Un homme incarcéré au centre pénitentiaire des Baumettes a mis fin à ses jours, lundi, à Marseille. Une enquête a été ouverte pour comprendre ce drame.
Le 27 avril 2021, Sacha, 18 ans, se donne la mort au quartier disciplinaire de la maison d’arrêt de Saint-Brieuc. Ses parents, Yazid et Loriane, racontent le parcours tumultueux de Sacha et comment la prison l’a broyé. La première plainte des parents de Sacha pour homicide involontaire par négligence a été classée sans suite en novembre 2021. Le procureur a estimé qu’il n’y avait pas assez d’éléments pour engager des poursuites. Mais Loriane et Yazid continuent leur combat. Ils ont déposé une nouvelle plainte contre X et se sont constitués partie civile. Ils veulent faire reconnaître la responsabilité du personnel de la prison.
Quand le risque suicidaire est jugé important, l’administration pénitentiaire déploie des mesures d’urgence visant à empêcher le passage à l’acte. Mais ces mesures ne s’accompagnent pas toujours d’une prise en charge médico-sociale adaptée : elles s’apparentent alors à des outils de gestion des incidents, protégeant l’administration davantage que les personnes détenues.
(…) Macabre découverte que celle faire au centre pénitentiaire de Fresnes, mardi 19 novembre 2024. Un homme de 26 ans a été retrouvé mort pendu dans sa cellule. (…) Fin octobre, un détenu de 58 ans avait aussi été retrouvé mort pendu dans sa cellule. Selon l’Observatoire international des prisons (OIP), « l’administration pénitentiaire a dénombré 149 suicides » en prison en 2023.
APRÈS 36 MOIS DE LUTTE, MALGRÉ LA RÉPRESSION POLICIÈRE, LES TRAVAILLEURS SANS-PAPIERS DU PIQUET CHRONOPOST ALFORTVILLE CONTINUENT LE COMBAT POUR LA RÉGULARISATION !
Le jeudi 31 octobre, en début de matinée, sans avertissement, les forces de police dirigées par la préfecture du Val-de-Marne, ont encerclé en nombre et évacué le piquet de grève, légalement déclaré, installé depuis le 7 décembre 2021 devant l’agence Chronopost d’Alfortville. Les travailleurs présents ont été tirés de leurs abris, éloignés derrière des cordons de CRS, tandis que les pelleteuses saccageaient le campement et jetaient le tout, y compris les affaires personnelles de nombreux camarades, dans des bennes à ordures. Plusieurs d’entre eux ont même perdu passeport, documents d’identité, documents personnels et argent.
Un détenu de 58 ans a été retrouvé mort pendu dans sa cellule au centre pénitentiaire de Fresnes dans la matinée du mardi 22 octobre, selon une information confirmée jeudi par le parquet de Créteil. Les enquêteurs privilégient la piste du suicide, et une enquête pour recherche des causes de la mort a été ouverte, confiée au commissariat de L’Haÿ-les-Roses. Ce drame relance les interrogations sur les conditions de détention et la gestion des risques suicidaires dans les prisons françaises.
Pourtant, au moment des faits, il aurait dit à la directrice « Elle part en prévention, ou je vous tracte ». Une menace sur fond d’engagement syndical, où tracter signifie écrire des dénonciations à son égard. Plus surprenant encore, le prévenu aurait lui-même joué un rôle dans la commission de discipline ayant envoyé la jeune femme au mitard. « Dans cette affaire, vous avez été juge et partie, étant vous-même la victime »
Alors qu’il devait être jugé pour un incendie volontaire, un homme de 24 ans a été retrouvé pendu dimanche 1er septembre dans sa cellule du centre pénitentiaire de La Talaudière, proche de Saint-Étienne.
Un détenu de 16 ans a été retrouvé pendu dimanche 18 août 2024 dans sa cellule de l’établissement pénitentiaire pour mineurs de Porcheville (Yvelines), où il purgeait une peine, a indiqué lundi 19 août la procureure de la République de Versailles.
