Un militant lyonnais a été condamné pour outrage à quatre mois de prison avec sursis probatoire, des travaux d’intérêt général et un stage de citoyenneté. L’objet du délit ? un tee-shirt avec le logo Nike assorti de « la police », qu’il a porté dans l’enceinte du tribunal de Lyon.
Après la dissolution de l’Assemblée Nationale, une manifestation contre l’extrême droite avait lieu le 11 juin dernier à Nancy comme dans de nombreuses villes de France. Des milliers de personnes manifestaient alors que le risque d’une arrivée au pouvoir du RN était plus fort que jamais. Dans la ville de Lorraine, des néo-nazis étaient venus provoquer et agresser la manifestation. Six mois plus tard, ce sont pourtant trois antifascistes qui ont été inculpé-es. Leurs procès se tient le 13 décembre 2024 au tribunal de Nancy. Le Comité de Soutien aux Inculpé-es (CSI) du 1312 a accepté de répondre à nos questions et de revenir sur ces évènements.
L’ensemble avait été nommé « Espace Communal de la Guillotière » par ses occupants, principalement des militants antifascistes, qui expliquaient sur les réseaux sociaux avoir « réquisitionné » les bâtiments pour loger des « exilés » et mettre à disposition des « espaces dédiés à la vie de quartier et à l’organisation concrète de la solidarité et des luttes ».
À Angers, la police a fait usage de grenades lacrymogènes pour bloquer les antifas qui manifestaient pour dénoncer l’instrumentalisation par l’extrême droite du meurtre et du viol de Philippine.