On y voit un gendarme avec un fusil d’assaut HK G36 au premier plan, et un contrôleur de la SNCF qui vérifie avec bonhommie le ticket d’un passager à l’arrière. Voilà la nouvelle normalité dans ce pays. Vérifier des titres de transport en présence d’armes de guerre.
Le maire de La Ferté-Bernard (Sarthe), Didier Reveau, a annoncé lors du conseil municipal du 4 novembre 2025 de nouveaux investissements sécuritaires avec la mise en place de 28 nouvelles caméras de vidéoprotection. De nouvelles armes, plus légères et pratiques, seront également fournies aux policiers municipaux qui seront équipés de caméras piétons.
À Autun, les six policiers municipaux pourraient être équipés d’armes à feu dès le début de l’année 2026.
(…) En outre, Vincent Chauvet souhaite renforcer le système de caméras de surveillance de la ville. Actuellement, Autun en compte 72, un chiffre que l’édile aimerait augmenter de 10 ou 15 exemplaires.
1211 cartouches de LBD utilisées. Deux personnes décédées. Trois blessées… Le rapport annuel de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) fait état d’une forte hausse de l’usage d’armes par des policiers en Outre-mer en 2024, dans un contexte sécuritaire extrêmement tendu dans certains territoires.
L’année a en effet été marquée par les violentes émeutes en Nouvelle-Calédonie (14 morts, 975 blessés), la mobilisation contre la vie chère en Martinique (qui a parfois dégénéré en violences urbaines), et des épisodes de tensions à Mayotte.
Pas de faits divers ni d’explosion de violence, juste « un choix totalement assumé ».
(…) Dans cette commune de 5 600 habitants, nichée au nord de Clermont-Ferrand, trois agents municipaux seront bientôt équipés de pistolets 9 mm. « C’est un pouvoir de police du maire. Je l’assume totalement »
Dans son point de rentrée, ce mardi 23 septembre, il revendique l’héritage de son prédécesseur Alain Anziani et annonce une politique sécuritaire renforcée.
(…) « Dans ce mandat, nous sommes montés en puissance », assure l’élu, avançant que la Ville est passée « de 18 policiers municipaux à 38 »
(…) « Nous allons franchir un palier. J’ai pris la décision d’armer la police municipale. »
(…) tout en rappelant que « Mérignac n’est pas touchée [par l’insécurité] comme on a pu l’entendre ».
(…) « Une délibération n’est pas nécessaire. C’est une décision du maire »
Comme pour la journée du 10, ces derniers sont armés de canons à eau, de 26 véhicules d’intervention polyvalents de la gendarmerie (VIGP-Centaure) mais aussi de 25 hélicoptères et de nombreux drones.
(…) Malgré une décision du Conseil d’État s’opposant au déploiement de drones hors de tout cadre légal en 2020, leur autorisation est rendue possible dès l’année suivante par l’adoption de la loi « responsabilité pénale et sécurité intérieure ». En cinq ans, la flotte nationale a triplé pour atteindre des chiffres records en 2025. 965 drones pour la gendarmerie et 650 pour la police nationale
Six mois avant le premier tour des élections municipales 2026, le maire de Cugnaux, Albert Sanchez, annonce l’armement de la police municipale. Une décision qui divise profondément les habitants de la ville, entre adhésion et rejet.
Les policiers seront équipés de pistolets semi-automatiques de type Glock, dont la plupart avaient déjà l’expérience en gendarmerie. « L’usage de ces armes s’inscrit dans le cadre classique de la légitime défense. Leurs missions restent les mêmes, mais ils seront mieux protégés. Par ailleurs, nous préparons également la formation d’un policier pour la création d’une brigade canine », précise-t-il. À cela vont s’ajouter d’autres équipements, notamment deux lanceurs de balles de défense pour faire face à des violences..
