Alors que l’association d’aide aux personnes réfugiées est visée par trois enquêtes pénales portant sur ses actions à la frontière franco-britannique, deux rapports alertent sur la volonté de criminaliser les associations d’aides aux personnes exilées et leurs bénévoles.
Selon nos informations, la victime souffrait effet d’une pathologie psychiatrique lourde et se trouvait sous curatelle renforcée. Selon une source proche du dossier, sa curatrice n’avait pas été informée de la mesure dont il faisait l’objet. « Notre client n’était pas en état de poursuivre sa garde à vue. C’est un homme particulièrement vulnérable et nous étions profondément inquiètes », insistent ses avocates Mes Marie-Alix Canu Bernard et Agnès Lowenstein. « Tous les éléments médicaux avaient été transmis aux enquêteurs, tant à l’oral qu’à l’écrit. Nous n’en resterons pas là. Nous avons d’ores et déjà saisi le contrôleur général des lieux de privation de liberté. Nous envisageons par ailleurs de demander le dépaysement de l’enquête, en dehors du ressort du tribunal judiciaire de Nanterre », insistent-elles. L’irresponsabilité pénale du défunt avait déjà été reconnue dans d’autres dossiers, compte tenu de son état de santé.
Le parquet de Paris avait requis un non-lieu dans ce dossier. Mais le magistrat instructeur a estimé que si le policier, désormais âgé de 53 ans, n’était certes pas «animé par une volonté» de blesser Gabriel Pontonnier, il n’avait pas pris les précautions nécessaires avant de tirer. Selon lui, le mis en cause a lancé sa grenade «en direction d’un groupe d’individus» malgré «d’importantes quantités de fumées» et «l’obscurité» qui l’empêchaient de voir correctement.
Le 4 mai, les policiers Maxime D., Clément B. et Romain B. ont agressé trois hommes d’origine maghrébine devant un bar, alors qu’ils n’étaient pas en service. Les deux premiers, en poste au commissariat des Ve et VIe arrondissement, sont déjà impliqués dans une grave affaire de violences.
Il avait un petit pouvoir. Celui d’avoir accès aux dossiers pénitentiaires des détenus. Et il s’en serait servi pour obtenir des faveurs sexuelles. (…) Il a, dans la foulée, été placé en garde à vue « du chef d’agression sexuelle par personne abusant de l’autorité conférée par sa fonction », nous indique le parquet de Bobigny. Le suspect était déjà connu des services de police D’après nos informations, les faits qui sont reprochés à cet agent pénitentiaire concernent trois détenus. Ces prisonniers auraient subi des fellations et des attouchements en échange de renseignements les concernant. Depuis quand cela durait ? On l’ignore.
Une justice bourgeoise au service des intérêts du capital, chapitre 1312 (…)Comment ne pas comprendre la rage des militant-es qui y consacrent leur vie ? Quand tous les recours légaux sont épuisés, la justice bafouée, les militant-es écrasé-es, que reste-il aux opposant-es à part la confrontation avec les industriels et leur monde, et l’action directe ? La question est posée.