On le voit maîtrisé par quatre fonctionnaires, des membres de la brigade anticriminalité (BAC), portant leur brassard orange. Pendant qu’un agent lui saisit le cou, trois autres l’amènent à terre. Il est plaqué au sol. Et maintenu dans cette position par un policier qui l’immobilise, un genou sur le torse.
Le parquet de Paris demande que trois policiers accusés d’avoir causé la mort du chauffeur-livreur Cédric Chouviat en 2020 soient jugés pour homicide involontaire. Chouviat, 42 ans, est décédé lors d’une interpellation policière en janvier 2020, répétant à plusieurs reprises : « J’étouffe ». Les trois officiers – âgés de 28, 33 et 38 ans – n’ont pas été démissionnés et continuent d’exercer leurs fonctions. Ils ont été mis en examen pour homicide involontaire en 2020, le temps qu’un juge d’instruction instruise le dossier.
Quatre ans après la publication de « Flic », récit journalistique d’une infiltration au commissariat du XIXe arrondissement, le parquet de Paris demande à ce qu’un policier soit jugé pour des violences lors d’une interpellation.
La vidéo diffusée sur les réseaux sociaux montre deux fonctionnaires de police frapper un jeune homme alors que celui-ci ne semble pas se débattre. Devant des boxes de garage, un premier policier lui donne plusieurs coups, le jeune tombe au sol. C’est alors qu’un second policier arrive et lui administre un coup dans le ventre après l’avoir remis sur ses pieds.
Le 24 mai 2019, à Drancy, Philippe Ferrières, 36 ans, a été tué par un policer. Lors d’une interpellation mouvementée, celui-ci l’avait attrapé au cou pour le maîtriser. Philippe est décédé peu après.
Il avait interdiction d’approcher son ex-femme. Ce jour là, il a tenté d’entrer de force chez elle et elle a appelé la police (1). Selon un des 3 policiers présents, il était agressif et « excité mais gérable ». Néanmoins, il semble que Philippe ait résisté à son interpellation. Les policiers lui assènent des coups de poing au ventre et au visage puis un coup de matraque à la cuisse. Puis ils l’amènent au sol ventre à terre. Alors, le brigadier Pierre-Yves A. se place à califourchon sur Philippe et lui inflige une clé d’étranglement avec son avant-bras (2) .
Agriculteur installé à Miélan, Régis Favre estime avoir été victime d' »abus de pouvoir » de policiers auscitains dans la nuit du 1er au 2 mars, lors de son interpellation devant Ciné 32. À tort ou à raison. L’exploitation des caméras qui équipent les agents est en cours. L’interpellé sera, lui, prochainement entendu par la justice.