Jeudi 8 août, au petit matin, une surveillante ouvrait la porte de la cellule de Stephan Hauteville, 35 ans, et le trouvait recroquevillé, inanimé. Quelques heures plus tôt, le détenu avait succombé à une occlusion intestinale. Une enquête a été ouverte.
Samedi 27 juillet 2024, un homme de 43 ans était retrouvé pendu dans sa cellule du centre de détention de Carquefou, près de Nantes. Il purgeait une peine de trois ans ferme pour des faits de violence. Le quadragénaire signe le 45ème suicide répertorié d’un détenu en France depuis le 1er janvier 2024. En mars, un autre détenu s’était déjà donné la mort dans ce même établissement pénitentiaire. Dans la maison d’arrêt d’Orvault, en périphérie nantaise, deux personnes incarcérées sont décédées depuis le début de l’année, ainsi qu’un jeune de 17 ans en juin dans la prison pour mineurs. Selon l’OIP, «en prison, on compte en moyenne un décès tous les deux ou trois jours. La plupart du temps par suicide».
Une enquête a été ouverte pour rechercher les causes de la mort. D’après nos informations, le détenu âgé de 29 ans, a été retrouvé entre 6h et 7h du matin, ce jeudi 11 juillet, dans une position anormale près de sa fenêtre, au sein de sa cellule, alertant le personnel pénitentiaire lors de sa ronde.
Placé en isolement depuis avril dernier après une tentative de suicide suivie d’une tentative d’évasion, un détenu s’est pendu vers 18 h, à la maison d’arrêt de Brest (Finistère), ce mardi 28 mai 2024.
En 2023, 627 incidents ont été observés en détention à la prison d’Aix-Luynes avec des « faits de plus en plus graves », avait souligné le procureur d’Aix-en-Provence lors de l’audience de rentrée.
Mustapha faisait partie des mineurs marocains à la dérive de Barbès. Il avait pourtant un plan : aller à l’école, trouver un travail, des papiers et sortir sa famille de la misère. Ses espérances se sont fracassées au dénuement. Il a été retrouvé pendu.
Un jeune homme, âgé d’une vingtaine d’années, est décédé ce jeudi en début d’après-midi à la prison de Nîmes. Les secours, notamment une équipe médicale du Samu 30, ont été appelés alors que ce « garçon » était inanimé dans sa cellule.
Les 3 et 16 février, deux autres détenus de la maison d’arrêt, âgés de 23 et 38 ans, s’étaient déjà donné la mort. Selon les statistiques du ministère de la Justice, 281 hommes étaient écroués au 1er février dans cet établissement qui compte 298 places, soit une densité carcérale de 94 %. En 2022, 125 personnes incarcérées sont décédées par suicide en France, selon l’Observatoire international des prisons.
La sœur du détenu décédé estime que « des surveillants » ont voulu « faire payer à son frère » son évasion de la prison en 2012. Début février, il a été retrouvé pendu dans sa cellule.
Un homme de 46 ans, détenu à la prison de Melun (Seine-et-Marne), a été retrouvé mort mardi 5 mars 2024 au matin. Selon les premiers éléments de l’enquête, le détenu aurait mis fin à ses jours avec une lame de rasoir jetable. (suite…)
Un homme âgé de 30 ans, incarcéré au centre de détention de Nantes, a mis fin à ses jours. Les surveillants ont découvert son corps, ce mardi 5 mars 2024. Le centre pénitentiaire a connu une série de drames, ces dernières semaines.
Selon l’Observatoire international des prisons (OIP), 239 personnes étaient hébergées au 1er janvier dans cette maison d’arrêt pour hommes qui comporte 253 places. C’est le deuxième suicide dans cet établissement en quinze jours. Un autre détenu en effet, âgé de 23 ans, s’était pendu le 3 février à la maison d’arrêt. Il était décédé le lendemain.
Alors que la maison d’arrêt de Rouen est au cœur d’une polémique autour de la vétusté des bâtiments, un drame s’est produit entre ses murs le mercredi 14 février 2024. Un détenu âgé d’une trentaine d’années a été retrouvé mort.
