Extrait : Une trentaine de très jeunes migrants laissés à la rue s’est rassemblée devant les locaux du groupe délégataire de service du Département chargé de leur accueil pour leur droit à la mise à l’abri et à la scolarisation.
En septembre 87, sept ans après l’assassinat de Lahouari par le CRS Jean-Paul Taillefer, la justice condamne ce policier, mais à une peine une peine dérisoire. Fatma Ben Mohamed, la mère de Lahouari au sortir du tribunal , s’écrie : « la France nous a trahis ! » . A Marseille, au cours d’un contrôle, la voiture dans laquelle se trouve Lahouari venait de recevoir la permission de repartir lorsque Taillefer avait abattu Lahouari d’une rafale de Pistolet-mitrailleur dans la tête, à bout portant. Juste avant, ce CRS avait prononcé en rigolant : « Attention ! Ce soir, j’ai la gâchette facile. ». Et le juge d’instruction a osé conclure à un homicide involontaire par maladresse, imprudence et inobservation des règlements.