Extrait De plus, les policiers municipaux seront désormais équipés d’une arme à feu. « Ce sont des décisions qui ont été débattues en interne et avec les policiers municipaux eux-mêmes »
«Elles étaient très attendues par les spécialistes du maintien de l’ordre,une nouvelle fois éprouvées le week-end dernier par les émeutes en marge du triomphe du PSG en Ligue des Champions. Les grenades à main assourdissantes GL-304 sont en phase de déploiement dans les unités des forces de l’ordre» se réjouit Europe 1, la radio de Bolloré, le 3 juin. Il semble décidément y avoir un lien direct entre le Ministère de l’Intérieur et les médias d’extrême droite.
Dans le même sens, la mission propose de « renforcer la capacité d’action des polices municipales en complément des forces de sécurité intérieure dans le contexte d’émeutes ». Autrement dit, de participer à la répression des manifestations et des mobilisations aux côtés de la police nationale.
L’ensemble de l’équipe de cinq policiers est désormais armé. Ils devraient également recevoir des Taser (pistolet électrique paralysant) dans les prochaines semaines.
Les policiers sont notamment de plus en plus équipés d’armes létales : 93 % des élus des villes moyennes dotant leurs agents d’armes à feu contre 58 % des communes au niveau national, selon une étude publiée ce mercredi
Le 3 avril, c’est un nouveau palier qui a été franchi : David Samzun annonçait qu’il allait offrir à sa police municipale des armes à feu létales. Selon lui, il était nécessaire de permettre aux municipaux de tirer à balles réelles «en raison de leur présence régulière comme primo intervenants sur les incidents». C’est bien connu, Saint-Nazaire est un territoire plus violent que Chicago. La Ligue des Droits de l’Homme et la gauche locale ont dénoncé cette annonce, évoquant une décision «lourde de conséquences» ainsi qu’une «escalade inquiétante».
(…) Jeudi 13 février, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a envoyé une nouvelle circulaire aux préfets. Un objectif : une véritable guerre contre les immigrés et les quartiers populaires, au prétexte de lutter contre le narcotrafic. (…) Dans un autre passage de la circulaire, Retailleau appelle à une collaboration plus étroite entre les centres de rétention et l’armée lors des opérations anti-drogue
Derrière [des] achats faramineux d’armes destinées à terroriser et blesser la population, il y a des fonctionnaires et des intermédiaires. Et justement, Médiapart vient de dévoiler qu’une enquête judiciaire du Parquet national financier (PNF) vise ce service du Ministère de l’Intérieur, pour des soupçons de corruption, notamment au cours de l’année 2022.
Dans un avis informatif du 18 décembre 2024, le ministère de l’Intérieur annonce un futur appel d’offre pour des grenades de maintien de l’ordre. Il y présente des grenades « sonores et lacrymogènes » pouvant être tirées deux fois plus loin qu’aujourd’hui.
Désarmons-les publie la troisième édition de sa brochure « Les armements du maintien de l’ordre » que nous déclinons ici en 3 parties. Il sera d’abord question de doctrine générale, des nouveaux moyens motorisés comme les blindés anti-émeutes et les engins lanceurs d’eau (partie 1), ensuite une revue de détail des gaz lacrymogènes qui ont fait l’objet d’une méga commande en 2023, l’apparition de lance-grenades multicoups montés comme des batteries d’artillerie, ainsi que des nouveaux lanceurs LBD, des munitions cinétiques dernier cri comme le « bean bag », et une note sur les produits marquants codés (partie 2). Dans un 3ème article, nous aborderons la question des grenades offensives à effet combinés, toujours aussi mutilantes, qui ont fait l’objet de grosses commandes récemment, pour finir sur le bilan funèbre des pistolets électrocutants (partie 3).