Ce vendredi, un détenu a été retrouvé mort dans sa cellule à la prison de Majicavo. Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances de la mort.
LES CELLULES « ANTI-SUICIDE » DE POITIERS-VIVONNE – UNE LETTRE DE ZOUZOU AUX BAUMETTES – DES PRISONNIERS DES CRA DU MESNIL ET DE PLAISIR SONT EN GRÈVE DE LA FAIM ET PRENNENT LA PAROLE
Les secours sont rapidement intervenus mais n’ont pas pu réanimer le jeune homme, qui était à l’isolement depuis quelques jours après un incident avec le personnel de l’administration pénitentiaire.
27 avril 2021. Sacha, qui venait d’avoir 18 ans, est retrouvé mort dans sa cellule du quartier disciplinaire de la maison d’arrêt de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor). Il a mis fin à ses jours. Il avait été condamné pour avoir volé 2 000 € dans la grande surface où il travaillait, une peine aménageable. Il était libérable en juillet 2021. Près de trois ans plus tard, un de ses anciens codétenus témoigne auprès de Ouest-France, « Quand j’ai lu des articles sur le suicide de Sacha, j’ai vu que ce qui s’était vraiment passé n’avait pas été dit. »
L’homme avait été placé dans une cellule individuelle après avoir tenu des propos suicidaires. Une enquête devra déterminer les causes du décès mais également les conditions de son incarcération.
Dans la rubrique « Faits divers » de La République du Centre en date du 17 janvier 2024 (1), on apprend la mort récente d’un jeune de 24 ans retrouvé pendu dans sa cellule. L’article, très bref, se contente de relayer les propos d’un syndicat de matons selon lequel « rien n’aurait pu laisser transparaître un tel drame ». Autrement dit : la prison n’a rien à se reprocher. Face à ce drame, toujours ce même syndicat se félicite de la bonne prise en charge du personnel qui a « fait preuve de résilience ». Alors ça va. Le point de vue des matons, encore et toujours.
Jeudi dernier, un détenu âgé de 19 ans a été retrouvé pendu dans sa cellule du quartier disciplinaire de la maison d’arrêt de Seysses. Une enquête a été ouverte et une autopsie prévue afin de déterminer les circonstances précises de sa mort.
Le détenu serait en état de mort cérébrale. Les raisons de ce geste désespéré ne sont pas connues. La maison d’arrêt de Seysses compte désormais environ 1300 détenus pour environ 700 places. Des surveillants avaient d’ailleurs bloqué le site en septembre 2022 afin de réclamer plus de moyens.
Un jour sans doute on dira : « en ce temps-là, on avait imaginé pour punir les criminels de leur supprimer l’espace et le temps. » En 2002, la série « Au cœur de la prison, le châtiment » donne à entendre des témoignages sur la cruauté particulière du système carcéral, au micro de Catherine Baker.
Un détenu a été retrouvé mort ce vendredi à la prison de Besançon, visiblement par pendaison, a-t-on appris ce samedi auprès du parquet, quelques jours après le décès de deux autres détenus dans le même établissement par overdose.
Extrait Un, deux, trois, puis quatre. En une dizaine de jours seulement, en octobre 2023, quatre mineurs incarcérés à la prison de Villepinte (Seine-Saint-Denis) ont tenté de s’ôter la vie, dans leur cellule. Le premier d’entre eux, Mustapha, est décédé le 30 novembre après plusieurs semaines de coma, à la suite d’une décision d’arrêt des soins des médecins.
Le Conseil d’Etat estime que l’administration pénitentiaire « ne pouvait normalement ignorer » une lettre que le défunt avait laissé dans sa cellule, dans laquelle il évoquait une précédente tentative de suicide. Le Conseil d’État a condamné l’État, lundi, à verser 80.000 euros à la famille d’un détenu qui s’était pendu à la prison d’Uzerche (Corrèze) en 2014, reprochant à l’administration pénitentiaire un défaut de prévention après une première tentative de suicide.
