Les forces de l’ordre leur demandent d’évacuer les lieux. Un homme est alors retranché chez lui, avec plusieurs armes à feu. Il s’agit d’un policier d’une quarantaine d’années, en arrêt maladie depuis près d’un an, qui aurait menacé de se suicider.
Le 20 mars, après une fusillade dans le quartier des Grésilles à Dijon, les forces de l’ordre ont fouillé une résidence étudiante à la recherche d’un suspect. Le syndicat Solidaire Etudiants dénonce des « étudiants mis en joue par des armes de guerre ».
Une association de défense des rivières a perdu des subventions et son siège dans plusieurs instances consultatives sur l’eau en raison de sa participation supposée à l’organisation de la manifestation de Sainte-Soline. La préfecture assume.
Le 13 mars 2024, la cour d’appel d’Orléans a infirmé les six mois de prison avec sursis infligés à K., agent au commissariat de Tours, pour avoir détourné un fichier interne. Elle a écopé de 4.000 € d’amende dont la moitié assortie d’un sursis.
La densité carcérale globale s’établit à 124,6 % mais dans les maisons d’arrêt, où sont incarcérés les détenus en attente de jugement, et donc présumés innocents, et ceux condamnés à de courtes peines, elle atteint 148,7 %. Elle atteint ou dépasse même les 200 % dans douze établissements ou quartiers. Parmi les personnes incarcérées, 20 220 sont des prévenus, incarcérés dans l’attente de leur jugement. Au total, 93 708 personnes étaient placées sous écrou au 1er mars. Parmi elles, on compte 16 942 personnes non détenues faisant l’objet d’un placement sous bracelet électronique ou d’un placement à l’extérieur.
Ce jeudi, le tribunal a requis un an de prison avec sursis à l’encontre du secrétaire de l’UD CGT 59, jugé pour « apologie du terrorisme » à la suite d’un tract en soutien à la Palestine.
La vidéo diffusée sur les réseaux sociaux montre deux fonctionnaires de police frapper un jeune homme alors que celui-ci ne semble pas se débattre. Devant des boxes de garage, un premier policier lui donne plusieurs coups, le jeune tombe au sol. C’est alors qu’un second policier arrive et lui administre un coup dans le ventre après l’avoir remis sur ses pieds.
Une audience hallucinante où la partialité du président, ancien procureur de Nantes encore récemment, était tellement aberrante que cela aurait pu en devenir risible…
Visionnés par la police avant diffusion, les programmes en immersion avec les forces de l’ordre continuent à captiver le public. Objets médiatiques clés dans la représentation de l’institution policière, ils nourrissent le fantasme d’une insécurité galopante et passent les bavures sous silence.