Le référent arme est dans le collimateur depuis que le parquet national antiterroriste a vu apparaître son nom au détour d’une procédure. A-t-il fourni une arme intéressant un homme ayant le profil d’un terroriste prêt à passer à l’action ?
Avec leurs visages cagoulés, leurs tatouages nazis et leurs t-shirts aux messages suprémacistes, une large partie des militants réunis ce 11 mai cochaient pourtant les cases des motifs initialement brandis par le préfet pour justifier l’interdiction : « dissimulation illicite de visage », ou encore risque de « propos nationalistes appelant à la haine et à la discrimination ». « On peut reprocher aux forces de l’ordre l’absence d’interpellations, ne serait-ce que pour dissimulation du visage, c’est un délit et ils le constatent toutes les semaines avec les black blocs », estime Serge Slama.
Le 15 juin 2023, le tribunal correctionnel de Bobigny a condamné quatre policiers de la compagnie de sécurisation et d’intervention de Seine-Saint-Denis (CSI 93) à des peines allant de six mois de sursis à dix-huit mois de prison, dont neuf mois ferme.
En début de semaine, la presse locale relatait l’évasion le week-end dernier de dix personnes du centre de rétention administrative de Sète. Deux rapports, l’un du contrôleur général des lieux de privation de libertés, l’autre d’un ensemble d’associations œuvrant pour les exilés et migrants, dressent des constats alarmants quant aux conditions de vie des personnes dans ces centres.