matraque, Iheb est sérieusement blessé, mais il est emmené en garde à vue.
L’une des militantes étant actuellement à l’étranger, ce sont finalement 10 opposants à l’autoroute A69 qui ont passé une bonne partie de la journée en garde à vue avant de ressortir aux alentours de 17h, sans que des poursuites judiciaires soient engagées à leur encontre. Ce qui fait dire au collectif La Voie est Libre, que « ces convocations étaient vraiment sans fondement ».
Qui n’a jamais entendu parler de la garde à vue ? Aujourd’hui connu de toustes, et complètement banalisé, le dispositif n’est entré dans le droit qu’en 1957. La GAV, qui permet à la police une privation de liberté, est loin de n’être qu’un “moment policier” de la procédure pénale, mais comme une mesure de contrôle social. La GAV, qu’est-ce que c’est, et quels sont vos droits lorsque vous êtes enfermé·e dans ce cadre ?