Extrait Samedi 25 novembre 2023, un homme âgé de 37 ans avait été retrouvé pendu dans sa cellule de la prison de Condé-sur-Sarthe, près d’Alençon (Orne). S’il avait été ranimé par les pompiers, son pronostic vital restait engagé. Il est finalement décédé, dimanche 3 décembre, dans la soirée.
Dylan était détenu à Argentan (Orne) lorsqu’il avait déjà intenté à ses jours par pendaison. Il avait alors été interné en hôpital psychiatrique pendant huit jours, puis renvoyé en prison.
Mais deux semaines plus tard, il s’est suicidé. Il avait 22 ans. Le tribunal administratif a estimé que les services pénitentiaires ont manqué de vigilance et qu’il s’agit là d’une faute qui engage la responsabilité de l’Etat.
Extrait La mère d’un jeune détenu de la maison d’arrêt de Villepinte a saisi la justice pour que les soins dont bénéficie son fils ne soient pas arrêtés après sa tentative de suicide.
Extrait : Ce samedi 14 octobre 2023, vers 15 heures, un jeune détenu de 23 ans a été retrouvé pendu dans sa cellule a révélé Antenne Réunion ce mardi 17 octobre.
Extrait : Les agents pénitentiaires ont découvert le corps sans vie du jeune homme ce jeudi 12 octobre 2023. Selon les syndicats, il était libérable à la fin du mois. Une enquête a été ouverte.
Extrait : Des hurlements glaçants s’échappent des bâtiments de la prison de Nanterre (92), ce vendredi 25 août 2023. Les détenus frappent contre la porte de leurs cellules. « Y’a le feu ! ». Ils crient de toutes leurs forces. « Appelez le samu ! » Une fumée noire épaisse s’échappe d’une fenêtre. La silhouette sombre est prise au piège. Des flammes rouges vives virevoltent et occupent désormais la quasi-totalité de la cellule de 9m2. Derrière leurs barreaux, les prisonniers assistent impuissants au drame.
Extrait : A la prison de Poitiers-Vivonne, un détenu s’est suicidé mardi dans sa cellule. Sa famille, qui l’avait eu au téléphone peu avant son passage à l’acte, va porter plainte, annonce son avocate.
Extrait : Dans une ordonnance du 30 juin, le juge des référés du tribunal administratif de Cergy-Pontoise a formulé deux injonctions supplémentaires au ministre de la Justice, à savoir de permettre les réparations électriques « identifiées comme nécessaires » et les réparations des bouches d’aération « identifiées comme défectueuses ».
Extrait : Le suicide en détention, c’est l’un des sujets très sensible qui inquiète déjà depuis longtemps les autorités, gardant un œil sur le centre pénitentiaire de Poitiers – Vivonne. Sept suicides avaient touché l’établissement en peu de temps après une longue période sans aucun fait.
Extrait : Un suicide s’est produit samedi 12 août 2023 à la maison d’arrêt de Blois. Un homme condamné deux jours plus tôt s’est pendu dans sa cellule.
Extrait : Un jeune homme de 23 ans a perdu la vie au centre pénitentiaire de Villefranche-sur-Saône, mercredi 16 août. D’après les premiers éléments de l’enquête, la thèse du suicide est privilégiée.
Extrait : Suicide pour la pénitentiaire et, jusqu’ici, pour la justice, mais pas pour ses proches… Après des mois de bataille, les sœurs d’Alassane Sangare, mort dans des conditions suspectes, selon elles, à Fleury-Mérogis en novembre 2022, attendent beaucoup d’une nouvelle instruction judiciaire qui devrait démarrer à la rentrée.
Extrait : Ce jeudi, Nasérédine a entamé son 53e jour de grève de la faim à la prison de Perpignan. En 2022, ce Français de 50 ans a été condamné en appel à quatre ans d’incarcération pour violence avec arme. Mais il réclame sa remise en liberté pour accompagner sa conjointe atteinte d’un cancer.
Extrait : Dans la nuit du vendredi 30 juin au samedi 1er juillet 2023, les retenus du CRA de Marseille se sont révoltés face à leurs conditions de vie indignes. Cette émeute a été déclenchée suite au refus de soin de A., en détresse médicale.