Désarmons-les publie la troisième édition de sa brochure « Les armements du maintien de l’ordre » que nous déclinons ici en 3 parties. Il sera d’abord question de doctrine générale, des nouveaux moyens motorisés comme les blindés anti-émeutes et les engins lanceurs d’eau (partie 1), ensuite une revue de détail des gaz lacrymogènes qui ont fait l’objet d’une méga commande en 2023, l’apparition de lance-grenades multicoups montés comme des batteries d’artillerie, ainsi que des nouveaux lanceurs LBD, des munitions cinétiques dernier cri comme le « bean bag », et une note sur les produits marquants codés (partie 2). Dans un 3ème article, nous aborderons la question des grenades offensives à effet combinés, toujours aussi mutilantes, qui ont fait l’objet de grosses commandes récemment, pour finir sur le bilan funèbre des pistolets électrocutants (partie 3).
Désarmons-les publie la troisième édition de sa brochure « Les armements du maintien de l’ordre » que nous déclinons ici en 3 parties. Il sera d’abord question de doctrine générale, des nouveaux moyens motorisés comme les blindés anti-émeutes et les engins lanceurs d’eau (partie 1), ensuite une revue de détail des gaz lacrymogènes qui ont fait l’objet d’une méga commande en 2023, l’apparition de lance-grenades multicoups montés comme des batteries d’artillerie, ainsi que des nouveaux lanceurs LBD, des munitions cinétiques dernier cri comme le « bean bag », et une note sur les produits marquants codés (partie 2). Dans un 3ème article, nous aborderons la question des grenades offensives à effet combinés, toujours aussi mutilantes, qui ont fait l’objet de grosses commandes récemment, pour finir sur le bilan funèbre des pistolets électrocutants (partie 3).
Militarisation du matériel, commande massive de grenades, décès au commissariat et textos accablants : quelques nouvelles de la police ces derniers jours, dans un État qui s’enfonce dans le néofascisme.
« Déclencher la colère des policiers serait inconséquent de la part des autorités » : la menace à peine voilée du syndicat Alliance Police nationale Alpes-Maritimes conclut une tribune publique publiée aujourd’hui.
En période de restriction budgétaire, annoncer qu’on va acheter des pistolets à des agents municipaux, évidemment que certains citoyens vont s’interroger sur le sens des priorités.
La tendance se généralise ces dernières années. Selon le ministère de l’Intérieur en 2021, 58% des policiers municipaux possédaient des armes létales. Le 1e janvier 2025, ce sera le tour des agents de la ville d’Hendaye au Pays basque.
Le domicile de Vanessa, Marcel et leurs 4 enfants a été perquisitionné en mars 2024 dans les Yvelines. Ils dénoncent un tir policier et des violences. Un des fils, suspecté d’avoir incendié une école lors des émeutes de 2023, a été mis hors de cause.
En chutant, certains ont frôlé la mort. Bien des « écureuils » opposés à l’A69 craignent les gendarmes de la Cnamo, censés les déloger de la cime des arbres. Enquête sur une cellule jugée incompétente et dangereuse.
Dans une caserne d’un bataillon de la police militaire brésilienne, un policier parisien, Steve L., pose fièrement, devant un hélicoptère, avec le drapeau de son unité dans les mains. La photo est postée en juin 2022 par le compte Instagram de l’amicale de la compagnie de sécurisation et d’intervention de Paris (CSI 75), et likée par l’un des plus hauts responsables de la préfecture de police, le directeur de l’ordre public et de la circulation, Jérôme Foucaud. Le cliché est accompagné de cette légende : «Stage au Brésil pour l’un des effectifs de la CSI 75 avec pour objectif de savoir patrouiller dans des milieux à hauts risques (style favelas…)»
Vendredi 30 août, l’État a lancé une nouvelle opération militaire ultra-violente contre la ZAD de la Cal’Arbre, à Saïx, dans le Tarn. On y trouve un campement qui résiste à la construction d’une autoroute inutile, destructrice et nuisible.
Héroïsation de la figure policière, glorification de l’action violente, occultation des principes élémentaires de l’état de Droit, le phénomène dépasse le folklore. Pour Au Poste, historiens et chercheurs sur la police le décortiquent.
