Des policiers se sont infiltrés dans une maison, dans les Bouches-du-Rhône. Problème : les occupants n’avaient rien à voir avec les personnes qu’ils recherchaient.
Six mois de prison avec sursis probatoire de deux années de sursis probatoire et, entre autres, l’obligation d’effectuer 140 heures de travaux d’intérêt général. La peine infligée par le tribunal judiciaire de Paris à l’encontre du jeune Luiggi le 8 avril dernier est particulièrement lourde. Surtout à regarder les évènements qui ont conduit à sa mise en cause judiciaire.
Entre 2021 et 2024, la policière avait loué dans Montpellier et d’autres communes de l’Hérault quatre logements dont elle avait arrêté de payer le loyer. Ce dernier était à chaque fois bien supérieur à ce que les revenus de la mise en cause lui permettaient de viser. Une des victimes a assuré que sa locataire avait mis en avant sa profession de policière, présentant sa carte professionnelle. La présidente a estimé que cette démarche avait tout pour rassurer les propriétaires.
« À SIX DANS DES CELLULES, ENFERMÉS 20 HEURES SUR 24, À DORMIR PARFOIS À MÊME LE SOL » : DES DÉTENUS DE LA PRISON D’AJACCIO DÉNONCENT LEURS CONDITIONS CARCÉRALES
« Nous dénonçons solennellement les conditions de détention inhumaines et dégradantes auxquelles nous sommes soumis au quotidien. » (…) « Au-delà de l’enfermement, ce sont les atteintes à notre dignité et à nos droits fondamentaux qui deviennent insupportables, écrivent-ils. Aujourd’hui, nous faisons face à une privation croissante de moyens élémentaires pour maintenir un minimum de décence. » Parmi les exemples cités par les détenus, figurent notamment « un accès restreint aux douches, limité à des horaires fixes, portant atteinte à [leur] hygiène personnelle », ou encore « la suppression des trois heures de promenade journalière ». (…) « Aujourd’hui, nous sommes nombreux à vivre à six dans des cellules exiguës, enfermés 20 heures sur 24, parfois même à dormir à même le sol. Une grande majorité d’entre nous est en attente de jugement, donc présumée innocente », rappellent les auteurs du communiqué.
Un homme âgé d’une trentaine d’années est décédé au centre pénitentiaire de Varennes-le-Grand jeudi. Selon nos informations, c’est lors de la distribution des repas en fin de journée qu’un détenu a été retrouvé mort.
La JIRS (Juridiction inter-régionale spécialisée) de Marseille est en charge de ce dossier dans lequel Christophe D. est pour l’heure le seul mis en examen pour cet assassinat, où il y avait deux tireurs. Le fonctionnaire, toujours présumé innocent, est poursuivi pour assassinat en bande organisée et association de malfaiteurs.
Extrait AU PROGRAMME : LETTRES DE PRISONNIER.E.S ACTUALITÉ Selon les médias et le ministère des tribunaux et des prisons, une succession d’actions contre des prisons et des gardiens aurait été liée à un texte signé « DDPF » = défense des droits des prisonniers français. Rapidement censuré par la fermeture du canal telegram sur lequel il était publié, ce texte relayait ce que de nombreux prisonniers dénoncent ordinairement – que ça soit dans des conversations privées, sur les réseaux sociaux, à l’Envolée, mais aussi à la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté, à l’OIP, etc. : prix exorbitant des cabines téléphoniques, violence de surveillants, réduction des promenades et des activités… et durcissement général des conditions d’enfermement. Il a bon dos le terro : afin de décupler les moyens pour une enquête spectaculaire et rapide, le PNAT (parquet national anti-terroriste) a été saisi. Un bon moyen de ne surtout pas laisser entendre ce qu’ont à dire les prisonniers, prisonnières et leurs proches sur le sort qui leur est fait ?
« ILS ONT TABASSÉ NOS FILS, ILS LES ONT ENTRAINÉS DANS LES BLOCS POUR QU’ON NE PUISSE PAS FILMER DEPUIS LES ÉTAGES »: TENSIONS ENTRE DES HABITANTS ET LA POLICE DANS UNE CITÉ DE NICE
« Ils ont tapé nos enfants. Et c’est tout le quartier qui a été tapé, ils mélangent tout: les dealers, les habitants. C’était un lynchage… » La dalle de Roquebillière est chauffée à blanc. Mardi 22 avril, lendemain de Pâques, la plateforme de ce quartier de Nice-Est est un brasier de colère. Des mères, des grands-mères, le poing levé. Elles parlent de » violences policières ». « Ils ont tabassé nos fils, ils les ont entraînés dans les blocs pour qu’on ne puisse pas filmer depuis les étages… »