La justice soupçonne le policier, un major de 50 ans, d’avoir prévenu le narcotrafiquant de son arrestation et de lui avoir transmis une note confidentielle du renseignement sur l’organisation du narcotrafic.
Dans cette affaire révélée par Camille Polloni (alors au Jours et désormais chez Mediapart), quelque six agents de le brigade anticriminalité du 18ème arrondissement sont en effet condamnés pour des faits de corruption, de trafic de stupéfiants, de violences et de procédures falsifiées.
Le jugement est tombé pour « Haurus ». L’ex-agent de la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) Christophe Boutry a été condamné, jeudi 17 octobre à Marseille, à cinq ans de prison pour corruption. Une peine qu’il n’exécutera pas puisque le tribunal a prononcé sa confusion avec une condamnation identique infligée en 2021 dans un autre volet de l’affaire. Décrit par l’accusation comme le chef de la bande criminelle de Marignane liée au narcobanditisme marseillais, Pascal Gomez Galeote, 44 ans, s’est vu pour sa part infliger cinq ans de prison et une amende de 40 000 euros. Le tribunal l’a reconnu comme le corrupteur du policier en poste à la DGSI qui, sous le pseudonyme d' »Haurus »vendait en 2017 et 2018 sur le darknet des informations sensibles tirées de fichiers de police.
Une agent pénitentiaire de Villepinte (Seine-Saint-Denis) a été écrouée après sa condamnation pour complicité de trafic de cocaïne. Le 12 août à l’aéroport d’Orly, 5 kg de poudre avaient été découverts dans le bagage d’une mule.
Les policiers ont interpellé, dimanche à Grigny, deux hommes en possession de plusieurs centaines de grammes de cocaïne. L’un d’eux est surveillant pénitentiaire à Fresnes.
Un agent pénitentiaire de la maison d’arrêt de Nancy a été mis en examen et placé en détention provisoire ce mercredi 26 juin 2024. Il lui est reproché divers trafics (téléphones, stupéfiants…) avec plusieurs détenus, contre rémunération.
Mis en examen et placé en détention pendant six mois, Thierry Z. fournissait des informations à des personnes ciblées par ses collègues. Une entrave grave au déroulement d’enquêtes qui, pour certaines, concernaient de gros trafiquants de drogue.
Pour identifier les voitures et savoir s’ils étaient recherchés, les trafiquants bénéficiaient du concours d’un policier du Val-de-Marne qui passait par l’intermédiaire d’un ex-collègue devenu garagiste.
Le 11 avril dernier, la police des stupéfiants à Marseille a été perquisitionnée par la police des polices, pour des soupçons de corruption. Depuis le début de l’année, les affaires se multiplient. À Rouen (Seine-Maritime), un policier a, par exemple, été condamné pour services rendus aux dealers.
Anis B. et ses deux frères, originaires de Longjumeau (Essonne), sont soupçonnés d’avoir mis en œuvre une vaste filière d’importation de résine de cannabis et un ingénieux système de blanchiment, le tout avec la complicité d’un flic corrompu.
La cour administrative d’appel de Paris a rejeté le recours d’un policier de la Brigade anti-criminalité (BAC) du 18e arrondissement de Paris qui voulait être réintégré dans la fonction publique malgré sa condamnation pénale pour « faux », « détention de stupéfiants » et « violences » policières.
Comme chaque mois, des juges du tribunal de Bobigny ne voient que des fonctionnaires de police se présenter à la barre. Début mai, StreetPress a assisté au procès de trois agents, dont l’un était « dealer la nuit ». Récit.
Les deux fonctionnaires avaient permis à leur informateur, un trafiquant de drogue, de retrouver celui qu’il soupçonnait lui avoir volé plusieurs dizaines de kilos de cannabis.
Officier de police judiciaire à la brigade des stupéfiants de Metz, le prévenu a, pendant plus de trois ans, conseillé des trafiquants, détournant à leur profit des produits saisis.
La justice s’intéresse aux agissements de membres de ce service de police d’élite chargé de la lutte antistupéfiants dans la cité phocéenne. Au centre de l’enquête, ouverte notamment pour vol aggravé et corruption, et menée par l’IGPN, la possible disparition d’une importante somme en liquide.
Un policier a été interpellé et placé en garde à vue le mardi 26 mars dernier pour corruption passive et trafic de stupéfiants au centre de rétention administrative (CRA) de Vincennes, près de Paris, a appris franceinfo auprès d’une source proche de l’enquête.
Un ancien gendarme de Canet a été condamné ce mardi 2 avril 2024 par le tribunal correctionnel de Perpignan à un an de prison ferme pour faux et usage de faux, mais aussi trafic de drogues de synthèse et de cocaïne entre 2022 et 2023.
Lors du démantèlement d’un trafic de stupéfiants il ya deux semaines à Fourmies, une gendarme-adjointe a été interpellée. La jeune femme entretenait une liaison avec un dealer à qui elle aurait délivré de précieuses informations.