Le gain en terme de maintien de l’ordre est nul : les policiers français parlent mal anglais, les services des différents pays n’ont pas le même fonctionnement ni la même formation. En cas d’urgence, cela risque même de créer plus de pagaille qu’autre chose. Imaginez un policier d’une dictature du Golfe chargé de faire des contrôles, ou en cas de tension.
En plus des gilets pare-balles, de caméras piétons, de lacrymogènes et de tasers, la police municipale, ici autour de Michèle Quellard, est désormais armée de pistolets semi-automatiques.
En grève, les policiers municipaux se sont mobilisés devant l’hôtel de ville de Bordeaux ce vendredi 28 juin. Ils réclament des armes létales individuelles au même titre que la police nationale.
Conséquence logique du sabotage méthodique du processus de décolonisation par l’État français, l’heure est à l’affrontement en Kanaky-Nouvelle Calédonie, qui a déjà fait plusieurs morts. Il est urgent de dénoncer la responsabilité première de la politique coloniale française, des colons sur place, de s’opposer à la menace qui plane sur les indépendantistes et la CCAT (Cellule de coordination des actions sur le terrain) en particulier et de soutenir la lutte légitime du peuple Kanak.
Durant six semaines, l’Observatoire toulousain des pratiques policières a observé la manière dont les forces de l’ordre géraient la mobilisation locale. Bilan : une militarisation disproportionnée, des entraves répétées à la liberté d’information et une stratégie du « pourrissement ».
CHRONIQUE “EN LÉGER DIFFÉRÉ” – Sur RMC Découverte, un documentaire consacré aux “camions XXL” se mue en ode à la militarisation du maintien de l’ordre, célébrant les blindés… dont raffolent aussi les journalistes de BFMTV.
La révolte des jeunes de la Courneuve après la mort de Wanys a remis sur la table la colère des quartiers populaires, quelques mois après la mort de Nahel.
Les forces de l’ordre vont bientôt être dotées de nouvelles grenades, dont deux au rayon des « assourdissantes ». Leur intensité sonore est susceptible de provoquer de graves séquelles. De plus, certaines projetteraient des fragments vulnérants. Politis a mis la main sur des informations exclusives… et inquiétantes !
Macron parle de confusion entre le virtuel et le réel, mais la jeunesse révoltée après la mort de Nahel a parfaitement conscience de ce qu’est la vie et la mort, du caractère irremplaçable de la mort d’un adolescent. Ce n’est pas le cas des policiers qui dégainent et mettent en joue avec une facilité déconcertante, comme s’ils n’avaient pas des êtres humains en face, ou tirent au LBD en rigolant, comme s’il s’agissait d’un jeu. Et c’est ainsi que les communicants «vendent» le métier : un passe-temps sympa où on peut se défouler.
Extrait Du 14 au 17 novembre se tenait près de Paris le salon MILIPOL, «événement mondial de la sûreté et de la sécurité intérieure des États», où tous les autocrates du monde viennent faire leur marché en visitant les stands présentant les nouvelles armes pour réprimer leurs populations. Une équipe d’Amnesty International s’est promenée dans le salon et a identifié «des armes de maintien de l’ordre illégales ainsi que des équipements considérés comme interdits par la rapporteuse de l’ONU sur la torture».
Extrait Dans la nuit du vendredi 30 juin au samedi 1er juillet 2023, alors que la ville de Lorient (Morbihan) était le théâtre d’émeutes urbaines, un groupe, formé environ d’une trentaine de jeunes, parmi lesquels plusieurs se présentant comme des militaires, s’étaient postés en appui des forces de police. Et avait procédé à plusieurs interpellations musclées, notamment avec l’aide de colliers de serrage. Au lendemain de cette nuit de violences, le maire Fabrice Loher, avait assuré qu’« aucune milice n’est à l’œuvre aux côtés ou à la place de la police », dans un communiqué en réaction à la « rumeur ».
