KAMEL DAOUDI : LIBRE DANS LE PÉRIMÈTRE QU’ON LUI ASSIGNE
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Extrait
Il est ainsi privé de ses droits élémentaires et d’une vie normale depuis 16 ans : assignations à résidence, déplacements forcés dans différentes communes rurales, surveillance permanente, sa vie de famille hachée, ses relations disséquées… De quoi devenir fou, pris dans le labyrinthe arbitraire du Ministère de l’Intérieur. Selon une décision du Conseil d’État rendue en mars dernier, il est désormais maintenu dans les limbes de l’antiterrorisme notamment à cause de prétendus liens… avec «l’ultra-gauche» !