26/11/2025

Extraits

Ce matin-là, un huissier débarque chez un homme de 60 ans pour saisir son véhicule, accompagné des forces de l’ordre. Visiblement en détresse, ce père de famille s’asperge d’essence. Pour autant, il ne représente aucun danger, il n’est pas armé, il n’a «même pas de briquet», selon sa fille et son épouse présentes au moment des faits. Une version confirmée par l’huissier, qui a même expliqué à la justice que cet homme n’était «ni virulent ni menaçant». Aucune raison de le viser.

Pourtant, la policière tire au Taser, ce qui enflamme l’essence. La victime se consume dans d’atroces souffrances, et mourra plusieurs jours après à l’hôpital. Devant les enquêteurs, la policière prétend qu’elle s’est protégée et même qu’elle voulait empêcher l’immolation, alors que c’est justement elle qui l’a déclenchée. L’enquête démontre qu’elle a menti. Il faudra cinq ans pour que la tireuse soit jugée : elle a été condamnée le 20 novembre. Le procureur lui-même déclare : «par principe, je fais confiance aux policiers, mais dans ce dossier, il y a une reconstruction des faits». Pour cette affaire horrible et accablante, la policière qui n’a montré aucun remord n’a reçu qu’un an de sursis.

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04/11/2025

Extraits

C’était une décision attendue.

(…)

L’un des militaires fait usage de son taser pour neutraliser Loïc Louise fortement alcoolisé. Le tir dure 17 secondes, soit 12 secondes de plus que la durée réglementaire. L’étudiant décèdera 20 minutes plus tard.

Durant 12 ans, les proches de la victime ont voulu faire reconnaitre le lien entre l’usage du taser et la mort de Loïc Louise. Un lien que n’a pas reconnu la justice qui a décidé d’innocenter l’ancien gendarme.

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04/09/2025

Extrait

À l’issue de quatre jours d’audience, en février 2024, l’adjudant Alexandre B., accusé de violences volontaires ayant entraîné la mort d’Henri Lenfant, a été acquitté par la cour criminelle du Pas-de-Calais.

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MORT D’IBRAHIMA BAH À VILLIERS-LE-BEL : LES POLICIERS MIS EN CAUSE DEVRAIENT ÉCHAPPER À UN PROCÈS

Le Parisien


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Cinq ans et demi après l’accident à moto qui a coûté la vie à Ibrahima Bah à Villiers-le-Bel, une ordonnance de non-lieu devrait être rendue au bénéfice des policiers impliqués.

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PIÉTON TUÉ PAR UN MOTARD DE LA BRAV-M À PARIS : AFFAIRE CLASSÉE POUR «INFRACTION INSUFFISAMMENT CARACTERISÉE»

Libération


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Extrait

Le 13 décembre 2023, Ali F. décède dans un hôpital parisien. La veille, cet octogénaire a été percuté sur le passage piéton en bas de chez lui, avenue de Flandre, dans le nord-est de la capitale. Le véhicule qui l’a renversé et tué est une moto de police, conduite par le gardien de la paix Théo K., pilote de la brigade de répression de l’action violente motorisée, la Brav-M. Un peu moins d’un an plus tard, fin octobre 2024, l’enquête judiciaire a été classée «au motif qu’aucune infraction n’avait été suffisamment caractérisée par les investigations», a appris Libération auprès du parquet de Paris.
Immédiatement après l’accident, le service de traitement judiciaire des accidents (STJA) réalise les premières investigations. Ce service dépend de la direction de l’ordre public et de la circulation, dont font également partie les policiers de la Brav-M.

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