Extrait Le ministère de l’Intérieur vient de passer sa plus grande commande de grenades de maintien de l’ordre en plus de dix ans. Elle comprend des grenades lacrymogènes, mais aussi des explosives et assourdissantes, dont certaines jamais encore employées.
Extrait : Ce jeudi 5 octobre, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin intervenait devant la «Commission d’enquête sur les groupuscules violents de l’Assemblée Nationale». Une commission chargée de criminaliser le militantisme de gauche, suite à la manifestation de Sainte-Soline. Le Ministre, issu de l’extrême droite, a exposé les choses avec une clarté foudroyante …
Extrait : Emmanuel Macron a dévoilé lundi, dans le Lot-et-Garonne, la carte des 238 nouvelles brigades de gendarmerie. La moitié des députés RN et LR vont avoir une brigade supplémentaire.
Les « bean bags », littéralement « sachets de haricots » sont des petits sacs de Kevlar contenant des billes de plomb.
Il existe deux types de cartouches de bean bag. Les «standards», sont censées être utilisées à une distance entre 10 et 50 mètres. Les «longues distances» elles, sont censées être utilisées entre 30 et 80 mètres. Pour que le point visé soit touché, il faut que la cible se situe à 10 mètres dans le cas des munitions standards, et à 30 mètres pour les munitions longues distances.
Extrait : À l’automne 2015, Regards consacrait le dossier « BANLIEUES : CE QUE LES RÉVOLTES ONT CHANGÉ » à sa revue, 10 ans après les « émeutes ». En 2023, après le meurtre du jeune Nahel, la France semble rejouer inlassablement la même tragédie. Voilà pourquoi nous désarchivons, cet été, tous les articles de ce dossier brûlant d’actualité.
Centralisée au point de se couper des populations, imprégnée d’une culture du maintien de l’ordre plutôt que de la protection des citoyens, en voie de militarisation, la police française n’a pas saisi l’occasion d’évoluer après les émeutes urbaines.
Article de presse et vidéo gratuit-e-s disponibles
Extrait : Visages masqués, ils se sont présentés en groupe dans la matinée du mardi 8 août à l’IGPN, la police des polices. Cinq policiers de l’antenne marseillaise du RAID ont été placés en garde à vue et ont été entendus toute la journée après la mort de Mohamed Bendriss, 27 ans, en marge des émeutes.
Extrait : Des unités anti-terroristes qui mettent en joue des adolescents au sol avec des armes longues pour les arrêter. Ce sont les images prises à Lille, jeudi 29 juin. Pascal Bonnière, le photographe de La Voix Du Nord, avait raconté cette scène extrêmement choquante. «C’est la panique. Ils mettent en joue. Les gamins sont au sol, ventre à terre, une arme pointée sur eux. C’est d’une violence inouïe, dans une situation qui était très calme. C’est terrifiant !» Quatre jeunes avaient été embarqués par les agents.
Extrait : La France contemporaine est indéniablement marquée par un glissement autoritaire. Cette dynamique offre à la police un rôle politique de plus en plus important. Dans cette conjoncture, connaître l’institution policière est une étape indispensable à la critique de l’ordre établi et, par extension, à la formulation des politiques émancipatrices. Nous proposons ainsi à nos lecteurs·rices une compilation de nos principaux articles sur ces questions.
Extrait : L’information a été officialisée ce dimanche en milieu d’après-midi par le syndicat Force ouvrière. L’ensemble des policiers municipaux de Vénissieux pourraient être en grève ce jeudi. Un mouvement reconductible à la veille d’un 14 juillet …
Extrait : La police au combat contre « les nuisibles » serait la plus meurtrière d’Europe ! Dans un communiqué daté du 30 juin, les deux syndicats de police Alliance et UNSA-Police (qui représentent 50% des policiers) lançaient un véritable appel à la guerre civile « face à ces hordes barbares » précisant « l’heure n’est plus à l’action syndicale mais au combat contre ces « nuisibles » »