Au terme d’une enquête particulièrement lente, Grégoire A. a écopé de 900 euros d’amende pour des violences sur un détenu commises il y a six ans, lorsqu’il était en poste au centre pénitentiaire de Meaux-Chauconin.
Après avoir déjà été condamné à deux reprises pour violences conjugales, un surveillant pénitentiaire de la prison du Pontet vient d’être condamné pour la troisième fois.
À la prison d’Aiton, une femme employée aux cuisines de la prison aurait été victime d’une agression sexuelle par un surveillant du même établissement.
Il avait un petit pouvoir. Celui d’avoir accès aux dossiers pénitentiaires des détenus. Et il s’en serait servi pour obtenir des faveurs sexuelles. (…) Il a, dans la foulée, été placé en garde à vue « du chef d’agression sexuelle par personne abusant de l’autorité conférée par sa fonction », nous indique le parquet de Bobigny. Le suspect était déjà connu des services de police D’après nos informations, les faits qui sont reprochés à cet agent pénitentiaire concernent trois détenus. Ces prisonniers auraient subi des fellations et des attouchements en échange de renseignements les concernant. Depuis quand cela durait ? On l’ignore.
Les policiers ont interpellé, dimanche à Grigny, deux hommes en possession de plusieurs centaines de grammes de cocaïne. L’un d’eux est surveillant pénitentiaire à Fresnes.
L’évasion de Mohamed Amra le 14 mai 2024, au cours de laquelle deux surveillants ont été tués, a choqué par sa brutalité et fait la une de tous les médias. En réaction, les matons ont bloqué la totalité des prisons pendant cinq jours. Un mouvement de blocage « œil pour œil, dent pour dent » qui, comme rarement, a assumé d’être une vengeance : tous les prisonnier·e·s de France devaient payer. Certain.e.s ont alors pris la parole pour raconter ce qu’ils et elles vivaient : voici quelques extraits de lettres lues à l’émission de radio l’Envolée, et de messages trouvés sur les réseaux sociaux.
Un surveillant de la maison d’arrêt de Tarbes (Hautes-Pyrénées) sera jugé le 17 septembre prochain en correctionnelle, pour des violences sur un détenu, après le renvoi de son procès ce jeudi. Un fait loin d’être isolé alors qu’une cellule de la prison était dédiée à ces agressions.
Le détenu avait été retrouvé au sol, quasi-inconscient. La scène s’étant déroulée à l’intérieur de la douche, elle n’avait pas été capturée par les caméras de vidéosurveillance.
Lundi s’ouvre le procès du double assassinat de deux figures du grand banditisme corse, en 2017. Parmi les 17 accusés, Cathy Chatelain, surveillante de prison.
C’est devant le tribunal judiciaire de Villefranche-sur-Saône le mercredi 17 avril, que ce trentenaire, surveillant pénitentiaire, comparaissait pour conduite alcoolique et mise en danger d’autrui.