Un ancien policier d’Épinal, âgé de 53 ans, et révoqué en mai 2020 suite à son passage en commission de discipline, a été condamné ce mardi, lors d’une procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) au tribunal judiciaire de Nancy, à trois ans de prison avec sursis.
Ce capitaine de police, renvoyé fin 2023 devant le tribunal pour notamment corruption de mineur, harcèlement moral et détention d’images pédophiles, n’a pas été jugé ce vendredi. Le parquet de Nancy a accepté il y a quelques jours une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité. Les parties civiles ne décolèrent pas.
Le policier qui a percuté un jeune cycliste à l’été 2024, qui souffre désormais de lourds handicaps, a reconnu les faits dans le cadre d’une procédure de plaider-coupable. (…) La procédure CRPC explique la rapidité du jugement mais permet aussi au prévenu d’éviter de donner des explications à la barre et empêche un retour sur les circonstances de l’accident ou sur l’enquête de l’inspection générale de la police nationale (IGPN). (…) Son avocat Henri Braun a dénoncé une « enquête bâclée ». Il a plaidé, sans succès, pour que le juge renvoie l’affaire au parquet, afin que le policier puisse comparaître devant un tribunal correctionnel (…) « Ce genre de violences policières structurelles sont très répandues. Sur la route, on a des policiers qui se croient tout permis. Ce sont eux qui mettent les contraventions, donc ils ne sont pas sanctionnés. »
Le 5 novembre dernier, dans le cadre d’une procédure de plaider-coupable, un homme de 30 ans s’est vu proposer une peine de 5 mois avec sursis et 500 euros d’amende pour avoir « agressé » le député d’extrême droite Alexandre Allégret-Pilot. Il a refusé et sera jugé le 5 février. En fait d’agression, un simple jet de farine le 22 octobre, dans une ambiance bon enfant. « Il a fallu 15 gendarmes pour m’extraire de l’hystérie fasciste rouge », a tonné l’élu ciottiste du Gard. Une affirmation totalement mensongère, reprise sans vérification par les médias d’extrême droite. Entre intox, mauvaise foi, et propagande, que s’est-il réellement passé ? Blast reconstitue le déroulement des faits.
Les deux policiers qui avaient exercé des violences illégitimes contre un jeune à Villiers-le-Bel et avaient été filmés ont été condamnés à 5 mois de prison avec sursis dans le cadre d’une procédure sur reconnaissance préalable de culpabilité.