30/10/2025

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Les manifestants se sont rassemblés pendant plusieurs minutes dans la cour du bâtiment de l’administration, pour chanter des slogans et exprimer leur colère contre l’offensive austéritaire. C’est pour cette action, décidée en AG, et durant laquelle aucune dégradation n’a été commise, que Fabien Villedieu, secrétaire fédéral SUD Rail, est convoqué au commissariat du 12ème arrondissement le 4 novembre prochain.

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01/10/2025

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(…) une violence systématique s’est abattue sur l’ensemble des manifestants, dans l’objectif clair d’en intimider autant que possible.

(…)Les policiers le font alors sortir, ils l’isolent des autres manifestants et lui baissent son masque, « ils m’ont demandé si j’étais un garçon ou une fille, j’ai répondu que je suis un garçon même si le genre sur mon état civil est féminin » détaille-t-il ensuite.
Commence alors un calvaire pour Matthew, qui est mégenré et subit une litanie de « blagues » transphobes. Le manifestant témoigne ainsi qu’après leur avoir expliqué sa transidentité (…)

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24/09/2025

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Des dossiers vides et des infractions caractérisées par les seuls témoignages des policiers

(…) Les premiers prévenus, dont un jeune étudiant arrêté pendant la manifestation du 18 septembre, ont demandé le renvoi de l’audience pour avoir le temps de préparer leurs défenses

(…) Les manifestants repartent avec un contrôle judiciaire, une obligation de pointage au commissariat notamment, qui limite leurs libertés et vise à les dissuader de se mobiliser.

(…) Le silence s’installe dans la salle d’audience, suivi d’un murmure d’horreur lorsque l’on voit les trois policiers plaquer violemment au sol le prévenu et tordre son bras. Comme le dira la procureure pendant ses réquisitions : « les locaux de garde à vue ne sont pas un hôpital, ni un lieu de diplomatie ».

(…) « Est-ce que vous êtes révolutionnaire ? » : l’interrogatoire politique

(…) La procureure va jusqu’à invoquer le « gabarit » de X. qui, du fait de sa stature importante, suffirait à caractériser l’infraction de « violence » lorsque ce dernier se jette au sol pour éviter les coups de la police.

(…) De nouveau, la procureure affirme qu’il ne pouvait être « par hasard » Place de la Nation, si ce n’était pour commettre des violences.

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19/09/2025

 

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«Casse toi», «ta gueule», coups de matraques lancés à pleine force sur des visages, balles en caoutchouc tirées sur des lycéens mineurs, femme terrifiée frappée au sol, grenades explosives potentiellement mortelles lancées dans la foule, sang sur les trottoirs, camions syndicaux chargés par la police et banderoles arrachées, piquets de grève attaqués à coups de matraque… C’est ce que nous avons vu en France, toute la journée du 18 septembre. Un journaliste a même failli être tué par un tir de grenade à Lyon.

Dans l’Italie et l’Allemagne des années 1920 et 1930, les groupes fascistes assuraient la répression des luttes sociales pour le compte des patrons, en utilisant des méthodes de terreur. Dans la France de Macron et Retailleau, ce sont des milices cagoulées et armées, qui ont exactement les mêmes pratiques, mais supervisées par l’État.

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19/09/2025

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Dotés d’un drapeau français, ils sont rapidement identifiés comme appartenant à des mouvances d’extrême droite par les manifestants présents, alors que le cortège était en train de se disperser.
Le groupe, pris à partie par les slogans des manifestants, est finalement exfiltré par la police, toujours selon l’Observatoire des libertés de Montpellier.

(…) Alors que l’un des membres du groupe d’extrême droite discute avec la BAC, une membre de l’association de l’Observatoire des libertés de Montpellier filme la scène. Elle se fait alors arracher son téléphone par un individu, qui pousse violemment un autre manifestant quelques minutes plus tard, sous les yeux de la police.

(…) « C’est incompréhensible, réagit Sophie Mazas. Comment la hiérarchie de cette brigade peut acter de ne pas intervenir ? Ces personnes d’extrême droite ont pu circuler librement et agresser trois personnes, dont une aurait été hospitalisée, en toute impunité ». La personne conduite aux urgences aurait été agressée vers 16 h dans le quartier des Beaux-Arts, à la terrasse d’un café.

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